SMART TECH - Vivatech 2024 : des innovations dopées à l’IA ?
La huitième édition du salon VivaTech s’est tenu du 22 au 25 mai dernier à Paris, réunissant l’écosystème tech européen et mondial. Et cette année, l’intelligence artificielle est plus que jamais mise à l’honneur ! SMART TECH revient en vidéo sur ce qui a marqué cette édition 2024, en compagnie d’Éric le Bourlout, journaliste tech & conseiller éditorial.
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00:00 *Générique*
00:04 Alors avec moi pour cette édition spéciale Viva Tech ce grand débrief j'ai
00:07 convié le journaliste Eric Le Bourleau. Bonjour Eric. Bonjour Daphne.
00:10 Bienvenue j'espère que tu as passé un bon salon, tu as vu plein de choses intéressantes.
00:14 Plein de choses, j'ai l'impression que l'âme, il y avait des choses intéressantes oui.
00:18 Et effectivement c'est un salon donc c'est beaucoup de cohu et beaucoup de gens un peu partout
00:24 et parfois une certaine désorganisation mais ouais c'était sympa.
00:27 Et pas mal de people quand même. Oui pas mal de people.
00:30 On va commencer par peut-être quelqu'un que tout le monde ne connaît pas mais qui est vraiment un vieux de la vieille de la tech.
00:36 25 ans, plus de 25 ans chez Cisco Systems.
00:39 John Chambers a été nommé par Emmanuel Macron il y a 6 ans comme ambassadeur de la French Tech dans le monde.
00:44 Je ne sais pas si tu savais ça Eric mais en tout cas j'ai eu la chance de le croiser sur le salon Viva Tech et de l'interviewer.
00:51 Et il s'est expliqué sur ce qu'il appelle la décennie de l'intelligence artificielle.
00:56 Bonjour John Chambers, merci beaucoup d'être sur le show.
00:59 C'est mon honneur aujourd'hui. Mon objectif est de faire le meilleur interview que tu puisses faire sur Viva Tech.
01:04 Wow.
01:05 Pas de pression.
01:06 Donc tu as été l'ambassadeur international de la French Tech pendant les 6 dernières années.
01:11 Tu es aussi le fondateur et le CEO de JC2 Ventures.
01:16 Avant tu as servi pendant plus de 25 ans à la tête de Cisco Systems.
01:22 C'est un record de track.
01:25 Tu as développé une vision acute de la transition technologique et du marché.
01:31 Et aujourd'hui, selon toi, nous sommes en décennie de l'intelligence artificielle.
01:38 C'est vrai.
01:39 Si tu regardes ce que j'ai pu faire au cours des 3 dernières années,
01:42 ce qu'on appelle la transition du marché,
01:44 de l'importance de l'Internet à la digitisation,
01:48 à la future des pays,
01:51 l'intelligence artificielle sera l'équivalent de tous les changements technologiques combinés
01:55 et qui se produiront à 3 à 5 fois la vitesse.
01:57 Plus grand que l'Internet, plus grand que la cloud, tu dis.
01:59 Oui, 3 à 5 fois plus grand, mais avec des changements plus rapides.
02:03 Donc ça va être vrai économiquement,
02:05 avec son payement potentiel, ses défis, etc.
02:08 Chaque pays, chaque entreprise doit devenir une organisation d'intelligence artificielle.
02:13 Et comment peux-tu décrire ce changement ?
02:16 Tu sais, pour les CEOs, par exemple, qui nous écoutent ou nous regardent,
02:20 qu'est-ce que tu peux leur dire ?
02:22 Qu'est-ce qu'ils doivent s'en souvenir ?
02:24 Ce que l'intelligence artificielle peut faire,
02:26 c'est de transformer ton entreprise à un rythme qu'elle n'a jamais pu faire auparavant.
02:31 Tu vas avoir des zones qui vont très rapidement,
02:32 comme les centres de téléphones, ou le codage,
02:35 ou le marketing, ou la summarisation de textes et d'informations.
02:39 Cela va résulter dans votre entreprise, probablement,
02:41 en augmentant la productivité conservativement à 5 % par an,
02:44 agressivement à 10 % par an.
02:46 Pour ces entreprises qui n'ont pas d'intelligence artificielle,
02:49 et qui sont en train d'être implémentées,
02:51 le marché va les punir.
02:53 Et aujourd'hui, les entreprises qui progressent le plus rapidement dans les Etats-Unis,
02:58 comme exemple,
02:59 ont une vision crue de l'endroit où l'intelligence artificielle va les prendre,
03:03 de quels projets elles ont en cours,
03:04 de comment elles vont différencier contre leurs partenaires,
03:07 et de comment elles vont le guider,
03:08 au lieu de peut-être être victimes de cela.
03:12 Et aussi, tu sais, cette accélération va nécessiter de nouvelles règles,
03:18 de nouvelles normes et de nouvelles standards,
03:20 et de la compliance technologique.
