Votre rendez-vous rugby tous les jours de 20h00 à 21h00. Ce jour avec Alexandre Priam et Daniel Herrero avec les auditeurs de Sud Radio
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00:07 Sud Radio au coeur de la mêlée Alexandre Priam
00:12 Bonsoir sur Sud Radio on est ensemble jusqu'à 21h avant ce match ce soir à Nouvelle-Zélande du rugby
00:18 mais surtout demain France - Italie sur Sud Radio
00:21 on est très heureux d'être avec vous
00:23 venez parler rugby avec nous au 0826 300 300 sur la chaîne Twitch de Sud Radio
00:28 on est avec Daniel Herrero bonsoir Daniel
00:31 Salut Alex, ami du soir, bonsoir ami de Sud Radio
00:35 bonsoir je suis content de vous retrouver ce soir
00:38 tu vois je suis très content d'être avec toi Daniel pour parler un petit peu de rugby
00:41 pour parler du jeu et pour parler de ce France - Italie
00:44 de demain soir on est avec Lucien Gasparrac
00:48 Gasparrac pardon, bonsoir Lucien
00:51 Ciao Lucien, il est d'où Lucien ? Tu es d'où Lucien ?
00:55 C'est du Pays Basque
00:58 coeur du Pays Basque Lucien, tu es de la Soule, en bas du Labour ?
01:02 de la Soule
01:03 Ah tu es de la Soule, près de Molleo, ça y est, ok Lucien
01:07 On est deux, on est deux, Sultain aussi personnellement
01:11 derrière Tardet, voilà bon
01:13 toute la famille est là-bas
01:15 Lucien est avec nous pour nous faire le journal de la coupe du monde Lucien
01:20 beaucoup de choses à évoquer notamment, encore une fois le cas Dupont
01:24 le cas Dupont effectivement, pas un jour ne se passe sans qu'on observe les moindres faits et gestes d'Antoine Dupont
01:31 mais on n'a pas démarré le journal avec un jingle mais c'est pas grave on y va quand même
01:35 Allez, jingle !
01:36 Ah là c'est mieux Lucien Gasparrac, c'est mieux, bah oui, avec un jingle c'est beaucoup mieux
01:51 Parlons effectivement du cas Dupont puisqu'il n'y a pas une journée qui passe sans qu'on prenne les nouvelles du demi de mêlée
01:57 Oui, on observe chacun des faits et gestes d'Antoine Dupont et aujourd'hui il a sprinté, il a fait des courses à haute intensité
02:03 et il a même récupéré des ballons après des chandelles que lui ont envoyés Gaétan Boissart et Nicolas Jorjan, les préparateurs physiques du 15 de France
02:10 donc voilà, tout va bien pour Antoine et il passe les étapes de sa récupération petit à petit et de mieux en mieux
02:17 Et oui, et ça c'est intéressant, toute l'actualité autour du capitaine des Bleus mais il y a tout de même ce match décisif demain face aux Italiens
02:23 Oui, demain soir, 21h à suivre en direct sur Sud Radio
02:27 et en conférence de presse, le manager des Bleus, Raphaël Ibanez, explique pourquoi il ne faut pas sous-estimer les Italiens
02:32 et ce que ce match représente pour nos coques, on l'écoute
02:35 Alors on a évidemment pris le temps de revenir sur ce match lors du précédent tournoi destination
02:41 mais aussi des précédentes rencontres qu'ils ont posées aux Italiens
02:44 ça a été chaque fois un combat très âpre avec une équipe italienne en constante progression
02:50 on ne maîtrisera pas forcément la remise en question chez eux
02:54 leur façon dont ils ont pu aborder cette semaine après ce qu'ils ont vécu face à la Nouvelle-Zélande
02:59 ça en fait, ça leur appartient
03:00 en revanche, nous on a besoin d'être fort sur ce que l'on sait faire
03:06 c'est-à-dire sur le management, notre état d'esprit et surtout c'est un test de maîtrise en fait
03:12 Voilà ce test de maîtrise, c'est intéressant
03:14 et les Bleus ne sont pas les seuls à connaître des pépins dans leur effectif
03:18 Oui, les Anglais ont vu un forfait pour le reste du tournoi
03:21 Jack Willis, le troisième ligne du Stade Toulousain, qui s'est blessé au cou
03:25 on ne connaît pas encore le nom de son remplaçant
03:27 mais c'est un coup dur, parce que c'était un joueur tellement puissant pour cette troisième ligne
03:31 donc coup dur pour nos amis Anglais
03:33 Et puis il y a France-Italie, ce qui demande donc...
03:37 il y a France-Italie demain, mais une autre affiche attire l'attention de la planète rugby ce week-end
03:42 Oui, c'est le Écosse-Irlande à 21h samedi soir
03:45 match également à suivre en direct sur Sud Radio
03:48 et alors pour résumer, les coéquipiers de Finn Russell, les Écossais, doivent gagner
03:52 sans laisser le bonus défensif aux Irlandais
03:55 et ils doivent avoir le bonus offensif pour se qualifier
03:59 Gregor Tonzond, le sélectionneur de l'équipe d'Écosse
04:02 a remplacé 12 des vainqueurs de la faible équipe de Roumanie
04:05 pour mettre son équipe type face aux Irlandais
04:07 normal, vous me direz, tout comme les Irlandais qui ont mis l'équipe type
04:10 avec Johnny Sexton capitaine et Yann Andersson titulaire à la place de James Ryan
04:16 donc voilà, choc de Celtes, choc de Titans, samedi soir à 21h
04:19 Et puis comme on le disait, il y a aussi l'Afrique du Sud
04:23 qui est sous la menace de sanction de l'Agence Mondiale Anti-Dopage
04:25 ça c'est quand même une drôle d'affaire
04:27 Oui, ça me fait vibrer la planète rugby aujourd'hui
04:30 puisque l'équipe nationale de rugby sud-africaine
04:32 pourrait disputer son quart de finale potentielle
04:34 contre l'équipe de France en plus, sans son hymne,
04:36 sans son drapeau ou encore sans son maillot
04:38 la raison de cette possible sanction est le fait que
04:40 l'Afrique du Sud n'a pas encore signé le dernier document
04:43 de l'Agence Mondiale Anti-Dopage qui uniformise les règles
04:46 en matière de lutte contre le dopage
04:48 donc s'il ne le signe pas, il pourrait se retrouver sans l'hymne,
04:50 sans le drapeau et sans le maillot, ce qui nous arrangerait
04:52 Et puis la dernière journée de la phase de poule
04:55 qui commence ce soir avec Nouvelle-Zélande du rugby
04:57 Oui, un match déséquilibré sur le papier
04:59 mais les Uruguayens pourraient se qualifier
05:01 pour cela il faut qu'ils battent les Néo-Zélandais de 80 points
05:04 et que les Néo-Zélandais ne prennent pas de bonus
05:06 et que les Italiens ne prennent pas de bonus
05:08 donc ça reste très compliqué, c'est un match forcément
05:10 qui va être déséquilibré et qui va sûrement encore voir
05:12 les Néo-Zélandais faire une démonstration
05:14 mais voilà, c'est à suivre à 21h
05:17 Merci beaucoup Lucien Gasparrac
05:20 Avec Matoc, l'affineur des Pyrénées
05:22 plaqué tout pour goûter nos fromages
05:27 Et on attaque au cœur de la mêlée avec Daniel Herrero
05:30 Venez vous poser vos questions à Daniel
05:32 sur notre antenne avec le 0826 300 300
05:37 avec aussi la chaîne Twitch de Sud Radio en en direct
05:40 On lit vos questions, on interagit avec vous
05:42 sur la chaîne Twitch de Sud Radio
05:44 On attaque tout de suite avec un petit préambule
05:47 Daniel, France-Italie, est-ce que c'est déjà
05:49 le début de la phase finale à tes yeux ?
