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  • 15/11/2023
On peut se poser la question après avoir visionné la dernière campagne de Yomoni, signée Brainsonic. Elle met en scène Michel Polnareff, homme sandwich de la solution de gestion d’épargne en ligne. Décryptage avec Tom Demaison, directeur de la communication de Yomoni.

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Transcription
00:00 Dans Marquez-moi cette semaine, je reçois Tom Demaison, directeur de la communication
00:07 de YouMoney, solution d'épargne en ligne.
00:10 Bonjour.
00:11 Bonjour Aurélie.
00:12 Alors vous venez Tom de sortir une campagne signée Brainsonic.
00:15 Moi j'aimerais comprendre, j'aime bien toujours partir de l'origine du sujet.
00:19 C'était quoi le brief ?
00:20 C'est hyper simple.
00:22 Ce qu'on propose aux Etats-Unis c'est très répandu.
00:25 C'est-à-dire que YouMoney c'est des solutions d'épargne en ligne.
00:27 Ce qu'on fait c'est qu'on propose des solutions d'épargne que vous pouvez retrouver dans
00:30 votre banque, que vous connaissez sans doute, l'assurance-ville, le PER, le PER etc.
00:34 Auxquelles on a essayé d'enlever tous les irritants.
00:36 C'est plus simple, c'est plus digital, c'est en moyenne plus efficace.
00:40 On essaye de faire en sorte d'être plus efficace et surtout c'est moins cher.
00:42 Aux Etats-Unis, ce concept-là, le gérant d'épargne accessible à partir de 1000 euros,
00:48 de façon très simple, depuis son smartphone, c'est très répandu.
00:52 Là-bas, les concurrents ou les homologues comme Wells Front ou Wells Simple, ils font
00:56 des pubs pendant les Oscars, pendant le Super Bowl etc.
01:00 Ce qui suppose un peu de moyens.
01:02 Ce qui suppose beaucoup de moyens aux Etats-Unis.
01:04 Et eux ont fait une pub incroyable ou plusieurs pubs incroyables dans lesquelles on a une
01:08 jeune femme qui se voit plus âgée et à mesure qu'elle augmente sa jauge mensuelle
01:13 d'épargne, la future elle a des signes extérieurs de richesse.
01:17 Elle met 100 dollars, elle a une montre, elle met 200 dollars, elle a une robe, elle met
01:20 500 dollars, elle a une Porsche etc.
01:22 Une voiture de luxe.
01:23 Donc on s'est dit, là on pourra faire passer le message.
01:28 Le problème c'est que ce n'est pas transposable sur le marché français.
01:30 Avoir parlé d'argent, avoir des signes extérieurs de richesse, ce n'était pas jouable.
01:34 Donc on s'est dit, est-ce qu'on ne prendrait pas le parti-prix inverse, et c'est là que
01:38 Brain Sonic nous a beaucoup aidé pour ça.
01:40 Est-ce qu'on ne prendrait pas quelqu'un qui a été connu pour avoir un train de vie
01:44 dispendieux comme ça, quelqu'un qui incarne vraiment la cigale et qui pourrait porter
01:48 le message qui est de dire, finalement si j'avais connu Yomoni Kuto, si j'avais mieux
01:51 épargné, je n'aurais pas besoin de faire leur pub.
01:53 A l'arrivée justement, ça donne ce spot, on regarde.
01:56 Ok, on va la tourner Michel.
02:00 Il n'y a pas un peu trop de logo là ?
02:03 C'est un peu ce qu'on s'était dit Michel.
02:05 Et je fais quoi ?
02:06 Rien, rien.
02:07 Allez, tout le monde en passe, on la tourne.
02:08 Et action Michel.
02:10 Je fais rien ?
02:12 Top drapeau.
02:13 On peut se rapprocher un peu plus là, sinon on va croire qu'on s'est payé le sosie.
02:20 Tu peux descendre sur les récompenses.
02:23 Voilà, c'est mieux.
02:26 Quand vous voulez.
02:28 S'il avait mieux géré son épargne, Michel Polnareff n'aurait pas besoin de faire la
02:32 pub de nos solutions d'épargne.
02:33 Alors, ça vous a surpris quand même l'idée d'aller chercher Michel Polnareff ? La première
02:39 fois que Brain Sonic vous a dit on va prendre Michel Polnareff, vous avez dit quoi ?
02:42 Oui absolument.
02:43 On a tout de suite senti le potentiel de la pub.
02:45 Parce qu'on s'est dit c'est quelqu'un qui parle à toutes les générations, qui
02:48 est connu de tous et finalement on s'est dit mais est-ce que c'est vraiment possible ?
02:51 Est-ce qu'on est capable d'avoir Michel Polnareff ? Et en fait, ça l'a fait marrer.
02:55 L'idée c'est ça, Michel Polnareff c'est un génie évidemment, connu de toutes les
02:58 générations.
02:59 Il n'a pas besoin de faire cette publicité là, mais ça l'a fait rire.
03:02 A 79 ans, c'est sa première publicité et il s'est dit là il y a quelque chose de
03:06 drôle et finalement, je me demande si le plus malin dans l'histoire ce n'est pas
03:09 lui parce qu'il rajoute une page à sa légende.
03:11 Nous, ça nous permet d'être connu, c'était l'objectif de cette campagne.
03:14 On fait en sorte d'être connu auprès des cibles et auprès du grand public.
03:17 J'espère qu'on aura réussi, on verra ça dans quelques mois.
