Attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT) : audition du projet "Paris Première"
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00:00:00On va démarrer cette audition qui, je le rappelle, se tient dans le cadre de l'appel
00:00:08aux candidatures lancée le 28 février par l'autorité en vue de l'échéance en 2025
00:00:16des autorisations actuellement accordées à 15 services de télévision en vocation
00:00:20nationale diffusées par voie hertzienne.
00:00:23Donc nous allons entendre cet après-midi la Société Paris Première pour le projet
00:00:29Comme vous le savez, M. le Président, les auditions durent 1h30, propos introductifs
00:00:34de 30 minutes maximum, puis échanges avec le collège, les règles vous les connaissez
00:00:40donc conformément à la jurisprudence et au texte de l'appel aux candidatures, vous
00:00:45ne pouvez pas apporter de modification substantielle au dossier que vous avez adressé à l'autorité
00:00:52dans le cadre de votre candidature, mais vous pouvez néanmoins apporter des précisions
00:00:56notamment à travers des engagements qui pourront être repris dans les conventions
00:01:01qui sont signées entre l'ARCOM et les candidats retenus.
00:01:03L'audition est publique, elle est retransmise sur le site de l'ARCOM ainsi que sur les
00:01:09réseaux.
00:01:10M. le Président, vous avez la parole.
00:01:12Merci M. le Président, Mesdames les conseillères, Messieurs les conseillers, nous sommes ici
00:01:17donc devant vous pour ce projet Paris Première, je suis à nouveau accompagné de Guillaume
00:01:21Charles et de Karine Blouet, Karine qui vous le savez est une des anciennes présidentes
00:01:25de Paris Première, ainsi qu'à ma gauche, Henri de Fontaine qui est membre du directoire
00:01:29en charge de la stratégie, du streaming et de la distribution et qui au début de sa
00:01:34carrière chez M6 a participé à son rachat en 2003-2004, je crois que ses vacances de
00:01:39Noël 2003 notamment ont été passablement raccourcies.
00:01:42Philippe Bonny tout à droite qui est présent en tant que président de Paris Première.
00:01:47Alors Philippe c'est aussi le salarié numéro 1 du groupe M6 en 1986 et il faisait partie
00:01:54de la petite équipe d'intrépide qui a créé Paris Première il y a maintenant 38 ans.
00:02:00Et enfin Catherine Schoeffer qui est à côté de lui, qui est directrice générale de Paris
00:02:04Première.
00:02:05Alors on parle souvent de chaînes de référence, c'est des mots un peu galvaudés mais je
00:02:09pense qu'ils prennent ici tout leur sens, Paris Première c'est une chaîne historique
00:02:14de la télévision française, elle est née de l'imagination fertile de ses aventuriers
00:02:19en 1986, donc un an avant la naissance d'M6, c'est l'une des premières chaînes privées
00:02:26à avoir été créées en France.
00:02:27Elle a été lancée d'abord sur le câble à Paris et puis ensuite elle a choisi de
00:02:31se développer sur tous les supports, donc le câble bien sûr, le satellite, chez tous
00:02:35les opérateurs et bien entendu sur la TNT dès la création de celle-ci en 2005.
00:02:40Dès ses débuts elle s'est distinguée par un savoir-faire, un ton particulier, parfois
00:02:46décapant, souvent intelligent, toujours original, ce qui la rend je pense à la fois
00:02:51précieuse et puis très identifiée aux yeux du public.
00:02:55Elle est de surcroît viable économiquement depuis que le groupe M6 l'a rachetée, donc
00:02:59juste avant son lancement sur la TNT.
00:03:02Alors nous sommes candidats pour une autorisation ertienne payante, en haute définition, pour
00:03:07une durée de 10 ans et je voudrais vous expliquer les principales motivations de cette candidature
00:03:12avant de passer la parole à mes collègues.
00:03:14Et pour ça je vais peut-être essayer de répondre à deux questions que vous pourriez,
00:03:19vous seriez susceptibles de me poser.
00:03:21La première c'est à quoi sert la TNT payante ? Je voudrais rappeler pour cela que 9 millions
00:03:27de Français n'ont accès aux services de télévision que par la TNT, 9 millions.
00:03:32Et donc pour ces 9 millions de personnes, la TNT payante c'est tout simplement la seule
00:03:36façon d'avoir accès à une offre de télévision élargie.
00:03:39Alors est-ce qu'elle est suffisamment développée ? Sans doute pas.
00:03:42Est-ce qu'on peut faire mieux ? Sans doute.
00:03:44Mais est-elle nécessaire ? Oui, bien sûr que oui.
00:03:47Vous aviez d'ailleurs vous-même souligné son importance pour le paysage audiovisuel
00:03:51et le financement de la création lors de votre étude d'impact.
00:03:54La seconde question pourrait être, mais pourquoi donc ont-ils choisi de candidater pour Paris
00:04:011er en payant ? D'autant plus, je pense que c'est une question d'autant plus pertinente
00:04:05que dans le passé nous avions demandé son passage en clair.
00:04:08Alors pourquoi ? Pour une raison simple, c'est parce que la TNT, c'est la TNT payante
00:04:15qui permet de faire de Paris 1er ce qu'elle est.
00:04:17Et pour le dire encore plus clairement, sans TNT payante, pas de Paris 1er.
00:04:22Par ses contenus d'abord, son modèle hybride permet à la chaîne une richesse éditoriale
00:04:29en ne dépendant pas uniquement de la ressource publicitaire et notamment des audiences commerciales.
00:04:33Entre d'une part les plages en clair qui bénéficient de toute la puissance de l'audience
00:04:38de la TNT et d'autre part de ces plages payantes qui peuvent oser des contenus plus
00:04:43ciblés, la programmation de la chaîne peut flâner entre contenus adaptés à un public
00:04:48large et une programmation plus singulière pour convaincre ses abonnés.
00:04:52Paris 1er est ainsi une chaîne complètement inédite au sein du paysage audiovisuel et
00:04:58cette liberté éditoriale est la conséquence directe de ce modèle hybride.
00:05:03Sur le plan de son économie ensuite, la TNT payante est vitale pour Paris 1er.
00:05:08Grâce à la TNT, Paris 1er bénéficie de plages en clair, celles-ci bien sûr sont
00:05:13importantes pour son chiffre d'affaires publicitaire mais elles lui assurent surtout
00:05:17une exposition et une notoriété importante.
00:05:19Et son statut ertien quant à lui, c'est un levier qui est pour nous fondamental pour
00:05:24sa reprise sur les autres modes de distribution payant.
00:05:27On est dans un univers, je le rappelle, où les chaînes thématiques sont extrêmement
00:05:31fragilisées et les défaillances nombreuses.
00:05:33C'est véritablement un avantage.
00:05:35On peut dire que le saut TNT est ainsi à double titre une sorte d'assurance vie
00:05:41indispensable à l'avenir de Paris 1er.
00:05:45Enfin, j'ai déjà eu l'occasion de le dire hier et lundi, mais je répète, l'économie
00:05:50de l'ensemble des chaînes de la TNT est fragile et je ne crois pas que le marché
00:05:53de la TNT puisse absorber de nouvelles chaînes gratuites.
00:05:57D'abord, parce qu'elle viendrait perturber les chaînes existantes et d'autre part,
00:06:01parce qu'il ne trouverait pas de viabilité économique.
00:06:04On peut dire que le choix du cœur est cette fois-ci celui de la raison.
00:06:08Alors, avant de laisser la parole à mes collègues, je voudrais souligner à nouveau
00:06:12l'importance de Paris 1er pour le pluralisme, pour la diversité des programmes au sein
00:06:17du paysage audiovisuel.
00:06:18Elle a su évoluer, notamment s'adapter à la digitalisation des usages sans se départir
00:06:23de sa liberté et de son indépendance.
00:06:26Elle va continuer, par sa vivacité, à explorer tous les genres culturels, tous les
00:06:30terreaux de la création, à être présente dans le débat contemporain, à explorer le
00:06:34patrimoine télévisuel et cinématographique, à soutenir la création et en particulier
00:06:39le spectacle vivant.
00:06:40Bref, Paris 1er est d'utilité publique.
00:06:44Elle est aussi essentielle à la TNT payante, son originalité, sa qualité, son
00:06:48tempérament singulier qui font que notre distributeur la considère d'ailleurs comme
00:06:53un élément indispensable de son bouquet.
00:06:56Je ne peux m'empêcher, juste avant de conclure, de reprendre les mots du Conseil
00:07:01supérieur de l'audiovisuel qui, il y a quelques années, avait considéré que son
00:07:04passage en clair aurait été très dommageable pour l'attractivité de l'offre de
00:07:08services payants et retiens.
00:07:10Je vais maintenant laisser la parole à Guillaume, Philippe et Catherine qui vont
00:07:13vous exposer les atouts de l'offre de contenu de Paris 1er et Henri qui vous
00:07:18apportera des éléments sur la distribution de la chaîne.
00:07:22Merci, David.
00:07:24Avant de passer la parole moi-même à Philippe et Catherine, je voulais vous
00:07:27dire pourquoi Paris 1er a un rôle extrêmement important dans le groupe M6.
00:07:33Elle est importante parce que, par le public qu'elle adresse, nous cherchons
00:07:38dans le groupe M6 à adresser tous les publics, à nous adresser à tous les
00:07:42publics, mais avec un positionnement précis pour chacune de nos chaînes.
00:07:46Vous l'avez vu avec nos chaînes, celles qui se sont présentées devant vous, M6
00:07:50évidemment, et dans cette galaxie, Paris 1er est primordial car elle nous
00:07:54permet de toucher un public plus âgé, différent et complémentaire de celui
00:07:59qu'on peut avoir sur nos autres chaînes.
00:08:02D'une certaine manière, d'ailleurs, elle est plus proche de notre radio RTL
00:08:06que de nos chaînes gratuites et ça, c'est une force.
00:08:09Ce n'est pas un hasard si Le Grand Jury, cette saison, a été diffusée à la fois
00:08:14sur RTL et sur Paris 1er pour la télévision, en clair d'ailleurs.
00:08:19Elle est importante aussi par les contenus qu'elle propose.
00:08:22Paris 1er cultive sa différence et elle en a fait son slogan.
00:08:26Dans tous les genres, elle propose des programmes que l'on ne retrouve sur
00:08:29aucune chaîne commerciale gratuite.
00:08:31Ce caractère, cette singularité permet au groupe M6 d'avoir des liens très
00:08:35forts via Paris 1er, avec par exemple le théâtre, le cinéma de patrimoine,
00:08:41le monde des expositions ou encore celui de la mode.
00:08:44Paris 1er est une passerelle pour nous très utile vers ces univers qui
00:08:48sont souvent moins accessibles.
00:08:51Enfin, ce sera mon dernier point, elle est importante par les talents
00:08:54qu'elle attire et qu'elle découvre.
00:08:56Paris 1er a toujours séduit de grandes personnalités de la télévision,
00:09:00y compris ceux qui étaient chez nos concurrents, qui ont trouvé un espace
00:09:04de liberté et d'innovation.
00:09:06Je pense à Thierry Ardisson, Pierre Lescure, Michel Denisot, Ariane Massenet,
00:09:10Michel Phil, Natacha Polony, Daphné Rouillet, Bernard Mavie ou Laurent
00:09:14Ruquier, pour ne citer qu'eux.
00:09:16Mais Paris 1er a aussi un vrai talent de découvreuse, de talent justement,
00:09:21qui est essentiel à notre groupe.
00:09:24Quelques exemples, avant d'intégrer la troupe de scène de ménage,
00:09:28Élodie Poux a été une formidable sociétaire de la revue de presse.
00:09:32François-Régis Gaudry, qui fait le succès de Très Très Bon depuis
00:09:36plusieurs saisons, a rejoint récemment les équipes de Top Chef et aura
00:09:41des émissions sur M6.
00:09:43Sans Paris 1er, qui a eu la folle idée, quelques années, de capter un
00:09:48spectacle vivant dans une ferme près du Mans, les Beaudins,
00:09:53l'on connaît, n'auraient certainement pas eu le succès que l'on sait,
00:09:56avec près de 5 millions de téléspectateurs sur M6.
