Attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT) : audition du projet "Mieux"

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue devant le collège de l'ARCOM pour cette audition.
00:00:09Elle s'inscrit, vous le savez, dans le cadre de l'appel aux candidatures que nous avons lancées le 28 février dernier
00:00:15pour l'édition des services de télévision à vocation nationale diffusée par voie hertzienne-terrestre.
00:00:21Dans la perspective de l'échéance, en 2025, des autorisations qui sont actuellement accordées à 15 services.
00:00:28Je vous rappelle que, conformément à notre délibération, du 29 mai, l'audition durera 1h30,
00:00:34avec un exposé introductif de 30 minutes maximum de la part du candidat.
00:00:41Conformément à la jurisprudence sous disposition du texte de l'appel aux candidatures,
00:00:46le candidat ne peut pas apporter de modification substantielle au dossier de candidature que vous nous avez transmis.
00:00:53Les membres du collège ont naturellement pris connaissance avec attention et analysé avec attention.
00:01:00Mais vous pouvez, par contre, apporter des précisions à ce projet.
00:01:04Vous pouvez prendre des engagements sur tel ou tel point qui pourront, le cas échéant,
00:01:10être repris dans la convention qui sera signée entre le régulateur et l'éditeur si sa candidature est retenue.
00:01:19L'audition de ce jour est publique et retransmise sur nos sites ainsi que sur nos réseaux sociaux.
00:01:25Nous entendons la société Medias Santé Info TV pour le projet MIEUX pour ouvrir notre après-midi.
00:01:32Monsieur le Président, vous avez la parole.
00:01:34Merci beaucoup pour cette introduction, Monsieur le Président.
00:01:38Mesdames et Messieurs les membres du collège, nous sommes ici dans le cadre de l'appel à candidature du 28 février 2024
00:01:46pour l'attribution de fréquences pour la diffusion de chaînes de la TNT nationale.
00:01:52Je m'appelle Franck Papazian, je suis président de Mediaschool, un groupe d'enseignement supérieur privé que j'ai créé en 2002
00:02:00et que regroupe aujourd'hui 10 000 étudiants, plusieurs dizaines de milliers d'alumni dans 19 villes à travers 27 campus
00:02:09et 16 marques écoles, parmi lesquelles l'Institut européen de journalisme et sub de prod,
00:02:15qui nous permettent de former depuis 20 ans des professionnels du journalisme et de la production pour toutes les rédactions de France.
00:02:23Je suis président également d'un pôle médias qui regroupe Stratégie, CB News, le Journal du Luxe et le WSW.
00:02:31C'est avec ce pôle que nous réaliserons les synergies.
00:02:34L'ensemble de l'activité représente un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros.
00:02:38Je suis pleinement engagé dans la création de Mieux, qui est, par sa nature, sa spécificité et son originalité,
00:02:47une chaîne thématique d'information sur la santé, une chaîne d'utilité publique.
00:02:54Notre chaîne est solide financièrement grâce au soutien des acteurs financiers qui croient en la qualité de notre projet.
00:03:02Deux d'entre eux sont d'ailleurs présents dans le public.
00:03:06Notre chaîne est portée par une équipe experte professionnelle et dont l'expérience a rassuré les investisseurs.
00:03:15Notre chaîne est composée des experts.
00:03:19Michel Simès, médecin, son expertise dans le domaine de la santé est éprouvée et il est pionnier sur l'information sur la santé.
00:03:34Guylaine Chenu est journaliste productrice. Elle a été à la tête de l'émission Envoyé spécial pendant 16 ans.
00:03:43Valérie Bruschini et Pierre Fredenreich ont été fondateurs et éditeurs de chaînes thématiques et dirigeants d'une chaîne de la TNT.
00:03:53Nous sommes ravis d'avoir réuni l'ensemble de ces facteurs clés qui nous permettent de faire acte de candidature pour obtenir une fréquence TNT.
00:04:03Car nous considérons que cette chaîne d'utilité publique doit pouvoir être accessible au plus grand nombre de nos concitoyens pour qui la santé est devenue un fait majeur depuis la période Covid.
00:04:16Cette chaîne fait sens aussi pour moi. J'ai toujours été animé par la passion de la transmission et de l'éducation.
00:04:24Et au moment où nous avons travaillé à la définition du concept de cette chaîne, nous avons privilégié les principes de transmission, d'éducation, d'information, de pédagogie,
00:04:37à un moment où la santé est une préoccupation première pour les Français sur tout le territoire, quel que soit leur âge ou leur milieu social.
00:04:48La santé est une thématique qui rassemble. Pour toutes ces raisons, MIEUX est une chaîne qui mérite sa place sur la TNT gratuite.
00:04:56Aujourd'hui, l'espace informationnel est altéré par la manipulation de l'information sur les réseaux sociaux.
00:05:03Les chaînes de la TNT sont des canaux de transmission indispensables à la circulation de l'information de qualité.
00:05:13MIEUX viendra élargir l'offre de la TNT avec une nouvelle thématique et un opérateur indépendant et expert.
00:05:22En permettant au plus grand nombre des Français d'avoir accès à MIEUX gratuitement, nous aurons ensemble fait œuvre utile.
00:05:31Je vous remercie pour votre écoute et je voudrais donner la parole à Michel Cymès, qui va nous expliquer la promesse de la chaîne.
00:05:41Merci Franck. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, les membres du Collège,
00:05:45avant de vous parler des raisons pour lesquelles nous pensons qu'une chaîne infosanté nous paraît indispensable,
00:05:51je voudrais vous faire un petit état des lieux. Il y a deux façons de parler de santé dans notre pays.
00:05:57La première fait appel à la lucidité. Ça va mal, ça va très mal.
00:06:03Je pourrais vous parler des heures de notre système de santé reconnu depuis des décennies comme l'un des meilleurs au monde.
00:06:09Je ne suis pas certain que vous ayez besoin que je vous explique les difficultés d'accès aux soins,
00:06:14les déserts médicaux, les heures d'attente aux urgences, et j'en passe.
00:06:19En revanche, j'aimerais insister sur un paradoxe bien français en prenant un exemple, celui du dépistage.
00:06:26La médecine permet aujourd'hui un dépistage de masse de quatre cancers, prostate, sein, utérus et colon.
00:06:35Des dépistages qui sont pris en charge par la société, des dépistages qui font l'objet de campagnes de communication,
00:06:42de courriers envoyés à chaque personne pouvant en bénéficier, des dépistages qui passent par des examens simples,
00:06:48des examens accessibles, non invasifs, et pourtant, moins de la moitié des bénéficiaires se font dépister.
00:06:57Résultat, des milliers de morts par négligence parce que les diagnostics se font trop tard.
00:07:03Pourquoi cet état de fait ? Il y a bien sûr de multiples raisons, mais la plus importante, c'est le manque d'informations d'éducation sanitaire.
00:07:12Une information qui devrait avant tout passer par un médecin qui n'a plus le temps et qui est si difficilement accessible.
00:07:21Finalement, qui informe les Français ? Les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille, les rumeurs, les complotistes.
00:07:29Si on n'a pas dit que les urologues s'achetaient leurs résidences secondaires en faisant sauter les prostates à tour de bras,
00:07:35il vaut mieux ne pas se faire dépister. De toute façon, quand on se trouve à un cancer, c'est foutu, alors à quoi ça sert de le savoir ?
00:07:42Commentaire réel. Pendant le Covid, qui a-t-on le plus entendu ?
00:07:48Ceux qui disaient que le vaccin était dangereux et que quelques jours d'hydroxychloroquine suffisaient à traiter l'infection.
00:07:57Je suis allé en tant que médecin en réanimation à l'hôpital Pompidou au début de la pandémie.
00:08:03J'ai encore les images en tête de ces morts infectés par le virus que l'on mettait tous les jours dans des housses,
00:08:10morts parce que porteurs d'une comorbidité, l'hypertension, le diabète, le surpoids.
00:08:16Morts de maladies chroniques qui se soignent et souvent guérissent.
00:08:21Et plus tard, d'autres mourraient de ne pas avoir été vaccinés parce qu'ils avaient entendu dire que le vaccin était inutile, voire dangereux.
00:08:30Tout ça, je l'ai vu de mes propres yeux.
00:08:33Alors l'autre façon de parler de santé, c'est celle que nous avons choisie, c'est la santé positive.
00:08:39Celle qui permet de faire passer des messages optimistes, celle qui permet de dire aux Français
00:08:44qu'en se prenant en main, en prenant soin d'eux, en changeant quelques petites habitudes, en améliorant leur hygiène de vie,
00:08:50ils vont pouvoir gagner des années d'espérance de vie.
00:08:53Mais attention, des années d'espérance de vie en bonne santé.
00:08:57C'est une notion très importante.
00:08:59Si on gagne à peu près un mois d'espérance de vie par trimestre,
00:09:04ces années supplémentaires, nous les passons de plus en plus malades ou handicapés.
00:09:09Ça doit changer et pour ça changer, il faut informer.
00:09:13Depuis sept ans maintenant, en tant qu'ambassadeur santé des Jeux Olympiques,
00:09:16je suis à la vitrine d'un collectif qui regroupe les plus grands noms du sport santé en France.
00:09:21Depuis sept ans, je ne cesse de répéter l'importance de la lutte contre la sédentarité et l'inactivité et ça fonctionne.
00:09:28Nous avons réussi à imposer, et ce n'est qu'un exemple, les 30 minutes d'activité physique quotidienne dans les écoles primaires.
00:09:35Et c'était plus que nécessaire.
00:09:37Sur 145 pays, dans une enquête de l'Organisation mondiale de la santé sur l'activité physique des enfants et des adolescents,
00:09:45nous sommes 119e.
00:09:48C'est une honte.
00:09:49Aujourd'hui, les jeunes font des maladies de vieux.
00:09:52On prépare une génération qui fera des infarctus à 30 ans.
00:09:56Nous devons donc informer encore et encore, à part le magazine de la santé que nous avons heureusement réussi à sauver,
00:10:03mais pour combien de temps il n'y a pas de véritable émission santé à la télévision.
00:10:07Pourtant, sur un sujet qui préoccupe tant les Français,
00:10:11des millions de personnes n'ont pas accès à un minimum de conseils sur leur santé.
00:10:155 400 000 Français n'ont pas de médecin traitant.
00:10:20Parmi eux, 700 000 personnes sont atteintes d'une maladie chronique et ces chiffres ne cessent d'augmenter.
00:10:26Des millions de consultations aux urgences pourraient être évitées avec un minimum de connaissances sur l'automédication raisonnée.
00:10:34Des milliers de vies pourraient être sauvées si les Français étaient convaincus de l'importance du dépistage.
00:10:39Et pour ça, il faut une véritable information crédible, sérieuse, basée sur des preuves et pas sur des rumeurs.
00:10:46Il faut une chaîne de référence, une chaîne qui apportera l'information qui manque aux Français,
00:10:51sur un ton ni péremptoire ni dogmatique, avec parfois de la légèreté et de l'humour pour dédramatiser.
00:10:58Une chaîne responsable, éthique et qui s'appuiera sur une réelle déontologie.
00:11:04La semaine dernière, vous avez peut-être lu sur Le Parisien un article sur le cas de Joe Biden.
00:11:10Sur une pleine page, des neurologues réputés analysés disséquaient le cas médical du président américain.
00:11:19Alzheimer, Parkinson, effets secondaires des médicaments, tout y passait.
00:11:24Je pense que tous ceux qui se sont prêtés à ce jeu du diagnostic sans connaître le patient,
00:11:29aussi célèbres soient-ils, vont devoir expliquer au Conseil national de l'ordre des médecins
00:11:34comment ils ont pu ignorer à ce point les règles fondamentales de notre code de déontologie.
00:11:39Jamais, absolument jamais, vous ne verrez ça sur notre chaîne.
00:11:43Nous ne serons pas la chaîne santé à scandale, la chaîne santé people.
00:11:48En revanche, si un communiqué nous apprenait de quoi souffrirait Joe Biden,
00:11:52il serait bien sûr évident que nous en parlerions puisque ce serait pour nous une façon d'informer sur une maladie.
00:11:58Pour conclure, je voudrais faire mon intello et citer un philosophe.
00:12:03Alain disait le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté.
00:12:07Nous sommes profondément optimistes sur le fait que nous pouvons toucher beaucoup de Français grâce à la TNT,
00:12:13qui est le seul accès à la télé pour près d'un quart des Français, et les aider à aller mieux.
00:12:19Parce qu'en médecine, le mieux n'est pas l'ennemi du bien, au contraire.
00:12:24Alors si, sur le plan médical, j'espère incarner un certain sérieux scientifique,
00:12:29dans une chaîne infothématique comme la nôtre, il faut aussi une irréprochable éthique journalistique.
00:12:34Et je vous avoue que c'est une grande fierté pour moi de partager ce projet avec Guylaine. Je vous remercie.
00:12:40Guylaine qui sera la directrice des contenus de Mieux, et je crois que je ne l'ai pas indiqué,
00:12:45donc Michel Cymès, évidemment, sera le directeur scientifique.
00:12:50Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du Collège.
00:12:54Notre mission, informer encore et toujours sur la santé, comme vient de le dire Michel.
00:12:59Alors comment informer sur Mieux ?
00:13:01Avec ceux dont c'est le métier, avec des journalistes, des professionnels qui savent délivrer une information de qualité,
00:13:09sourcée, vérifiée, analysée.
