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Les Vraies Voix avec Fabien di Filippo, député LR de Moselle.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-11-26##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Trois priorités. La première, rétablir l'ordre. La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
00:11Le Maroc, comme d'autres pays, peut, pour des raisons politiques parfois, mais pas que, refuser de délivrer un laissé basé consulaire.
00:21Soit parce que ça ne les intéresse pas, soit parce qu'ils ne veulent pas récupérer non plus des délinquants.
00:27Comment améliorer l'exécution des obligations de quitter le territoire ?
00:30Le taux, vous le savez, est faible. Moins de 10% des OQTF aboutissent à une expulsion.
00:35Je vais me mobiliser et on va augmenter considérablement le taux d'exécution des OQTF.
00:42Pourquoi si peu d'OQTF sont-elles appliquées ?
00:45Selon un rapport parlementaire, le taux d'éloignement des étrangers sous OQTF est de 7,5% en France contre 19% dans l'UE.
00:52Selon la députée EPR Brigitte Winkert, l'absence de laissé-passé consulaire des pays d'origine est le principal obstacle.
00:59Elle préconise un partenariat, une plateforme de dialogue politique avec les pays d'Afrique du Nord.
01:04Alors parlons vrai, a-t-on les moyens de jouer le rapport de force ?
01:08Faut-il faire comme les britanniques et gérer les expulsions via un pays tiers ?
01:12Et à cette question, expulsion des personnes sous OQTF, faut-il aller au bras de fer avec les pays d'origine ?
01:18Vous dites oui à 98%. Vous voulez réagir au délit VraiVoix ?
01:22Attendez vos appels au 0826 300 300.
01:25Avec nous, Fabien Diffilippo, député LR de La Moselle. Bonsoir.
01:29– Bonsoir.
01:30– Bienvenue sur Soudradio.
01:31Vous aviez d'ailleurs rédigé une proposition de loi il y a un peu moins de deux mois
01:35concernant la durée de rétention des personnes sous OQTF.
01:39On va faire un tour de table des VraiVoix et vous donner la parole, monsieur le député.
01:44Philippe Bilger, comment expliquer cette faiblesse de la France ?
01:47C'est pratiquement trois fois moins que l'Union Européenne et déjà 19%.
01:51Pour l'Union Européenne, c'est à mon avis extrêmement peu.
01:54– Je me garderais bien d'être péremptoire dans ce domaine
01:58et d'abonder dans il faut qu'on ou il n'y a qu'à.
02:02Et notamment devant le monsieur le député que nous avons eu à plusieurs reprises à Soudradio.
02:10– Et qui est l'Est de la France comme vous, ce qui fait une relation...
02:13– Oui, c'est une qualité fondamentale.
02:16Le rapport que vous évoquez, cher Philippe, j'ai pu en lire une synthèse
02:23très bien faite, me semble-t-il, dans le Figaro ce matin.
02:27Et la principale cause est évidemment les pays qui refusent de délivrer
02:34des laissés-passés consulaires.
02:36Alors j'entends bien qu'il y a d'autres méthodes pour les contraindre à le faire.
02:42Mais jusqu'à nouvel ordre, ces méthodes, trois ou quatre peut-être,
02:47jusqu'à transférer en effet nos OQTF ailleurs, risquent de durcir encore
02:55la position des pays qui refusent de nous délivrer des laissés-passés consulaires.
03:02Et je ne parle pas que de l'Algérie, qui en ce moment se trouve dans une position privilégiée
03:08où elle peut exercer un véritable chantage sur le plan national.
03:14Donc on peut faire des choses, mais est-ce qu'en réalité les choses
03:20qu'on accomplira ne seront pas pires que la situation actuelle
03:25qui nous bloque radicalement face à la mauvaise volonté de certains pays ?
03:30Sébastien Maynard.
03:32Je vous trouve trop diplomate, trop politique mon cher Philippe Bilger.
03:36Moi je vais prendre, je vais utiliser une assonance rotaillesque.
03:41Je vais dire du courage, du courage, du courage.
03:44La réalité c'est que la plupart de celles et ceux qui sur ces questions
03:48auraient dû être totalement intransigeants, ont été faibles, ont été lâches.
03:53Il suffit de regarder pour celles et ceux qui ont un tout petit peu d'expérience
03:57et pour celles et ceux qui n'en ont pas, je vais partager mon expérience moi
04:00qui ai été pendant de longues années conseiller ministériel pour différents ministres
04:03dans ce qu'on appelle la valise diplomatique.