00:10:01Merci Paris 1er et maintenant je laisse la parole à Philippe pour
00:10:05vous en présenter ses lignes de force et ses engagements.
00:10:09Merci Guillaume, Monsieur le Président, Mesdames les
00:10:12conseillères, Messieurs les conseillers,
00:10:15avant de vous présenter nos engagements pour Paris 1er,
00:10:17je tenais d'abord à vous rappeler quelques chiffres qui sont très
00:10:20importants pour illustrer l'attachement et l'intérêt du public
00:10:23pour Paris 1er.
00:10:25Tout d'abord, avec presque 80 % de notoriété auprès des Français
00:10:30âgés de 15 ans et plus, Paris 1er atteint un score équivalent,
00:10:34voire supérieur à beaucoup de chaînes gratuites sur la TNT.
00:10:39Depuis son lancement sur la TNT en 2005,
00:10:42la part d'audience nationale de Paris 1er a plus que doublé.
00:10:46Et pour cette saison, je dirais même que Paris 1er a une
00:10:48forme olympique puisque nous venons à nouveau de battre
00:10:51notre record auprès du public des 4 ans et plus.
00:10:54C'est un score historique depuis la création de la chaîne.
00:10:59Notamment grâce à la TNT, nous touchons en moyenne chaque
00:11:01mois 12,7 millions de téléspectateurs et Paris 1er est
00:11:06ainsi devenue la deuxième chaîne payante la plus regardée en
00:11:09France après Canal+.
00:11:12Nos plages en clair, et David en a pardé,
00:11:15elles sont plébiscitées chaque semaine,
00:11:17notamment grâce à nos magazines sur l'art de vivre.
00:11:19Pas plus tard que le week-end dernier,
00:11:21notre épisode de Très Très Bon a fait de Paris 1er la cinquième
00:11:24chaîne nationale sur le public des moins de 50 ans.
00:11:28Enfin, sur le numérique, outre son intégration dans
00:11:31notre plateforme M6+, à destination de ses abonnés,
00:11:34une autre particularité très importante de Paris 1er,
00:11:37c'est sa performance sur les réseaux sociaux.
00:11:40C'est une véritable vitrine pour nos programmes et sur ces réseaux,
00:11:43nous avons presque doublé notre nombre d'abonnés en un an pour
00:11:47atteindre désormais plus de 400 millions de vidéos vues.
00:11:51Ce succès de Paris 1er sur tous les réseaux,
00:11:54c'est celui d'une fidélité à notre ligne éditoriale unique sur
00:11:57la TNT, avec des axes forts de programmation que sont le
00:12:00spectacle vivant, le cinéma, le documentaire et les
00:12:04émissions culturelles et d'art de vivre.
00:12:06Tous ces rendez-vous qui étaient déjà présents dès le début et dès
00:12:09la création de notre chaîne il y a 38 ans et qui ont forgé notre identité.
00:12:14Ces axes de programmation, ils feront l'objet d'engagements
00:12:17très forts dans le cadre de notre nouvelle autorisation.
00:12:20Je voudrais commencer par des engagements de renforcement de
00:12:22l'accessibilité de nos programmes,
00:12:24que ce soit à destination des personnes sourdes et malentendantes
00:12:28avec 50% du volume total de nos programmes qui seront sous-titrés
00:12:32dès l'année 2025 et incluant un engagement spécifique de
00:12:35sous-titrage de dix spectacles vivants par an.
00:12:39Mais également à destination des personnes malvoyantes,
00:12:41en relevant notre engagement progressivement pour atteindre
00:12:4430 programmes audio décrits, dont dix programmes inédits.
00:12:49Un point aussi sur la citoyenneté numérique.
00:12:52Paris 1er s'adresse à un public plus âgé que nos autres
00:12:55chaînes du groupe et il nous semble important,
00:12:57au travers de modules d'information,
00:12:59de leur transmettre également les outils pour mieux se protéger
00:13:02des risques et des dangers du numérique.
00:13:05Pour en venir maintenant à nos engagements spécifiques par genre
00:13:08de programme, je commencerai d'abord par les spectacles,
00:13:10qui est un des socles très importants pour nous.
00:13:13Et bien chaque année, Paris 1re diffusera un minimum de
00:13:16150 heures de spectacles vivants aux heures de grande écoute et ce
00:13:19ne sont pas moins de 50 spectacles différents qui seront proposés.
00:13:24Sur notre autre pilier de la programmation,
00:13:26qui est le cinéma, notre contribution au financement
00:13:28des oeuvres cinématographiques françaises et européennes sera
00:13:32de 3,2% de notre chiffre d'affaires,
00:13:35dont 2,5% pour les oeuvres françaises.
00:13:38Par ailleurs, un minimum de 36 films de patrimoine
00:13:42différents seront diffusés chaque année.
00:13:45Comme vous le savez, le documentaire est également
00:13:47un genre très important pour le groupe M6 et a d'ailleurs fait
00:13:49l'objet d'un engagement très spécifique à l'occasion de notre
00:13:53dernier accord de 2023 avec l'ensemble des syndicats
00:13:55et les producteurs.
00:13:57Je vous rappelle que notre investissement sera de 1,35%
00:14:01du chiffre d'affaires de l'ensemble des chaînes
00:14:03et des services du groupe.
00:14:04Bien évidemment, Paris 1re contribue à cet engagement
00:14:08et plus spécifiquement diffusera chaque année un minimum
00:14:11de 10 documentaires inédits.
00:14:14Enfin, dernier genre de programme important pour nous,
00:14:16Paris 1re diffusera chaque année 40 programmes dédiés
00:14:19à l'actualité culturelle.
00:14:22Si Paris 1re a aujourd'hui une place unique au sein de la TNT
00:14:25et aussi dans le cœur des Français,
00:14:26c'est parce qu'année après année, les équipes éditoriales
00:14:29de cette chaîne l'ont voulu différente, incarnée et avec
00:14:33beaucoup plus de programmes originaux que ce que proposent
00:14:36de nombreuses chaînes de la TNT, même gratuites.
00:14:38À ce titre, Paris 1re s'engage à diffuser chaque année
00:14:41un minimum de 400 heures de programmes inédits.
00:14:45Notre longue, longue histoire nous oblige,
00:14:48elle nous inspire aussi.
00:14:49Elle nous inspire aussi.
00:14:51Et je laisse maintenant la parole à Catherine qui va vous présenter
00:14:53toute la richesse de notre offre de programmes.
00:14:58Merci Philippe.
00:14:59Monsieur le Président, mesdames les conseillères,
00:15:01messieurs les conseillers, vous l'avez compris,
00:15:04Paris 1re ne ressemble vraiment à aucune autre.
00:15:08Et ça fait bientôt 38 ans que ça dure.
00:15:11C'est tout le sens de notre projet.
00:15:14Différente, Paris 1re l'est par un ton et une écriture spécifique,
00:15:18que ce soit dans l'habillage de la chaîne,
00:15:20ses bandes annonces ou ses émissions originales.
00:15:24Quand François-Xavier Demaison rentre sur le plateau d'Extravagante,
00:15:28il plonge dans une atmosphère qui offre aux téléspectateurs
00:15:31une interview unique et singulière.
00:15:34Dans la revue de presse, ce sont par exemple nos
00:15:36dessinateurs, comme Deligne, qui révèlent les traits
00:15:39de caractère de nos invités et apportent en direct leur regard
00:15:43sur les surprises de l'actualité.
00:15:45Lorsque Laurent Bachi vient nous proposer son émission Vox Populi,
00:15:49que nous diffuserons à la rentrée, ce qui nous séduit,
00:15:53c'est la spontanéité, la fraîcheur et surtout l'impertinence
00:15:57de ces entretiens.
00:15:59Différente, Paris 1re l'est aussi par son lien très fort
00:16:03au spectacle vivant et notamment parce que pour chaque
00:16:09spectacle, on crée une véritable expérience pour le téléspectateur.
00:16:13D'abord parce qu'on est souvent en direct et ensuite parce
00:16:16qu'on travaille en amont avec notre journaliste Corinne
00:16:19Toncchay et les théâtres pour la mise en place.
00:16:22Prenons l'exemple de Berlin Berlin, la pièce aux deux
00:16:25Molières que nous avons diffusée il y a quelques semaines.
00:16:28Eh bien, avant le lever de rideau, nous avons immergé
00:16:31les téléspectateurs dans les coulisses, dans les loges
00:16:34et à la rencontre des artistes.
00:16:39Quand on diffuse la pièce comique La fine équipe dans une
00:16:42vraie ferme, comme les Bodinces, en plein air, c'est une
00:16:45expérience unique pour le téléspectateur qui se trouve
00:16:48transporté au cœur du Berry le temps d'un soir d'été.
00:16:51Et quand on diffuse année après année le gala du Festival
00:16:55de rire de Liège, c'est un coup de projecteur que nous
00:16:58donnons à des artistes francophones du monde entier, comme
00:17:01Cécile Djunga, Cody ou encore Valérie Dongo.
00:17:05Bref, côté culture, Paris 1re ce sont des spectacles,
00:17:09mais ce sont aussi des émissions d'actualité culturelle
00:17:12régulière. Et en ce moment, nous sommes tous les jours à
00:17:16Avignon, où nous emmenons le téléspectateur pour lui faire
00:17:20vivre le festival de l'intérieur, comme s'il y était, avec
00:17:24trois coups de cœur et une rencontre d'artistes tous les
00:17:27jours. Et le reste de l'année, c'est une autre émission,
00:17:30c'est J'ai un ticket, animé par le journaliste Marie-Aldine
00:17:33Girard, qui prend la relève.
00:17:35C'est joyeux, éclectique et tout sauf intimidant.
00:17:39Arts, livres, spectacles, tout est traité avec gourmandise et
00:17:43beaucoup d'enthousiasme.
00:17:45On rencontre tant Nicolas Mathieu, la chorégraphe Crystal
00:17:48Pite, Sophie Calle ou Zahaut Zagazan.
00:17:51Paris 1re rend ces gens accessibles.
00:17:55On partage avec le téléspectateur notre passion de la culture
00:17:58et surtout, ça donne envie de sortir.
00:18:03Notre lien fort avec le spectacle vivant, ce sont aussi de
00:18:05nombreux partenariats et aussi le soutien sur notre antenne de
00:18:10spectacles à l'affiche et un soutien, je voudrais préciser,
00:18:14dans les bons moments, mais aussi dans les moments plus
00:18:16difficiles. Et d'ailleurs, les représentants des syndicats et
00:18:19de l'Association pour le soutien du théâtre privé se
00:18:22souviennent d'un engagement très fort, efficace, de Paris 1re
00:18:27à leur côté, pour ramener les spectateurs en salle,
00:18:32justement, après la crise sanitaire.
00:18:36Différente, Paris 1re l'est aussi par son regard sur le cinéma.
00:18:41Alors, vous allez me dire que du cinéma, il y en a sur toutes les
00:18:44chaînes, mais alors comment Paris 1re fait la différence ?
00:18:47Par un énorme travail d'éditorialisation.
00:18:50Paris 1re est une chaîne de la TNT qui diffuse le plus de films,
00:18:54toujours avec des cases identifiées, des cycles, notamment la case
00:18:59des films mythiques, qui est devenue un vrai rendez-vous
00:19:01qui se poursuivra.
00:19:03On y crée un écrin pour chaque film, un habillage et une mise
00:19:08en perspective par le journaliste de cinéma Thierry Chaise.
00:19:12Et du côté de nos grands films de patrimoine français,
00:19:15nous les accompagnerons de documentaires inédits.
00:19:19Et autre petite singularité, c'est que nous diffusons du cinéma
00:19:23de genre, avec la case des petits cauchemars du jeudi.
00:19:27C'est une case de deuxième partie de soirée qui met en lumière
00:19:30un genre peu présent, avec notamment Le silence des agneaux
00:19:35de Jonathan Demme, The Dead Don't Dine de Jim Jarmusch ou encore
00:19:38Carrie au bal du diable de Brian De Palma.