00:13:12Une rédaction de reporters, des généralistes et des spécialistes, des enquêtrices et des enquêteurs.
00:13:18Vérité, rigueur, intégrité, équité, honnêteté et respect de la dignité humaine sont les maîtres mots de notre métier.
00:13:26Ils seront à l'honneur sur cette chaîne et ce, à toute heure et 7 jours sur 7.
00:13:31Nous serons organisés comme toute chaîne qui fait de l'information.
00:13:34J'assurerai donc le rôle de directrice des contenus et serai entourée d'un directeur de la rédaction,
00:13:39d'une équipe de journalistes et de chefs d'édition.
00:13:42Nous nous retrouverons tous les jours pour une conférence de rédaction, au total une quarantaine de journalistes dès la première année.
00:13:48Tous signeront une charte déontologique et la chaîne adhérera à la convention des journalistes.
00:13:53Mais il n'y aura pas que des journalistes sur Mieux, il y aura aussi des experts et des experts sur la santé,
00:13:59des présentateurs, animateurs et animatrices et des chroniqueuses et chroniqueurs.
00:14:04Nous garantirons le respect du pluralisme en veillant à la diversité des points de vue et des courants de pensée.
00:14:10De quoi allons-nous parler sur Mieux ?
00:14:13De tout ce qui concerne la santé et le bien-être.
00:14:16Le cancer, la santé mentale, le stress au travail, l'obésité, la toxicomanie, le handicap.
00:14:22Mais aussi le sport, la famille, le climat, les écrans.
00:14:27Sans tabous, sans dogmatisme et sans injonctions.
00:14:31La ligne éditoriale de Mieux repose sur quatre piliers fondateurs.
00:14:35L'environnement, la prévention, le futur et la tech et le bien-être.
00:14:41Ces quatre verticales vivront à travers toutes les émissions de la chaîne.
00:14:45Certaines leur seront totalement dédiées.
00:14:48Alors quelques mots pour chacune de ces verticales.
00:14:50Tout d'abord, l'environnement et la santé.
00:14:53Ce sont les premiers centres d'intérêt des Français.
00:14:56C'est d'ailleurs une étude de l'ARCOM de mars 2024.
00:14:59La qualité de l'air, de l'eau, l'exposition au bruit, aux ondes, aux produits chimiques ont des conséquences sur la santé.
00:15:06Un quart des pathologies chroniques dans le monde peuvent être attribuées à des facteurs environnementaux selon l'OMS.
00:15:12Sans oublier l'impact du monde animal.
00:15:14Nous aborderons ces sujets dans des émissions de débats avec des invités institutionnels
00:15:19pour évoquer les politiques publiques mises en œuvre, qu'elles soient nationales comme européennes.
00:15:25Deuxième pilier, la prévention.
00:15:2885 ans pour les femmes, 80 ans pour les hommes, c'est l'espérance de vie en France.
00:15:33Comment l'améliorer ?
00:15:35Avec une hygiène de vie bien sûr, mais aussi avec de la prévention.
00:15:38Et tout le monde est concerné, pas seulement les plus de 65 ans.
00:15:42Les femmes qui souffrent d'affections spécifiques comme l'endométriose
00:15:45et les maladies cardiovasculaires qui sont la première cause de mortalité chez elles.
00:15:49Des accidents qui pourraient être évités ou retardés avec une meilleure prise en charge,
00:15:54mais aussi avec une meilleure prévention et information.
00:15:57Les jeunes aussi sont concernés par la prévention.
00:16:00Acné, anorexie, addiction aux drogues ou aux écrans, IST.
00:16:05La place de l'éducation aux médias, à l'information et à la citoyenneté sera centrale sur notre chaîne.
00:16:10Sur ces sujets majeurs, nous travaillerons avec la présidente du COP du Clémy, Nathalie Sonnac.
00:16:15Pour informer sur la prévention, nous ferons de la pédagogie
00:16:18avec des formats dédiés pour ces différents publics.
00:16:21Troisième pilier, le futur et la tech.
00:16:24Une nouvelle découverte scientifique, un nouveau traitement médical
00:16:28ou encore des diagnostics médicaux réalisés grâce à l'intelligence artificielle.
00:16:32Toutes ces révolutions de la santé auront leur place sur mieux.
00:16:36La science fait avancer la médecine.
00:16:38Ce sont des récits positifs, inspirants et porteurs d'espoir.
00:16:42Nous les raconterons dans une émission dédiée.
00:16:44Ces sujets scientifiques sont souvent complexes et demandent explications et décryptages.
00:16:49Nous les aborderons également sous forme de débats et de reportages pédagogiques
00:16:54en utilisant par exemple de la data.
00:16:56Et enfin, dernier pilier de notre verticale, le bien-être.
00:17:00Vivre mieux, c'est bien manger, bien dormir, pratiquer une activité sportive,
00:17:04bien gérer les écrans et le stress au travail.
00:17:07Tous les âges sont concernés.
00:17:09Nous accorderons une large part d'antenne au bien-être
00:17:11en proposant des émissions avec des coaches sportifs,
00:17:13des cours de sophrologie, de méditation,
00:17:15des conseils pour une alimentation équilibrée et adaptée.
00:17:19Alors comment allons-nous parler de tous ces sujets sur mieux ?
00:17:23Avec des formats et des écritures différentes
00:17:26et adaptées à la fois au public et aux horaires de la journée.
00:17:29Des JT, des flashs d'informations, des émissions de débats,
00:17:32des grands entretiens, des magazines, des enquêtes, du fast-checking, des reportages.
00:17:38Aujourd'hui, la télévision offre une immense variété d'écritures,
00:17:41beaucoup plus que lorsque j'ai commencé dans ce métier.
00:17:44Dans ces différents formats et contenus, nous utiliserons de la data,
00:17:47des infographies pour transmettre des chiffres et des données brutes,
00:17:51des interviews et des témoignages face caméra, des reportages incarnés,
00:17:55d'autres filmés en caméra subjective, des face-à-face, des narrations au long cours.
00:17:59Nous serons une chaîne à l'écriture résolument moderne et innovante
00:18:03qui adaptera ces contenus aux différents publics.
00:18:06Ces publics, justement, ils sont divers.
00:18:09Les seniors, bien sûr, qui représentent près d'un quart de la population,
00:18:12mais aussi les plus jeunes, les adolescents à qui nous réservons
00:18:15une émission interdite aux plus de 18 ans, les familles, les femmes
00:18:19ou encore les professionnels de santé.
00:18:21Grâce à un réseau de correspondants régionaux, des émissions sont également
00:18:24à destination des professionnels de tous les territoires,
00:18:27sans oublier nos territoires d'Outre-mer.
00:18:30La grille de programmes de mieux comprendra un volume moyen
00:18:33de 10 heures de programmes inédits par jour la première année,
00:18:36avec une montée en charge de 2 heures supplémentaires l'année suivante.
00:18:40Tous ces contenus ont vocation à vivre solo linéaire,
00:18:43mais nous les ferons vivre aussi sur les réseaux sociaux.
00:18:46En délivrant une information de qualité, cette nouvelle chaîne mieux
00:18:49permettra à chaque citoyen de devenir un acteur de sa santé.
00:18:54Je vous remercie et je vous propose de découvrir maintenant
00:18:57quelques-uns des visages qui incarneront cette chaîne.
00:19:05Parce qu'il n'y a surtout pas de fatalité.
00:19:08Découvrez-vous avec le journal des Bonnes Nouvelles,
00:19:11pour découvrir les avancées médicales, les progrès scientifiques,
00:19:14les innovations santé qui vont bouleverser notre quotidien.
00:19:18Je veux donner la parole aux aidants, à tous ces parents,
00:19:21ces enfants, ces compagnons qui aiment au quotidien
00:19:24pour soulager la souffrance.
00:19:26Ils sont 11 millions en France, vous en faites peut-être partie.
00:19:29À quel âge passe-t-on dans la catégorie senior ?
00:19:3250, 60, 70 ans ?
00:19:35Ce qui est important, c'est de prendre cette deuxième vie du bon côté.
00:19:38Ensemble, grâce à la TNT, créons la communauté des seniors
00:19:42qui veulent vieillir, mais en bonne santé.
00:19:45Notre programme sera interdit aux plus de 18 ans.
00:19:48C'est un programme pour nous et rien que pour nous,
00:19:51nous qui sommes en plein doute, en plein questionnement
00:19:54et en plein bouleversement.
00:19:56Comment être mieux informé, mieux pris en charge ?
00:20:00Comment bénéficier du bon diagnostic ?
00:20:03Et je sais de quoi je parle.
00:20:05Être mieux informé partout sur le territoire doit devenir une priorité
00:20:09et là, la TNT a un rôle à jouer.
00:20:12Je suis ravi de partir avec vous à la découverte des techniques,
00:20:15des experts et des innovations qui permettent de bouger plus
00:20:19et surtout de bouger mieux.
00:20:21Je vais partager avec vous quelques parcours de femmes inspirantes.
00:20:24Ce sont toutes des femmes de cœur qui ont mis leur vie au service des autres.
00:20:27Ces voix nous font du bien et quand on les partage, c'est mieux.
00:20:31Lorsqu'on reçoit l'annonce d'un diagnostic grave comme celui d'un cancer,
00:20:35l'un des premiers réflexes est de s'imaginer chauve, diminuée.
00:20:39Longtemps, l'esthétique était reléguée au dernier plan de la maladie.
00:20:43Mais aujourd'hui, elle fait partie intégrante du processus de rétablissement.
00:20:47Alors, pour toutes celles et ceux qui se battent contre la maladie,
00:20:50parlons d'estime, parlons de confiance, parlons de beauté sur la TNT.
00:20:55Les humains et les animaux partagent les mêmes écosystèmes.
00:20:58Alors veiller à la bonne santé des animaux, c'est aussi protéger la nôtre.
00:21:02Anorexie, boulimie, dépression, schizophrénie.
00:21:06Depuis le Covid, c'est toute une génération qui est en danger.
00:21:09Notre sœur en est décédée.
00:21:10Pour agir, il faut mieux expliquer, mieux informer les parents
00:21:14en les aidant à comprendre les signaux de détresse, même les plus faibles.
00:21:19Aujourd'hui, en France, nous sommes 12 millions de personnes en situation de handicap.
00:21:23Et malgré ça, nous sommes une minorité invisible.
00:21:26Aujourd'hui, sur la TNT, je vous invite à me rejoindre
00:21:30pour enfin donner une place plus juste à ces millions de personnes.
00:21:33Mieux s'adresse à tous les Français et doit être accessible au plus grand nombre.
00:21:37Les programmes phares de l'antenne seront donc disponibles
00:21:40en langage des signes et audio description.
00:21:43Mieux se projeter.
00:21:44Mieux accompagner.
00:21:45Mieux délire.
00:21:46Mieux grandir.
00:21:47Mieux informer.
00:21:48Mieux bouger.
00:21:49Mieux au féminin.
00:21:50Mieux affronter.
00:21:51Mieux cohabiter.
00:21:52Mieux déceler.
00:21:53Mieux comprendre.
00:21:55Une société où chacun reste à sa juste place, c'est mieux.
00:22:04Merci, je vais donner la parole maintenant à Pierre Fredenreich et Valérie Breschini
00:22:09parce qu'éditer une chaîne, c'est un métier.
00:22:11Et donc, ils sont au cœur du projet de mieux.
00:22:15Pierre.
00:22:16Merci Franck.
00:22:17Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du Collège,
00:22:20la télévision fait partie de mon quotidien professionnel depuis 35 ans.
00:22:25J'ai commencé ma carrière en tant que journaliste.
00:22:28Et en 1998, j'ai créé ma première chaîne, Infosport,
00:22:32qui reste aujourd'hui encore la référence en matière d'information sportive.
00:22:36Par la suite, j'ai eu l'occasion de participer au lancement d'une dizaine de chaînes thématiques
00:22:40conçues à la direction de l'antenne de TPS.
00:22:43Après la fusion avec Canal, je suis devenu directeur général de ITélé,
00:22:47le canal 16 de la télévision numérique terrestre.
00:22:50J'ai eu alors à relever ces défis, restaurer la profitabilité
00:22:54et concevoir une grille audacieuse tout en respectant les obligations d'une convention TNT.
00:23:00Défi relevé, puisqu'ITélé est passé de 10 millions de pertes à mon arrivée en 2008
00:23:05à une chaîne à l'équilibre trois ans plus tard.
00:23:08Alors comment nous y sommes parvenus ?
00:23:10D'abord par un strict contrôle des dépenses,
00:23:13mais également en imaginant une grille de programmes bien mieux vendue par la régie,
00:23:17car bien plus adaptée aux besoins des téléspectateurs.
00:23:20Et c'est ainsi que j'ai découvert la nécessité sur la TNT
00:23:24d'une programmation claire et d'une promesse simple.
00:23:28Quels sont les formats les plus pertinents pour une cible donnée ?
00:23:32Quelle édition, à quelle heure, pour quelle communauté et à quelle fréquence ?
00:23:36Comment planifier les magazines pour maximiser leur performance ?
00:23:41Il faut donc scruter, décrypter, analyser les courbes d'audience,
00:23:45quart d'heure par quart d'heure, jour après jour et modulaire en fonction.
00:23:49Ça tombe bien, j'adore ça, j'aime les architectures de grille.
00:23:54La programmation est une discipline, une technique qui atteint un degré de sophistication poussée
00:24:00qu'il est nécessaire de maîtriser pour allier le plus grand nombre.
