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  • il y a 1 jour
Au programme ce soir, une alliance de la carpe et du lapin pour voter le budget de la Sécurité sociale. Adopté par l’Assemblée nationale d’une courte majorité, le projet de loi suscite la colère des patriotes de l’hémicycle. Eric Ciotti, opposé au texte, répondra à nos questions dans quelques instants.

La guerre de l’eau aura-t-elle lieu ? Le torchon brûle entre les Etats-Unis et le Mexique sur les questions hydriques autour du fleuve Colorado.

Et puis nous reviendrons sur la restriction des réseaux sociaux en Australie. Une méthode qui pourrait servir d’exemple en France.

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00:00TV Liberté n'est pas financée par les oligarques qui dealent avec le pouvoir,
00:12ni par le pouvoir qui deal avec les oligarques.
00:14TVL n'est pas arrosée par les laboratoires pharmaceutiques
00:17qui courent après leurs profits jusqu'au mépris de vos vies.
00:20Derrière TVL, il n'y a pas de marchands de canons
00:23qui comptent sur la guerre pour faire leur beurre.
00:25TV Liberté, c'est un média alternatif, indépendant.
00:28Contrairement à la grande presse qui croule sous l'argent de vos impôts,
00:32nous, nous dépensons vos dons avec rigueur et discernement pour vous informer.
00:38Nous ne recevons aucune subvention.
00:40Et pourtant, d'année en année, nos décryptages se vérifient
00:43et ils sont confirmés par la réalité.
00:45Parce qu'à TVL, nous n'avons pas de conflit d'intérêt,
00:48ni avec les partis, ni avec les vaccins,
00:50ni avec une puissance étrangère, ni avec quiconque.
00:54Ce que nous avons, c'est un devoir d'intégrité et d'exemplarité vis-à-vis de vous.
01:00Mais pour continuer notre mission,
01:02pour sortir la tête de l'eau après cette censure bancaire,
01:05mais aussi pour y poster, pour rendre coup pour coup au système,
01:09nous n'avons pas d'autre aide que vous.
01:11Vous êtes notre seul soutien.
01:14Alors ne vous contentez pas d'être spectateur.
01:16Donnez à TV Liberté et agissez à nos côtés dès aujourd'hui.
01:20Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette nouvelle édition
01:49au programme ce soir, une alliance de la Carpe et du Lapin
01:52pour voter le budget de la Sécurité sociale,
01:55adoptée par l'Assemblée nationale d'une courte majorité.
01:58Le projet de loi suscite la colère des patriotes de l'hémicycle.
02:02Éric Ciotti, opposé au texte, répondra à nos questions dans quelques instants.
02:08La guerre de l'eau, aura-t-elle lieu ?
02:09Le torchon brûle entre les États-Unis et le Mexique
02:12sur les questions hydriques autour du fleuve Colorado.
02:15Et puis pour terminer, nous reviendrons sur la restriction des réseaux sociaux en Australie,
02:20une méthode qui pourrait évidemment servir d'exemple jusqu'en France.
02:27Un budget de compromission au forceps.
02:30Mardi, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026
02:34a été adopté avec une petite majorité, une nouvelle cote mal taillée
02:38qui aura uniquement permis de sauver les députés socialistes.
02:42Le point tout de suite.
02:42La décomposition du paysage politique se poursuit.
02:47Avec une majorité de 247 voix contre 234,
02:51le projet de loi de la Sécurité sociale a finalement été adopté mardi à l'Assemblée nationale.
02:57Un hémicycle éclaté qui aura toutefois donné raison à Sébastien Lecornu
03:01de tenter toutes les opérations séductions, notamment en direction des socialistes.
03:06Le Premier ministre n'aura pour sa part pas eu à revenir sur sa parole en utilisant le 49-3.
03:13Pour Éric Ciotti, député UDR des Alpes-Maritimes, interrogé par Édouard Châneau,
03:18le palais Bourbon vient d'enteriner un budget toxique pour le pays.
03:23Ce qui est certain, c'est que cela est une défaite pour le pays.
03:26Le budget qui a été voté porte 24 milliards d'euros de déficit hors temps de crise.
03:35C'est inédit.
03:36Et porte une augmentation de 2,5 milliards d'euros des prélèvements,
03:41et notamment de 16% de la CSG sur les revenus du capital.