00:19:41Tous films à réessais.
00:19:43Et côté événementialisation, nous célébrerons, par exemple,
00:19:46en 2025, les 70 ans de la sortie des Diaboliques et dans
00:19:51une version restaurée.
00:19:53À cette occasion, je voudrais préciser que si Paris 1re est
00:19:57déjà diffusée en HD sur tous les supports, cela va être
00:20:01une chance pour le public exclusif TNT d'enfin bénéficier
00:20:06du travail de restauration dont il était jusqu'à maintenant privé.
00:20:11Mais si le cinéma est évidemment à l'honneur, Paris 1re diffuse
00:20:14aussi des séries et elle le fait à sa manière, avec des séries
00:20:18de patrimoine qui sont sa spécificité et qui ne sont diffusées
00:20:22nulle part ailleurs.
00:20:23Pour n'en citer que deux, je pense à Amicalement vôtre
00:20:27ou les Mystères de l'Ouest, séries qui sont elles aussi
00:20:30remastérisées.
00:20:33Différente, Paris 1re l'est aussi par la patte de ses
00:20:37documentaires.
00:20:38Compte-t-il de singulier ?
00:20:40Qu'ils soient sociétaux ou culturels, ils portent un regard
00:20:43décalé et amusé sur l'époque.
00:20:45On tient le portrait d'artiste, on parle de pop culture,
00:20:48on ose des sujets décalés.
00:20:51On plongera, par exemple, au cœur des particularités des
00:20:54Français à travers leurs accents régionaux.
00:20:58Et on prendra aussi du recul avec de grandes soirées débats,
00:21:02documentaires et débats, à l'instar de ce que nous avons fait
00:21:04avec le documentaire d'Oliver Stone sur l'énergie nucléaire.
00:21:08Tout ça pour donner un éclairage, mettre en perspective et ne pas
00:21:11être dans l'immédiateté.
00:21:14La prochaine soirée débat à la rentrée sera autour d'un
00:21:17documentaire inédit sur la France de la bagnole,
00:21:20objet au cœur de toutes les passions et crispations.
00:21:24Différente, Paris 1re l'est aussi par la place donnée à l'art de
00:21:28vivre, un genre qui est, au fil des années,
00:21:30devenu incontournable et qui permet d'allier qualité,
00:21:34convivialité, plaisir et consommation responsable.
00:21:38Vous faites peut-être partie de ceux qui ne ratent pas le
00:21:41rendez-vous de Très Très Bon, le week-end, pour repérer vos
00:21:44prochaines adresses gourmandes.
00:21:46Vous n'êtes pas les seuls.
00:21:47Le succès croissant de l'émission, devenu une référence,
00:21:52montre qu'il y a un appétit du public pour ce genre et qui est
00:21:55peu présent sur les autres chaînes de la TNT.
00:21:59Nos cases sont concentrées le week-end et sont particulièrement
00:22:02puissantes et différenciantes.
00:22:04Et c'est pour ça que nous allons les développer.
00:22:07Nous l'avons déjà fait cette saison avec Archibo et nous
00:22:10travaillons un nouveau magazine autour du tourisme alternatif
00:22:14et du voyage responsable en train.
00:22:17Ces émissions, qui sont d'ailleurs pour la
00:22:19plupart en clair, sont aussi pour nous l'occasion de faire passer
00:22:23des messages importants au plus grand nombre et de participer
00:22:27aux enjeux sociétaux qui nous tiennent à cœur autour de la
00:22:30transition écologique, du développement durable et du bien-manger.
00:22:36Paris 1re, enfin, différente parce qu'elle est disponible
00:22:39sur la TNT et parce qu'elle a des plages en clair,
00:22:43ce qui nous a permis de proposer à la France entière des
00:22:45événements majeurs, je ne les citerai pas tous,
00:22:49le premier débat des Européennes avec les sept candidats principaux
00:22:53s'était en direct sur Paris 1re.
00:22:55Et grâce à Paris 1re, tous les Français ont pu vivre
00:22:58le concert du Jubilé de la Reine en direct de Londres.
00:23:02Pour conclure, avec les équipes, l'ensemble des talents,
00:23:06nous sommes plein de projets mobilisés pour poursuivre la
00:23:09formidable aventure créative démarrée il y a 38 ans.
00:23:13Henri, c'est à toi.
00:23:15Si Monsieur le Président, mesdames et messieurs les
00:23:18conseillers, forte de ce positionnement original que
00:23:22Catherine vient de vous détailler,
00:23:23Paris 1re a su viabiliser un modèle économique,
00:23:27lui aussi assez unique.
00:23:29En effet, à partir de son arrivée sur la TNT en 2005,
00:23:32la chaîne est parvenue à combiner de façon équilibrée ses revenus
00:23:36publicitaires et ses revenus de distribution.
00:23:40Comme vous le savez, généralement,
00:23:41les chaînes vivent soit très majoritairement de revenus
00:23:44publicitaires, ce sont les chaînes de la TNT gratuite,
00:23:48soit elles vivent très majoritairement de
00:23:50redevances de distribution, et ce sont les chaînes thématiques.
00:23:53Grâce à ce caractère singulier de chaîne TNT payante,
00:23:57Paris 1re bénéficie du meilleur des deux dans l'intérêt de son public.
00:24:01Elle est d'une part distribuée sur tous les réseaux,
00:24:04dont la TNT, ce qui lui permet de couvrir absolument tout le monde
00:24:08et de bénéficier de plage en clair.
00:24:10Ça lui apporte un bassin d'audience extrêmement large qui
00:24:12est favorable à ce modèle publicitaire.
00:24:16Et vous avez probablement en tête le grand nombre de chaînes
00:24:18thématiques qui ont cessé leur diffusion ces dernières années,
00:24:21faute de ressources suffisantes.
00:24:24Ces chaînes thématiques avaient souvent fait le choix de diffusion
00:24:26en exclusivité sur certaines plateformes,
00:24:29ou n'arrivaient tout simplement pas à s'y faire référencer.
00:24:32Nous avons fait le choix contraire avec Paris 1re,
00:24:35en lui permettant, grâce à la TNT,
00:24:38d'être une des chaînes payantes françaises les mieux distribuées
00:24:41présentes chez tous les opérateurs.
00:24:43D'autre part, son caractère payant lui permet cependant de ne pas
00:24:48dépendre totalement de cette même publicité et d'aller vers des
00:24:51choix de programme plus audacieux et atypiques comme Catherine
00:24:54vient de vous le rappeler.
00:24:56Par cette singularité reconnue, Paris 1re obtient ainsi des
00:24:59rémunérations significatives de tous ses distributeurs.
00:25:03Et très récemment, nous sommes encore parvenus à
00:25:05renouveler de façon satisfaisante ces accords,
00:25:08ce que les entre guillemets simples chaînes thématiques ont
00:25:12également de plus en plus de mal à obtenir.
00:25:16Par ce double financement, Paris 1re voit ainsi son
00:25:18modèle économique et ses investissements au programme
00:25:21être sécurisé sur l'ensemble du plan d'affaires que nous vous
00:25:24avons soumis.
00:25:27Enfin, je voudrais revenir un instant sur l'intérêt particulier
00:25:30des plages en clair permises par son autorisation TNT.
00:25:34Ces dernières contribuent à sa notoriété ainsi qu'à celles de
00:25:38la TNT payante en général.
00:25:40Elles contribuent de façon très importante à ses audiences et,
00:25:43par conséquence, à ses revenus sur lesquels sont assis
00:25:46ses obligations.
00:25:47C'est pour ces trois raisons que nous souhaiterions pouvoir
00:25:50pleinement utiliser ce qui est permis en termes d'ampleur
00:25:53de plages en clair.
00:25:55Je vous remercie.
00:25:56Merci Henri.
00:25:57Peut-être un dernier mot puisque l'audition de cet après-midi
00:25:59est la dernière pour nos trois chaînes concernées par ce cycle
00:26:03d'audition.
00:26:04Nous avons essayé de porter devant vous des projets cohérents
00:26:06qui ciblent l'ensemble des publics.
00:26:09Je pense qu'ils sont complets, précis, viables économiquement.
00:26:13Vous savez que c'est important pour nous et contiennent des
00:26:15engagements spécifiques que nous respecterons.
00:26:17Je pense que notre expérience l'a suffisamment démontré par le passé.
00:26:21Nous les avons imaginés dans l'intérêt du public avec une
00:26:24ambition renouvelée au service d'une offre TNT riche,
00:26:28une ambition aussi de contribuer à la création française dans
00:26:30toute sa diversité.
00:26:32Et vous pouvez compter sur l'énergie, sur la créativité,
00:26:34sur l'envie de tous les collaborateurs du groupe pour
00:26:36poursuivre sur cette voie.
00:26:38Mais je vous propose avant cela de regarder maintenant le film
00:26:42de Paris Première.
00:26:45Tôt ou tard, vous regarderez tous Paris Première.
00:26:48Top générique.
00:26:5038 ans qu'elle explore, innove et dévore.
00:26:54On va essayer de vous faire partager notre passion des livres.
00:26:5738 ans qu'elle accompagne.
00:26:58Le Grand Jury, c'est votre rendez-vous hebdomadaire politique.
00:27:01Réjoui, régale les Français de Nice.
00:27:04Jusqu'à réaliser cette année ses meilleures audiences depuis
00:27:07sa création.
00:27:09Créative, atypique, éclectique.
00:27:11Paris Première, une chaîne qui ne ressemble à aucune autre.
00:27:18Paris Première met en lumière l'art de vivre à la française
00:27:21sous toutes ses formes.
00:27:22La mode, la gastronomie, le design, mais toujours de
00:27:26façon accessible.
00:27:27Elle nous emmène dans les coulisses.
00:27:29Elle nous ouvre les portes des lieux auxquels on n'a généralement
00:27:31pas accès.
00:27:32On va dans l'autre bâtiment pour rendre visite à l'atelier.
00:27:35C'est tout ce savoir-faire manuel qui est toujours l'aspect
00:27:38qui me ravit le plus dans ce que je fais.
00:27:41Elle nous fait découvrir les secrets de la gastronomie.
00:27:43Avec le critique culinaire François-Régis Gaudry, on apprend
00:27:47chaque semaine à reconnaître le bon du faux.
00:27:51On s'intéresse évidemment au circuit court, au projet solidaire
00:27:54et citoyen, aux produits de saison, à toutes les figures aussi
00:27:57qui participent à la gastronomie durable.
00:27:59C'est très, très, très, très, très, très bon.
00:28:00Exigeante, curieuse.
00:28:02Sur Paris Première, on apprend à dénicher, à restaurer.
00:28:06C'est des petits pichets anciens de Transylvanie.
00:28:09On sort des sentiers battus et on respire le plaisir à plein nez.
00:28:13Ce sont en fait des anciens conteneurs d'expédition polaire.
00:28:16L'effet waouh est garanti.
00:28:22Paris Première, la chaîne des émissions originales où les
00:28:26artistes se sentent libres.
00:28:27On oublie les positions protocolaires.
00:28:31Vous n'êtes pas de la minorité.
00:28:32Je suis de la minorité, parce que je suis anti-aise et ça se voit pas.
00:28:36C'est sur Paris Première que l'on trouve les émissions les plus
00:28:38innovantes.
00:28:41Au quatrième, on invite Gisbert.
00:28:43Comme ça, si un moment, il y a un trou dans la conversation,
00:28:44tu fais Chirac.
00:28:48La revue de presse, c'est maintenant et c'est en direct sur
00:28:50Paris Première.
00:28:51L'actualité, c'est formidable.
00:28:52Bonjour, Madame Gatti.
00:28:53Paris dési d'alcooliser.
00:28:56Des célèbres dîners d'ardissons aux cabarets des extravagantes.
00:28:59Les invités se confient, car la parole est libre.
00:29:03Celui qui vous a mis sur cette piste-là, il me connaît très bien.