00:24:04Et c'est cette maîtrise, je crois, qui m'a permis ensuite de transformer
00:24:08en tant que directeur général BFM Business lourdement déficitaire
00:24:12en un véritable succès économique, avec notamment le passage de la chaîne
00:24:16sur la TNT Île-de-France, puis sa matinale sur la TNT Nationale.
00:24:21Aujourd'hui, après avoir cédé récemment Bismarck, la chaîne de télévision économique
00:24:26que j'ai cofondée, je souhaite mettre mon expérience et mon expertise
00:24:30au service de Mieux, ce projet qui a du sens.
00:24:33Une chaîne qui aidera les téléspectateurs dans leur quotidien,
00:24:36quel que soit leur âge, leur situation, le lieu où ils se trouvent.
00:24:40Grâce à des incarnations fortes et crédibles par leur vécu,
00:24:44nous construirons progressivement notre audience.
00:24:47Nous irons chercher des angles correspondants à nos cibles
00:24:50et trouverons des exemples d'initiatives positives dans les territoires
00:24:54afin de toucher des populations parfois exclues d'une information trop parisienne.
00:25:00Après l'information sportive, l'information généraliste, l'information financière,
00:25:05je me mobiliserai pour l'information santé.
00:25:08La santé, sujet fédérateur par excellence, bien précieux,
00:25:12qu'il faut apprendre à préserver à tous les âges.
00:25:15Combien de conversations débutons-nous chaque jour par la question
00:25:19« Comment ça va ? » ? Eh bien, grâce à vous, grâce à la TNT,
00:25:23les téléspectateurs pourraient répondre « Depuis que je regarde la chaîne, ça va mieux. »
00:25:29Valérie.
00:25:31Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du Collège,
00:25:34et pour que cela aille mieux, il faut que cela aille bien économiquement.
00:25:38Je souhaite compléter votre information à propos de la régie publicitaire.
00:25:41Nous avons indiqué dans notre dossier « Travailler avec une régie extérieure ».
00:25:45Nous discutons actuellement avec deux grandes régies nationales,
00:25:48dont une qui a une part très importante sur le marché de la TNT.
00:25:52Notre thématique les intéresse fortement en complément de leurs offres.
00:25:56Grâce à un accord avec l'une ou l'autre d'entre elles,
00:25:58nous serons en mesure de commercialiser des offres couplées en télé et en digital.
00:26:03Et donc d'amorcer très rapidement des revenus publicitaires dès la première année.
00:26:08Nous avons projeté une part d'audience de 1% à 3 ans,
00:26:11avec une montée en charge 0,5% sur la première année, 0,8% en année 2.
00:26:16Cela permettra d'atteindre l'équilibre dès la quatrième année, voire un peu mieux.
00:26:20Nous allons également chercher des cibles jeunes, avec les 15-34 ans.
00:26:24Ils seront présents grâce à des programmes, comme en a parlé Guylaine,
00:26:27qui sont au cœur de leurs préoccupations et qui font bouger les lignes.
00:26:30L'environnement, l'alimentation, la santé mentale, le bien-être au travail, la tech,
00:26:35ou encore l'accès aux soins.
00:26:37Ces informations essentielles de prévention et de connaissances
00:26:41ne doivent pas être présentes que sur les réseaux.
00:26:43Elles doivent être sur la TNT.
00:26:46En résumé, mieux a besoin de la TNT.
00:26:49Et nous pensons que la TNT a besoin de mieux.
00:26:53D'une part, les Français regardent beaucoup la TNT,
00:26:56deux heures et demie en moyenne chaque jour.
00:26:58D'autre part, la thématique de la santé et du bien-être est celle qui intéresse tous les Français.
00:27:03Mieux sollicite une fréquence TNT gratuite,
00:27:06c'est-à-dire une fréquence, comme vous l'avez dit, Monsieur le Président,
00:27:10qui appartient en quelque sorte aux Français.
00:27:12Et justement, la santé, c'est un sujet d'utilité publique majeur pour toutes les générations.
00:27:17C'est un sujet qui n'est pas encore traité dans sa globalité.
00:27:20La santé touche à des questions d'égalité, d'inclusion.
00:27:24Elle représente un enjeu démocratique.
00:27:26Nous sommes extrêmement conscients de ce qui pourrait nous être accordé.
00:27:30Cela nous engagerait vis-à-vis de l'ARCOM et vis-à-vis des Français.
00:27:34Mieux répond aux critères de pluralisme également sur plusieurs points.
00:27:37Celui de la diversité des opérateurs, nous sommes un nouveau candidat indépendant.
00:27:41Celui d'offrir au public une nouvelle thématique d'information qui répond à ses attentes.
00:27:46Celui de garantir sur son antenne une large diversité d'acteurs du monde de la santé.
00:27:52Des médecins, des chercheurs, des associations de patients, des experts.
00:27:56En conclusion, mieux souhaite permettre aux Français d'accéder à des programmes
00:28:01qui les informent en toute sécurité sur leur préoccupation première,
00:28:05leur santé physique et mentale.
00:28:07Avec pédagogie pour rendre le monde de la santé accessible à tous.
00:28:11Avec expertise pour lutter contre les fake news.
00:28:14Et transparence pour que les sujets soient abordés sans tabou.
00:28:17Nous vous remercions pour votre écoute et nous sommes à votre disposition pour les questions.
00:28:21Merci. 30 minutes, vous avez vu.
00:28:24C'est parfait. Merci beaucoup. Merci pour cette présentation très complète.
00:28:29On va engager le dialogue avec le collège.
00:28:31Peut-être deux petites questions d'ordre administratif.
00:28:34Je vous prie d'excuser. Dans votre dossier de candidature,
00:28:37le cabisse de la société n'était pas encore disponible.
00:28:41Vous deviez nous procurer la dénomination du service.
00:28:46Dans votre dossier était présenté comme provisoire.
00:28:49Est-ce qu'il y a eu une petite actualité ?
00:28:51Et puis, d'autre part, dans votre dossier, vous indiquiez que la composition actuelle du capital
00:28:56avait vocation à évoluer avec une syndication d'investisseurs.
00:28:59Est-ce que vous pouvez donner au collège quelques indications ?
00:29:03Est-ce que les choses ont évolué depuis que vous avez déposé votre dossier ?
00:29:07Après, on engagera la conversation sur le fond.
00:29:10Merci. Pour le cabisse, on fera transmettre effectivement les éléments.
00:29:15Sur la composition du capital, elle est, pour l'essentiel, effectivement bouclée.
00:29:21J'ai dit qu'on avait deux acteurs financiers qui étaient présents ici.
00:29:25Il s'agit de Laurent Gerbi, de la maison Gérard Darrel,
00:29:29et de Vladimir Matelin, de la financière Saint-James,
00:29:34qui sont deux acteurs financiers qui nous soutiennent.
00:29:36Il y en a d'autres également.
00:29:38Donc, on pourra effectivement vous envoyer...
00:29:40Alors, si vous pouvez nous faire un petit courrier complémentaire.
00:29:43Absolument.
00:29:45Alors, je me tourne vers les membres du collège.
00:29:48Hervé Gauthierot.
00:29:50Merci, M. le Président. Merci pour cette présentation.
00:29:54Michel Simès l'a rappelé au tout début de votre présentation
00:29:58sur l'importance de délivrer une information extrêmement sérieuse
00:30:04sur les questions qui ont trait à la santé et aux sciences d'une manière générale
00:30:10qui sont souvent l'objet de fausses informations,
00:30:14de manipulations de l'information, de complotisme, etc.
00:30:17On a entendu effectivement vos déclarations sur...
00:30:20Et puis la constitution d'une véritable rédaction de 40 journalistes
00:30:24pour veiller à ce que les choses soient faites sérieusement.
00:30:28Donc, vous, vous veillerez à ce qu'il n'y ait pas de fausses informations
00:30:32et qui veillera à ce que vous veillez bien à ce qu'il y ait de fausses informations.
00:30:35En gros, à ce qu'il n'y ait pas de fausses informations.
00:30:38Donc, ma question, c'est...
00:30:41Dans votre dossier de candidature, vous indiquez que vous allez donner des moyens au chipipe
00:30:45pour fonctionner.
00:30:47Quel type de moyens ? Quel type de pouvoir ?
00:30:50Et qu'est-ce que vous comptez mettre en œuvre comme moyens
00:30:55pour veiller à la véracité, à la qualité des informations,
00:31:00à lutter contre la manipulation de l'information et à maîtriser les débats ?
00:31:04Il y aura des débats en direct, donc, en termes de maîtrise de l'antenne.
00:31:07Michel ?
00:31:10Sur la maîtrise de l'information, ça fait maintenant plus de 30 ans
00:31:17que je suis dans les médias, à la radio, à la télé,
00:31:20et aussi dans la presse écrite.
00:31:23J'ai maintenant, je pense, acquis une certaine expérience
00:31:28qui me permet de faire le tri entre les vraies informations
00:31:33en fonction des publications, en fonction de la qualité des publications.
00:31:36Alors, bien évidemment, la manipulation...
00:31:39On peut tous être victime de manipulations,
00:31:42mais je crois que j'ai pris maintenant assez...
00:31:44Étant donné que je serai le directeur scientifique
00:31:46et que je vais tout regarder de très près,
00:31:49y compris avec tous nos experts et avec le comité scientifique,
00:31:53il est bien évident qu'on va être très, très attentif
00:31:56à ne délivrer qu'une bonne information.
00:31:58Et cette bonne information passe aussi par les bons interlocuteurs.
00:32:02Depuis 30 ans, j'ai pu me créer un réseau de médecins sérieux,
00:32:10de médecins crédibles, de médecins qui ne racontent pas n'importe quoi,
00:32:14mais aussi une liste de médecins qui racontent n'importe quoi.
00:32:19On l'a vu pendant les périodes un peu compliquées,
00:32:23pendant le Covid notamment.
00:32:25Et je peux vous donner juste un exemple.
00:32:28Si mieux avait existé au moment du Covid,
00:32:32il est probable qu'on n'aurait jamais invité un professeur
00:32:38qui passait sur toutes les chaînes.
00:32:39Jamais.
00:32:40Parce que toute la communauté scientifique savait que c'était faux
00:32:47et que cette hydroxychloroquine n'était pas efficace.
00:32:51On le savait, on l'a su très, très vite.
00:32:53Donc nous, il est évident qu'on en aurait parlé,
00:32:55puisque c'était une inquiétude de la part des Français qui se posait l'action.
00:32:59Moi, je peux vous dire, je vous ai dit tout à l'heure,
00:33:01j'ai vécu probablement un des moments les plus forts de ma carrière de médecin
00:33:05en réanimation à l'hôpital Pompidou.
00:33:07Je n'avais jamais vécu ça de ma vie.
00:33:09Le seul moment où les infirmières qui étaient adulées,
00:33:13qui étaient applaudies tous les soirs à 20h par les Français,
00:33:17se faisaient littéralement engueuler au téléphone,
00:33:19c'est quand les proches des patients leur disaient
00:33:23« est-ce que vous l'avez mis sous hydroxychloroquine ? »
00:33:25et qu'on répondait non, parce que le chef de service avait décidé
00:33:29de suivre les recommandations scientifiques et non pas les rumeurs,
00:33:33ni pour faire plaisir aux patients, ni pour faire plaisir à leur entourage.
00:33:36Ce genre de choses, si on avait été, si EMU avait existé à ce moment-là,
00:33:41nous, on aurait donné la bonne information,
00:33:43on aurait été très objectifs.
00:33:45Je vous ai dit tout à l'heure, ni dogmatique, ni perron de toit,
00:33:49ce n'est pas la bonne conscience,
00:33:53ce n'est pas la faculté avec un grand F,
00:33:56comme reprochent beaucoup de gens, les complotissent,
00:33:58oui c'est la parole médicale de la faculté avec un grand F,
00:34:01et toutes les informations seront vérifiées,
00:34:03ce que je fais depuis 30 ans.
00:34:05Moi je me suis associé à ce projet parce que je sais
00:34:08qu'on aura la main sur le sérieux, qu'on aura la main sur la vérification,
00:34:12et que toutes les informations que nous donnerons,
00:34:15et c'est ce que devraient faire tous les médecins,
00:34:17sont basées sur des preuves scientifiques,
00:34:20et uniquement une médecine de preuves,
00:34:22et non pas une médecine de rumeurs.
00:34:24Donc je serai là, et je serai le garant,
00:34:26et je m'impliquerai énormément pour être certain
00:34:30qu'il n'y aura pas de dérapage en matière d'information médicale.
00:34:33Vous savez, c'est notre crédibilité à tous qui en joue justement
00:34:36pour répondre à votre question, vraiment.
00:34:38Donc on a choisi les deux gardiens du temple
00:34:41qui nous paraissaient les plus crédibles,
00:34:43donc Michel Cymes sur les questions de santé,
00:34:46et Guylaine Chenu sur les questions d'information,
00:34:49et d'indépendance des rédactions,
00:34:51mais surtout de véracité, de capacité à recouper les informations.
00:34:55Pour compléter ce que vient de dire Michel,
00:34:58il y aura donc 6 heures de direct par jour sur Mieux,
00:35:01avec évidemment des tranches d'informations et de débats,
00:35:04et là nous assurons la maîtrise de l'antenne.
00:35:07Pour compléter ce que dit Michel,
00:35:10la parole ne sera jamais donnée en direct à des antivax par exemple.
00:35:14Jamais.