04:05La valise diplomatique c'est, elle est immatérielle,
04:08donc c'est ce qu'on emmène dans le cadre des discussions.
04:11Donc on va parler de diplomatie économique, on va parler d'otages,
04:14on va parler de plein de choses, etc.
04:15Vente d'airbus.
04:16Surtout, évidemment, et il en faut.
04:18Mais les OQTF arrivaient, arrivaient, mais en quasi-dernière position.
04:23C'était le truc honteux qu'on demandait à la fin, donc on n'obtenait jamais.
04:26Alors que, très clairement, il suffit dès le départ de dire
04:29voilà, nous on a une politique, aujourd'hui,
04:32une politique qui n'est pas une politique de droite, une politique de gauche,
04:35qui est une politique, je dirais, dite de bon sens.
04:38Pour pouvoir discuter avec vous, monsieur le président, monsieur le premier ministre,
04:42parce qu'on sait de toute façon quels sont les pays qui sont adressés,
04:47quels sont les pays qui sont concernés,
04:49c'est pas très compliqué de dire il n'y aura rien tant que les OQTF,
04:52les OQTF, c'est pas 20%, 30%, etc.
04:55C'est nos OQTF, nous devons les appliquer,
04:58en respectant évidemment l'état de droit, les purges de recours, de tout ça,
05:02il n'y a pas de problème, je suis le plus grand démocrate,
05:04je suis le centriste de cette table, ça ne me pose absolument aucun problème.
05:06Mais à un moment donné, il faut juste avoir le courage
05:08et avoir les corps honnêtes, monsieur Philippe David,
05:11d'imposer ça, d'imposer ça.
05:13Ce qui n'a jamais, jamais, jamais été le cas.
05:16François Osillo.
05:17De ma modeste expérience et de mon petit âge,
05:20même si je commence à vieillir,
05:22c'est souvent ceux qui parlent le plus fort qui agissent le moins.
05:25Et moi...
05:26Comme on dit à Lille, grandis-eux, petits-feu-eux, on parait...
05:29Moi, tout ce que dit Retailleau, globalement, ça me va plutôt bien.
05:32Je viens de cette famille-là, même si je l'ai quitté pour d'autres raisons.
05:36C'était pas lui que je visais.
05:37Non, non, je sais bien.
05:38Je dis bien, ce n'est pas lui du tout.
05:40Globalement, on est quand même plutôt tous d'accord sur ce que dit Retailleau.
05:44On n'est pas tombés de notre chaise quand on a lu le rapport qui est sorti ce matin.
05:47Les chiffres sont quand même effectivement pas bons,
05:49mais ça ne date pas d'hier.
05:50Ce que j'ai lu dans d'autres articles,
05:52c'est que depuis la loi immigration, il y avait une légère augmentation.
05:57J'ai bien dit légère.
05:58En revanche, le côté bras de fer, rapport de force, raligne rouge,
06:02bref, toutes les grandes formules de ce genre,
06:04on a bien vu que ça ne marchait pas,
06:05puisque ça a été le cas il y a 2-3 ans, je crois.
06:07Et au final...
06:08Vous ne les avez jamais testés ?
06:09Vous ne les avez jamais testés ?
06:10Si, si, ça a été testé sur les visas.
06:13Effectivement, comme l'a dit Philippe.
06:14Et ça a mis en colère certains des pays du Maghreb.
06:18Donc je pense qu'au final, la meilleure des solutions,
06:20c'est quand même encore une fois une forme de coopération,
06:22notamment coopération économique.
06:23Tout passe par l'économie avec ces pays, je pense.
06:26Et donc notamment à travers des visites qui ont été faites récemment,
06:28même si hélas, on a retenu que d'autres sujets de ces dernières visites,
06:31notamment au Maroc.
06:32Mais je pense que c'est comme ça qu'il faut discuter avec ces pays.
06:35Et effectivement, l'accueil dans les pays tiers est une voie à pousser.
06:38Vous pensez qu'il faut y aller avec la main dans un gant de velours,
06:42ou plutôt y aller à main ferme ?
06:44Venez témoigner au 0826 300 300.
06:46Fabien Diffilippo, vous avez entendu le tour de table des vrais voix.
06:50J'appelle que vous êtes député LR.
06:52Qu'est-ce que vous voulez répondre à chacune de nos vrais voix ?
06:55Avec qui êtes-vous plutôt d'accord ?
06:57Qui a raison, pas de raison, tort, etc. ?
