[#Journal] Le 19H30 du 02 Octobre 2025

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00:00Musique

00:00Jeudi 2 octobre 2025, bonsoir à tous, c'est un plaisir de vous retrouver sur GMT TV pour le 19h30.

00:22En titre, l'inflation projetée à 2,6% en 2025, c'est la prévision de la zone CEMAC faite par la BUSC.

00:29Première information de cette édition, Gérard Hélène Guéma, président du Front Patriotique Gabonais, a tenu un point de presse ce jour à Libreville.

00:37Dans la continuité des protestations liées à l'organisation des élections, ce soutien du chef de l'État a dénoncé des pratiques de fraude et une inversion des résultats dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum.

00:48Suivons cela.

00:49Au soir du dépouillement, les résultats provisoires du deuxième arrondissement de Ntoum, siège unique au commun mandat, étaient clairs comme de l'eau de roche.

00:59Mongeau Charles Oliva, indépendant, avait obtenu 33,15%.

01:09Bekalon Toutoum, Serafin Wilfried, Front Patriotique Gabonais, 21,54%.

01:17Deuxième.

01:19Voilà ce que dit la commission électorale locale et le procès verbal en fait foi.

01:32Mais, par un coup de baguette institutionnel, on veut désormais nous faire avaler que le troisième est miraculeusement devenu deuxième et qu'il ira au second tour, comme c'est le cas.

01:49Malgré que nous ayons interpellé le ministre de l'Intérieur et la commission préparant les élections, le Sénateur, je crois, nous n'avons reçu que le silence comme réponse.

02:17C'est un extrait, sachez que l'intégralité de cette déclaration est disponible sur toutes nos plateformes.

02:21Toujours en lien avec les élections, Serafin Moutunga ou l'adepte du théorème pasqua.

02:26Après les fraudes dans la douni, c'est la question qu'on se pose après la sortie du vice-président de la République,

02:32qui a créé une polémique autour des résultats des élections législatives et locales du 27 septembre dernier.

02:39On regarde.

02:39Alors que la polémique enfle autour des résultats des élections législatives et locales du 27 septembre dernier,

02:46la sortie du vice-président de la République, Serafin Moutunga, a suscité de vives interrogations au sein de l'opinion publique.

02:53Lors de son intervention tonitruante, il s'est félicité de la bonne tenue du scrutin,

02:57tout en accusant l'ancien premier ministre Raymond Donsima de jeter de l'huile sur le feu.

03:02Pourtant, l'annulation du vote dans sa propre circonscription de la douni jette une ombre lourde sur la sincérité de ses déclarations.

03:09Se présentant en paragon de vertu, l'actuel vice-président semblait vouloir occulter le chaos qui a marqué les opérations de vote du 27 septembre.

03:17Des irrégularités massives ont été relevées, provoquant une vague d'indignation des citoyens et de la classe politique.

03:23L'autorité de contrôle des élections et du référendum à Serres a d'ailleurs recommandé l'annulation du scrutin dans cette circonscription,

03:31dont celle du premier siège du département de la douni, fief même de Serafin Moutunga.

03:35Un tel contexte soulève inévitablement des doutes sur l'opportunité de son discours, vantant le bon déroulement des élections.

03:42Pour beaucoup d'observateurs, cette sortie poursuit deux objectifs.

03:45Le premier consisterait à créer une affaire dans l'affaire et, si nécessaire, une autre affaire dans l'affaire de l'affaire,

03:51jusqu'à ce que personne n'y comprenne plus rien, selon la célèbre formule de l'ancien ministre français Charles Pasqua.

03:56Une stratégie de diversion pour maquiller le fiasco électoral survenu dans son propre fief.

04:01La seconde hypothèse renvoie à son passé politique, marqué par son aliment sans faille sur le régime d'Ali Bongo-Ondiba

04:07et par des positions jugées méprisantes vis-à-vis d'une large frange de l'opinion nationale à l'époque.

04:13Il s'agirait donc de sauver l'image des candidats de l'Union démocratique des bâtisseurs, aujourd'hui accusés de tous les maux.

