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  • 11/11/2023
Le mag rugby et sport de Sud Radio tous les week-ends. Retour sur l'actiualité rugbystique et sportive de la semaine. Avec François Trillo, Alexandre Priam, Julien Tomas, Philippe Spanghero, Quentin Cabanis, Antoine Mazere et Adrien Abadie.
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2023-11-11##

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00:00 De Barre Automobiles, le spécialiste de l'importation de véhicules depuis 1996 présente...
00:00:06 Sud Radio, au coeur de la mêlée, François Trio.
00:00:10 Bonsoir à tous au coeur de la mêlée, le magazine rugby et sport de l'équipe de Sud Radio bien sûr.
00:00:17 Avec vous les auditeurs, vous êtes les bienvenus au 0826 300 300.
00:00:21 Bienvenue également pour interagir avec nous sur les réseaux sociaux, le hashtag #SudRadioRugby.
00:00:28 Bonsoir messieurs, sont avec nous bien sûr Quentin Cabani, il y a également Alexandre Priam.
00:00:34 Ça va Alexandre ?
00:00:35 Ça va très bien.
00:00:36 Oui, voilà, je me soucie de votre santé Alexandre et si vous êtes fatigué, on est là.
00:00:42 Ça va, ça va.
00:00:43 Avec nous également nos consultants, Julien Thomas qui est là, et également Philippe Spanghero.
00:00:50 Salut les gars.
00:00:51 Bonsoir à tous.
00:00:53 Bonsoir Julien.
00:00:54 Bonsoir messieurs.
00:00:55 Salut Philippe.
00:00:56 Alors, on a bien sûr vécu cette sixième journée ensemble.
00:01:01 D'abord la victoire du stade toulousain, on va y revenir, mais parlons du plus frais et du plus chaud, on va dire.
00:01:07 En tout cas de ce qui vient d'arriver.
00:01:09 C'est d'abord le succès du castre olympique au dépens d'Oyonnax.
00:01:14 Voilà, ça c'est une victoire bonifiée 39 à 11.
00:01:17 En quelques mots messieurs, victoire logique, victoire solide.
00:01:21 Voilà d'un castre qui est au troisième du classement ce soir Philippe.
00:01:25 Ouais, castre qui a retrouvé ses fondamentaux à domicile.
00:01:29 On sait à quel point elle est difficile à manœuvrer à Pierre Phap, cette équipe.
00:01:33 Elle avait besoin de se racheter en plus, après une vraie contre-performance collective dans le caractère au moins au stade français.
00:01:40 Après un bon début de saison avant cette Coupe Pure Coupe du Monde.
00:01:43 Et là c'est des points importants qu'ont pris les castrés.
00:01:46 Ils se sont rassurés sur les fondamentaux et ce caractère qui leur avait manqué à Paris la semaine dernière.
00:01:51 Alors une phrase Julien Thomas, ce match, il n'y a pas eu photo quand même là aujourd'hui, les castrés.
00:01:58 Et en plus on fait un bon rugby avec un bon pot plein.
00:02:01 Ah oui, c'est que c'est un pour les castrés, c'est surtout 39 à 11.
00:02:05 Non, c'est logique, le score est logique.
00:02:07 Comme le disait Philippe, c'est des castrés à domicile qui sont plutôt sur les fondamentaux.
00:02:12 Quand ils construisent sur ça, derrière ça s'enchaîne forcément une équipe qui est en confiance,
00:02:16 qui est troisième à l'heure actuelle de ce championnat.
00:02:18 Voilà, sixième journée, troisième victoire à domicile en trois matchs.
00:02:22 Toujours aussi difficile de s'imposer au stade Pierre-Fabre.
00:02:27 Une petite stat peut-être Alexandre, quand vous faites "hum hum", je sens que c'est la stat qui vient.
00:02:30 Ouais, celle-là elle est quand même assez nette.
00:02:33 On voit le score, 39 à 11.
00:02:36 Le nombre de défenseurs battus, 29 défenseurs battus côté castré, 5 côté Oyonnax.
00:02:42 Moi je reviens sur ce que disait Philippe, il parlait de retour aux fondamentaux.
00:02:45 J'irais même au-delà, je pense que cette équipe du Castrolympique en plus est capable de proposer du jeu.
00:02:50 Peut-être Adrien, si jamais je peux t'interrompre une seconde sur les joueurs.
00:02:56 Adrien, tu as commenté ce match avec nous pendant le multi.
00:03:00 Il y avait un joueur, notamment Arata, qui a disputé la Coupe du Monde.
00:03:04 Quelle a été sa performance ? Qui s'est mis en évidence dans ce match très rapidement ?
00:03:08 Santiago Arata qui a très bien proposé le jeu côté castré.
00:03:11 Surtout en première mi-temps, on a vu un castrolympique qui, tu le disais Alexandre, a su vraiment envoyer du jeu.
00:03:18 Notamment aussi par l'intermédiaire de Pierre Poplin qui a été très bon dans la distribution et aussi au pied.
00:03:23 Il a raté deux coups de pied qui auraient pu passer.
00:03:26 Mais c'est lui qui fait la différence sur le deuxième essai castré.
00:03:29 Avec un numéro incroyable où il est face à peu près 3-4 défenseurs notamment.
00:03:34 Et Cast, vraiment, qui jusqu'à la 60ème a proposé beaucoup de jeux.
00:03:38 Qui a su derrière faire le doron sous la pluie à Pierre Fabre et écraser littéralement cette équipe de Yona.
00:03:44 En plus, il avait un petit coup de cœur pour sa coiffure à Pierre Poplin.
00:03:48 Mais ça, on ne développera pas.
00:03:50 Mais à Cast, il y a beaucoup de coiffure originale.
00:03:53 On va revenir sur les grosses perfs de cette journée.
00:03:57 La grosse perf, c'est celle de Clermont, Philippe Spanguero à Montpellier.
00:04:02 Clermont qui l'a emporté 20-17.
00:04:04 Que ce fut dur, parce qu'il y a eu un retour des Montpellierains qui était complètement absent pendant à peu près 50 minutes.
00:04:11 Retour important.
00:04:13 Ça peut augurer une bonne suite pour ce MHR à qui il a manqué beaucoup ce caractère collectif qu'on a retrouvé en deuxième période.
00:04:21 Ça n'a pas suffi, malheureusement.
00:04:23 Ils ont couru beaucoup trop derrière le score.
00:04:25 Clermont avait fait le break assez tôt dans ce match, à 17-3.
00:04:28 Quasiment une mi-temps à Saint-Suni qui est du côté des Clermontois.
00:04:31 Qui en plus ont un peu manqué de réalisme.
00:04:34 Ils auraient pu concrétiser d'autres temps forts en première période.
00:04:37 Une équipe de Clermont solide.
00:04:39 Avec un Georges Moala omniprésent.
00:04:42 Une bonne charnière.
00:04:45 Incroyable de voir Hurdap, il était encore à ce niveau-là, un chef d'orchestre.
00:04:49 On ne pensait pas qu'à son âge, il serait un élément aussi important de cette équipe.
00:04:54 Du côté de Clermont, la rentrée de Marcos Krimer aussi très importante dans la densité de ce pack.
00:05:00 Et puis le MHR qui a couru après le score toute la deuxième période.
00:05:04 Encore une fois, avec du caractère.
00:05:06 Ils viennent mourir à quelques points.
00:05:08 Mais là, il y a quand même urgence du côté du MHR.
00:05:11 Il faut se servir de ce match pour se rassurer sur ce caractère.
00:05:14 Mais par contre, il faut réussir à gagner des matchs.
00:05:16 Premier match de Marcos Krimer avec Clermont.
00:05:19 Vous en avez pensé quoi ? L'Argentin, 4ème de la Coupe du Monde.
00:05:23 Il gagne à lui-même.
00:05:25 C'est du boucher pur et dur.
00:05:27 Boucher charcutier.
00:05:29 Charcutier se déplace en plus.
00:05:31 Et puis, pas marrant dans les zones de ruck.
00:05:33 C'est un joueur qui fait du bien, notamment dans ce paquet d'avant.
00:05:36 Clermont ont les a vu un petit peu à la peine ces dernières saisons.
00:05:39 Un peu tendre, même comparé à des saisons précédentes.
00:05:42 Et c'est vrai qu'ils retrouvent quand même une stature bien solide devant.
00:05:45 Et surtout, c'est une victoire à Montpellier qui vont leur faire du bien.
00:05:48 Peut-être lancer la saison.
00:05:50 Du fait qu'ils n'avaient qu'une défaite, c'était à Lyon.
00:05:52 Maintenant, peut-être, on va voir que face à une grosse sécurité au Montpellier,
00:05:55 peut-être Clermont met une chance cette année de faire quelque chose.
00:05:58 Pardon de vous couper, c'est peut-être un peu tôt pour le dire.
00:06:01 Mais c'est vrai qu'on sent quand même la patte de Christophe Urios.
00:06:04 Sur un match comme aujourd'hui, en ayant pu arriver sur une saison pleine,
00:06:08 en démarrant la saison avec des recrues qu'il a pu choisir.
00:06:12 On sent quand même autour du redapet d'état, je disais tout à l'heure,
00:06:15 mais vraiment quelque chose de construit avec la patte de Christophe Urios.
00:06:18 Une petite stat peut-être Alexandre ?
00:06:20 Oui, 11/11 en touche pour Clermont aujourd'hui.
00:06:24 Côté, par contre, Montpellier, c'est 13 ballons perdus.
00:06:27 13 ballons perdus dans cette rencontre, dont 9 ballons perdus exclusivement au sol.
00:06:33 Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est peut-être la patte d'Urios côté Clermont,
00:06:36 mais un manque de connexion sur la conservation de balles du côté de Montpellier.
00:06:42 Globalement, de toute façon, Montpellier a l'air d'être une équipe un petit peu déconnectée.
00:06:46 Question, Julien Thomas, vous connaissez la maison Montpellier-Rennes,
00:06:49 ça a été votre club, enfin celui où vous avez passé le plus de temps.
00:06:51 J'ai vu ça il y a des semaines, qui dit qu'il n'y croit pas à ce staff.
00:06:53 Voilà, vous ne croyez pas à ce staff. Est-ce qu'il a sauvé sa tête, Richard Coquerel, ce soir,
00:06:57 grâce au retour de son équipe qui était menée quand même 20 à 3 ?
00:07:01 Sauver la tête, je pense qu'elle est déjà à moitié coupée, enfin à mon avis,
00:07:06 parce qu'à Montpellier, les choses vont vite, dès que ça ne gagne pas, ça peut vite changer.
00:07:11 Donc honnêtement, c'est un staff qui, pour moi, n'a pas de connexion,
00:07:16 n'a pas de lien dans l'esprit du système de jeu qu'ils veulent mettre en place.
00:07:21 Et ça se ressent aussi sur le terrain. Je pense qu'il y a des joueurs qui sont perdus.
00:07:25 C'est pour ça qu'il y a eu dans les zones de ruck des ballons bien grattés,
00:07:29 bien récupérés par les Clermont-Thoy qui étaient connectés.
00:07:31 Après, c'est quand même Montpellier qui est inquiétant.
00:07:34 Ça fait quand même la cinquième défaite, il me semble.
00:07:37 C'est sans confiance et c'est surtout quand tu vois qu'à 14 points à la mi-temps à domicile,
00:07:42 c'est compliqué après de gagner face aux grosses écuries.
00:07:46 C'était un peu apathique, voilà, jusqu'à ce réveil.
00:07:49 Est-ce que c'est lié à la "rentrée" ? Il y avait la dernière de Benoît Payog qui est sortie
00:07:56 et il y a eu cette dernière devant son public et ça c'est plutôt sympa.
