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[#Journal] Le 19H30 du 02 Juin 2025

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00:00Mesdames et Messieurs, bonsoir, ravis de vous retrouver sur GMT TV pour votre édition d'information du soir.
00:23Dans l'actualité de ce lundi 2 juin 2025, 93,25% des marchés publics en 2025 ont été passés en gré à gré une révélation choquante qui a suscité l'indignation auprès des populations.
00:38En ouverture de ce journal, la confiscation du lit de terre par une élite consanguine continue de provoquer une onde de choc au sein de l'opinion.
00:49Preuve de cela, la révélation glaçante selon laquelle 93,25% des marchés publics en 2025 ont été passés en gré à gré.
00:58Les explications dans ce reportage.
01:00La révélation fracassante selon laquelle 95,25% des marchés publics en 2025 ont été passés en gré à gré à mis le feu aux poudres.
01:11Sur les réseaux sociaux, les Gabonais crient leur colère face à ce qu'ils perçoivent comme la reconduction d'un système mafieux malgré les promesses de rupture faites par les autorités de transition.
01:22Ce n'est plus une gestion, c'est une confiscation.
01:25Résumé, un commentaire largement relayé pour beaucoup, cette hégémonie du gré à gré révèle non pas une simple irrégularité,
01:33mais la persistance d'un modèle fondé sur le favoritisme où les marchés publics deviennent des trophées distribués entre copains, coquins et co-sanguins.
01:43Le sentiment de trahison est d'autant plus fort que ce système perdure sous un régime censé restaurer la transparence.
01:50On se passe les marchés entre copains, on n'est pas sérieux.
01:55S'insurge un internaute, d'autres dénoncent l'écart entre les discours et les actes.
02:01La restauration des institutions, c'était le restaurant.
02:04La confiance effrite et la légitimité du gouvernement est de plus en plus contestée.
02:10Le gouvernement va-t-il se dédouaner après s'être mis hors la loi ?
02:13Demande un citoyen inquiet de voir les promesses d'assainissement du système tourner court.
02:18Au-delà de la méthode, c'est la nature même de l'État qui est remis en cause.
02:23Le gré à gré systématique est perçu comme un mécanisme d'exclusion économique qui prive les PME.
02:30De marché décourage les jeunes entrepreneurs et étouffe l'initiative privée.
02:35On parle ici de milliards confiés à des mains choisies sans débat, sans obligation de performance.
02:41S'indigne un internaute pendant ce temps.
02:44Des entreprises gabonaises crèvent que des jeunes qualifiés airent et les citoyens attendent toujours des services de base.
02:51Le discours de rupture porté par le président Brice Clotaire, Oli Guinguema,
02:55semble confronté à un appareil verrouillé par les mêmes intérêts que jadis.
02:59Face à cette crise de confiance, l'appel à des sanctions concrètes devient pressant.
03:04Au Bénin, tout responsable aurait été exclu de la commande publique ou emprisonné.
03:09Rappelle un internaute, le ministre Henri-Claude Hima, qui a osé briser l'omerta,
03:14doit être soutenu, mais il ne pourra agir sans une réforme en profondeur de la commande publique.
03:20Un pays ne se bâtit pas par des budgets, mais par l'intégrité dans la manière de les utiliser.
03:27Insiste un citoyen pour tourner la page du clientélisme.
03:31Le pouvoir doit désormais passer aux actes.
03:34Le peuple lui veille et il ne l'oubliera pas.
03:39Centrale Alenakiri, quatre mois après le communiqué martial du Comité pour la transition et la restauration des institutions,
03:46annonçant l'ouverture d'une enquête sur un présumé sabotage de la centrale thermique.
03:51L'opinion est toujours en attente des résultats.
03:54Que se passe-t-il ? Regardons cela.
03:56Quatre mois après le communiqué martial du Comité pour la transition et la restauration des institutions,
04:02annonçant l'ouverture d'une enquête sur un présumé sabotage de la centrale thermique d'Alenakiri,
04:07les Gabonais attendent toujours les résultats.
