Emmanuel Macron fait planer la menace d’une dissolution en cas de vote perdu à l’Assemblée, selon les informations recueillies par le service politique de BFMTV.
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00:00 D'un mot quand même Benjamin Djamal, il y a une chose qui se précise, une menace que fait planer l'Elysée ?
00:04 Oui, ce que peut vous dire BFMTV ce soir, c'est qu'à l'occasion de cette réunion à l'Elysée,
00:08 avec donc Elisabeth Borne, Emmanuel Macron, Olivier Dussopt, le ministre du Travail et Franck Riester,
00:12 le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Emmanuel Macron a très clairement fait planer la menace
00:16 d'une dissolution en cas de vote négatif demain.
00:19 Ça veut donc dire, pour ceux qui nous regardent, si le choix qui était fait était d'aller au vote,
00:22 c'est-à-dire de ne pas utiliser le 49-3, c'est un risque qui est pris parce qu'on sait bien que ça peut se jouer à quelques voix.
00:28 Et si d'aventure ce vote était négatif, là où certains expliquaient qu'il pourrait éventuellement y avoir une deuxième lecture,
00:35 que les choses au fond pourraient continuer comme si de rien n'était, Emmanuel Macron, il dit "Attention, là clairement je pourrais dissoudre".
00:42 Je pourrais dissoudre, ça ne veut pas dire que la dissolution est automatique, mais ça veut dire qu'il se laisse la possibilité.
00:47 Et d'un mot, c'est une façon très claire de mettre la pression sur qui ? Sur les Républicains,
00:51 qui pour beaucoup ne veulent pas retourner aux urnes, qui pour beaucoup sont des sortes de miraculés
00:55 du crash présidentiel de Valéry Pécresse qui fait 4,7%, et qui s'il votait contre demain,
01:00 pourrait peut-être réfléchir à deux fois s'il se vote contre aboutissait à un rejet de la réforme des retraites
01:04 et aboutissait à de nouvelles élections législatives, où là, ce serait pour le coup le grand saut sans aucune certitude d'être réélu.