00:29:05Ah oui, ça change de Michel Loucaire.
00:29:08On aime les personnalités atypiques.
00:29:11Ce soir, c'est moi qui prends les commandes de Paris Première.
00:29:15Il y a quelques années, dans sa balance à Paris, je faisais des
00:29:17chroniques culturelles et on m'a laissé dire vraiment tout et
00:29:21n'importe quoi.
00:29:22Et je n'ai pas à souvenir que sur deux saisons, on m'a interdit
00:29:24quoi que ce soit.
00:29:25Là, depuis un an, je présente les grandes soirées sur des
00:29:29humoristes ou des personnalités considérées comme insolentes.
00:29:32Personne n'a pu me manier, personne.
00:29:34Une liberté de ton indispensable pour croiser tous les points de vue.
00:29:38Bonjour, si on vous donnait la possibilité de vous exprimer à
00:29:40la télé, vous auriez envie de dire quoi?
00:29:43C'est ça ton message?
00:29:44Tu pours le port de l'uniforme à l'école.
00:29:46Je n'étais pas d'accord avec tout le monde, mais c'était génial
00:29:48que de donner la parole à tout le monde.
00:29:49Oui, je storie la diffusion.
00:29:51A.
00:29:55Paris première, la chaîne qui se démarque, qui se remarque
00:29:58dans ses documentaires.
00:30:02Des titres au choc d'ornioles et haricots, des sujets originaux
00:30:06et fédérateurs, mais qu'en fait, chacun a ses cons.
00:30:11C'est le choc des cultures.
00:30:12Un alliage d'humour et d'intelligence pour prendre du
00:30:14recul sur nos politiques.
00:30:17Dis moi ce que tu manges, je te dirai comment tu gouvernes
00:30:21ou sur les travers de notre société.
00:30:23Bien sûr qu'on vit avec des préjugés.
00:30:24Ça fait partie de ces micro agressions quotidiennes qui
00:30:27peuvent faire mal.
00:30:29Mais Paris première, c'est aussi des documentaires événements
00:30:32de qualité, comme le documentaire oscarisé Navalny ou le film
00:30:36inédit d'Oliver Stone, Nuclear Now.
00:30:39Regardez Paris première.
00:30:42Dans Paris première, il y a première chaque semaine.
00:30:46Le petit écran laisse la place au grand.
00:30:48Oui, monsieur.
00:30:49Des grands classiques avec des grands acteurs du patrimoine
00:30:52français, mais aussi des films hollywoodiens incontournables.
00:30:55Une cinémathèque à portée de main avec des films cultes que
00:30:59l'on se transmet de génération en génération.
00:31:06Paris première, c'est du spectacle vivant pour tous, avec
00:31:09chaque année plus de 150 heures de spectacles diffusés à des
00:31:12heures de grande écoute.
00:31:13Paris première aime le théâtre, des pièces diffusées en direct.
00:31:17Tous les comédiens sont prêts.
00:31:18Ils sont derrière le rideau.
00:31:20Paris première est venu capter la Mégère à peu près privilégiée,
00:31:23qui était un de mes premiers spectacles avant que je me mette
00:31:24à écrire. Et c'était une chance assez unique d'avoir une chaîne
00:31:28qui faisait des captations et des diffusions de spectacles
00:31:32qui n'étaient pas des spectacles extrêmement connus.
00:31:34Pour nous, c'était énorme.
00:31:36J'aimerais remercier Paris première qui retransmet ce spectacle
00:31:40en direct sur sa chaîne ce soir.
00:31:41Des reportages au plus près des comédiens.
00:31:44Et là où j'ai retrouvé un peu l'ambiance qu'il y avait quand
00:31:46on jouait au sport avec le splendide.
00:31:47Ce qui nourrit sur scène, c'est aussi les rires.
00:31:52Et un vrai désir de nous emmener dans les salles, dans les musées,
00:31:56dans les coulisses, grâce à des émissions généreuses et
00:31:59enthousiastes.
00:32:00Vous verrez, la culture est notre force.
00:32:02Une petite chaîne avec une grande notoriété qui sait se faire
00:32:05remarquer comme sur les réseaux sociaux.
00:32:09Oui, c'est pour ça que l'on aime Paris première, pour sa passion
00:32:12pour la culture et son envie de la partager.
00:32:15Paris première, une chaîne unique.
00:32:22Merci beaucoup, Monsieur le Président, à vos collaborateurs
00:32:24pour cette présentation.
00:32:26On va engager le dialogue avec le collège.
00:32:29Je voulais revenir quand même sur votre introduction.
00:32:32Vous avez anticipé sur les questions qu'on vous a naturellement posées.
00:32:36Bon, la TNT payante, quoi qu'on dise, Henri de Fontaine,
00:32:41elle a quand même une histoire derrière elle.
00:32:43C'est vrai qu'elle a plutôt connu une attrition au fil des ans.
00:32:49Il ne reste plus beaucoup d'acteurs et son environnement, en plus,
00:32:52est quand même beaucoup transformé avec la multiplication des plateformes,
00:32:57des services de médias à la demande.
00:33:01Donc, vous n'avez quand même pas été tenté de jouer votre carte
00:33:06sur la TNT gratuite, compte tenu du modèle, de ce qu'on vient de voir,
00:33:11de l'offre qu'est la vôtre.
00:33:14Vous ne pensiez pas qu'il y avait une carte à jouer ?
00:33:18Alors, bien entendu que nous avons regardé, étudié et ça nous a pris
00:33:23beaucoup de temps parce que ce sont des opportunités de changement
00:33:26qui se produisent, vous le savez, de manière rare.
00:33:29Et donc, ce sont des moments de réflexion importante pour un groupe
00:33:32comme le nôtre.
00:33:34Et la réponse que nous avons apportée,
00:33:37qui est celle que vous avez vue dans notre dossier, est assez claire.
00:33:41Des deux côtés, d'ailleurs, c'est ce que je vous disais
00:33:43dans mon propos introductif.
00:33:44Du côté de pourquoi le payant, avec le fait que Paris Première
00:33:49reste une chaîne Capsat, et que ces chaînes-là
00:33:52sont extrêmement menacées, on sait déjà que pour les chaînes
00:33:56gratuites, la vie n'est pas facile, mais pour les chaînes payantes,
00:34:00c'est extrêmement difficile.
00:34:01Et vous avez d'ailleurs chez nous, non seulement Paris Première,
00:34:04mais Teva, puis l'ensemble de nos autres chaînes,
00:34:06et c'est grâce à Paris Première, c'est grâce à ce sceau TNT
00:34:10qu'on est en position, je ne dirais pas de force,
00:34:12mais en tout cas dans un rapport de force qui nous est favorable
00:34:14vis-à-vis de nos distributeurs, qui représente une partie
00:34:18significative de nos revenus.
00:34:20Donc, de ce côté-là, c'est vraiment quelque chose.
00:34:24Sans cette TNT payante, pour Paris Première,
00:34:27on basculerait dans une seconde catégorie, disons, de chaînes,
00:34:31avec à terme, très probablement, une diminution forte
00:34:35des revenus des opérateurs et probablement la fin de Paris Première.
00:34:39Et puis, le côté chaînes gratuites, je ne vais pas revenir dessus,
00:34:43mais moi, je suis convaincu qu'il y a déjà beaucoup de chaînes.
00:34:46Ce n'est pas facile.
00:34:47Il y a un bon nombre d'entre elles, certaines que vous recevrez
00:34:49en audition, que vous avez reçues.
00:34:51Voyez bien que c'est difficile d'un point de vue rentabilité,
00:34:54d'un point de vue chiffre d'affaires.
00:34:56Les perspectives, on a partagé ça ensemble hier,
00:35:00ne sont pas très bonnes d'un point de vue publicitaire.
00:35:03Donc, je pense que pour l'avenir de Paris Première,
00:35:07c'est beaucoup plus sûr d'être dans la position dans laquelle
00:35:09nous sommes.
00:35:11Je ne sais pas si vous voulez y ajouter.
00:35:15Vous voulez y ajouter quelque chose, M. Charles ?
00:35:18C'était une décision pas facile, mais en tout cas,
00:35:21comme l'a dit David, c'est une décision de raison.
00:35:26Très bien, mes chers collègues.
00:35:27Juliette Théry, peut-être pour commencer.
00:35:29Justement, beaucoup de payantes, mais pas que,
00:35:32parce que vous demandez aussi un assouplissement de vos programmes
00:35:35en clair et qui sont, donc à l'heure actuelle,
00:35:38on est à trois heures par jour, donc 17h30, 21h,
00:35:42donc une double limite, sauf le week-end.
00:35:44Mais bon, vous connaissez tout ça par cœur.
00:35:47Et là, vous demandez matin, midi, journée, après-midi,
00:35:50avant soirée, dans ce respect global réglementaire des 75 %.
00:35:55Donc, la raison pour laquelle vous demandez ça,
00:35:57c'est pour bénéficier justement et optimiser vos doubles ressources.
00:36:02En fait, quelles sont les raisons ?
00:36:03Parce que là, je suis en train de faire les questions et les réponses.
00:36:05Je vous laisse, je ne vous laisse pas.
00:36:06Allez-y, allez, continue.
00:36:09Non, mais c'est effectivement pour les deux.
00:36:12D'une part, il y a une limite réglementaire que nous n'atteignons pas.
00:36:16Donc, on se dit pourquoi pas en bénéficier.
00:36:19Les tranches en clair, elles ont un intérêt d'un point de vue
00:36:23audience et publicitaire, j'en parlais tout à l'heure,
00:36:26mais ce n'est pas tellement le cas de cette demande additionnelle
00:36:30qui s'inscrit plus dans l'importance du développement continu,
00:36:34de la notoriété de notre marque Paris Première.
00:36:36Et donc, plus on peut parler lorsqu'on parle, lorsqu'on est en clair,
00:36:40on parle à 9 millions, en tout cas potentiellement,
00:36:42on s'adresse à 9 millions de personnes et ça nous permet de contribuer
00:36:46à nourrir cette notoriété qui est, c'est toujours la même chose.
00:36:50C'est-à-dire que plus Paris Première est connue,
00:36:52plus elle est appréciée de son public, plus notre rapport de force
00:36:55dans la partie dont s'occupe Henri est favorable
00:36:58et donc nous garantit ses ressources sur le long terme.
00:37:02Du coup, est-ce que vous seriez prêt à avoir une contrepartie,
00:37:05justement, en termes de contenu diffusé en clair comme il y a
00:37:07dans la convention actuelle, puisqu'il me semble que c'est
00:37:08une orientation européenne et OEF, pour justement porter aussi
00:37:15votre projet sur ces créneaux-là ?
00:37:21Je pense d'ailleurs, quand on avait diffusé,
00:37:24je pense, des horaires supplémentaires,
00:37:26vous l'avez dit d'ailleurs le week-end,
00:37:28on avait pris ce type d'engagement aussi dans ce qui était prévu.
00:37:31C'est tout à fait envisageable et d'ailleurs,
00:37:33c'est notre objectif de donner plus de visibilité à ce qui fait
00:37:37la spécificité de Paris Première.
00:37:39Donc, c'est tout à fait possible, évidemment.
00:37:41Mais pour répondre à votre première question,
00:37:43c'est que c'est vrai qu'on n'a jamais bien compris de notre côté
00:37:46pourquoi Paris Première était la seule chaîne à ne pas avoir
00:37:49bénéficié de l'intégralité de ses possibilités de diffusion en clair.
00:37:55Et donc, on trouverait assez logique d'avoir cette possibilité,
00:37:58en tout cas, de le faire comme d'autres diffuseurs payants
00:38:01ont la possibilité de le faire.
00:38:09C'était un peu après la question, alors gratuit, payant,
00:38:12qui est un peu un pari pascalien.
00:38:14Mais en plus, pour dix ans ?
00:38:17Pour dix ans.
00:38:19Donc, dans dix ans, vous pensez que ça tient encore ?
00:38:24C'est une goutte de payant dans votre modèle économique, dans votre...
00:38:27C'est une question complexe.