00:35:16En revanche, nous pourrons traiter des arguments des antivax,
00:35:19mais sous forme, ce qu'on appelle aujourd'hui des barcos,
00:35:22ou sous forme de data, pour expliquer,
00:35:24reprendre les arguments dans notre voix à nous,
00:35:27avec des tableaux, en disant voilà ce qu'ils disent,
00:35:29et voilà pourquoi c'est faux, etc.
00:35:31Mais il n'y aura pas d'antivax en direct sur cette chaîne,
00:35:33jamais, jamais, jamais.
00:35:35Voilà, autre chose que je voulais souligner,
00:35:37dans la déontologie des journalistes, bien sûr,
00:35:39il y a la vérité, la rigueur, l'intégrité, etc.
00:35:41Mais il y a aussi ce qui est très important pour nous,
00:35:44c'est le respect de la dignité humaine.
00:35:46Nous sommes une chaîne qui va forcément donner la parole
00:35:49à des personnes en situation de fragilité,
00:35:51des personnes qui sont atteintes de maladies,
00:35:54des personnes qui sont en situation de handicap,
00:35:56des mineurs, des seniors,
00:35:59qui peuvent être en situation de fragilité.
00:36:01Nous serons particulièrement vigilants
00:36:03pour que le respect, qu'il n'y ait aucune atteinte
00:36:06à la dignité de ces personnes.
00:36:08À ce sujet, il y a zéro achat de programme.
00:36:14Est-ce qu'il faut comprendre
00:36:15que tout sera produit en interne, justement ?
00:36:17Zéro achat de programme ?
00:36:19Oui, majoritairement. Oui, oui, bien sûr.
00:36:21Majoritairement ou totalement ?
00:36:22Non, non, totalement.
00:36:23D'accord, tout sera produit en interne.
00:36:25Tout sera produit en interne.
00:36:26Permettez-moi juste, pardon,
00:36:28de préciser une chose.
00:36:30C'est un très bon exemple, les antivax.
00:36:32On peut nous dire,
00:36:34oui, mais alors la liberté d'expression,
00:36:36chacun a le droit d'exprimer son opinion,
00:36:39d'être antivax.
00:36:40Non, pas chez nous.
00:36:41Nous, nous sommes là pour éduquer les Français,
00:36:45pour leur expliquer comment aller mieux.
00:36:47Nous sommes là pour nous battre pour la santé publique,
00:36:50pour faire passer des messages de santé publique.
00:36:53Nous n'inviterons pas de professionnels de santé
00:36:57qui vont contre l'intérêt général
00:36:59en matière de santé publique en France.
00:37:02Débattre sur le vaccin, oui, évidemment.
00:37:06On peut prendre un autre exemple.
00:37:08Onze vaccins obligatoires pour les enfants,
00:37:10aujourd'hui, en France.
00:37:12Les mamans, les parents, peuvent être inquiets
00:37:14en disant, mais vous injectez quand même
00:37:16beaucoup de choses dans l'organisme de nos enfants.
00:37:19Le prétexte est de stimuler leur système immunitaire
00:37:22pour les permettre de lutter contre les maladies.
00:37:25Oui, mais elles ont le droit d'être inquiètes,
00:37:28ces mamans, ces parents ont le droit d'être inquiets.
00:37:30Évidemment qu'ils auront la parole sur mieux.
00:37:32Évidemment qu'ils viendront nous exprimer leurs inquiétudes
00:37:35et évidemment que des experts seront là
00:37:38pour leur répondre, toujours, toujours,
00:37:41à base de preuves scientifiques.
00:37:44La médecine, c'est la médecine de la preuve
00:37:47et non pas la médecine du on dit.
00:37:49Je voudrais bien juste revenir sur le comité d'éthique.
00:37:53Évidemment, il y aura un comité d'éthique
00:37:55composé de cinq membres qui se réunira
00:37:57une fois par trimestre.
00:37:59Ce comité d'éthique sera important, en effet,
00:38:01pour garantir toute l'indépendance de l'information.
00:38:04Je crois que c'est la question que vous avez posée.
00:38:07Voilà, monsieur le conseiller.
00:38:09Il y aura des spécialistes de la médecine,
00:38:11de l'éducation, des sciences et de la tech.
00:38:17Benoît Loutral.
00:38:19Merci. Je voulais revenir un peu sur le plan d'affaires.
00:38:21Effectivement, j'étais preneur de la clarification
00:38:23que vous venez de donner sur le fait que vous allez
00:38:25produire en interne la plupart des contenus,
00:38:28d'où la structure avec une masse salariale
00:38:30qui est conséquente.
00:38:32Ça, ça répond à mes questions sur comprendre
00:38:35la structure du coût.
00:38:37Est-ce qu'on peut revenir juste sur le financement
00:38:39et est-ce qu'à l'oral, maintenant,
00:38:41et ou de manière en complétant par un écrit,
00:38:44vous pouvez nous confirmer où vous en êtes
00:38:46de la levée de fonds ?
00:38:48Est-ce que le tour de table est stabilisé
00:38:50en termes d'actionnaires ?
00:38:52Première question. Deuxième question.
00:38:54Du coup, est-ce qu'il y a une structuration
00:38:56de la gouvernance ? Est-ce qu'il y a des actionnaires
00:38:58qui contrôlent ou pas ?
00:39:00Ou est-ce qu'il n'y a pas de contrôle
00:39:02particulier par un actionnaire ?
00:39:04Et où vous en êtes de la mobilisation du capital
00:39:08par rapport à l'objectif que vous êtes fixé
00:39:10dans le plan d'affaires
00:39:12d'avoir les fonds nécessaires
00:39:14pour tenir le choc des premières années
00:39:16qui demandent à être financés, évidemment.
00:39:18Et jusqu'à quel point vous êtes confiant
00:39:20qu'en cas de contrariété
00:39:24dans la bonne exécution du plan d'affaires,
00:39:26ce qui, hélas, peut arriver,
00:39:28vos actionnaires ont la capacité à suivre
00:39:30et à soutenir l'entreprise dans ses premières années ?
00:39:32Nous sommes très confiants
00:39:34dans la capacité, effectivement,
00:39:36du tour de table que nous avons constitué
00:39:38et que nous continuons à constituer
00:39:40pour, effectivement, tenir
00:39:42le plan d'affaires
00:39:44que nous vous avons présenté,
00:39:46sur lequel nous nous engageons.
00:39:48Je dois dire que la chaîne
00:39:50suscite énormément d'enthousiasme.
00:39:52Énormément d'enthousiasme
00:39:54auprès des partenaires financiers
00:39:56qui nous ont rejoints,
00:39:58énormément d'enthousiasme
00:40:00auprès de ceux qui sont sur le point
00:40:02de nous rejoindre,
00:40:04énormément d'enthousiasme
00:40:06auprès du comité d'équipe,
00:40:08des équipes,
00:40:10énormément d'enthousiasme
00:40:12auprès des scientifiques
00:40:14et la télévision pourra,
00:40:16effectivement, enfin avoir le jour
00:40:18pour la plus grande information
00:40:20des Français.
00:40:22On est très confiants, en réalité,
00:40:24sur notre capacité à
00:40:26tenir le plan d'affaires.
00:40:28On a parlé tout à l'heure
00:40:30de deux grandes régies
00:40:32de la TNT, dont une qui est très liée
00:40:34à la TNT, très enthousiaste
00:40:36à, effectivement,
00:40:38prendre la chaîne mieux en régie,
00:40:40ce qui nous assurerait, effectivement,
00:40:42un volume financier
00:40:44déjà très important.
00:40:46Compte tenu, effectivement,
00:40:48on a été très prudents, puisqu'on passe
00:40:50sur 0,5% de l'audience la première année,
00:40:520,8% la deuxième,
00:40:54et un point à la troisième.
00:40:56Compte tenu de la thématique
00:40:58et de la capacité de cette thématique à rassembler
00:41:00toutes les générations, en fait,
00:41:02on est très confiants sur notre capacité
00:41:04à réaliser le plan d'affaires.
00:41:06Mais aujourd'hui,
00:41:08évidemment,
00:41:10sous la réserve
00:41:12que vous obteniez, l'autorisation
00:41:14que vous sollicitez de l'ARCOM,
00:41:16vous diriez que vous en êtes à 30%,
00:41:1840%, 50%, 60% de votre
00:41:20levée de fonds par rapport à l'objectif qui est mis dans le plan d'affaires ?
00:41:2260, 70%.
00:41:24D'accord. Et vous pourriez nous envoyer dans votre courrier
00:41:26On vous enverra un courrier.
00:41:28On vous enverra un courrier avec l'ensemble des acteurs
00:41:30qui ont décidé de s'investir
00:41:32à nos côtés. On a une banque d'affaires qui s'en occupe,
00:41:34donc l'ensemble des acteurs
00:41:36qui s'engagent à nos côtés.
00:41:38On ne peut pas vous dire ceux qui sont
00:41:40pressentis,
00:41:42tant qu'ils ne sont pas engagés, on ne pourra pas.
00:41:44Mais vraiment, on est très confiants.
00:41:50Juliette Théry.
00:41:52Merci, M. le Président.
00:41:54Merci de votre présentation. J'ai une question.
00:41:56En fait, on voit bien
00:41:58l'intérêt qu'il y a à avoir
00:42:00une voie en matière de santé
00:42:02publique qui soit neutre,
00:42:04qui puisse remettre un peu l'Église au milieu du village,
00:42:06j'allais dire.
00:42:08Et on voit bien aussi
00:42:10le potentiel d'intérêt pour le public.
00:42:12D'ailleurs,
00:42:14il y a un magazine de presse qui est assez
00:42:16célèbre et qui est aussi un peu sur ce créneau-là,
00:42:18même s'il s'agit plutôt de santé mentale
00:42:20que du reste. Donc, ce que je me pose
00:42:22comme question, c'est pourquoi démarrer
00:42:24un service avec cette double contrainte
00:42:26qui est associée à la TNT,
00:42:28c'est-à-dire un service linéaire
00:42:30et donc qui répondrait à une audience
00:42:32qui,
00:42:34le linéaire, est surtout intéressante
00:42:36pour elle, à l'heure actuelle, pour l'information
00:42:38pure et dure, j'allais dire, en termes d'actualité,
00:42:40information d'actualité,
00:42:42ou sportive.
00:42:44Donc, c'est ça. Et puis, l'autre contrainte,
00:42:46c'est quand même les coûts de diffusion. Vous les avez bien
00:42:48inscrits, d'ailleurs, dans votre plan d'affaires.
00:42:50Vous êtes tout à fait conscients de ça. Mais c'est quand même
00:42:52une contrainte financière. Et donc,
00:42:54pourquoi ne pas tester d'abord
00:42:56une offre non linéaire, voir un peu
00:42:58comment ça se passe, j'allais dire, monter les marches
00:43:00progressivement en utilisant
00:43:02les potentialités du numérique
00:43:04qui permet de lancer une chaîne dans des conditions
00:43:06plus simples, j'allais dire,
00:43:08moins coûteuses, et faire un peu
00:43:10un test de marché.
00:43:12Voilà. Parce que c'est assez ambitieux, votre...
00:43:14Je ne dis pas du tout
00:43:16que c'est inintéressant. Ce n'est pas du tout ça.
00:43:18Si ce n'était pas ambitieux, on ne serait pas venu vous présenter
00:43:20le projet. Donc, on vient vous le présenter
00:43:22parce que c'est un projet ambitieux,
00:43:24parce qu'un projet qui intéresse tous les Français,
00:43:26parce qu'il concerne toutes les générations,
00:43:28parce qu'il est fédérateur,
00:43:30et surtout parce qu'il est utile.
00:43:32Quel est le projet, aujourd'hui,
00:43:34qui est présenté, plus utile que mieux,
00:43:36en réalité ? Plus utile.
00:43:38C'est-à-dire que ça n'existe pas.
00:43:40Il n'y a pas de chaîne concurrente
00:43:42aujourd'hui. Il n'y a pas de chaîne
00:43:44sur cette thématique, aujourd'hui,
00:43:46dans l'univers audiovisuel français.
00:43:48C'est terrible, quand même.
00:43:50C'est-à-dire qu'on vient, effectivement, avec beaucoup d'ambition,
00:43:52avec beaucoup de détermination,
00:43:54avec une organisation,
00:43:56avec des assurances qui vous sont données
00:43:58pour qu'on puisse installer, sur la TNT,
00:44:00accessible au plus grand nombre,
00:44:02une chaîne sur la santé.
00:44:04Sur la santé pour tous, en réalité,
00:44:06gratuite, parce qu'elle doit être accessible
00:44:08au plus grand nombre. Ce n'est pas la énième chaîne
00:44:10musicale, ce n'est pas la énième chaîne d'information,
00:44:12ce n'est pas la énième chaîne qu'on vous présente.
00:44:14C'est une chaîne spécifique
00:44:16d'information santé.
00:44:18C'est une chaîne d'utilité
00:44:20publique. Et donc,
00:44:22on a beaucoup d'ambition pour cette chaîne, effectivement.
00:44:24J'espère partager notre enthousiasme.
00:44:26Si je peux compléter,
00:44:28c'est vrai que le sujet est majeur.
00:44:30Je crois que Michel l'a expliqué.
00:44:32Il y a quand même des gens qui sont éloignés de l'information.
00:44:34Il ne faut plus que sur cette thématique-là
00:44:36ils soient les nés de la formation.
