Attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT) : audition du projet "OPTV"

  • il y a 2 mois

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00:00:00Très bien. Bonjour à tous. Bienvenue devant le collège de l'ARCOM.
00:00:14Nous ouvrons ce matin la dernière audition dans le cadre de l'appel aux candidatures que l'autorité a lancé le 28 février dernier
00:00:24pour l'édition de services de télévision à vocation nationale diffusée par voie hertzienne.
00:00:31C'est un appel qui a été lancé, comme vous le savez, dans la perspective de l'échéance l'année prochaine des autorisations
00:00:38qui sont actuellement accordées à 15 services de télévision. Nous auditionnons donc ce matin le projet OPTV.
00:00:50Je vous rappelle que l'audition est d'une durée maximum d'1h30 avec un propos introductif d'une trentaine de minutes de la part du candidat
00:01:01avec ensuite un temps d'échange avec le collège. Conformément à la jurisprudence et aux dispositions du texte de l'appel à candidature
00:01:12de l'autorité, le candidat ne peut pas apporter de modifications substantielles au cours de l'audition à l'égard du dossier de candidature que vous nous avez communiqué.
00:01:24Mais vous pouvez, par contre, bien sûr, apporter des précisions à ce projet en prenant notamment des engagements vis-à-vis du collège
00:01:32qui pourront, si vous êtes retenus, être intégrés dans la convention liant les éditeurs aux régulateurs. L'audition, je le rappelle, est publique.
00:01:43Elle est retransmise sur le site de l'ARCOM ainsi que sur nos réseaux. Je vous cède la parole pour votre présentation initiale.
00:01:57Bonjour. Bonjour, messieurs et mesdames les conseillers. Et bonjour, monsieur le Président.
00:02:06Je suis très, très ému et heureux de me retrouver devant vous pour un projet d'une envergure extrême et d'une importance capitale pour un avenir qui nous paraît un peu très important pour nous sur ce projet.
00:02:29Alors, notre vision, nous voulons répondre aux besoins d'un média socialement utile, intellectuellement contributif, civiquement responsable, artistiquement moderne, politiquement indépendant.
00:02:47La télévision est la mémoire populaire de l'humanité. C'est dans cette optique qu'OP-TV est née. La chaîne met en lumière les Outre-mer, l'Afrique, les cultures latines à sa manière.
00:03:08Elle raconte à toutes les générations le monde d'hier, d'aujourd'hui et celui de demain. Et donc, c'est dans cette vision qui m'a animé durant plusieurs années. Je présente un peu ma personne et les personnes qui m'entourent.
00:03:29Je viens du monde des médias. J'ai été animateur radio, ensuite producteur de musique, producteur de contenu. Et durant toutes ces années jusqu'à arriver à ce projet, j'ai produit du contenu pour des médias, pour France Télévisions,
00:03:54pour des producteurs indépendants également. Toute ma vie, ça a été produire du contenu sur le terrain, dans les Outre-mer, en Ile-de-France et également dans d'autres territoires.
00:04:14Donc cela m'a permis de comprendre aujourd'hui le monde des médias. J'ai vu certains virages qui m'ont permis de comprendre qu'il y a une évolution aujourd'hui sur le monde de la télévision. La radio n'est pas la télévision et la télévision n'est pas la radio.
00:04:35Les deux sont certainement intimement liés mais ce n'est pas du tout le même métier. Dans tout mon parcours professionnel, associatif également, j'ai eu ce recul. J'ai toujours été et je suis toujours et j'aimerais être toujours cette personne qui est acteur de son métier et aussi spectateur.
00:05:00Et ces deux principes, je me l'applique jusqu'à aujourd'hui. Acteur de ce que je fais et aussi spectateur. Cela veut dire que j'ai un regard très important sur le travail que je m'applique à moi-même.
00:05:15Aujourd'hui, j'ai un regard aussi très averti sur ce que c'est aujourd'hui le monde audiovisuel français. Nous avons beaucoup de chance d'être français et moi je le revendique car nous sommes très créatifs en France.
00:05:38Nous avons une particularité exceptionnelle. Nous avons un rayonnement sur le monde unique. La France est présente, ce n'est pas le cas de tous les pays, sur tous les continents grâce aux océans. Et de ce fait, nous avons cette particularité qui sont les Outre-mer.
00:05:55Depuis beaucoup d'années, quand je suis arrivé en France, j'avais l'âge de 5 ans et j'y suis resté jusqu'à aujourd'hui. J'ai fait beaucoup d'aller-retour. Et à chaque fois que je partais dans les Outre-mer, j'étais un homme heureux, très content.
00:06:14Et quand je revenais, j'avais quelque chose qui me manquait. Et aujourd'hui, je constate que ce manque, c'est cette liaison entre la France et les Outre-mer. Et cette liaison, aujourd'hui, je ne la vois pas dans le paysage audiovisuel. Nous sommes là, nous sommes français, mais nous n'existons pas du tout dans le paysage audiovisuel.
00:06:38J'y ai cru à un moment donné, puisqu'il me semble qu'à un moment donné, pour ne pas nommer ce média, j'ai vu apparaître une fenêtre qui me paraissait extraordinaire. Je me suis dit, waouh, enfin, on va avoir un média qui va pouvoir me représenter.
00:06:57Ben non, ce n'est pas du tout le cas. Et aujourd'hui, on est toujours dans cette expectative d'être un territoire qu'on se fait riche, car les Outre-mer, pour moi, c'est une richesse inestimable pour la France. Nous avons des valeurs culturelles très fortes, des valeurs humaines aussi, mais des aspérités différentes dans chaque département.
00:07:26Et être aujourd'hui un acteur permettant la valorisation et surtout le mode d'excellence, et montrer que nous avons des personnes émergentes, des personnes qui peuvent aussi contribuer et apporter cette chance et ce joyau qu'a la France, qui sont les Outre-mer. Voilà.
00:07:53Donc, de ce fait, aujourd'hui, nous avons travaillé des thématiques assez puissantes dans la forme, dans le fond. Pour nous, une autre façon de regarder la télévision, aujourd'hui, c'est ce qui se passe.
00:08:18La télévision ne se regarde plus comme avant. La télévision, aujourd'hui, pour moi, se résume à des numéros. Nous avons obtenu les agréments de l'ARCOM en 2020 pendant le Covid, au moment où, j'ai envie de dire que mon projet est né au moment où quelque chose meurt. C'est ce qui s'est passé.
00:08:45Donc, du coup, pendant le Covid, nous avons préparé avec les collaborateurs une stratégie de démarrage et nous nous sommes retrouvés confrontés à une réalité qui est la réalité des opérateurs.
00:09:04On a contacté tous les opérateurs et on s'est rendu compte que ça se résumait à nous proposer, pour certains, Canal 900, pour d'autres, Canal 400 et pour certains, Canal 200.
00:09:23J'ai très vite compris que ce n'était pas du tout ce que nous souhaitions. Nous, ce que nous souhaitions, c'était arriver avec une plateforme qui nous permettait, un peu comme Netflix, d'arriver et de pouvoir proposer une plateforme nous permettant d'avoir du streaming et également une chaîne en découverte.
00:09:45Ces opérateurs nous ont mis devant un fait accompli et donc on n'a pas très bien compris le sens d'être dans un bouquet, dans des bouquets, 900, 400, 500, aucune visibilité.
00:09:59Donc on a pris notre temps et on n'a pas voulu répondre à ça parce qu'aujourd'hui, pour moi, ma vision, c'est une numéritation allant de 1 à 30. Aujourd'hui, on pourrait regarder peut-être 30 chaînes mais on n'arrivera jamais à regarder, si on regarde bien toute la stratégie des opérateurs,
00:10:27on aurait à regarder à peu près 2000 chaînes. C'est impossible. On est humain et on n'y arrivera pas. Donc pour moi, ça se résume à 30 chaînes qu'on peut regarder. On a beaucoup hésité pour venir déposer notre candidature mais après, on s'est dit non, il faut y aller parce qu'on a une chance unique
00:10:52et on vous en remercie de nous avoir permis de pouvoir être devant vous aujourd'hui et de pouvoir proposer ce projet qui est très très ambitieux. Moi, j'ai d'énormes ambitions réalistes et aucune prétention. Aucune. Beaucoup d'ambition, pas de prétention. Voilà, c'est ce que je voulais ajouter.
00:11:16Autour de moi, je vous présente M. Mayega Emmanuel qui est rédacteur en chef de la partie info et M. Charles Nemo qui sera à la direction financière et économique de notre média.
00:11:44Nous avons bien évidemment d'autres personnes. C'est un peu compliqué vu la date de tous les réunir. Donc voilà pour la petite présentation et ensuite, on aura l'occasion de répondre à toutes vos questions concernant le projet.
00:12:03Merci pour ce propos introductif. On va engager le dialogue avec les membres du collège. Peut-être deux questions d'emblée. Dans votre dossier, il y a un point qu'on a besoin d'éclaircir. C'est la nature de votre projet.
00:12:26Est-ce que vous candidatez pour une chaîne gratuite ou pour une chaîne payante ? Parce que comme vous avez coché les deux cases en disant gratuit et payante, on a besoin de savoir ce qu'il en est.
00:12:39Est-ce que c'est une chaîne qui fonctionne par abonnement, une chaîne payante ou est-ce qu'on est sur les chaînes gratuites de la TNT ?
00:12:50C'est le premier point qu'il faudrait éclaircir.
00:12:52Ça sera une chaîne gratuite et nous allons nous servir de cette visibilité si nous avons la chance d'être retenus pour pouvoir emmener nos téléspectateurs sur la deuxième version de la chaîne qui s'appelle OP+.
00:13:06C'est une plateforme de streaming avec du contenu inédit. Cette réflexion d'être payant, on l'a beaucoup travaillé dès le début puisqu'on voulait faire une plateforme payante.
00:13:19Le linéaire aujourd'hui me paraît une évidence stable et pérenne. C'est dans ce sens qu'on a envie d'avoir cette visibilité qui nous permettra d'aller vers le système de l'abonnement et qui nous permettra justement de pouvoir tenir les finances.
00:13:44C'est directement la deuxième question qu'on est amené à vous poser puisque c'est pour nous un critère essentiel de décision. C'est votre plan de financement justement.
00:13:57Vous donnez très peu d'indications ou même quasiment pas d'indications dans votre dossier. Comment vous financez votre projet ? Qu'est-ce que vous avez aujourd'hui comme ressources, comme soutien ?
00:14:14Une chaîne de la TNT, on le sait, ça coûte très cher. C'est bien sûr des programmes mais c'est aussi des coûts de diffusion importants puisqu'il faut diffuser sur l'ensemble du territoire, comme vous le savez.
00:14:30Et là, vous ne nous donnez pas beaucoup d'indications. Comment vous financez ce projet ? Quelles sont vos ressources ? Quels sont les éléments que vous pouvez nous apporter sur la solidité financière du dossier ?
00:14:42Bonjour à tous, chers membres du Collège, Monsieur le Président. Pour vous apporter un peu plus de lumière sur quasiment les opérations qui ont été menées depuis la création,
00:14:54aujourd'hui, on a réalisé un investissement de quasiment 800 000 euros d'abord dans les locaux, 200 000 euros aujourd'hui de matériel pour les caméras, la partie régie publicitaire et autres.
00:15:06Dans le modèle de déploiement aujourd'hui, on se base essentiellement sur l'abonnement par rapport à OP+. On a fait le choix de partir avec différentes offres.
00:15:16Et pourquoi la pertinence de la chaîne TNT gratuite ? C'était justement pour nous permettre d'abord d'avoir cette visibilité, ensuite basculer la plupart de cette audience sur la chaîne payante.
00:15:28En termes de ressources, aujourd'hui, en dehors des investissements qu'on a déjà réalisés, on a un accompagnement sur la partie bancaire et une mobilisation de certains de nos acteurs qui veulent,
00:15:42qui sont déjà prêts à investir, si tenté d'aventure, où on aurait exactement cette attribution au niveau de la chaîne TNT. Essentiellement, c'est des investisseurs privés qui sont prêts à nous accompagner pour quasiment tout ce déploiement.