03:47Ce budget est un très mauvais budget pour notre pays.
03:50Sur le fond et sur la forme, il est le fruit d'une lamentable compromission
03:55qui va de M. Hollande à M. Wauquiez, en parlant par Mme Voinet.
04:00C'est un budget dicté par les socialistes.
04:03Véritable prime de compromission des socialistes, la suspension de la réforme des retraites.
04:09Une disposition pourtant loin des attentes des élus autour de François Hollande.
04:13A plus forte raison que, dès la fin octobre, Emmanuel Macron avait laissé entendre
04:18que les promesses de Sébastien Lecornu pour arriver à un accord étaient une chose,
04:22mais que la réalité serait un peu différente.
04:25Ce n'est ni la brogation ni la suspension.
04:27C'est le décalage d'une échéance, qui est la prochaine échéance,
04:30celle des 63 ans au 1er janvier 2027,
04:33qu'il a décalé au 1er janvier 2028.
04:36Et donc, ce faisant, on a décalé à 2033 la perspective des 64 ans.
04:40De toute façon, il faudra reposer le débat.
04:45Tout porte donc à croire que les socialistes pourraient finir d'un don de la farce budgétaire.
04:50Mais le parti à la rose n'est pas le seul à s'être éclaboussé de Macronie dans l'affaire.
04:55Les républicains de Laurent Wauquiez ont aussi pris part à l'opération,
04:59laissant un goût amer à celui qui était encore il y a peu dans leur rang.
05:02C'est un budget qui, quelque part, marque la prise d'otages par le parti socialiste,
05:09à la fois de la Macronie, mais aussi des députés LR.
05:15Bruno Retailleau avait parlé de hold-up fiscal, avait parlé de budget invotable.
05:21Et pourtant, 18 amis de M. Wauquiez, sous la conduite de M. Wauquiez,
05:27ont adopté le budget socialiste.
05:28Voilà, c'est extrêmement choquant.
05:30Je suis en colère et je suis aussi triste pour mes anciens amis de LR.
05:35Je pense aux militants qui ont légitimement, aux militants LR qui légitimement, ce matin,
05:41se sentent trahis, se sentent quelque part violés dans leurs convictions
05:46par cette tambouille digne de la Quatrième République.
05:50Une tambouille signée avec brio par Sébastien Lecornu,
05:53qui, rappelons-le, avait pourtant présenté sa démission au président de la République
05:57dans un pas de deux organisé au Cordeaux.
06:00Il n'en reste pas moins que si le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été adopté,
06:04le budget 2026 ne l'est pas encore
06:07et l'hémicycle doit terminer l'examen pour la fin du mois.
06:11Un agenda contraint qui a peu de chances d'être tenu,
06:15malgré les déclarations officielles.
06:17Le Premier ministre a eu l'occasion de le redire lors de ce Conseil des ministres.
06:22Notre objectif, l'objectif de doter la France d'un budget d'ici au 31 décembre, c'est possible.
06:30C'est ce que nous souhaitons.
06:32Mais la balle est aujourd'hui dans le camp du Parlement
06:34et significativement de la droite sénatoriale,
06:37qui occupe, comme vous le savez, une grande place dans la commission X paritaire.
06:42Ça repose donc sur les deux chambres.
06:43Et je suis convaincue, comme ce fut le cas hier pour les députés,
06:46que les sénateurs seront aussi force de compromis.
06:49Ils ont une part des clés dans notre capacité à avoir un budget avant Noël.
06:54Un optimisme fin qui continue de miser sur le parti de l'ordre
06:58en invitant les socialistes et les républicains à rester dans le rang.
07:01Une collaboration hétéroclite qui ne fait pas les affaires de la France pour Éric Ciotti.
07:06Nous sommes dans une situation de chaos politique.
07:09On voit bien que ne peut sortir rien de bon de ces compromissions, de ces tambouilles.
07:14Oui, la seule solution pour sortir du chaos, c'est de redonner la parole au peuple.
07:19C'est la dissolution, c'est l'élection.
07:22Et ce sont de nouvelles élections législatives.
07:24Un retour aux urnes qui fait horreur aux groupes fragilisés
07:27comme ceux des socialistes et des républicains.
07:30De quoi assurer des jours heureux aux locataires de Matignon
07:33qui pourra alors imposer une copie bancale ou une loi spéciale.