00:08:01 Mais est-ce que vous avez senti les différences avec Reinhardt qui est entré ensuite,
00:08:06 l'un des deux demi-mélées des champions du monde ?
00:08:09 Bien sûr, bien sûr, c'est un taureau, le champion du monde.
00:08:13 On l'a vu la saison passée, à chaque fois qu'il était titulaire ou qu'il était sur la feuille de match,
00:08:18 il y a eu des changements de philosophie, aussi de caractère.
00:08:22 Même en début de saison dernière, il a été plutôt de suite très adopté par le système, par l'équipe.
00:08:30 J'ai l'impression que ça faisait déjà des années qu'il était là et finalement il s'est vite acclimaté.
00:08:35 Mais surtout il amène cette hargne, ce caractère qui a peut-être justement manqué à Montpellier
00:08:40 et on voit la différence je trouve.
00:08:42 Un petit mot juste sur la situation de Montpellier, il va y avoir ménage ou alors,
00:08:48 au travers de ce qu'on a vu de la 45e à la 75e, parce qu'ils ont quand même un peu souffert sur la fin de match,
00:08:57 est-ce qu'on peut construire ou pas ? Reconstruire ? Débléguer ?
00:09:03 On peut laisser encore un match ou deux pour voir si cet étincelle qu'on a vu sur le caractère collectif
00:09:10 dans la période que tu viens de citer, permet de s'assurer des victoires.
00:09:15 Dans un match ou deux, il faudra déjà prendre des décisions.
00:09:18 On parle quand même d'une équipe championne de France il y a deux ans,
00:09:20 sachant qu'ils vont à Perpignan, qui a le couteau sous la gorge.
00:09:25 Ce déplacement va conditionner beaucoup de choses du côté du MHR.
00:09:30 Pour la suite, la saison dernière était une saison de transition post-titre,
00:09:34 mais là ils n'ont pas le droit à l'erreur.
00:09:36 Il y a des choses qui sont bien, mais la qualité du staff sur le papier et de cet effectif,
00:09:40 ils ne sont bien sûr pas à leur place.
00:09:42 Vous êtes à votre place. Pour débriefer cette sixième journée, on va continuer de passer en rue.
00:09:50 C'est quatre matchs du multi, on reviendra également sur le match de l'après-midi.
00:09:55 En tout cas, on est bien au cœur de la mêlée, on est bien ensemble bien sûr.
00:09:57 Vous êtes les bienvenus au Standard 0826 300 300, également sur les réseaux, le hashtag Sud Radio Rugby.
00:10:04 On se retrouve avec nous sur Sud Radio tout de suite.
00:10:06 Avec vous les auditeurs Sud Radio bien sûr, pour au cœur de la mêlée, vivre et revivre cette sixième journée.
00:10:13 À 21h, nous serons bien sûr depuis La Rochelle avec Antoine Mazère.
00:10:17 Pour La Rochelle, face à Bayonne, ce sera la suite.
00:10:21 On espère bien sûr une réaction des Rochelais, tout comme on espérait une réaction aujourd'hui des...
00:10:29 Je ne sais pas pourquoi je me suis engagé sur ce truc, parce qu'en fait, la réaction, on l'espérait de Montpellier, mais on en a parlé avant.
00:10:35 Et donc là, on va parler plus des Palois face au Bordelais.
00:10:39 Philippe Spanguero, Julien Thomas, Alexandre Priam qui avaient commenté ce match.
00:10:44 Bordeaux, toujours septième, mais Bordeaux qui a été battu 20 à 11 à Pau.
00:10:49 Cette section paloise a l'impression quand même d'être toujours honneur au vainqueur.
00:10:54 Philippe Spanguero qui a fait le match qu'il fallait dans des conditions difficiles,
00:10:59 mais on sent quand même qu'il y a une confiance et qu'il y a une solidité autant mentale que sportive.
00:11:05 Je me souviens de l'échange qu'on avait eu avec Bernard Pogno, le président l'année dernière,
00:11:09 qui disait que c'était une saison délicate pour eux parce qu'ils avaient fait le pari des jeunes et de joueurs
00:11:16 qui avaient besoin d'acquérir de l'expérience dans ce top 14.
00:11:19 Et on voit qu'ils ont pris de l'épaisseur pour être au rendez-vous cette saison.
00:11:23 Là aussi, la patte du manager, on sent que Sébastien Piqueroni a réussi à mettre son jeu en place
00:11:29 autour de ces joueurs qu'il a lancés dans le bain l'année dernière et qui ont sauvé leur place en top 14.
00:11:34 Et là, vraiment, aujourd'hui, c'était un match test pour eux.
00:11:37 On a vu quand même des bordelets assez solides, mais des palois capables de convertir leur temps fort,
00:11:44 notamment le temps fort avec je ne sais plus combien de temps de jeu, je pense qu'Alex nous le dira,
00:11:49 mais au moment du break, après le 13-11, quand il marque à ce moment-là, c'est au caractère.
00:11:55 C'est au caractère cet essai du côté palois et ça montre une confiance quand même dans ce groupe.
00:11:59 Combien ?
00:12:00 Au moins 10 temps de jeu, je pense, voire 15.
00:12:03 Beaucoup plus, beaucoup plus, je dirais.
00:12:05 Beaucoup plus.
00:12:06 Là, il y a une action d'envergure qui montre aussi la confiance accumulée depuis le début de saison par ce groupe.
00:12:15 Et pour aller dans ton sens, Philippe, en plus d'être solide, la sélection paloise se met très peu à la faute.
00:12:22 Aujourd'hui, c'est seulement quatre fautes, quatre pénalités concédées en 80 minutes.
00:12:27 C'est une foute toutes les 20 minutes, vous vous rendez compte ?
00:12:29 C'est incroyable.
00:12:30 En plus, à l'avis des conditions climatiques, on est sur des standards de très haut niveau international.
00:12:36 C'est surtout les conditions qui ont dominé quand même beaucoup de secteurs, les palois.
00:12:40 Dans le jeu aérien, ils ont été efficaces.
00:12:42 Ils ont été très bons devant, notamment avec 8 sur 8 en mêlée, 16 sur 18 en touche.
00:12:48 Ils ont été efficaces sur le secteur.
00:12:50 Ils ont mis à mal les Bordelais.
00:12:52 Donc, voilà, vu les conditions climatiques, plus la discipline, ils ont fait le match qu'il fallait face à cette équipe bordelaise.
00:12:59 Oui, parce qu'on rappelle quand même, Julien Thomas, que les Bordelais intégraient quand même leurs internationaux, leurs mondialistes français.
00:13:06 Quand on voit la ligne de trois quarts derrière, c'est vrai que la météo n'a pas aidé non plus à l'expression du talent de l'UBB.
00:13:14 Même s'ils ont essayé, notamment beaucoup en deuxième période.
00:13:17 Oui, oui, ils ont essayé, bien sûr qu'avec les internationaux, on s'attendait peut-être à plus de gestion,
00:13:22 mais à une meilleure capacité à vite rebondir quand il y a dominé ces palois.
00:13:27 Mais c'est quand même une équipe qui profite plus de temps sec que de temps boueux, c'est vrai.
00:13:33 Pourtant, il y a quand même un motif de satisfaction côté Lyon-Bordebelle, François.
00:13:38 Neuf plaquages manqués pour l'UBB, 140 réussis.
00:13:42 Là, c'est du très haut niveau, on est aux alentours de 95% de réussite au plaquage, c'est très rare.
00:13:48 Oui, mais ils vont quand même mieux parce que je ne sais pas si c'est à l'état de possession,
00:13:52 mais ils ont peu eu le ballon quand même, donc il va aller mieux qu'ils soient quand même efficaces en défense.
00:13:57 Oui, c'est effectivement vrai parce que c'est vrai qu'ils ont eu du mal à concrétiser.
00:14:04 Est-ce qu'en touche, parce que moi, il m'a semblé, même si j'avais les yeux sur d'autres matchs,
00:14:09 bien évidemment, puisqu'on était en multi, il m'a semblé que la touche bordelaise était en souffrance.
00:14:13 Ah oui, elle a été en souffrance, cette touche bordelaise.
00:14:17 Alors, elle a perdu cinq ballons, cette touche bordelaise, aujourd'hui 10 sur 15.
00:14:21 Et on a vu notamment Maxime Lamotte, je crois, en perdre trois, trois quasiment coups sur coups.
00:14:28 Mais globalement, même les ballons en plus qui ont été récupérés parce que c'est bien.
00:14:31 Voilà, il y a déjà l'idée de gagner, de récupérer le ballon.
00:14:34 Mais après, c'est savoir si tu peux transformer le jeu après cette touche.
00:14:38 Et là, encore une fois, il y a eu beaucoup de soucis du côté de l'Union Bordeaux-Belges,
00:14:42 ne serait-ce que pour former des groupes éplénétrants fiables et valides.
00:14:45 Oui, effectivement. C'est inquiétant ou pas, ce manque de concrétisation ou de réalisme
00:14:52 ou des bordelais qui n'ont pas été capables de l'emporter à peau ?
00:14:57 Philippe, selon toi, doit-on y voir là un retard à l'allumage ou plus que le résultat ?
00:15:06 Non, pas d'inquiétude.
00:15:09 Pour moi, à la vue du résultat d'aujourd'hui, les conditions étaient particulières.
00:15:13 Ils sont tombés face à une équipe de peau solide.
00:15:16 Et comme on le disait, ils intègrent leurs internationaux qui reviennent.
00:15:19 On s'est posé la question, il y a quelques semaines, à l'antenne,
00:15:22 du décalage peut-être de niveau entre les Avangs et les trois quarts bordelais.
00:15:26 C'est peut-être un bout de réponse.
00:15:28 Quand on regarde cette ligne de trois quarts, elle est assez exceptionnelle.
00:15:32 Quand on voit Peuneau qui rentre, ce que ça amène derrière en termes de qualité.
00:15:37 Mais par contre, c'est vrai que là, on rentre dans la période un peu difficile
00:15:41 où ils vont moins pouvoir s'exprimer et où il va falloir être solide du côté bordelais,
00:15:47 là où ils ont été un peu à souffrance aujourd'hui.
00:15:49 Surtout qu'à Bordeaux, il pleut très souvent.
00:15:51 Mais non, autant à La Rochelle il pleut, autant à Bordeaux non.
00:15:55 Il a le micro qui va.
00:15:57 Non, parce qu'Alexandre est fan de La Rochelle, c'est pour ça que je lui permet ce petit comparatif.
00:16:02 En m'envoyant à Thonmazer, s'il vous plaît.
00:16:04 Juste quand même, combien de ballons a touché Damien Ponneau ?
00:16:08 À un moment dans le match, il me disait zéro.
00:16:11 Un de ce que j'avais vu.
00:16:15 Et il s'est fait pousser en touchant.
00:16:17 En toute fin de match, à la 80ème.
00:16:19 C'est-à-dire qu'entre la 50ème et la 80ème, il n'a pas touché un ballon.
00:16:22 Bonjour, bienvenue à Bordeaux.
00:16:24 Il va aller toucher les ballons, il va bien sûr concrétiser tout ça.
00:16:28 François Taquet de toutes parts.
00:16:30 Personnellement, je ne suis pas porte-drapeau de l'UBB,
00:16:34 mais c'est vrai que c'est perdre à peau pour une équipe qui a de l'ambition.
00:16:38 Je crois que c'est Nicolas Deporter qui disait qu'il voulait aller chercher le Brennus.
00:16:42 Mais Toulouse a perdu la semaine dernière.
00:16:44 Je pense que c'est la meilleure des déclarations.
00:16:46 T'es chez le co-leader quand même.
00:16:48 C'est vrai.
00:16:50 Même si dans le cœur de Quentin, c'est Castres le leader, bien sûr.
