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Gaspard G, le Youtubeur qui conseille Claire Chazal sur les réseaux sociaux
franceinfo
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il y a 1 an
A 26 ans, le créateur de contenus sur l’actualité compte 1,1 million d’abonnés sur YouTube. Il produit la chaîne que vient de lancer l’ancienne star des JT de TF1.
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Votre invité Média, Céline Baye d'Harcourt, est une personnalité qui compte sur Youtube.
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C'est un créateur de contenu sur l'actualité, suivi par un million d'abonnés et il conseille
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désormais Claire Chazal qui vient de créer sa chaîne sur la plateforme.
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Bonjour Gaspard G.
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Bonjour, heureux d'être avec vous.
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On est heureux aussi de vous recevoir parce qu'il faut dire quand même qu'il y a peu
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de Youtubers qui veulent venir sur des médias traditionnels, je ne sais pas pourquoi.
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Il faut venir, je lance l'appel, venez.
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Il faut mélanger les mondes.
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Absolument.
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L'intergénérationnalité, l'inter-média, c'est ce que j'ai envie de créer.
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Alors on connaît davantage Hugo Décrypte qui est le Youtuber le plus célèbre sur
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ce créneau de l'information mais il n'est pas le seul.
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Vous aussi Gaspard, vous faites des vidéos pour raconter, analyser ce qui se passe dans
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le monde.
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Certaines ont dépassé le million de vues.
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Vous avez 26 ans, ça fait 10 ans que vous avez créé votre chaîne Youtube, vous y
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réalisez des portraits de personnalités, des reportages, vous êtes allé en Ukraine
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récemment, des enquêtes aux Etats-Unis pendant la campagne, des interviews.
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Est-ce que vous êtes journaliste, Gaspard G ?
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Bonne question, je vous laisse le soin d'y répondre.
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Je ne prendrai pas le risque de froisser trop de gens, je m'importe assez peu de l'étiquette
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en vérité.
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Ce qui est important aujourd'hui, ce que je peux vous dire, c'est que je fais un travail
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qui est journalistique.
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Une grande audience, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
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Ce n'est pas un grand intellectuel qui l'a dit mais Spiderman je crois.
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Et l'ambition c'est de pouvoir fournir une information servicielle, accessible à tous,
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à des audiences jeunes et moins jeunes et en travaillant avec des journalistes.
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Vous faites le même travail que quelqu'un qui est salarié ou pigiste du Monde de France
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Info de Libération ?
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Je n'ai pas le sentiment que mon travail soit très différent, en effet, maintenant
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je n'ai pas la carte de presse pour plein de raisons.
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C'est un problème ça ?
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Honnêtement, pour moi non, pour les journalistes qui travaillent avec moi, oui.
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C'est un sujet de marque employeur, aujourd'hui j'embauche plusieurs dizaines de personnes
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et c'est un sujet pour pouvoir évidemment donner envie aux journalistes de travailler
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avec nous.
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Un artiste de médias traditionnels se lance sur Youtube, Élise Lucey, on l'a vu il y
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a quelques temps, et puis Claire Chazal, dont vous produisez la chaîne Gasparger.
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Comment s'est faite cette rencontre ?
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Alors, ça s'est fait à travers un espèce de hasard d'événement, vous savez comment
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ça se passe, par moment une personne fait rencontrer une autre personne qui vous fait
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rencontrer une autre personne.
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Moi je ne suis pas du tout parisien, je suis né dans le nord à Côte d'Armentière et
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donc…
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Ah oui c'est vrai ?
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Oui, valentienne moi.
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Très bien.
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On vous laisse ?