07:00Non, je crois qu'il n'y a pas grand-chose à jeter dans ce tour de table.
07:05Tout est plutôt de bon sens.
07:07Ce que je tenais à dire, c'est que les propositions qu'on porte là,
07:10aussi bien Bruno Retailleau que nous-mêmes,
07:12avec notre proposition de loi sur la rétention de sûreté,
07:15on les portait déjà en 2018, lors de la loi asile-immigration.
07:19Et à l'époque, effectivement, on nous opposait.
07:21La logique, c'était humanité et fermeté.
07:23On pensait encore pouvoir concilier, ménager la chèvre et le chou.
07:28Et depuis chaque année, le nombre d'OQTF prononcés dépasse les 100 000,
07:31est en augmentation.
07:33Et comme vous l'avez dit, 90 % des personnes contre qui une OQTF est prononcée
07:37se maintiennent illégalement en France.
07:39Ce qui fait qu'aujourd'hui, on parle d'environ 700 000 personnes.
07:43Ça, c'est la première chose.
07:45La deuxième chose, et on va y venir sans doute après,
07:48l'état du droit actuel sur le traitement des OQTF,
07:51et notamment le placement en centre de rétention, est relativement kafkaïen.
07:55Si vous me permettez de le développer en deux mots,
07:58la rétention administrative, aujourd'hui, ne peut excéder 90 jours.
08:02Et en plus, au départ, c'est 4 jours.
08:05Ensuite, c'est 26 jours, puis 30.
08:07Et ensuite, il faut la faire confirmer par le juge tous les 15 jours.
08:10Donc il faut revenir 4-5 fois devant le juge avec des nouveaux arguments pour la maintenir.
08:14C'est pour ça qu'on a souhaité faire déjà, dans un premier temps,
08:17évoluer cette notion de la rétention administrative,
08:20allonger le délai de droit commun à 135 jours,
08:23et puis pour ceux qui ont commis des crimes, aller à 210 jours.
08:26Aujourd'hui, c'est possible que pour les personnes qui sont accusées de terrorisme.
08:29Parce qu'effectivement, le délai pour obtenir les laissés-passer consulaires est trop long.
08:34— Monsieur le député, si vous deviez choisir le meilleur moyen d'imposer la délivrance de laissés-passer consulaires
08:44à des pays qui ne le veulent pas, quel serait, à votre avis, le moyen prioritaire le plus opératoire ?
08:52— Alors, à titre personnel, et je sais que le ministre de l'Intérieur l'a évoqué aussi,
08:58j'avais déposé un amendement dans les débats budgétaires
09:02pour réduire les crédits de l'aide au développement.
09:04Et en fait, ça correspondait à leur conditionnalité.
09:08Effectivement, aujourd'hui, les crédits de l'aide au développement dépassent le milliard d'euros.
09:12Je pense qu'en conditionnant leurs versements, notamment à l'égard de pays d'Afrique subsaharienne,
09:17vous avez parlé du Maghreb aussi.
09:19Vous avez parlé de l'Algérie. Si je parle du Maroc,
09:21le Maroc, aujourd'hui, on délivre à l'égard de ce pays 238 000 visas sur une année.
09:28Et on arrive à obtenir seulement 1 680 retours forcés sur leur sol.
09:34Donc il y a deux choses. La première, je l'ai dit, conditionner l'aide au développement
09:38à la rapidité des procédures administratives de leur côté pour la délivrance.
09:42Et puis d'un autre côté, conditionner ou en tout cas proportionner le nombre des visas qu'on peut délivrer
09:51à l'effectivité des retours des personnes qui n'ont pas vocation à rester dans notre pays.
09:56Parce que la philosophie de tout ça, c'est que ces personnes qui se maintiennent illégalement en France,
10:00elles n'ont aucune perspective d'intégration.
10:02Et il y a des bonnes raisons pour lesquelles elles ne peuvent pas être accueillies.
10:05Et donc c'est toute la machine d'intégration qui s'enraye.
10:08Et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on a les problèmes qu'on a
10:12et que l'immigration est devenue un problème si important.
10:14Parce que ça pénalise avant tout les personnes qui ont vocation à rester en France et à y travailler.
10:20Déjà, je pense que même si la loi immigration est perfectible,
10:24et manifestement il y a des volontés de la rendre perfectible en début d'année prochaine,
10:28si tout tient d'ici là, je pense qu'après, au niveau du droit français, on sera au maximum.
10:35Donc tout se joue au niveau du droit européen et du pacte asile et immigration.