03:22 Est-ce que tu es vraiment d'accord
03:24 que la réglementation mondiale sera nouvelle à la fin de l'année?
03:29 Je pense que l'intelligence artificielle est si importante pour le monde
03:32 que la réglementation va continuer.
03:35 Elle va avancer de telle vitesse
03:37 que les gens ne comprennent pas ce que ça signifie.
03:39 Dans les entreprises artificielles,
03:40 il s'agissait que si un président de la société changeait de direction chaque année,
03:43 elle ou il ne faisait pas son travail correct.
03:46 Ça prend trois à cinq ans pour faire des choses.
03:48 Aujourd'hui, si tu ne change pas de stratégie chaque année,
03:51 tu as un problème sur l'intelligence artificielle.
03:53 C'est pareil pour la réglementation.
03:54 Donc, ça doit continuer.
03:56 Je pense que les entreprises artificielles
03:59 n'ont peut-être pas gagné le trust du public
04:01 dans le domaine des médias sociaux.
04:03 Je pense que tu vas voir la réglementation
04:05 être un peu plus impliquée au début ici.
04:07 Mais tu vois aussi les entreprises artificielles
04:09 envoyer des messages aux gouvernements
04:10 et dire comment on fait ça ensemble.
04:12 Je pense que c'est si important.
04:13 J'aime bien la façon dont c'est dit,
04:14 et je crois en la réglementation et en la prédictabilité.
04:17 Mais tu crois que ça peut se faire
04:19 comme une réglementation globale
04:22 à la fin de l'année?
04:23 Non.
04:24 C'est un peu court, non?
04:24 Non, ça va être en cours.
04:26 Est-ce qu'il y aura de l'avance à la fin de l'année?
04:28 Absolument.
04:29 Et pour la partie indirecte de ta question,
04:30 tu verras probablement une réglementation artificielle
04:33 et une stratégie pour les démocraties autour du monde
04:36 et peut-être une stratégie différente
04:37 et une implementation à partir de la Chine et de la Russie.
04:40 Parce que c'est le souhait du président français
04:42 d'avoir une réglementation globale cette année.
04:45 Je suis un grand fan du président français.
04:47 Donc, si je peux, je suis très direct.
04:49 La France est la natione de la première entreprise en Europe.
04:51 C'est le pays le plus important
04:53 en termes d'attraction de l'investissement de la capitale.
04:56 Ça a en fait augmenté l'année dernière.
04:58 Seuls deux pays de l'Europe ont eu des augmentations ici.
05:01 C'était la France et l'Italie.
05:03 Et les unicorns,
05:04 dont je vais présenter certains des prizes
05:05 et les avoir faits pendant les dernières huit années,
05:07 ont vu une croissance disproportionnée
05:09 en tant que pourcentage de unicorns
05:11 en Europe et dans le monde entier à partir de la France.
05:13 Il reste encore du temps pour aller,
05:14 mais c'est difficile de l'arguer avec les résultats.
05:16 Ils sont au-dessus de 27 unicorns.
05:18 Le but de la stratégie était de 25 par 2027.
05:21 Donc, ils ont été trop accomplis dans la plupart des catégories.
05:23 D'accord.
05:24 Je voulais aussi parler de la sécurité cyber.
05:28 C'est l'autre grand débat, n'est-ce pas?
05:31 Oui.
05:32 Si je peux,
05:33 juste pour en tirer un peu sur l'exemple de l'IA.
05:36 Les grandes entreprises de l'IA de l'année dernière,
05:38 les grandes entreprises de l'IA utilisées aux États-Unis,
05:40 comme exemple, ont augmenté trois fois le rythme du marché,
05:43 créant un capital de 4,7 trillions d'US
05:46 en capacité incroyable.
05:48 La plupart des gens se demandent
05:50 combien d'importance la sécurité cyber est.
05:51 C'est un marché de croissance lente,
05:53 ou au moins, ils pensent.
05:54 Et les budgets n'ont pas augmenté depuis longtemps.
05:56 Mais si vous regardez le lancement de ransomware,
05:58 vous regardez ce qui se passe avec les fausses façons,
06:00 où ils peuvent émuler votre voix et ma voix,
06:02 les gens ne peuvent pas entendre la différence.
06:04 Vous allez voir beaucoup plus d'investissements
06:06 en sécurité cyber.
06:07 Vous pourrez donc voir une capacité de fausse façon profonde
06:10 avec une entreprise comme Pintrop,
06:11 pour pouvoir dire ce que vous avez entendu
06:13 qui a été identique à votre voix,
06:15 qui a été en fait une approche machine à la machine,
06:17 et que rien n'a été fait par un humain,
06:18 et bien plus par vous.
06:20 En termes de gros attaques sur l'IA,
06:22 comme exemple,
06:24 plus de 600 millions d'expenses.
