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  • il y a 15 heures
Au programme de cette édition, un point sur la situation ukrainienne. Alors que le front reste à l’avantage des Russes, les discussions semblent bloquées, laissant craindre une issue unique par la reddition. 

Nous reviendrons ensuite sur cette annonce d’Emmanuel Macron de lancer la construction d’un nouveau porte-avions pour remplacer le Charles De Gaulle.
Et enfin, nous poursuivrons notre tour d’horizon du bilan de l’année 2025, aux confins du continent cette fois-ci, avec les pays du Caucase.

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00:00TVL continue, à vous de décider.
00:03La nomenclatura vacille, les fromages de la République s'étalent partout au grand jour.
00:07Et quand le pouvoir doute, il se rédit.
00:09Quand il ne parvient plus à convaincre, il menace.
00:12Quand il perd sa légitimité, il devient dangereux.
00:15Alors, l'urgence est là.
00:17Faire taire les voies libres avant 2027, telle est la tentation autoritaire du pouvoir.
00:21Et TVLiberté est dans leur ligne de mire parce qu'elle refuse le discours officiel et l'uniformisation de l'information.
00:28Face au contrôle médiatique et au contrôle social, TVLiberté est un rempart.
00:33Une information non conforme, l'antithèse d'une presse courroie de transmission de la propagande du système.
00:39On ne se vend pas, on ne se tait pas.
00:41Mais, mais pour tenir, nous avons besoin de vous.
00:44Pour TVL, ces prochains jours sont cruciaux.
00:47Aidez-nous.
00:58Madame, Monsieur, bonsoir.
01:13Je suis très heureuse de vous retrouver ce soir.
01:15Au programme de cette édition, un point sur la situation ukrainienne.
01:18Alors que le front reste à l'avantage des Russes,
01:20les discussions semblent bloquées, laissant craindre une issue unique par la rédition.
01:26Nous reviendrons ensuite sur cette annonce d'Emmanuel Macron de lancer la construction d'un nouveau porte-avions
01:31pour remplacer le Charles de Gaulle.
01:33Et puis, nous poursuivrons notre tour d'horizon du bilan de l'année 2025,
01:37cette fois aux confins du continent avec les pays du Caucase.
01:41L'Ukraine finira-t-elle la guerre par une rédition sur le front ?
01:49Alors que les discussions sont au point mort, malgré les déclarations d'attention,
01:53la situation sur le terrain militaire évolue toujours défavorablement pour les troupes de Kiev.
01:57Le point tout de suite.
01:59Des réunions sans issue et un front qui s'enfonce progressivement.
02:03Alors que les rendez-vous internationaux pour deviser de la sortie de guerre en Ukraine s'enchaînent,
02:08les soldats sont toujours à pied d'œuvre sur le front.
02:10Les Ukrainiens ont su mener une contre-attaque sur coupiance,
02:13qu'une opération sans doute conduite pour permettre le retour des troupes
02:16coincées de l'autre côté de la rivière Oskol.
02:19Une traversée rétrograde qui rappelle celle des Russes en 2022
02:22pour franchir à nouveau le Dniepre dans le secteur de Kherson.
02:26Sur le reste du front, les troupes russes sont à l'avantage dans une stratégie d'avancée mesurée.
02:31Une situation qui ne facilite pas les négociations pour le spécialiste diplômé de l'école de guerre Hervé Caresse.
02:37Les seuls qui ont une réelle volonté de faire cesser le conflit
02:40le plus rapidement possible, ce sont les Américains.
02:42Les Ukrainiens, sur le plan politique, les exigences actuelles des Russes ne sont pas recevables
02:49et ils estiment qu'ils ont toujours les moyens militaires de freiner l'avancée russe
02:53et obtenir une solution à la coréenne avec une ligne de démarcation.
02:57Et c'est d'ailleurs également l'objectif des Européens.
03:00Et c'est pour cela qu'ils appuient les Ukrainiens,
03:02notamment sur le plan financier et dans une moindre mesure sur le plan matériel.
03:07Les Russes estiment que le bon momentum militaire est en leur faveur.
03:11De ce fait, ils maintiennent leurs exigences.
03:14Donc c'est l'évacuation des forces ukrainiennes des oblastes qu'ils revendiquent.
03:19Et puis également la neutralisation militaire de l'Ukraine.
03:22Donc en l'état, on n'est pas arrivé au point culminant de cette guerre.
03:26La stratégie d'attrition des Russes amenuise de plus en plus le centre de gravité ukrainien
03:31qui est celui des forces humaines mobilisées et mobilisables.
03:35Et en cela, les Européens n'arriveront jamais à compenser ce déficit en ressources humaines.
03:41Et à la fin, je ne connais pas bien sûr l'issue de cette guerre,
03:45mais cette guerre se terminera d'une manière ou d'une autre
03:47par épuisement des forces humaines de l'armée ukrainienne.
03:50Une issue défavorable pour l'Ukraine qui semble de plus en plus inévitable
03:55dans la mesure où les dirigeants politiques du pays
03:57refusent de négocier à partir des réalités du terrain.