10:38C'est quand même à ce niveau-là que ça joue essentiellement.
10:40C'est bien pour ça que ça me déprime à chaque élection européenne que ça n'intéresse si peu les gens.
10:43Parce qu'il y a quand même énormément de choses qui se jouent au moment des élections européennes.
10:47Deuxièmement, le côté pétrole contre nourriture, visa contre laisser passer consulaire,
10:52à mon avis, à ses limites.
10:54Et ça va rebraquer tout le monde et à mon avis, on n'en sortira pas grand-chose.
10:57Même si ça peut être quand même un robinet qu'on ouvre et qu'on ferme progressivement
11:01en fonction de ses propres intérêts.
11:04Troisièmement, pour l'anecdote, dans le cadre d'une formation,
11:07j'ai passé un peu de temps avec des policiers, notamment à la nuit.
11:10Je vous assure que les OQTF, c'est vraiment pas leur priorité.
11:13Parce qu'ils sont blasés du fait que ça n'aboutit à rien.
11:16Un mot Sébastien Maillard ?
11:17Moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec mon voisin de gauche, monsieur le maire.
11:22Moi, je pense qu'effectivement, la France a aujourd'hui tous les leviers
11:26pour autant qu'elle fasse preuve de courage politique et de courage médiatique
11:31pour imposer une règle du jeu.
11:34J'en suis, mesmois, intimement convaincu.
11:36Dix ans dans la haute fonction publique, je peux vous assurer que j'ai vu des choses
11:39totalement invraisemblables se dérouler et un manque de courage patent.
11:44Que ça soit de la même famille politique qui fut la nôtre il y a une dizaine d'années,
11:48puisque j'étais dans la même famille politique que vous,
11:51et dans l'actuelle famille politique.
11:55Mais je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas être souverain sur le sujet,
11:58et qu'il ne fallait pas quand même, entre guillemets, « bomber le torse ».
12:01Mais qu'à un moment donné, bloquer toute forme de discussion et de relations
12:05avec nos partenaires, notamment du Sud, n'est pas forcément une bonne chose.
12:08D'ailleurs, je me rappelle d'une époque, sans doute à l'époque où on militait tous les deux
12:11dans le même parti, Nicolas Sarkozy et Henri Guaino avaient mis en place
12:14l'Union pour la Méditerranée. Et ça, c'est l'une des réponses.
12:16– Mais ça, ce n'était pas fait finalement, parce que l'Allemagne ne voulait pas.
12:18– Exactement. – Excusez-moi, l'Allemagne,
12:21qui est un pays méditerranéen, comme tout le monde le sait.
12:23– Il faut jouer sur les deux volets.
12:25– Henri Guaino a beaucoup regretté le fiasco.
12:27– Fabien dit Philippot, quand j'entends François Osio et Sébastien Ménard,
12:31j'ai l'impression que la France, elle est entre le marteau et l'enclume.
12:34Le marteau, c'est le manque de courage de nos politiques,
12:38et l'enclume, c'est la Convention européenne des droits de l'homme.
12:41Est-ce que ce n'est pas un peu ça ? – Ah oui.
12:44– Vous savez, globalement, sur ces questions-là,
12:48ça fait 12 ans que le pays est gouverné à gauche.
12:50Donc il n'y a jamais eu, jusqu'à l'arrivée de Bruno Retailleau
12:54dans le gouvernement de Michel Barnier, de volonté effective
12:57d'agir sur ce sujet-là, de prise de conscience.
12:59Moi, je me souviens des réponses de Gérard Collomb,
13:01et j'ai retrouvé il n'y a pas longtemps un mot privé
13:03qui m'avait écrit suite à ces débats.
13:05Bien entendu, politiquement, ça ne faisait pas partie de leur priorité.
13:09Donc aujourd'hui, félicitons-nous déjà qu'il y ait une vraie prise de conscience,
13:12parce que ce que je vous dis aujourd'hui,
13:14je le disais exactement dans les mêmes termes en 2018.
13:16En 2018, je passais pour quelqu'un d'extrémiste quand je disais ça.
13:19Aujourd'hui, je passe presque pour quelqu'un de trop mou.
13:22Mais l'important, vous l'avez dit, c'est l'efficacité concrète.
13:25Quand M. le maire évoque le pacte asile-immigration,
13:28c'est un autre levier du problème.
13:29C'est empêcher d'entrer aussi sur le territoire des gens
13:32qui de toute façon n'auront aucune vocation à y rester.