03:18 Mais lui, il rajoute une page incroyable à sa légende avec une capacité comme ça
03:22 à prendre du recul sur lui-même qui est assez dingue.
03:24 Cette campagne, elle répond j'imagine aux enjeux de votre marque dont vous avez parlé.
03:31 L'idée c'était quand même en gros de frapper fort si j'ai bien compris.
03:34 Exactement, c'était ça.
03:35 On est convaincu de la valeur ajoutée de notre produit mais comme la plupart des marques
03:39 j'imagine.
03:40 Et on est convaincu de l'alignement d'intérêts qu'on a avec les épargnants.
03:43 C'est-à-dire proposer des solutions d'épargne performantes, peu chères.
03:46 Et en fait on voulait faire passer un message qui est auprès de tous les français, prenez
03:49 en main votre argent.
03:50 Il n'est ni trop tôt ni trop tard pour penser à son épargne.
03:53 Et là on s'est dit si on arrive à les faire marrer un peu, à prendre un peu de recul
03:57 sur ce qu'on raconte et sur ce que l'industrie financière a l'habitude de raconter, peut-être
04:01 qu'on arrivera à se démarquer.
04:02 C'est ça qui m'a surpris.
04:05 Moi c'est que en voyant cette campagne, je ne m'attendais pas effectivement sur le
04:09 registre de l'humour à avoir des produits financiers derrière.
04:12 J'imagine que vous avez réfléchi au risque de décrédibilisation que ça pourrait aussi
04:17 éventuellement engendrer ?
04:18 Oui absolument, c'est pour ça que ça a été vraiment bien cadré.
04:21 Et là on ne remerciera jamais assez et Brain Sonic et Adrien Armanet qui est le réalisateur
04:26 du spot, qui a vraiment su comprendre les intérêts à la fois de la marque, les intérêts
04:31 artistiques et surtout ne pas dégrader aussi l'image de Michel Polnareff.
04:34 Donc il y avait vraiment des intérêts communs, il a fallu jongler entre tous ces éléments-là.
04:38 Maintenant sur la décrédibilisation, disons que là on a vraiment quand même une cigale
04:44 très incarnée par Michel Polnareff qui dit "si j'avais mieux épargné, je n'aurais
04:47 pas besoin de faire cette pub".
04:48 Donc on n'était pas quand même dans de la provoque gratuite.
04:50 Il y a quand même un message derrière et j'espère que le message sera compris de tous.
04:54 Cette campagne a été lancée il y a plusieurs jours maintenant.
04:57 Quels sont les premiers retours ?
04:59 Alors les premiers retours, ça c'est vraiment un plaisir indicible, c'est déjà de venir
05:03 ici.
05:04 En plus quand on croise les gens dans la rue où ils ne connaissaient pas Yeomanie
05:09 ou peu Yeomanie avant, et là on sent de plus en plus que Yeomanie est connue.
05:12 Et quand on dit "on a fait la pub avec Michel Polnareff", là le niveau de notoriété augmente
05:16 encore d'un cran.
05:17 Ce qui a vraiment été le plus surprenant, on s'y attendait mais peut-être pas à cette
05:20 ampleur et à cette mesure, c'est le nombre de journaux, de presse qui ont repris la pub.
05:25 On a été dans le Parisien, on a été en une d'aujourd'hui en France, on a été
05:29 repris sur Europe 1, sur des tas de médias, Capital, etc.
05:33 Et on ne s'attendait pas à ce qu'il y ait un tel engouement quand les grosses têtes
05:37 de Laurent Ruquier sur RTL font une séquence sur Polnareff et sur la publicité.
05:41 On ne s'attend pas à ce niveau-là.
05:43 Ça démultiplie les faits notoriété en même temps.
05:46 Exactement.
05:47 Et c'était ça l'objectif aussi, c'était de se dire "frappons un grand coup et faisons
05:50 en sorte que la publicité ne soit pas seulement un objet en elle-même mais qu'elle puisse
05:54 servir justement dans des émissions, etc."
05:57 Dans quelques semaines, quand la campagne sera terminée, vous allez regarder quoi comme
06:01 cas ? Il y a juste l'effet noto où vous allez regarder le trafic ?
06:04 Exactement.
06:05 On le voit déjà.
06:06 On se rend compte qu'il y a un trafic qui est plus élevé que d'habitude.
06:09 Et effectivement, on va regarder le taux de notoriété, notamment auprès des 35+ et
06:15 des catégories socio-professionnelles supérieures.
06:17 Mais on va regarder plus globalement auprès des Français en général.
06:19 Est-ce que notre maison est plus connue ? Donc là, c'est le premier levier.
06:22 Le deuxième levier, une fois que notre marque sera connue et vraiment inscrite dans l'imaginaire
06:28 des Français, notre travail sera vraiment de montrer que sur nos produits, nous sommes
06:32 meilleurs que nos concurrents et qu'il y a vraiment un intérêt à venir chez nous et
06:35 à venir regarder ce qu'on propose.
06:36 Merci beaucoup Tom Demaison.
06:38 Je rappelle que vous êtes le directeur de communication de YouMoney.
06:41 C'est la fin de cette émission.
06:42 Merci évidemment de nous avoir suivis.
06:44 Vous pouvez toujours la retrouver en replay sur le site de Bismarck, Bismarck.fr et bien
06:49 sûr sur toutes vos plateformes de podcast.
06:52 Je vous dis à la semaine prochaine.
06:52 [Musique]

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