04:09Le 11 février 2025, le colonel Monfombi-Monfombi dénonçait en effet un acte criminel,
04:15orchestré pour terroriser la population et discréditer la transition.
04:19Depuis, silence radio.
04:21Aucun auteur n'a été identifié, aucune suite judiciaire communiquée.
04:25Pourtant, les délestages se sont intensifiés,
04:28provoquant colère et exaspération dans le grand Libreville,
04:31victime de black-out récurrent.
04:33Face à cette crise énergétique persistante,
04:35le ministre de l'Accès Universel à l'eau et à l'énergie,
04:38Philippe Tonangoy, a pris la parole ce 30 mai sur Gabon 1er,
04:41pointant lui aussi des délestages dus à des sabotages des installations.
04:45En effet, dans un temps emprunt de fermeté, il a dénoncé de curieuses coïncidences
04:49survenues quelques heures après la fin de l'administration provisoire de la SEEG.
04:55S'il a annoncé de nouvelles réunions de crise et promis des mesures fortes,
04:58l'opinion publique reste sceptique.
05:00Ce discours alarmiste n'éloigne pas une réalité plus profonde,
05:03à savoir les promesses faites depuis février de traquer les responsables
05:07des supposés sabotages et qui sont jusque-là restés lettres mortes.
05:11La rhétorite musclée du gouvernement apparaît de plus en plus comme un contre-feu médiatique
05:15destiné à détourner l'attention des véritables causes de la crise.
05:19Les problèmes de la SEEG sont bien connus.
05:22Infrastructures obsolètes, mauvaise gouvernance, investissement insuffisant.
05:26Pourtant, plutôt que d'y remédier en profondeur,
05:29les autorités préfèrent agiter le spectre du sabotage
05:32sans livrer la moindre peur tangible depuis des mois.
05:35Cette stratégie de diversion révèle surtout une incapacité chronique
05:39à affronter la réalité du secteur énergétique.
05:42Alors que le chef de l'État avait lui-même promis la fermeté et la transparence,
05:45l'absence de compte rendu sur l'enquête d'Alena Kéry
05:47jette un doute sur la sincérité, voire la crédibilité de l'hypothèse avancée.
05:53Au lieu d'identifier les responsables du prétendu sabotage,
05:55c'est la responsabilité de l'État dans la défaillance des services publics
05:58qui est de plus en plus pointée du doigt.
06:00Le délestage impact école, hôpitaux, entreprises, mais aussi l'éminage.
06:05Pendant que les autorités multiplient les réunions de crise,
06:08les Gabonais attendent des actes et surtout des résultats.
06:13Ce 2 juin 2025, les étudiants gabonais bénéficiaires du programme de bourse
06:17dit Synergie ont exprimé leur colère devant le siège de l'ANDG,
06:22l'Agence Nationale des Bourses du Gabon.
06:24Karl Makimba.
06:24Les étudiants gabonais bénéficiaires du programme de bourse dit Synergie,
06:30une initiative née du partenariat entre l'Office des ports et rates du Gabon,
06:35du Centre international multisectorial de formation et d'enseignement professionnel
06:39et de l'Agence Nationale des Bourses du Gabon,
06:41sont plongés depuis plus de 7 mois déjà dans une situation de précarité extrême.
06:46C'est pour exprimer leur colère qu'ils se sont rassemblés pacifiquement ce 2 juin 2025
06:52devant le siège de l'AMBG.
06:55Il faut dire que ce programme, censé offrir à ses compatriotes
06:58une formation technique de qualité dans les filières telles que la signalisation maritime
07:03et la maintenance des équipements nautiques, a fini par se transformer en cauchemar.
07:08Par regret, notre réalité est bien différente.
07:11De ce fait, depuis décembre 2024, nous n'avons perçu aucune bourse.
07:19Nos formateurs n'ont toujours pas été rénuméreux depuis le début de notre formation.
07:26C'est cela qui a provoqué l'arrêt total des cours depuis plusieurs mois.
07:31Les formateurs, eux aussi lésés, ont tenu justement à être de la partie.
07:35Malheureusement, jusqu'à ce jour, nous n'avons perçu aucun sou sur les vacations qui avaient été promises.