06:26 Si vous aviez la capacité d'une entreprise comme Rubrics
06:29 pour pouvoir le résumer et le récuperer,
06:33 vous n'auriez pas eu les défis qu'ils ont eu.
06:35 Donc, je pense que vous voyez la sécurité cyber
06:37 tomber sur le même type de réglementations
06:39 que vous avez mentionné avant sur l'IA,
06:41 où la Commission de l'Exchange de la sécurité,
06:43 les États-Unis, ont dit que ce sont les règles
06:44 que le Board de Directeurs doit suivre,
06:46 ainsi que les CEOs.
06:48 Donc, si j'étais un CEO aujourd'hui en France
06:50 ou si j'écoutais vos commentaires,
06:51 je dirais que j'ai une excellente stratégie de l'IA
06:53 qui est bien en implementation.
06:55 Je comprends la sécurité cyber,
06:57 peut-être rêver un peu plus grand.
06:59 Oui, mais j'ai remarqué que vous parlez
07:01 d'un tournant dans le marché de la sécurité cyber
07:04 au cours des derniers mois.
07:06 Comment pouvez-vous expliquer cela?
07:07 - Bien, le marché de la sécurité cyber
07:10 a été un peu plat,
07:11 à environ un ou trois pour cent de croissance.
07:14 Vous avez eu des entreprises comme Arubrix
07:16 qui ont grandi très bien
07:17 ou Crowdstrike qui ont grandi très bien.
07:20 Je pense que l'issue est très simple.
07:21 Il n'y a qu'un certain nombre de budget
07:23 que les CEOs ont,
07:24 qu'ils vont payer.
07:26 La plupart de ce budget est maintenant mis dans l'IA.
07:29 C'est une discussion.
07:30 Et je pense que nous avons trop corrigé
07:31 la direction de la sécurité cyber.
07:33 Je pense que c'est un gros erreur.
07:34 L'IA peut être votre solution de la sécurité cyber
07:38 pour vous permettre de dire,
07:39 dans un seul second,
07:40 que votre voix a 8000 samples.
07:43 Donc, l'IA peut déterminer
07:45 si vous êtes quelqu'un d'autre.
07:47 L'IA peut aussi être très négativement utilisé
07:49 dans la sécurité cyber
07:50 pour créer de grandes problèmes sur votre grotte électrique,
07:53 de grandes problèmes sur un an politique
07:56 où des élections se déroulent,
07:57 que ça ressemble à la personne qui marche pour cet office,
07:59 mais que ce n'était pas vraiment le cas, etc.
08:01 Donc, le marché va croître.
08:04 Je suis en mesure de prédire.
08:05 J'ai 8 startups en sécurité cyber.
08:09 La croissance moyenne est de 50%.
08:11 J'ai été fort heureux de ce que j'ai choisi.
08:13 Je pense que le marché va s'accélérer.
08:15 Je pense qu'il doit aussi se consolider.
08:18 Si je devais prédire une zone,
08:19 je prédirais l'IA.
08:20 Désolé, John, le temps est en cours.
08:22 Est-ce que la France Tech et les startups européennes
08:25 sont bien positionnés dans ce marché?
08:30 Je pense que nous faisons de l'avance,
08:33 mais pas aussi longtemps que nous devons.
08:36 En ce dernier quarantaine,
08:41 seulement 12% des investissements en Europe sont allés en AI.
08:47 Dans les États-Unis, c'était 38% qui sont allés à 50%.
08:49 Je pense que nous devons investir dans les deux domaines.
08:52 En France, en particulier,
08:53 la France a été très bonne en sécurité cyber.
08:55 Je pense qu'elle doit bouger encore plus vite.
08:57 Merci, John Chambers.
08:58 C'est un plaisir.
09:00 Cette décennie de l'IA,
09:02 est-ce que vous êtes d'accord, Eric?
09:05 Est-ce que tu es d'accord, d'ailleurs, Eric,
09:07 avec cette idée que 2024, en plus,
09:09 c'est vraiment une année charnière
09:10 et que ceux qui ne prendront pas le virage de l'IA
09:12 vont le payer cher?
09:15 En tout cas, ce qui est sûr,
09:16 c'est que ça s'est accéléré depuis deux ans.
09:19 Après, c'est vrai que l'IA,
09:21 on en parle beaucoup depuis l'émergence de Chadjipiti,
09:23 mais en vrai, la décennie précédente
09:26 était déjà sous le signe de l'IA,
09:27 même si on en parlait beaucoup moins.
09:29 Et surtout parce qu'on ne parlait pas d'IA générative.
09:31 Là, on parle beaucoup maintenant d'IA générative.
09:33 Parce qu'on a changé d'échelle aussi.
09:34 On a des IA qui sont entraînés
09:37 avec des volumes de données gigantesques.
09:40 Maintenant, le matériel est mature.