07:36Conflits hydriques en Amérique, Mexico et Washington croisent le fer
07:44sur la question du fleuve Colorado.
07:46Explication d'Olivier Frère Jacques.
07:48Le conflit sur le partage des eaux entre les Etats-Unis et le Mexique
07:51s'intensifie avec des enjeux économiques et diplomatiques majeurs
07:55et en toile de fond, des conflits un peu partout dans le monde sur la question hydrique.
07:58Au cœur du litige américain se trouve le traité signé en 1944
08:02qui régit la distribution des ressources hydriques le long de la frontière de 3150 km.
08:09Selon cet accord, les Etats-Unis doivent fournir annuellement
08:111,85 milliards de mètres cubes d'eau du fleuve Colorado au Mexique
08:17tandis que ce dernier s'engage à livrer 432 millions de mètres cubes du Rio Bravo
08:23connu sous le nom de Rio Grande aux Etats-Unis.
08:26Attention, le fleuve Colorado dont il est ici question
08:29est celui qui prend sa source dans les montagnes rocheuses de l'Etat
08:32du Colorado et traverse l'Utah, le Nevada, l'Arizona, la Californie
08:36puis les Etats-Mexicains de Basse-Californie et de Sonora.
08:40En effet, il existe un autre fleuve Colorado à l'est du pays
08:43qui se situe uniquement dans l'Etat du Texas.
08:47Dans le cas du fleuve Colorado de l'Ouest,
08:49Washington accuse Mexico d'un retard important
08:53un déficit cumulé de plus d'un milliard de mètres cubes sur les cinq dernières années.
08:58Pour Sabrina Kider, auteure de l'ouvrage Or Bleu et Souveraineté paru aux éditions Perspectives Libres,
09:04le conflit autour du Colorado est le symbole de l'exacerbation des tensions autour de l'eau.
09:09Le Colorado est le symbole de la militarisation de l'eau aujourd'hui.
09:12Et bien souvent, le pays qui est situé en amont gagne.
09:15Et ça, ça s'inscrit dans un contexte géopolitique
09:17où on a une raréfaction de l'eau
09:20dû au prélèvement massif, c'est le cas du Colorado,
09:23dû à la sécheresse.
09:26Et donc, on se retrouve avec une bataille pour l'eau
09:28et aussi une bataille sur l'eau
09:30puisque l'eau est aussi un territoire qui est disputé.
09:32Et Trump, il a très bien compris ça.
09:33Les Etats-Unis en position de force
09:35car en amont dans un conflit économique déjà assez déséquilibré.
09:39Plus généralement, Donald Trump est sensible à l'expansion
09:42en matière d'énergie et de matières premières.
09:45Il s'estime ici légitime à revendiquer l'eau du Colorado.
09:49Trump, il parle d'annexer le Groenland
09:50qui est riche en hydrocarbures, en uranium.
09:53Il a signé un décret pour exploiter les ressources abyssales.
09:58Donc voilà, il est dans une démarche de conquête.
10:00Et il y a aussi un enjeu culturel à ce conflit
10:03entre le Mexique et les Etats-Unis
10:05puisque les Etats-Unis sont dans une démarche
10:07où la propriété privée déjà est importante
10:10mais c'est aussi premier arrivé, premier servi.
10:12C'est comme ça que les Etats-Unis se sont fondés.
10:14Et donc, ils considèrent, à tort ou à raison,
10:17qu'ils sont en quelque sorte propriétaires du Colorado.
10:20Et donc, bien souvent, le Mexique est pénalisé.
10:22Mais il y a aussi un enjeu de sécurité alimentaire
10:24puisque le Mexique, comme les Etats-Unis,
10:26dépendent du Colorado pour l'agriculture.
10:28Des conséquences pour l'agriculture mexicaine
10:31mais aussi un enjeu pour l'agriculture et l'élevage au Texas
10:34où les récoltes et le bétail qui souffrent actuellement du manque d'eau
10:37sont à la peine.
10:39Le président américain joue à fond cette carte
10:41et a réagi sur sa plateforme True Social
10:43qualifiant la situation de violation flagrante
10:45et d'injustice pour les agriculteurs Etats-Unis.
10:49Donald Trump exige ainsi des millions de mètres cubes
10:52supplémentaires d'eau au Mexique d'ici la fin de l'année
10:54sous peine d'une surtaxe douanière de 5%.