07:45Il faut rappeler ici que le document qui nous avait été fourni stipulait qu'à la fin de chaque module,
07:55nos vacations seraient payées.
07:56Ce qui n'est pas le cas.
07:57Moi, par exemple, j'ai aujourd'hui 7 ou 8 modules qui ont été évacués.
08:01Donc, fort de cela, nous avons dû arrêter les cours pour comprendre exactement de quoi il s'agissait
08:09et qui de l'OPRAG, de l'ANBG ou du CIMFEB devait payer nos vacations.
08:15Malgré plusieurs tentatives de dialogue, les étudiants disent se heurter à une indifférence persistante des institutions concernées.
08:21Après avoir adressé un courrier à l'OPRAG, sollicité à deux reprises une audience auprès de l'ANBG
08:29et tenté d'échanger avec le CIMFEB, aucune réponse concrète n'a été obtenue.
08:35Le seul échange avec un représentant de l'OPRAG a confirmé que la responsabilité du financement revenait bel et bien à l'ANBG.
08:42Cette absence de communication alimente l'incompréhension et la frustration des étudiants
08:48qui se sentent abandonnés par un système censé les soutenir.
08:52Pire encore, un flou administratif vient aujourd'hui menacer leur avenir.
08:57En effet, alors que leur statut d'étudiant semblait clair au départ,
09:01il leur est désormais suggéré qu'ils pourraient être requalifiés en simple stagiaire.
09:07Une reclassification que le collectif refuse catégoriquement.
09:11À aucun moment, il n'a été question que nous soyons assimilés aux stagiaires entrés par concours.
09:19Nous ne voulons pas que cet échange de statut car il est menaçant pour notre avenir.
09:27Face à cette instabilité, les étudiants lancent un appel solennel au gouvernement et à l'ANBG
09:32pour que les engagements initiaux soient tenus
09:35et que la promesse d'une formation de qualité ne reste pas l'être morte.
09:41Dans la suite de ce journal, le professeur Uffin Jambou est au cœur d'une tempête de contestation.
09:48Depuis sa nomination en tant que directeur général de l'Agence nationale des Bourses du Gabon,
09:54une pétition en ligne a d'ailleurs recueilli environ 600 signatures d'étudiants en colère réclamant sa démission.
10:00Depuis sa nomination en tant que directeur général de l'Agence nationale des Bourses du Gabon,
10:06peu après le coup d'État du 30 août 2023,
10:09le professeur Uffin Jambou est au cœur d'une tempête de contestation.
10:14Près de deux ans plus tard, les critiques s'intensifient portées par une pétition en ligne
10:19qui a recueilli environ 600 signatures d'étudiants en colère réclamant sa démission.
10:25Ce mouvement relayé via une plateforme met en lumière des griefs multiples contre la gestion de l'ANBG.
10:32Dès son arrivée à la tête de l'Agence, le professeur Uffin Jambou a suscité l'indignation des observateurs de la vie publique.
10:39Ces derniers avisés dénonçaient un conflit d'intérêts manifestes,
10:44puisqu'étant propriétaires de l'Institut des hautes études économiques et entrepreneuriales,
10:50une atteinte banalisée à l'époque.
10:52Aujourd'hui, ce sont les étudiants et les responsables d'établissements qui amplifient la fronde.
10:58D'ailleurs, ce lundi 2 juin 2025, une manifestation retentissante s'est tenue devant les locaux de l'ANBG
11:05et traduisant l'exaspération face à une situation jugée chaotique.
11:10Les accusations portées contre le directeur général vont des plus évidentes,
11:14comme des retards dans le paiement des bourses au plus grave, touchant à la gestion globale de l'Agence.
11:21Des soupçons de confusion planeraient sur la tête de l'universitaire.
11:25La pétition lancée il y a quelques heures a rapidement mobilisé 554 signataires,
11:32un chiffre qui témoigne d'un mécontentement généralisé.
11:35Les étudiants pointent du doigt des cessations de paiement affectant plusieurs établissements,
11:41tant au Gabon qu'à l'étranger, des États-Unis au Brésil en passant par le Togo.