04:00Au contraire, en effet, tout porte à croire que les services ukrainiens
04:04ont organisé un nouvel assassinat ciblé lundi
04:06en piégeant la voiture du lieutenant général Sarvarov
04:09pour qu'elle explose après le démarrage,
04:12le genre d'événements qui pourraient se multiplier.
04:15Tant que la guerre durera, il y aura des actions clandestines de ce type-là.
04:18Elles sont révélatrices aussi des difficultés de l'armée ukrainienne sur le front.
04:22En fait, on est en train de passer d'un contexte de guerre symétrique
04:27avec des forces de même capacité sur le front terrestre notamment
04:32à un contexte de guerre dissymétrique avec des forces conventionnelles
04:35qui n'ont pas forcément les mêmes capacités
04:37puisque les forces conventionnelles russes sont supérieures aux forces ukrainiennes
04:44notamment en termes de moyens quantitatifs et qualitatifs
04:48à un contexte de guerre asymétrique.
04:50C'est-à-dire que le belligérant qui est le plus en difficulté
04:53est en train de basculer sur une forme de guerre asymétrique.
04:56Alors, si jamais il y a un accord de paix qui est signé,
05:00il faut être très très clair que dans les clauses de sécurité
05:04demandées de part et d'autre, il y aura bien sûr
05:06l'exigence de l'arrêt des actions clandestines.
05:09Des clauses qui seront difficiles à faire respecter par le pouvoir ukrainien.
05:13En effet, tout porte à croire que les factions radicales
05:16proches du sommet de l'État ne souhaitent pas le rétablissement de la paix.
05:20De quoi faire craindre dans l'hypothèse où les négociations
05:22pourraient aboutir avant la rédition de Kiev
05:25à une poursuite des opérations sur un terrain
05:28qui serait alors plutôt terroriste.
05:30La folie des grandeurs de Macron continue.
05:38Lors de sa visite sur la base militaire d'Abu Dhabi,
05:40le président a annoncé le lancement de la construction
05:42d'un nouveau porte-avions à propulsion nucléaire
05:45pour remplacer le Charles de Gaulle.
05:47Il sera plus grand, plus lourd et plus cher.
05:49Mais une question se pose.
05:51Est-ce vraiment le meilleur choix stratégique ?
05:53Peut-être pas.
05:54Explication d'Edouard Chaneau.
05:55Le 21 décembre, aux Émirats Arabes Unis,
05:59devant les troupes françaises,
06:00Emmanuel Macron a annoncé le lancement du chantier
06:03d'un nouveau porte-avions prévu pour 2038.
06:06Évidemment, le nom du prochain vaisseau amiral
06:08de la flotte française n'a pas encore été annoncé.
06:10Espérons qu'on nous épargnera celui de l'actuel président.
06:13En tout cas, peut-être emporté par sa rhétorique
06:15va-t'en-guerre ou complexé par la taille
06:18des 11 porte-avions de Donald Trump,
06:20Emmanuel Macron veut lui aussi un géant des mers.
06:23Le porte-avions de nouvelle génération
06:25sera le plus grand navire militaire d'Europe
06:27à 310 mètres de long contre 261
06:30pour l'actuel Charles de Gaulle,
06:31commandé en 1986 et opérationnel depuis 2001.
06:35Le nouveau vaisseau sera manœuvré
06:36par 2000 matelots contre 1800 pour l'ancien.
06:39Il pèsera 80 000 tonnes contre 42 000.
06:42Ce tonnage agrandi lui permettra
06:44d'embarquer plus d'avions que les 40 du Charles de Gaulle.
06:47Alors bien sûr, la France étant dotée
06:48du deuxième espace maritime le plus vaste du monde,
06:51le lancement d'une telle arme permettrait au pays
06:53de rester une puissance maritime de premier rang
06:55avec cet outil de dissuasion conventionnel.
06:58Une bonne nouvelle donc de prime abord
07:00selon Olivier Dujardin, spécialiste des systèmes d'armement
07:03et auteur d'un récent ouvrage de référence sur les drones
07:06qui souligne l'impératif de conserver les compétences
07:08de l'aéronautique embarquée.
07:10Oui, c'est une bonne nouvelle
07:11d'avoir un nouveau porte-avions
07:13dans le sens de permettre de maintenir
07:15les compétences de l'aéronautique navale.
07:17Ce sont des compétences qui sont assez difficiles
07:19et longs à acquérir, donc les perles c'est rapide,
07:21les réacquérir c'est toujours très long,
07:23donc ça c'est plutôt une bonne nouvelle
07:24qu'il y a une continuité dans ce domaine-là.
07:28Sur la durabilité d'un porte-avions dans le temps,
07:31un porte-avions est une grosse plateforme,
07:34donc c'est à l'avantage de pouvoir être assez,
07:36de mieux supporter les modifications et les améliorations.
07:42Et en plus, la puissance du porte-avions
07:44dépend en grande partie de son parc aérien,
07:48drone, avion, etc.
07:49Donc ça, lui, il pourra plus facilement évoluer.