10:57Une demande qui apparaît démesurée
11:00ou en tout cas difficilement honorable.
11:02Le Mexique a peu de marge de manœuvre.
11:03Livrer 250 millions de mètres cubes d'eau
11:05d'ici la fin de l'année, ça s'avère assez compliqué.
11:08Donc en fait, le Mexique a perdu.
11:10Je pense que le Mexique a perdu.
11:11Et ça s'inscrit dans une guerre économique.
11:14Trump utilise l'eau comme arme de guerre, de guerre économique.
11:17Un outil de guerre économique dans un contexte de tension interne à l'économie américaine.
11:22Quelques heures avant son message au Mexique,
11:24Trump a annoncé un plan d'aide de 12 milliards de dollars
11:27pour les cultivateurs américains affectés par ces politiques protectionnistes
11:31dont les effets à court terme sont inévitablement délicats.
11:35De son côté, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum
11:38a multiplié les concessions pour apaiser Washington
11:40avec notamment le déploiement de militaires à la frontière
11:43et le renforcement de la lutte contre le trafic de drogue
11:45en échange d'un report d'une taxe généralisée
11:48sur les exportations mexicaines
11:50dont plus de 80% visent le marché américain.
11:53Ce bras de fer hydrique pourrait aggraver
11:55les relations bilatérales déjà fragilisées
11:57par les questions migratoires et commerciales.
12:00Un conflit qui devrait se reproduire sous d'autres latitudes
12:03tant l'eau est un enjeu de souveraineté pour les puissances dans le monde
12:06qu'il s'agisse des deux pôles,
12:08du Yémen avec l'Arabie Saoudite,
12:10de l'Égypte avec l'Éthiopie ou encore avec la Chine
12:12qui revendique 80% des eaux de la mer de Chine
12:15riches en hydrocarbures.
12:17Il y a également un enjeu de souveraineté
12:18puisque ce conflit montre à quel point
12:21on peut être positionné en position de faiblesse
12:23quand on a un État, un autre État
12:25qui a un contrôle sur notre ressource.
12:27Et donc en tant qu'Européens,
12:28on doit penser l'eau non pas qu'à des fins écologiques
12:31comme on le fait,
12:32mais aussi à des fins politiques, géopolitiques et militaires.
12:38L'Australie interdit les réseaux sociaux
12:40au moins de 16 ans, une méthode que voudrait appliquer
12:43l'Union Européenne avec à la clé
12:44le contrôle des internautes.
12:47Renaud de Bourleuf.
12:48L'Australie lance Big Brother sur le web.
12:50À partir de ce mercredi,
12:52Canberra interdit l'accès aux réseaux sociaux
12:54au moins de 16 ans, une première mondiale.
12:56En l'absence de mesures de contrôle
12:58jugées suffisantes,
12:59les plateformes concernées risquent des amendes
13:00pourront atteindre l'équivalent de 28 millions d'euros.
13:03Vous savez mieux que quiconque
13:05ce que c'est que de grandir
13:06avec des algorithmes,
13:08des flux d'informations incessants
13:10et la pression qui en découle.
13:11C'est pourquoi nous avons pris cette mesure
13:13pour vous protéger.
13:15Le 27 décembre,
13:15une vérification d'âge
13:16doit être introduite
13:17pour les moteurs de recherche comme Google.
13:19La méthode devrait s'appuyer
13:20sur l'identité numérique
13:21ou la reconnaissance faciale.
13:23Ainsi, les Australiens risquent d'être obligés
13:24de montrer une pièce d'identité
13:25pour faire une recherche sur Google.
13:27Une affaire pas si lointaine pour la France.
13:29En effet, Emmanuel Macron
13:30a déjà mis le sujet sur la table.
13:32En juin dernier,
13:33il se servait du meurtre
13:34d'une assistante d'éducation de 31 ans
13:35poignardée mortellement
13:36par un collégien à Nogent
13:38en Haute-Marne
13:38pour associer ultra-violence
13:40et usage des réseaux sociaux
13:41et donner sa solution.
13:43Moi, je porte
13:44l'interdiction des réseaux sociaux
13:46pour les moins de 15 ans.
13:47Et on peut le faire.
13:48C'est très dur d'élever un enfant et un ado.
13:50Et donc, moi, j'incrimine personne.