05:52 Très honnêtement, je ne le ressens pas comme tel
05:55 La phase qualificative n'est pas totalement terminée
05:58 Elle a un état d'esprit
06:01 Elle a une sensibilité assez particulière
06:05 à la phase dite qualificative
06:07 à savoir, il faut sortir dans les deux premiers
06:09 d'une poule de 5 pour se qualifier pour les quart de finale
06:13 Ce n'est pas totalement conclu
06:15 On voit bien que les hypothèses sont déjà
06:18 largement cernées, on dira notamment
06:22 dans la poule du 15 de France
06:24 Il y a encore des zones de petite incertitude
06:28 La France n'est pas radicalement qualifiée encore
06:31 On pense qu'elle le sera ou qu'elle l'est
06:34 déjà dans le cœur, dans le corps et même
06:36 dans la réalité rubistique de l'ordre de 90 ou 95%
06:39 Mais enfin, elle n'est pas totalement
06:41 Non, je pense, je n'aime pas trop l'hypothèse
06:43 C'est un 8ème de finale, je ne vois pas pourquoi
06:46 Je ne vois pas bien pourquoi, je ne ressens pas bien pourquoi
06:48 On finit une phase qualificative
06:50 Le staff de l'équipe de France nous dit en boucle
06:53 c'est un 8ème de finale
06:55 Écoutons Maxime Lecu, il est catégorique sur l'idée
07:00 On écoute Maxime Lecu qui nous parle de 8ème de finale
07:03 On sait très bien que c'est un match
07:05 à élimination directe maintenant
07:07 Comme on l'a dit après le match de la Namibie
07:10 les matchs de poule étaient "finis"
07:12 Donc forcément, soit tu continues la semaine prochaine
07:16 et tu prépares un quart de finale
07:18 soit tu rentres à la maison
07:20 La tension est un peu plus grande
07:23 On est dans ce sens-là depuis un petit moment
07:26 Mais maintenant, on passe aux choses sérieuses
07:29 Le match de vendredi en est le parfait exemple
07:32 Écoutez Fabien Galtier, il passe encore une étape supérieure
07:38 C'est le match le plus important depuis qu'il est entraîneur de l'équipe de France
07:42 C'est vraiment le match le plus important de nos 4 ans
07:46 Pas qu'il arrive maintenant
07:48 Le sport, c'est le présent
07:52 Uniquement le présent
07:54 Et le présent, c'est ce match-là
07:56 Celle-là, elle est quand même exceptionnelle
07:59 Daniel, cette phrase-là, elle ne veut rien dire
08:04 Et en même temps, elle est juste
08:06 Je ne sais pas si elle est juste
08:08 Elle définit un état d'esprit
08:10 Le sport, c'est le présent, merci beaucoup
08:12 On a bien compris
08:14 Le jour du match d'ouverture contre les All Blacks
08:16 C'était le match le plus important peut-être de la décennie
08:19 Tout en présageant que les matchs qui allaient suivre auraient aussi cette coloration-là
08:25 Dans l'hiver dernier, même dans la préparation
08:29 Le dernier match de préparation contre l'Australie
08:35 En cœur d'été, il était le match le plus important de la phase préparative
08:39 Et peut-être donc de cette préparation aux Coupes du Monde
08:41 Enfin bon, il y a l'idée qu'à chaque jour suffit sa peine
08:45 Et chaque match a son intensité, sa qualité, sa caractéristique
08:49 Chose qu'il faut toujours prendre avec sérieux, avec application, avec méthode et avec rigueur
08:54 Le match de demain, je ne vois pas en quoi il est quarte de finale
08:58 On sait même que dès fait, les Français pourraient se qualifier
09:01 Il n'a pas la sévérité d'un match radical coup pourri
09:05 Maintenant, en mettant cette métaphore de l'éliminatoire dans un match encore de phase qualificative
09:14 Tu mets une pression morale
09:19 Et derrière, Raphaël Ibanez, le manager général, ajoutait
09:25 Qu'il serait capital dans cette période, dans le match de vendredi contre les Italiens
09:31 D'être dans la maîtrise
09:33 Ça veut dire que dès que tu arrives dans les matchs éliminatoires
09:36 La maîtrise devient un élément moral majeur du comportement des hommes
09:42 En d'autres termes, pendant la phase éliminatoire
09:45 Si tu donnes 3 points à un adversaire, tu sais qu'il faudra que tu en marques au moins 5 pour gagner
09:49 Si tu en donnes 6, il faudra que tu en marques 8
09:51 Tu vois à peu près la démarche
09:53 Et à partir de là, tout ce qui sera maîtrise, réalisme, application
09:57 Ce qui fait que souvent, la phase éliminatoire n'a pas la beauté ou les envolées des matchs qualificatifs
10:05 Parce que tout devient extrêmement rigoureux
10:08 La maîtrise est l'élément dominant du comportement des hommes en phase éliminatoire
10:13 Donc demain, moi je le perçois encore, vendredi, je le perçois encore comme à potentiel
10:20 Non pas un rodage, mais appaufiné
10:26 Il est encore important que demain, le 15 de France
10:30 Certes, la performance, le résultat est très important
10:34 Mais la qualité du rubis produit, elle est aussi très importante dans l'allure du moment du 15 de France
10:40 On va écouter la Seine-sur-Mer
10:43 Oui, la Seine, c'est près de chez moi
10:45 On va rejoindre Nicolas, salut Nicolas
10:47 Salut, bonjour à tous
10:49 Salut Nicolas
10:50 Comment ça va Nicolas ?
10:51 Ça va très bien
10:53 Alors Nico ?
10:54 Quand même un peu stressé pour demain
10:56 Parce que malgré tout, le match est quand même capital
10:59 Parce qu'en cas de défaite, on peut être éliminé
11:02 C'est quand même un comble d'être éliminé de notre propre tournoi
11:05 On sera comme les Anglais en 2015
11:07 Donc il faut quand même éviter ça
11:09 Mais je pense que c'est quand même le début des phases finales
11:14 Parce que comme je disais tout à l'heure en préambule
11:18 C'est un match où on peut être éliminé si on perd
11:21 Donc c'est quelque part une sorte de phase finale
11:25 Déguisé on peut dire
11:27 Donc il faudra quand même être costaud, se méfier des Italiens
11:30 Si on les prend de haut, si on croit qu'on est déjà qualifiés
11:33 Comme je peux entendre sur différentes antennes
11:36 Par les commentateurs qui disent
11:38 "Oui la France va affronter l'Afrique du Sud, on va affronter l'Irlande"
11:41 Mais je pense que ça c'est pas des choses à faire
11:43 Parce que ça peut mettre dans une bulle
11:45 Et qui fait qu'au moment du match, derrière on se fait surprendre
11:49 Et on sait que cette équipe italienne
11:51 Même si elle en a pris 96 contre les Blacks
11:53 Elle est capable de surprendre
11:55 Donc il faut quand même être très sérieux sur ce match de demain
11:59 Et tout faire pour gagner, pour finir premier
12:02 Même si quelque part le quart de finale
12:04 Ce serait soit l'Irlande, soit l'Ecosse, soit l'Afrique du Sud
12:07 Donc autrement dit c'est un quart de finale compliqué
12:10 Mais en tout cas c'est ce match contre l'Italie
12:13 Qui est un faux huitième de finale
12:15 Puisque ça reste un match de poule
12:17 Mais c'est un match qui est capital
12:19 Donc oui pour moi c'est quelque part le début
12:21 On est rentré dans l'espace final
12:23 Et je suis assez d'accord avec l'état d'esprit
12:25 Que Fabien N'Galtier a expliqué en conférence de presse
12:28 Ou comme a dit Daniel à propos de Rafaël Ibanez
12:31 Et je pense que Maxime Lecoultre a raison de dire
12:35 Il faut comprendre que si on perd on est éliminé
12:38 Donc il faut gagner
12:40 Mais ils le disent à qui ?
12:42 Ils le disent à nous, aux supporters ou à eux-mêmes Daniel ?