00:16:01Mais vous pouvez pas être un petit peu plus précis ? Si je compromets aujourd'hui vos ressources, c'est quoi ? C'est un emprunt essentiellement ?
00:16:09Il y a une partie, essentiellement, quasiment, on est sur 65% en fonds propres, d'où les investissements qu'on a déjà réalisés. Et la plupart, quasiment le delta, c'est essentiellement sur des financiers privés qui nous accompagnent sur quasiment le reste de l'opération.
00:16:29D'accord. Vous pouvez, le cashier, nous en dire un petit peu plus, peut-être pas nécessairement publiquement, puisque le don c'est public, mais au moins nous faire parvenir une note un petit peu précise sur qui finance le projet, à quelle hauteur, qu'on voit s'il y a une crédibilité financière du dossier, parce que là, on n'a pas les éléments d'appréciation.
00:16:51Oui, on va vous les fournir sans aucun problème. J'ai eu l'opportunité à plusieurs reprises de rencontrer mon système bancaire qui me financera certaines opérations en dehors de celles qui sont déjà autofinancées. Nous avons des studios. Nous avons du contenu aussi. Par exemple, s'il fallait démarrer dès le mois de mars, on a déjà un an de contenu.
00:17:13Les studios sont à quel endroit ?
00:17:15Les studios sont basés sur la région Sergi-Pampoise. On a actuellement des studios et des plateaux de télévision qui sont déjà terminés. Et on a l'investissement d'un siège social qui va nous servir de centre de formation, car nous souhaitons apporter également la formation à toutes les personnes qui travailleront dans la chaîne, que ce soit les monteurs, les réalisateurs, les journalistes, bien évidemment,
00:17:43sous la direction de M. Mayega. J'ai une vision d'engagement sur une dizaine d'années avec le projet TNT. Les cinq premières années, je prévois d'être un acteur très actif. Je suis également actuellement président et directeur de la programmation.
00:18:09Je compte dès le départ nommer une vice-présidente, me permettant de pouvoir être un peu plus dans la programmation et ensuite être beaucoup sur le terrain, qui a été vraiment mon métier durant toutes ces années, et puis nommer une direction des programmes que nous aurons fait informer à l'identité qu'on a envie de montrer.
00:18:38– Vous raisonnez sur une équipe de quel tas et combien de personnes pour porter votre projet ? – Là, nous avons d'entrée 15 salariés. On envisage d'ici les cinq premières années d'arriver à peu près à une soixantaine de personnes.
00:18:55Et d'ici les dix ans, avoir à peu près une centaine de personnes, puisqu'on ne s'arrête pas qu'à l'Île-de-France ou aux Régions-France, puisqu'on envisage également d'installer dans certains territoires des Outre-mer une entité de formation, d'où la Maison-Mer fera la formation.
00:19:18Donc on aura une antenne en Guadeloupe, une antenne à la Martinique, en Guyane, à la Réunion, pour la partie océan-indien. Et donc voilà, c'est la raison pour laquelle je compte vraiment être un acteur très important sur le terrain.
00:19:40Nommer une directrice générale dès le départ, puisque ça sera l'un de mes priorités, me permettant de pouvoir. Je resterai président, mais je réunis vice-présidente. Et puis au bout des cinq ans, je compte céder la présidence. Voilà. Je ne compte pas m'accrocher pendant dix ans. J'ai envie d'être acteur et aussi spectateur de ma chaîne.
00:20:01Donc c'est très, très important pour moi, puisque c'est ce que j'ai fait durant toute ma vie. Et c'est ce qui m'a permis aujourd'hui de voir le paysage audiovisuel français, ce qu'il est. Aujourd'hui, j'ai une vision assez réaliste de ce qui se fait.
00:20:18J'ai connu les années de début où je faisais de la radio, où j'avais... Je créais moi-même ce qu'on appelle sa programmation. Aujourd'hui, ça s'appelle une playlist. Et donc on avait cette aspirité, quand on faisait de la radio, à créer nos programmes.
00:20:34Aujourd'hui... Et puis j'ai vu arriver ce système américain qui est l'automation de répétition permanente. L'une de nos axes principaux, c'est que durant les années Covid, puisque le Covid est arrivé, c'était mondial.
00:20:52Et puis j'ai passé à peu près deux ans à faire de la programmation. Et je me suis lancé un défi. Je me suis dit à quel moment tu ne te saoules pas. Ça veut dire à quel moment je m'insupporte de regarder des choses.
00:21:09Et j'y suis arrivé au bout d'un an à faire une programmation qui fait qu'aucune répétition. Nous n'allons faire aucune répétition dans la journée. Jamais la même musique. Jamais les mêmes choses.
00:21:23Parce que ça, c'est quelque chose qu'aujourd'hui je vois. Et c'est vrai que ce système un peu facile, avec toutes ces intelligences artificielles, ces logiciels qui vous permettent de revenir en permanence, tout le temps, tout le temps.
00:21:37Et ça devient même aujourd'hui anxiogène pour certaines chaînes quand vous la regardez, d'avoir tout le temps la même chose toutes les cinq minutes. Pour ne pas dire quasiment tout le temps.
00:21:46C'est pas du tout ce qu'on a envie de prôner. Et puis on a une telle richesse des Outre-mer. On a tellement de retard aussi sur des choses que tout sera unique. Et donc aucune répétition.
00:22:00Toutes les journées. On a donné des journées type. On vous a montré un peu dans notre dossier. Une journée type, chez nous, ça commence à 6h du matin, ça s'arrête à minuit. Et donc le lendemain, ça doit pas recommencer la même chose.
00:22:16Et on a tellement de contenu qui fait qu'on veut vraiment être unique dans les choses. Et toute la partie journalière qui sera faite sera automatiquement envoyée sur notre plateforme streaming. Voilà.
00:22:31Ce qui fait qu'on a aussi des aspérités en fonction des territoires. Ce qui fait que l'arc-en-tillet, on est toujours avec un fuseau horaire décalé. Et puis de l'autre côté, on est dans un fuseau horaire identique à la France.
00:22:47Donc du coup, cette plateforme permettra à tous les territoires ultramarins de pouvoir aller en direct regarder ce qu'ils ont envie. Et donc voilà pourquoi on crée cette plateforme numéro 2 qui s'appelle OP+.
00:23:05Tout ce qui est passé est automatiquement enregistré dans la plateforme. Les gens pourront aller dans le streaming. On va avoir du contenu inédit également qui permettra aux téléspectateurs de pouvoir s'abonner sur un produit tout neuf qui donne envie.
00:23:22On pourra aller tout de suite sur la plateforme avant qu'elle soit remise en direct sur la chaîne. Voilà à peu près le modèle qu'on a envie de faire.
00:23:30— M. Kayaga. — Oui, merci. Je voulais prendre la parole. D'abord, bonjour. Et puis je suis content d'être là. Et pour appuyer ce que vient de dire le président, je dirais que sur la partie information,
00:23:44cette volonté vraiment de se démarquer est complètement actée ici, parce qu'on voit cette boucle infernale dont parlait M. Kouchi où les informations à longueur de journée qui se répètent, qui finissent par abrutir notre population.
00:24:00Et on s'est dit... Moi, j'ai regardé en tant que professionnel d'information pour votre gouverne. Bon, je travaille dans... Je suis journaliste de formation. Je suis dans ce métier depuis bientôt une trentaine d'années.
00:24:14Donc j'ai observé. Et ce qui m'a fait venir vraiment parce que j'ai regardé son projet, je trouvais que c'était très intéressant. Alors je lui ai dit que je voudrais plutôt que nous fassions une information qui soit vraiment... Comment dirais-je ?
00:24:31Qui se démarque dans ce lot, dans ce flot informationnel qui circule, qui n'apporte rien au peuple et qui, j'allais dire, l'abrutit. Alors donc on s'est dit que ce qu'on va faire ? Donc entre les chiens écrasés, puis ceux qui ont mordu le curé,
00:24:49essayons de trouver les sources d'information qu'il y en a sur le terrain, c'est vrai, mais qui donnent de l'information plutôt traitée de manière plurielle et de manière à répondre aux attentes de la population qui, au départ, avait besoin de faits divers, mais parce que l'offre ne leur apportait pas quelque chose de concret.
00:25:14Oui, si vous proposez à la population une offre d'information basée sur les faits divers, ils vont aller vers les faits divers. Et quand ils n'en ont plus, ils vont rester tranquilles, ils ne vont pas regarder, ils vont aller sur les sauts populaires, comme on dit.
00:25:30Donc voilà, moi, dans la partie information, bien sûr, dans le respect des clous que vous avez établi, nous avons décidé de réellement faire deux JT par jour, donc à 12h30 l'un et puis l'autre à 19h30.
00:25:52Oui, là, nous mettons réellement en œuvre l'information qui émerge sur la base que tout le monde connaît de la hiérarchisation de l'information en tenant compte, bien entendu, de ce qu'attend notre population, mais de ce que nous leur proposons aussi pour leur montrer où aller.
00:26:16Parce que si nous restons seulement dans cette optique de dire voilà, ils attendent ceci, on leur donne cela, ça fait un peu démagogique, mais on leur propose quelque chose pour essayer de relever un petit peu le niveau.
00:26:28Nous avons cette prétention-là, et puis nous écoutons, nous voyons ce qui est traité autour de nous.
00:26:34Bon, c'est pour ça que je considère que l'offre de l'information en tant que tel structeur censuré dépend aussi de ce que proposent les autres supports.
00:26:43Et il y en a, ils sont multiples, que ce soit toutes les premières ou les plateformes de Xavier Niel et ainsi de suite.
00:26:52Donc nous arrivons entre cela et voulons être réellement une force de proposition en termes d'information pour changer le regard que portent les ultramarins sur les faits qui émaillent la vie quotidienne.
00:27:08Donc voilà, et je pense qu'on peut y arriver parce que nous avons vu, nous étions, nous sommes partis par exemple faire un magazine zéro à la Foire de Paris.
00:27:20Et nous avons présenté une, j'allais dire presque une journée type, mais en in vitro entre guillemets.
00:27:29Et réellement ce qui s'est passé c'est qu'on a vu vraiment comment les gens étaient intéressés et ce qu'ils voulaient.
00:27:36Et puis d'ailleurs on a vu aussi à travers Twitter quand il y a eu des réactions sur notre positionnement.
00:27:46En aucune fois on nous a parlé de notre contenu, mais c'était plutôt de nous parler de pourquoi nous sommes là et qu'est-ce que nous voulons.
00:27:56Alors les gens voulaient une chaîne avec une identité forte, une identité différenciante.
00:28:05Ok, on a retenu et moi j'ai dit, souviens-toi, j'ai dit au PDG, on va les écouter, on va traduire cela en réponse en termes d'information.
00:28:18Mais on ne va pas faire forcément ce qu'ils veulent parce qu'ils sont un peu aussi influencés par le monde dans lequel ils vivent maintenant.
00:28:29Mais certainement à court terme ou à moyen terme on verra et on se donne l'occasion de pouvoir corriger le tir.
00:28:37Et puis par rapport à tout ce qui peut être la transe de la jeunesse ou même de tout le monde, nous devons tenir compte de la jeunesse, du pluralisme
00:28:48et puis de tout ce qui va donner une âme à une population qui est très variée, hétéroclite.
00:28:59Donc cette offre-là doit tenir compte de tout cela pour pouvoir apporter, j'allais dire, une masse d'informations qui satisfasse presque tout le monde.
00:29:10Quand vous regardez l'information en ce moment, je ne dis pas qu'il n'y a rien, mais je dirais que notre façon de la traiter va être complètement différente
00:29:18en tenant compte bien sûr de la réalité mais en proposant aussi un contenu qui relève plutôt vers le haut cette offre.
00:29:30Merci, je crois qu'on vous a bien compris. Alors Benoît Loutrel vous pose une question.
00:29:35Merci Monsieur le Président. On ne peut que souscrire à l'enjeu des Outre-mer et des visibilités ces territoires qui enrichissent la République
00:29:45et qui sont insuffisamment couverts par les médias métropolitains.