13:35C'est quelque chose de fondamental.
13:37Parce qu'une fois qu'on a parlé des OQTF et de la rétention,
13:40c'est en fait une grande partie du problème.
13:43C'est loin d'être tout le problème.
13:44Et tout à l'heure, si vous me permettez,
13:46je dirais une question sur le rôle des associations
13:48largement subventionnées sur fonds publics
13:51et qui, dans les procédures, jouent un rôle bloquant,
13:54très important et contre-productif.
13:56On part, Fabien Diffilippo, 0826-300-300.
13:59Rebonsoir Geoffrey.
14:01Rebonsoir. Écoutez, je suis désolé.
14:04J'ai une certaine frustration.
14:05Vous m'avez pris tout à l'heure,
14:06vous m'avez demandé mon avis par rapport à la guerre en Ukraine.
14:09Malheureusement, j'ai donné mon avis et je n'ai pas pu répondre.
14:12Je regrette sincèrement qu'autour de votre table,
14:14il n'y ait pas un peu plus de pluralité.
14:16J'aurais aimé entendre quelqu'un.
14:17Florian Philippot, je vous avouerai,
14:19parce qu'en fait, là, concrètement,
14:20vous avez des gens qui sont toujours plus ou moins d'accord
14:22ou qui ont fait partie de la même famille politique.
14:24Si ces gens-là...
14:25Ils ne sont pas d'accord surtout.
14:26Ils ne sont pas d'accord surtout.
14:28Mais on vous écoute sur les OQTF.
14:30Laissez-moi finir.
14:31Laissez-moi finir.
14:32Moi, j'ai été obligé de vous écouter depuis tout à l'heure
14:34parce que je n'avais pas la parole.
14:35Maintenant, je l'ai.
14:36Laissez-la moi ouvrir pendant une minute.
14:37Depuis tout à l'heure, je vous écoute.
14:38Et moi, je vous dis,
14:39si ces gens-là me trouvent sévère avec le président de la République,
14:42je les invite à prendre leur paco
14:43s'ils adorent la guerre
14:44et qu'ils aillent eux-mêmes au front.
14:45Mais ne vous inquiétez pas,
14:46ce ne sont certainement pas des gens
14:47qui ont passé 10 ans de leur vie dans l'autre fonction publique
14:50qui se retrouveront demain au front en Ukraine.
14:52Alors, on a parlé de l'Ukraine.
14:55Et on va parler donc des OQTF.
14:57Est-ce que pour vous...
14:58– Je suis enchanté que ça fasse rire vos personnes qui sont sur le plateau,
15:01mais je vous garantis...
15:02– Non, ça ne me fait pas rire du tout.
15:04– Non, c'est un peu caricatural.
15:06– Et Florent Filibeau est quelqu'un que j'apprécie,
15:09mais il n'a pas raison surtout.
15:11– Non, non, mais ce n'est pas du tout caricatural.
15:14Ne me faites pas passer pour un imbécile.
15:16– Non, mais je ferai le contraire.
15:18– Philippe Bilger, s'il vous plaît.
15:19– Moi qui vous écoute depuis longtemps,
15:21s'il vous plaît, écoutez-moi.
15:22Moi qui vous écoute depuis longtemps sur le radio,
15:24ne devenez pas une succursale de la maison de la radio.
15:27– Non, mais sur le radio, c'est parlons vrai.
15:30Il y a toutes les opinions qui s'expriment.
15:32Alors, est-ce que vous voulez dire quelque chose sur les OQTF ou pas, Geoffrey ?
15:34– Je n'ai rien à faire.
15:35Je vais voir quelqu'un pendant 30 secondes
15:36et ensuite le démonter ses arguments
15:38sans pouvoir lui donner l'occasion de répondre.
15:39Ce n'est pas ce que j'appelle...
15:40– Vous n'avez plus de temps.
15:41On vous écoute.
15:42Est-ce que vous avez quelque chose sur les OQTF ?
15:44– Oui, j'ai quelque chose à vous dire.
15:46On est en pleine hypocrisie, d'accord ?
15:48Alors, je comprends que les gens qui font LR
15:51ont l'habitude de ne pas dire la vérité
15:54ou d'arranger leur vérité,
15:56puisque en 2020, les gens vous avaient dit non au traité de Maastricht,
15:59on l'a jeté par la porte,
16:01ils sont revenus par le traité de Lisbonne
16:02sans demander à personne l'avis sur le traité de Lisbonne, d'accord ?