00:16:54 Ils sont 3ème, Castres.
00:16:56 Je sais qu'on s'en met des cordes à La Rochelle.
00:16:58 Il pleut des cordes à La Rochelle, effectivement.
00:17:00 On en parlera tout à l'heure avec Antoine Moisert.
00:17:02 C'est bizarre, justement.
00:17:04 On va revenir à nos moutons, notamment le débrief de cette journée.
00:17:08 Notamment Lyon, Stade français, match que vous avez suivi dans le multi.
00:17:12 Quentin nous a assuré ce fil rouge brillamment.
00:17:16 Mais, Julien Thomas, vous avez sans doute apprécié la performance très solide du Stade français,
00:17:22 qui va chercher une deuxième victoire à l'extérieur.
00:17:24 36-32, bonus défensif pour les Lyonnais.
00:17:26 Mais attardons-nous sur la performance des Parisiens, qui confirment...
00:17:30 C'est vrai qu'il y a eu de l'opportunisme, mais il y a quand même là aussi du caractère et une certaine solidité collective.
00:17:38 C'est solide. Le Stade français, ils ont tapé un peu du poing sur la table en allant gagner pour la première fois.
00:17:44 J'ai vu, ils me sont passé une stat, c'est la première fois que le Stade français a gagné à Lyon, de son histoire.
00:17:50 Donc déjà c'était un challenge à relever, parce que j'y ai perdu du coup.
00:17:54 Mais sinon c'est quand même un Stade français qui a été réaliste.
00:17:57 C'est un Stade français pour moi qui est vraiment solide cette année, que ce soit sur les avants,
00:18:01 parce qu'ils sont présents dans tous les secteurs, c'est-à-dire le jeu au sol, je le trouve très efficace,
00:18:07 et très connecté au porteur du ballon, donc ils arrivent à mettre du rythme.
00:18:12 Et puis derrière, il y a quand même des pattes.
00:18:15 On a vu Ward qui a été très très bon aujourd'hui, et qui a mis à mal cette équipe de Lyon,
00:18:21 qui a été fébrile. L'opportunisme surtout du Stade français, et la confiance, ça vient de la confiance.
00:18:26 - Et Zach Enry a 8 sur 8.
00:18:29 - 8 sur 8 pour Zach Enry. Si je vous dis le chiffre 19, à quoi ça vous fait penser ?
00:18:33 - 20 - 1.
00:18:35 - Merci beaucoup. - Exactement, à 19 défaites avant ce match.
00:18:38 - À la Corrèze. - Le Stade au placage d'un joueur.
00:18:42 - Non, 19 pénalités concédées par le Stade français Paris qui gagne quand même ce match.
00:18:47 - Il y en avait quasiment 10 à la mi-temps déjà. - Ah mais ils ont été réguliers du coup.
00:18:51 - C'est impressionnant, comment tu gagnes un match en étant pénalisé 19 fois ?
00:18:55 - Pénalisé et défensivement aléatoire. Cette défense Paris n'a pas été non plus transcendante.
00:19:01 Donc c'est vrai que gagner en étant avec 10 top pénalités, c'est rare.
00:19:04 - 77% au restit de placage.
00:19:06 - Et puis en face, Pat Di Jackson n'en a pas raté au pied.
00:19:09 - Non plus. - Il a été efficace, ce n'est pas une défaillance du buteur lyonnais.
00:19:13 - En tout cas, c'est une belle victoire 36-32.
00:19:18 - On donne juste un mot sur le centre anglais Joe Marchand.
00:19:23 Autant Quentin que vous, Julien et Philippe Spanghero, Julien Thomas.
00:19:28 Vous l'avez trouvé comment ? C'était le centre anglais, donc premier match avec le Stade français.
00:19:33 - Il a été plutôt bon dans l'ensemble.
00:19:36 Peut-être un petit peu dans l'ombre de Ward que j'ai trouvé peut-être plus dominant aujourd'hui.
00:19:41 Il y a eu une belle percée je me souviens en seconde période notamment sur une relance de Joe Marchand.
00:19:46 Sinon plutôt correct, parfait.
00:19:50 - Vous mettez 2 sur 10 ?
00:19:52 - Non, un petit 6 dans l'ensemble.
00:19:54 - Moi, il m'a dit, par messagerie privée, ultra surcoté le Marchand.
00:19:59 Le troisième frère Marchand.
00:20:02 - Le Chili son meilleur au talon.
00:20:05 - Julien, Philippe, sur la performance de joueurs, des mondialistes,
00:20:09 parce qu'il y avait Joe Marchand sa première, mais il n'y en avait pas que.
00:20:12 Sur la pelouse, il y en avait quelques-uns aujourd'hui.
00:20:15 - Vas-y Philippe.
00:20:18 - Il y a toujours Macalou quand même, assez précieux, qui gagne des mètres.
00:20:22 Dans l'origine du Stade français, qu'est-ce qu'on peut dire aussi sur les mondialistes ?
00:20:28 Kouignou fait son match.
00:20:30 - Taoumart.
00:20:32 - La densité de Taoufifenois.
00:20:35 On a l'impression que ceux qui ont redemandé à jouer en avaient vraiment envie en tous les cas.
00:20:40 Puisqu'on a deux cas différents quand même avec ces joueurs.
00:20:45 Et la façon dont ils ont vécu cette élimination.
00:20:47 Il y a ceux qui ont demandé à avoir beaucoup de récupération.
00:20:50 Et ceux qui ont demandé à revenir dans le bain très vite.
00:20:53 Et eux, on sent qu'ils ont faim.
00:20:55 Aujourd'hui, les mondialistes sur le terrain ont quand même tous fait un bon match.
00:20:58 - En tout cas, c'est une parfaite conclusion.
00:21:03 On va enchaîner bien sûr avec d'autres débriefs.
00:21:05 On va revenir sur le point sur l'actualité.
00:21:09 Puis à 20h, on reviendra aussi sur la semaine avec notamment le 15 de France.
00:21:13 Et la conférence de presse de Fabien Galtier que l'on débriefera tous ensemble.
00:21:18 Bien sûr au 0826 300 300.
00:21:20 Et avec vous, Julien Thomas et Philippe Plonguero.
00:21:23 A tout de suite sur Sud Radio.
00:21:24 Au cœur de la mêlée, Julien Thomas, Philippe Plonguero, Alexandre Priem, Quentin Cabanisse.
00:21:28 Toute l'équipe Sud Radio est là bien sûr avec vous.
00:21:30 Le 0826 300 300.
00:21:32 Pour continuer à discuter, à débriefer bien sûr de cette sixième journée.
00:21:37 Du top 14 qui a commencé un petit peu plus tôt dans l'après-midi.
00:21:42 On a débriefé les différents points marquants.
00:21:46 La victoire de Castres, victoire bonifiée 39 à 11.
00:21:48 Victoire de Pau au dépend de l'UB 20 à 11.
00:21:51 Victoire du Stade français sur la pelouse de Gerland à Lyon 36 à 32.
00:21:57 Et également la victoire de Clermont à Montpellier.
00:22:01 Ça c'était dans le multi que vous avez vécu en direct en intégralité sur Sud Radio.
00:22:06 Revenons aussi au début de l'après-midi.
00:22:09 Messieurs Julien et Philippe Plonguero.
00:22:12 Victoire du Stade Toulousain 43 à 34.
00:22:16 Et Alexandre Priem qui était là aux commandes pendant ce match avec Rémi Visseguet
00:22:20 a parlé de super rugby.
00:22:22 Est-ce que vous validez ?
00:22:23 A-t-on assisté dans ce match 6 essais à 4 à un match de super rugby ? Julien Thomas.
00:22:29 De super rugby, oui.
00:22:31 Vu qu'il y a 10 essais quand même, c'est colossal.
00:22:35 On a vu du jeu, du spectacle forcément.
00:22:38 Maintenant, on a vu 2 mitans.
00:22:40 Une mitan toulousaine, première mitan 31 à 6, 6 gagnés.
00:22:43 Et puis la remontée quand même des Catalans qui ont su profiter un petit peu de cet endormissement,
00:22:50 un petit peu de ces Toulousains qui ont un petit peu levé le pied.
00:22:54 Ça leur a permis de revenir dans le match et terminer et mourir à 43 à 34.
00:22:58 Un gros score pour cette journée de top 14.
00:23:02 Pas de bonus offensifs pour les Toulousains, pas de bonus défensifs pour les Catalans.
00:23:06 Philippe Sanguero, je vous pose la question.
00:23:08 Dans super rugby, il y a bien sûr un clin d'œil au championnat des provinces de l'hémisphère sud
00:23:14 où le rugby est souvent un peu débridé.
00:23:17 Est-ce qu'on a vu du rugby super aujourd'hui entre les Toulousains et les Catalans ?
00:23:23 Super pour le spectacle et les spectateurs puisque 10 essais, c'est quand même agréable.
00:23:29 Après, il y a eu beaucoup de déchets, notamment une fin de match qui n'a pas dû plaire à Hugo Mola.
00:23:34 Parce que ça fait partie de la période de rodage du côté du stade toulousain
00:23:39 avec le retour des internationaux où on se remet en place.
00:23:42 Mais on a connu des Toulousains beaucoup plus tueurs.
00:23:45 Et en ayant pris le large aussitôt dans le match à 31-6, je crois à un moment,
00:23:51 il aurait fallu assurer à minima ce bonus offensif.
00:23:54 Et il y a eu quand même pas mal de déchets côté toulousain en fin de match.
00:23:58 Vous parliez effectivement que Hugo Mola ne devait pas être content.
00:24:01 C'est un petit peu en creux ce qu'a dit François Croce au micro de Rémi Mességuet
00:24:06 cet après-midi à Ernest Vallon.
00:24:08 Il y a quelques regrets côté Toulousain ?
00:24:10 C'est vrai qu'au retour du vestiaire, on n'a pas su remettre l'intensité qu'il fallait
00:24:15 pour répondre à celle des Perpignanés.
00:24:17 Et c'est dommage parce qu'on a peut-être perdu un point ce soir.
00:24:20 On a un peu relâché une fois qu'on avait pris le large.
00:24:23 Je ne sais pas, il faudra revoir le match.
00:24:25 C'est sûr que ce qui est rageant, c'est de prendre deux essais ou trois
00:24:28 sur une supériorité numérique.
00:24:30 Donc oui, c'est une victoire à la maison, mais qui laisse quand même quelques regrets.
00:24:35 Et Julien Thomas, c'est vraiment "regrettable" ?
00:24:40 C'est regrettable, oui, parce qu'il faut quand même encaisser les points qui sont à prendre.
00:24:46 Celui-là, il pouvait forcément le prendre dès la mi-temps.
00:24:50 Après, c'est quand même une équipe de Toulouse.
00:24:52 J'ai trouvé un peu en deçà, et notamment, comme le disait Philippe sur cette fin de match...
00:24:56 - Et fragilée, offensivement.
00:24:58 - Oui, c'est ça. C'est que les Catalans se sont réveillés, ou se sont servis justement.
00:25:02 Il y a eu une baisse de régime de Toulousains.
00:25:04 Mais peut-être que c'est Perpignan en face.
00:25:07 Alors s'ils nous font des descentes un petit peu comme ça d'énergie et de tempérament,
00:25:12 ils peuvent jouer contre une grosse équipe et se faire taper sur les doigts.
00:25:15 - Alors, 6 essais, on le rappelle. Capozzo, Gelon, Arnold, Paul Coste, Jaminé également, et puis Movacca.
00:25:24 D'abord, peut-être l'homme du match, Alexandre. C'est Paul Coste ?
00:25:32 - Oui, je suis d'accord avec l'idée de Paul Coste, effectivement.
00:25:36 J'ai trouvé vraiment très très bon Paul Coste.