12:46 Vas-y Nico
12:48 Je pense que c'est un peu des deux
12:52 C'est d'une part pour que tout le monde garde la tête froide
12:56 Et garde les pieds sur terre
12:58 Et aux supporters de peut-être éviter de trop s'enflammer
13:01 Parce que voilà
13:03 C'est eux qui jouent
13:05 Comme on dit qui sous-estime et méprise l'ennemi sera vaincu
13:11 Comme a dit Soumsou
13:13 Donc il faut
13:15 C'est un peu des deux je pense
13:18 Daniel
13:20 Oui la citation de Soumsou elle est intéressante
13:24 En d'autres termes
13:26 Dans ce match là
13:28 Il y a l'allure plutôt d'un 15 de France
13:31 Confortablement et logiquement installé
13:35 Dans une position de favori pour la qualification
13:39 Ca donne de la confiance
13:44 Ca donne de l'assurance
13:46 Mais en même temps tu joues contre l'Italie
13:49 Qui est une équipe que tu rencontres depuis des années
13:52 Les années 2000 dans le tournoi des 6 nations
13:55 C'est un adversaire régulier que tu sers et que tu connais
13:58 Donc tu as à peu près la certitude que aucune des performances
14:01 Contre l'Italie n'a été dans l'aisance
14:03 A part une ou deux peut-être dans les années 2000, 2005, 2010
14:06 Mais sinon tous les matchs contre l'Italie sont difficiles
14:09 En conséquence de ça tu te dis à l'évidence
14:12 Qui pourrait penser qu'on va jouer les mains en haut du guidon
14:15 Avec de la suffisance
14:17 Avec je dirais quelque chose qui ressemblerait
14:20 A du narquois ou de la prétention
14:23 Ca apparaît, du domaine de l'impossible
14:26 Et quand on fait parler Maxime Loucou
14:28 Qui par nature et par définition est un homme de rigueur
14:31 D'application, de méthode, de grande humilité
14:34 Tu vois Maxime qui va donc prendre le poste de numéro 9
14:39 Celui d'Évolu-Antoine Dupont
14:41 Donc évidemment on voit que en rien
14:45 On ne pourrait avoir une attitude suffisante sur ce match
14:48 En plus, en plus, il y a malgré tout l'idée
14:52 Qu'ils en ont pris 96 ces Italiens contre les All Blacks
14:56 Tu vois et 96 c'est quand même considérable
14:59 C'est un score hallucinant, 13 essais
15:02 Ou 12 ou 13 essais
15:04 Et en conséquence de ça on pourrait penser
15:07 Qu'effectivement ils ne sont pas les Italiens
15:09 Que l'on croyait arriver dans cette Coupe du Monde
15:12 Avec quand même une dynamique de progression
15:15 Mais que ce 96 à 0, enfin 96 à 10
15:18 Soutent qu'ils sont peut-être un peu en régression
15:21 Et en conséquence ce 96 pourrait ressembler à une humiliation
15:24 Et nul n'ignore que toute équipe qui ressent l'humiliation
15:29 Dans le match qui suit arrive avec de la révolte au cœur
15:32 Et de la rébellion forte
15:35 Donc la conjoncture morale de ce match
15:38 Demain pour les Français laisse penser que les Italiens
15:41 Ils vont être gorgés, gorgés
15:43 D'un orgueil qui peut être dangereux pour eux
15:46 Parce qu'ils vont vouloir à tout prix montrer
15:48 Que la performance contre les Blacks n'était pas logique
15:51 L'orgueil a multiple facette
15:54 Il peut transcender la performance mais il peut aussi l'altérer
15:57 Voilà et donc on a autour de ce match l'idée que
16:01 Il n'est pas radicalement éliminatoire
16:04 La France va sans doute se qualifier
16:06 Même sur une telle défaite
16:08 On voit bien qu'il y a quelques hypothèses
16:10 Mais la France en rien ne peut arriver
16:14 Avec de la suffisance
16:16 Mais ça c'est dit, ça c'est redit
16:18 Et jamais, excepté la petite auréole de ce match
16:24 Contre l'Uruguay il y a trois semaines
16:26 Jamais depuis quatre ans l'équipe nationale française de Ruby
16:29 Est arrivée sur quelconque terrain
16:31 Avec de la suffisance dans son cœur
16:33 Jamais effectivement
16:35 Et on va parler justement de l'Italie dans un instant
16:37 Sur ce radio, Nicolas reste bien avec nous
16:39 On va continuer de parler de Rugby avec toi
16:41 Du côté de la Seine-sur-Mer
16:42 Et vous aussi au 0826 300 300
16:44 Et sur la chaîne Twitch de Sud Radio
16:46 Focus sur l'Italie dans un instant
16:48 Avec Daniel Herrero, à tout de suite
16:50 Vous êtes sur Sud Radio, cœur de la mêlée
17:04 Jusqu'à 21h avec Daniel Herrero
17:06 Notre consultant Sud Radio avec vous au 0826
17:08 300 300
17:10 On est avec Nicolas, auditeur Sud Radio de la Seine-sur-Mer
17:12 Et on va parler un petit peu
17:14 De cette équipe italienne qui va affronter les Bleus
17:16 Demain à 21h sur Sud Radio
17:18 Avec l'avant-match des 19h
17:20 Sur notre antenne après match
17:22 Jusqu'à minuit
17:24 Oui, parce que ça promet
17:26 Donc autour de cette rencontre
17:28 On va parler justement de cette équipe italienne
17:30 Avec Mirko Bergamasco
17:32 Petit retour sur ce qu'il nous disait
17:34 Hier
17:36 C'était sur Sud Radio
17:38 Lors de l'émission
17:40 Au cœur de la mêlée, Mirko Bergamasco
17:42 Qui parlait de ce match qui a toujours une saveur particulière
17:44 C'est un match à part pour Mirko Bergamasco
18:04 Avec une vigilance très particulière
18:06 De la part de Fabien Galtier
18:08 Sur ces Italiens, on l'écoute
18:10 C'est un match très difficile
18:12 Très difficile
18:14 Face à une équipe qu'on connait bien
18:16 Qui a été blessée
18:18 C'est le pire
18:20 Une équipe blessée
18:22 C'est très compliqué à jouer
18:24 Très difficile à jouer
18:26 Il n'y a pas de routine
18:28 Il y a une manière très particulière à aborder ce match
18:30 Si tu gagnes, tu continues
18:32 Si tu perds, tu as fini
18:34 Il ne reste que l'enjeu
18:36 Il suffit à comprendre comment on va se préparer
18:38 On ne va pas mettre de côté cette équipe italienne
18:40 Nicolas Delassène-Surmer et Daniel Herrero
18:42 Mais qu'est-ce qu'elle peut nous faire comme mal ?
18:44 Cette équipe italienne
18:46 Sur quel point elle peut nous poser problème ?