00:38:30Évidemment que le paysage audiovisuel aura continué d'évoluer dans dix ans.
00:38:34On voit la vitesse à laquelle ça bouge.
00:38:36En tout cas, nous sommes là sur le long terme.
00:38:38On est là depuis depuis 38 ans et on compte bien être là dans dix ans.
00:38:42Et on verra s'il y a une évolution très sensible,
00:38:45s'il y a une réduction du nombre de chaînes gratuites,
00:38:47par exemple, très forte, on pourrait être amené à changer de position.
00:38:50Mais en tout cas, vu l'état actuel du paysage audiovisuel,
00:38:54on est prêt à nous engager sur le long terme.
00:38:57On se retrouve en place des grands hommes.
00:38:59Antoine.
00:39:01Merci, Monsieur le Président.
00:39:03Alors, je prolonge la métaphore filée.
00:39:06Vous avez évoqué dans votre propos introductif,
00:39:09cette TNT payante, il faut la développer.
00:39:12Donc, je suis assez preneur de...
00:39:15Peut-être que vous puissiez un tout petit peu préciser ce point-là.
00:39:20Sur la partie programme et engagement,
00:39:23et on a bien noté tous ceux qui ont été précisés par M. Philippe Bonny.
00:39:31J'ai quand même une question complémentaire,
00:39:35puisque le magazine Hebdo sur la culture, au fond, il existe.
00:39:39Donc, est-ce que vous seriez prêt à vous engager dans une nouvelle convention
00:39:44sur un engagement de cette nature ?
00:39:47Et la deuxième question,
00:39:50on vous a autorisé il y a quelques mois,
00:39:53autour de l'anniversaire de l'émission culte 93,
00:39:57Faubourg Saint-Honoré de Thierry Ardisson,
00:40:00exceptionnellement, de pouvoir proposer cette émission en prime.
00:40:06Est-ce que vous auriez d'autres événements de cette typologie
00:40:11à partager avec le collège pour qu'on puisse visualiser les choses,
00:40:15par exemple, sur la saison prochaine ? Merci.
00:40:18Tu veux compléter ?
00:40:21Je peux vous parler ?
00:40:24Oui, donc, M. le conseiller, merci.
00:40:27Oui, vous l'avez dit, on diffuse aujourd'hui un magazine culturel.
00:40:32Ça a été présenté, d'ailleurs, que ce soit Géantiké
00:40:35ou des événements un peu plus particuliers.
00:40:38On a eu l'occasion, notamment, de poursuivre
00:40:41cette présentation de l'actualité culturelle.
00:40:44C'est une des bases de Paris 1er.
00:40:46Je sais même qu'on le fait à l'antenne.
00:40:48Et j'en disais un mot tout à l'heure,
00:40:50on le fait aussi beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:40:53Et donc, c'est un peu cette double opportunité qu'on a
00:40:56de proposer à la fois aux téléspectateurs
00:40:58de découvrir de nouveaux spectacles
00:41:00et puis de partager cette envie de sortir, d'aller au spectacle,
00:41:03d'aller dans les musées, de lire les livres.
00:41:07C'est vraiment un engagement qui est pris de notre côté,
00:41:10d'avoir cette émission régulière sur l'actualité culturelle
00:41:13qui est importante pour Paris 1er.
00:41:15À ce sujet, l'empreinte numérique de Paris 1er est assez remarquable
00:41:22parce que, comme vous l'avez vu dans notre présentation,
00:41:25on a réussi, malgré un public peut-être en moyenne plus âgé
00:41:31que la moyenne de nos autres chaînes, par exemple,
00:41:34à avoir vraiment une résonance pour certains artistes,
00:41:37pour certains spectacles, très très fort,
00:41:40via les réseaux sociaux de Paris 1er.
00:41:43Donc ça aussi, c'est une vraie prouesse.
00:41:46Pour répondre à votre question sur les événements qui pourraient arriver,
00:41:50il y a un événement, on travaille sur une nouvelle cérémonie.
00:41:54Vous vous rappelez peut-être pour certains,
00:41:56quand on a eu un certain temps, une cérémonie qui s'appelait les Gérards,
00:41:59et qui entre-temps s'est arrêtée.
00:42:01On travaille sur une nouvelle cérémonie de fin d'année
00:42:04pour laquelle on pense que de permettre qu'elle soit diffusée au plus grand nombre
00:42:10serait vraiment un plus.
00:42:13Nos grandes soirées débat.
00:42:15D'ailleurs, on a un peu regretté de ne pas avoir demandé cette faculté
00:42:20sur notre grande soirée sur le nucléaire avec le film d'Oliver Stone.
00:42:24Et donc, on se dit que la prochaine qu'on fait, on aimerait bien demander.
00:42:30Donc c'est des soirées plutôt avec un documentaire suivi d'un débat.
00:42:35Et puis, de la même manière qu'on a fêté l'anniversaire de 93 Faubourg,
00:42:40il y a une autre émission qui est une émission de deuxième partie de soirée,
00:42:44mais qui a marqué l'histoire de Paris Première.
00:42:47Et c'est son anniversaire début 2025.
00:42:49C'est Paris Dernière.
00:42:51Et là aussi, comme Madeleine Deprous,
00:42:55de pouvoir, avec une émission spéciale plus longue qu'on va faire,
00:42:59on demandera très certainement de pouvoir la diffuser exceptionnellement en clair.
00:43:04Pour vous donner quelques exemples.
00:43:06On verra ce que serait la décision du collège.
00:43:09Et juste sur les 10 docs de création avec la line-up en bon français
00:43:14que vous avez présenté, là aussi, vous les faites saison après saison,
00:43:19ces objectifs dont vous n'auriez pas, je ne sais plus si c'est écrit
00:43:24dans le dossier ou pas, mais vous n'auriez pas de difficultés
00:43:27à ce qu'on puisse éventuellement pérenniser ça dans une nouvelle convention ?
00:43:32Oui, c'est un engagement qu'on peut prendre.
00:43:37Je voudrais revenir peut-être sur la première partie de votre question
00:43:40sur la promotion de la TNT payante.
00:43:44Juste peut-être une remarque avant ça.
00:43:47L'une des raisons de la baisse de son attractivité
00:43:50ne tient pas tellement à Paris Première.
00:43:52Au contraire, je pense, mais plutôt à un certain nombre de chaînes
00:43:54qui sont disparues, sont basculées en gratuit.
00:43:58Nous, nous pourrons faire deux choses.
00:44:00Notre niveau, premièrement, faire des campagnes de recrutement
00:44:05ou de promotion de la TNT payante sur nos antennes.
00:44:09Et ça, on s'engage à le faire.
00:44:11Et deuxièmement, on s'engage à discuter avec notre distributeur
00:44:16pour voir comment on peut faciliter.
00:44:17On sait qu'à un moment, c'était extrêmement difficile,
00:44:20voire quasiment impossible, lorsque vous étiez sur la TNT,
00:44:22de voir comment on peut faciliter la prise d'abonnement
00:44:25sur la TNT directement.
00:44:28Vous pourriez nous passer vos prévisions d'évolution d'abonnés
00:44:32sur la durée au moins de votre plan d'affaires ?
00:44:37De TNT payante ?
00:44:40De Paris Première.
00:44:42Ah, de Paris Première, d'accord.
00:44:45Les deux, oui, les deux.
00:44:48Nous n'avons pas d'élément précis sur les abonnés TNT payante.
00:44:56En fait, nous avons des éléments sur l'ensemble des modes de diffusion
00:45:00par lesquels ce distributeur commercialise les abonnements
00:45:04à notre chaîne.
00:45:05Donc c'est un distributeur extrêmement important
00:45:07et c'est le premier distributeur de Paris Première.
00:45:10Mais nous n'avons pas de visibilité précise
00:45:12à l'échelle de la TNT payante.
00:45:15Au global, pour ce distributeur-là,
00:45:17on peut dire qu'on a 5 millions d'abonnements.
00:45:19Plus de 5 millions d'abonnements, oui.
00:45:22D'accord.
00:45:23Anne Grandelon ?
00:45:26Merci, Monsieur le Président.
00:45:28Je voulais un peu voir avec vous comment vous faisiez.
00:45:32Alors, vous diffusez Le Grand Jury,
00:45:35donc vous ne nous donnez pas, ce qui est normal
00:45:37parce qu'on ne vous demande pas les temps de parole
00:45:39sur Paris Première.
00:45:41Comment vous faites pour équilibrer, en fait, cette émission
00:45:44qui est en même temps diffusée sur RTL,
00:45:46qui n'a pas le même, d'ailleurs,
00:45:47qui n'a pas le même volume de temps de parole,
00:45:49parce que de mémoire, ils ont à peu près
00:45:51un peu plus de 20 heures par trimestre.
00:45:52Vous, vous êtes à 40,
00:45:53bon, ils ont à peu près 80 heures par an.
00:45:56Vous, vous annoncez avec les débats
00:45:59que vous pouvez retransmettre,
00:46:00vous êtes à peu près à 40 heures.
00:46:01Mais voilà, est-ce qu'on peut s'assurer
00:46:03que vous ayez bien un équilibre sur cette émission,
00:46:06puisque c'est, j'imagine que ça fait à peu près
00:46:0890 % de votre temps ?
00:46:10Et par ailleurs, plus généralement,
00:46:12vous vous engagez, bien entendu,
00:46:14à garantir le pluralisme et la diversité
00:46:16des courants de pensée et d'opinion,
00:46:18tel que ça a été aussi, évidemment,
00:46:20défini le 13 février par le Conseil d'État.
00:46:23Par ailleurs, est-ce que vous avez aussi
00:46:25des liens avec le comité d'éthique ?
00:46:26Voilà, c'était ma question.
00:46:28Merci beaucoup.
00:46:29Alors, sur le grand jury, vous avez raison.
00:46:32Alors, nous n'avons pas d'obligation
00:46:33de vous les déclarer,
00:46:34mais nous comptons bien
00:46:36et nous tenons bien à votre disposition
00:46:40Vous avez raison, avec une seule émission.
00:46:43Sur le grand jury, je vous avouerai
00:46:45que le seul moment où ça a été plus compliqué,
00:46:48c'est, évidemment, sur la partie des européennes,
00:46:53parce qu'elle était extrêmement courte.
00:46:56Et donc, nous avons fabriqué,
00:46:58avec ces productions et la rédaction d'M6,
00:47:02des programmes où on mettait en avant
00:47:07On s'est servi à la fois d'archives,
00:47:10enfin d'archives, je veux dire, récentes,
00:47:12mais on a fabriqué un programme pour donner la parole
00:47:14et équilibrer absolument tous les candidats,
00:47:17y compris des plus petits candidats.
00:47:20Et sur 40 émissions, on arrive quand même à équilibrer.
00:47:23On se concerte avec RTL pour ça.
00:47:25Merci beaucoup.
00:47:27Vous vouliez compléter, madame ?
00:47:28Sur la décision du Conseil d'État.
00:47:31Sur la décision du Conseil d'État,
00:47:33on est, comme je crois que je l'avais dit
00:47:36On est évidemment très, très vigilants.
00:47:38Et encore une fois, les personnes qui, chez nous,
00:47:40suivent l'équilibrage des temps de parole,
00:47:42le pluralisme des expressions politiques,
00:47:45a bien eu la consigne de regarder maintenant
00:47:48sur l'ensemble des émissions.
00:47:49Là, comme Catherine vous l'a dit,
00:47:51on n'a pas de...
00:47:53À l'heure actuelle, en tout cas,
00:47:54on n'a plus Zemmour et Nolot, ou Restons zen,
00:47:57ou je ne sais plus comment s'appeler la dernière émission.
00:48:00Ne nous fâchons pas.
00:48:01Et donc, à part le Grand Jury,
00:48:03en effet, on n'a pas d'expression politique récemment.
00:48:06Mais l'idée, c'est de juger dans sa globalité
00:48:09les temps d'expression.
00:48:13Et le comité d'éthique, pardon ?
00:48:15Il est sur Paris 1re ?