00:44:38Et encore une fois, on vient rassurer avec
00:44:40un financement solide.
00:44:42Donc, il faut absolument
00:44:44que cette chaîne puisse accéder à cette diffusion
00:44:46élargie et qu'elle puisse
00:44:48être une zone
00:44:50sécurisée aussi pour les informations.
00:44:52Et ça, c'est très important. C'est aussi le rôle de la TNT
00:44:54par rapport à tout ce qu'on peut pouvoir trouver sur les réseaux.
00:44:56C'est de ramener aussi des jeunes
00:44:58sur cette thématique dans une zone qui est
00:45:00sécurisée au niveau de cette information-là.
00:45:02C'est un enjeu qui nous a semblé vraiment important
00:45:04et qui mérite la distribution
00:45:06sur la TNT.
00:45:12Merci, Monsieur le Président. Bonjour à tous.
00:45:14Peut-être pour prolonger
00:45:16la question de ma collègue
00:45:18Juliette Théry, vous voulez donc créer
00:45:20une nouvelle marque média
00:45:22tout en ciblant
00:45:24un public qui est aussi
00:45:26jeune, et vous l'avez très bien démontré.
00:45:28Ce qu'il faudrait peut-être qu'on comprenne
00:45:30mieux, et c'est ma première question,
00:45:32c'est quel est vraiment l'écosystème
00:45:34360 degrés
00:45:36autour de cette
00:45:38chaîne TNT, parce qu'il est certain
00:45:40que si on prend une structure du public
00:45:42traditionnel de la TNT,
00:45:44c'est pas dans ce cœur-là
00:45:46que vous allez avoir en priorité
00:45:48les 15-24 ans, quelle que soit
00:45:50la priorité et la puissance
00:45:52de la plateforme
00:45:54TNT. Donc ce qui est important pour nous,
00:45:56c'est d'appréhender
00:45:58le caractère média
00:46:00global du projet.
00:46:02Et j'avais d'autres questions.
00:46:04Évidemment, vous avez raison de le souligner,
00:46:06donc on va laisser la parole à Valérie.
00:46:10On connaît en fait les questions
00:46:12du vieillissement de la population sur la TNT.
00:46:14La santé, elle va
00:46:16s'intéresser naturellement des seniors,
00:46:18mais on sait que depuis le Covid, elle intéresse les plus jeunes.
00:46:20On a cité l'ensemble des sujets.
00:46:22Les plus jeunes, il faut
00:46:24aussi les faire venir justement sur
00:46:26cette zone sécurisée.
00:46:28Il faut les toucher via les différentes
00:46:30plateformes, via les réseaux sociaux,
00:46:32via les plateformes de replay,
00:46:34via des contenus complémentaires dédiés,
00:46:36marketés.
00:46:38Guylaine en a parlé,
00:46:40tu pourras revenir dessus peut-être après sur la façon
00:46:42dont l'écriture et la narration
00:46:44sera aussi adressée aux jeunes.
00:46:46Les jeunes, ils ne sont pas dans une boîte noire,
00:46:48mais on peut les toucher quand on va leur parler
00:46:50aussi sur les réseaux qu'ils consomment.
00:46:52C'est important, là où on parle
00:46:54d'eux et avec des sujets qui les engagent.
00:46:56On a défini
00:46:58effectivement à la fois des mécaniques de programmation
00:47:00mais aussi des mécaniques d'écriture
00:47:02qui sont innovantes et qui permettront de toucher
00:47:04cette population-là.
00:47:06On sait que l'ensemble de notre grille va
00:47:08toucher différentes cibles. On l'a dit, c'est une
00:47:10cause très transgénérationnelle. On va s'adresser
00:47:12à toute cette cible, mais c'est vrai qu'il n'est
00:47:14pas question d'écarter les jeunes
00:47:16parce qu'ils font partie aussi d'une cible
00:47:18qui est très importante
00:47:20pour l'avenir de la santé
00:47:22en France.
00:47:24C'est un projet linéaire, mais il sera aussi
00:47:26délinéarisé effectivement par
00:47:28les réseaux sociaux et sur les médias
00:47:30sociaux qui
00:47:32sont consommés par les jeunes.
00:47:34Ma deuxième question,
00:47:36vous avez très
00:47:38bien présenté
00:47:40le caractère multidimensionnel
00:47:42du traitement
00:47:44de la santé sur l'antenne.
00:47:46Vous proposez
00:47:48une chaîne thématique
00:47:50et si j'ose dire, et ce n'est pas une critique
00:47:52monothématique autour de la santé,
00:47:54alors l'avantage,
00:47:56c'est quand on est monothématique,
00:47:58ça a l'avantage d'une très
00:48:00grande clarté pour
00:48:02le public,
00:48:04pour les publics, le risque
00:48:06qui peut exister, qui est un risque, c'est la
00:48:08perception par le public peut-être
00:48:10d'avoir toujours les mêmes thématiques,
00:48:12etc. Donc ma question,
00:48:14elle n'est pas forcément éditoriale,
00:48:16elle est d'un point de vue marketing
00:48:18et communication. Comment
00:48:20vous allez convaincre
00:48:22encore plus tous ces publics
00:48:24que derrière
00:48:26la thématique santé, il y a beaucoup de choses,
00:48:28si je crois,
00:48:30à découvrir autour
00:48:32de cet univers ?
00:48:34Il y a la question des incarnations.
00:48:36Il y a les incarnations et les visages
00:48:38que vous avez vus, mais
00:48:40je sais Antoine que
00:48:42vous connaissez le sujet,
00:48:44puisque le magazine de la santé, c'était un pari au départ,
00:48:46parier
00:48:48que sur 1h40
00:48:50on était capable d'intéresser
00:48:52le public à des sujets,
00:48:54des thématiques autour de la santé
00:48:56et pas que du cancer.
00:48:58Et pendant, l'émission
00:49:00a 25 ans maintenant, j'espère
00:49:02qu'elle en aura encore pour plusieurs
00:49:04années, mais elle a 25 ans, et pendant 25 ans
00:49:06au magazine de la santé,
00:49:08on a pu traiter
00:49:10tous les sujets
00:49:12du domaine
00:49:14de la santé, du bien-être,
00:49:16de la psy, tous les thèmes qui ont été
00:49:18détaillés par Guylaine.
00:49:20Je crois que dans l'esprit des Français aujourd'hui,
00:49:22et le Covid a été pour ça
00:49:24une aubaine,
00:49:26je suis désolé d'utiliser ce mot
00:49:28pour un moment si dramatique,
00:49:30mais ça a été une aubaine quand même pour
00:49:32faire comprendre aux Français
00:49:34qu'il fallait
00:49:36prendre soin d'eux. Vous savez bien que tous les
00:49:38SMS se terminaient par « prends soin de toi », « prenez
00:49:40soin de vous », et les Français
00:49:42ont pris conscience que finalement,
00:49:44en prenant soin d'eux,
00:49:46ils allaient pouvoir peut-être même éviter la case médecin,
00:49:48et qu'en changeant des petites
00:49:50habitudes, ce que je vous ai dit tout à l'heure
00:49:52dans mon introduction,
00:49:54il ne faut pas grand-chose pour aller bien
00:49:56finalement. Il faut changer un petit peu.
00:49:58Si vous demandez aux gens de bouleverser leur vie,
00:50:00ils ne le feront pas. En revanche,
00:50:02si vous leur demandez de changer des petites
00:50:04touches, d'hygiène de vie,
00:50:06des petites habitudes, de faire ces fameuses
00:50:0830 minutes d'activité physique
00:50:10par jour, c'est seulement un exemple,
00:50:12vous finissez par leur
00:50:14faire comprendre qu'ils peuvent
00:50:16augmenter leur espérance de vie
00:50:18en bonne santé. Et les gens
00:50:20aujourd'hui, les Français, ont compris
00:50:22que la santé était globale. Et c'est
00:50:24même pour ça qu'on a du One Health. C'est pour ça
00:50:26qu'on a une émission consacrée
00:50:28aux animaux aussi, parce que
00:50:30on sait que les animaux font du bien
00:50:32au moral et que
00:50:34ça participe au bien-être.
00:50:36Donc santé, bien-être,
00:50:38finalement, c'est une transversale
00:50:40et depuis 25 ans, le succès du magazine
00:50:42de la santé prouve que finalement
00:50:44on peut y arriver et qu'on peut multiplier
00:50:46les thématiques sur un
00:50:48même sujet. Pour compléter, si je peux
00:50:50me permettre, pardon, je crois que
00:50:52c'est notre force aussi d'avoir ce
00:50:54positionnement éditorial clair
00:50:56et en même temps, cette richesse, elle a été
00:50:58illustrée par Guylaine dans les quatre piliers
00:51:00thématiques qui sont très larges, si on
00:51:02veut les reprendre, que ce soit les questions d'environnement,
00:51:04de prévention, de tech,
00:51:06de bien-être. En fait, on a une proposition
00:51:08qui est très large dans laquelle on pourra rentrer
00:51:10tous les contenus différenciés.
00:51:12Vous l'avez dans la grille, une multitude
00:51:14de contenus, mais ça reste
00:51:16une force d'avoir ce positionnement.
00:51:18Et ma toute dernière question
00:51:20est par rapport à
00:51:22la grille de programme.
00:51:24On n'a pas bien compris,
00:51:26puisque vous dites que tout serait
00:51:28produit en interne,
00:51:30s'il y aurait dans la grille
00:51:32de programme des documentaires
00:51:34inédits.
00:51:36Pour aller plus loin,
00:51:38les thématiques que vous évoquez,
00:51:40qui sont complexes,
00:51:42toutes ces problématiques-là, à vous écouter,
00:51:44il faut sortir des plateaux
00:51:46et il faut des temps longs
00:51:48en termes de reportages,
00:51:50d'enquêtes et de documentaires.
00:51:52Est-ce que vous pourriez,
00:51:54sur ce point,
00:51:56clarifier votre proposition éditoriale ?
00:51:58Et j'en profite pour vous
00:52:00signaler qu'à la lecture du dossier,
00:52:02vous aurez des quotas
00:52:04de diffusion, parce que ça n'apparaît pas
00:52:06dans votre dossier, mais vous proposez
00:52:08beaucoup d'œuvres audiovisuelles, donc il faudra respecter
00:52:10les quotas de
00:52:12diffusion. Et de la même manière,
00:52:14et c'est donc une question,
00:52:16est-ce que vous avez en tête aussi qu'il faudra
00:52:18sans doute, mais c'est lié à ma
00:52:20question, aller voir des producteurs
00:52:22pour aller commander aussi des œuvres audiovisuelles
00:52:24dans le cadre de quotas de production ?
00:52:26Alors,
00:52:28nous avons prévu
00:52:30plusieurs formats de reportages,
00:52:32ça pourra aller de quelques minutes
00:52:34à 15 minutes, 20 minutes, 30 minutes,
00:52:3640, pas au-delà, donc pas de documentaires
00:52:38pour les premières années.
00:52:40Voilà, ça c'est une première
00:52:42réponse.
00:52:44Tout sera produit en interne,
00:52:4640 journalistes qui
00:52:48feront ce travail, de
00:52:50recherche d'informations, de reportages sur le
00:52:52terrain, et beaucoup de décryptage
00:52:54en plateau aussi, décryptage de
00:52:56chiffres, décryptage de
00:52:58rapports, décryptage
00:53:00d'acronymes,
00:53:02etc., qui fleurissent
00:53:04beaucoup dans le monde de la santé, et qui nécessitent
00:53:06d'être compris et
00:53:08expliqués.
00:53:10Il faut revenir sur la question des œuvres,
00:53:12en fait, pour nous, il n'y a pas d'œuvres audiovisuelles,
00:53:14c'est en format de chaîne d'information.
00:53:18Je peux revenir
00:53:20sur la première question ?
00:53:22Je veux assister sur ce point-là,
00:53:24parce qu'en fait, c'est une chaîne d'information
00:53:26dans une logique de grille de chaîne d'information,
00:53:28et je ne vois pas très bien à quelle œuvre
00:53:30vous faites référence.
00:53:32Juste pour compléter, c'est vrai que
00:53:34dans votre grille, vous marquez documentaires,
00:53:36reportages et magazines en images, donc la
00:53:38question de se poser, de savoir si
00:53:40effectivement, après, quand on regarde la grille détaillée,
00:53:42il n'y a plus que des reportages, mais le mot
00:53:44documentaire apparaît dans la grille que vous présentez.
00:53:46C'est vraiment page 10.
00:53:48Ce sont exclusivement des formats
00:53:50consacrés à l'information, donc c'est de l'info.
00:53:52Il y avait un petit loup,
00:53:54d'où le flou, d'où ma question.
00:53:56L'ambition pour plus tard peut-être,
00:53:58Guylaine, tu peux le dire, et pour peut-être
00:54:00événementialiser très rarement.
00:54:02Le documentaire, ce sera une ambition pour les
00:54:04années futures, mais disons qu'au début, nous serons
00:54:06dans le domaine du reportage, avec des
00:54:08formats différents, variés, mais qui n'excéderont
00:54:10pas à 40 minutes.
00:54:12Je me permets de revenir sur la première question,
00:54:14sur les jeunes.