09:42 Il y a des énormes data centers
09:44 capables d'entraîner des modèles gigantesques.
09:47 Et puis, voilà,
09:49 maintenant, on est prêt, en fait,
09:50 pour cette révolution-là,
09:52 même s'il va falloir toujours
09:54 continuer à investir sur des puces
09:55 qui évoluent très, très vite, en plus.
09:57 Alors, on a eu des annonces à VivaTech,
09:59 justement, en matière d'investissement dans les puces,
10:02 du côté de Scaleway,
10:04 l'entreprise française.
10:05 Oui, en fait, ça, de toute façon,
10:07 pour tous les acteurs du cloud,
10:08 ça va être indispensable
10:11 d'investir massivement
10:13 dans ces nouvelles puces
10:14 qui coûtent très cher,
10:15 qui sont même parfois difficiles à obtenir,
10:18 puisque, en fait, Nvidia,
10:20 ils ont une quantité limite de puces
10:23 qu'ils peuvent produire.
10:24 Et en fait, les gens se battent pour les avoir.
10:26 Donc, effectivement, c'est une bonne annonce de la part de Scaleway
10:28 qui veut se positionner en leader en matière d'IA,
10:30 et c'est plutôt bien,
10:31 puisque, effectivement, on est encore, quand même,
10:33 par rapport au géant américain, à la traîne ici.
10:36 C'est ça. Et la question, c'est est-ce que ça va suffire ?
10:38 Est-ce que ça va suffire ?
10:39 Vu les besoins qu'on va avoir
10:41 si on continue sur la même lancée
10:43 dans les années qui viennent,
10:44 non, ça ne suffira pas.
10:45 Et est-ce qu'il faut entrer dans cette course à l'armement aussi ?
10:47 On peut se poser cette question.
10:49 C'est, en tout cas, ce que, visiblement, veut le gouvernement.
10:51 Après, c'est vrai que c'est surtout...
10:53 Je pense qu'on ne peut pas passer à côté, de toute façon,
10:56 mais est-ce qu'on va pouvoir suivre des pays comme les États-Unis ?
11:00 Ça me paraît quand même compliqué,
11:01 puisque les investissements sont bien plus massifs.
11:04 Il y a beaucoup plus de data centers,
11:06 beaucoup plus d'acteurs.
11:07 Ça va être très compliqué d'avoir une puissance de calcul,
11:10 une puissance pour la conception des modèles,
11:12 et une puissance ensuite pour les exploiter,
11:15 qui soit aussi importante qu'aux États-Unis, par exemple.
11:18 Et une des clés, c'est l'investissement du capital risque,
11:20 et c'est de ça aussi dont est venu parler John Chambers.
11:23 On va enchaîner avec ce qu'on a vu dans les allées de VivaTech,
11:27 beaucoup d'innovations, justement, dopées à l'IA.
11:30 Est-ce que toutes les innovations l'étaient véritablement ?
11:33 En tout cas, moi, à chaque fois que je me suis arrêtée,
11:34 j'ai entendu ce mot-clé.
11:36 Je pense que c'est également le cas pour toi.
11:39 Tu as eu l'impression qu'on était encore dans le gadget,
11:42 la poudre aux yeux,
11:43 ou que, véritablement, il y avait déjà des applications intéressantes ?
11:47 En fait, il y a des applications intéressantes.
11:48 Il y en a plein.
11:51 Mais c'est vrai que là, c'était limite l'overdose.
11:54 Je ne sais pas si tu te souviens,
11:56 il y a deux ou trois ans, avec la blockchain,
11:58 on est un peu dans le même état d'esprit.
12:00 C'est-à-dire que parfois, on colle...
12:02 Ou le big data encore avant.
12:03 Ou le big data encore avant.
12:04 Et puis, avant, il y a eu le Web 2.0.
12:06 Enfin, on peut remonter très loin.
12:08 Parmi toutes ces innovations,
12:09 je pense qu'il y a quand même beaucoup de choses
12:11 qui sont finalement des innovations assez mineures,
12:14 qui sont facilement copiables, notamment,
12:17 et qui ne vont pas forcément révolutionner notre quotidien demain.
12:22 En revanche, tout l'intérêt, c'est de trouver les pépites,
12:26 ce qui va vraiment réussir à terme.
12:28 Et ce n'est pas facile, en fait, à VivaTech,
12:30 puisque, en fait, effectivement,
12:32 quasiment toutes les startups qui étaient là parlaient d'IA.
12:35 Alors, on a bien vu...
12:36 Et même ceux qui ne le font pas disent
12:37 "Ah, mais on y réfléchit, là, on est en train de travailler dessus."
12:40 Oui, c'est ça.
12:41 C'est soit on y est, soit on y va, quoi.
12:43 Oui, c'est ça.