11:47Les écoles d'ingénieurs et autres institutions de formation professionnelle sont particulièrement touchées,
11:53compromettant l'avenir de nombreux jeunes.
11:56Ce mouvement de contestation pourrait attirer l'attention du chef de l'État,
12:00Brice Clotaire ou Liguinguema, qui pourraient être amenés à réévaluer la position du professeur,
12:06l'Ufan Jambou.
12:07Les états de service de ce dernier à la tête de l'ANBG, déjà entachés par ces polémiques,
12:13seront scrutés de près.
12:15Alors que la grogne estudiantine s'amplifie, l'avenir de l'Agence et de son directeur reste incertain.
12:21Une chose est sûre, cette affaire qui continue de faire des vagues est loin d'être close.
12:27Nous y reviendrons.
12:29En sport, le club de la compagnie minière de Logué, Manga Sport, a reçu une récompense de 40 millions.
12:36Le franc CFA, au terme de la saison 2024-2025 du National Foot 1.
12:42La saison 2024-2025 du National Foot 1 s'est achevée en apothéose pour l'AS Manga Sport,
12:51qui a confirmé sa suprématie sur le football gabonais.
12:55Le club de la compagnie minière de Logué-Komilog a clôturé son parcours en beauté
13:01avec une victoire éclatante au stade Gaston Pérille,
13:05consolidant ainsi son statut de champion invaincu de la saison.
13:09Sous la houlette de son président, l'AS Manga Sport a dominé le championnat de bout en bout,
13:16enchaînant les performances remarquables sans concéder la moindre défaite.
13:22Cette prouesse historique témoigne de la rigueur de la discipline et du talent des joueurs,
13:28ainsi que de la vision stratégique de l'encadrement technique.
13:32Le club de Moanda, véritable institution de football gabonais,
13:38a une fois de plus démontré sa capacité à allier excellence sportive.
13:4340 millions de francs CFA, le butin du champion Manga Sport.
13:49Au terme de la cérémonie de clôture,
13:53Brice Njambombika, président de la Ligue Nationale de Football Professionnel,
13:58a remis un chèque de 40 millions de francs CFA au président de Manga Sport.
14:04Cette somme correspond à la récompense dédiée aux vainqueurs du championnat gabonais.
14:09Cette dotation financière, symbole de la valorisation du football national,
14:14permettra au club de consolider ses projets de développement,
14:18notamment en matière de formation et d'infrastructure.
14:23Cette saison vaincue est une immense performance pour le club de la Comilogue.
14:29La concrétisation du travail acharné de toute l'équipe
14:32et le soutien indéfectible de leurs supporters.
14:36L'histoire continue de s'écrire sous le prisme d'une histoire glorieuse.
14:40La prochaine saison devrait s'ouvrir avec l'ambition de défendre leurs titres
14:46et de briller sur la scène continentale.
14:49Cette performance exceptionnelle renforce la position de Manga Sport
14:54comme une référence du football gabonais.
14:58Les regards sont désormais tournés vers les prochaines échéances,
15:02notamment les compétitions africaines
15:05où le champion invaincu espère porter haut les couleurs du Gabon.
15:09est-ce en dépit de l'adversité en perspective
15:12avec la crème continentale du ballon rond ?
15:1665 milliards de francs CFA, c'est le montant de la dépense globale
15:24pour l'importation de poulet de chair.
15:26La source est directe info Gabon.
15:28Vous l'aurez compris, nous étions dans le chiffre du jour
15:30et le verbatim qu'on présente un seul avis public d'appel d'offres
15:35publiés pendant la transition relative aux petits travaux
15:38des routes en béton, des constructions de bâtiments
15:40comme Oméga Chantier.
15:43Jean-Valentin Léhama, député de la transition,
15:46est l'auteur de ce verbatim.
15:47La source est GMT.
15:49C'est la fin de ce 19h30.
15:51Merci pour votre attention.
15:52N'oubliez pas les gestes simples.
15:54Likez, commentez, partagez.
15:56Bonne soirée à vous.
15:57A demain. Au revoir.
15:57Retrouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.