00:54:16C'est effectivement un sujet très important,
00:54:18savoir comment toucher les jeunes et leur parler
00:54:20santé, alors que c'est un sujet qui
00:54:22au départ ne les intéressait pas
00:54:24trop, même si ça change aujourd'hui,
00:54:26parce qu'ils ont
00:54:28eux aussi eu
00:54:30les messages autour de l'activité physique,
00:54:32de la sédentarité, eux aussi
00:54:34ont vécu le Covid,
00:54:36et ils l'ont vécu beaucoup plus mal que nous,
00:54:38puisque vous le savez très bien,
00:54:40l'état psychologique de nos jeunes aujourd'hui
00:54:42est très mauvais,
00:54:44les services de pédopsychiatrie
00:54:46débordent, on n'a plus
00:54:48assez de place pour hospitaliser les gamins
00:54:50qui vont mal, et il faut vraiment
00:54:52s'adresser à eux.
00:54:54Est-ce que la TNT est le bon
00:54:56moyen, le bon support pour s'adresser à eux ?
00:54:58Probablement moins que pour
00:55:00les personnes un peu plus âgées,
00:55:02dont je vous ai parlé tout à l'heure, celles qui manquent de médecins
00:55:04traitants, celles qui sont touchées par
00:55:06des affections chroniques et qui ne trouvent pas
00:55:08d'interlocuteur. Il est bien évident
00:55:10que ce 360 degrés,
00:55:12on va le faire sur le digital. Moi je suis,
00:55:14vous connaissez peut-être Dr Good,
00:55:16qui est une sorte d'univers
00:55:18digital plus un magazine
00:55:20un print, qui marche
00:55:22très très bien.
00:55:24Le vieux que je suis
00:55:26vous laisse adresser aux jeunes,
00:55:28moi quand on m'arrête dans la rue,
00:55:30c'est souvent des jeunes
00:55:32qui me disent, est-ce qu'on pourra avoir un selfie
00:55:34pour ma grand-mère ? Bon, je ne peux pas
00:55:36vous dire que ça me touche,
00:55:38il ne faut pas exagérer.
00:55:40Je me dis, j'aimerais bien aussi qu'eux
00:55:42me connaissent aussi pour les messages
00:55:44que je fais repasser, et non pas parce que leur grand-mère
00:55:46m'adore.
00:55:48À un moment, je me suis demandé
00:55:50comment parler aux jeunes, comment arriver
00:55:52à m'adresser à eux. Alors oui,
00:55:54ils me connaissent un peu par le magazine de la santé,
00:55:56je les faisais marrer, etc. Il y avait les zappings,
00:55:58il y avait tout ça. Mais aujourd'hui, ce qui m'intéresse,
00:56:00c'est de faire passer les messages, peut-être avec humour,
00:56:02mais de les faire passer. D'où
00:56:04ce besoin qu'on a eu
00:56:06et qu'on m'a fait comprendre de passer par les réseaux sociaux.
00:56:08Et aujourd'hui, je suis sur Instagram,
00:56:10je suis sur TikTok,
00:56:12j'ai des centaines de milliers
00:56:14d'abonnés qui me permettent
00:56:16de faire passer ces messages.
00:56:18Il est bien évident que j'espère
00:56:20qu'on pourra peut-être avoir
00:56:22un partenariat avec Dr Goode
00:56:24sur tout l'environnement
00:56:26digital, mais de toute façon,
00:56:28on va faire ce 360
00:56:30et grâce à mieux,
00:56:32évidemment, aller sur
00:56:34les réseaux sociaux, aller sur les applis,
00:56:36pour nous adresser à ce
00:56:38public. Je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:56:40on est en train de faire une génération
00:56:42d'infarctus à 30 ans. C'est une
00:56:44catastrophe. Je vous donne juste un seul
00:56:46exemple, une maladie qu'on appelle
00:56:48le diabète de type 2,
00:56:50contrairement au diabète génétique
00:56:52qu'on a à la naissance.
00:56:54Le diabète de type 2, quand j'ai commencé mes études,
00:56:56et ce n'était pas au 18e siècle,
00:56:58quand j'ai commencé mes études,
00:57:00ce diabète, on appelait ça
00:57:02le diabète gras, le diabète de la maturité.
00:57:04Il ne touchait que les hommes
00:57:06bedonnants de plus de 60 ans.
00:57:08Que ! Il n'y avait jamais
00:57:10de diabète de type 2 chez les
00:57:12enfants. On en trouve aujourd'hui chez
00:57:14les gamins. C'est une catastrophe,
00:57:16donc évidemment qu'il faut s'adresser à eux
00:57:18et évidemment que ce sera une de nos cibles prioritaires.
00:57:22Laurence Pécoré-Vollier ?
00:57:24Je continue alors avec la grille de programme.
00:57:28On a éclairci la question
00:57:30des documentaires. Peut-être pourriez-vous
00:57:32nous aider à éclaircir la question des émissions politiques,
00:57:34même si on pressent
00:57:36que c'est en lien évidemment avec
00:57:38les questions de santé publique,
00:57:40mais peut-être nous en dire un peu plus sur ces émissions
00:57:42politiques.
00:57:44Sur les émissions politiques, par exemple,
00:57:46nous suivrons les débats
00:57:48à l'Assemblée sur les grands projets de loi.
00:57:50Par exemple, le projet de loi sur la fin de vie,
00:57:52qui devrait arriver normalement bientôt,
00:57:54évidemment sera traité sur la chaîne Mieux
00:57:56dans cette émission. Mais ce sont
00:57:58aussi des analyses des politiques publiques
00:58:00en matière de santé française et européenne.
00:58:02Et nous aurons des reportages,
00:58:04comme toujours, un reportage
00:58:06qui lance un débat avec des invités en plateau.
00:58:08Tout ce qui se passe
00:58:10en termes de santé nous intéresse
00:58:12à l'Assemblée nationale, au Sénat,
00:58:14des interviews
00:58:16sur toutes les politiques publiques
00:58:18en matière de prévention pour les jeunes,
00:58:20pour les seniors, pour les aidants, etc.
00:58:22Tout ça sera dans cette émission.
00:58:24D'accord.
00:58:26Et sur l'ensemble du programme,
00:58:28puisque vous avez une grille qui permet de couvrir
00:58:30les 24 heures
00:58:32et la semaine,
00:58:34quel est, selon vous, au moins
00:58:36la première année, le taux de rediffusion
00:58:38de, par exemple, sur les reportages ?
00:58:40Alors,
00:58:42nous avons 10 heures
00:58:44de contenu inédit par jour en moyenne,
00:58:466 heures de direct avec les 2 tranches
00:58:48que 7h, 9h,
00:58:5012h, 14h,
00:58:5219h30, 21h30,
00:58:54ce sont les tranches de direct.
00:58:56Et nous avons 3 rediffusions par programme
00:58:58en moyenne par semaine, du lundi
00:59:00au vendredi.
00:59:04À des heures différentes,
00:59:06ces mêmes programmes seront diffusés
00:59:08à des horaires différents sur la grille
00:59:10pour que des publics différents puissent y avoir accès.
00:59:12J'aimerais une
00:59:14troisième petite dernière question.
00:59:16Soyons fous.
00:59:18Pour le jeune public
00:59:20dont vous avez parlé,
00:59:22il faut
00:59:24évidemment un
00:59:26format de présentation qui est un peu
00:59:28particulier puisqu'on s'adresse justement à un jeune public
00:59:30qui regarde
00:59:32en général ailleurs.
00:59:34Qu'est-ce que vous avez envisagé ?
00:59:36Plutôt des débats ?
00:59:38Plutôt des reportages spécifiques ?
00:59:40Comment vous voyez la formule ?
00:59:42Il y a déjà une émission qui s'appellera
00:59:44Interdit aux plus de 18 ans. Vous l'avez vu
00:59:46sur le petit film de présentation
00:59:48qui sera présenté par une jeune femme.
00:59:50Nous comptons sur elle
00:59:52pour donner un ton et une couleur
00:59:54à ce contenu.
00:59:56Ensuite, nous pensons
00:59:58qu'il faut utiliser absolument
01:00:00comme je l'ai dit au début, tous les modes
01:00:02de narration possibles
01:00:04pour parler de la santé et surtout aux jeunes.
01:00:06Pour les reportages,
01:00:08ça peut être de la caméra embarquée,
01:00:10ça peut être du reportage à la première
01:00:12personne.
01:00:14Je suis allée me faire dépister
01:00:16pour telle maladie,
01:00:18ma journée aux urgences.
01:00:20Ce sont des écritures
01:00:22qui doivent être singulières
01:00:24et qui doivent reprendre un peu
01:00:26les codes que l'on voit sur les réseaux sociaux.
01:00:28Merci.
01:00:30Il y a aussi la musique
01:00:32qui peut aider.
01:00:34Il y a le rythme qui aide bien sûr
01:00:36pour s'adresser plus aux jeunes qui sont habitués
01:00:38au contenu rapide, moderne, coloré
01:00:40et puis séquencé par la musique.
01:00:44Eu égard à la thématique
01:00:46de la chaîne,
01:00:48quels engagements vous êtes prêts à prendre
01:00:50sur l'accessibilité des programmes ?
01:00:52Je pense aux personnes sourdes et malentendantes,
01:00:54aux personnes en situation
01:00:56de handicap,
01:00:58la thématique bien évidemment de la place des femmes
01:01:00et notamment
01:01:02le temps de parole.
01:01:04On suit de près ces sujets comme vous le savez
01:01:06ici et on voit que
01:01:08si la présence des femmes s'améliore,
01:01:10ce n'est pas toujours le cas de leur temps de parole
01:01:12et aussi sur
01:01:14la représentation de la diversité de la société française.
01:01:16Comme disait le docteur Simès,
01:01:18vous vous adressez à tout le monde
01:01:20et ce thème est bien évidemment important.
01:01:22Donc sur ces trois thèmes,
01:01:24de la responsabilité sociétale
01:01:26de la chaîne,
01:01:28quel type d'engagement vous êtes prêts
01:01:30à prendre devant le régulateur ?
01:01:34L'accessibilité évidemment, c'est très important
01:01:36pour nous, ça fait partie de notre
01:01:38ADN. Sur
01:01:40la question de
01:01:42l'accessibilité justement pour les personnes
01:01:44malvoyantes ou sur les malentendantes, on a
01:01:46estimé que sur les carrefours
01:01:48de grande écoute, en tout cas nos trois
01:01:50tranches de direct,
01:01:52nous proposerions des solutions à voir
01:01:54évidemment l'équilibre
01:01:56entre ces différentes manières
01:01:58de rendre accessibles les contenus,
01:02:00que ce soit du sous-titrage,
01:02:02de l'audiodescription ou du langage des signes.
01:02:04On verra ce qui est le plus adapté en fonction
01:02:06des types de contenus, mais
01:02:08c'est vrai que ça nous semble une évidence.
01:02:10Peut-être sur
01:02:12les contenus, Guylaine, tu veux répondre
01:02:14sur à la fois la représentation
01:02:16des femmes
01:02:18en tant qu'invitées, en tant que
01:02:20journalistes,
01:02:22et à l'intérieur
01:02:24des sujets traités dans les émissions.
01:02:26Tout ça est constitutif
01:02:28de ce que
01:02:30nous sommes, donc on le retrouve un peu partout.
01:02:32Il y a à la fois des émissions qui seront dédiées
01:02:34aux femmes,
01:02:36aux aidants, aux personnes souffrant
01:02:38des handicaps, il y a aussi aux jeunes.
01:02:40Et puis nous serons très vigilants
01:02:42sur la parole des
01:02:44expertes et experts en plateau.
01:02:46Nous veillerons à ce qu'il y ait une parité.
01:02:48Donc c'est un peu plus qu'un engagement
01:02:50parce que c'est dans notre
01:02:52projet, c'est constitutif
01:02:54de notre projet.
01:02:58Médédicte Lesage.
01:03:00Merci M. le Président, bonjour à vous.
01:03:02Puisqu'on parlait
01:03:04de Diabète 2,
01:03:06ça ramène
01:03:08à la question de
01:03:10tout ce qui est la promotion
01:03:12d'une alimentation et de comportements
01:03:14favorables à la santé dans les
01:03:16programmes.
01:03:18L'ARCOM
01:03:20pilote un outil en droit
01:03:22souple qui est la charte alimentaire
01:03:26pour lequel l'ensemble des médias audiovisuels
01:03:28sont signataires.
01:03:30Est-ce que vous êtes prêts à vous engager
01:03:32dans cette charte
01:03:34alimentaire qui va être renouvelée
01:03:36actuellement
01:03:38en négociation avec
01:03:40l'ensemble des acteurs et qui doit être renouvelée
01:03:42à partir de fin 2024
01:03:44pour être effective en 2025.
01:03:46Est-ce que vous seriez
01:03:48prêts à être signataire
01:03:50et par ailleurs
01:03:52dans le prolongement
01:03:56l'ensemble des médias audiovisuels
01:03:58ont signé un contrat climat
01:04:00et qui
01:04:02préconise aussi
01:04:04de faire de l'information,
01:04:06de la sensibilisation sur
01:04:08les questions
01:04:10d'environnement, de transition
01:04:12écologique
01:04:14et je dirais les questions
01:04:16qui vont avec. Est-ce que vous seriez prêts
01:04:18également à vous engager dans un
01:04:20contrat climat sachant que
01:04:22charte alimentaire et contrat climat
01:04:24appartiennent aux droits souples
01:04:26donc ce ne sont pas des obligations
01:04:28mais c'est des engagements
01:04:30volontaires des médias pour entrer
01:04:32dans ces dispositifs que l'on
01:04:34étudie chaque année
01:04:36ou qui nous permet de faire un tableau
01:04:38chaque année des progrès ou pas
01:04:40qui sont réalisés sur ces questions-là
01:04:42sur les différents médias.