12:44 Alors, on est allé voir, par exemple, un cabinet de conseil, AXIS,
12:48 parce qu'ils annonçaient une technologie,
12:50 bon, on s'est dit "Tiens, c'est étonnant",
12:52 qui utilise l'intelligence artificielle, bien évidemment,
12:55 pour détecter les émotions dans les centres d'appel.
12:58 Je me suis dit "Ah, ben là, on a une application très concrète, on l'écoute."
13:02 Merci beaucoup de nous accueillir, Jean-Marc Guzzelli, sur votre stand.
13:05 Ici, c'est un stand d'un cabinet de conseil,
13:07 mais pourtant, vous êtes venu sur VivaTech présenter une techno.
13:10 Comment ça se fait, ça ?
13:11 Bonjour Delphine.
13:12 Oui, tout à fait. On a développé trois technologies au cours de l'année dernière.
13:17 Une sur le SER, c'est le Speech Emotion Recognition,
13:21 c'est-à-dire la détection des émotions.
13:23 C'est une technologie de reconnaissance émotionnelle qui a été réalisée
13:26 à partir de conversations récupérées dans des centres d'appel.
13:30 Alors, expliquez-moi déjà cette démarche.
13:32 Pourquoi ? Quel est l'usage auquel vous avez pensé au départ ?
13:36 Alors, l'usage premier, c'est d'améliorer la satisfaction client dans les centres d'appel.
13:44 Et pour améliorer cette satisfaction, il faut connaître l'émotion.
13:47 Et voilà, donc on a voulu développer ce système qui transcrit déjà la conversation,
13:55 qui fait une synthèse de la conversation et qui va au-delà
13:58 pour analyser justement cette satisfaction au travers de l'émotion.
14:02 Parce qu'il y a des questionnaires de satisfaction qui permettent d'obtenir ça.
14:05 Et puis en général, quand on se retrouve dans un centre d'appel,
14:08 c'est parce qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, les gens sont assez énervés.
14:11 Qu'est-ce que ça va vous permettre d'avoir comme traitement différent,
14:15 grâce à cette détection d'émotions peut-être plus fine avec l'intelligence artificielle ?
14:20 En quoi ça va permettre d'améliorer le service ?
14:23 Ça va permettre de travailler après sur le discours des téléopérateurs, sur leur script.
14:29 Donc on va pouvoir identifier des moments dans les conversations
14:35 où la personne va passer d'une humeur un peu colérique à une humeur plutôt satisfaite.
14:42 Et on va se dire que s'est-il passé à ce moment-là dans la conversation.
14:45 Et donc on va aller rechercher dans la conversation, ça va être le travail d'un humain,
14:49 d'aller rechercher dans la conversation quels ont été les mots qui ont été utilisés,
14:52 quelle a été la réponse qui a été utilisée.
14:54 Et après, on va travailler comme ça les scripts plus facilement.
14:59 Alors c'est ça qui est intéressant,
15:01 c'est cette utilisation à postériori de l'intelligence artificielle
15:05 pour voir à quel moment le client de l'autre côté de la ligne bascule.
15:09 Qu'est-ce qu'a dit le téléopérateur pour le calmer ou au contraire qui a énervé davantage le client ?
15:16 On voit là, c'est intéressant parce que ça nous remet sur le sujet de l'impact de l'IA sur l'emploi, sur les métiers.
15:21 Tout à fait, ça va être une des choses clés en fait.
15:26 Parce que ça peut paraître être une innovation qui ne concerne que les centres d'appel,
15:31 mais en vrai, tout ça, ça peut concerner beaucoup plus de gens.
15:35 Et ça, c'est une innovation parmi plein qui vont dans le même sens.
15:39 Oui, du management par l'algorithme.
15:41 Exactement, ce qui peut être un peu flippant.
15:43 Carrément.
15:44 Je voulais aussi partager avec vous une autre innovation qu'on a découvert dans les salons,
15:49 qui utilise l'intelligence artificielle, mais alors là pour quelque chose de vraiment hyper pratique pour nous tous au quotidien.
15:55 C'est un masque de chuchotement.
15:57 Je suis en compagnie de Stéphane Hercènes qui est le fondateur CEO de Skyteed.
16:02 Skyteed, startup de Toulouse, venu sur Vivatech présenter un deuxième produit, une deuxième innovation.
16:09 C'est un masque de chuchotement. Expliquez-nous Stéphane.
16:14 Le produit que je porte, c'est ce qu'on appelle un casque de chuchotement.
16:17 Donc ce qu'on voit simplement le petit micro ici.
16:19 Qui va me permettre de récupérer en fait le son de ma voix, mais vraiment parler d'une façon très basse,
16:27 voir le murmure et qui va me permettre de faire des appels silencieux dans n'importe quelle circonstance.
16:31 Donc c'est pensé pour une utilisation, vous dites dans l'avion, dans un TGV.
16:36 Voilà, imaginons que vous êtes dans un avion, dans un TGV, vous souhaitez faire un appel silencieux.