00:25:39 C'est lui qui a donné... Par exemple, à côté de Barassi, je trouvais qu'il avait apporté beaucoup de dynamisme
00:25:45 dans toutes ses prises de balles, beaucoup de gaz, notamment en fin de match.
00:25:48 Et quand Sofiane Guitoude est rentrée, alors là, il y avait un écart abyssal entre les deux.
00:25:52 Ça, ça m'a vraiment sauté aux yeux.
00:25:55 Donc, gros match de Paul Coste, d'ailleurs dans la lignée de son début de saison,
00:25:59 qui a été vraiment très très bon.
00:26:02 - Champion du monde des moins de 20 ans, Paul Coste, très jeune joueur, fils d'Arnaud Coste,
00:26:06 ancien troisième ligne de Clermont et du 15 de France.
00:26:10 Philippe Spanguero, est-ce que c'est aussi une nouvelle forme, on va dire, de deuxième centre qu'on a envie de voir ?
00:26:16 C'est-à-dire des centres un peu plus mobiles, très à l'aise pour les passes au contact,
00:26:22 pour la transmission, un peu plus léger et moins, on va dire, moins le profil de troisième ligne,
00:26:28 comme parfois on peut le voir dans... On voit souvent des grands gabarits.
00:26:32 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:26:34 - Je pense que ça va dans le sens de l'histoire.
00:26:37 On revient quand même, on en voit de plus en plus aides, ce profil de joueur,
00:26:41 dans notre championnat et dans le rugby de haut niveau.
00:26:44 Et surtout dans le registre de ce qu'essaie de proposer le Stade Toulousain en termes d'animation offensive.
00:26:49 Un joueur comme Paul Coste rentre dans le cadre, c'est vrai qu'il a beaucoup de qualités.
00:26:53 Une palette technique large et puis ce gaz qui fait des différences quand même,
00:26:58 malgré un effet physique qui n'est pas énorme.
00:27:02 C'est en fait une partie des pépites qu'a sorti le Stade Toulousain.
00:27:05 Il a un parcours un peu moins linéaire que tous les autres de sa génération,
00:27:08 qui ont fait les équipes de France jeunes jusqu'à cette équipe de moins de 20.
00:27:13 Paul Coste, c'était moins évident pour lui, mais Hugo Mola, il a cru assez tôt.
00:27:17 Il a donné sa chance et là, il prend la pleine mesure du talent qu'il a à offrir au Stade Toulousain.
00:27:23 Honnêtement, c'est un joueur hyper agréable à voir jouer.
00:27:26 - Oui, Julien Thomas, est-ce que vous pensez que c'est aussi une nouvelle forme de profil
00:27:30 qui est en train de s'imposer ou en tout cas de gagner des points ?
00:27:36 - Gagner des points, c'est sûr, parce qu'il nous fait un début de saison remarquable, Paul Coste.
00:27:40 Ce que j'aime sur ce joueur, c'est qu'il anticipe les actions, il sent les coups,
00:27:45 il va se projeter dans les intervalles, il a une lecture sans ballon qui est formidable.
00:27:51 Dès qu'il reçoit le ballon ou dès qu'il va se proposer, il est toujours dans le bon timing.
00:27:56 C'est ça qui lui rend performant, c'est qu'il anticipe déjà par rapport au défenseur qui est en face.
00:28:01 Après, bien sûr, c'est moins gaillard que certains centres qu'il y a quelques années,
00:28:07 mais c'est surtout cette intelligence qui lui permet de récupérer un petit peu ce manque de physique et des techniques.
00:28:15 Bonne lecture.
00:28:16 Le nouveau profil, déjà, il va bien pour l'équipe Toulousaine.
00:28:19 - Est-ce qu'on est sûr que c'est un nouveau profil ?
00:28:21 - Oui, je mets ça par rapport à ce qu'on a vu un peu à la Coupe du Monde.
00:28:25 On a vu, je trouve, beaucoup de deuxième centre qui n'était pas très mobile,
00:28:30 qui était certes très costaud, mais où on n'a pas vu beaucoup de...
00:28:35 - Moi, je pense, François, que le rugby de demain, il va évoluer.
00:28:41 Ça ne sera plus du défi physique, ça sera vraiment avec du profil presque passettiste,
00:28:46 mais ça va plutôt jouer des duels que plutôt de monter une équipe de rouleaux compresseurs.
00:28:53 - Pour moi, on en est obligé.
00:28:55 Parce que dans l'évolution des règles et dans l'enjeu majeur de la préservation de la santé,
00:29:00 l'enjeu des commotions, etc., je pense que les règles vont évoluer vers un peu moins de défis physiques,
00:29:05 un peu moins d'agressions dans les rucks et beaucoup plus d'initiatives offensives et donc ce profil de joueur.
00:29:12 Mais ça a commencé déjà en deuxième ligne il y a quelques années,
00:29:14 où on a revu des deuxième lignes beaucoup plus mobiles, des troisième lignes.
00:29:18 Donc ça va dans le bon sens, dans ce qu'on a envie de voir d'un jeu de rugby aéré.
00:29:23 - Voilà, c'est une polyvalence de tous les joueurs.
00:29:26 - Oui.
00:29:27 - Tu vois, son physique, il fait un peu penser à ce qu'on avait eu il y a quelques années.
00:29:30 Alors, ce n'est pas le même genre de joueur, mais à Konrad Smith, 1m83, 90 kg, c'est du Paul Coste.
00:29:37 Gary Ingros, il est un peu plus grand, il fait un 85, mais il fait 92, 93 kg.
00:29:41 Il n'est pas non plus ultra lourd.
00:29:43 - Konrad Smith, il a joué longtemps avec Tana Umaga à côté.
00:29:46 - Oui, bien sûr, avec du très Coste à côté.
00:29:49 - Ou Mahan Onu.
00:29:50 Donc tu avais quand même dans les deux, et c'est vrai que là, Barracy, Paul Coste,
00:29:55 on a deux joueurs qui physiquement ne sont pas dans des standards de très gros gabarits.
00:30:01 - Voilà, mais en tout cas, ce profil, j'aime cette appellation du "setiste".
00:30:06 Et peut-être qu'on va voir de nouvelles choses, et pourquoi pas,
00:30:11 et pourquoi pas aérer un petit peu ce jeu qu'on a trouvé parfois un peu congestionné,
00:30:17 notamment dans certains matchs de la Coupe du Monde,
00:30:20 qui est souvent une référence quand même, et qui donne un peu le "là" des tendances du rugby.
00:30:26 Que dire en termes de stats ?
00:30:28 Peut-être qu'Alexandre, tu as une petite stat du match, ou même de Paul Coste, peut-être ?
00:30:32 - Alors, Paul Coste, ses stats en match ne sont pas extraordinaires.
00:30:37 Je pense que c'était plus dans l'impression visuelle qu'il a été bon.
00:30:41 En plaquage, 10 plaquages réussis par Paul Coste, un défenseur battu,
00:30:45 8 passes, une vingtaine de mètres parcourus, ballon en main.
00:30:48 Mais c'est plutôt au global qu'il y avait des choses, je pense, intéressantes à noter dans cette rencontre.
00:30:54 Notamment, le nombre de défenseurs battus au total dans ce match, 50.
00:30:58 Donc il y a eu 25 de chaque côté, c'est-à-dire que tout le monde a été battu au moins une fois,
00:31:03 au minimum, donc c'est quand même assez énorme.
00:31:06 Et puis, dans cette rencontre, encore une fois, je parlais dommage un peu de Super Rugby,
00:31:09 c'était pour aller dans ce sens-là.
00:31:12 Et puis, on le disait, 10 essais, 6 du Stade Toulousain, 4 de Perpignan.
00:31:17 C'est le nombre aussi de franchissements qu'il y a eu dans ce match.
00:31:20 Donc à chaque franchissement, quasiment, il y a eu essai dans cette rencontre.
00:31:23 - Il y avait 5, 6, 7, 8 joueurs mondialistes français qui étaient là.
00:31:30 Quelle a été votre impression, notamment à certains ?
00:31:33 Julien Thomas, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:31:37 - Des retours plus ou moins difficiles, mais c'est surtout quand même une reprise,
00:31:43 je pense, pour leur mental, qui leur fait du bien.
00:31:46 Quand je vois quand même ces internationaux, j'avais l'impression que quand on entendait
00:31:51 les joueurs, qui après ce quart de finale, parlaient, ils étaient en dépression, honnêtement.
00:31:57 Moi, ça m'a un peu choqué qu'ils soient autant au fond de la gamelle.
00:32:04 Il y en a beaucoup qui voulaient revenir en club, notamment plutôt pour justement se faire du bien
00:32:09 et vite rebondir, et d'autres, qu'ils avaient du mal à sortir d'un petit peu de cette défaite.
00:32:15 Et c'est vrai que mentalement, je pense que ça commençait à trotter de revenir pour Antoine Dupont,
00:32:20 il y a eu Ramos, mais c'est quand même des internationaux qui ont été...
00:32:23 - Ils étaient neufs, je viens de le raconter.
00:32:26 - Ils étaient neufs, certains ont plus ou moins Jamilé qui a fait son match.
00:32:30 Après, c'est ces internationaux qui ont...
00:32:32 - Jolon, quand même.
00:32:33 - Jolon qui a été bon, oui.
00:32:35 - Après, il a eu un parcours, lui, dans la préparation, tout ça, il était peut-être plus frais mentalement que les autres.
00:32:41 - Et puis c'était le dernier match, je crois, pour Reinhardt-Helstad, par exemple, aujourd'hui.
00:32:45 A priori, on parle d'une prolongation pour Fahs Saleh, mais il y a quelques joueurs, comme ça,
00:32:51 qui vont quitter le Stade Toulousain dès demain, très rapidement.
00:32:56 - Reinhardt-Helstad, qui fait partie de ces joueurs qui ont été marquants sur l'histoire récente,
00:33:02 du renouveau récent et des titres de la période 2019-2020.
00:33:06 - On les souviendra comme un tendre.
00:33:08 - Oui, tout à fait.
00:33:09 - Il y a quelques ans.
00:33:10 - Mais qui a été important pour tenir la baraque.
00:33:12 Peut-être que Philippe a un mot sur ce joueur marquant, quand même.
00:33:16 - Ah oui, ça a été un joueur marquant du Stade Toulousain.
00:33:18 Il a ramené, à un moment, au début de l'arrivée du Gomola, cette agressivité.
00:33:24 Parfois, à la limite, c'est un joueur qui a été souvent pénalisé, sanctionné,
00:33:29 mais qui m'a fait penser un peu à ce qu'avait amené à l'époque un joueur comme Trevor Brennan.
00:33:34 Il y avait beaucoup de talent, mais il manquait peut-être cette agressivité,
00:33:38 ce qu'on pouvait reprocher des fois au Stade Toulousain.
00:33:40 Et ça, Helstad a su l'amener, cette dureté.
00:33:43 Et il a été un joueur important du dispositif pendant au moins deux ou trois saisons.
00:33:48 - Oui, effectivement.
00:33:50 Et donc, il termine son passage au Stade Toulousain en beauté, dans ce club.
00:33:56 Donc, vainqueur 43 à 34.
00:33:58 Un mot, quand même, sur Perpignan.
00:34:00 Perpignan qui était mené, je crois, 31 à 6 à la mi-temps, si je ne dis pas de bêtises.
00:34:06 - C'est ça.
00:34:07 - Et qui a su quand même réagir, qui était mené quasiment, je ne sais pas, 5 essais d'écart.
00:34:18 - 5 essais d'écart, oui.
00:34:19 - Il y avait 5 essais d'écart, et puis finalement, qui a réussi à marquer 3 essais.