01:04:44La question est oui et en plus avec enthousiasme.
01:04:46Compte tenu de notre thématique
01:04:48c'est évident que c'est un engagement que nous
01:04:50prendrons, ça fait
01:04:52partie effectivement de nos piliers thématiques
01:04:54et je crois qu'il y a aussi la question de la formation
01:04:56aussi qui est un peu liée
01:04:58à ces sujets-là et qui sera importante
01:05:00peut-être Franck ou Guylaine.
01:05:02La formation des journalistes sur toutes les questions environnementales.
01:05:04Absolument. Il y a des émissions
01:05:06qui seront dédiées à la fois environnement
01:05:08santé puisque c'est un de nos piliers
01:05:10environnement et santé, l'impact
01:05:12de l'environnement sur la santé publique
01:05:14et puis une émission
01:05:16aussi sur
01:05:18bien manger, sur les bonnes habitudes alimentaires.
01:05:20Sachant que dans la charte
01:05:22alimentaire, ça c'est
01:05:24tout ce qui est programme, sensibilisation
01:05:26il y a une dimension
01:05:28supplémentaire, c'est comment
01:05:30quelle publicité
01:05:32accompagne des émissions
01:05:34les émissions pour la jeunesse
01:05:36ou les émissions d'écoute
01:05:38conjointe et
01:05:40l'incitation
01:05:42que nous faisons
01:05:44sur les recommandations
01:05:46du ministère de la Santé à
01:05:48protéger
01:05:50la population jeune des
01:05:52nutricor qui ne sont pas
01:05:54interdits mais qui
01:05:56doivent être
01:05:58consommés de manière raisonnable
01:06:00autour des
01:06:02émissions qui concernent les jeunes
01:06:04en écoute conjointe ou en
01:06:06écoute jeunesse. Alors je vais vous répondre
01:06:08j'ai envie de vous dire pas que les jeunes
01:06:10il est évident que l'alimentation
01:06:12c'est un sujet, une thématique
01:06:14essentielle parce que faire
01:06:16comprendre aux jeunes
01:06:18que les fast-food
01:06:20c'est pas terrible pour la santé mais qu'on peut
01:06:22quand même se faire un petit plaisir de temps en temps
01:06:24il faut avoir un discours très clair
01:06:26sur l'alimentation équilibrée
01:06:28lutter contre les régimes
01:06:30vous ne verrez pas de régime sur notre
01:06:32chaîne, vous verrez
01:06:34des conseils pour
01:06:36avoir une alimentation équilibrée
01:06:38mais une alimentation pas triste parce que sinon
01:06:40vous n'avez plus
01:06:42les jeunes avec vous, c'est une thématique qui est
01:06:44essentielle. Maintenant ce qui concerne
01:06:46les annonceurs qui seront
01:06:48autour de nos
01:06:50programmes, je vais juste
01:06:52vous prendre comme exemple ce que je fais sur Dr Good
01:06:54aucune publicité
01:06:56aucune publicité ne
01:06:58passe dans le magazine Dr Good
01:07:00sans mon accord. J'ai
01:07:02retoqué les plus grands noms
01:07:04de soda
01:07:06en France
01:07:08qui voulaient mettre des publicités
01:07:10sur notre magazine puisqu'il cartonne
01:07:12que c'est le numéro 1 en
01:07:14vente dans les kiosques et donc
01:07:16je ne vous raconte
01:07:18pas le regard
01:07:20de la régie quand
01:07:22ils m'ont dit voilà il faut qu'on
01:07:24nous propose telle publicité pour tel soda
01:07:26et que j'ai dit non alors que
01:07:28ils m'ont regardé en me disant mais ça
01:07:30va être un peu compliqué et j'ai dit non
01:07:32donc on sera extrêmement
01:07:34vigilant sur les
01:07:36annonces qui accompagnent
01:07:38on ne peut pas à la fois tenir un discours
01:07:40vis-à-vis des jeunes et d'ailleurs
01:07:42tout le public sur les dangers
01:07:44d'alimentation ultra transformée
01:07:46et en même temps accepter qu'on
01:07:48ait des annonceurs pour
01:07:50des pizzas qui sont vendues en supermarché
01:07:52compliqué donc on sera
01:07:54extrêmement vigilant là dessus parce qu'il faut qu'on
01:07:56soit simplement logique
01:07:58avec notre
01:08:00éthique, logique avec nos messages de
01:08:02santé publique. Nous travaillerons
01:08:04évidemment avec la régie publicitaire et on a
01:08:06prévu dans notre charte éthique d'avoir un volet
01:08:08qui concerne en particulier la publicité
01:08:10et les annonceurs.
01:08:12Merci.
01:08:14Denis Rappone.
01:08:16Merci Monsieur le Président. Vous
01:08:18dans le dossier vous évoquez
01:08:20dès la première année une
01:08:22équipe de 40 journalistes qui est ambitieux
01:08:24mais vous avez dit que l'ambition était
01:08:26votre portant le projet.
01:08:28Comment vous envisagez
01:08:30les garanties d'indépendance
01:08:32de cette rédaction importante
01:08:34aussi bien à l'égard des annonceurs
01:08:36à l'égard des actionnaires
01:08:38et parmi les actionnaires j'ai cru voir que
01:08:40vous avez effectivement des activités
01:08:42médias où il y avait des participations à un
01:08:44nombre effectivement soit d'édition
01:08:46soit de presse média. Comment
01:08:48vous envisagez les dispositifs
01:08:50qui permettent d'asseoir cette indépendance ?
01:08:52Ça fera partie de la mission
01:08:54première de Guylaine.
01:08:56Si on lui a demandé de nous rejoindre c'est parce que justement
01:08:58nous sommes nous-mêmes très volontaristes
01:09:00effectivement sur cette nécessité
01:09:02d'indépendance de la rédaction.
01:09:04Il y aura
01:09:06une société des journalistes,
01:09:08un code de déontologie.
01:09:10Moi j'ai toujours travaillé comme ça dans le
01:09:12service public, il n'y a jamais eu
01:09:14d'impact de l'actionnaire
01:09:16ou même dans le privé sur le travail des journalistes.
01:09:18Il n'y en aura pas cette fois-ci.
01:09:24Est-ce qu'on a répondu à votre question ?
01:09:26Vous m'avez donné quelques éléments de réponse.
01:09:28C'est un engagement qu'on prend effectivement
01:09:30c'est des journalistes avec une société
01:09:32des journalistes
01:09:34car on va
01:09:36signer la charte des journalistes
01:09:38et sincèrement c'est un
01:09:40trop beau projet
01:09:42pour qu'il puisse être abîmé
01:09:44par des influences d'actionnaires
01:09:46et donc on est tous d'accord
01:09:48sur cette question mais c'est très clair
01:09:50pour nous. On a un directeur
01:09:52scientifique, on a une directrice des contenus
01:09:54qui sont là pour la qualité
01:09:56effectivement de l'information
01:09:58de l'indépendance de l'information
01:10:00on a un comité d'éthique
01:10:02que nous avons volontairement formé
01:10:04toutes les garanties sont là
01:10:06effectivement pour répondre
01:10:08qu'on ait pu répondre
01:10:10vraiment à votre question.
01:10:12On travaillera avec ce comité d'éthique
01:10:14d'ailleurs pour assurer
01:10:16l'indépendance et la transparence
01:10:18sur les processus de fabrication de l'information
01:10:20au sein de la chaîne.
01:10:22Et ce qui concerne les journalistes
01:10:24ça concerne aussi les chroniqueurs
01:10:26on va avoir un certain nombre de chroniqueurs
01:10:28évidemment sur les émissions
01:10:30comme on les avait sur le magazine de la santé
01:10:32on va avoir des chroniqueurs qui seront
01:10:34tous complètement indépendants
01:10:36de toute pression
01:10:38de tout contact
01:10:40commercial avec
01:10:42qui que ce soit, les laboratoires
01:10:44ou n'importe qui. C'est ce qu'on a fait nous
01:10:46depuis 25 ans et je peux vous dire que
01:10:48on a eu un problème
01:10:50un jour, il n'a pas duré deux heures.
01:10:52On l'indiquera
01:10:54également dans le pacte d'actionnaires
01:10:56qui liera tous les actionnaires
01:10:58ils sont déjà d'ailleurs tous
01:11:00très informés de ce dispositif
01:11:02qui est au coeur de notre démarche.
01:11:06Merci Bénédicte Le Sage.
01:11:08Merci.
01:11:10Une autre question
01:11:12c'est que vous indiquez que vous serez
01:11:14vous mettrez aussi
01:11:16sur les territoires ultramarins
01:11:18on sait que les problèmes
01:11:20de santé, les problèmes
01:11:22d'alimentation
01:11:24sont aussi spécifiques selon les
01:11:26territoires et comment
01:11:28ou est-ce que
01:11:30vous envisagez de traiter ces thématiques
01:11:32de manière spécifique pour
01:11:34répondre aux attentes
01:11:36de ces différents territoires
01:11:38et de quelle façon
01:11:40et voilà, comment vous traiterez
01:11:42ces questions particulières qui ne sont pas
01:11:44forcément les mêmes à la Réunion
01:11:46en Martinique ?
01:11:48Alors justement, je connais très bien la Réunion
01:11:50pour y avoir très souvent
01:11:52travaillé. On a des
01:11:54pathologies qui sont communes
01:11:56aux pathologies
01:11:58de la métropole
01:12:00amplifiées, l'alcool
01:12:04le cannabis
01:12:06ou ce qu'on appelle le zamal là-bas
01:12:08toutes ces addictions
01:12:10qui finalement ont la même base
01:12:12le même type de traitement
01:12:14et ça on en parlera de façon
01:12:16très universelle. Après
01:12:18il y a des pathologies spécifiques
01:12:20on peut prendre le chikungunya par exemple
01:12:22à la Réunion ou d'autres maladies
01:12:24comme la dengue aux Antilles ou autres
01:12:26ce sont évidemment des maladies
01:12:28dont on parlera parce qu'on est diffusé
01:12:30dans les territoires
01:12:32et départements d'outre-mer
01:12:34mais parce que aussi
01:12:36ce sont des maladies qui arrivent chez nous
01:12:38le réchauffement climatique
01:12:40va nous faire venir, vous le savez très bien
01:12:42les moustiques tigres qui sont là depuis quelques années
01:12:44ce sont eux qui sont les vecteurs
01:12:46de la dengue
01:12:48d'un certain nombre
01:12:50de maladies tropicales qui sont en train d'arriver
01:12:52par le sud et pas seulement par le sud
01:12:54j'habite pas loin d'ici
01:12:56j'ai des moustiques tigres
01:12:58toutes ces maladies qui sont liées au réchauffement climatique
01:13:00et qui finalement vont concerner la métropole
01:13:02comme les territoires et départements d'outre-mer
01:13:04on va bien évidemment
01:13:06en parler
01:13:08il y a une spécificité sociale
01:13:10dans ces
01:13:12départements
01:13:14et territoires d'outre-mer
01:13:16mais encore une fois ces maladies
01:13:18qui autrefois étaient appelées des maladies tropicales
01:13:20et qui étaient
01:13:22enseignées dans les services de parasitologie
01:13:24ou de médecine tropicale de Marseille
01:13:26au Faro, aujourd'hui
01:13:28sont enseignées à nos étudiants
01:13:30parce qu'il ne faut pas qu'on passe à côté des diagnostics
01:13:32donc on en parlera bien évidemment
01:13:34sur la chaîne, sur mieux
01:13:36si je puis juste rajouter quelque chose
01:13:38nous avons donc prévu 40 journalistes la première année
01:13:40dont 5 correspondants en région
01:13:42dont un qui sera dans les domes Martinique
01:13:44ou Guadeloupe
01:13:46Hervé Gauthier
01:13:48Bonjour
01:13:50Merci Monsieur le Président, je voudrais revenir sur
01:13:52le modèle économique
01:13:54on a entendu votre enthousiasme
01:13:56sur
01:13:58sur les levées
01:14:00de fonds et puis les prévisions
01:14:02d'audience qui passent de 0,5
01:14:04à 1 en plus 2
01:14:06en ce qui concerne
01:14:080,5, 0,8, 1
01:14:10oui c'est ça, n plus 2
01:14:12n plus 2, 1
01:14:14c'est ça ce que vous avez noté
01:14:16sur
01:14:18les recettes en matière de publicité
01:14:20vous faites
01:14:22vous êtes très très ambitieux
01:14:24vous faites x2 en
01:14:2625-26 puis à nouveau x2
01:14:28en 26-28
01:14:30et les recettes de diversification
01:14:32font x4 en 5 ans
01:14:34pour être
01:14:36tout à fait franc ça ne correspond pas
01:14:38aux projections, alors à grande masse
01:14:40évidemment qu'on a fait
01:14:42dans l'étude qu'on a publiée
01:14:44en début d'année entre l'ARCOM et le
01:14:46ministère de la culture sur
01:14:48l'évolution du marché publicitaire
01:14:50donc je voulais savoir en fait sur quelle base
01:14:52est-ce que vous
01:14:54vous projetez ainsi
01:14:56dans ces
01:14:58avec autant d'optimisme, merci
01:15:00je vais donner la parole à Valérie
01:15:02Bruschini mais aussi sur l'attractivité
01:15:04effectivement de la
01:15:06thématique et sur le fait
01:15:08qu'il n'y a pas de concurrence non plus
01:15:10sur cette thématique et donc
01:15:12effectivement que les parts de marché vont être