18:48 D'abord, je ne comprends pas
18:52 Le ton de cimetière de Fabien Galtier
18:54 C'est fou
18:56 Le ton de cimetière
18:58 Je comprends le sérieux
19:00 Je comprends la considération
19:02 Je comprends même
19:06 L'analyse qui t'amène à penser
19:08 Qu'un adversaire blessé
19:10 C'est difficile
19:12 Mais un adversaire en pleine forme
19:14 C'est très difficile
19:16 Un adversaire blessé
19:18 C'est difficile
19:20 Mais un adversaire blessé
19:22 Si tu le finis, c'est terrible pour lui
19:24 Il y a cette double hypothèse
19:26 Derrière l'idée que
19:28 Les Italiens, sans doute gorgés d'orgueil
19:30 Vont nous poser des problèmes
19:32 Le problème qu'ils vont nous poser
19:34 Il est universel
19:36 Il est l'orgueil, la révolte
19:38 La révolte et l'orgueil
19:40 Qui sur un terrain de rubis se manifestent presque essentiellement
19:42 Dans la haute charge d'agressivité et de vaillance
19:44 C'est autour de là
19:46 Maintenant, si tu résistes
19:48 A la vaillance du blessé
19:50 C'est fini, il est mort
19:52 Si la vaillance du blessé
19:54 La vaillance de l'offensé
19:56 L'orgueil transcendé
19:58 Du
20:00 Je vais dire, du clodiquant
20:02 De celui qui n'a pas l'intégrité
20:04 De son talent en place
20:06 Si
20:08 Il prend un avantage
20:10 Il peut s'affirmer
20:12 Comme redoutable
20:14 Mais honnêtement, stratégiquement, c'est quand même la chose la plus simple
20:16 La plus simple c'est
20:18 S'il est bourré d'orgueil
20:20 Il faut que tu en aies autant que lui
20:22 Si son orgueil se manifeste
20:24 Presque essentiellement dans la charge d'agressivité
20:26 Que l'agressivité sur un terrain de rubis
20:28 Elle se propose presque essentiellement
20:30 Dans l'activité défensive
20:32 Et surtout dans le jeu debout
20:34 Ou dans le jeu d'affrontement collectif
20:36 Dans les jeux de masse quoi
20:38 Mais les molles, le rec, c'est là que ça se vit
20:40 Et je vois pas, honnêtement, je vois pas
20:42 En quoi nous pourrions être
20:44 Non pas craintifs
20:46 Soyons vigilants
20:48 Mais que nous soyons avec l'idée
20:50 De la difficulté incommensurable
20:52 De cette chose la
20:54 Bon c'est pour dire le ton un peu
20:56 Le ton de cimetière, pour ne pas dire un peu
20:58 Le ténèbre de Galtier m'a paru un peu bizarre
21:00 Maintenant, il montre
21:02 Une vraie considération
21:04 D'une problématique un peu particulière
21:06 L'équipe
21:08 L'équipe à l'âme saignante
21:10 Quand une équipe saigne
21:12 De son coeur
21:14 C'est vrai, c'est vrai
21:16 Mais il faut pas non plus passer le réveillon
21:18 Sur la stratégie que cela impose quoi
21:20 Y'a pas quelque chose d'incommensurable
21:22 Honnêtement, encore une fois
21:24 L'italien blessé
21:26 Il est latin
21:28 Il est cousin comme dirait Mirko Bercamasco
21:30 Il est notre voisin
21:32 Il est presque notre frère le rubis man italien
21:34 Dans sa réalité culturelle et historique
21:38 On sait que
21:40 Cette touche de rébellion
21:42 Sera importante
21:44 Mais elle ne peut pas transformer
21:46 La façon dont on les appréhende
21:48 Qui se doit d'être lucide, méthodique
21:50 Sans aucun doute, au moins
21:52 A égalité d'orgueil
21:54 Et justement, parlons un tout petit peu
21:56 De cette équipe italienne demain Nicolas
21:58 De la scène sur mer, je te refais la compo
22:00 En première ligne Ferrari, Faiva, Ceccarelli
22:02 En deuxième ligne Canone et Ruzza
22:04 En troisième ligne Negri, Lamarro autour de Canone
22:06 Lorenzo cette fois-ci
22:08 La charnière Varnet, Alan
22:10 Au centre du terrain Garbisi, Brex
22:12 Aux ailes Monti, Johané et Pierre Bruneau
22:14 Et puis à l'arrière Ange Capozzo
22:16 Est-ce que t'inquiètes un petit peu cette équipe ?
22:18 Ouais parce que bon
22:20 Déjà moi ce qui m'inquiète dans l'équipe de France
22:22 C'est les ballons hauts quoi
22:24 Parce qu'on a tendance à avoir du mal sur les ballons hauts
22:26 Donc on sait qu'avec la vivacité
22:28 Notamment d'un Capozzo
22:30 Qui est quand même très bon dans le jeu en l'air
22:32 Sur les chandelles tout ça
22:34 Et puis bon on sait qu'il a une vitesse
22:36 C'est un peu ça qui m'inquiète
22:38 Mais je suis d'accord quand même avec Daniel
22:40 C'est vrai que le ton un peu cimetière
22:42 Mais bon ça c'était un peu de bluff
22:44 Et puis je pense que Galtier, tout à l'heure
22:46 Daniel en a un peu parlé, c'était sur le match de Luruguay
22:48 Le match contre Luruguay, on est arrivé en disant
22:50 On va les déstroyer
22:52 On va les fracasser
22:54 Et au final on s'est aperçu qu'on a eu du mal
22:56 Et je pense qu'il a peut-être pas envie que
22:58 Ces joueurs ou même que comme je disais
23:00 Le public pense que ça y est c'est fait
23:02 C'est la fête on est qualifiés
23:04 Et qu'il veut absolument les maintenir quelque part
23:06 En disant les gars
23:08 Si vous merdez comme vous avez merdé contre Luruguay
23:10 L'Italie c'est quand même un peu plus fort que Luruguay
23:12 Ils ont quand même des bons petits 3/4
23:14 Si jamais vous faites les cons
23:16 Derrière ça peut aller vite
23:18 Et comme il a peut-être blessé
23:20 Mais de toute façon l'Italie
23:22 Daniel en a un peu parlé
23:24 C'est une équipe latine donc c'est une équipe qui est sœur
23:26 C'est une équipe qui est sœur
23:28 Alors certes effectivement on a peut-être
23:30 Nous un peu plus développé le rugby
23:32 Puisqu'on est quand même une nation un peu plus majeure
23:34 Que l'Italie
23:36 Mais l'Italie s'y continue en tout cas
23:38 Voilà s'améliorer
23:40 D'ici 3/4 ans je pense que ça peut devenir
23:42 Une très belle contender
23:44 Mais en tout cas
23:46 Faire attention cette équipe quoi
23:48 Et oui Nicolas faire attention
23:50 Merci Nicolas de l'assainissement
23:52 On se retrouve dans un instant sur Sud Radio
23:54 On va parler de la composition des bleus
23:56 Du retour de certains cadres
23:58 Et de cette charnière
24:00 Dont on attend beaucoup
24:02 Parce qu'elle va enfin être titulaire
24:04 Pour un match coupé c'est l'UQ
24:06 J'ai libère à toutes les étoiles Sud Radio
24:08 Sud Radio au coeur de la mêlée
24:10 Alexandre Priam
24:12 Vous êtes au coeur de la mêlée sur Sud Radio
24:14 30 et 55 secondes
24:16 Du côté de Sud Radio
24:18 Avec Daniel Herrero
24:20 A maintenant 24h du coup d'envoi
24:22 De cet ultime match de face de poule
24:24 Pour l'équipe de France-Italie
24:26 Pour aller chercher le quart de finale probablement face à l'Afrique du Sud
24:28 On est avec Daniel je le disais
24:30 On est avec Aude Austandard, avec Maxime Senna
24:32 La réalisation avec Lucien Gasparrac
24:34 Et Antoine Mazère
24:36 Sur les réseaux sociaux
24:38 Et on est avec Michel de Montauban
24:40 Bonsoir Michel
24:42 Ravie de vous recevoir
24:44 Sur Sud Radio
24:46 Sur le 0826 300
24:48 300
24:50 On va parler un petit peu de cette équipe de France
24:52 Des cadres de retour
24:54 Et je vais faire un petit point sur la composition des deux équipes