00:34:22 Doit-on trouver dans cette fin de match plus un relâchement toulousain,
00:34:25 ou alors effectivement un vrai filon de caractère pour les Catalans, Julien ?
00:34:32 - Non, non, il y a un peu des deux, c'est sûr.
00:34:35 Il y a des Catalans qui ont été pris en première mi-temps par des Toulousains
00:34:39 qui étaient pieds au plancher et qui ont baissé forcément en seconde période.
00:34:44 Mais c'est quand même des Catalans avec le caractère.
00:34:46 Je pense que cette victoire à domicile leur a fait du bien la semaine dernière.
00:34:49 Ils sont venus un peu sur la pointe des pieds,
00:34:53 parce qu'ils savaient très bien que le Stade Toulousain,
00:34:55 en plus avec les internationaux, ça allait commencer à piquer.
00:34:58 Et ils se sont vus l'opportunité de, pourquoi pas, marquer la 45e.
00:35:01 Et puis derrière, ils ont enchaîné.
00:35:03 Donc ils ont mis avec caractère et ferveur, bien sûr, de revenir dans ce match.
00:35:07 Le gros match, c'est la semaine prochaine.
00:35:09 Ils reçoivent Montpellier, là il va y avoir un match de bas de tableau important.
00:35:13 - Oui, effectivement.
00:35:14 Et on rappelle quand même qu'il y a eu un bon début des Catalans,
00:35:17 jusqu'à la 18e, 19e minute, l'essai de Capozzo.
00:35:20 Ils étaient complètement dans le coup.
00:35:22 Mais qu'après, les 20 dernières minutes de la première mi-temps,
00:35:25 ils ont craqué.
00:35:26 On va peut-être écouter Franck Azémar ?
00:35:28 Non ?
00:35:29 - Non, non, non, non, non, non, non.
00:35:31 - On va prendre le temps de l'écouter.
00:35:33 Peut-être pendant ce temps, Philippe, un petit mot sur ces Catalans,
00:35:36 qui ont eu un passage à vide, un trou de la 20e à la 40e,
00:35:41 mais qui ont montré des choses.
00:35:44 - Je pense que quand on voit le résultat final,
00:35:47 même si le stade toulousain était un temps au-dessus
00:35:50 et qu'ils ont baissé de régime,
00:35:52 les Catalans peuvent se dire qu'ils auraient pu aller chercher autre chose ce soir.
00:35:56 En tous les cas, on retrouve du caractère collectif,
00:35:59 ce qui leur a manqué en début de saison et qui était quand même inquiétant.
00:36:02 Ils ont retrouvé la victoire la semaine dernière à domicile.
00:36:05 Ils savent qu'ils ont un match très important
00:36:07 qui les attend la semaine prochaine,
00:36:09 un match de bas de tableau contre le MHR.
00:36:13 Donc, il y a quand même de quoi construire,
00:36:15 parce que le caractère collectif, on l'a dit,
00:36:17 de ce retour en deuxième période,
00:36:19 il laisse présager quelque chose d'intéressant pour Franck Azémar.
00:36:23 - Oui, effectivement.
00:36:24 - Et vous cherchez bien sûr le meilleur à Franck que l'on va écouter, Franck Azémar,
00:36:27 parce que Quentin l'a décidé.
00:36:29 Et donc maintenant, on peut l'écouter, c'était au micro de Rémi Mességuet.
00:36:31 - C'est frustrant, après il y avait 30 points à la mi-temps,
00:36:34 mais le score sur la deuxième mi-temps est intéressant.
00:36:36 Après, ça ne veut pas dire que notre première étape n'a pas été bonne.
00:36:39 On a été très indisciplinés.
00:36:40 Il ne faut pas leur donner d'opportunités.
00:36:43 Là, ils ont eu suffisamment de munitions pour s'exprimer et ils savent le faire.
00:36:47 Après, on a une opportunité d'aller chercher un point.
00:36:50 On le manque sur les deux dernières opportunités à 5 mètres de la ligne.
00:36:53 Ce n'est pas les mêmes soucis qu'on a eu pour les trois premiers matchs.
00:36:58 On ne parle pas des mêmes choses et ça, c'est plutôt bien.
00:37:01 - Voilà le point positif côté Franck Azémar,
00:37:05 qui a baissé un petit peu de volume, mais quand même qui était assez pertinent sur le fond.
00:37:09 On va clôturer donc ce débrief des cinq matchs du début de cette sixième journée.
00:37:15 Le sixième, c'est Larochelle-Bayonne.
00:37:18 Ce sera ce soir, on va le vivre bien sûr en direct en intégralité sur Sud Radio.
00:37:22 Mais pour l'heure, on va faire une petite pause et on va revenir parlant de l'actualité.
00:37:29 Au cœur de la Mêlée, l'actualité sportive au sens large.
00:37:32 A tout de suite.
00:37:33 Au cœur de la Mêlée, avec Julien Thomas, Philippe Spanguero.
00:37:36 On est ensemble jusqu'à 21h.
00:37:39 Heure d'envoi du match Larochelle face à Bayonne.
00:37:43 Alexandre Priam est là également, Quentin Cabanise bien sûr.
00:37:46 Et nous passons à l'actualité multisport.
00:37:49 Adrien Abadie est là, il a les yeux bien sûr sur le rugby.
00:37:52 On l'a suivi pendant le multi.
00:37:54 Mais également sur toute l'actualité, il s'est passé des choses, notamment en ligue 1 aujourd'hui.
00:37:57 C'était la douzième journée, Adrien.
00:37:59 Et ça a plutôt bien marché pour un certain Kylian.
00:38:02 Apparemment, il est très en forme, Kylian Mbappé.
00:38:04 Parce qu'il n'y a pas que le rugby dans la vie.
00:38:06 Le Paris Saint-Germain a joué contre Reims aujourd'hui et s'est imposé 3-0.
00:38:10 3-0 notamment grâce à un triplé de Kylian Mbappé.
00:38:14 Très en forme, auteur d'un match abouti.
00:38:17 Un but à la troisième minute, un but à la 35ème minute et un but en fin de match à la 70ème minute.
00:38:24 Et les Parisiens qui profitent du match nul de Nice la veille pour s'emparer du fauteuil de leader en ligue 1 avec 27 points.
00:38:32 Un de plus que les niçois.
00:38:34 Et notamment, on a aussi vu John Luigi Donnarumma, auteur d'un match monstrueux sur sa ligne.
00:38:39 Qui a permis aussi de ne pas tanquer cette but.
00:38:42 Et ça fait du PSG le leader.
00:38:47 Vous ne seriez pas un petit peu supporter du PSG là ?
00:38:50 Parce que monstrueux, je ne sais pas si vous vous emballez pas un petit peu.
00:38:52 Non, non, non.
00:38:53 Un petit mot quand même sur le...
00:38:58 En tout cas, un peu mieux que Bordeaux.
00:38:59 Oui, c'est dernier temps.
00:39:00 Ah oui, tout à fait.
00:39:01 Qu'est-ce qu'ils ont fait d'ailleurs Bordeaux contre...
00:39:03 C'était Annecy non ? Je crois.
00:39:04 Aujourd'hui c'était en ligue 2 mais on va y revenir.
00:39:06 Concentrez-vous sur le tennis parce que le tennis il s'est passé un truc énorme aujourd'hui.
00:39:10 Ça fait longtemps que ça ne nous était pas arrivé.
00:39:13 Deux Français ont gagné.
00:39:14 Ah c'est fou.
00:39:15 Le tennis français qui a été en grande forme.
00:39:18 On n'a pas l'habitude de dire cette phrase mais le numéro 1 français, Hugo Imbert, 23e mondial,
00:39:24 a remporté le tournoi ATP 250 de Metz sur ses terres.
00:39:28 En dominant notamment le russe Alexander Shevchenko.
00:39:31 On a l'habitude de dire Shevchenko pour le foot.
00:39:34 Mais voilà 6-3, 6-3, ça jugeant au passage un 4e titre qui va lui permettre lundi d'intégrer pour la première fois le top 20.
00:39:41 Oui, ça sera le top 20 bien sûr.
00:39:43 Mais il n'est pas le seul parce qu'aujourd'hui, celui avec qui il se dispute à une place de numéro 1 français,
00:39:49 Adrian Manarino, il a aussi remporté un tournoi en Bulgarie à Sofia.
00:39:54 Exactement, oui.
00:39:55 Adrian Manarino qui a été vainqueur un peu plus tôt du 5e titre de sa carrière à Sofia,
00:40:03 comme vous l'avez dit, et qui intégrera également le top 20.
00:40:07 Tout à fait, c'est assez impressionnant parce que c'est une très belle fin de saison des français.
00:40:12 À un moment où on va nommer le capitaine de Coupe Davis.
00:40:16 Qu'est-ce que tu lui as dit, Quentin ?
00:40:20 Moi, j'allais dire, François, Donnarumma a 6 arrêts aujourd'hui.
00:40:25 C'est pour ça qu'il est considéré comme excellent.
00:40:27 Heureusement qu'Adrian fait des arrêts quand même.
00:40:29 Mais à un moment, ça peut arriver.
00:40:31 Manarino qui a battu Jack Draper en 3-7, 7-6, 2-6, 6-3.
00:40:36 Allez, on passe au tour de table, bien sûr, pour savoir ce qui vous a marqué dans l'actualité cette semaine, messieurs.
00:40:40 Sud Radio, la radio du rugby.
00:40:43 Le tour de table de l'actualité.
00:40:45 Et on commence bien sûr par les consultants.
00:40:49 Qu'est-ce qui vous a marqué aujourd'hui, Julien Thomas ?
00:40:52 Cette semaine, Jean ?
00:40:53 J'ai pris de la semaine, on a eu Samantha Davis en direct sur Sud Radio.
00:40:59 C'est la skipper du bateau de Imoka, Initiative Coeur.
00:41:03 Ils sont partis avec Jack Boutel pour la Transat Jacques-Vabre.
00:41:08 Ils sont 3e à l'heure actuelle.
00:41:10 C'est la 5e journée.
00:41:12 C'était pour déjà noter qu'ils ont un bateau très performant.
00:41:16 Il y a eu quand même un départ avec les conditions climatiques acceptables.
00:41:19 Ils sont enfin partis.
00:41:20 Et du coup, ils disaient qu'ils étaient fatigués de ce départ sur les premiers jours.
00:41:26 Et que là, ils allaient prendre la route du Nord de cette cour, de se mettre 3e.
00:41:31 Donc voilà, c'est pour la féliciter d'avoir parlé.
00:41:33 Voilà, c'est très bien d'avoir fait ce petit focus.
00:41:36 Philips Manguero, votre coup de coeur de l'actualité.
00:41:39 Ou coup de gueule, je crois le deviner.
00:41:43 Coup de gueule contre les instances du foot français.
00:41:47 On attendait la réaction de la Ligue Nationale de Foot,
00:41:52 suite aux incidents qu'il y a eu avant le match entre l'OM et l'OL.
00:41:58 Alors, c'est un sujet délicat parce que les incidents ont eu lieu en dehors du stade.
00:42:03 Donc, tout le monde se rejette un peu la responsabilité.
00:42:05 Mais en fait, ça fait suite à quelque chose qui m'avait déjà énormément perturbé.
00:42:09 Ça a été la sanction contre le joueur de foot de Nice.
00:42:13 Vous savez, ce qui s'est passé en Israël avait été accusé d'apologie du terrorisme.
00:42:21 Il avait pris sept matchs de suspension par la Ligue de Foot pour apologie du terrorisme.
00:42:27 Donc là, je me disais, voyons à quel point ils vont être capables de reprendre la main
00:42:33 et d'inciter les clubs aussi à prendre leurs responsabilités.
00:42:37 Et encore une fois, aucune sanction.