00:29:49Réciproquement, dans votre projet, vous ne mentionnez pas de partenariat éventuellement avec d'autres médias audiovisuels de l'Outre-mer.
00:30:00Est-ce que vous avez envisagé éventuellement, pour construire votre grille, d'avoir des accords de partenariat avec Antenne Réunion,
00:30:08avec Quizzy TV à Mayotte, avec Aedonia en Nouvelle-Calédonie, avec ATV, avec Canal 10 ?
00:30:17Parce qu'il y a un réseau effectivement quand même de médias ultramarins en plus de l'offre de services publics qui est conséquente.
00:30:25Est-ce que c'est quelque chose que vous avez exploré déjà, que vous envisagez d'explorer ?
00:30:29Absolument. Nous allons travailler avec tous les acteurs locaux, notamment avec les chaînes premières,
00:30:35que ce soit Canal 10 pour La Guadeloupe et d'autres chaînes sur La Martinique également.
00:30:40C'est l'un de nos axes principaux sur lesquels nous allons vraiment appuyer.
00:30:45Donc, ce serait inconcevable de ne pas travailler avec eux en sachant que les chaînes premières existent et qu'elles ne reflètent que la réalité sur place.
00:30:56Et donc, le pont qu'on aimerait faire avec eux, c'est celui d'une visibilité nationale.
00:31:03Et effectivement, oui, nous allons travailler absolument. Pour certains, je suis déjà très proche, que ce soit Canal 10, ETV.
00:31:12Je travaille déjà avec eux. J'ai produit du contenu pour eux à certains moments.
00:31:17J'ai aidé aussi un média à naître ici, qui existe aujourd'hui.
00:31:22Et donc, oui, absolument, c'est pour ça que je compte être très détaché dans les premiers temps pour passer beaucoup de temps.
00:31:32Et c'est pour ça qu'on va mettre en place des antennes locales qui nous permettent de faire la liaison avec les chaînes premières.
00:31:40C'est l'une de nos priorités principales.
00:31:43Ce serait même inconcevable pour moi de ne pas le faire.
00:31:47Donc, nous avons dans chaque territoire et dans chaque département des chaînes premières.
00:31:52Donc, c'est normal d'aller les voir et de travailler avec eux.
00:31:56Voilà, pour moi, c'est juste naturel.
00:31:59Et nous, on leur permettra, si on a la chance d'être retenu, d'avoir cette visibilité nationale.
00:32:04Ce qu'aujourd'hui, ils n'ont pas du tout.
00:32:06Quand j'arrive en Guadeloupe ou bien en Martinique, je regarde la télévision et je suis un peu surpris de ce que je vois.
00:32:15Donc, du coup, c'est bien, mais le but, c'est de faire le pont absolument avec eux.
00:32:21Et justement, ça m'est arrivé à plusieurs reprises de pouvoir aller dans les locaux des premières et aller dans les archives.
00:32:28J'ai eu aucun problème pour pouvoir avoir accès, travailler les archives et faire mon contenu.
00:32:33Et c'est ce que je vais faire absolument.
00:32:35J'irai dans toutes les chaînes premières.
00:32:37Je vais rencontrer tous les responsables pour leur dire, voilà, si nous avons la chance d'être retenu,
00:32:43nous sommes une chaîne nationale et nous voulons refléter la vision des Outre-mer.
00:32:48Je ne vois même pas comment je pourrais faire autrement.
00:32:51Donc, travailler avec tous les acteurs locaux, c'est notre source principale.
00:32:57Merci.
00:32:58Juliette Théry.
00:33:01Merci beaucoup, Monsieur le Président, et merci de votre présentation et de clarifier et de préciser quelques points de votre projet.
00:33:10Moi, j'ai aussi une question, justement, sur la continuité territoriale et votre objectif majeur d'avoir une offre en métropole
00:33:21qui permet d'assurer une meilleure visibilité.
00:33:23Quand vous parliez de vos allers-retours entre les Antilles, j'ai bien compris la métropole
00:33:29et ce sentiment que vous manquiez quelque chose.
00:33:33Donc là, on est sur la diffusion ertienne sur le territoire métropolitain, de dimension nationale, bien sûr.
00:33:41Et du coup, je voulais bien comprendre, mais vous avez déjà un peu répondu,
00:33:45comment vous assuriez justement la diffusion dans les territoires ultramarins ?
00:33:50Ça ne sera pas une diffusion ertienne, par définition.
00:33:53Est-ce qu'il s'agira pour vous de passer par d'autres chaînes concurrentes, de manière à avoir vos programmes qui sont visibles ?
00:34:04Ou est-ce que c'est par le numérique, mais du coup, est-ce qu'on reste sur une offre gratuite ?
00:34:10C'est cette question vraiment de continuité territoriale d'un point de vue technique qui m'intéresse.
00:34:17Merci beaucoup.
00:34:19Alors, c'est vrai que cette vision du linéaire, c'est quelque chose qui m'anime beaucoup.
00:34:25Et donc, ça sera dans le même principe pour chacun des territoires ultramarins.
00:34:32Donc, pour la technicité, d'envoyer nos flux à travers notre technique, ça, on sait le faire.
00:34:39On pourra le faire sans aucun problème.
00:34:42Répondre aussi à la TNT locale, si c'est possible, oui.
00:34:47Alors là, avec plaisir.
00:34:49Et oui, on s'appuiera selon les accords qu'on aura acquis avec certains médias locaux.
00:34:56L'idée, c'est de faire un pont.
00:34:58Et que, non pas, on arrive certainement pour certains comme un gros concurrent.
00:35:03Ils vont le prendre comme ça, je pense.
00:35:06Mais le but, c'est pas tout à fait comme ça que je l'entreprends.
00:35:12Nous, on a une vision de production.
00:35:15Nous voulons produire local.
00:35:17Nous voulons réaliser des séries, des téléfilms, là-bas.
00:35:20Également, ici, nous avons déjà réalisé des séries et des téléfilms que nous avons en contenu.
00:35:25Et que nous pourrons vous montrer sans aucun problème.
00:35:29Et donc, on continuera à faire des reportages.
00:35:33Et puis, ça serait peut-être un peu plus facile.
00:35:35Ils sont déjà là-bas.
00:35:36Ils ont déjà aussi l'infrastructure présente.
00:35:39Donc, tout l'intérêt de travailler avec eux pour pouvoir avoir des contenus
00:35:45qui sont certainement, qui vont leur appartenir.
00:35:48Mais auquel on y apportera.
00:35:51Et on pourra construire ensemble également du contenu.
00:35:54Donc, moi, depuis toutes ces années, j'ai vu comment ils travaillent.
00:35:59J'ai eu l'occasion de travailler avec eux.
00:36:01Et je n'ai jamais eu aucun problème.
00:36:04Ma vision est vraiment commune.
00:36:08Et utiliser leur savoir-faire et leur particularité
00:36:14pour apporter une visibilité nationale.
00:36:16Donc, le but, oui, c'est de pouvoir répondre aux éventuels appels d'offres
00:36:22qu'il y en aura sur tous les territoires.
00:36:26Pour avoir une... Voilà.
00:36:30La seule particularité et différence par rapport...
00:36:32Ce sont les fuseaux horaires.
00:36:34Et c'est vrai que c'est une difficulté.
00:36:36Quand on va émettre un journal, nous ici,
00:36:40il ne sera pas forcément...
00:36:42Au moment où on se lève, il dort.
00:36:44Au moment où... Voilà.
00:36:45Donc, ça, je pense qu'avec les plateformes,
00:36:48on pourra y pallier sans aucun problème.
00:36:51Les opérateurs me proposaient justement de faire un différé.
00:36:56Donc, on pourra tout simplement le réaliser de manière technique.
00:37:03Merci. Anne Grandenon.
00:37:05Merci, M. le Président. Bonjour. Merci beaucoup.
00:37:08Je voulais justement un peu de précision sur les journaux.
00:37:10Ça serait plutôt de l'information locale,
00:37:13de l'information nationale.
00:37:15C'est ça que je n'ai pas...
00:37:16Et j'aurais aussi voulu savoir comment vous allez assurer ce pluralisme
00:37:20des courants de pensée qui est quand même...
00:37:24Depuis notamment la décision du Conseil d'État,
00:37:26il y a à la fois, comme vous le savez, un pluralisme politique.
00:37:29Donc, ça, il faut pouvoir...
00:37:31Pas que en période électorale, mais tout au long de l'année.
00:37:34Et aussi d'apprécier les différents...
00:37:38Enfin, il faut qu'il y ait les différents courants de pensée et d'opinion
00:37:42dans toutes les émissions. Donc, est-ce que...
00:37:44Je vais laisser M. Mailléga répondre un petit peu.
00:37:45Et puis après, je vais reprendre la parole
00:37:47sur des aspérités particulières que je vais apporter.
00:37:49Oui, merci pour la question.
00:37:51Donc, en fait, à la base, nous arrivons sur un territoire
00:37:55qui a déjà des façons de marcher, de fonctionner.
00:38:00Et les forces en présence, les forces politiques en présence,
00:38:03évidemment, nous ne sommes pas un média politique,
00:38:06mais nous sommes également... Tout est politique.
00:38:08Mais nous nous tenons compte des différents courants de pensée
00:38:14et d'opinion qui existent sur le terrain.
00:38:16Et forcément, quand une information est émise
00:38:19ou les faits qui arrivent, nous regardons.
00:38:21Et en fonction de ce qui se passe, nous nous tenons compte de la réalité
00:38:26et nous le traitons de manière objective, sans prendre de parti.
00:38:30Peut-être à tout le moins interroger aussi la population
00:38:34à travers, techniquement, des radiotrotoirs
00:38:39pour avoir un contenu qui représente les différentes opinions.
00:38:47Et ça, c'est très important.
00:38:49Parce que sinon, c'est très rapidement qu'on nous cataloguerait
00:38:52d'un groupe qui est plutôt à gauche ou à droite ou quoi que ce soit.
00:38:56Ce n'est pas notre objectif.
00:38:58Nous voulons réellement servir tout le monde dans le respect des opinions,
00:39:03dans le respect des croyances, des pensées.
00:39:06Et cela, moi, personnellement, et je parle sur le contrôle du PDG
00:39:11qui m'avait donné libre choix en me disant
00:39:15« Je pense que tu connais les enjeux et les défis.
00:39:20Fais-le en fonction des techniques journalistiques,
00:39:23de l'état de l'art du moment. »
00:39:25Donc voilà, moi, je pense que c'est un élément très important
00:39:29et je vous remercie parce que ça a fait l'objet de débats pendant longtemps.
00:39:33Et moi, je lui ai dit d'entrée de jeu que je tiens absolument
00:39:37à avoir un journal qui soit neutre, qui présente les faits,
00:39:43même si quelqu'un parle ou dit quelque chose.
00:39:45Alors, on lui fait parler et c'est lui qui dit ce qu'il a dit.
00:39:48Et ce n'est pas à nous de nous impliquer et à prendre des positions
00:39:51parce que ce n'est pas le rôle d'un journal.
00:39:54Enfin, selon moi, mais maintenant, c'est à vous de voir.
00:39:56Ce n'est pas le rôle d'un journal ou au moins,
00:40:01ce n'est pas la place dans une chaîne télé.
00:40:05– Vous êtes vous-même journaliste, M. Mailléga ?
00:40:07– Oui, depuis une trentaine d'années, je suis journaliste de formation
00:40:11et puis par la suite, j'ai fait de la communication.
00:40:14– Vous avez fait de la presse écrite ?
00:40:17– J'ai fait de la presse écrite, je fais de la presse télé,
00:40:22donc un peu de radio aussi.
00:40:25Donc voilà, j'ai presque slalomé dans tous les différents médias.
00:40:29Et si j'ai voulu faire de la presse écrite,
00:40:33c'est parce qu'il me semblait, quand je sortais de l'école,
00:40:36il me semblait que c'était la presse reine, je vais dire.
00:40:40C'est-à-dire qu'autant on peut faire de la presse parlée,
00:40:44de la presse sans aller, sans pouvoir écrire,
00:40:47mais pour écrire, pour tenir un journal, il faut un minimum de crédibilité,
00:40:52ne serait-ce que rédactionnelle.