24:56 Avec en première ligne Cyril Bay de retour
24:58 Péatomo Vakia qui n'a pas
25:00 Qui a pris la place toujours blessée
25:02 De Julien Marchand
25:04 Au poste des pieds de Roy Antonio
25:06 La paire de deuxième ligne Wauquie Flamand
25:08 En troisième ligne Jelon à la place de Croce
25:10 Et Olivier Olivon en numéro 8
25:12 Greg Aldrid de retour, la charnière Lecu
25:14 Jalibert en 11, Biel Biarré
25:16 14, Peno la paire de centre d'Antificou
25:18 Du grand classique à l'arrière Thomas Ramos
25:20 Les remplaçants Bourguerit, Wardy, Aldeguerri
25:22 Taufifeno à Croce, Couilloux
25:24 Moefana et Jaminet
25:26 On va prendre un petit peu de temps là
25:28 On va même bien prendre le temps pour parler
25:30 De cette équipe de France
25:32 De ces choix là
25:34 Quel retour tu notes
25:36 Particulièrement toi Michel
25:38 Qu'est ce que tu notes
25:40 Le retour de Cyril Baye
25:42 Celui de Greg Aldrid
25:44 La titularisation de Jelon
25:46 Ou même cette charnière Lecu Jalibert
25:48 Qu'est ce que tu notes particulièrement
25:50 Alors moi très sincèrement
25:52 L'équipe qui est affichée
25:54 Elle est pas du tout surprenante
25:56 Bon ils sont
25:58 Je sais pas comment ils sont
26:00 25, 30
26:02 Le fait est que tous les joueurs qui sont là
26:04 Sont susceptibles de pouvoir jouer
26:06 Une chose sur l'autre
26:08 Très sincèrement moi ça m'inquiète pas du tout
26:10 Je m'aperçois que
26:12 Gaultier
26:14 A favorisé
26:16 Les tandems par exemple
26:18 Comme la charnière Lecu Jalibert
26:20 Je trouve que c'est très bien de faire jouer des joueurs
26:22 De même club moi je crois au duo
26:24 Alors je sais pas ce qu'en pense Daniel
26:26 Moi je crois au duo
26:28 Après le restant
26:30 Bon Penault, Chicou,
26:32 Danty, Biel-Hébiéré
26:34 C'est des pères
26:36 C'est une équipe même qui devrait faire peur
26:38 A l'équipe italienne et même à toutes les autres équipes
26:40 Très sincèrement
26:42 Moi je
26:44 Même quand tu vois
26:46 La réserve
26:48 Bougarit, Guardi, Alléguerit
26:50 On devrait leur faire peur
26:52 C'est pas possible
26:54 On leur fait peur je pense
26:56 Bien sur, on fait peur aux italiens
26:58 C'est évident
27:00 Daniel
27:02 Voilà, Michel te pose une question
27:04 Il y a deux choses
27:06 Dans les remarques de Michel
27:08 La première chose
27:10 Les 15 qui rentrent
27:12 Et le collectif remplaçant
27:14 C'est les meilleurs
27:16 Michel il se pose pas de questions
27:18 Ils ont le talent pour être là
27:20 Ils ont été retenus
27:22 C'est les meilleurs du moment
27:24 Il y a quasiment de doute sur rien
27:26 A partir de là
27:28 Confiance absolue à ces joueurs là
27:30 Moi je le rejouais
27:32 Honnêtement je le rejouais
27:34 Je ressens ça
27:36 Mais malgré tout tu vas mettre des petits bémols
27:38 Par exemple le bémol dominant
27:40 Il est sur Lucu
27:42 Maxime Lucu
27:44 Et Mathieu Jalibert
27:46 Et c'est quand même la paire de demi
27:48 Remplaçante ou tout au moins suppléante
27:50 Ou tout au moins finisseuse
27:52 Du début de la coupe du monde
27:54 Et puis la blessure d'Antoine
27:56 Et celle de Romain Lattamac
27:58 Que ces hommes là sont devenus titulaires
28:00 Alors la deuxième idée
28:02 Sur laquelle je voudrais un peu rebondir
28:04 De Michel
28:06 C'est
28:08 L'estime assez haute au concept de duo
28:10 Il dit
28:12 Duo ça veut dire donc deux
28:14 Il y a sans aucun doute
28:16 Des duos qui ont des forces
28:18 Qui ont des forces particulières
28:20 De symbiose
28:22 D'unité
28:24 D'harmonie
28:26 Tu vois quelque chose de fond
28:28 Notamment les paires de demi
28:30 On a vanté évidemment la nôtre
28:32 Historique Antoine et Romain Lattamac
28:34 Ils ne sont pas là
28:36 Pardon ?
28:38 Ils ne sont pas là
28:40 Mais on remet deux collègues
28:42 Moi je pensais qu'il pouvait y avoir un peu d'outre
28:44 Sur le talent des hommes
28:46 Sur le poste de demi de Mellet
28:48 Je pensais que Couilloux avait des attributs
28:50 Intéressants pour pouvoir jouer
28:52 Mais
28:54 Ils ont choisi
28:56 Le numéro 2 à la Mellet c'est Maxime
28:58 Le numéro 2 à l'ouverture c'est Mathieu
29:00 Et qui plus est
29:02 Ils sont en même temps du même club
29:04 Et ils ont donc la culture
29:06 Un peu d'ancestralité
29:08 C'est trop lourd comme mot
29:10 Une considérable ou conséquente
29:12 Expérience commune
29:14 C'est à prendre en considération
29:16 Et moi je le prends aussi en considération
29:18 Le duo
29:20 Il n'y a pas beaucoup d'endroits
29:22 Dans le rugby où le duo a autant
29:24 De sincérité
29:26 De fond
29:28 Que sur la paire de demi
29:30 On le retrouve
29:32 Sur les secondes lignes
29:34 Il y a souvent quelque chose
29:36 On les retrouve parfois
29:38 Sur les postes arrière
29:40 Et liés
29:42 Des espèces de jumelage
29:44 De cousinage de talent et de nature
29:46 Qui fait que
29:48 Mais sur notre paire de demi
29:50 Ca apparaît une évidence
29:52 Alors tu soulignes un autre truc
29:54 C'est que s'ils sont du même club
29:56 Ca veut dire qu'ils ont un vécu conséquent
29:58 Et donc en cela estimable
30:00 Et en cela générateur de confiance
30:02 Quand même c'est une paire de demi
30:04 On ne l'a pas trouvé dans la rue
30:06 Ca fait des années qu'ils jouent ensemble
30:08 Et on pourrait ajouter quand même que l'UBB
30:10 Le club de Bordeaux
30:12 Il offre aux 15 de France
30:14 4 joueurs, 5 joueurs même
30:16 Il offre le QJL Iber
30:18 Et il offre même Moé Fana
30:20 Plus que comme une réserve au poste de centre
30:22 Il sera remplaçant
30:24 Et Falatéa
30:26 Il n'est pas sur la feuille de match
30:28 Alors que Moé Fana
30:30 Il y en a 5, il y en a 4 titulaires
30:32 Et un cinquième est Moé Fana
30:34 - Daniel, je voulais revenir sur le choix
30:36 L'UQ
30:38 Ecoutez la réaction de Fabien Galtier
30:40 - L'UQ Couilloux
30:42 - Pas de débat
30:44 - Il n'y a pas de débat, il a toujours été très bon avec nous
30:46 Il a d'autres qualités qu'Antoine
30:48 Vous allez voir
30:50 Il va vous montrer que
30:52 L'équipe joue très bien avec lui
30:54 - Justement quand on pose la question
30:56 Auprès du principal intéressé
30:58 Maxime Lucu
31:00 Il y a forcément un petit peu de pression
31:02 Sur les épaules de remplacer un monstre
31:04 Qui est Antoine Dupont, on écoute Maxime Lucu
31:06 Montage Antoine Mazère
31:08 - De la pression forcément
31:10 Qu'il y en a eu depuis maintenant 2 semaines
31:12 Depuis la blessure d'Antoine
31:14 Il y a eu de la pression, j'en ai reçu
31:16 C'est certain, je sais que j'ai des qualités
31:18 Qui sont autres qu'Antoine
31:20 La comparaison ne peut pas être possible
31:22 Avec Antoine, parce que c'est le meilleur joueur
31:24 Du monde en ce moment
31:26 J'ai d'autres qualités à apporter à l'équipe
31:28 J'essaie de travailler en ce sens depuis 10 jours
31:30 Je n'ai pas envie de me mettre
31:32 Trop de pression négative par rapport à ça
31:34 Juste envie de profiter du moment
31:36 C'est un moment important pour moi et ma carrière