13:51Une proposition défendue en septembre dernier
13:53lors de la remise du rapport
13:54de la commission d'enquête parlementaire
13:55sur les effets psychologiques de TikTok
13:57sur les mineurs.
13:58Le député de Renaissance,
13:58Lormier, en était le rapporteur.
14:00La question, en effet,
14:01qui fait débat,
14:02de l'interdiction des réseaux sociaux
14:04avant un certain âge.
14:05Moi, je l'assume
14:06et nous sommes nombreux
14:07à la porter à l'assumer.
14:09Ça ne veut pas dire pour autant
14:10qu'à partir de 15 ans,
14:12c'est open bar
14:12et qu'il n'y a plus aucun danger
14:13à aller regarder les réseaux sociaux.
14:15Évidemment qu'à 16 ans,
14:16on peut être plus fragile
14:17et que d'autres jeunes
14:19peuvent à 14 ans
14:19avoir déjà une force d'esprit
14:21qui leur permet
14:22de prendre du recul
14:23sur ce qu'ils voient.
14:24Simplement, je suis persuadée
14:25qu'en fixant une limite
14:27dans la société,
14:27on passe déjà un message
14:29très fort
14:29à l'égard des enfants,
14:31à l'égard des familles,
14:32à l'égard de la société
14:32toute entière
14:33qui n'est pas passé aujourd'hui
14:34de toute évidence.
14:35Et donc, je pense
14:36qu'il faut qu'on puisse
14:36légiférer là-dessus.
14:37Une proposition de loi
14:38a été déposée le 18 novembre
14:39par les députés Renaissance.
14:41Le texte propose notamment
14:42l'interdiction des réseaux sociaux
14:43aux moins de 15 ans,
14:44un couvre-feu numérique
14:45pour les 15-18 ans
14:46de 22h à 8h,
14:48ainsi que l'interdiction
14:48des smartphones dans les lycées.
14:50Mais les attaques de la Macronie
14:50sur les réseaux sociaux
14:51pourraient aller plus loin.
14:52En octobre dernier,
14:53le président français
14:54s'exprimait ainsi.
14:55Quand on a les moins de 40 ans
14:56qui s'informent
14:57très majoritairement
14:58sur les réseaux sociaux
14:59et de plus en plus,
15:01quand on a ce temps
15:03d'exposition
15:04qui s'est accru
15:05pendant la période Covid
15:06et après,
15:07quand on a depuis deux ans
15:07maintenant
15:08l'IA génératif
15:09qui arrive
15:09dans nos démocraties,
15:12on ne peut pas faire
15:13comme si tout ça
15:14n'avait pas totalement changé
15:15parce que les gens
15:16qui nous informent
15:16par lesquels on s'informe
15:18ne sont pas des médias
15:19libres et indépendants.
15:20Emmanuel Macron nous parle
15:21de la crise Covid
15:21et il n'a probablement
15:22pas beaucoup apprécié
15:23que les opposants
15:24à la politique coercitive
15:25de l'époque
15:26puissent s'exprimer
15:27sur les réseaux sociaux.
15:28Pendant ce temps,
15:29l'Union européenne
15:29s'empare elle aussi
15:30du dossier.
15:31Le 26 novembre,
15:32le Parlement européen
15:32a adopté une résolution
15:33recommandant de fixer
15:34à 16 ans
15:35l'âge minimal
15:35d'accès aux plateformes.
15:37Pas de texte contraignant,
15:38juste un appel
15:38à faire évoluer
15:39la législation.
15:40La présidente
15:41de la Commission européenne,
15:42Ursula von der Leyen,
15:43attend un rapport d'expert
15:44qui doit lui remettre
15:45des recommandations
15:46d'ici à la fin de l'année.
15:47Reste à savoir
15:47quelle sera la prochaine étape
15:49et qui sera interdit
15:50de plateforme.
15:54Et passons à présent
15:55l'actualité en bref
15:56en France.
15:59Mimi Marchand
16:00a encore fait des siennes.
16:02Selon des informations
16:02du Parisien,
16:03la vidéo de Brigitte Macron
16:04insultant des féministes
16:06venues protester
16:06contre un spectacle
16:07d'arrière-arbitant
16:07aurait été diffusée
16:09par erreur
16:10par l'agence Best Image
16:11dont la patronne
16:12est l'amie
16:12du couple présidentiel,
16:14ancienne détenue
16:15Mimi Marchand.