04:19Au-delà de la dimension personnelle, la sortie de Séraphin Mondunga traduit un inquiétant mélange des genres institutionnels

04:25en se posant en défenseur de la régularité du scrutin alors même que sa propre circonscription,

04:31figure parmi celles où l'allumination a été prononcée, le vice-président, soulève une question de légitimité.

04:36Cette posture, loin d'apaisée, donne l'impression d'un exécutif juge et parti.

04:41Mais elle a également le mérite de mettre un visage sur ces faux comptes dénoncés par Alain-Claude Bilibinze.

04:47Ces figures influentes qui gravitent autour de Brice Clottero et Guingéma,

04:50elle l'encourageraient à ignorer les contestations électorales.

04:53Car, à l'issue du double scrutin du 27 septembre 2025, la crise de confiance s'est amplifiée.

04:59Deux autres anciens premiers ministres, Julien Koguebe Calais et Alain-Claude Bilibinze,

05:03ont, d'une même voix, dénoncé un processus électoral chaotique, gangrené par les fraudes et les irrégularités.

05:09Leur appel à l'annulation pure et simple des élections place désormais la transition

05:13face à son premier test démocratique de cette envergure.

05:17Un test dont l'issue dira si le Gabon peut réellement tourner la page des pratiques du passé.

05:23La Banque des Etats de l'Afrique centrale a annoncé des prévisions encourageantes pour la zone de la CIMAC

05:29avec un taux d'inflation attendu de 2,6% cette année décryptage.

05:34La Banque des Etats de l'Afrique centrale a annoncé des prévisions encourageantes pour la zone de la CIMAC

05:39avec un taux d'inflation attendu à 2,6% d'ici, à 2025.

05:43Ce chiffre marque une descente en dessous du seuil communautaire de 3%,

05:47au courant une stabilisation économique dans la région.

05:50Cette perspective favorable s'explique par des efforts continus pour maintenir des politiques monétaires restrictives,

05:55la stabilisation des prix des matières premières sur les marchés mondiaux,

05:58ainsi que par une meilleure gestion des finances publiques dans plusieurs pays de la communauté.

06:02En effet, les données montrent que l'inflation a déjà ralenti à 3,2% en 2024,

06:07comparativement à 2023 où se situait à 4,1%.

06:11Le retour à une plus grande stabilité des prix est une bonne nouvelle tant pour les ménages

06:15que pour les entreprises de la région, renforçant ainsi la crédibilité du cadre macroéconomique communautaire.

06:21Ce changement pourrait également stimuler la confiance des investisseurs

06:24et favoriser une croissance économique plus durable.

06:26Cependant, la BUS met en garde contre plusieurs risques qui pourraient freiner cette dynamique positive.

06:32Parmi ceux-ci, l'insécurité, les chocs climatiques ainsi que la volatilité des marchés internationaux

06:37constituent des défis majeurs.

06:39La banque appelle donc à la vigilance et à la mise en place de mesures adéquates

06:42pour anticiper et atténuer ces menaces potentielles.

06:45On sent bien que les prévisions soient prometteuses,

06:47la nécessité d'une vigilance constante et d'une adaptation proactive

06:50reste cruciale pour garantir la prospérité économique de la zone CEMAC.

06:55Suite au bras de fer contre le CINATA, le syndicat des agents de l'agence gabonaise de sécurité alimentaire,

07:01son directeur général, le docteur Jean Delors Biogou, reprise.

07:06J'ai pris la maison le 28 décembre,

07:10avec pour mot d'ordre de la part du président de la République,

07:15de redresser la maison,

07:18ensuite la restructurer et la redynamiser.

07:21Le diagnostic qui a été fait est que

07:25la maison était gangrénée par la corruption,

07:30le détournement des recettes de l'agence,

07:34sachant que l'agence travaille sur fonds propres,

07:38la démobilisation du personnel

07:40et un service extrêmement réduit.

07:44j'ai trouvé une dette de 938 millions de francs et femmes.

07:51Je décide d'appliquer l'article 46 des statuts

07:55de l'agence gabonaise de sécurité alimentaire

07:59qui stipule que

08:00les services territoriaux,

08:04c'est-à-dire les provinces d'intervention de la Gaza,

08:09doivent fonctionner de la même manière

08:11que la direction générale,

08:13de manière autonome.