00:48:16Bien sûr, le comité d'éthique
00:48:19est également sur Paris 1re.
00:48:22Vous avez un dialogue avec eux
00:48:23pour Paris 1re spécifiquement ?
00:48:24Ça arrive ?
00:48:25Oui, on va organiser d'ailleurs à la rentrée
00:48:29une rencontre avec tous les patrons de chaîne,
00:48:31y compris Paris 1re,
00:48:32pour justement voir un peu comment appliquer la décision
00:48:36dans l'attente aussi de votre future délibération,
00:48:38mais dont on a déjà eu des éléments.
00:48:39Donc l'idée, c'est justement un dialogue constant
00:48:42entre le comité d'éthique, les journalistes,
00:48:44les patrons de chaîne,
00:48:45pour essayer de, je dirais,
00:48:47de gérer au mieux les conséquences de cette décision.
00:48:51Merci beaucoup.
00:48:52Bénédicte Lessage ?
00:48:55Merci.
00:48:56Je voudrais reparler de deux minutes
00:48:59de votre diffusion de spectacle vivant.
00:49:03Est-ce que vous pourriez nous en dire un peu plus
00:49:05sur la diversité des spectacles vivants
00:49:08sur lesquels vous allez diffuser,
00:49:11la part d'inédits ?
00:49:12Est-ce qu'on pourrait avoir une vision
00:49:14un peu plus détaillée
00:49:17de votre programmation de spectacle vivant ?
00:49:20Bien sûr.
00:49:21Alors, c'est quasi tous les samedis soirs,
00:49:25c'est notre soirée spectacle pour l'instant,
00:49:27ça peut évoluer évidemment,
00:49:29mais nous avons un spectacle.
00:49:31Dans les genres que nous couvrons,
00:49:33il y a du théâtre,
00:49:34il y a des seuls en scène,
00:49:36il y a parfois du cabaret,
00:49:37il y a très peu de concerts,
00:49:39ça peut arriver,
00:49:41mais on se concentre essentiellement
00:49:44sur théâtre et seuls en scène.
00:49:46Alors en termes,
00:49:48on a quand même pas mal de directs,
00:49:50rien que pour vous citer ce qu'on a eu récemment,
00:49:53on a eu la pièce Berlin Berlin dont je vous parlais,
00:49:56on a eu Mon voisin nul,
00:49:58la pièce de Patrice Lecomte.
00:50:00Je peux aussi vous citer,
00:50:02je regarde ce qu'on a eu récemment.
00:50:04Alors à la rentrée,
00:50:05parce que c'est peut-être plus ça qui vous intéresse,
00:50:07on va avoir le seul en scène d'Alex Vizorek,
00:50:11on va avoir L'amour chez les autres,
00:50:15qui est une pièce qui est à Édouard Sept,
00:50:18et qu'on va capter.
00:50:21Ah oui, on va avoir Poiré-Serrault,
00:50:23qui est une pièce qui est actuellement
00:50:25au Théâtre du Montparnasse,
00:50:27et c'est Nicolas Briançon,
00:50:31je vais y arriver,
00:50:33et François Berléand qui disent les textes.
00:50:35Donc je dirais qu'on est à peu près
00:50:37moitié théâtre, moitié seul en scène,
00:50:40et dans la diversité,
00:50:42on fait aussi souvent, je le citais,
00:50:44des galas d'artistes.
00:50:46On fait le gala de Liège,
00:50:48on en fait d'autres,
00:50:49on va à nouveau être à Liège
00:50:51avec un gala autour de Fabien Olicard.
00:50:57C'est un peu tout le spectre
00:50:59du spectacle vivant théâtre
00:51:01et seul en scène.
00:51:03Et pourquoi pas de musique ?
00:51:07Parce qu'on a choisi, nous,
00:51:09de nous concentrer sur la spécificité
00:51:11de Paris Première,
00:51:13il y a d'autres chaînes dans le groupe
00:51:15qui font plus de musique,
00:51:17donc on a choisi de se concentrer.
00:51:19D'accord.
00:51:21Et dans votre rapport,
00:51:23parce que j'ai regardé,
00:51:25si j'ai bien compris,
00:51:27vous avez la moitié des spectateurs
00:51:29qui sont des Parisiens
00:51:31et la moitié qui sont de région.
00:51:33Est-ce que ça vous incite à,
00:51:37c'est juste une question,
00:51:39à modifier des choses
00:51:41dans votre programmation ?
00:51:43Quelle répercussion ça a,
00:51:45le fait d'avoir des spectateurs
00:51:47qui appartiennent à l'ensemble
00:51:49du territoire ?
00:51:51Et qu'est-ce que ça induit
00:51:53dans l'évolution de votre programmation ?
00:51:55Alors évidemment,
00:51:57ça nous inspire.
00:51:59Et aujourd'hui, ce qu'on essaie de faire,
00:52:01là où Paris Première a été créée à Paris
00:52:03il y a 38 ans,
00:52:05pour être plutôt une vitrine
00:52:07de ce qui se passe à Paris
00:52:09pour le reste de la France,
00:52:11aujourd'hui on fait les deux,
00:52:13dans la ferme,
00:52:15des bodinces ou une autre,
00:52:17pour faire des spectacles sur place,
00:52:19quand par exemple à la rentrée,
00:52:21on va démarrer la revue de presse
00:52:23par un direct de La Boule.
00:52:25Voilà, parce qu'on se promène aussi,
00:52:27quand on va,
00:52:29il y a un certain nombre de pièces
00:52:31qu'on capte en région,
00:52:33et ce que je vous dis là,
00:52:35c'est vrai pour le spectacle vivant,
00:52:37d'ailleurs là en ce moment on est à Avignon
00:52:39pour le festival,
00:52:41mais aussi, par exemple,
00:52:43pour nos émissions d'Arnevivre.
00:52:45Tout l'été, là,
00:52:47une émission comme Très Très Bon,
00:52:49elle fait son Tour de France,
00:52:51on a démarré d'ailleurs, c'était un clin d'œil,
00:52:53une idée de programmation
00:52:55le même jour que le Tour de France,
00:52:57puisque Très Très Bon est diffusé le samedi,
00:52:59et donc on fait Le Perche,
00:53:01la Ville de Sète,
00:53:03on sera à Lorient et à Groix,
00:53:05on sera dans le Lot,
00:53:07et tout l'été on a des inédits
00:53:09en région.
00:53:11Donc oui, évidemment comme notre public
00:53:13est 50% en gros
00:53:15en région et 50% à Paris,
00:53:17on s'adresse aux deux
00:53:19et on fait les programmes
00:53:21aux deux endroits.
00:53:23Je pense que ça c'est un axe important,
00:53:25parce que le nom Paris Première
00:53:27est un atout énorme, mais c'est vrai
00:53:29qu'on a vraiment eu l'intention
00:53:31depuis plusieurs années de sortir
00:53:33d'un carcan uniquement parisien,
00:53:35on l'a dit au niveau éditorial,
00:53:37et au niveau
00:53:39de la couverture TNT,
00:53:41qui est très peu parisienne
00:53:43et moins urbaine,
00:53:45souvent beaucoup plus en province,
00:53:47c'est aussi pour ça qu'on souhaite avoir
00:53:49cet ancrage TNT,
00:53:51parce que justement il est complémentaire,
00:53:53et quand on est en clair dans ces régions-là,
00:53:55des gens peut-être qui n'ont pas eu
00:53:57le réflexe de regarder Paris Première
00:53:59vont l'avoir, donc ça pour nous c'est aussi
00:54:01une capacité d'étendre la couverture
00:54:03de la chaîne.
00:54:05Alors j'ai raté quelque chose,
00:54:07vous m'avez donné
00:54:09le chiffre
00:54:11à peu près d'inédits de spectacles vivants
00:54:13que vous diffusez ?
00:54:17Oui c'est assez variable,
00:54:19on est un petit peu dépendant
00:54:21d'une part évidemment des spectacles,
00:54:23aussi parfois,
00:54:25ça va vous paraître bizarre, mais on a du mal
00:54:27à convaincre certains artistes
00:54:29ou certains troupes
00:54:31de les capter,
00:54:33parce qu'ils ont peur que ça gêne la salle,
00:54:35alors après ça dépend des...
00:54:37Mais globalement, on a quand même
00:54:39je dirais une dizaine
00:54:41de directs, donc forcément
00:54:43inédits, et comme
00:54:45Philippe vous l'a dit, on est
00:54:47prêts à s'engager,
00:54:49et c'est la réalité de ce qu'on fait,
00:54:51à diffuser 50 spectacles
00:54:53différents par an.
00:54:55Et quand vous dites différents,
00:54:57c'est pas inédit, c'est encore une autre...
00:54:59Si, c'est ça
00:55:01que j'ai pas...
00:55:03Effectivement, différents, c'est pas inédit,
00:55:05donc c'est 50
00:55:07spectacles différents par an
00:55:09sur lesquels nous sommes prêts à nous engager,
00:55:11en plus des 150 heures de diffusion
00:55:13de spectacles vivants aux heures de grande écoute,
00:55:15mais pour répondre
00:55:17à votre question, effectivement,
00:55:19dans l'ensemble de ces spectacles, il y a un certain nombre de spectacles
00:55:21qui sont inédits, qu'on fait en direct, ce que vient de dire
00:55:23Catherine, il y en a à peu près une dizaine par an,
00:55:25après ça peut varier d'une saison à l'autre
00:55:27en fonction
00:55:29de ce qui est disponible, de à quel moment on peut faire
00:55:31les captations, parce que nous on aime bien faire ces captations
00:55:33pour nos spectacles inédits en direct,
00:55:35il faut obtenir l'autorisation, souvent
00:55:37les spectacles, ils préfèrent faire
00:55:39leur tournée province avant de pouvoir
00:55:41être captés, quelques fois ils reviennent à Paris,
00:55:43d'autres fois ils ne reviennent pas, donc tout ça
00:55:45est évidemment toujours un peu complexe
00:55:47à organiser, mais je dirais qu'à peu près
00:55:49on a à peu près 10 directs
00:55:51par an de spectacles vivants,
00:55:53par définition inédit, sur lesquels on peut
00:55:55potentiellement s'engager.
00:55:57Merci beaucoup.
00:55:59Hervé Couteau ?
00:56:01Merci, justement j'aurais voulu prolonger
00:56:03les questions sur les inédits
00:56:05de spectacles, aux inédits d'une manière générale,
00:56:07il me semble, mais c'est
00:56:09peut-être moi qui ai malentendu,
00:56:11vous avoir entendu monsieur Bonny
00:56:13parler d'un engagement sur
00:56:15400 heures annuelles,
00:56:17parce que je vois qu'à la page
00:56:1948 de votre dossier,
00:56:21on a noté un volume de programmes
00:56:23inédits de 875 heures,
00:56:25donc je voulais savoir quel était le bon chiffre,
00:56:27ce qui n'est évidemment pas la même chose.
00:56:29875 heures, c'est ce qu'on a fait l'année
00:56:31dernière, donc en répondant aux questions
00:56:33que vous nous aviez données, l'engagement qu'on est prêt à
00:56:35prendre, enfin qu'on vous a
00:56:37indiqué tout à l'heure, c'est un minimum de 400
00:56:39heures par an.
00:56:41Mais c'est vrai que nous avons fait 875
00:56:43heures l'année dernière.
00:56:45Je vous pose la question...
00:56:47Sans engagement, ce que j'appelle aujourd'hui, on n'a pas d'engagement.
00:56:49Est-ce que vous seriez
00:56:51prêt à vous engager
00:56:53sur un volume un peu plus important,
00:56:55d'un point de vue conventionnel,
00:56:57sur le nombre d'inédits ?
00:56:59Je dis ça parce que 875 heures...
00:57:01C'est beaucoup, je vous confirme.
00:57:03875 heures, c'est beaucoup, je pense
00:57:05que c'est une des rares chaînes...
00:57:07Non, ça représente
00:57:0912% du temps
00:57:11total
00:57:13de programme.