16:16Sur les images,
16:17on entendait l'épouse
16:17du président Macron
16:18traiter de sale conne
16:19des militants
16:20venus protester
16:21contre l'humoriste
16:21après que la justice
16:22a déclaré un non-lieu
16:24dans une affaire
16:24où il était poursuivi
16:25pour viol.
16:26Si l'erreur est toujours possible,
16:27d'autres voix se sont élevées
16:28pour estimer
16:29que le coup
16:29avait été prévu.
16:31Reste à savoir
16:31que l'objectif de communication
16:32était poursuivi par celle
16:33que d'aucun homme
16:34première d'homme.
16:36Encore un cas de maltraitance
16:37dans les foyers
16:37de l'aide sociale à l'enfance.
16:38Mardi, le Parquet de Paris
16:39a ouvert une enquête
16:40pour violences volontaires
16:41sur mineurs
16:42de moins de 15 ans
16:43par personne ayant autorité.
16:44En février dernier,
16:45des éducateurs
16:45d'un foyer parisien
16:46se sont filmés
16:47en tondant la tête
16:48d'un enfant de 8 ans
16:48et se sont moqués de lui
16:49sur une boucle WhatsApp.
16:51Le prétexte
16:51était celui d'une punition.
16:53Selon une autre éducatrice,
16:54le garçon aurait porté
16:55un bonnet pendant 4 mois
16:56pour cacher son crâne
16:57et subit les moqueries
16:58de ses camarades.
16:59Une enquête administrative
17:00a été ouverte
17:00par la ville de Paris,
17:01mais les avocats de la famille
17:02lui reprochent
17:03de ne communiquer
17:04qu'en décembre
17:04pour des faits
17:05ayant eu lieu
17:06au début de l'année.
17:06L'enquête sur la mort
17:08du petit Émile
17:09se poursuit.
17:10Mardi,
17:10à Aix-en-Provence,
17:11les grands-parents
17:12du garçon de 2 ans
17:13disparus le 8 juillet 2023
17:14et retrouvés morts
17:15quelques mois plus tard
17:16ont été entendus
17:17par un juge d'instruction.
17:18Un oncle et une tante d'Émile
17:19ont aussi été entendus.
17:20Un interrogatoire
17:21habituel
17:22dans cette partie
17:22de la procédure.
17:23Rappelons qu'en mars dernier,
17:24ces 4 personnes
17:25ont été placées
17:25en garde à vue
17:26pour homicide volontaire
17:27et recel de cadavres
17:28avant d'être relâchées
17:30faute de charge.
17:31Précisons que le 8 novembre dernier,
17:32une partie de la famille
17:33et leurs avocats
17:34sont retournés
17:34au Auvergne,
17:35lieu de la disparition
17:36et de la découverte macabre.
17:38Ils ont arpenté le secteur
17:39et inspecté des bâtiments
17:40et différents sites,
17:42recherchant tout élément
17:43pouvant expliquer
17:43la mort de l'enfant.
17:45Le Louvre,
17:46passoire la plus visitée
17:47au monde.
17:47C'était au tour
17:48des sénateurs
17:49de questionner
17:49la sécurité du musée parisien
17:51ce mercredi.
17:52En prévision de l'audition
17:53de Noël Corbin,
17:54chef de l'Inspection générale
17:55des affaires culturelles
17:55et de Pascal Minoret,
17:57chef de la mission
17:57Sécurité, Sûreté et Audit
17:59du ministère de la Culture,
18:01les sénateurs
18:01ont loué le voile
18:02sur le rapport secret
18:03de ces deux institutions
18:03concernant le vol
18:04de bijoux au Louvre
18:05le 19 octobre.
18:07Ce document révèle
18:07un enchaînement
18:08de dysfonctionnements,
18:09sous estimation
18:10du risque d'intrusion,
18:11vétusté du matériel,
18:12manque d'écran de surveillance
18:13et caméra mal orientée.
18:15Le vol,
18:16effectué un dimanche matin,
18:17a duré trois minutes
18:18sans complicité interne
18:20avérée selon le rapport.
18:21L'enquête policière
18:22suit son cours
18:22avec quatre mises en examen.
18:24Un audit de 2018
18:25par Van Cleef et Harpel,
18:27non transmis
18:27à la présidente
18:28Laurence Descartes,
18:29évoquait déjà
18:29la vulnérabilité
18:30du balcon
18:31de la galerie Apollon.