31:38 Je suis plus excité
31:40 Que de pression négative
31:42 - C'est très intéressant
31:44 On sent le plaisir de jouer ce match-là
31:46 On va revenir là-dessus dans un instant
31:48 Daniel, il y avait cette idée-là
31:50 De la complicité avec Mathieu Jalibert
31:52 Maxime Lucu, écoutez le demi-mélée
31:54 De l'Union Bordeaux-Belges
31:56 - Quand tu joues tous les week-ends avec lui
31:58 Ou tu t'entraînes toutes les semaines avec lui
32:00 Forcément, tu t'apprends à le connaître
32:02 Comme je disais, on est des postes
32:04 9-10, on est en charge
32:06 De la conduite du jeu
32:08 Forcément, tu as des automatismes
32:10 Qui rentrent en compte au fur et à mesure
32:12 Que tu joues avec lui
32:14 J'ai joué énormément de matchs avec Mathieu
32:16 Quand je suis arrivé à Bordeaux
32:18 Forcément, de débuter avec lui
32:20 Vendredi, c'est quelque chose de fort pour nous
32:22 C'est une opportunité
32:24 Et en tout cas, c'est aussi
32:26 Une forme de tranquillité de le faire avec lui
32:28 - Cette tranquillité-là, il y a beaucoup de choses
32:32 Dans ses propos, quand même, Daniel
32:34 Mais ce que dit déjà
32:36 Maxime Lucu
32:38 Il est content d'avoir cette chance-là aussi
32:40 - Ah oui, mais il y a quelque chose de très beau
32:44 Dans les propos de Maxime Lucu
32:46 Ce qui est prioritairement très joli
32:48 C'est le bonheur d'être là
32:50 Le bonheur de jouer
32:52 Avec un copain, un collègue, un petit frère
32:54 Un grand frère avec qui il joue depuis des années
32:56 Et avec lequel il a
32:58 Une... je ne sais pas dire
33:00 Une empathie ou même une sympathie
33:02 Mais il a une connivence cultivée
33:04 Par l'expérience, par le temps
33:06 Il est magnifique, il a la meclere, Maxime Lucu
33:08 Moi je trouve ça extrêmement serein
33:10 Il est plutôt joyeux
33:12 Il n'est en rien dans l'exubérance
33:14 Il a conscience des choses
33:16 En l'occurrence, il a conscience que
33:18 La paire de demi
33:20 Et le demi-numéré en propre
33:22 Ont des responsabilités
33:24 Particulièrement importantes sur un terrain
33:26 Il sait qu'à deux, on gère mieux que tout seul
33:28 Il sait qu'il a une grosse complémentarité
33:30 Avec Mathieu Jalibert
33:32 Que lui, il a un très bon jeu au pied défensif
33:34 Et il a une très belle qualité
33:36 D'éjection
33:38 De... j'allais dire
33:40 De distribution de la balle
33:42 Après tous les points de fixation
33:44 Que vit un match de rubis
33:46 Autour des avants essentiellement
33:48 Il sait ça, il sait aussi que Mathieu Jalibert
33:50 A un potentiel créatif que lui n'a pas
33:52 Mais qu'Antoine Dupont
33:54 Et donc la complémentarité
33:56 Avec Antoine
33:58 Lui va bien au coeur
34:00 Ah mais pardon, avec Mathieu Jalibert
34:02 C'est un peu le cul hein
34:04 La complémentarité avec Mathieu Jalibert lui va bien
34:06 Parce qu'il sait que à tous les deux
34:08 Dans le secteur de la paire de demi
34:10 Le potentiel créatif qu'a Antoine Dupont
34:12 De façon très élevée
34:14 Il est pas altéré par la paire de demi
34:16 Et il sait lui que ce que sont ses attributs à lui
34:18 Les attributs de maîtrise
34:20 D'application, de rigueur
34:22 De soin dans tout ce qu'il fait
34:24 Mais en même temps
34:26 D'humilité, de modestie
34:28 J'allais dire presque de...
34:30 Faut faire attention parce que
34:32 Maxime Lucu c'est pas un joueur pauvre
34:34 Mais c'est pas un enflamment
34:36 Tu vois, il a le potentiel
34:38 Non mais le rôle de l'enflamment
34:40 Il est progénitif
34:42 Par contre Couillou pouvait l'avoir
34:44 Et donc même si Galtier nous dit qu'il n'y a pas de débat
34:46 C'est qu'ils ont une estime de fait incontestable
34:48 Sur Maxime Lucu
34:50 Et moi en conséquence je lis une hypothèse
34:52 De gestion du jeu
34:54 A partir de ce match là
34:56 Si on met Lucu à la place d'Antoine Dupont
34:58 Des choses se feront en maîtrise et en rigueur
35:00 Voilà, exactement
35:02 Et un mot de la fin justement
35:04 Sur cela
35:06 Michel de Montauban
35:08 Allez Michel dis moi
35:10 Qu'est ce que tu en penses ?
35:12 Je te rejoins
35:14 Sur l'ensemble
35:16 Couillou c'est un joueur qui me
35:18 Plaît beaucoup, c'est un joueur qui est vif
35:20 Qui est surprenant
35:22 On sait pas à quoi ça t'amène lui
35:24 Mais c'est vrai que dans le contexte
35:26 Un joueur comme Lucu
35:28 C'est quand même une valeur sûre
35:30 Alors comme tu dis
35:32 C'est pas quelqu'un qui
35:34 Qui se met en avant
35:36 Mais il est tellement sûr
35:38 C'est un type qui est sérieux, qui est appliqué
35:40 Qui a mis un bon coup de pied
35:42 Ça génère
35:44 Beaucoup d'estime tout ça
35:46 Ah oui oui oui tout à fait
35:48 C'est vrai que c'est pas les mêmes jeux
35:50 Entre Flamboyant et un peu plus
35:52 Pas obscur mais un peu plus
35:54 Moins visible quoi
35:56 C'est un type qui est appliqué
35:58 Moi je trouve
36:00 Le seul truc qui me gêne un peu dans sa déclaration
36:02 C'est quand il disait
36:04 En parlant de Dupont
36:06 "Ouais mais Dupont c'est le meilleur joueur"
36:08 Il se mettait un petit peu en retrait
36:10 Ah oui oui carrément
36:12 Il a une humilité presque équivoque
36:14 Ça m'a gêné
36:16 Ça m'a gêné parce que
36:18 Il est son remplaçant
36:20 Il est pas son adjoué
36:22 Il est pas son alter ego de fait
36:24 Et ouais alors c'est vrai qu'avec Dupont
36:26 Il est tellement moyen ce type
36:28 Mais je pense que
36:30 Dans sa nature, dans sa façon d'être
36:32 Avec les autres, il n'écrase pas du tout
36:34 Du tout du tout
36:36 Ni son remplaçant, ni les autres
36:38 C'est Gersoir, le gars qui gère
36:40 C'est les copains
36:42 Non mais on sent Michel
36:44 Que toute la concurrence
36:46 Si tant est qu'il y en a
36:48 Au poste de Deminuel en France, je suis pas certain
36:50 Mais en tout cas on sent que les choses sont bien faites
36:52 Et qu'il y a un rapport de force
36:54 Qui existe toujours mais qui est sain
36:56 Qui est sain et qui est même
36:58 Je pense tout à fait cordial
37:00 Au sein du 15 de France
37:02 J'avais une petite question
37:04 A vous proposer Michel et Daniel
37:06 Avant de parler d'une autre question
37:08 Ensuite d'aller un peu plus loin
37:10 Sur le débat
37:12 On a quand même là de mon espoir la présence
37:14 D'Anthony Gelon, on va écouter dans un instant
37:16 Fabien Galtier qui parle de cette concurrence
37:18 Entre Gelon et Cross
37:20 Non on dit Gelon
37:22 Ah oui j'en étais au-dessus
37:24 Il a fait l'essai et là
37:26 Oui mais quand on avait demandé à Anthony
37:28 Il nous avait dit Gelon
37:30 Ah oui mais ça c'est le parisianisme
37:32 Qui peut être latin
37:34 Mais
37:36 Le parisianisme qui peut être latin
37:38 Un seul mot ou deux mots ?
37:40 Deux mots, le maître propre
37:42 Oui mais alors on va dire Gelon
37:44 Si vous voulez et François Cross
37:46 Ce choix là
37:48 Ecoutez d'abord Fabien Galtier
37:50 Il parle de concurrence entre les deux hommes
37:52 Y a-t-il vraiment concurrence entre les deux hommes ?