00:40:54Donc voilà, j'ai préféré, vous me direz peut-être que vous avez voulu la difficulté,
00:40:57non, mais je pensais qu'à partir de là, ça peut me donner la force,
00:41:01ça me donnera les moyens de maîtriser le plus dur,
00:41:04donc dans la logique qui peut, le plus dur, le moins dur.
00:41:07– Merci, M. Rappone ?
00:41:09– Merci M. le Président.
00:41:11Je voudrais qu'on revienne sur la grille de programmation de la chaîne.
00:41:14Est-ce que vous pourriez nous dire précisément,
00:41:17par rapport aux différents genres que vous souhaitez exposer sur la chaîne,
00:41:21quelle proportion précise il y aura, le cinéma, la musique, l'information,
00:41:28reportage, documentaire, télé-réalité, mission religieuse ?
00:41:32Est-ce que vous pouvez nous donner un peu plus de précision
00:41:35sur quel genre et à quelle proportion ?
00:41:40– Alors, la proportion définitive, on va vous la fournir bien évidemment
00:41:43très rapidement par papier, mais là je vais pouvoir vous répondre.
00:41:46Nous avons décidé de prendre un parti assez, je dirais, maîtrisé,
00:41:51qui est de 62% de musique et 38% de thématique.
00:41:55Donc je vais vous expliquer en deux mots ce que ça veut dire 62% de musique.
00:41:5962% de musique, c'est bien évidemment de la musique, mais pas que de la musique.
00:42:04Nous allons avoir des reportages consacrés à la musique,
00:42:10des documentaires, des émissions de variété,
00:42:14puisque nous allons produire des émissions de variété,
00:42:16des émissions de télé-réalité également,
00:42:18et tout ça, ça rentre dans la part musique des 62%.
00:42:22Aujourd'hui, au niveau des contenus que nous avons réalisés
00:42:26durant les années Covid, nous avons de quoi remplir une année entière.
00:42:33Consacré à la musique, aux reportages, à la télé-réalité, aux séries.
00:42:38Et pour la partie des 38% thématique, vont rentrer toutes les émissions
00:42:46sur l'humour, parce que l'humour aussi va être l'un des axes très importants.
00:42:51Aujourd'hui, nous avons contractualisé des contrats avec des producteurs
00:42:55de scènes de stand-up, aujourd'hui qui sont sur la région parisienne
00:43:01également présents dans les territoires.
00:43:04Et avec eux, j'ai même produit des contenus humoristiques
00:43:08sur la région parisienne, qui font partie des contenus uniques
00:43:11que nous allons également remettre dans la chaîne.
00:43:13Et tout ça, le pourcentage exact en pourcentage,
00:43:18on va vous le faire parvenir, quoi que je l'ai ici.
00:43:21Je vais pouvoir un peu vous dire sur chacune des tranches
00:43:26comment nous voyons le pourcentage.
00:43:32Sur le conventionnement que j'ai, où j'ai l'ARCOM,
00:43:42il est quand même assez précis.
00:43:45L'information, 14%. Les séries, films et comédies, 26%.
00:43:52Le divertissement, 14%. La musique, 34%.
00:43:57La télé-réalité, 6%. Et la publicité, 6%.
00:44:02Donc ça, c'est un pourcentage linéaire qu'on va devoir adapter
00:44:06à notre ligne éditoriale générale.
00:44:10Vous évoquez d'ailleurs dans votre grille des émissions religieuses.
00:44:14Vous pouvez préciser un peu de quoi il s'agit ?
00:44:17Les émissions religieuses, pas vraiment.
00:44:21Ce n'est pas totalement l'un des axes sur lesquels je vais beaucoup m'appuyer.
00:44:25Mais si on a à retransmettre, comme fait un peu France Télévisions,
00:44:30des thématiques assez simples sur la venue d'une grande personnalité
00:44:37ou couvrir des événements, mais ce n'est pas un axe principal.
00:44:41Mais dans votre dossier, vous évoquez quand même 52 heures d'émissions religieuses.
00:44:44C'est pour ça que je posais la question.
00:44:46Alors 52 heures, c'est M. Mailléga ?
00:44:48C'est moi, oui. En fait, il me semble peut-être que c'est exagéré
00:44:53de dire que le XXIe siècle, on y est déjà, sera religieux ou ne sera pas.
00:44:57Mais il me semble que c'est important quelque part de pouvoir disposer,
00:45:02un peu comme le fait France Télévisions, un dimanche matin consacré
00:45:09aux différentes confessions qui passent à l'Ecole de l'œil
00:45:13et présentent leur façon de voir Dieu et de servir Dieu.
00:45:18Donc de ce point de vue-là, moi...
00:45:22Ce sont des thématiques très fortes dans les Outre-mer, la religion.
00:45:25Donc du coup, sur certains axes, on pourra y apporter éventuellement un nombre d'heures.
00:45:32Mais ce n'est pas notre axe principal.
00:45:34Et puis il y a des moments, par exemple, que ce soit à Noël ou à Pâques ou à Pentecôte,
00:45:40effectivement, ce sont des moments qui se prêtent à ce genre d'action.
00:45:43Donc on ne va pas rester à marge de cela.
00:45:46On va pouvoir certainement proposer un contenu qui est adapté pour l'occasion.
00:45:51– Antoine Bollet.
00:45:52– Merci Monsieur le Président, bonjour à tous les trois.
00:45:55J'avais quelques questions.
00:45:57La première, dans votre exposé liminaire, vous avez évoqué, je crois,
00:46:04une déception par rapport à l'offre télévisuelle.
00:46:08Est-ce que cette déception, elle est liée à la disparition de France O ?
00:46:14– Alors, cette déception, elle est liée à la disparition de France O, oui.
00:46:18Oui, parce que moi, j'ai eu l'occasion de travailler à la naissance de France O,
00:46:24de faire du contenu et de leur proposer des émissions.
00:46:28Et puis j'ai vraiment cru qu'ils allaient faire le pont.
00:46:31Alors là, vraiment, j'y ai cru d'une manière incroyable mais vraie.
00:46:35Et j'étais tellement content, je me suis dit,
00:46:37enfin, France Télévisions a créé une chaîne qui va pouvoir faire le pont
00:46:41et ils ne l'ont pas du tout fait.
00:46:42Donc voilà ma déception.
00:46:44Donc il n'y a pas eu de pont, en fait.
00:46:47– Alors, ma deuxième question, pour prolonger les interrogations de Denis Rappone,
00:46:53c'est vrai que par rapport aux dossiers et les calculs qu'on a pu faire
00:47:00sur la présence des différents genres de programmes,
00:47:04nous on a l'impression que la musique, ce n'est pas 62%, mais c'est 13%.
00:47:09Alors, c'est un petit peu flou.
00:47:13Et là-dessus, sur ce genre de la musique, notamment,
00:47:18parce que vous dites que c'est quand même la pierre angulaire du projet,
00:47:23pardonnez-moi le clin d'œil, mais on a besoin d'être un peu plus éclairés
00:47:26parce que là, je suis un peu dans l'ombre.
00:47:29– Oui, parce qu'on avait presque l'impression que c'était une chaîne musicale.
00:47:32– Oui.
00:47:33– Vous avez évoqué le chiffre de 62% tout à l'heure.
00:47:36– Oui, oui, je revendique vraiment.
00:47:38– Les chiffres ne sont pas tout à fait clairs pour nous.
00:47:41– Alors, je revendique vraiment ce pourcentage des 62%.
00:47:45Une matinale commencera chez nous par un réveil matinal sportif autour de la musique.
00:47:53Et ça, c'est dans la grille que nous proposons.
00:47:57Dans ma programmation, je prévois la grille matinale,
00:48:03la thématique matinale de 6h à 9h.
00:48:06Donc, on part avec une thématique d'émission musicale autour du sport.
00:48:14Ensuite, on aura de la diffusion de clips et de thématiques très, très fortes
00:48:19avec des signalitiques et puis une production de voix
00:48:26que nous avons réalisée avec un personnage très important
00:48:29aujourd'hui dans le monde audiovisuel français.
00:48:32Et donc, la musique revient encore à partir de 9h du matin jusqu'à midi.
00:48:40Et donc, le pourcentage de 62% sera tenu de manière…
00:48:46Voilà, moi, je revendique le fait d'être une chaîne musicale à 200%, ça c'est sûr.
00:48:51– Et puis, pardon.
00:48:53– Alors, moi, j'ai créé une chaîne qui aujourd'hui existe.
00:48:59J'ai aidé à la création de cette chaîne.
00:49:01C'est une chaîne musicale 100%.
00:49:04Je la regarde 10 minutes, après j'en peux plus.
00:49:08Donc, que de la musique, c'est pas possible,
00:49:12parce que les gens vont décrocher.
00:49:15Par contre, le fait d'avoir mélangé des moments de musique
00:49:21avec des thématiques à bien moments, on donne des rendez-vous.
00:49:24Chez nous, il n'y aura que des rendez-vous.
00:49:26Des rendez-vous avec des grosses émissions.
00:49:28Donc, je n'ai pas envie tout de suite de dire le nom,
00:49:30mais je pourrais vous le transmettre.
00:49:32J'avais une grande envie aussi, mais je n'ai pas eu l'occasion,
00:49:37parce que toutes les thématiques qui sont créées aujourd'hui,
00:49:39tous les contenus qui sont créés, sont très forts.
00:49:41Donc, vous n'avez pas forcément envie de les montrer tout de suite,
00:49:45mais je pourrais vous les transmettre sans aucun problème
00:49:48et vous comprendrez l'axe des 62% qui sera vraiment une réalité.
00:49:54Je ne suis pas une chaîne généraliste, ça c'est sûr et certain.
00:49:56Mais dans le cadre du format musical, puisque vous précisez le plus de 60%,
00:50:03vous indiquez aussi que, et d'ailleurs petite précision,
00:50:08France Télévisions fait des émissions religieuses dans tout le spectre religieux,
00:50:12parce que c'est dans son cahier des charges,
00:50:14et c'est à peu près 150 à 200 heures sur l'année.
00:50:18Ça coûte de l'argent.
00:50:21Vous parlez du cinéma, qui je crois occuperait,
00:50:25en tout cas selon notre tableau d'analyse, 38% du temps d'antenne.
00:50:33Moi, ma question là-dessus, elle est,
00:50:37est-ce que vous pensez au regard des éléments économiques
00:50:42qu'on a partagés ce matin,
00:50:44là aussi en termes d'alimentation de votre grille de programmes en cinéma,
00:50:49que vous allez avoir les reins suffisamment solides au niveau financier
00:50:56pour couvrir cette part importante de votre coût de grille ?
00:51:02On va se donner le temps de la progression, bien évidemment,
00:51:05concernant le cinéma.
00:51:07Forcément, ce sont des coûts qui sont assez colossaux.
00:51:11Même en redif ?
00:51:13Oui, même en redif.
00:51:15On va adapter au fur et à mesure notre offre.
00:51:19Ça, c'est une réalité.
00:51:21On ne part pas pour faire du cinéma à outrance non plus.
00:51:25On reste toujours dans cette particularité
00:51:28d'avoir beaucoup plus de programmes musicaux de la diffusion.
00:51:32Pardon, c'est la dernière des auditions,
00:51:35et vous avez vu qu'on est toujours,
00:51:37et c'est notre rôle, assez au taquet, si j'ose dire.
00:51:42Il me semble qu'il y a 3000 heures.
00:51:47Et en musique, pour le coup, il y a moins d'heures dans le tableau.
00:51:52Alors peut-être qu'on a mal compris,
00:51:55mais les 3000 heures d'alimentation de cases cinéma,
00:52:00on a beaucoup parlé pendant ces dix jours de cinéma,
00:52:04c'est le seul objet de ma remarque.
00:52:08C'est vraiment le budget d'approvisionnement.
00:52:11J'imagine que vous avez en tête la typologie de films
00:52:14que vous pourriez être amené à proposer.
00:52:16Tout à fait.
00:52:17Mais c'est le volet business plan, en fait.