00:57:15Ça représente à peu près, sur une moyenne,
00:57:17ça fait deux heures,
00:57:19un peu moins de deux heures et demie par jour
00:57:21d'inédits.
00:57:23Je reconnais que c'est
00:57:25très spécieux de le présenter ça comme ça,
00:57:27mais c'est quand même un petit peu ça dont il est question.
00:57:29Or, on vous pose la question,
00:57:31mais comme on la pose à tous ceux
00:57:33qui ont présenté des engagements
00:57:35en nombre d'heures d'inédits,
00:57:37qui semblent,
00:57:39ça vous paraît beaucoup,
00:57:41moi moins,
00:57:43parce que c'est une question évidemment d'intérêt
00:57:45du public, de pluralisme par rapport à ce qui
00:57:47peut être mis à l'antenne. Donc voilà, c'est pour ça que je vous posais
00:57:49cette question-là. Non, vous avez raison.
00:57:51Bien évidemment, nous,
00:57:53c'est toujours difficile de prendre un engagement
00:57:55qui est équivalent au
00:57:57réel qu'on a fait une année donnée.
00:57:59Voilà, c'est la raison pour laquelle
00:58:01on fait toujours, on essaie toujours
00:58:03de prendre des engagements qu'on sait qu'on va réussir à tenir.
00:58:05Je pense que
00:58:07on a toujours
00:58:09tenu l'ensemble de ces engagements.
00:58:11On pourra, à l'occasion,
00:58:13en discuter pour voir si ce chiffre de 400
00:58:15peut varier
00:58:17dans le cadre
00:58:19de la convention. En tout cas,
00:58:21Paris 1re fait partie des chaînes
00:58:23de la TNT qui font
00:58:25beaucoup quand même de productions
00:58:27originales
00:58:29et donc de
00:58:31programmes inédits. Et c'est un engagement, en tout cas,
00:58:33nouveau. C'est-à-dire nous engager sur un
00:58:35quantum d'inédits. On ne l'avait
00:58:37jamais fait pour Paris 1re.
00:58:39On pourra discuter peut-être
00:58:41de ce quantum, mais en tout cas,
00:58:43on insiste aussi quand même sur le fait que c'est un engagement
00:58:45très nouveau pour nous.
00:58:47Oui, je voudrais juste dire, c'est vrai que ça peut paraître
00:58:4912%, mais sans JT,
00:58:51sans direct, deux heures par jour,
00:58:53c'est un bel
00:58:55engagement, surtout pour une
00:58:57chaîne où on a quand même
00:58:59des magazines longs, du documentaire,
00:59:01etc. Enfin, pour
00:59:03comparaison, sur Sisterre, on a, je crois,
00:59:05le même volume d'inédits.
00:59:07Oui, mais merci d'apporter cette précision,
00:59:09parce qu'effectivement, c'est une question que je me posais. Est-ce que ça comprend
00:59:11dedans également les émissions
00:59:13de flux, quand on parle d'inédits,
00:59:15ou est-ce que c'est hors émission de flux ?
00:59:17Excusez-moi,
00:59:19là, pour le coup, ce n'est plus la même chose.
00:59:21Ça les inclut, mais il se trouve que dans la
00:59:23grille actuelle de Paris 1re, on n'a pas de...
00:59:25Je veux dire, au quotidien, on n'a pas de JT,
00:59:27on n'a pas de direct, sauf au
00:59:29spectacle dont parlait Catherine. Donc, c'est vrai que deux heures par jour,
00:59:31c'est quand même un engagement conséquent,
00:59:33encore une fois, qu'on n'a pas aujourd'hui.
00:59:35Laurence Pecot-Rivolier.
00:59:37Oui, merci.
00:59:39Pour revenir sur
00:59:41l'équilibre économique qui repose sur
00:59:43les abonnements et la publicité,
00:59:45pour ce qui concerne les abonnements,
00:59:47votre cible, elle était
00:59:49en tout cas traditionnellement plutôt
00:59:51CSP+, et
00:59:53un peu plus âgée que sur les autres chaînes,
00:59:55ce qui veut dire qu'au niveau du
00:59:57renouvellement, évidemment,
00:59:59ça suppose
01:00:01de travailler sur un modèle un peu différent.
01:00:03Vous nous dites dans votre dossier
01:00:05que, justement, la cible
01:00:07inférieure en âge
01:00:09est une cible qui s'est développée
01:00:11ces derniers temps, donc peut-être
01:00:13juste avoir quelques précisions sur, finalement,
01:00:15est-ce que, dans les 5 millions
01:00:17d'abonnements connus,
01:00:19est-ce qu'il y a une évolution
01:00:21et quelles sont les motivations
01:00:23qui sont mises en œuvre ?
01:00:25Et puis, sur la publicité, vous nous
01:00:27dites vous-même qu'il risque d'y avoir
01:00:29des fluctuations à la baisse.
01:00:31Donc, comment
01:00:33vous voyez les choses
01:00:35et quel est le modèle sur le côté
01:00:37publicitaire que vous envisagez ?
01:00:39Et puis, toujours dans la publicité,
01:00:41vous ne demandez pas
01:00:43à être autorisé à faire du téléachat,
01:00:45mais néanmoins, vous souhaitez que ça ne soit
01:00:47pas exclu de la Convention ?
01:00:49Il y a quelque chose derrière
01:00:51ou c'est juste parce que c'est 10 ans
01:00:53à venir et qu'il faut tout pouvoir
01:00:55prévoir ?
01:00:57Voilà, c'est exactement ça.
01:00:59Voilà, le téléachat,
01:01:01on ne peut pas
01:01:03dire qu'il ait une force
01:01:05de développement extrêmement forte en ce moment
01:01:07en France.
01:01:09Donc, il est de plus en plus absent.
01:01:11Voilà, c'était
01:01:13quand même une ressource à un certain
01:01:15temps.
01:01:17Je pense que ça le sera de moins en moins.
01:01:19Mais pour 10 ans,
01:01:21il ne faut jamais insulter l'avenir.
01:01:23Je ne l'envoie pas à court terme,
01:01:25très sincèrement, mais
01:01:27sur 10 ans, on préfère garder une faculté
01:01:29au cas où.
01:01:31Après,
01:01:33sur le profil des abonnés,
01:01:35est-ce qu'ils ont besoin d'être plus jeunes ?
01:01:37Je pense qu'il y a,
01:01:39encore une fois, ça revient à notre double financement.
01:01:41Il y a d'un côté la publicité et de l'autre
01:01:43les abonnés. Il n'y a pas tellement
01:01:45de problématiques autour de l'âge
01:01:47des abonnés. C'est plus est-ce qu'on a
01:01:49les bons programmes qui les convainquent
01:01:51de venir chez nous, puis après de rester chez nous.
01:01:53Et côté publicitaire, c'est vrai que la
01:01:55majorité des
01:01:57campagnes publicitaires visent plutôt
01:01:59les 25-49 ans, en général,
01:02:01avec beaucoup d'exceptions,
01:02:03et que nous, nous sommes très performants
01:02:05plutôt sur les 25-59.
01:02:07Mais je dirais
01:02:09qu'on est présents sur ces deux cibles,
01:02:11et les annonceurs viennent nous voir sur ces deux
01:02:13cibles-là.
01:02:15Je voudrais apporter une précision, ce que je n'ai peut-être pas
01:02:17été parfaitement clair.
01:02:19Paris 1er a près de
01:02:2113 millions d'abonnements.
01:02:23Ça, c'est le total avec tous nos
01:02:25distributeurs, et plus de 5
01:02:27millions, c'est avec notre premier distributeur,
01:02:29qui est notre distributeur, notamment en TNT
01:02:31payante. Donc il y a cet
01:02:33très large bassin. Ce très bon
01:02:35référencement global de Paris 1er,
01:02:37dû à ce statut très particulier.
01:02:41Merci.
01:02:43Denis Rappone.
01:02:45Oui, merci, M. le Président.
01:02:47Une question sur la programmation.
01:02:49Dans le dossier de candidature,
01:02:51vous faites état, je cite,
01:02:53que le cinéma est l'un des axes
01:02:55forts de Paris 1re,
01:02:57qui revendique une ligne éditoriale
01:02:59exigeante, destinée à
01:03:01un large public. Est-ce que, sur ce
01:03:03fondement, vous
01:03:05seriez en état de pouvoir
01:03:07prendre des engagements
01:03:09concernant le nombre
01:03:11minimal de films
01:03:13EOF et de films
01:03:15indépendants ?
01:03:19Oui.
01:03:21En ce qui concerne
01:03:23les volumes, bien évidemment,
01:03:25notre programmation cinéma
01:03:27est soumise aux quotas
01:03:29de diffusion,
01:03:31à la fois les quotas français, les quotas européens,
01:03:33que nous respectons, bien évidemment.
01:03:37Le cinéma, depuis toujours,
01:03:39est un des
01:03:41piliers de la programmation de Paris 1re,
01:03:43c'est certain. On a pris, d'ailleurs,
01:03:45dans le cadre de nos engagements,
01:03:47on s'engage à diffuser un minimum de
01:03:4936 films de patrimoine différent chaque
01:03:51année. C'est un
01:03:53engagement nouveau que l'on prend.
01:03:55Par ailleurs, nous prenons l'engagement
01:03:57de contribuer au financement
01:03:59du cinéma
01:04:01à hauteur des 3,2% et des 2,5%.
01:04:03Cela veut dire que
01:04:05on s'engage, sur l'ensemble
01:04:07de la durée des 10 années,
01:04:09à vraiment continuer à contribuer
01:04:11au financement du cinéma.
01:04:13Après, sur les
01:04:15programmations en particulier,
01:04:17vous savez que, historiquement,
01:04:19les chaînes de télévision ont plutôt
01:04:21eu l'habitude d'être limitées
01:04:23sur ce qu'elles pouvaient faire en termes
01:04:25de cinéma, que ce soit à la fois en nombre
01:04:27de films ou aussi
01:04:29en jours interdits qui, pendant
01:04:31des dizaines d'années, nous ont quand même été
01:04:33extrêmement restreints. Grâce
01:04:35aux ouvertures qu'il y a pu y avoir récemment
01:04:37sur ces possibilités-là,
01:04:39Paris 1re en a évidemment bénéficié.
01:04:41On diffuse aujourd'hui, ce qui est
01:04:43indiqué dans le dossier, un grand nombre de
01:04:45films de cinéma.
01:04:47C'est évidemment
01:04:49quelque chose qu'on va poursuivre, qu'on va
01:04:51continuer à faire.
01:04:53C'est vrai qu'on a pris un engagement de diffusion
01:04:55sur la nature des films, avec les 36 films
01:04:57de patrimoine, parce que,
01:04:59si on regarde l'historique, c'est vrai qu'en nombre
01:05:01de films, on en fait déjà beaucoup,
01:05:03et qu'on continuera à le faire.
01:05:05On a pensé, pour se
01:05:07différencier, peut-être,
01:05:09de l'offre au cinéma, en particulier
01:05:11de la TNT, de proposer
01:05:1350 hommes sur une typologie
01:05:15spécifique, qui sont les films de patrimoine.
01:05:19Juliette Théry ?
01:05:21Merci beaucoup. J'ai une question
01:05:23au sujet d'une mention qui
01:05:25figure dans votre dossier.
01:05:27Sur l'autodistribution,
01:05:29vous dites que ça
01:05:31pourra se faire. Je ne pense
01:05:33pas que ça se fasse déjà. Sur M6,
01:05:35proposer une offre payante,
01:05:37complémentaire, qui permet d'accéder
01:05:39à l'offre linéaire de Paris
01:05:41Première, et de regarder aussi,
01:05:43est-il dit, les programmes
01:05:45de Paris Première en télévision de rattrapage.
01:05:47Du coup, j'ai quelques questions.
01:05:49Ce serait à quelle échéance ? Est-ce que vous
01:05:51n'avez pas des exclusivités dans vos contrats
01:05:53de distribution, justement, à ce sujet ?
01:05:55La deuxième, c'est pour quel tarif, pour le public ?
