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Wilfried Fonck, secrétaire national Ufap Unsa Justice, était invité dans 180 Minutes Info sur CNEWS, ce lundi 2 juin. Il s'est exprimé sur la surpopulation carcérale : «On n’a pas de cohérence entre la politique de sécurité publique et la politique pénale». 

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Transcription
00:00Aujourd'hui, à la limite, j'ai envie de vous dire, demain, c'est plus le nombre de détenus qu'il faudra regarder,
00:03mais il faudra compter en matelas au sol, ce sera plus simple.
00:06Et puis on aura véritablement une image de ce qu'est finalement ce que sont les prisons françaises.
00:10Et quand il y a des matelas disponibles aussi.
00:12Tant qu'on aura des matelas disponibles, peut-être qu'après on devra ressortir des paillasses un peu comme...
00:15C'est-à-dire que cette compétition, y compris de votre métier ?
00:18Quelque part, oui, parce que les missions des personnels derrière ne sont pas mises en valeur,
00:22puisqu'on n'a pas le temps de les exercer.
00:23Donc on est obligé de faire du gardiennage, finalement.
00:25Autant nous, on se bat pour qu'on emploie le terme personnel de surveillance,
00:29mais petit à petit, on finit par devenir gardien de troupeau, malgré nous.
00:33Mais j'ai envie de dire, il y a un mot qui a été cité, qui est absolument important, c'est cohérence.
00:37On n'a pas de cohérence entre la politique de sécurité publique et la politique pénale.
00:41On n'a pas de cohérence entre la politique pénale et la capacité de l'administration pénitentiaire à exécuter les peines.
00:46Donc à partir de ce moment-là, on pourra retourner le système et le problème dans tous les sens.
00:51Vous prenez l'exemple tout à l'heure de la baignoire.
00:52Et bien là, la baignoire, on continue de la remplir, mais on oublie de fermer le robinet.
00:56Donc fatalement, on ne va pas s'en sortir.

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