16:41 A tout moment, vous allez pouvoir parler et faire une bulle de son de quelques dizaines de centimètres.
16:48 Puisque seul, le micro va prendre les quelques centimètres cubes qui vont être devant ma bouche,
16:54 le restaurer par intelligence artificielle et renvoyer à l'interlocuteur qui va être bien sûr au sol,
16:59 l'intégralité de notre discussion sans le déranger.
17:02 Alors ils appellent ça un masque, mais en vrai ce qui est super, c'est que c'est juste un micro.
17:06 Oui, c'est un masque, j'ai eu peur au début.
17:08 Le micro Madonna qui permet de chuchoter comme ça.
17:11 Quand on est dans l'avion par exemple, ça va supprimer les bruits ambiants.
17:15 Ça va uniquement traiter le bruit de notre voix, on va pouvoir chuchoter sans être entendu par le voisin.
17:20 Et de l'autre côté, pour l'écoute, on utilise n'importe quel cas, ça marche avec tout, c'est compatible avec tout.
17:25 Bon, application intéressante.
17:27 On va pas s'étendre davantage, on va partir du côté de chez Microsoft.
17:30 Parce que là, il y avait une annonce importante avec l'arrivée de nouveaux PC, des copilotes plus.
17:36 Alors on a récupéré quelques images et on a eu des démonstrations.
17:41 De quoi il s'agit précisément ? Allez Eric.
17:43 Alors en fait, c'est un nouveau type de PC pour Microsoft.
17:47 Alors Microsoft, on se connaît très bien Microsoft par le biais de Windows.
17:51 Et bien grâce à ces nouveaux PC, Microsoft veut les faire entrer, les PC et Windows, dans l'ère de l'IA.
17:58 Et donc ces PC, donc là on en voit un, mais effectivement il y en a plein, il y en a plusieurs.
18:04 Et notamment les premiers qui vont sortir, ce seront des PC Microsoft Surface.
18:07 Mais il y a aussi beaucoup d'acteurs du monde PC qui s'y mettent.
18:10 Les gros noms, Asus, Dell, Acer, enfin tous ces gens-là vont créer des PC de ce genre.
18:16 C'est différent d'utiliser un service comme ChatGPT à distance.
18:20 Là, tout va se passer en local, c'est pour ça qu'il faut des machines qui soient préparées pour ça.
18:24 Voilà, en fait tout repose sur une puce qui a été conçue par Qualcomm pour l'instant.
18:29 Même si Intel va arriver dessus aussi dans pas si longtemps.
18:32 C'est une puce qui dispose d'un bout de puce, qui s'appelle un NPU,
18:37 qui est suffisamment performant pour pouvoir utiliser des modèles de langage comme ceux qu'on connaît,
18:45 effectivement, ChatGPT, etc., en local sur la machine.
18:49 Donc ça permet d'activer des fonctions qu'on n'avait pas précédemment sur les ordinateurs,
18:53 en local, sans connexion à Internet, donc sans interrogation du cloud.
18:58 On ne va pas se mentir, pour l'instant, ce qu'on peut faire avec ces nouveaux ordinateurs,
19:05 ça reste encore assez limité.
19:07 Il y a plusieurs démos que Microsoft montre et qui seront disponibles avec tous ces PC.
19:12 Il y a notamment Paint. Je ne sais pas si tu connais Paint.
19:16 Ah bien sûr !
19:17 Ce bon vieux logiciel qu'on n'aime pas trop utiliser en général, d'ailleurs.
19:20 Paint, ils l'ont un peu amélioré, c'est-à-dire que vous dessinez une petite maison ou un petit animal dans Paint,
19:25 grossièrement, on va dire, et puis à côté, il y a un modèle qui va créer une image bien plus belle que celle que vous avez...
19:32 Grâce à l'IA.
19:33 Grâce à l'IA, en local.
19:34 Une fonction plus intéressante, c'est Recall.
19:36 Alors Recall, c'est une fonction qui existait avant.
19:39 On se demande s'ils n'ont pas piqué l'idée, un truc qui s'appelle Rewind, qui existait sur macOS.
19:43 Bref, parenthèses fermées.
19:44 Oui, c'est en gros une fonction qui va prendre des captures d'écran toutes les 5 secondes, à peu près,
19:49 enfin, vous pouvez configurer, mais de ce que vous faites sur votre PC.
19:53 Et du coup, ça va vous permettre, ça va créer une base de données qui va être interrogeable, on va dire,
19:59 de manière naturelle par IA, toujours en local.
20:01 C'est-à-dire, par exemple, il y a 3 jours, vous avez vu la photo d'un chien qui vous a bien plu,
20:06 vous tapez "chien" dans l'interface de Recall, et là, Recall va vous ramener à ce moment...
20:12 Sans qu'on ait eu besoin d'indexer, d'écrire "ceci est une photo de chien".