01:05:57Et est-ce que ça veut dire,
01:05:59sur le deuxième point, c'est-à-dire regarder
01:06:01des programmes, donc possibilité en délinéaire,
01:06:03est-ce qu'il y aurait un
01:06:05glissement vers un service qui serait plus
01:06:07SMAD ou pas ? Merci.
01:06:09Sous-SMAD, j'allais dire.
01:06:11Nous proposons déjà
01:06:13Paris Première en autodistribution.
01:06:15Vous la trouverez
01:06:17sur M6+, très facilement.
01:06:19Vous pouvez vous abonner
01:06:21uniquement à cette chaîne. Ça coûte
01:06:231,99€. Ça se fait
01:06:25extrêmement facilement.
01:06:27Et vous l'aurez sur tous les écrans.
01:06:29Évidemment, parmi
01:06:31tous que nous aussi, nous
01:06:33poussons, cette autodistribution
01:06:35de Paris Première n'est pas
01:06:37l'absolue priorité, parce que
01:06:39la priorité, ce sont, je disais, les 13 millions
01:06:41d'abonnements avec nos 5
01:06:43grands partenaires.
01:06:45Mais je dirais que, à la fois, c'est quelque chose qui
01:06:47naturellement se développe. Vous avez vu tous les efforts qu'on fait
01:06:49dans la promotion d'M6+,
01:06:51donc sa vocation à
01:06:53se développer
01:06:55comme type de commercialisation.
01:06:57Et c'est aussi un
01:06:59moyen pour nous de,
01:07:01disons, là aussi, de ne pas injurier l'avenir et de
01:07:03se défendre, si jamais des moyens
01:07:05si jamais des distributeurs
01:07:07ne voulaient plus nous distribuer, nous pourrions
01:07:09essayer de plus pousser
01:07:11cette autodistribution. Donc ça existe
01:07:13et on pense d'ailleurs que
01:07:15avec tous ces téléspectateurs de plus en
01:07:17plus éduqués, on va quand même aller vers
01:07:19des choix
01:07:21assez ponctuels
01:07:23des uns et des autres et l'autodistribution est un
01:07:25bon vecteur pour commercialiser Paris Première.
01:07:29Peut-être un mot, pardon, pour la
01:07:31deuxième partie de la question concernant la télévision
01:07:33de rattrapage, donc là aussi sur M6+,
01:07:35les programmes de Paris Première,
01:07:37la plupart des programmes de Paris Première sont disponibles
01:07:39en télévision de rattrapage, mais sont
01:07:41réservés aux abonnés de
01:07:43Paris Première, mais tous les abonnés de Paris Première
01:07:45ont accès également, à la fois sur M6+,
01:07:47et sur l'ensemble
01:07:49de nos distributeurs
01:07:51ont accès à nos programmes en télévision de rattrapage.
01:07:55Antoine Bollet.
01:07:57Merci M. le Président. Une question un peu
01:07:59technique, mais sur la partie
01:08:01de contribution
01:08:03à la production audiovisuelle,
01:08:05sur un certain nombre de points
01:08:07qui peuvent faire l'objet
01:08:09de modulations,
01:08:11vous demandez dans
01:08:13le dossier de candidature
01:08:15plus
01:08:17de souplesse
01:08:19que ce que prévoit l'accord
01:08:21que vous avez signé avec
01:08:23les syndicats de producteurs.
01:08:25Est-ce que vous pourriez,
01:08:27et ça peut être un complément écrit, on n'est peut-être pas obligé
01:08:29de passer trop de temps
01:08:31pendant l'audition publique, mais est-ce que vous pourriez
01:08:33préciser ce qui
01:08:35justifie ces demandes de modulations
01:08:37qui vont un petit peu plus loin
01:08:39que les termes de
01:08:41l'accord, et simplement savoir
01:08:43s'il y a eu d'ores et déjà
01:08:45des échanges avec
01:08:47les syndicats de producteurs sur ces demandes.
01:08:49Alors c'est relatif au taux
01:08:51de contribution pour les œuvres
01:08:53EOF, aux modalités de prise
01:08:55en compte des dépenses formation des
01:08:57auteurs, la promotion des œuvres,
01:08:59les dépenses de captation ou recréation.
01:09:01Donc voilà, c'est un petit
01:09:03focus sur ces demandes de modulations.
01:09:05Puis après, j'avais peut-être
01:09:07une question prospective, mais je vous laisse peut-être d'abord
01:09:09avec la première.
01:09:13Pas question pour un champion.
01:09:17Oui, alors en effet, je suis
01:09:19pas sûre d'avoir toute la technicité requise
01:09:21pour répondre à la question, mais
01:09:23la règle en tout cas, c'est qu'on se
01:09:25conforme bien évidemment aux décrets
01:09:27et ensuite, on regarde ce qu'on a dans nos
01:09:29accords, donc je pense qu'il y a eu
01:09:31peut-être, puisque le décret prévoit
01:09:33en effet que l'ARCOM a une
01:09:35certaine latitude pour
01:09:37installer des marges de manœuvre
01:09:39par rapport au décret, justement.
01:09:41Donc ça, ce sont
01:09:43des points qui sont très spécifiques. En effet,
01:09:45à part et première, de la même façon qu'on
01:09:47a une contribution patrimoniale
01:09:49je dirais dérogatoire par accord
01:09:51depuis déjà un certain temps,
01:09:53puisque nous étions convenus notamment
01:09:55avec la SACD et les organisations de
01:09:57producteurs du visuel, que l'on
01:09:59pouvait avoir un taux de patrimonial un peu plus faible
01:10:01en contrepartie de l'obligation de spectacle
01:10:03vivant, obligation qu'on garde dans notre
01:10:05nouveau dossier. Alors sur les
01:10:07en effet, sur les histoires d'auteurs,
01:10:09etc., encore
01:10:11une fois, on se réserve la possibilité
01:10:13de négocier avec
01:10:15l'ARCOM des latitudes, mais
01:10:17en aménageant aussi l'accord
01:10:19que l'on a avec le syndical.
01:10:21Je peux me permettre
01:10:23la deuxième ?
01:10:25Vous avez
01:10:27beaucoup évoqué en introduction
01:10:29effectivement le caractère
01:10:31toujours pionnier
01:10:33de Paris Première
01:10:35depuis maintenant
01:10:3737 ans
01:10:39et c'est un joli symbole
01:10:41que le premier salarié
01:10:43de la chaîne
01:10:45soit avec nous
01:10:47cet après-midi, mais au-delà
01:10:49de ce clin d'œil,
01:10:51si on se projette à horizon
01:10:5310 ans,
01:10:55vous aimeriez qu'on
01:10:57dise quoi de
01:10:59Paris Première dans 10 ans
01:11:01avec toujours un regard
01:11:03intrépide,
01:11:05décapant et singulier ?
01:11:07Vous avez deux heures.
01:11:09Je vais le faire de manière
01:11:11plus simple, je pense que
01:11:13l'identité de Paris Première est une des identités
01:11:15les plus fortes des
01:11:17chaînes du paysage audiovisuel français
01:11:19ça passe par beaucoup d'évolutions
01:11:21cette stabilité dans l'identité
01:11:23elle passe par beaucoup d'évolutions, par des émissions
01:11:25qui s'arrêtent, par des émissions qui redémarrent
01:11:27et c'est tout le travail auquel s'attachent
01:11:29Catherine et Philippe au quotidien
01:11:31d'inventer les émissions de demain
01:11:33donc je pense que sur l'ADN et la culture
01:11:35de la chaîne, rien n'aura
01:11:37changé dans 10 ans, en revanche sur la grille
01:11:39je pense qu'elle sera relativement différente.
01:11:41Oui, puis on a la chance que le monde
01:11:43évolue énormément autour de nous
01:11:45le spectacle se régénère
01:11:47l'actualité se régénère
01:11:49comme elle est quand même ancrée
01:11:51aussi dans son époque
01:11:53tout en étant très ancienne
01:11:55en tout cas on arrive à l'adapter
01:11:57et je dois dire, c'est aussi un
01:11:59sans trahir de secret auprès des équipes
01:12:01mais c'est un vrai plaisir
01:12:03de faire Paris Première
01:12:05de trouver des idées créatives
01:12:07de trouver des spectacles
01:12:09des partenariats
01:12:11comptez sur nous
01:12:13pour que dans 10 ans on en parle encore
01:12:15et pour la prochaine audition, Philippe sera probablement
01:12:17à la retraite mais on le fera revenir
01:12:19On a montré dans le groupe M6
01:12:21que parfois on joue un peu les prolongations
01:12:23je ne désespère pas
01:12:25d'être là dans 10 ans
01:12:27ça c'est toi qui l'as dit
01:12:29Je voulais juste dire, nous pour les équipes éditoriales
01:12:31il y en a qui sont là
01:12:33d'ailleurs, la responsable
01:12:35de la programmation et
01:12:37la responsabilité éditoriale sont des femmes
01:12:39parce que c'est un sujet qui me tient à coeur
01:12:41et en tout cas
01:12:43c'est une chaîne formidable
01:12:45je me suis occupée d'autres chaînes que j'ai beaucoup aimées
01:12:47mais c'est vrai que
01:12:49moi quand je suis arrivée
01:12:51je me suis dit, cette chaîne est vivante
01:12:53on a presque l'impression que c'est une personne
01:12:55et quand vous arrivez
01:12:57c'est elle qui vous
01:12:59inspire et qui
01:13:01vous donne envie
01:13:03de créer des programmes pour elle
01:13:05c'était mon petit mot
01:13:07avec plus d'inédits
01:13:11Dernière question peut-être avec Laurence Pécoré-Vollier
01:13:13J'ai très honte parce qu'on est parti
01:13:15dans des hautes sphères
01:13:17et là je reviens aux questions d'argent, financière
01:13:19donc bon
01:13:21peut-être qu'il faudra finir avec une question
01:13:23qui reprend de la hauteur sinon ce serait
01:13:25triste
01:13:27pour le coût de l'abonnement
01:13:29qui est de 1,99€ par mois
01:13:31qui est quand même extrêmement élevé
01:13:33d'abord est-ce que vous avez pensé à modifier
01:13:35le coût ? Non mais ma question
01:13:37c'est que c'est 1,99€ sans
01:13:39engagement, est-ce qu'il y a beaucoup
01:13:41de fluctuations dans les abonnements ou est-ce que
01:13:43vous avez plutôt des abonnés fidèles ?
01:13:45Alors
01:13:47on a plutôt des abonnés fidèles
01:13:49effectivement
01:13:51et beaucoup plus fidèles
01:13:53que ceux qui viennent sur M6 Plus
01:13:55regarder des programmes
01:13:57très précis, on a beaucoup de gens qui arrivent
01:13:59et qui repartent vous savez parce qu'ils viennent regarder
01:14:01une saison d'une émission
01:14:03c'est un sujet pour l'avenir de la
01:14:05télévision que de travailler à fidéliser
01:14:07cet inspecteur, Paris 1er c'est pas du tout
01:14:09ce mode de consommation, ce sont
01:14:11des gens extrêmement fidèles
01:14:13c'est pas
01:14:15pour être transparent ça pèse pas très lourd
01:14:17dans l'ensemble des 13 millions
01:14:19cette consommation en OTT
01:14:21c'est beaucoup plus petit que la TNT
01:14:23payante pour nous qui est bien
01:14:25plus important et cette
01:14:27autodistribution en OTT
01:14:29ne pourrait pas facilement être
01:14:31un substitut à la TNT payante
01:14:33c'est pas du tout le même public
01:14:35aujourd'hui des gens qui s'abonnent sur leur téléphone mobile
01:14:37sur M6 Plus en un clic
01:14:39sont pas tout à fait le même
01:14:41public évidemment que nos abonnés
01:14:43TNT payants
01:14:45Très bien, écoutez on va rester
01:14:47sur cette conclusion, si vous voulez bien
01:14:49on arrive au terme de l'audition
01:14:51on vous remercie Monsieur le Président et on remercie toute
01:14:53votre équipe
01:14:55Merci
01:15:05Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org