00:42:39 Et je pense que tant que les institutions ne montreront pas l'exemple aux clubs en dessous,
00:42:45 on va laisser tout un tas de dérives comme ça se propager.
00:42:48 Et ce n'est pas possible.
00:42:49 Et je pense qu'il faut que les acteurs soient à la hauteur.
00:42:52 Et sur le sujet d'apologie du terrorisme, ils avaient dit que ce n'était pas évident dans les textes,
00:42:58 qu'ils n'étaient pas juges.
00:42:59 Il y a toujours une bonne raison pour être beaucoup trop minimaliste dans les sanctions.
00:43:07 C'est vrai. C'est comme là, en gros, ils expliquent que les incidents ont eu lieu hors du stade.
00:43:12 Donc, ça ne relève pas de leurs compétences d'une certaine manière.
00:43:15 Oui, mais comme par hasard, j'ai écouté sur Sud Radio justement, un jour de la semaine dernière,
00:43:20 un spécialiste du hooliganisme parlait de la façon dont les anglo-saxons et les anglais ont réglé ça
00:43:27 avec beaucoup, beaucoup de sévérité de la part des clubs imposés par les institutions aux clubs,
00:43:35 auprès de leurs supporters fauteurs de troubles.
00:43:37 Et puis, ils ont quand même bien redressé la barre.
00:43:40 Donc, voilà, il faut de la sévérité, mais il faut être capable d'assumer cette sévérité-là.
00:43:45 Et ce n'est pas le cas aujourd'hui.
00:43:47 Alexandre Priam, votre tour de table. Il me semble qu'il est un peu rubistique.
00:43:50 Oui, il est un petit peu rugby, mais hors des terrains.
00:43:53 Ça s'est passé à Toulouse, dans une salle bondée, la Marseillaise entonnée par Emmanuel Meafou,
00:43:59 qui est devenu français, naturalisé français cette semaine.
00:44:02 Christine Bouillot y était. On est déjà très heureux pour lui.
00:44:05 Il avait l'air d'être ultra fier, ultra heureux.
00:44:08 C'était un moment plein d'émotions, comme vous pouvez l'imaginer, du côté de Toulouse.
00:44:14 Et de chez Fabien Gaultier également.
00:44:16 On va écouter, tiens, Emmanuel Meafou. La Marseillaise, vous l'entendez ?
00:44:20 C'est un pays énorme. C'est un pays qui me donne la chance de jouer au top nouveau.
00:44:36 Il y a du monde qui est toujours gentil quand j'y arrive.
00:44:41 Et avec deux jours qu'on a, je pense qu'on peut faire un truc incroyable.
00:44:47 Faire un truc incroyable. On parle de rugby, pour le coup.
00:44:51 Oui, mais c'est une très bonne nouvelle pour le 15 de France.
00:44:53 Et le 15 de France en a besoin pour 2024.
00:44:56 Quentin Cabanis, vous avez 20 secondes.
00:44:59 20 secondes, moi, pour tout ce qui est polémique autour de Tahiti et de la vague.
00:45:04 Théa Houppot, puisque les Polynésiens sont contre l'installation...
00:45:11 On ira à Tahiti d'ailleurs dans un instant.
00:45:13 Voilà, je pense qu'il pourra donner son avis, notre ami Tahitien.
00:45:16 En tout cas, pour l'instant, les Polynésiens refusent l'installation de la tour en aluminium qui est prévue.
00:45:21 Une tour à 4 millions.
00:45:23 Et on envisage même, du côté des Polynésiens, de changer de site.
00:45:26 Et pour le moment, la Ministre des Sports, Amélie Oudéa Castera, elle, n'est pas de cet avis.
00:45:32 Elle devrait même se rencontrer entre Amélie Oudéa Castera et le président de la Polynésie,
00:45:38 Moetai Broterson, dans le week-end pour justement aborder ce sujet.
00:45:42 Donc c'est encore une polémique autour de la vague de Tahiti,
00:45:44 après celle avec Anne Hidalgo et son petit voyage pour visiter la vague qu'elle n'a jamais vue finalement.
00:45:49 Oui, elle a envoyé Pierre Rabadon parce que le monsieur Broterson,
00:45:54 je ne sais plus comment il s'appelle, le président de la région,
00:45:56 il a plutôt conseillé de ne pas y aller parce que c'était un petit peu tendu.
00:45:59 Mais ça le prouve en tout cas. Bon bref, c'est de la politique.
00:46:02 Et on suivra ça, mais en tout cas c'est du surf sur l'un des plus beaux spots du monde.
00:46:06 Et ça sera pour les Jeux Olympiques.
00:46:08 Oh là là, qu'on est en retard ! Oh là là là là là là !
00:46:10 Allez, la suite tout de suite ! On va débriefer la semaine, et notamment...
00:46:14 Faute de comptance !
00:46:15 La conf du 15 de France !
00:46:17 Allez, il est 20h et bien sûr vous êtes les bienvenus au 0826 300 300 !
00:46:21 A tout de suite !
00:46:22 Au cœur de la Bellé, avec vous bien sûr les auditeurs du Radio,
00:46:27 0826 300 300 à 21h !
00:46:30 On parlera de rugby et notamment on vivra la suite,
00:46:34 c'est le sixième match de la sixième journée du Top 14,
00:46:37 c'est La Rochelle face à Bayonne, on va y aller dans un instant.
00:46:40 Et puis bien sûr dans un instant, on va parler avec Julien Thomas,
00:46:43 avec Philippe Smanghero et toute l'équipe Sud Radio bien sûr,
00:46:46 et vous les auditeurs, on va parler de cette conf de presse.
00:46:50 Voilà, quand Fabien Galtier s'est exprimé, c'était en fin de semaine,
00:46:54 c'était le 8 novembre, donc il y a trois jours, c'était mercredi,
00:46:59 et nous allons y revenir dans un instant.
00:47:01 Mais avant cela, petit tour du côté de La Rochelle,
00:47:03 non pas pour vérifier la météo, on sait qu'il pleut, Antoine Mazère,
00:47:06 mais surtout pour savoir si tout est prêt pour nous offrir un grand match
00:47:10 ce soir sur Sud Radio. Salut Antoine !
00:47:12 Bonsoir François, bonsoir à tous, oui, un grand match en tout cas,
00:47:15 on l'espère du côté de la Charlotte-Maritime,
00:47:17 ce sera le 82ème guichet fermé à Marcel Defland,
00:47:20 c'est les 16 700 spectateurs rochelais qui ont bravé la pluie,
00:47:23 qui ont bravé le vent, qui ont bravé même le froid,
00:47:25 pour venir du côté de Marcel Defland pour voir son équipe rochelaise version XXL.
00:47:29 C'est le retour de 8 internationaux qui ont quitté le Mondial,
00:47:32 qui arrivent maintenant dans ce 15 de départ,
00:47:35 et également dans les 23 qui défieront l'Aviron Bayonet,
00:47:38 10ème de ce championnat de Top 14, La Rochelle 12ème qui reste,
00:47:41 sur trois défaites consécutives, qui est à cœur de ce RHD,
00:47:45 Ronan O'Gara l'a répété en conférence de presse,
00:47:47 ça y est c'est un nouveau championnat qui va démarrer pour les Maritimes,
00:47:51 qui vont pouvoir compter sur la plupart de leur cadre de retour,
00:47:55 on a croisé Grégory Aldryd qui lui ne sera pas de retour ce soir,
00:47:58 mais qui avait le sourire, on vous donnera une petite info
00:48:01 sur ce qu'il va faire dans les prochains jours pour Grégory Aldryd,
00:48:03 on a croisé également Camille Lopez, le numéro 10 de cette équipe Bayonet,
00:48:06 qui était impressionné par ce stade Marcel Defland,
00:48:09 qui a une nouvelle version, une nouvelle tribune,
00:48:12 et qui glissait à Rémi Bourdeau, lui l'ancien joueur du stade rochelais,
00:48:15 il lui disait "qu'est-ce que c'est chouette de venir jouer ici",
00:48:18 en tout cas c'est ce à quoi on devrait avoir à 21h dans ce match
00:48:22 entre le stade rochelais et l'aviron Bayonet, coup d'envoi,
00:48:25 21h, mais c'est vrai que les conditions climatiques vont être très compliquées
00:48:28 pour voir du jeu ce soir du côté de La Rochelle.
00:48:30 - Oui, souvent on dit que c'est chouette avant le match,
00:48:32 mais souvent après on dit que c'est moins chouette quand on est adversaire,
00:48:35 enfin souvent ça se passe comme ça à La Rochelle,
00:48:38 en tout cas on verra, La Rochelle-Bayonne c'est dans moins d'une heure le coup d'envoi,
00:48:42 et on va le vivre bien sûr avec toute l'équipe sur Sud Radio ce soir,
00:48:45 et vous Antoine Mazère.
00:48:47 Revenons au cœur de la mêlée, revenons au cœur de l'actualité de la semaine,
00:48:51 où Fabien Galtier a donné une conférence de presse,
00:48:55 c'était mercredi, pardon, Julien Thomas a fini le temps en guérot,
00:48:59 oui oui, il y a Quentin qui a voulu me m'étrangler,
00:49:02 moi j'ai résisté comme j'ai pu, et j'ai bien sûr paré la menace.
00:49:07 Mais revenons quand même à cette conférence de presse de Fabien Galtier,
00:49:10 mercredi, et une question toute simple pour commencer,
00:49:13 avant de rentrer un peu dans le vif du sujet,
00:49:16 est-ce que les explications du débrief de Fabien Galtier vous ont convaincu messieurs,
00:49:22 et notamment je commence par toi Julien Thomas.
00:49:25 Oui, m'ont convaincu, je pense que c'était dans une continuité qu'il cherche,
00:49:29 bien sûr dans cette conférence, il évoque pas mal de sujets
00:49:33 où il met un petit peu l'accent dessus,
00:49:36 mais je pense qu'il est surtout, là il a basculé,
00:49:39 comme c'est un petit peu Fabien, c'est un sélectionneur qui est déjà sur l'après,
00:49:44 même quand c'est dans l'instant présent, il est déjà sur l'après,
00:49:47 donc il avait déjà préparé pour l'avenir,
00:49:50 et puis surtout il a un collectif qui va être renouvelé quasi,
00:49:53 donc je pense qu'il y a de quoi construire.
00:49:55 Voilà, Philippe Spanguero, est-ce que les explications de Fabien,
00:49:58 qu'on va détailler sur certains points, est-ce qu'elles vous ont convaincu ?
00:50:02 Presque complètement.
00:50:06 Presque complètement, est-ce que vous pouvez développer ce presque ?
00:50:09 Oui, c'est sûr, c'est complètement, c'est linéaire complètement.
00:50:13 Non mais je trouve dommage qu'il ne laisse pas quand même la porte ouverte
00:50:19 à une petite autocritique dans la gestion de ce quart de finale, on y reviendra.
00:50:26 D'accord, effectivement, on y reviendra, ça fait partie des points que l'on va aborder.
00:50:31 Alexandre Prian, est-ce que tu as été convaincu ?
00:50:34 Convaincu, dans sa vision globale, oui, dans son manque d'autocritique, non.
00:50:42 Je pense que ça aurait mérité, quand on fait le bilan,
00:50:44 on fait aussi le bilan de ce qui n'a pas été,
00:50:46 et là ça a été trop rapidement expédié à mon sens.
00:50:48 Voilà, Quentin ?
00:50:52 Moyennement convaincu.
00:50:54 Moyennement convaincu, ok, mais pourquoi ?