08:16J'ai donc pris la décision

08:18de décentraliser l'action

08:20de la direction générale

08:22qui avait compétence sur la province de l'estuillère.

08:27J'ai créé une délégation provinciale spéciale estuillère

08:31et qui m'a donc amené

08:34à créer des brigades permanentes

08:38de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments.

08:42Un à Ovendo,

08:45un bureau de la Gaza à Ovendo,

08:47avec une brigade dans le premier arrondissement

08:49et une autre dans le deuxième arrondissement de Vendo.

08:53Je crée une brigade à Kanda,

08:56un bureau à la Gaza à Kanda,

08:58avec une brigade dans le premier arrondissement

09:03et une autre dans le deuxième arrondissement

09:04et je crée un bureau à Gaza à Libreville

09:08avec des brigades dans chacun des arrondissements de Libreville.

09:13Ceci a eu deux effets.

09:16Le premier effet,

09:18c'est que les directeurs et les chefs de service

09:20ont senti que leur pouvoir était dilué.

09:26et le deuxième effet,

09:29cette mesure a mis la transparence

09:31et la traçabilité dans l'action de la Gaza.

09:35Puisque désormais,

09:36les délégués provinciaux plutôt

09:38rendent compte directement

09:40au directeur général que je suis,

09:44je suis désormais au courant

09:45de tout ce qui se passe.

09:46On avait,

09:47vous suivez l'actualité,

09:50on ferme une structure aujourd'hui

09:53pour des non-conformités

09:55et demain on va ouvrir.

09:57Le déjeuner n'est pas au courant.

09:59Mais comment se fait-il qu'une structure ?

10:01On a dit,

10:01les machines ne sont plus bonnes,

10:03les conditions ne sont pas bonnes

10:05pour pouvoir exploiter.

10:07Et le lendemain,

10:07deux jours plus tard,

10:08comme par magie,

10:09la personne s'est conformée.

10:10La corruption.

10:12Donc j'ai mis fin à tout cela.

10:15Tous ceux qui ont perdu

10:16leurs acquis,

10:17tous ceux qui ont perdu

10:19leur puissance de chantage

10:23sur les agents

10:24se sont donc mis en colère.

10:27La grève que vous avez aujourd'hui

10:29n'est rien d'autre

10:30qu'un mécontentement

10:32d'un groupe de personnes

10:33qui a pris l'agence en otage

10:35depuis 14 ans

10:36et qui est en train

10:37de perdre ses acquis.

10:39Voilà le contexte

10:41que je peux vous donner

10:42par rapport à cela.

10:44Suite au bras de fer contre le CINATA,

10:45le syndicat des agents

10:46de l'agence gabonaise

10:48de sécurité alimentaire,

10:49son directeur général,

10:50le docteur Jean Delors

10:51Biogé Bintungu,

10:53a tenu une conférence de presse

10:54à ce jour

10:55afin de faire toute la lumière

10:56sur cette affaire.

10:57Suivez l'extrait

10:58de sa déclaration

10:59que vous pourrez retrouver

11:00en intégralité

11:01sur toute notre plateforme.

11:02Retour du calvaire

11:03pour les usagers

11:04de l'axe Les Bambambigou.

11:06La dernière pluie

11:07qui s'est abattue

11:07dans cette partie du pays

11:09a transformé la route

11:10en véritable Bourbi

11:11en regarde.

11:12À peine les premières pluies

11:13tombées,

11:14la route en l'atterrite

11:15reliant Les Bambambambigou

11:16se transforme déjà

11:17en un véritable calvaire.

11:19Entre bourbiers,

11:20véhicules immobilisés

11:21et travaux en panne,

11:22la vie des habitants

11:23du département

11:24de la Boumilouéti

11:25tourne aux supplices.

11:27À l'heure où la campagne

11:27pour le second tour

11:28des législatives

11:29bat son plein,

11:30cette route devient

11:30un enjeu politique majeur.

11:32Les images se répètent

11:33et les témoignages

11:34se ressemblent.