37:54 Parce que là il y en a un qui sera sur le banc
37:56 Et bien il s'appelle Cross
37:58 Il n'est plus titulaire pour ce match là
38:00 On écoute Fabien Galtier
38:02 On peut parler d'arbitrage
38:04 Et d'organisation et de composition d'équipe
38:06 Qui doit s'adapter à la compétition
38:08 Vous l'avez dit
38:10 François Cross a été très très bon face à la Nouvelle-Zélande
38:12 Il a toujours été très bon avec nous
38:14 Et de notre côté on a Anthony Gelon
38:16 Qui est de retour, qui a enchaîné
38:18 Deux matchs
38:20 Et qui a besoin d'enchaîner un troisième match
38:22 Dans un profil d'équipe aussi
38:24 Dans un profil de troisième ligne
38:26 Qu'on a besoin aussi de faire jouer ensemble
38:28 Alors quand on écoute Fabien Galtier
38:32 Il dit que c'est plus un roulement
38:34 Il a dit Gelon effectivement
38:36 C'est plus un roulement entre eux
38:38 Oui oui, Michel, merci
38:40 Soyong, Claire, il a dit Gelon
38:42 Très bien
38:44 Parlons quand même un peu de rugby, Michel
38:46 Il y a quand même Fabien Galtier
38:50 Il nous parle de roulement entre les joueurs
38:52 D'abord
38:54 Et puis ensuite derrière il va sur l'idée
38:56 Qu'on a besoin de voir cette
38:58 Troisième ligne ensemble
39:00 Entre guillemets
39:02 Pour la suite
39:04 Clairement ça veut dire qu'il y a une concurrence
39:06 Je termine, Michel
39:08 Ça veut dire qu'il y a une concurrence
39:10 Un roulement quand même
39:12 C'est sous-jacent
39:14 Il se pose la question de quelle est la meilleure
39:16 Troisième ligne la plus complémentaire
39:18 Entre Gelon d'un côté et Cross de l'autre
39:20 Que le débat commence à exister aux yeux du sélectionneur
39:22 Vous vous rendez compte, Gelon, Cross
39:26 C'est des joueurs qui sont formidables
39:28 Magnifiques
39:30 Je ne sais pas, moi je l'avais vu en remplaçant
39:32 Une Cross ce soir, demain
39:34 Oui il est remplaçant
39:36 C'est ce que je dis
39:38 Je veux dire le père O'Cross
39:40 Il rentre, il bouscule tout le monde
39:42 C'est une fin de partie de ces joueurs jokers
39:44 Qui sont à disposition
39:46 Alors après comparer Cross
39:48 C'est pas les mêmes qualités
39:50 Ouais mais
39:52 C'est peut-être pas tout à fait le même
39:54 Moi ça ne me gêne pas du tout
39:56 Très sincèrement ça ne me gêne pas du tout
39:58 Que Cross soit remplaçant et tout aussi bien
40:00 Si c'est Jaurès qui est remplaçant
40:02 Ça ne me gêne pas du tout
40:04 Il faut qu'il y ait une
40:06 C'est des joueurs qui ne s'imaginent pas
40:08 Sincèrement je ne sais pas ce que Daniel aime pas
40:10 Moi ça ne me gêne pas que l'autre soit remplaçant
40:12 Et vice-versa parce que sur notre match
40:14 Et puis on aura besoin de tout le monde
40:16 La compétition va se passer
40:18 Bien sûr c'est pour ça qu'il y a un 3 joueurs
40:20 On a mis la soupe là mais bientôt on va attaquer le
40:22 Le plat de l'Elysée
40:24 Daniel, Cross, Jeulon
40:26 Officiellement
40:28 Pas de concurrence annoncée
40:30 Mais bon, dans les mots de Fabien Galthier on comprend autre chose
40:32 Oui dans les mots de Fabien Galthier
40:34 On est dans une ambiguïté
40:36 Oui les deux sont très estimables
40:38 A l'évidence, merci
40:40 La considération sur ces deux joueurs est totale
40:42 Ils ont tellement de valeur
40:44 Les deux
40:46 Et en proue
40:48 De toutes les valeurs que ces hommes ont dans leur cœur
40:50 Et dans leur corps
40:52 Tu as la vaillance et l'extrême solidarité
40:54 C'est des hommes d'une grande
40:56 Grande goût du partage
40:58 Un grand goût du don d'eux-mêmes
41:00 En cela ils sont infiniment estimables
41:02 Après, derrière l'estime
41:04 Il en a déjà fait deux matchs
41:06 Anthony Jeulon
41:08 Il revient après et quand même
41:10 Un troisième match du Forêt du Bien
41:12 Ça veut dire qu'en perspective du quatrième
41:14 C'est à dire en l'occurrence du quart de finale
41:16 Il serait bien quand même qu'il y ait encore une heure de jeu
41:18 Dans les jambes
41:20 Je pense que cela sous-tend que malgré tout
41:22 L'option Jeulon devient dominante
41:24 En conséquence
41:26 Elle devient dominante
41:28 Dans le cœur de Galthier je pense
41:30 La pensée rationnelle de Galthier
41:32 Avec deux hypothèses
41:34 Les deux sont d'exceptionnels défenseurs
41:36 François Croce est un défenseur admirable
41:38 Mais admirable
41:40 Il est probablement un des tout meilleurs défenseurs français
41:42 Sinon le meilleur
41:44 Un maître de la zone de rock
41:46 Anthony Jeulon il est de cet ordre là
41:48 Il reste que
41:50 Derrière cette gaillardise
41:52 Cette robustesse
41:54 Que l'acte défensif demande
41:56 Cette générosité relationnelle
41:58 Sacrificielle que l'acte défensif demande
42:00 Il y a chez Anthony Jeulon
42:02 Une auréole de
42:04 Rudesse
42:06 Que François Croce a un peu moins marqué
42:08 Jeulon
42:10 Il est rude
42:12 Alors avant ça
42:14 Parce que pour moi c'est un élément décisionnel pour Galthier
42:16 Galthier
42:18 Il remet la troisième ligne
42:20 La plus raide qu'il a sous les mains
42:22 La plus raide
42:24 Dans le sens agressif
42:26 Le plus dur au mal
42:28 Féroce choc
42:30 Il se conforte
42:32 Il a pas de doute sur sa période demi
42:34 Mais il veut une absolue certitude
42:36 De gaillardise sur ses troisième lignes
42:38 Deuxième paramètre
42:40 Un il est très humble
42:42 Les deux là
42:44 Et deux Jeulon est peut-être un peu plus raide
42:46 Un peu plus agressif
42:48 Un peu plus dur au mal
42:50 Que pourrait l'être François Croce
42:52 Tout ça étant très discutable
42:54 Il y a un potentiel joueur
42:56 Le joueur voulant dire
42:58 Capable d'être dans les différents secteurs du jeu
43:00 Quand on construit du mouvement
43:02 Qui est Anthony Jeulon
43:04 Anthony Jeulon il est plutôt un bon passeur
43:06 Il est plutôt
43:08 En termes de course
43:10 Il est capable d'aller
43:12 Dans les grands espaces
43:14 Peut-être un petit peu plus
43:16 Que François Croce qui est souvent
43:18 Cantonné
43:20 Tu vois dans les zones âpres
43:22 Il fait de la houle dangereuse
43:24 De la bourrasque des regroupements
43:26 Il est par là François Croce
43:28 Anthony Jeulon il peut aller un peu au large
43:30 Parce qu'il a la technicité un peu plus affinée
43:32 Et parce qu'il a sans doute aussi
43:34 Un goût de la balle un petit peu plus prononcé
43:36 Tu vois
43:38 Pour Jeulon
43:40 Jouer au ballon c'est quand même un acte de Riebmann
43:42 Pour François Croce
43:44 Plaquer
43:46 Donner et se sacrifier
43:48 C'est l'acte base de sa mission