00:52:20Pour les films, nous allons bien évidemment mettre en place
00:52:24un système de financement qui nous permettra d'aller...
00:52:28Il y a beaucoup de coproductions
00:52:30qu'on compte faire également avec des producteurs.
00:52:32Ça, c'est une réalité également.
00:52:34On va se donner un nombre de films par an
00:52:37sur lesquels on va investir.
00:52:39On a cette ambition avec les régions
00:52:43de pouvoir réaliser beaucoup de fictions
00:52:47dites réalisées par nos productions.
00:52:51C'est surtout dans cet aspect du cinéma qu'on a envie d'arriver.
00:52:55On ne va pas partir acheter des films américains
00:52:57qui vont nous coûter plus cher que la chaîne.
00:52:59Non, pas du tout.
00:53:00Ce n'est pas du tout notre vision du cinéma.
00:53:04Nous, ce qu'on veut, c'est vraiment produire.
00:53:08Mais si vous produisez,
00:53:10c'est encore plus cher qu'un achat
00:53:12d'un film américain rincé en diffusion.
00:53:15Certes, mais moi, je sais produire.
00:53:18J'ai déjà produit.
00:53:19Ça, je n'en doute pas.
00:53:20Je ferai ce que je sais faire.
00:53:23Je n'ai pas l'intention d'aller acheter des choses
00:53:25qui me coûteront plus cher que la machine.
00:53:27Ça, c'est une évidence.
00:53:29Mais certes, il y a aussi des fonds de catalogue
00:53:32qui nous ont été proposés.
00:53:34Pas forcément très chers non plus.
00:53:36Est-ce que ça correspond à notre ligne éditoriale ?
00:53:40On en décidera.
00:53:41Mais on fera totalement des choses
00:53:43qui sont à notre portée.
00:53:45Et ma dernière question,
00:53:47si vous m'y autorisez, M. le Président.
00:53:50Vous avez bien compris l'attachement
00:53:53que nous avons au niveau de l'ARCOM
00:53:56à la représentation des territoires ultramarins
00:53:59dans nos médias.
00:54:01Mais pour prolonger notre discussion,
00:54:04c'est toujours mieux de le partager en images.
00:54:07Et vous avez évoqué
00:54:09que vous avez beaucoup de stocks de programmes
00:54:12depuis 2020.
00:54:15Donc, je me posais la question comme ça,
00:54:19ayant fait un peu de télé aussi
00:54:21dans une vie passée.
00:54:23Pourquoi vous ne vous êtes pas dit
00:54:24ce matin, on va éventuellement partager
00:54:26quelques images avec eux ?
00:54:28Et au-delà de ce petit clin d'œil
00:54:31et de cette question,
00:54:32parce qu'on aurait été tout à fait intéressés,
00:54:36peut-être que j'ai mal compris,
00:54:38mais la plateforme dont vous parlez,
00:54:40vous évoquez aussi OP+,
00:54:42ça existe déjà ?
00:54:45Nous n'avons aucun contenu
00:54:47qui correspond au territoire ultramarin
00:54:50dans les plateformes.
00:54:52Il n'y a rien.
00:54:53Donc, c'est dans ce sens
00:54:54qu'on a envie de travailler.
00:54:56Les plateformes, je les connais,
00:54:57je vois très bien ce qu'ils font.
00:54:59Je parlais de votre...
00:55:00Oui.
00:55:03Il y a déjà des programmes qui existent.
00:55:07Est-ce que tu peux leur parler de 9-7 codes ?
00:55:11Oui, on a beaucoup de contenus
00:55:14qu'on a réalisés,
00:55:15comme 9-7 codes,
00:55:17on peut sortir des noms maintenant,
00:55:19de contenus qu'on a réalisés.
00:55:22Ces produits,
00:55:25ces nouvelles générations de contenus
00:55:28qu'on a réalisés,
00:55:29qu'on va mettre dans notre plateforme,
00:55:31et bien évidemment,
00:55:32on a des fonds de catalogue ici
00:55:33qu'on mettra.
00:55:34C'est surtout ça qu'on veut mettre en avant.
00:55:36Et donc, la plateforme,
00:55:38nous, ce qu'on aimerait...
00:55:41Sa raison d'être,
00:55:43c'est vraiment la partie streaming.
00:55:45C'est toute cette partie
00:55:47dont on a envie d'éviter
00:55:50la redondance tout le temps
00:55:51des choses qui reviennent,
00:55:53où nos abonnés pourront
00:55:55à n'importe quel moment
00:55:56aller sur la plateforme
00:55:57pour pouvoir regarder
00:55:58un contenu certainement passé,
00:56:00un contenu aussi nouveau
00:56:02et attractif
00:56:03qui permettront
00:56:04d'engranger des abonnés.
00:56:05C'est dans ce sens-là que...
00:56:07Je vais me permettre
00:56:08d'ajouter quelque chose quand même.
00:56:10Ça, c'est peut-être
00:56:11le défaut de Jean-Marie,
00:56:13c'est qu'il est toujours...
00:56:15Pardonne-moi de le dire
00:56:16un peu cachotier,
00:56:17parce que nous avons vu,
00:56:18non sérieusement,
00:56:19nous avons vu très rapidement
00:56:20que tout ce que nous proposions,
00:56:22que nous avons dévoilé,
00:56:23est repris immédiatement
00:56:25dans le microcosme.
00:56:26Donc, on s'est dit,
00:56:27non, pour vivre vraiment tranquille,
00:56:29vivons cachés.
00:56:30Donc, c'est pour cela
00:56:31que parfois, il ne présente...
00:56:34D'ailleurs, je lui ai dit récemment,
00:56:36tu sais, ça peut nous desservir
00:56:37beaucoup, parce que...
00:56:39Nous, ce qui est créé,
00:56:41c'est notre...
00:56:43La matière grise,
00:56:44elle est toujours là.
00:56:45Donc, voilà.
00:56:46On a eu à faire des appels, en fait,
00:56:51avec les opérateurs actuels.
00:56:53On a envoyé notre dossier
00:56:55à un très grand groupe français,
00:56:58énorme, je crois qu'il garde
00:57:00des milliards.
00:57:01Et j'étais très impressionné
00:57:02sur leur retour.
00:57:04On leur a envoyé une journée type
00:57:06et ils m'ont répondu...
00:57:08Bon, il y a un technicien aussi
00:57:09qui travaille chez eux
00:57:10qui a beaucoup insisté.
00:57:11Est-ce que vous pouvez me donner
00:57:12votre programmation d'un mois ?
00:57:14J'ai un peu rigolé.
00:57:16Celui qui...
00:57:18Je ne vois pas comment
00:57:20je vais donner mon...
00:57:22Surtout pas à eux,
00:57:25en sachant que je sais très bien
00:57:26où ils sont positionnés aux Antilles.
00:57:27Donc, du coup,
00:57:28je n'avais absolument pas envie
00:57:29de donner mes secrets
00:57:31à ceux qui peuvent le faire
00:57:32à ma place.
00:57:33Vous voyez ce que je veux dire ?
00:57:34Donc, nous, on a des contenus
00:57:36exclusifs et on pourra
00:57:39vous les transmettre
00:57:40sans aucun problème,
00:57:41et vous verrez.
00:57:42Mais c'est vrai que je n'avais pas
00:57:44spécialement envie de montrer,
00:57:46en sachant que, déjà,
00:57:48on a un peu de mal
00:57:50à émerger
00:57:53avec les 900, 400, 500
00:57:55et compagnie.
00:57:56Donc, du coup,
00:57:57je voyais mal,
00:57:58d'un mauvais oeil,
00:57:59à me demander
00:58:01de me donner mes secrets de fabrique.
00:58:02Donc, je n'ai pas voulu le faire.
00:58:04Merci.
00:58:05Hervé Gauthier ?
00:58:09Merci, monsieur le Président.
00:58:10Je voulais revenir un instant
00:58:12sur les journaux télévisés.
00:58:13Donc, vous proposez
00:58:14deux journaux télévisés,
00:58:15deux fois 30 minutes.
00:58:16Donc, ça fait une heure
00:58:17d'information par jour.
00:58:18D'expérience,
00:58:20je sais que ça demande
00:58:22des gros moyens.
00:58:23Donc, je voulais savoir,
00:58:25au-delà de la ligne éditoriale,
00:58:27à laquelle Anne Grandelon
00:58:29vous a déjà posé la question,
00:58:30quels moyens est-ce que vous comptez
00:58:32mettre en face pour pouvoir
00:58:34produire des journaux télévisés ?
00:58:36Est-ce que vous envisagez
00:58:38une rédaction ?
00:58:39Avec combien de journalistes ?
00:58:42Et comment est-ce que ça va tourner ?
00:58:44Ça, c'est ma première question.
00:58:47Excusez-moi.
00:58:49Et ma deuxième question,
00:58:51vous avez évoqué des partenariats
00:58:53avec L'Etat-Première.
00:58:55Je voulais savoir
00:58:57où est-ce que vous en êtes
00:58:58de l'avancement des discussions,
00:59:00justement, avec L'Etat-Première
00:59:02et donc avec France Télévisions.
00:59:05Parce que j'entends votre idée
00:59:08et je la comprends bien.
00:59:10Mais en même temps,
00:59:12L'Etat-Première contribue déjà,
00:59:13même s'il n'y a plus France O,
00:59:15notamment dans le cadre
00:59:16du pacte de visibilité
00:59:17qui a été mis en place,
00:59:18à de nombreux programmes,
00:59:20déjà sur France Télévisions,
00:59:23que ce soit France Info-Télé,
00:59:24que ce soit France 2, France 3,
00:59:26que ce soit dans la fiction,
00:59:27que ce soit dans l'information.
00:59:29Et donc, je voulais savoir
00:59:31quel type de contribution,
00:59:34quel type de partenariat
00:59:35est-ce que vous pouvez
00:59:37très concrètement envisager
00:59:39avec L'Etat-Première ?
00:59:42Je peux peut-être me répondre
00:59:43pour la première question.
00:59:44Oui, nous avons une rédaction,
00:59:46sinon, c'est ma raison d'être
00:59:48au sein de l'Europe,
00:59:49donc nous avons mis sur pied
00:59:51une rédaction avec, au total,
00:59:54cinq journalistes permanents
00:59:55et des pigistes, bien sûr,
00:59:57parce que, ce que je ne vous ai pas dit,
01:00:01c'est peut-être par mimétisme,
01:00:02je commence à ressembler à Jean-Marie
01:00:04qui ne veut pas trop parler,
01:00:05mais nous avons mis sur pied
01:00:07des représentants locaux
01:00:09qui existent déjà
01:00:11et qui vont pouvoir nous proposer
01:00:14une remontée d'informations
01:00:17et que nous pourrons vérifier, recouper.
01:00:19Donc, voilà, nous avons,
01:00:21pour la rédaction,
01:00:22nous avons une rédaction qui existe.
01:00:24Nous avons aussi pensé,
01:00:26à un moment donné,
01:00:27travailler avec des forces
01:00:30de production de l'information locale
01:00:32pour voir celles qui sont,
01:00:34de notre point de vue, crédibles
01:00:36pour pouvoir travailler avec eux
01:00:39par rapport à l'échange d'informations,
01:00:42l'échange du savoir-faire,
01:00:43ce que nous avons produit.
01:00:45Si nous avons des informations,
01:00:47nous leur donnons
01:00:48et puis eux aussi, pareil,
01:00:50nous donnent des informations
01:00:52à un moment donné.
01:00:53Donc, voilà, ça, c'est des choses
01:00:55que nous avons travaillées en amont
01:00:57et que nous avons pu vérifier,
01:01:00notamment avec,
01:01:02nous avons travaillé également
01:01:03avec des radios
01:01:04qui peuvent nous apporter
01:01:05des sous-informations,
01:01:06quitte à ce que nous continuions
01:01:08sur le volet audio, plutôt,
01:01:10pardon, visuel, plutôt,
01:01:12de cette information.
01:01:13Donc, ça, c'est sur ce point.