00:50:58 Oui, je pense que ça manquait aussi un petit peu d'autocritique,
00:51:02 par exemple sur la partie coaching, je pense qu'on en reparlera tout à l'heure,
00:51:07 quand on lui demande si jamais il a été dominé en coaching,
00:51:11 il n'a pas voulu prendre ses responsabilités, il a dit "c'est votre avis",
00:51:15 il a parfois botté en touche sur les choix, notamment de ne pas sortir du pont,
00:51:19 des choses comme ça, parfois j'aurais aimé qu'il prenne peut-être un peu plus de responsabilités,
00:51:23 il y a aussi le fait que j'ai l'impression qu'Ibanez disparaît totalement de l'équation.
00:51:28 Alors du coup ça appelle peut-être un rebond, on va redétailler,
00:51:32 mais quand même sur la forme, on va dire que c'était une conférence de presse,
00:51:36 ou peut-être, je ne sais pas comment vous les ressentiez,
00:51:38 mais ça manquait un peu de dialogue, en tout cas il n'y a pas eu beaucoup de questions.
00:51:43 Il y a eu cinq questions, elle a tout cassé, la première réponse elle dure neuf minutes.
00:51:46 Elle dure neuf minutes, alors moi j'étais là,
00:51:48 et j'étais là évidemment pour écouter toutes les réponses,
00:51:50 et pour faire le montage en live, je peux dire que
00:51:52 la première réponse de neuf minutes déjà pour sortir 30 secondes, ça n'a pas été évident.
00:51:56 Non mais plus sérieusement, oui, c'était très bizarre,
00:51:59 j'avais l'impression d'assister à un colloque, mais un colloque seul.
00:52:03 C'était vraiment très étrange, non mais,
00:52:06 oui c'est une conférence, il aurait été mieux sur scène, debout avec un micro.
00:52:10 Est-ce que c'était la masterclass plus qu'une conférence de presse ?
00:52:14 Ah bah oui, bah oui.
00:52:16 Mais c'était, selon toi, et peut-être Julien ou Philippe,
00:52:22 c'était une stratégie, ou c'est comme ça, emporté par le rythme de la conférence,
00:52:29 et puis l'envie aussi de parler, d'avancer ses arguments ?
00:52:32 Il ne voulait pas la faire cette conférence, il ne voulait pas la faire,
00:52:34 il le dit d'ailleurs dans la conférence de presse, il dit, voilà, bon,
00:52:37 devant l'insistance, j'accélérais le processus de digestion de cette déception,
00:52:42 de l'analyse, pour être avec vous aujourd'hui, j'ai accéléré ça,
00:52:46 on sent que c'était plus contraint que volontaire de faire cette conférence de presse,
00:52:51 et il a dû poser ses conditions, il a dû dire, écoutez, vous me laissez parler,
00:52:55 vous me laissez faire mon bilan, j'ai pas envie d'être coupé,
00:52:58 et interrogé trop souvent par des journalistes, je pense.
00:53:01 Votre point de vue sur la forme, Philippe ou Julien ?
00:53:05 Philippe peut-être ?
00:53:06 Vas-y Julien, démarre, vas-y.
00:53:08 Non, non, sur la forme, c'est du Fabien Galtier, tout simplement.
00:53:12 C'est un acteur, acteur, vraiment jouer avec les journalistes,
00:53:19 être maître et président de chaque mot, et puis je pense qu'il a...
00:53:24 C'est vrai que l'autocritique sur ces résultats n'a pas été forcément très évoquée,
00:53:30 et vite mis de côté, c'est le petit bémol, mais je pense que c'est du Fabien Galtier pur et dur, là.
00:53:37 Philippe ?
00:53:39 Oui, c'est du Fabien Galtier dans le texte.
00:53:41 Alors moi, je trouve que ça m'a interpellé ce qu'il a dit quand il a dit,
00:53:44 oui, mais vous savez, les autres équipes qui ont perdu en quart de finale,
00:53:47 on leur a pas demandé de bilan, etc.
00:53:49 Mais chaque pays a sa problématique.
00:53:52 Nous, on a un contexte très particulier avec ce rugby pro qui n'a pas toujours été aligné
00:53:56 avec les intérêts du 15 de France, avec des efforts qui ont été fournis comme jamais.
00:54:02 Donc nous, peut-être plus que d'autres pays, devons ouvrir le débat.
00:54:08 Et c'est vrai que je suis d'accord avec beaucoup de choses qu'il a dites.
00:54:11 Il est quand même très bon dans la pédagogie, Fabien, dans l'explication technique,
00:54:16 des choses que même nous, observateurs, on n'avait peut-être pas mesurées,
00:54:19 le nombre de potentiels de points qu'auraient pu marquer les Sud-Africains
00:54:23 par rapport à ce qu'ils marquent réellement.
00:54:25 Tout ça, c'est entendable, et honnêtement, c'est intéressant dans la pédagogie de la réponse.
00:54:29 Mais je trouve que c'est quand même bien, sans avoir des certitudes,
00:54:32 en disant "ça, ça n'a pas marché", mais de dire "tiens, oui, il y a un petit point d'interrogation".
00:54:37 Parce que, OK, les Sud-Africains marquent plus que le potentiel de ce qu'ils pouvaient marquer
00:54:42 d'après les datas, mais ça montre aussi quand même peut-être plus de défaillance de notre côté
00:54:48 dans la capacité de réaction défensive.
00:54:51 Enfin, il y a des questions à se poser. Honnêtement, il m'a convaincu à 80%,
00:54:56 j'ai trouvé que c'était bien, mais je trouve dommage de ne pas montrer aux gens
00:55:00 qu'on est dans l'autocritique, parce qu'en plus, c'est ce qu'on vend en priorité dans le très haut niveau,
00:55:05 la capacité de remise en question. Et là, il n'a pas trop ouvert la porte sur ce sujet-là.
00:55:09 Ou en tout cas, il la garde pour son staff et pour les années, ou en tout cas, les saisons à venir
00:55:15 avec le staff du 15 de France.
00:55:19 On va revenir sur cette data, c'est au service du bilan.
00:55:25 On a eu droit à des "expected points", moi je ne sais pas trop ce que c'était,
00:55:30 mais en tout cas, on va écouter ce passage.
00:55:33 On travaille sur des logiciels, on travaille sur des datas,
00:55:35 à un potentiel de marque de 37 points.
00:55:39 Nous avons marqué seulement 28.
00:55:42 Donc tactiquement, quand vous êtes en position de marquer 37 points sur des données,
00:55:47 c'est que tactiquement, face à l'Afrique du Sud, vous n'êtes pas trop trompé
00:55:53 sur un plan offensif.
00:55:56 Sur un plan défensif, on a encaissé 29 points.
00:56:00 Donc les Sud-Africains ont été hyper efficaces, hyper réalistes sur l'expected goal.
00:56:06 Ils ont un potentiel de marque de 24, ils en marquent 29.
00:56:11 Est-ce que cette data, alors Julien, vous qui connaissez bien Fabien,
00:56:17 est-ce que cette data, elle sert à quoi en fait ?
00:56:20 Parce qu'on le sait quand même que les Sud-Africains ont été réalistes
00:56:24 et que les Français, peut-être, très souvent, étaient dominants
00:56:28 et n'ont pas eu l'avance qu'ils devaient avoir.
00:56:31 C'est quoi ? C'est juste un élément de langage de sa communication
00:56:34 ou c'est une forme d'enfumage, entre guillemets ?
00:56:37 Il y a de tout, voilà.
00:56:40 Il y a du ressort de l'autocritique, mais qui n'est pas dit.
00:56:45 Il y a de la data réelle.
00:56:47 En fait, les 37 points, c'est un potentiel selon des statistiques.
00:56:51 C'est des temps forts que tu as dans les autres marques.
00:56:54 Pour expliquer, Julien, parce que je pense qu'il y a peu de gens qui comprennent,
00:56:57 c'est-à-dire que ça se mesure à quel moment ?
00:56:59 C'est quand tu rentres dans les 22 en possession du ballon.
00:57:02 Voilà, des temps forts, potentiel de marque.
00:57:05 Mais une fois qu'on a dit ça, quand tu ne sais pas comment le mesurer,
00:57:10 c'est quand même compliqué.
00:57:12 Et ça c'est Fabien qui a dans sa communication, qui va nous sortir la NASA.
00:57:15 On l'avait déjà fait sur des conférences précédentes,
00:57:18 qu'on avait vu qu'il était loin, loin, loin avec ses datas,
00:57:22 avec ses mots scientifiques que personne ne comprenait en face.
00:57:25 Et ça c'est du Fabien aussi.
00:57:27 C'est une forme de communication pour aller chercher l'excellence
00:57:32 qu'ils ont comme peut-être logiciel, mais que personne ne comprend.
00:57:37 En tout cas, c'était le premier point qu'on a éclairé.
00:57:40 On va en éclairer d'autres, bien sûr, d'ici la fin de ce magazine.
00:57:44 On va se retrouver dans un instant pour nous appeler et réagir,
00:57:47 vous, au 0826 300 300.
00:57:49 Comment vous avez trouvé le sélectionneur du 15 de France ?
00:57:52 Vous en parlez bien sûr sur Sud Radio, au cœur de la Mêlée, 0826 300 300.
00:57:57 A tout de suite.
00:57:58 Au cœur de la Mêlée, on revient sur les temps forts de la semaine,
00:58:01 dans notre magazine, avant le grand match La Rochelle-Bayonne,
00:58:06 sixième match de cette sixième journée.
00:58:08 On parlait donc de la conf de Fabien Galtier.
00:58:11 Est-ce qu'il vous a convaincu ?
00:58:12 On en a parlé.
00:58:14 Les avis sont divergents, on va dire, ou en tout cas pas complètement alignés.
00:58:20 Félix Panguero, toujours avec nous, Julien Thomas également,
00:58:22 Alexandre Priam, Quentin Cabanis, et vous, les auditeurs au 0826 300 300.
00:58:26 Jérémy nous a appelés au standard.
00:58:28 Jérémy qui nous appelle.
00:58:30 C'est très sympa, 11 novembre, de se parler depuis pas pété.
00:58:34 Il ne fait pas très beau à Paris et dans une certaine moitié nord de la France.
00:58:39 On est contents d'en avoir parlé avec Jérémy.
00:58:41 Bonsoir, bonjour, parce que c'est le matin pour toi, Jérémy.
00:58:45 Oui, il y a 9h15, c'est le matin, il fait beau, il fait chaud.
00:58:50 Il y a un peu de musique derrière, je ne sais pas si vous entendez.
00:58:52 J'espère que ça ne dérange pas trop.
00:58:54 C'est super, ça nous fait un peu voyager, ça nous réchauffe le cœur.
00:58:57 Comment toi, tu l'as trouvé ?
00:59:00 On peut dire que tu es rugbyman, que tu es au Papeete Rugby Club.
00:59:04 Papeete Rugby Club, oulala.
00:59:06 Je le dis à la métropolitaine.
00:59:10 À la française.
00:59:12 Donc au Papeete Rugby Club.
00:59:15 Comment tu l'as trouvé le débrief du sélectionneur Fabien Galtier ?
00:59:20 Je t'avoue que je ne m'attendais à pas grand-chose.
00:59:24 Je ne suis pas forcément déçu.
00:59:26 Mais après, comme vous le disiez précédemment,
00:59:30 je ne sais pas s'il avait réellement envie de dialoguer,
00:59:33 de répondre à plusieurs questions, d'être mis potentiellement en difficulté.
00:59:38 J'ai la sensation qu'il a déroulé son speech.
00:59:42 Il a fait ce qu'il avait à faire, ce qu'on lui demandait.
00:59:45 Et puis voilà, c'est fait, on passe à autre chose.
00:59:48 Donc ça peut être un peu frustrant.
00:59:50 Parce qu'on avait certainement beaucoup d'autres questions à lui poser.
00:59:54 Mais la sensation que j'ai, c'est que peut-être c'était encore un peu tôt.