11:35Dès Lengoy,

11:36la circulation vire au cauchemar.

11:37Plus loin,

11:38la montée de Marembô

11:39et celle du village Potopoto

11:41ne sont qu'une succession

11:42de glissades

11:43et de véhicules embourbés.

11:44« J'ai marché jusqu'au village

11:45Isala »,

11:46raconte Amère,

11:47un riverain interrogé

11:48par Gabon Mediatime.

11:49Pour beaucoup,

11:50rejoindre Bingou

11:50relève désormais

11:51de l'épreuve.

11:53Cette portion de route

11:54décrite par les populations

11:55comme une piste d'éléphant

11:56devient impraticable

11:57dès la première pluie.

11:59La zone montagneuse

11:59difficilement accessible

12:01transforme chaque bonté

12:02en piège mortel.

12:04Plusieurs véhicules,

12:05notamment les taxis Bruce,

12:06sont contraints

12:06de stationner des heures,

12:07voire des jours,

12:08avant de reprendre la route.

12:10Ceux qui tentent

12:10de forcer le passage

12:11finissent parfois

12:12dans les ravins.

12:13La société Bomaftogo

12:14en charge des travaux

12:15se heurte

12:15à la dure réalité

12:16de la saison

12:17des grandes pluies.

12:18Entre bourbiers

12:18et pentes glissantes,

12:19même les engins de chantier

12:20peinent à progresser.

12:22Des véhicules doivent être tirés

12:23pour franchir les obstacles,

12:24allongeant encore les délais

12:25et amplifiant la colère

12:26des populations.

12:28Au-delà des désagréments

12:29quotidiens,

12:29cette route devient

12:30une donnée électorale.

12:31Dans le département

12:32de la Boumilouetzi,

12:33le second tour

12:34des législatives

12:34oppose

12:35Alain Bukamaganda,

12:37ancien sénateur,

12:38Assyriak Moukoudji,

12:39député sortant,

12:40transfuge du Parti démocratique

12:42gabonais,

12:42désormais rallié

12:43à l'Union démocratique

12:44des bâtisseurs.

12:45Pour ces candidats

12:46contraints de battre

12:47campagne sur le terrain,

12:48l'état de l'axe

12:49Les Bamba-Bigo

12:49risque de perturber

12:50le contact

12:51avec leurs électeurs

12:52et de replacer

12:52la question des infrastructures

12:54au centre des débats.

12:55Adrien Moukoudou,

12:56récemment élu député

12:57du deuxième siège

12:58de la Boumilouetzi,

12:59est également pointé du doigt.

13:01Ses électeurs

13:01attendent de lui

13:02qu'il use de son influence

13:03gouvernementale

13:04pour exiger

13:05des solutions rapides

13:06et durables.

13:07Nous ne demandons pas

13:07une autoroute,

13:08mais une route praticable

13:09en saison des pluies

13:10comme en saison sèche

13:11pour le moment,

13:12insistent les populations.

13:14En attendant,

13:15Mbigo et ses villages

13:16restent difficilement

13:17accessibles.

13:18Prisonnier d'un axe routier

13:19qui illustre à lui seul

13:20l'écart en structurel

13:21d'un pays

13:22à revenu intermédiaire

13:23de classe supérieure.

13:25Une situation qui,

13:26à quelques jours

13:26du second tour

13:27des législatives,

13:28risque de peser l'eau

13:29dans les urnes.

13:30Le chiffre du jour

13:31est 11%,

13:32c'est le pourcentage

13:33de bureaux

13:34de votre visité

13:35ayant leur membre

13:36présent à l'ouverture.

13:37La source

13:37est le réseau

13:38des observateurs.

13:39Point final à ce 19h30.

13:40Excellente soirée à vous.

13:41N'oubliez pas de liker,

13:42commenter et surtout

13:42rester à l'heure

13:43de l'info sur GMT TV.

13:44Au revoir.

13:49Retrouvez GMT TV

13:50sur vos différents

13:51réseaux sociaux.

13:52Sous-titrage Société Radio-Canada

13:53et à l'info.

13:54Sous-titrage Société Radio-Canada

13:55...

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