18:32Rachida Dati
18:32promet une réorganisation
18:34mais les syndicats
18:35appellent à une grève
18:36reconductible
18:36dès le 15 décembre
18:37réclamant 200 postes
18:38supplémentaires
18:39pour pallier
18:39les fermetures de salles
18:40et la vétusté du bâtiment.
18:45Et nous continuons
18:46avec l'actualité internationale.
18:51Zelensky va-t-il devoir
18:52se soumettre aux urnes
18:54alors que Donald Trump
18:55met la pression
18:56sur le dirigeant ukrainien
18:57pour qu'il accepte
18:58de négocier
18:58une sortie de la guerre ?
19:00Volodymyr Zelensky
19:00a déclaré
19:01qu'il était prêt
19:02à organiser
19:03une élection présidentielle
19:04si les conditions
19:05de sécurité
19:06étaient réunies.
19:07Des propos
19:08qui répondent
19:08au président américain
19:09lequel a répété
19:10la nécessité
19:11de voir le pays
19:12voter pour son dirigeant.
19:14En effet,
19:14l'Ukraine a décrété
19:15la loi martiale
19:16et Volodymyr Zelensky
19:17en a profité
19:18pour prolonger son mandat
19:19depuis mars 2024.
19:21Si le contexte
19:22de guerre
19:22complique évidemment
19:23l'organisation
19:24d'un scrutin,
19:24il faut se souvenir
19:25que les Américains
19:26n'ont pas eu
19:27de scrupules
19:27à faire voter
19:28les Irakiens
19:28en pleine invasion
19:29de l'oncle Sam.
19:30Depuis quelques jours,
19:31Donald Trump
19:32semble considérer
19:33que l'Ukraine
19:33a besoin de changements
19:34à sa tête,
19:35estimant que Zelensky
19:36et Poutine
19:37se détestent sans doute
19:38trop pour obtenir
19:39un accord de paix.
19:40Des aveux pour Donald Trump
19:42en Floride,
19:43mardi,
19:43la mairie de Miami
19:44a été remportée
19:45par la candidate démocrate,
19:47une première depuis 28 ans.
19:48Eileen Higgins
19:49s'était initialement
19:51présentée comme candidate
19:51indépendante
19:52avant de rejoindre
19:53le parti démocrate.
19:55Elle l'a remportée
19:55avec environ 60%
19:57des suffrages
19:58face au candidat républicain
20:00Emilio Gonzalez
20:00soutenu par Donald Trump.
20:03Une élection surprise
20:03qui n'a mobilisé
20:04que 20% des électeurs.
20:06La surprise est tout de même
20:07annuancée.
20:08Si la Floride
20:08a été remportée
20:09par Donald Trump,
20:10lors de la présidentielle
20:11de 2024,
20:12les habitants de Miami
20:13avaient été plus nombreux
20:14à voter pour Kamala Harris.
20:17Match retour pour le Covid.
20:18L'administration Trump
20:19a lancé une vaste enquête
20:20via la FDA,
20:21l'agence de santé américaine,
20:22sur le possible décès
20:24lié à des injections
20:25contre le Covid-19
20:26touchant enfants et adultes.
20:28Confirmé par un porte-parole
20:29du ministre de la Santé,
20:31Robert Kennedy Jr.,
20:32qui entend mener
20:33une refonte
20:33de la politique vaccinale,
20:35l'enquête ne manquera pas
20:36d'inquiéter laboratoires
20:37et passionnariats du vaccin.
20:39Une note interne
20:40allègue au moins
20:4010 décès infantiles,
20:42mais il s'agira
20:42de lier clairement
20:43ceci à la vaccination.
20:45Les conclusions
20:46restent attendues,
20:47sans date précise.
20:48L'immigration viol au Royaume-Uni.
20:51Deux adolescents afghans
20:53ont été condamnés
20:54pour viol sur mineurs
20:55âgés officiellement
20:56de 17 ans.
20:56Ces individus,
20:57arrivés seuls dans le pays,
20:59ont été condamnés
20:59à des peines
21:00de 10 ans et 8 mois
21:01et 9 ans et 10 mois,
21:02avec recommandation
21:03d'expulsion post-peine
21:05pour le viol
21:05d'une adolescente
21:06de 15 ans,
21:07en mai,
21:08à Lamington Spa,
21:09ville située
21:10au sud-est de Birmingham,
21:11au centre du pays.