01:01:15– Voilà, pour les autres points
01:01:16concernant mon rapprochement
01:01:19avec les chaînes premières,
01:01:20toute la légitimité se fera
01:01:23dès l'instant que nous aurions la chance
01:01:26d'être retenus.
01:01:28Là, mon accent sera beaucoup plus important
01:01:30vis-à-vis des chaînes premières.
01:01:33Concernant le fait qu'il y a un travail
01:01:36qui ait été fait par France Télévisions
01:01:38sur les chaînes premières,
01:01:39moi, je ne les vois pas.
01:01:41J'ai beau regarder les informations
01:01:43quand je suis en Guadeloupe
01:01:45et quand je viens ici,
01:01:46je ne les vois pas,
01:01:47il n'y en a pas du tout,
01:01:48excusez-moi de vous le dire,
01:01:49à part la météo,
01:01:50ou peut-être, bon,
01:01:51il y a eu un ministre qui est venu
01:01:53pour un barrage, etc.
01:01:54Et là, oui, on en parle,
01:01:55mais je ne vois pas du tout, du tout,
01:01:59les informations qui sont faites
01:02:02des chaînes premières sur France Télévisions.
01:02:05Elles n'existent pas.
01:02:06Je crois qu'il y a des enregistrements
01:02:08qui peuvent le prouver.
01:02:09Elles n'existent pas du tout.
01:02:11Il n'y a aucun pont qui est fait,
01:02:13autre que, bon, 25 en Guadeloupe,
01:02:1630 en Martinique,
01:02:17deux de l'autre côté, oui,
01:02:19mais il n'y a pas du tout d'informations
01:02:21qui sont relayées par France Télévisions.
01:02:24Je ne...
01:02:25Vous les voyez, M. Raviga ?
01:02:27Moi, je ne les vois pas.
01:02:28Je ne sais pas où elles sont,
01:02:29et pourtant, je regarde beaucoup la télévision,
01:02:31je ne les vois pas.
01:02:32Donc, si nous sommes retenus,
01:02:35et nous avons la chance de pouvoir avoir
01:02:38cette opportunité,
01:02:39j'irai rencontrer
01:02:41tous les responsables des premières
01:02:42et je leur proposerai, concrètement,
01:02:45une visibilité nationale.
01:02:47Ceux qui n'en ont pas.
01:02:48Sur la base d'une bonne conduite, bien sûr.
01:02:51Sur la base d'une bonne conduite,
01:02:52tout affinamment,
01:02:53en respectant les aspérités locales,
01:02:55et voilà.
01:02:56Et puis, il n'y a pas
01:02:57que les chaînes premières non plus.
01:02:58Nous avons d'autres chaînes locales
01:03:00qui apportent aussi une information
01:03:02concrète, réelle,
01:03:04près du peuple, encore plus proche.
01:03:06Donc, ce n'est pas que les chaînes premières.
01:03:09Ce sont les autres médias qui existent,
01:03:12que ce soit radio, télévision,
01:03:14sur lesquelles nous comptons nous appuyer
01:03:16pour apporter, sans transformer,
01:03:18l'information.
01:03:20Voilà.
01:03:21Et ce qu'il veut vous dire,
01:03:22c'est que nous sommes ouverts,
01:03:23mais nous avons du caractère.
01:03:25Oui.
01:03:26Donc, très ambitieux,
01:03:27mais pas du tout prétentieux.
01:03:29Absolument.
01:03:30Merci.
01:03:33Merci.
01:03:35Deux questions.
01:03:37Une première question
01:03:39sur la cible que vous souhaitez atteindre,
01:03:42c'est-à-dire les 18-35 ans.
01:03:43Ce n'est pas la plus simple.
01:03:44Donc, effectivement, vous êtes ambitieux.
01:03:46Ah oui.
01:03:47Mais sur tous les plans.
01:03:48Donc, peut-être nous expliquer un peu
01:03:50comment vous comptez particulièrement
01:03:52atteindre cette génération-là.
01:03:54Et ma deuxième question reviendra
01:03:56sur le plan d'affaires qui, évidemment,
01:03:58reste le nerf de la guerre,
01:04:00puisque vous nous avez fourni
01:04:02un compte de résultats qui est déficitaire
01:04:04sur les trois ans à venir,
01:04:06et donc très déficitaire.
01:04:08Et donc, savoir à quelle durée,
01:04:11à quelle aune vous pensez
01:04:13pouvoir atteindre un équilibre financier.
01:04:15Alors, sur la partie financière,
01:04:17je laisserai M. Nebo,
01:04:18mais moi, je vous apporterai
01:04:19une explication simple
01:04:20sur quoi elle était basée
01:04:22dans un premier temps.
01:04:23Dans un premier temps,
01:04:24on n'était pas du tout pressentis
01:04:27à vouloir répondre à cette audition
01:04:31et puis au fait de pouvoir aller en national.
01:04:34Donc, ça change un petit peu la donne.
01:04:36Donc, on va devoir y apporter
01:04:38un peu plus d'agrément
01:04:39et un peu plus de conviction
01:04:40de financement également.
01:04:41Mais nous n'avons aucun doute
01:04:43de se faire financer
01:04:44sur certains points principaux.
01:04:47Et puis, sur le reste,
01:04:51je vais laisser un peu M. Nebo
01:04:53nous dire comment nous allons arriver
01:04:56à réaliser tout cela.
01:04:59Alors, par rapport à Diadune,
01:05:01quand on a construit
01:05:03notamment le business plan,
01:05:05on s'est essentiellement basé
01:05:06sur la partie paiement streaming
01:05:07avec les différentes offres
01:05:09que nous avions mis en lumière.
01:05:12Je prends l'exemple
01:05:13de l'offre basique à 1,90
01:05:15et au regard de la population.
01:05:17Le point mort aujourd'hui,
01:05:19on arrivait au bout de six ans.
01:05:20Au bout de la sixième année,
01:05:22on commençait à arriver
01:05:23à ce point d'équilibre.
01:05:24Ce réserve qu'on arrive
01:05:26à réellement diversifier
01:05:28et commercialiser quasiment
01:05:30toutes les autres offres
01:05:31sur la partie streaming
01:05:32et voir quasiment
01:05:35toutes les prestations,
01:05:37les ventes annexes
01:05:39en termes d'offres digitales.
01:05:41Mais aujourd'hui,
01:05:43le nerf de la guerre,
01:05:45c'est pour vraiment arriver
01:05:46en équilibre par rapport
01:05:47à cette opération,
01:05:48c'était vraiment la partie streaming.
01:05:50Aujourd'hui, pour atteindre
01:05:52la tranche d'âge,
01:05:54cette cible,
01:05:55on se base essentiellement
01:05:56sur une grande communauté.
01:06:00Aujourd'hui, quasiment
01:06:01pour la tranche d'âge
01:06:02à dire maximum jusqu'à 25 ans,
01:06:04d'influenceurs
01:06:05avec qui on travaille déjà
01:06:06qui sont dans cette dynamique
01:06:08pour pouvoir valoriser le territoire.
01:06:10Ce sont des gens
01:06:11qui ont aujourd'hui
01:06:12des très grandes communautés
01:06:13parce qu'on sait qu'aujourd'hui
01:06:14la partie communication
01:06:16est très essentielle,
01:06:17mais aujourd'hui,
01:06:18il y a tout un élan
01:06:19d'ambassadeurs,
01:06:21de personnes
01:06:24qui partagent cette cause
01:06:26aujourd'hui sur l'Outre-mer
01:06:28qui sont prêts
01:06:29à tisser des partenariats
01:06:31avec nous
01:06:32pour développer au maximum
01:06:34l'offre que nous proposons.
01:06:36Est-ce que Charles,
01:06:37je peux ajouter quelque chose ?
01:06:38Nous avons aussi
01:06:40mis sur pied
01:06:41une association,
01:06:42Madras,
01:06:43qui va être là
01:06:45pour essayer
01:06:46de glaner
01:06:47différents membres
01:06:49qui sont des supports
01:06:51à notre chaîne
01:06:53et pouvoir refléter
01:06:55réellement,
01:06:56nous allons là,
01:06:57notre oreille
01:06:58pour écouter
01:06:59les doléances
01:07:00qui viennent du terrain
01:07:01et qui peuvent
01:07:02pouvoir les remonter.
01:07:03Et cette partie-là
01:07:05est notamment
01:07:07constituée
01:07:08de jeunes représentatifs
01:07:10de cette tranche d'âge.
01:07:12Et nous savons
01:07:13que pendant,
01:07:15je crois que cette association
01:07:17existe depuis
01:07:19une vingtaine d'années
01:07:20et nous l'avons recyclée.
01:07:22Et donc,
01:07:23les premières
01:07:25réunions que nous avons faites
01:07:27ont montré quand même
01:07:28un engouement fort
01:07:29où les jeunes
01:07:30sont prêts à venir
01:07:31et à discuter,
01:07:32parler réellement
01:07:33du fond
01:07:34de cette télé
01:07:36et pourquoi elle existe,
01:07:37comment est-ce que
01:07:38nous pouvons aller
01:07:39de l'avant.
01:07:40Et donc voilà,
01:07:41pour nous,
01:07:42nous considérons que
01:07:43mise à part le fait
01:07:44que nous allons avoir
01:07:45d'un côté
01:07:46une équipe
01:07:47d'experts
01:07:48qui va
01:07:49travailler sur,
01:07:50notamment pour la jeunesse,
01:07:51pour pouvoir
01:07:52non pas contrôler,
01:07:54mais nous donner
01:07:55leur point de vue
01:07:56sur
01:07:57comment nous devons
01:07:59nous approcher
01:08:01de ce qu'attend
01:08:03notre cible.
01:08:05Donc d'une part,
01:08:06et d'autre part,
01:08:07cette association
01:08:09va nous permettre
01:08:10d'avoir
01:08:13une présence
01:08:15assez conviviale
01:08:17et j'allais dire très,
01:08:19allez,
01:08:20ne gâchons pas
01:08:21notre plaisir,
01:08:22fraternel
01:08:23sur le terrain
01:08:24pour pouvoir mettre
01:08:25une offre
01:08:26qui est
01:08:27non seulement
01:08:28juste,
01:08:29mais surtout
01:08:30assez
01:08:31adaptée
01:08:32à ce qu'on attend
01:08:33sur le terrain.
01:08:34Pour répondre clairement
01:08:35à comment nous allons
01:08:36atteindre la cible
01:08:37des 18-35 ans,
01:08:38c'est à travers
01:08:39la compétitivité
01:08:40de la société.
01:08:41C'est ce qui va nous
01:08:42permettre de
01:08:43faire une affaire
01:08:44qui va nous
01:08:45permettre
01:08:46de l'avancer
01:08:47et de l'améliorer.
01:08:48Je vais juste préciser,
01:08:49je rends juste quelques
01:08:50explications,
01:08:51également,
01:08:52pour comprendre
01:08:53quand je parle
01:08:54de cette notion
01:08:55de posture
01:08:56sur l'offre
01:08:57ultramarine.
01:08:58En dehors de cette activité,
01:08:59mon activité principale,
01:09:00je suis conseiller
01:09:01en investisseur financier
01:09:02où j'apporte
01:09:03notamment
01:09:04l'éducation financière.
01:09:05Ça fait quasiment
01:09:06depuis
01:09:07bientôt 10 ans
01:09:08Aujourd'hui, quand j'aborde ce prisme sur l'éducation,
01:09:13l'émancipation par le prisme de l'économie
01:09:15de certains territoires, ça a énormément séduit
01:09:18et aujourd'hui, je me retrouve avec des clients
01:09:21qui partagent cette cause, qui partagent justement
01:09:23ce besoin de pouvoir mettre en lumière
01:09:25certaines compétences, certains départements
01:09:28et toute la problématique, la spécificité
01:09:30de chaque territoire.
01:09:31Quand on a construit BDSM, on ne s'est même pas basé
01:09:34pour l'instant sur nos actions respectives
01:09:36par rapport à nos activités et c'est quand, justement,
01:09:39on s'est posé avec l'équipe il y a 2-3 ans,
01:09:43on s'est dit pourquoi pas faire valoir nos réseaux,
01:09:46nos compétences et impliquer réellement nos clients
01:09:50à titre personnel sur nos activités.