43:50 Un dernier mot avec toi Daniel
43:52 Avant de te libérer
43:54 Et d'aller vers la petite session de piano
43:56 Les Uruguayens peuvent être un peu Cantonnés
43:58 Oui on connait un peu
44:00 L'issue quand même de ce match là
44:02 Oui mais quand on a vu les Français Cantonnés Uruguayens
44:04 On se dit pourquoi pas
44:06 Alors vas-y dis-moi Max
44:08 Je me posais alors une question
44:10 Est-elle légitime ou pas cette question
44:12 Est-ce que ce match face à l'Italie
44:14 Il se prépare avec le prisme du quart de finale
44:16 Contre l'Afrique du Sud
44:18 Très honnêtement
44:20 Pas en analogie
44:22 Pas en symétrie
44:24 On va faire des choses contre l'Italie
44:26 Que peut-être on refera ou on reproduira
44:28 Je ne crois guère à ça
44:30 Par contre il se prépare avec
44:32 Ce que nous savons faire
44:34 Nous devons le faire très bien
44:36 Dès demain contre les Italiens
44:38 Ce que nous savons
44:40 Les caractéristiques de nos comportements
44:42 Relationnels
44:44 Avant de rentrer dans la technique
44:46 Avant de rentrer dans le goût
44:48 De tout ce qui est ensemble et dans le rythme
44:50 Fût-ce un rythme lent
44:52 Ou un rythme très élevé
44:54 Mais qu'il soit dans le rythme de l'équipe
44:56 C'est une perspective majeure
44:58 De match contre l'Italie
45:00 Et deuxièmement
45:02 Ce que nous savons faire
45:04 Nous n'allons plus improviser
45:06 A partir des quarts de finale
45:08 Très très peu
45:10 Le potentiel improvisation
45:12 Il va diminuer avec les matchs éliminatoires
45:14 Et ce qui est particulier
45:16 Notamment des fins de match
45:18 Mais la prise de risque sera
45:20 On dira calcule les risques
45:22 A partir des quarts de finale
45:24 C'est une anomalie intellectuelle
45:26 Terrible que si tu calcule les risques
45:28 Tu n'en prends plus un seul
45:30 Il est probable que demain
45:32 Pour moi l'intérêt du match France-Italie
45:34 C'est que les Français doivent
45:36 Rivaliser dans tout le secteur
45:38 De l'affrontement que les Italiens
45:40 Vont nous imposer pour essayer de survivre
45:42 Mais en même temps
45:44 Ce qui sera produit
45:46 C'est ce que les Français savent faire de mieux
45:48 La production du jeu de demain
45:50 C'est le fond de commerce du rubis français
45:52 A l'heure actuelle
45:54 A la fin de la phase éliminatoire
45:56 De la coupe du monde 2023
45:58 Merci beaucoup Daniel d'avoir été avec nous
46:00 On se voit très vite
46:02 On s'entend très vite
46:04 Dès vendredi soir
46:06 Pour le France-Italie
46:08 On vous attend avec impatience
46:10 Sur le 0826 300 300
46:12 Et sur la chaîne Twitch de Sud Radio
46:14 On se retrouve tout de suite sur Sud Radio
46:16 Pour vous offrir le ballon Gilbert
46:18 C'est le Qui je suis dans un instant
46:20 Vous êtes sur Sud Radio
46:22 On vient de passer 50 minutes
46:24 Avec Daniel Herrerou pour parler de l'équipe de France
46:26 Vous retrouvez évidemment
46:28 Le replay
46:30 Sur la chaîne Youtube de Sud Radio
46:32 Et sur l'application Sud Radio
46:34 Dans un instant
46:36 Ça va être le Qui je suis
46:38 Oui j'attends ça depuis une heure
46:40 Je suis dans les starting blocks
46:42 Il est brûlant
46:44 Il vient de faire 50 pompes dans le studio
46:46 Pour Lucien Gasparacali
46:48 C'est le Qui je suis
46:50 Sud Radio au coeur de la mêlée
46:52 Alors puisqu'on ne se connait pas
46:54 Présentez-vous
46:56 Présentez-vous
46:58 Présentez-vous
47:00 Les gars
47:02 Qui je suis
47:04 C'est moi
47:06 Je suis le monsieur
47:08 Ça c'est se présenter
47:10 C'est moi
47:12 Je suis le monsieur
47:14 Ça c'est se présenter
47:16 Et ouais c'est comme ça qu'on se présente
47:18 Sur Sud Radio au coeur de la mêlée
47:20 Bonsoir Augustin de Paris
47:22 Bonsoir
47:24 Comment ça va Augustin ?
47:26 Très bien
47:28 Et bien t'es en lice pour remporter le ballon
47:30 Gilbert Sud Radio, ballon édition limitée
47:32 Commandé juste pour la coupe du monde de rugby
47:34 Il n'en aura pas plus que 2,40, 45
47:36 Ce sera un objet de collection
47:38 Ou de rugby pour jouer
47:40 Parce qu'un ballon c'est bien aussi de pouvoir y jouer avec
47:42 Bonsoir Jean-Philippe de Toulouse
47:44 Oui bonsoir
47:46 Comment ça va Jean-Philippe ?
47:48 Très bien, bienvenue sur Sud Radio
47:50 Le principe est simple
47:52 Il faut trouver le joueur mystère
47:54 Que Lucien Gasparracq
47:56 Et bien va vous compter via des indices
47:58 Lucien c'est quand tu veux
48:00 Et je rappelle messieurs qu'il faut que vous donniez votre prénom
48:02 Avant de me donner le nom du joueur
48:04 Qu'on puisse vous différencier
48:06 Est-ce que vous êtes prêt pour le "Qui je suis"
48:08 Ou en espagnol le "Qui en soy" comme on dit au Mexique
48:10 C'est parti
48:12 Top !
48:14 Mon nom de famille désigne une persille stupide
48:16 Je joue à Lyon, je suis 3ème ligne
48:18 Je suis né à Hannemasse
48:20 Je n'ai pas été pris pour la Coupe du Monde
48:22 Mais je suis toutefois réserviste
48:24 Augustin, Augustin en premier
48:26 Cretin, c'est bien ça
48:28 C'est Augustin
48:30 Dylan Cretin
48:32 Exactement
48:34 1 à 0
48:36 Top !
48:38 Je suis né en 1981 à Echirol
48:40 Je vais bientôt être peut-être rattrapé
48:42 Par Damien Ponneau
48:44 Au nombre d'essais j'ai longtemps joué
48:46 Au stade Toulousain
48:48 Mon nom de famille rappelle
48:50 Tout ce qui en rapport avec la clarté
48:52 Augustin
48:54 Vincent Clair
48:56 Balle de match
48:58 Pour Augustin, Jean-Philippe
49:00 On ne vous entend pas Jean-Philippe
49:02 Il est fort Augustin
49:04 Il va être pour vous celui-là Jean-Philippe
49:06 Top !
49:08 Je me rappelle un héros Marvel qui a des griffes
49:10 Je suis l'arrière titulaire lors de la finale
49:12 De la Coupe du Monde 2011
49:14 J'ai également l'Augustin
49:16 Maxime Hédard
49:18 Bravo Augustin
49:20 C'est une victoire exceptionnelle d'Augustin
49:22 C'est gagné
49:24 Le Lionel Messi du qui je suis Augustin
49:26 Bravo 3 à 0
49:28 Là c'est exceptionnel
49:30 Bravo Augustin
49:32 Le ballon Sud Radio Gilbert, il est pour vous
49:34 Et ça ira du côté de Paris
49:36 Arrête le pauvre
49:38 Désolé Jean-Philippe
49:40 Il faut rappeler le 0826 300 300
49:42 Tu rejoueras, il n'y a aucun problème
49:44 Tu es toujours le bienvenu sur Sud Radio
49:46 On se retrouve demain
49:48 Sur notre antenne à partir de 19h
49:50 Pour la Vos Match de France-Italie
49:52 Avec toute l'équipe Sud Radio
49:54 Rugby avec Julien Thomas, Félix Panguero
49:56 Daniel Ayrault, en direct de Lyon
49:58 Demain, belle soirée à tous