20:15 Exactement, c'est indexé automatiquement.
20:17 En fait, ça prend des screenshots de tout ce qu'on fait sur son ordi.
20:20 Et ce que me disait le démonstrateur, je crois qu'il a trouvé la bonne formule, il dit en fait,
20:23 le PC va chercher dans vos archives, comme s'il cherchait dans votre tête, quoi.
20:27 C'est un peu ça, oui.
20:28 Comme s'il cherchait dans votre cerveau.
20:29 C'est un peu ça, alors, ça peut paraître un peu flippant, certains d'ailleurs ont crié à Black Mirror
20:33 quand ils ont lu cette fonction.
20:34 C'est pas Elon Musk qui dit ça, non ?
20:36 Peut-être, oui, peut-être.
20:37 En fait, il y a eu beaucoup de commentaires assez négatifs sur cette fonction, quand elle a été dévoilée.
20:41 En vrai, ça se passe quand local, et évidemment, c'est désactivable.
20:44 Vous n'êtes pas obligé du tout d'utiliser cette fonction si vous ne voulez pas le faire.
20:47 Et on peut aussi éviter d'utiliser, on peut par exemple extraire certaines applications
20:51 qu'on ne peut pas mettre dans le système, etc.
20:54 Mais c'est intéressant, alors ça reste des fonctions qui sont un petit peu, bon, limitées.
20:58 Le vrai avantage de ces nouvelles puces, c'est que ce sont des puces, donc qui ont un NPU,
21:03 mais ce sont des puces ARM, ARM, qui ne sont plus des puces x86,
21:07 donc qui sont beaucoup plus économes aussi.
21:09 Et tous ces ordinateurs qui vont sortir là, bientôt, au mois de juin,
21:12 vont être beaucoup plus économes en énergie.
21:14 Et tout ça, c'est aussi fait pour attraper Apple, qui a pris beaucoup d'avance sur ce truc.
21:18 Mais ça veut dire que quand on va acheter son ordinateur, il faudra regarder le CPU,
21:21 le GPU pour la partie graphique, et maintenant le NPU.
21:24 Oui, en fait là, maintenant, il va surtout falloir que les gens comprennent que,
21:27 au-delà de Intel et AMD, maintenant il y a un nouvel acteur qui s'appelle Qualcomm,
21:31 et qui va arriver avec des PC qui sont bien pour l'IA, moins bien pour le jeu pour l'instant,
21:36 et qui sont surtout super autonomes.
21:38 Donc voilà, des nouveaux genres de PC qui débarquent bientôt.
21:41 Allez, on passe au monde des smartphones,
21:43 parce que dans le monde des smartphones, il y a Android, évidemment,
21:45 il y a iOS, d'Apple, évidemment, mais pas que !
21:48 Il y a aussi iOS, ça s'écrit EOS,
21:51 et là c'est un système mobile open source,
21:54 donc qui repose sur du logiciel libre,
21:56 et qui est très soucieux de protéger notre vie privée.
21:59 On est allés à la rencontre de Gaëlle Duval,
22:01 qui nous a expliqué en quoi consistait ce système,
22:03 et surtout sa V2 qui était présentée à VivaTech.
22:06 Je suis en compagnie de Gaëlle Duval, le fondateur de Murena,
22:09 qui propose un smartphone différent des smartphones Android ou iOS d'Apple,
22:14 qui est respectueux de la vie privée,
22:16 on va voir comment et pourquoi c'est important,
22:19 et qui est basé sur un système open source, logiciel libre,
22:22 il s'appelle EOS, mais ça s'écrit E-O-S,
22:25 et là aujourd'hui sur VivaTech, Gaëlle, vous présentez la V2.
22:29 C'est ça, c'est la V2 qu'on vient de lancer la semaine dernière,
22:32 et qui en fait cristallise toutes les nouveautés qu'on y a ajoutées depuis plusieurs mois,
22:38 aussi bien en termes d'expérience utilisateur, avec une nouvelle interface,
22:42 mais aussi au niveau fonctionnel, puisqu'on a un nouveau module qui permet de protéger la vie privée.
22:47 On le rend très concret, parce que dans notre interface utilisateur,
22:51 on a ajouté un petit module qui permet de visualiser très facilement
22:55 le nombre des traceurs applicatifs qui sont coupés par notre système,
22:59 et en fait c'est assez colossal.
23:01 Ce système est basé sur une base Android,
23:04 pour ceux qui seraient un petit peu perdus ou effrayés de tester un nouveau système d'exploitation,
23:09 on n'est pas complètement perdus dans l'interface.
23:11 Non, c'était vraiment pour nous un truc hyper important,
23:15 c'est d'offrir une interface utilisateur qui soit vraiment très facile à appréhender,
23:19 que n'importe qui puisse appréhender,
23:22 on n'ajoute pas de nouveautés dans la manière d'utiliser le smartphone,
23:25 et en plus on reste compatible avec toutes les applications mobiles déjà existantes.