01:09:52Par rapport à cette range d'âge entre 15 et 18,
01:09:57aujourd'hui, une bonne partie de mes clients
01:09:59qui ont à peu près 18 ans, 19 ans, voire 20 ans,
01:10:02qui sont dans une dynamique sur les réseaux
01:10:06en train de faire de la promotion,
01:10:07que l'éducation financière, c'est super important.
01:10:11Et quand je vois ce nouvel art de communication,
01:10:16ce n'est pas de ma génération, mais je vois qu'au bout d'eux,
01:10:19ils font une publication, ils ont des millions de vues,
01:10:21c'est des codes, justement, que moi, je ne maîtrise pas,
01:10:24mais eux, ils maîtrisent.
01:10:25Et quand on leur a parlé très sommairement
01:10:27de cette opération, cette dynamique,
01:10:30cette volonté de pouvoir représenter
01:10:32les différents territoires d'octroi-mer,
01:10:34ils sont totalement pour faire des collaborations,
01:10:36parce qu'on voit que certaines marques
01:10:38dans certains domaines passent par ce type de process.
01:10:44Nous, également, on s'est dit, pourquoi pas impliquer
01:10:47quasiment nos clients, nos réseaux pour le développement,
01:10:49pour la commercialisation de la partie OP+.
01:10:52A travers cela aussi, la cible qu'on veut atteindre,
01:10:57moi, je compte l'atteindre à travers une programmation
01:10:59très, très pointue et très puissante sur la musique.
01:11:02Donc, nous avons des partenariats assez forts
01:11:05avec des producteurs musicaux,
01:11:06où nous allons aussi créer des programmes musicaux uniques.
01:11:10On va également créer, et c'est déjà fait, d'ailleurs,
01:11:13des programmes musicaux autour...
01:11:15Je peux vous donner des noms.
01:11:16On a une énorme émission qu'on a déjà travaillée
01:11:21et pré-produite qui s'appelle le Top Cover.
01:11:24Aujourd'hui, c'est quelque chose qui,
01:11:26comme diraient les jeunes, cartonne.
01:11:28Et donc, sur des programmes comme ça,
01:11:30et puis avec cette interactivité de la connexion...
01:11:35Vous savez, les jeunes, aujourd'hui,
01:11:36ils regardent beaucoup la télévision sur leur téléphone.
01:11:38Ils sont très rapides, ils sont très actifs
01:11:40et ils ne restent pas très longtemps devant la télévision.
01:11:43Et à travers les programmations que j'ai prévues
01:11:46et dont j'ai déjà un peu testé la réalité,
01:11:50sur une tranche musicale qui va passer,
01:11:54que ce soit le matin et à n'importe quel moment de la journée,
01:11:57sur la chaîne,
01:12:00peu importe la personne,
01:12:01si vous n'avez rien à faire pendant une heure, deux heures,
01:12:03vous ne décrochez pas de la chaîne.
01:12:04Pourquoi ? Parce que pendant ce laps de temps,
01:12:07il n'y a rien qui se répète et tout est unique et inédit.
01:12:10Et donc, c'est à travers ça, à travers des concepts comme ceux-là
01:12:14qu'on amène quelque chose,
01:12:16que ce soit avec nos ultramarins
01:12:20qui ont une forte portée mondiale sur le sport,
01:12:25avec qui aussi on a des affinités très proches
01:12:27pour la création de contenus,
01:12:28avec aussi les acteurs de la musique
01:12:33qui ont une partie très puissante sur la réalité d'aujourd'hui.
01:12:40Donc, c'est sur ça que nous comptons nous appuyer
01:12:42à travers des émissions assez fortes, musicales.
01:12:45Certaines, je vous l'ai dit, de top cover,
01:12:47mais il y en a d'autres.
01:12:48Il y a le CHM également.
01:12:50Et il y a aussi le CHM, c'est Carib Hit Music.
01:12:54C'est un concept totalement novateur
01:12:56qui ressemble un peu à ce qui se fait
01:12:59en grandes chaînes de télévision comme The Voice, etc.
01:13:03Voilà, par exemple.
01:13:04Donc, on s'appuie sur des formats comme ça,
01:13:06totalement dédiés à l'ultramarin,
01:13:09avec des artistes très forts
01:13:11pour pouvoir amener la jeunesse à s'accrocher
01:13:15à ce qu'ils veulent et à ce qu'ils consomment.
01:13:18Aujourd'hui, en termes de stream,
01:13:22nous avons des artistes ultramarins
01:13:23qui avoisinent les 20 millions de streams.
01:13:26C'est colossal.
01:13:29Ce qui est à peu près le cas d'artistes aujourd'hui
01:13:32comme Aya Nakamura,
01:13:33qui très clairement utilise une musique
01:13:37qui est très ultramarine aujourd'hui
01:13:39pour être l'une des artistes les plus vues au monde,
01:13:43avec une musique qui est totalement ultramarine.
01:13:45Donc, on s'appuie sur des supports comme ça
01:13:47et ce qu'on sait faire pour pouvoir atteindre notre cible.
01:13:52Voilà.
01:13:53Merci. Bénédicte Lessage.
01:13:56Merci, M. le Président.
01:13:58Bonjour, messieurs.
01:14:01Ce que j'essaie de comprendre,
01:14:03c'est que j'ai bien compris l'idée de pont
01:14:06que vous souhaitez faire
01:14:08avec des territoires ultramarins
01:14:10qui ont chacun leur spécificité,
01:14:12avec des territoires multiculturels.
01:14:16Si on prend la Guyane, on a les Amérindiens,
01:14:18on a les Bushinengues,
01:14:20on a les Créoles, on a les Mongues.
01:14:24Donc, comment vous allez pouvoir créer ce pont
01:14:30avec des communautés très différentes
01:14:32et chaque territoire a ses spécificités ?
01:14:35Et en plus, puisque vous le mettez dans votre dossier,
01:14:38aller jusqu'à l'Afrique et les Caraïbes.
01:14:41Et voilà, je trouve, quoi,
01:14:43le spectre que vous décrivez me paraît très large
01:14:48vu la singularité à travers chaque territoire
01:14:53des cultures très différentes.
01:14:55Donc, comment vous allez créer tous ces ponts
01:14:57entre toutes ces cultures différentes ?
01:15:02Voilà, ça, c'était une 1re question.
01:15:05Alors, le pont, toujours à travers la musique,
01:15:10il est plus que réel.
01:15:12Donc, aujourd'hui, nous, les ultramarins,
01:15:16au niveau du sport, des noms que je pourrais vous citer,
01:15:21il y en a des centaines.
01:15:22Donc, je pourrais commencer, par exemple, à travers le sport,
01:15:26les Yanturam.
01:15:29D'autres ? Teddy Riner.
01:15:32On ne citait que ceux-là.
01:15:34Pour la musique, il y en a aussi une flopée d'ultramarins,
01:15:37que ce soit Gouldopéen, Guyanais, Rayonnais,
01:15:39qui, aujourd'hui, rayonnent.
01:15:41Donc, le mélange des genres, aujourd'hui, il est fait.
01:15:45Il est fait à travers la musique.
01:15:48L'exemple très singulier, Ayana Kamoura,
01:15:53elle est d'origine africaine.
01:15:56La musique qu'elle prône, aujourd'hui, c'est une musique
01:15:59carrément caribéenne.
01:16:00Donc, le pont, il est déjà là.
01:16:02Donc, c'est là-dessus que nous, on s'appuie,
01:16:05à travers des réalités fortes qui ne sont même pas,
01:16:08je dirais, aujourd'hui, à controverse.
01:16:11Quand on voit une artiste comme Ayana Kamoura
01:16:13qui va représenter la France aux Jeux olympiques
01:16:15dans pas longtemps.
01:16:16Donc, voilà, on s'appuie sur des valeurs sûres, fortes
01:16:20pour réaliser le pont.
01:16:22Et puis, on tend aussi à aller vers l'Afrique
01:16:26parce qu'aujourd'hui, pareil,
01:16:28toujours avec ce pont, avec la musique,
01:16:30tout ce mélange de musiques.
01:16:33On a eu la chance aussi d'avoir des groupes forts,
01:16:36comme Kassav, qui nous ont tellement apporté.
01:16:40Et puis, Kassav, ce n'est pas que le zouk.
01:16:42Kassav, c'est aussi la musique traditionnelle.
01:16:44Kassav, c'est pas...
01:16:46Kassav a commencé avec le ka.
01:16:48Le ka, c'est une musique traditionnelle.
01:16:49Ce sont des tambours.
01:16:51Et aujourd'hui, quand vous regardez la musique aujourd'hui
01:16:53qui émerge, que ce soit...
01:16:55C'est une très, très forte musique dite d'Afrique
01:16:59et se mélange avec le côté ultramarin.
01:17:02Je peux me permettre, c'est qu'en fait, derrière ça,
01:17:06ce que nous faisons, nous voulons faire pour aller plus loin,
01:17:09ce n'est pas seulement de montrer du zouk,
01:17:10mais de montrer l'origine du zouk.
01:17:12Par exemple, quand vous parlez du ka,
01:17:15on va jusqu'aux origines du ka.
01:17:17D'où vient-elle ? D'où vient-elle ?
01:17:19Pourquoi est-ce qu'on est arrivé au zouk ?
01:17:21Et à travers cela, on balaye, pour répondre un peu à vos questions,
01:17:24les influences multiples qui traversent
01:17:27les divers diffusos, horaires et les cultures.
01:17:31Donc voilà, et c'est que nous avons un dénominateur commun.
01:17:35C'est cette musique ou ce sport
01:17:38et cet art de vivre qui se ressemble,
01:17:40peut-être cette morphologie aussi, à moindre mesure,
01:17:44mais la volonté de vivre ensemble,
01:17:47de partager quelque chose en commun.
01:17:49Donc voilà, il y a ce ciment-là.
01:17:51Et puis après, bien sûr, on essaye de trouver
01:17:55des poches de présentation locale pour marquer l'appartenance.
01:18:01Donc bien sûr que c'est une équation qui est difficile,
01:18:03mais nous l'avons déjà traité concrètement dans nos programmes
01:18:07et nous voyons comment on le présente.
01:18:10Et puis je pense que je l'applique à moi-même.
01:18:14Moi, mes origines, je pense que vous les avez peut-être un peu comprises.
01:18:17Elles sont des Antilles.
01:18:20Voilà, la Guadeloupe.
01:18:23Même mon rédacteur en chef, il est camerounais.
01:18:26Ah, j'aurais pu prendre un Guadeloupéen.
01:18:29Donc je m'ouvre tout de suite vers l'Afrique.
01:18:31Rien qu'en se l'appliquant à moi-même, c'est ce que je fais.
01:18:35Donc je n'aurais pas eu de problème
01:18:38de prendre un rédacteur en chef ou Guadeloupéen.
01:18:39J'ai l'impression qu'on est plein.
01:18:41Mais mon ouverture, je la fais tout de suite
01:18:42avec un rédacteur en chef français d'origine africaine
01:18:47et plutôt camerounais.
01:18:49Donc l'ouverture, je le fais tout de suite.
01:18:51Et je tends le faire à travers la chaîne, de cette manière-là.
01:18:56Merci beaucoup.
01:18:58Deuxième partie d'une question.
01:19:00Alors là, plutôt sur le modèle d'affaires,
01:19:03je voulais être sûre d'avoir bien compris.
01:19:05Donc pour vous, la chaîne TNT, c'est une chaîne gratuite
01:19:10qui vit avec des recettes publicitaires.
01:19:14Et la partie plateforme numérique, elle est par abonnement.
01:19:19Elle n'est pas gratuite.
01:19:20C'est-à-dire que comment, par exemple,
01:19:22quelqu'un qui est en Guadeloupe ou à La Réunion,
01:19:26quand il va vouloir voir un replay selon ses propres horaires,
01:19:29avec les décalages horaires,
01:19:31il va devoir payer pour avoir accès à la plateforme payante
01:19:35pour voir le replay.
01:19:37C'est ça.
01:19:38Il paiera 2 euros.