01:15:14concentrées sur cette chaîne, sur
01:15:16ce média, parce qu'on aura également
01:15:18les déclinaisons des réseaux sociaux
01:15:20etc donc effectivement c'est un
01:15:22modèle un peu à part qui ne peut pas
01:15:24être comparable aux chiffres
01:15:26qui sont moyennés
01:15:28et donc on a commencé à sonder
01:15:30un peu divers acteurs du marché
01:15:32sur leur possibilité
01:15:34d'adhésion effectivement
01:15:36à la chaîne et les résultats sont
01:15:38assez spectaculaires
01:15:40je comprends pour la thématique en même temps
01:15:42il y a quand même déjà beaucoup d'annonceurs publicitaires
01:15:44sur ces domaines spécifiques
01:15:46qui font déjà de la publicité sur
01:15:48des chaînes de grande écoute
01:15:50et qui donc fonctionnent
01:15:52déjà le marché. C'est incontestable mais
01:15:54l'affinité est importante
01:15:56il y a deux sujets
01:15:58vous savez aussi bien que moi, c'est la puissance
01:16:00et l'affinité en réalité sur les cibles
01:16:02et donc là on est dans un domaine affinitaire
01:16:04le plus fort possible, le plus puissant
01:16:06possible et on a beaucoup d'annonceurs
01:16:08qui ont envie aussi
01:16:10de s'associer à une chaîne spécialisée
01:16:12thématisée
01:16:14pour avoir une affinité
01:16:16la plus forte possible avec la cible
01:16:18Si je peux
01:16:20compléter, alors par rapport à la
01:16:22à l'évolution des chiffres
01:16:24en fait, sur la première année
01:16:26on était plutôt assez conservateur
01:16:28d'où effectivement cet effet peut-être
01:16:30et puis on ne sait pas tellement bien quand est-ce que sera
01:16:32la date de démarrage donc il a fallu
01:16:34cibler un peu un chiffre avec une année
01:16:36moyenne
01:16:38sur l'évolution
01:16:40de ce chiffre d'affaires après, au-delà de cette
01:16:42première année, il correspond à ce qu'on a pu
01:16:44observer sur le marché en discussion et en échange
01:16:46avec les régies avec lesquelles
01:16:48on a pu discuter
01:16:50sur la partie diversification
01:16:52certes il y a une forte augmentation
01:16:54mais les chiffres sont relativement faibles et ça
01:16:56c'est un savoir-faire que nous avons d'aller
01:16:58diversifier ces revenus avec énormément
01:17:00de hors-médias
01:17:02notamment la partie événementielle
01:17:04des conférences tournées en France
01:17:06et donc là on va dire que ce chiffre il est plutôt
01:17:08assez conservateur
01:17:10au départ
01:17:12sur les annonceurs
01:17:14aussi il y a quand même de nouveaux annonceurs
01:17:16qui vont arriver, on sait que les annonceurs santé
01:17:18certes il y a quelques émissions
01:17:20mais il y a peu
01:17:22de solutions offertes aux annonceurs
01:17:24de la santé aujourd'hui en télé
01:17:26et encore plus sur un modèle
01:17:28360 donc
01:17:30effectivement je complète ce que Franck vient de dire
01:17:32il y aura aussi l'effet nouveaux annonceurs
01:17:34et sur le
01:17:36si je peux me permettre, sur l'expertise hors-médias
01:17:38on va bénéficier évidemment de la notoriété
01:17:40ça va le faire rougir
01:17:42mais de Michel
01:17:44qui a déjà éprouvé
01:17:46cette capacité à rallier, à réunir
01:17:48des milliers de français qui sont venus
01:17:50peut-être que Michel tu peux raconter un petit peu
01:17:52l'organisation des tournées
01:17:54que tu produisais et pour lequel
01:17:56évidemment le principe de
01:17:58pouvoir capitaliser
01:18:00sur cette notoriété et celle de certains
01:18:02de nos animateurs dont vous avez vu quelques-uns des visages
01:18:04va nous permettre très vite
01:18:06d'atteindre ce niveau de notoriété requis
01:18:08pour avoir à la fois
01:18:10une audience et une monétisation de cette audience
01:18:12significativement. Pendant plusieurs années en fait
01:18:14j'ai animé des conférences santé
01:18:16dans toute la France
01:18:18sur un concept
01:18:20qu'on avait monté avec mon frère
01:18:22et qui était
01:18:24en partenariat avec des
01:18:26complémentaires santé qui nous permettaient
01:18:28de financer tout ça
01:18:30où on a fait une tournée
01:18:32pratiquement dans toutes les grandes villes de France
01:18:34et pendant deux heures on avait
01:18:36des thématiques
01:18:38santé et on a fait
01:18:40entre 1000 et 2000
01:18:42personnes à chaque fois dans les salles
01:18:44je dis en rigolant qu'à Rouen
01:18:46on avait 2400 personnes
01:18:48j'ai fait plus que Patrick Bruel le lendemain
01:18:50ce qui est pour moi une grande fierté
01:18:52je pense que je peux arrêter ma carrière là-dessus
01:18:54mais on avait
01:18:56il y avait une appétence
01:18:58incroyable pour ces
01:19:00conférences
01:19:02et je peux vous dire que les thèmes
01:19:04c'était pas rock'n'roll à chaque fois
01:19:06on avait le cerveau
01:19:08la mémoire, on avait des thèmes qui étaient
01:19:10très sympas mais les dernières
01:19:12thématiques c'était autour de la santé au travail
01:19:14quand on a
01:19:16lancé ce sujet
01:19:18je me suis dit on va avoir 100 à 200 personnes
01:19:20dans la salle, on avait 1500
01:19:22personnes qui venaient entendre parler
01:19:24de la santé au travail, de la qualité
01:19:26de vie au travail et c'est pour ça qu'on en parlera
01:19:28d'en mieux parce qu'aujourd'hui
01:19:30toutes les entreprises sont conscientes
01:19:32qu'il faut s'occuper de la santé au travail pour éviter
01:19:34d'avoir des burn-out et
01:19:36de manquer de personnel
01:19:38et d'avoir des collaborateurs
01:19:40qui font la gueule en venant au boulot
01:19:42plutôt que d'avoir le sourire, donc cette
01:19:44santé au travail, cette qualité de vie au travail
01:19:46est essentielle et
01:19:48c'était une des thématiques les plus fortes
01:19:50donc effectivement tout ce qui est
01:19:52médias, il n'est pas impossible
01:19:54qu'on lance des conférences internationales
01:19:56à Los Angeles
01:19:58autour de la chaîne mieux
01:20:00on l'appellera Better
01:20:02alors en attendant d'aller à Los Angeles
01:20:04je me permets d'ajouter
01:20:06quelque chose
01:20:08en fait l'inconnu c'est
01:20:10votre capacité à accepter que ce projet
01:20:12fait sens, en revanche
01:20:14ce dont je suis à peu près certain
01:20:16c'est la capacité à réaliser cette
01:20:18montée en puissance commerciale, elle est
01:20:20certainement responsable et
01:20:22elle est le fruit d'une expertise que nous avons
01:20:24et pour lequel on est capable de projeter
01:20:26de manière assez ciselée ce que vous voyez dans les chiffres
01:20:28même si nous sommes de nouveaux
01:20:30entrants, nous ne sommes pas nouveaux
01:20:32oui
01:20:34Antoine Boulay
01:20:36la santé, on le sait
01:20:38on l'a vu ces dernières années
01:20:40est génératrice de nombreux sujets
01:20:42valants
01:20:44investigations
01:20:46que ce soit par rapport
01:20:48au pouvoir public, leur action et parfois
01:20:50leur inaction
01:20:52les laboratoires
01:20:54les enquêtes récentes sur les
01:20:56EHPAD et on sait
01:20:58et je sais à qui
01:21:00je m'adresse que la crédibilité
01:21:02d'une oeuvre d'information réside
01:21:04dans l'investigation
01:21:06donc est-ce que vous pourriez nous en dire plus
01:21:08sur la place de l'investigation
01:21:10sur l'antenne
01:21:12et on sait aussi que l'investigation
01:21:14ça demande du temps
01:21:16donc est-ce que vous serez en mesure
01:21:18qu'une partie de l'équipe
01:21:20prenne 6 mois
01:21:22pour aller faire une investigation
01:21:24y compris sur une entreprise
01:21:26qui vous accompagnerait
01:21:28c'est un clin d'oeil sur une opération hors média
01:21:30donc comment vous seriez amené
01:21:32le moment venu à gérer
01:21:34ce type de situation, merci
01:21:36alors 6 mois peut-être pas tout de suite
01:21:38mais oui bien sûr sur les 40 journalistes
01:21:40nous allons
01:21:42nous prévoyons des profils
01:21:44d'enquêteurs et d'enquêtrices je l'ai dit au début
01:21:46c'est vraiment extrêmement important
01:21:48indispensable à toute rédaction
01:21:50nous aurons une émission
01:21:52dédiée à cela qui s'appelle secret médical
01:21:54qui est une émission
01:21:56qui se consacrera aux enquêtes et
01:21:58investigations dans le domaine de la santé
01:22:00exemple les enquêtes sur les EHPAD
01:22:02par exemple
01:22:04parfois 6 mois vous dites
01:22:06c'est beaucoup lorsqu'on soulève
01:22:08soi-même un lièvre
01:22:10mais on peut aussi s'appuyer sur des choses qui ont déjà été faites
01:22:12on peut faire comme vous dites des partenariats
01:22:14avec des livres
01:22:16avec d'autres publications
01:22:18pour nous aider
01:22:20nous aurons aussi
01:22:22c'est une autre forme d'enquête mais c'est
01:22:24plus personnel, une autre forme de narration
01:22:26nous avons prévu aussi une émission
01:22:28qui s'appelle ça n'arrive pas qu'aux autres
01:22:30qui seront des témoignages de personnes
01:22:32qui ont été confrontées
01:22:34à une injustice dans le domaine de la santé
01:22:36et qui pourront
01:22:38raconter leur chemin
01:22:40parfois enquêtes sur des institutions
01:22:42ça peut être sur des médicaments
01:22:44et puis des choses beaucoup plus personnelles
01:22:46de gens qui viendront raconter des parcours
01:22:48mais vous avez tout à fait raison
01:22:50on ne peut pas avoir aujourd'hui une équipe de journalistes si on n'a pas des profils
01:22:52d'enquêteurs confirmés
01:22:54ce ne seront pas des débutants
01:22:56ce sont des gens qui ont déjà fait des années d'enquête
01:23:00Si l'ARCOM
01:23:02vous accorde cette autorisation
01:23:04vous êtes en situation de démarrer
01:23:06du jour au lendemain
01:23:08pratiquement
01:23:10ou souhaitez avoir une phase de montée en charge
01:23:12techniquement nous serions prêts
01:23:14puisque nous pouvons capitaliser aujourd'hui
01:23:16sur des moyens de production
01:23:18avec toute la plateforme technique requise
01:23:20les serveurs, le nodal
01:23:22tout ce qui permet à la fois de concevoir
01:23:24de produire et d'émettre
01:23:26c'est très simple puisque nous en avons
01:23:28déjà l'usage
01:23:30et puis après évidemment nous prendrons le temps
01:23:32avec Guylaine, Michel et Valérie
01:23:34et Franck de construire à la fois
01:23:36l'équipe, puisqu'on sait avec qui on a
01:23:38travaillé encore, il faut que nous soyons
01:23:40attributaires pour pouvoir les
01:23:42amener à nous rejoindre mais
01:23:44de manière assez rapide nous serions en capacité
01:23:46de pouvoir émettre
01:23:48La réponse est oui
01:23:50Quelques mois j'imagine
01:23:52La réponse est oui
01:23:56Mes chers collègues, est-ce que vous avez d'autres
01:23:58questions que vous souhaitez poser ?
01:24:00On arrive au
01:24:02terme de l'audition, M. Papazian
01:24:04Est-ce que vous souhaitez avec votre équipe
01:24:06un mot de conclusion ?
01:24:08Toutes et tous vous remercier
01:24:10M. le Président, mesdames
01:24:12les conseillères et M. les conseillers
01:24:14pour nous avoir donné l'opportunité
01:24:16de présenter ce que nous considérons
01:24:18comme un formidable projet
01:24:20d'une chaîne santé qui n'existe pas
01:24:22dans l'univers audiovisuel
01:24:24français, qui serait
01:24:26un formidable apport pour
01:24:28le plus grand nombre, nous considérons
01:24:30je sais à raison
01:24:32que c'est une chaîne d'utilité
01:24:34publique pour tous les publics
01:24:36transgénérationnels
01:24:38et nous espérons vous avoir
01:24:40convaincu de la pertinence
01:24:42de ce projet
01:24:44à travers la qualité
01:24:46des présentations qui vous ont été faites
01:24:48par des équipes expertes, j'insiste
01:24:50sur ce point là, et nous espérons
01:24:52que vous aurez été
01:24:54nous aurons effectivement
01:24:56nous serons attributaires d'une fréquence
01:24:58de la TNT, c'est important
01:25:00non seulement pour nous mais également
01:25:02je pense pour les français
01:25:04et nous avons beaucoup
01:25:06d'ambition pour cette chaîne et beaucoup d'enthousiasme également
01:25:08Merci à vous, merci à toute
01:25:10votre équipe

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