16:06Et ces mêmes personnes, aujourd'hui,
16:09les gens vous expliquent qu'ils ne veulent plus d'immigration en France,
16:12qu'ils ne veulent plus de ces gens.
16:14Si on ne les accueille pas chez nous,
16:15on n'a pas besoin de les renvoyer.
16:16Sauf que, pour pouvoir faire ce genre de choses,
16:18il faut pouvoir maîtriser ses frontières.
16:20Quand on ne maîtrise pas ses frontières,
16:21tout le monde peut arriver sur le territoire.
16:23Et tous ceux qui vous font croire qu'ils vont renvoyer les gens,
16:25qu'ils vont faire du commerce,
16:27qu'ils vont dire oui, moi j'accepte ça,
16:28mais vous reprenez les OQTF,
16:30sont des menteurs complets,
16:32puisque vous avez la CEDH qui vous interdit
16:34de renvoyer les gens massivement, voilà.
16:37Donc, j'aimerais qu'on parle vraiment des problèmes de fond.
16:40Vous parlez des OQTF, comment vous renvoyez les OQTF ?
16:43M. Darmanin l'a promis, les LR l'ont promis,
16:46tous les gens l'ont promis.
16:48Je ferai, je ferai.
16:50Il nous reste 30 secondes
16:52et on va faire réagir notre invité,
16:54qui n'est pas Florian Philippot,
16:55mais Fabien D. Philippot,
16:57qui est député LR de La Moselle.
17:00Vous avez vu, par exemple,
17:02on parle sur la Convention européenne des droits de l'âme,
17:04il y a aussi les juges nationaux.
17:06Vous avez vu que Mme Mélanie voulait expulser
17:08d'Italie vers l'Albanie
17:10des personnes qui étaient sous OQTF en Italie
17:13et elle a été retoquée par la justice italienne.
17:15Est-ce que, quelque part,
17:17le pouvoir des juges nationaux et européens
17:19n'empêche pas tout contrôle de l'immigration,
17:21Fabien D. Philippot ?
17:24Vous savez, on a dit beaucoup de choses
17:26au sujet du pouvoir des juges,
17:27mais dans la dernière affaire en date,
17:29l'affaire qui concerne,
17:31l'affaire très triste qui concernait la petite Philippine,
17:33eh bien, il faut se rappeler
17:35que le droit a été
17:37exécuté exactement comme il est écrit,
17:39avec une révision
17:41tous les 15 jours,
17:43comme je l'ai dit,
17:45de cette procédure de maintien en rétention provisoire.
17:47Donc aujourd'hui, ce qu'on cherche, justement,
17:49c'est concrètement d'avoir plus d'efficacité là-dessus,
17:51qu'il y ait à un moment donné
17:53une politisation d'une partie des magistrats sur le sujet
17:55et notamment au niveau de la Cour européenne
17:57des droits de l'homme, je ne le nie pas.
17:59Qu'il faille au niveau de la Méditerranée,
18:01mais attention parce que garder nos frontières,
18:03il faut que ça se fasse au niveau européen
18:05parce qu'une fois que les personnes, vous vous rendez bien compte,
18:07elles arrivent par la Grèce, par l'Italie,
18:09c'est très très compliqué
18:11de les empêcher d'arriver
18:13jusqu'en France.
18:15Donc on peut critiquer l'Union européenne
18:17dans toutes ses dimensions, mais la surveillance
18:19de la Méditerranée, ça ne pourra se faire
18:21qu'à un niveau européen
18:23et là-dessus, il faut que tout le monde soit aligné.
18:25Les choses sont en train d'évoluer en ce moment
18:27au niveau européen, il y a une vraie prise de conscience
18:29par rapport à tout ça et je vous donne juste un chiffre.
18:31Dans les 30 ans qui viennent,
18:33l'Amérique va doubler sa population.
18:35Un pays comme le Nigeria, lui tout seul, sera plus peuplé
18:37que les Etats-Unis.
18:39Donc, un petit principe de réalité
18:41qui s'impose à nous tous.
18:43Merci beaucoup Fabien Di Filippo, député
18:45LR de La Moselle.
18:47Dans quelques instants, le clou
18:49de l'émission, le qui sait qui,
18:51qui l'a dit. Geoffrey, vous avez révisé ?
18:53Un peu.
18:55On se retrouve dans quelques instants.
18:57Sud Radio,
18:59c'est vous qui donnez le temps.
19:01Vous êtes une radio engagée.
19:03L'information est pertinente.
19:05Sud Radio, parlons vrai.
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