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Non mais en fait ce que j'ai envie de vous dire c'est qu'ici je suis à Disneyland,
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je suis au musée Grévin, donc la première fois que je rencontre Claire Chazal, il y
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a une espèce de truc où c'est l'icône pour moi de l'information, c'est la grande
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dame de l'info de TF1, je suis né en 97, donc vous voyez vraiment c'était l'âge
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d'or de Claire, c'était à ce moment-là, et en fait elle se montrait hyper curieuse
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de ce qui se passait sur le numérique et elle avait envie à la fois de pouvoir retrouver
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et de pouvoir continuer de parler plus directement peut-être et avec plus d'authenticité à
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ses plus grands fans et à la fois à une nouvelle audience qui est aujourd'hui présente
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sur le numérique.
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La chaîne s'appelle « Chez Claire », la journaliste fait part de ses coups de cœur
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culturels, elle a fait aussi une interview du chorégraphe des JO, Thomas Joly, 75 000
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vues.
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Qu'est-ce que vous lui apportez concrètement ? Qu'est-ce que vous lui apprenez aussi
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sûrement ?
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Honnêtement, sur le plan éditorial, il n'y a pas grand-chose à lui apprendre, elle
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est extraordinaire et on est tellement chanceux de pouvoir travailler avec Claire là-dessus.
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C'est plutôt les codes de YouTube.
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C'est effectivement des moyens de production, ça c'est un vrai sujet.
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Comment aujourd'hui on produit du podcast, parce que du coup cette émission elle est
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effectivement présente sur YouTube, les chiffres que vous venez de donner sont ceux de la première
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émission d'une chaîne YouTube qui venait d'être créée, donc c'est hyper encourageant,
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là il y a plein d'autres entretiens à venir.
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Et puis à côté de ça, Claire est aussi présente sur Instagram, sur TikTok, où ses
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formats font 300, 500, 600 000 vues parfois, pour faire des recommandations culturelles,
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c'est exactement ce qu'elle fait aujourd'hui à la télévision encore, puisqu'elle fait
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ce virage vers l'information pour la culture aujourd'hui.
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Mais le ton n'est pas le même sur YouTube.
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Le ton est un peu différent, et à la fois c'est très important, on ne se travestit
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pas.
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Elle a fait une carrière de dizaines d'années dans le cœur des Français avec une tonalité,
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alors parfois on lui dit, bon Claire, Mesdames et Messieurs, bonsoir, ça non, on peut éviter,
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mais par contre, pour de vrai, elle continue d'avoir exactement la même tonalité qu'elle
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avait autrement.
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Elle ne tutoie pas, par exemple.
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Voilà, on ne fait pas preuve de démagogie, il ne s'agit pas de dire, ok, Claire, à
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partir de maintenant, tu vas me dire, salut les gars, salut les amis, non, ce n'est pas
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la tonalité qu'on souhaite lui prendre.
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Ça ne vous agace pas quand même que des journalistes télé viennent sur votre terrain ?
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Non, franchement, je vous le dis, pas du tout.
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On est très contents de pouvoir créer de l'intergénérationnalité.
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C'est vrai que pendant longtemps, nous, youtubeurs, et je pense que c'est pour ça qu'il y a beaucoup
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de créateurs de contenu qui sont un peu frileux d'aller sur la télé et la radio, on se
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souvient d'une grande séquence avec Squeezie et Ardisson, Ruquier, Natoo, ils étaient
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méprisés, un peu moqués, etc.
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Est-ce que ce sont des vraies audiences quand vous dites que vous avez des millions d'abonnés
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? Bon, aujourd'hui, c'est un peu passé, tout ça, le but, c'est de connecter ces
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deux mondes-là.
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Et vous, vous imaginez faire le chemin inverse ? On voit Hugo Traverse, Hugo Décrypte, qui
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a une émission maintenant sur France 2, ça, ça vous intéresserait, Gasparger ?
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Pourquoi pas.
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Vous ne dites pas non ?
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Non, je ne dis pas non, et puis peut-être que c'est même des choses qui sont en cours
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de conversation alors qu'on se parle, donc je serais très heureux de faire en sorte
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que ça se passe.