21:13Ivre,
21:13la victime,
21:13a été isolée
21:14dans un parc.
21:15Des enregistrements
21:16montrent ses pleurs
21:17et supplications.
21:18Le juge,
21:19Sylvia de Berthodano,
21:21a levé l'anonymat
21:22pour intérêt public,
21:23soulignant une trahison
21:25de la confiance
21:25accordée aux réfugiés.
21:30Et voilà,
21:31nous approchons
21:31de la fin de cette édition.
21:33Ce soir,
21:33à partir de 21h,
21:35découvre un nouveau numéro
21:35de Bistro Liberté.
21:37Éric Morio reçoit
21:38le journaliste
21:38Frédéric Taddeï
21:39pour répondre à la question.
21:41La télévision
21:42est-elle définitivement morte ?
21:44Vous avez dit à l'instant
21:45que si le ministre
21:46de l'Intérieur
21:47avait interdit quelqu'un,
21:48vous ne l'inviteriez pas ?
21:49Il se trouve que
21:50dans le cas de Dieudonné,
21:51le jour où son spectacle
21:52a été interdit
21:52par le ministre de l'Intérieur,
21:54j'ai fait un débat
21:54pour savoir s'il fallait
21:56interdire ce spectacle,
21:57mais pas avec Dieudonné.
21:58Mais alors pourquoi ?
21:59Parce que...
21:59Est-ce que ce n'est pas
22:01donné au ministre
22:01un pouvoir
22:02qu'il n'est pas censé avoir
22:02sur les médias, justement ?
22:03Est-ce que le rôle des médias,
22:04ce n'est pas justement
22:04d'être un contre-pouvoir
22:05et donc de contredire aussi
22:06les décisions
22:07qui viennent du pouvoir exécutif ?
22:08Demain des jeudis,
22:09découvrez un nouveau Zoom
22:10avec le journaliste financier
22:12Pierre Jovanovitch
22:13pour évoquer l'explosion
22:14des marchés de l'or
22:16et de l'argent.
22:17Donc aujourd'hui,
22:18vous allez voir votre boulanger,
22:19vous lui donnez
22:20une pièce d'argent,
22:21il va l'accepter,
22:22sans problème.
22:23En plus, là,
22:24le fisc, il ne le verra pas.
22:25Moi, j'ai beaucoup
22:25de notaires qui me disent
22:26mais oui,
22:27mais bien sûr.
22:29C'est pour ça
22:30qu'ils veulent empêcher les gens.
22:31Alors ça,
22:31c'est une autre question
22:32que je voulais vous poser.
22:33Si jamais on décide demain
22:34de vendre, je ne sais pas,
22:36l'équivalent de 1 000 euros
22:37de pièces d'argent,
22:38le fisc,
22:40j'imagine qu'il dit
22:40coucou,
22:41comme le petit chat là,
22:42coucou.
22:42Voilà, à ce moment-là,
22:44soit vous le vendez,
22:45vous le vendez donc
22:46là où vous l'avez acheté
22:48ou à un revendeur
22:49et à ce moment-là,
22:50effectivement,
22:51ça va apparaître
22:52sur votre compte.
22:52De toute façon,
22:53aujourd'hui,
22:53pardonnez-moi,
22:54Élise,
22:55mais vous avez vu passer
22:56la dépêche,
22:57même si vous donnez,
22:58si votre grand-mère
23:00vous donne 50 euros,
23:01vous êtes obligés
23:01de le déclarer en ligne
23:03sur l'ordinateur de Bercy.
23:06Un petit serfa.
23:07C'est-à-dire,
23:07tous les dons
23:09devront être déclarés
23:12à partir du 1er janvier 2026.
23:15Et voilà,
23:15c'est déjà la fin
23:16de cette édition.
23:17Merci à tous
23:18pour votre fidélité.
23:19Rendez-vous demain,
23:20même lieu, même heure,
23:20aux côtés d'Olivier Frère Jacques
23:22pour une nouvelle page
23:22d'actualité.
23:24Portez-vous bien.
23:24Bonsoir.
23:25Sous-titrage Société Radio-Canada
23:41Sous-titrage Société Radio-Canada
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