01:19:39Ce n'est pas très cher.
01:19:40Oui, mais pas tout.
01:19:42Par exemple, le journal télé.
01:19:43Non, le journal télé, il est en libre.
01:19:45Mais je crois avoir compris aussi que la TNT payante,
01:19:49c'est un peu compliqué.
01:19:50Donc je n'ai pas envie de...
01:19:53Vous voyez ce que je veux dire.
01:19:54Donc je préfère être gratuit et me servir de cette visibilité
01:19:58si on a l'occasion de la voir.
01:20:00Pour pouvoir emmener nos téléspectateurs
01:20:03vers une plateforme totalement légitime.
01:20:06Et puis, bien évidemment,
01:20:08comme on a décidé aussi de ne pas faire de répétition,
01:20:11donc ça sera un système assez simple pour 2 euros,
01:20:16on a choisi ce chiffre pour aller chercher un maximum de personnes.
01:20:20Et puis, on n'a pas parlé aussi des chiffres, Charles,
01:20:22que tu pourrais un peu dire
01:20:25par rapport aux chiffres ultramarins.
01:20:29Parce qu'aujourd'hui, quand on a construit,
01:20:32on s'est dit, aujourd'hui,
01:20:34que représente la population française d'un sens large ?
01:20:36Ensuite, on a commencé à segmenter par département, par territoire.
01:20:39On s'est dit, aujourd'hui, la population quasiment ultramarine
01:20:42représente quasiment 2,8 millions,
01:20:44toujours par rapport aux sources de l'INSEE.
01:20:46Et en isolant juste une partie de la population,
01:20:50on s'est dit, même si on part avec 2 ou 3 % de la population,
01:20:55ça nous permet, même à 2 euros, d'aller toucher
01:20:58sans même faire toute une grande campagne
01:21:02en termes de communication,
01:21:03aller toucher un certain nombre qui n'est vraiment pas négligeable.
01:21:06D'où la réflexion, on s'est dit, aujourd'hui,
01:21:08en passant par la TNT, comment vendre la plateforme ?
01:21:11On s'est dit, d'abord, par rapport à la TNT,
01:21:14ça permet d'avoir une grande audience.
01:21:15Créer cette frustration en se disant,
01:21:18je n'ai pas eu de replay, je n'ai rien eu,
01:21:20j'ai vu une émission télé, mais comment la récupérer ?
01:21:23Comment la revoir, ces programmes exclusifs,
01:21:25peut-être sur l'humour, la diversité et autres ?
01:21:27On partirait tout de suite sur la partie plateforme.
01:21:30Idem, en termes de commercialisation, on s'est dit,
01:21:34mais aujourd'hui, il y a une partie de la population
01:21:36qui ne regarde pas forcément la TNT,
01:21:38mais qui suivent essentiellement les gens sur les réseaux,
01:21:41sur les réseaux sociaux, des ambassadeurs.
01:21:43Et d'où la réflexion.
01:21:44Il y a certains réseaux, des associations,
01:21:46justement, comme évoquait Emmanuel,
01:21:48qui sont déjà dans cette dynamique de pouvoir faire de la promotion.
01:21:52Et dans le cadre de cette promotion,
01:21:54ça permettra encore d'attirer d'autres personnes
01:21:56sur la plateforme par différentes prises,
01:21:59par la partie culture, musique, humour et cinéma,
01:22:04parce qu'aujourd'hui, ce sont des éléments qui touchent,
01:22:07et sport également, qui touchent énormément de personnes.
01:22:10Quand on parlait sur la partie par rapport à Madame,
01:22:13qui évoquait la question tout à l'heure pour le pont,
01:22:16ce pont se crée, et on a décidé de mettre en lumière ce pont
01:22:20par rapport à la musique, comme Kassav.
01:22:23On s'est dit, aujourd'hui, allons creusons un petit peu plus
01:22:27pour expliquer quasiment aux nouvelles générations
01:22:29qu'est-ce que le groupe Kassav, comment ça s'est créé,
01:22:31quels sont les instruments, et aller un peu plus loin
01:22:33qu'une simple écoute de la musique,
01:22:35et dans certains programmes, comprendre comment mettre en lumière
01:22:38cette cohésion de différents départements qui se sont liés,
01:22:42ont émergé quasiment une idée et une proposition de valeur.
01:22:46Et c'est comme ça qu'aujourd'hui, on a commencé à réfléchir
01:22:48sur cette proposition.
01:22:51Je pourrais continuer, juste pour boucler, en disant
01:22:54que nous avons mis sur pied un magazine qui existe
01:22:59et qui va, à taux de rôle, aborder des sujets
01:23:03qui concernent les différents territoires que nous arrosons.
01:23:07Oui, nous avons un magazine écrit, qui a été réalisé,
01:23:10qui fait à peu près une trentaine de pages.
01:23:12C'est ça.
01:23:14Nous l'avons produit à 50 000 exemplaires, en stock.
01:23:19C'est notre numéro zéro.
01:23:21On va, bien évidemment, le distribuer un peu partout.
01:23:24Et puis, ce magazine sera un trimestriel.
01:23:29Et on l'offrira à tous nos abonnés.
01:23:32Donc, c'est un magazine écrit qui retrace à peu près
01:23:36toutes les aspérités, les actualités, les faits marquants.
01:23:40Le magazine qu'on a construit, on a retracé un peu
01:23:46la période carnavale, qui sont des faits assez puissants
01:23:51dans nos Outre-mer, pour l'arc-en-Thier, ça démarre.
01:23:54Vous savez que le carnaval, c'est une institution.
01:23:58Le carnaval démarre, par exemple, dès le mois de décembre.
01:24:02Et pourtant, les festivités se font à partir du mois de février.
01:24:06Donc, on a toutes ces aspérités, ces émissions qu'on va construire
01:24:09et dont on a déjà construit certains pour rappeler les faits marquants,
01:24:13comme le carnaval, comme le tour cycliste aussi de Guadeloupe
01:24:20et de Martinique, le tour d'Ayolle pour d'autres aspérités.
01:24:26Et puis, ça nous permettra aussi de voir grandir aussi
01:24:29du côté de la Réunion et puis aussi du côté de la Guyane
01:24:33pour aller vers...
01:24:36Moi, dans la chaîne, nous avons un des responsables
01:24:42qui est amérindien, qui est guyanais.
01:24:44Donc, voilà, en fait, cette réflexion et cette énergie
01:24:49qu'on veut apporter dans la chaîne.
01:24:52– On peut leur proposer ce magazine, s'ils le veulent, c'est sur demande.
01:24:55– Oui, oui, on a le magazine qu'on a sorti qu'on pourra vous proposer,
01:24:59vous verrez, il est construit, et donc, ça sera un magazine.
01:25:03– Oui, si vous pouvez nous le faire parvenir en tant que les petits documents
01:25:06qu'on a évoqués en début de l'échange.
01:25:09Mes chers collègues, on approche du terme de cette édition.
01:25:11Est-ce que vous avez encore des questions ? M. Boilel ?
01:25:13– J'avais juste une petite précision,
01:25:16je vous trouve un petit peu dur avec les médias nationaux.
01:25:22On a vu d'ailleurs ces derniers jours qu'un groupe comme Canal+,
01:25:24fait beaucoup de choses autour de l'outre-mer.
01:25:27Et je sors deux secondes de mon devoir de réserve par rapport à France Télévisions,
01:25:31mais pour prolonger ce que disait Hervé Gauthier,
01:25:33dans le cadre du pacte de visibilité des outre-mer
01:25:36sur les antennes métropolitaines de France Télévisions,
01:25:39il y a beaucoup de choses.
01:25:41Je vous citerai Outre-mer Le Mag, Outre-mer l'Info,
01:25:44c'est tous les jours sur France 3 et France Info.
01:25:47Je vous citerai des séries comme Tropique Criminel,
01:25:49je vous citerai des grandes collections, magazines, documentaires
01:25:53qui sont très régulièrement dans les outre-mer.
01:25:57Et une case comme la Case du Siècle qui, sur France 5,
01:26:01très régulièrement, le dimanche soir, propose des documentaires inédits sur l'histoire.
01:26:06Voilà, c'est juste ça que je trouvais un petit peu dur.
01:26:08– Non, en fait, je ne suis pas plus dur que ça, non, au contraire,
01:26:14je kiffe France Télévisions, même Canal+, également,
01:26:17ils font énormément de choses, Canal+, Aux Antilles,
01:26:22mais vraiment, beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses,
01:26:25mais je ne les vois pas, c'est toujours la même question.
01:26:28Canal+, est très présent dans Aux Antilles, il n'y a pas de soucis,
01:26:31ils ont leur box, ils ont beaucoup d'abonnés, ils produisent,
01:26:34ils produisent, oui, c'est vrai, Canal+, produit local,
01:26:39mais on ne le voit jamais sur Canal+, France, ce qu'ils produisent local.
01:26:44Voilà, donc, je n'ai pas de soucis avec ça, je sais qu'ils produisent,
01:26:48je sais, bon, c'est vrai qu'on le voit, France Télévisions
01:26:50fait de très, très beaux magazines, magnifiques.
01:26:53Alors là, non, aucun souci avec Canal+, au contraire,
01:27:00j'avoue qu'ils ont une très grosse production aux Antilles,
01:27:07mais quand je regarde Canal+, je ne les vois pas.
01:27:10Monsieur le Président, on arrive à la fin de cette audition,
01:27:13est-ce que vous souhaitez un mot de conclusion ?
01:27:16Monsieur Maïga, je vous laisse le mot, monsieur Nébeau,
01:27:18le mot de la conclusion ? Non, en tout cas,
01:27:20ce que je voulais vous dire, c'est que vraiment,
01:27:24c'est un exercice qui est premier pour moi de faire avec vous,
01:27:27je suis très, très content de l'avoir fait.
01:27:32J'ai quand même regardé aussi, j'ai vu toutes les autres auditions
01:27:35et je me rends compte que nous sommes les petits poussets
01:27:38par rapport à tout ce qu'on a vu passer,
01:27:40mais notre ambition, elle est grande, voilà.
01:27:44Le petit pousset a toujours un grand destin.
01:27:47Et moi, je dirais tout simplement que c'est, si vous permettez,
01:27:51émotionnellement, je trouve que c'est quelque chose
01:27:53de très intéressant et nous vous en remercions d'ailleurs
01:27:55de nous avoir reçus et écoutés surtout assidûment.
01:27:59Moi, je suis convaincu qu'il existe sur le PAF,
01:28:05le paysage audiovisuel français,
01:28:09la nécessité d'une offre que nous portons aujourd'hui,
01:28:12nous en sommes convaincus, c'est pour cela que nous nous battons
01:28:15vraiment jour et nuit, c'est le projet d'une vie
01:28:18et nous voulons réellement le porter et le partager
01:28:22à qui vraiment veut nous soutenir.
01:28:24On en a eu des gens de toutes sortes,
01:28:27que ce soit Mme Giseleine Alain-Joanine
01:28:30qui a vu le projet et qui nous a dit
01:28:32« Waouh, mais je suis votre...
01:28:35Est-ce que vous m'acceptez comme ma reine ? »
01:28:37On a dit oui, au contraire, avec plaisir.
01:28:39Elle devait être avec nous, elle n'a pas pu être avec nous,
01:28:42mais on la connaît pour son attachement
01:28:45au monde des PME et PME, donc voilà.
01:28:48Et puis moi, réellement, ce qui me plaît,
01:28:51c'est que si vous remarquez bien, dans la partie
01:28:54culture financière que porte Charles Nebo,
01:29:01les jeunes de ce côté-là sont assez mal équipés
01:29:06et alors nous pourrons...
01:29:08Moi, j'avais pensé, en tant que rédacteur en chef,
01:29:10de pouvoir créer des émissions qui vont éduquer
01:29:14et, j'allais dire, apporter à la base
01:29:17ce genre de connaissances qui va certainement les affranchir.
01:29:21Donc voilà ce que je voulais dire.
01:29:24Merci beaucoup.
01:29:25Merci, merci.
01:29:26Merci beaucoup.
01:29:27C'est terminé.

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