La loi anti-fast fashion doit être votée au Sénat à partir de ce lundi, plus d'un an après son vote à l'Assemblée nationale. Le texte cible essentiellement les géants chinois comme Shein et Temu. Pauline Debrabandere, responsable plaidoyer et campagne Zero Waste France
00:00Oui parce que justement l'affichage environnemental, cet éco-score textile, il y a une méthodologie très élaborée qui a été développée par l'ADEME et le ministère de la transition écologique
00:08qui prend en compte à la fois justement la durabilité du vêtement en lui-même en fait, le fait qu'il va s'user selon les matières utilisées etc.
00:15Mais aussi une durabilité ce qu'ils appellent extrinsèque, à savoir justement les incitations à acheter de nouveaux vêtements et donc à les porter moins souvent les autres en fait.
00:25Donc si vous avez dans une même marque des incitations et de la surconsommation justement à surconsommer des vêtements et en acheter de nouveaux,
00:30vous allez avoir un score environnemental qui va être moins bon en fait, un score plus élevé.
00:36Donc du coup pour nous cet affichage environnemental il est très intéressant et si on renvoie seulement les pénalités de la loi Fast Fashion non pas à ce score
00:44mais à juste des pratiques industrielles et commerciales qui ne sont pas définies et qui ne sont pas précisées justement par cette proposition de loi en l'état,
00:52pour nous en fait c'est inapplicable. Il y a un risque que certes il y ait des pénalités qui soient fixées par la loi
00:57mais qu'on ne puisse pas les estimer, les fixer, les définir en fait. Donc elles ne seront jamais appliquées.
Écris le tout premier commentaire