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Il y a effectivement une bascule depuis quelques temps, depuis cette fameuse interview de Thierry
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Ardisson avec Squeezie, on sent que les politiques aussi vous considèrent, qu'ils ont compris
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que les jeunes s'informaient en grande partie sur les réseaux sociaux, donc qu'il fallait
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qu'ils s'y montrent.
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Emmanuel Macron, vous avez monté dans son avion au printemps dernier quand il est allé
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en Nouvelle-Calédonie, vous l'avez interviewé, racontez-nous comment s'est monté cet entretien,
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est-ce que c'est l'entourage d'Emmanuel Macron qui est venu vous chercher ?
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Non, pas exactement, en fait dans chaque gros voyage présidentiel comme ça, pour
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expliquer peut-être à notre audience que je ne vous l'apprends pas, mais il y a un
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pouls de journalistes qui accompagnent avec une délégation.
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Ici en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, tous les vols étaient bloqués, il y avait une
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crise, et donc un journaliste se désiste.
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Il y a une place de plus dans l'avion présidentiel, dans ce camp qu'on voit, et on m'a proposé
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deux heures avant cette place, entre d'autres journalistes, et j'ai dit oui le premier,
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donc ça a été pour moi, et sur place, le chef de l'État m'a accordé une interview
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exclusive, il y avait le parisien et nous, et donc c'était extraordinaire.
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Sacré reconnaissance, combien de vues ?
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Ça ne fait que 400 000 vues, c'était assez marrant de voir.
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C'est pas beaucoup ça ? Franchement sur internet, c'est pas énorme,
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je suis un peu déçu, on peut même dire que c'est un peu un flop Emmanuel Macron.
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Non mais ce que je veux dire là-dessus, c'est que la parole du chef de l'État a été
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diluée à travers plein de prises de positions médiatiques, il y avait cette crise de Nouvelle-Calédonie,
06:33
il y avait les européennes en même temps, c'était un peu le foutoir.
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Donc finalement c'est un coup que vous faites, ça vous permet d'être reconnu et connu,
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mais ça ne vous rapporte pas grand-chose ?
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Non, si, je suis très heureux, c'est une crédibilité extraordinaire qui a apporté
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notre travail, c'est aussi une crédibilité et une reconnaissance auprès des audiences
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des 18 34 qui aujourd'hui nous suivent sur internet.
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Mais c'est pas ce qu'ils attendent visiblement, que vous interrogiez des politiques, c'est
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pas ce qu'ils attendent, déjà le président de la République ça fait pas d'audience.
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En vrai ça fait pas d'audience, ça fait quand même la moitié ou un tiers de ce qu'on
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a l'habitude de faire sur nos chiffres, donc ça fait pas d'audience, mais c'est vrai
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que je pense qu'il y avait une forme de lassitude en fait, plus de la parole du chef de l'État
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que de la parole politique sur internet.
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En très très peu de mots s'il vous plaît Gasparget, vous êtes le secrétaire général
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d'un syndicat qui s'appelle l'Umic Union des métiers de l'influence et des créateurs
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de contenu, vous réclamez un statut pour ceux qui font de l'info, un statut de quoi ?
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Il faut pouvoir aujourd'hui accompagner cette contribution on croit essentielle médiatiquement
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qu'ont les créateurs de contenu qui sont pour la plupart des bons acteurs et qui ne
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sont pas des influx voleurs comme on a pu le voir sortis de téléréalité, ceux-là
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sont importants aussi, ils ont une contribution pour une certaine partie de la population
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mais nous on veut aussi pouvoir faire entendre la voix de ceux qui font les choses bien.
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Un label.
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Un label de qualité, accompagner cette création de contenu et réguler quand il va falloir
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le faire.
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Merci beaucoup, on était vraiment ravis de vous accueillir sur France 5 au Gasparget,
07:52
merci.
07:53
Merci à tous les deux.
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