23:28 On les rend juste plus sûrs par rapport à la protection des données personnelles,
23:32 et c'est aussi pour nous une manière de se réapproprier cette souveraineté numérique,
23:36 cette autonomie stratégique qu'on a un peu perdu en Europe,
23:39 et qui est hyper importante si on veut conserver une industrie de logiciels en Europe,
23:44 si on veut aller sauvegarder nos emplois aussi dans ces secteurs-là.
23:48 Mais ce qu'on entend beaucoup c'est que finalement c'est par l'open source
23:51 peut-être que l'Europe pourrait trouver sa place dans l'univers du numérique face aux géants ?
23:56 Bien sûr, parce qu'aujourd'hui si on voulait recréer tous les systèmes,
24:00 aussi bien dans les smartphones que dans l'intelligence artificielle,
24:03 depuis une page blanche, ça demanderait des investissements qui sont absolument colossaux,
24:07 et probablement hors de la portée même de l'Europe en termes d'investissement.
24:12 Aujourd'hui l'open source c'est 99% de ce qui existe déjà dans le monde du logiciel en fait.
24:17 Donc il suffit de prendre les bonnes briques, les sélectionner,
24:19 les mettre ensemble pour qu'elles fonctionnent bien, mettre un peu d'huile dans les rouages quelque part,
24:23 et on peut reconstituer tout ce qui aujourd'hui fait la richesse des gars femmes.
24:27 Et c'est exactement ce qu'on fait avec les smartphones Murena aujourd'hui.
24:30 Alors ça c'était sur le stand We Are Normandie, puisque c'est une entreprise qui est installée en Normandie.
24:37 Sur cet espace il y avait aussi l'entreprise Clérop qu'on reçoit régulièrement dans Smartech,
24:43 qui sont dans ce secteur du cloud souverain pour le stockage et la gestion des données
24:49 de manière hyper sécurisée sur le sol national avec nos règles et tout ça.
24:53 Donc on a envie d'y croire quand même à cette capacité de gagner en indépendance technologique Eric ?
25:00 En tout cas moi iOS c'est un projet que je vais bien suivre, c'est vachement bien.
25:05 Alors c'est pas ni Android ni iOS, c'est une base Android, ce qu'Android à la base est open source.
25:12 Mais dégoogliser effectivement, et puis surtout pour plein de raisons c'est un très beau projet.
25:18 Donc franchement c'est en plus quelque chose qu'on peut parfois installer sur un téléphone
25:24 qui est dépassé technologiquement, qui n'est plus mis à jour etc.
25:28 Donc c'est plutôt une excellente initiative.
25:31 Bon et sur ce stand, dans cet espace, on a aussi croisé la sénatrice Catherine Morin de Sailly
25:36 qui est très impliquée sur ces sujets et qui avait beaucoup de choses à dire là-dessus.
25:40 Nous sommes sous la coupe de loi extraterritoriale, c'est-à-dire qu'aujourd'hui il n'y a pas d'accord
25:44 de transfert des données des européens vers les Etats-Unis, alors on sait que la majeure partie
25:48 de nos données sont traitées par des acteurs dites les GAFAM extra-européens.
25:53 Et donc cette loi qui avait été votée il y a plusieurs années pour lutter contre l'espionnage
25:56 elle se sont transformées potentiellement en loi permettant finalement la surveillance généralisée
26:02 de la donnée de tous les européens.
26:04 Et donc il faut absolument retrouver cette autonomie stratégique.
26:08 Donc l'importance d'offrir des offres alternatives françaises et européennes
26:14 et de les privilégier dans le cadre de la politique de la commande publique.
26:17 Voilà, c'est très important, très important.
26:20 Et les élections européennes sont le moment où il faut s'interroger sur comment on atteint
26:26 cette autonomie stratégique. Et bien elle est là la solution.
26:29 Elle est là, alors elle est à vive attaque, elle est aussi, je ne sais pas, on a aussi vu
26:34 beaucoup d'américains, Elon Musk, se bousculer pour paraître sur ce salon.
26:40 Oui, ça fait la deuxième fois, deuxième année qu'il est sur vive attaque.
26:43 Cette fois dans un mode un peu différent puisque c'est plutôt une session de questions réponses.
26:50 Mais effectivement il a l'air de beaucoup aimer le salon.
26:52 Et Tesla très présent.
26:54 Oui, un immense stand avec le Cybertruck et même son petit robot, son grand robot Optimus
26:59 qui était une maquette, ce n'était pas un vrai robot, mais qui a fait le déplacement aussi.
27:04 Merci beaucoup Eric Leroulou de m'avoir accompagné pour ce grand débrief spécial vive attaque.
27:10 Merci à vous de nous suivre sur Bsmart avec une grande fidélité. A très vite.
27:14 [Musique]