00:59:58 Est-ce qu'il a digéré ? Je ne sais pas.
01:00:00 Et puis la question de l'autocritique, je ne sais pas.
01:00:04 Je ne connais pas personnellement le personnage.
01:00:07 Mais je ne sais pas s'il a cette capacité-là.
01:00:10 En tout cas, sur de la grande écoute, sur du grand public.
01:00:14 On peut demander à Charles Olivan, Jérémy ?
01:00:18 Je le demanderai cet après, mais pour l'instant, je n'ai pas osé.
01:00:22 Pourquoi ? Parce que Charles Olivan n'est pas P.E.T ?
01:00:25 Comme vous le savez, il n'est pas disponible pour le match de demain.
01:00:29 Et en effet, on est allé le chercher jeudi soir à l'aéroport à Tahiti.
01:00:33 Donc il va passer quelques jours avec nous.
01:00:36 Ah bah super ! C'est ça aussi.
01:00:39 C'est sympa d'aller dans les clubs, notamment en Polynésie française.
01:00:44 Il est 9h20 à P.E.T.
01:00:47 Il est 20h20 sur l'antenne de Sud Radio.
01:00:50 Le sélectionneur a dit "je ne changerai rien sur la stratégie".
01:00:54 Ça a fait la une de l'équipe.
01:00:55 Est-ce que vous êtes d'accord ou pas avec ça ?
01:00:57 Il ne fallait rien changer ?
01:00:59 Quand on refait un peu le débrief avec un peu de recul.
01:01:02 Toi Jérémy, qu'est-ce que tu en penses ?
01:01:05 Pour moi, c'est compliqué de dire autre chose dans sa position.
01:01:09 Ça voudrait dire d'assumer qu'il s'est totalement trompé,
01:01:12 de dire "on aurait dû faire autre chose".
01:01:15 On en a eu des débats sur ça.
01:01:18 Est-ce qu'il fallait jouer comme ça ? Est-ce qu'il fallait jouer autrement ?
01:01:22 C'est compliqué dans sa position, je pense, de répondre à autre chose.
01:01:26 Peut-être dans quelques années, je ne sais pas.
01:01:28 Mais pour l'instant, ça me semblait un peu difficile.
01:01:31 Sur la stratégie, on va faire réagir Julien et Philippe.
01:01:35 Vous comprenez ce que veut dire Fabien Galtier quand il dit ça ?
01:01:39 "En gros, je n'aurais rien changé".
01:01:42 Oui, honnêtement, je comprends.
01:01:44 Et je pense qu'il n'a pas tort du fait que ce n'est pas forcément ça qui a coûté le match.
01:01:50 C'est le manque de réalisme.
01:01:52 Ça a été d'autres points que les Français n'ont pas su.
01:01:55 Après, au niveau des changements, il a peut-être fait des changements un peu tardifs ou plus tard que prévu.
01:02:02 Je pense surtout qu'il y a eu quand même une problématique de réalisme du côté français dans les autres marques.
01:02:09 Philippe, sur ce point ?
01:02:11 Il l'a pointé, ce manque de réalisme dans les autres marques, en s'appuyant sur les datas.
01:02:16 C'est un point.
01:02:18 C'est vrai qu'il est passé un peu vite sur la stratégie de coaching.
01:02:22 Même s'il y a ce manque de réalisme, il l'a dit à la mi-temps.
01:02:25 On sait que la compro, elle a fait débat.
01:02:29 Elle a fait vraiment débat entre les membres du staff.
01:02:32 Oui, à priori, elle a fait débat.
01:02:35 Je pense que c'est plutôt sur ce sujet-là qu'il aurait pu ouvrir un peu plus la boîte de Pandore sur la remise en question, au moins l'interrogation.
01:02:44 Parce que même s'il y a ce manque de réalisme à la mi-temps, et que comme il l'a dit, dans le vestiaire, il aurait dû avoir 30 points,
01:02:51 c'est quand même au retour des vestiaires que l'écart se creuse au moment du coaching.
01:02:56 Est-ce que c'est une question stratégique des moments dans le match et des joueurs,
01:03:03 ou est-ce que c'est simplement un écart de niveau entre nos bancs ?
01:03:08 Parce que moi, ce que j'ai dit juste après le match, c'est qu'on peut remettre en question la stratégie du staff.
01:03:15 Mais à un moment quand même, je pense que ce qu'on n'a peut-être pas assez vu avant cette Coupe du Monde,
01:03:21 on s'est dit qu'on avait trouvé une grande profondeur de banc, et peut-être qu'on s'est un peu trompé par rapport à la vraie qualité de notre banc.
01:03:28 On va faire à Jérémy sur ce point.
01:03:31 Est-ce que c'est le manque de profondeur de banc qui a fait que le coaching a été un peu tardif ou pas assez audacieux selon toi, Jérémy ?
01:03:41 Je ne sais pas. Après, il y a le contexte du match.
01:03:46 Je pense qu'il y avait beaucoup de choses qui ne se passaient pas non plus comme prévu.
01:03:49 Peut-être un manque de lucidité à la fois des joueurs sur le terrain, ça on l'a bien ressenti.
01:03:55 Peut-être aussi un manque de lucidité du staff en tribune,
01:03:58 parce que mine de rien, ils ont énormément de data, et malgré tout,
01:04:03 je pense qu'ils ont les chiffres qui montrent que certains joueurs sont cramés à un moment du match,
01:04:09 et pourtant ils ne sortent pas.
01:04:11 Est-ce que vraiment, au sein du staff, on était aussi 100% lucides sur ce qui se passait dans le match ?
01:04:18 Pour moi, il y a cette question-là aussi.
01:04:21 C'est que vraiment, le match avait une ambiance particulière, il y avait un contexte particulier.
01:04:26 Peut-être que dans un autre cadre, en test match, ça se serait passé différemment.
01:04:31 Là, il y avait la pression, il y avait plein de choses autour.
01:04:34 On va écouter, et c'est un bon point Jérémy, mais on va écouter aussi un des points importants,
01:04:40 c'est l'avenir de cette relation entre notamment la fédération et les clubs.
01:04:47 On va écouter d'ailleurs un sonore de Fabien Galtier dans cette conférence de presse.
01:04:51 C'est Alexandre Priam qui a recueilli ces propos, et c'est assez intéressant.
01:04:56 Par effet, ricoché, lorsque l'équipe de France tourne bien, c'est les stades plein,
01:05:01 en deuxième division, en nationale une et en première division.
01:05:04 On marche ensemble.
01:05:06 C'est-à-dire qu'entre le top 14, la Pro D2, la Ligue et la Fédération française du rugby, on marche ensemble.
01:05:12 Donc, je veux croire qu'on va continuer à marcher ensemble.
01:05:17 Et je veux croire que tout le monde a bien compris, je crois que tout le monde a bien compris
01:05:20 que l'intérêt pour les deux institutions d'être associées dans les bons moments,
01:05:26 dans les très bons moments, et il y en a eu beaucoup, comme dans les moments plus difficiles.
01:05:31 Ça s'appelle la solidarité.
01:05:33 Cette solidarité du rugby français, ça n'a pas toujours été sa caractéristique.
01:05:39 Il y a eu effectivement une concorde, on va dire, ces trois dernières années,
01:05:44 Philippe Spanguero, on sent quand même que Fabien Galtier fait passer un message
01:05:50 et il marche un peu sur des oeufs.
01:05:52 Il marche sur des oeufs, oui et non.
01:05:54 La convention est signée pour encore plusieurs saisons jusqu'à 2027.
01:05:59 Donc, sur le papier, il n'y a rien à rediscuter.
01:06:02 Après, il faut montrer aux clubs pro et à la Ligue que la Fédération n'est pas fermée,
01:06:08 qu'elle est toujours dans cette volonté de discussion.
01:06:12 Honnêtement, je crois que les discussions entre la Fédération et la Ligue sont très bonnes
01:06:17 et qu'on est rentré dans une dynamique positive où les acteurs du rugby pro ont compris vraiment
01:06:22 ce qui n'était peut-être pas le cas il y a encore quelques années avec certains présidents,
01:06:26 l'importance d'une équipe de France qui marche.
01:06:29 Donc, il ne marche pas forcément sur des oeufs, mais il a vu quelques déclarations de présidents.
01:06:34 Oui, le président Lorenzetti notamment.
01:06:36 Oui, Jackie Lorenzetti a été assez cash en disant que ça ne pourrait pas continuer comme ça.
01:06:41 C'est vrai que cette Coupe du Monde en France est en passé.
01:06:44 Ce que je disais hier soir, c'est que la prochaine, elle est en Australie,
01:06:48 avec un fuseau horaire compliqué.
01:06:50 Les matchs vont se jouer à des horaires qui vont moins fédérer les foules ici.
01:06:55 Donc, il peut y avoir des interrogations du côté du rugby pro en disant
01:06:58 « mais pourquoi finalement mettre autant de moyens ? »
01:07:02 Mais je crois qu'il ne faut pas focuser sur des Coupes du Monde.
01:07:06 On a vu à quel point l'équipe de France était capable de fédérer pendant le tournoi,
01:07:10 pendant les tournées, et là ce qui va devenir la Nations Cup.
01:07:14 Donc voilà, on a besoin d'une équipe performante tout le temps.
01:07:17 Mais en effet, je pense qu'à la marge, des discussions vont s'ouvrir
01:07:21 pour voir comment aligner les points de vue.
01:07:23 On l'espère en tout cas.
01:07:25 On remercie Jérémy d'avoir été avec nous depuis Tahiti,
01:07:29 où vous accueillez Charles Olivon.
01:07:33 Combien de licenciés dans votre club n'a pas pété ?
01:07:36 Si on compte l'école de rugby, le club n'est pas si vieux que ça.
01:07:40 On a à peu près 7 ou 8 ans, donc c'est tout jeune pour nous.
01:07:43 On compte un peu plus de 100 licenciés maintenant.
01:07:47 On a quasiment 80 gamins à l'école de rugby.
01:07:50 Donc on est vraiment en bon développement.
01:07:53 On est sur une pente ascendante en termes d'effectifs et de résultats.
01:07:57 Donc on est très contents.
01:07:59 Je vous invite l'année prochaine, en octobre 2024,
01:08:02 à venir à d'autres tournois internationaux de rugby à Sète.
01:08:05 On organise maintenant tous les deux ans.
01:08:08 Je crois qu'on a un journaliste parmi vous qui va venir.
01:08:11 Donc si vous voulez vous joindre à lui, c'est avec grand plaisir.
01:08:14 Le problème c'est qu'au buffet, il passe devant tout le monde
01:08:17 et il mange tout, donc on ne pourra pas venir.
01:08:20 Il prend les goûters de tout le monde.
01:08:22 C'est un sacré VIP quand il vient.
01:08:25 En tout cas, merci Jérémy d'avoir été avec nous.
01:08:28 On parlait d'Alexandre Priam, bien sûr, mais c'était tout à fait amical et affectueux.
01:08:31 On vous souhaite bon vent pour le "Pas péter rugby club",
01:08:36 sans licencier, on le disait.
01:08:38 Et surtout, on espère des petites pépites, comme on en a eu dans le 15 de France
01:08:41 ces dernières années, comme on en a toujours dans le rugby français.
01:08:44 Merci d'avoir été avec nous en direct.
01:08:47 A suivre, bien sûr, vous restez là, Philippe et Julien.
01:08:50 Il y a la chronique, bien sûr.
01:08:52 On va se retrouver autour du match.
01:08:54 Alexandre va reprendre le flambeau brillamment.
01:08:57 Et puis on va aller tranquillement vers la chronique de Philippe Spanguero
01:09:03 et le conseil de classe, bien sûr, pour parler de la Pro D2.

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