07:51Donc il est plus facile de maintenir la pertinence
07:54d'un porte-avions dans la durée
07:55que d'autres plateformes plus petites.
07:57Le porte-avions devrait intégrer le nouveau système
07:59de catapultage électromagnétique,
08:01des drones, un radar Seafire de Thalès
08:03capable de suivre jusqu'à 1000 cibles simultanément,
08:06des missiles Aster à lancement vertical
08:08et deux chaufferies nucléaires
08:10qui lui permettront d'atteindre 27 nœuds,
08:12soit 50 km heure sur les flots.
08:14Le coût annoncé pour ce bijou de technologie,
08:1610 milliards d'euros.
08:18Alors pour un tel coup,
08:19le choix d'un seul vaisseau est-il le plus sage ?
08:21Olivier Dujardin en doute.
08:23Le dernier point, peut-être le côté
08:24où on peut se poser des questions,
08:27c'est sur le choix de la plateforme qui est faite,
08:28c'est-à-dire une très grosse plateforme,
08:30un choix quasiment de la taille des porte-avions américains,
08:32donc deux fois plus gros que le Charles de Gaulle.
08:34Alors ça permet d'emporter des appareils plus gros,
08:36c'est-à-dire plus d'appareils.
08:38La question qu'on peut se poser,
08:39c'est que ça va maintenir un seul porte-avions
08:42dans l'arsenal français.
08:44Et un seul porte-avions,
08:45ça veut dire des périodes d'indisponibilité,
08:47donc pas de permanence.
08:49La question stratégique qu'on peut se poser,
08:51c'est dans quelle mesure le choix
08:52de deux porte-avions plus petits
08:53aura été ou non plus pertinent.
08:55C'est vraiment des orientations stratégiques
08:57et des choix qui doivent être faits.
08:59L'avantage du gros porte-avions,
09:01c'est sa puissance.
09:02Seulement s'il est tout seul,
09:03c'est sa disponibilité qui sera forcément partielle.
09:07Et aussi, il représentera une cible de choix,
09:10forcément, avec deux porte-avions plus petits,
09:14on va dire qu'on a une meilleure disponibilité.
09:18Et la perte d'un porte-avions est moins dramatique
09:20dans le sens où étant moins cher,
09:22il est peut-être plus facilement réparable
09:23ou d'en reconstruire un potentiellement.
09:25Une construction qui est d'ailleurs une aubaine
09:27au niveau national,
09:28puisque ce chantier bénéficiera à 80%
09:31à des PME impliqués dans la construction,
09:32de quoi masquer les 70 000 défaillances d'entreprise
09:35attendues en 2025.
09:40Cap sur le bilan du Caucase.
09:44La Géorgie, sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne,
09:46s'est sensiblement éloignée de Bruxelles.
09:48Par ailleurs, l'Arménie et l'Azerbaïdjan
09:51ont entamé une amorce de dialogue de paix
09:52après plus de trois décennies de conflits
09:54entre les deux pays,
09:56le tout sous l'égide évidemment de Donald Trump,
09:58qui compte bien implanter les États-Unis
10:00dans la région.
10:01Nicolas de Lamberterie.
10:02C'est sans aucun doute la photo de l'année 2025
10:05pour le Caucase,
10:07la poignée de main historique à Washington
10:09entre le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev
10:12et le premier ministre arménien Nikol Pachinyan.
10:15Pour rappel,
10:16les deux voisins étaient en guerre
10:17depuis la fin des années 1980,
10:20c'est-à-dire avant même la fin de l'URSS.
10:23Les découpages internes de l'Union soviétique
10:26ont conduit à des tensions séparatistes
10:28et interethniques sur le territoire du Haut-Karabakh,
10:32oblast autonome arménien
10:33faisant partie de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan.
10:37Lorsque l'Azerbaïdjan est devenu un État indépendant,
10:40l'oblast autonome du Haut-Karabakh
10:41a déclaré sa sécession de l'Azerbaïdjan.
10:44Tout ceci a entraîné une guerre
10:45et des conflits interethniques féroces,
10:48aboutissant à une victoire arménienne en 1994,
10:51l'occupation d'environ 15% du territoire azerbaïdjanais
10:54et des centaines de milliers de réfugiés de part et d'autre.
10:58Pendant des décennies,
10:59l'Azerbaïdjan était le pays
11:00avec le taux de réfugiés déplacés internes
11:03le plus élevé du monde.
11:05Fort de son alliance avec la Turquie
11:07et de ses ressources énergétiques,
11:09l'Azerbaïdjan a modernisé son armée
11:11pendant près de trois décennies
11:12afin de prendre sa revanche.
11:14Chose faite lors des Deuxièmes et Troisièmes Guerres du Karabakh
11:17en 2020 et 2023
11:19qui ont abouti à la reprise de l'intégralité du territoire
11:23ainsi qu'au départ des 100 000 Arméniens
11:25qui y vivaient encore.
11:26Le conflit terminé,
11:28les deux pays restent malgré tout
11:29en théorie en état de guerre
11:31étant donné qu'ils n'ont toujours pas signé
11:33de traité de paix.
11:34Un certain nombre de points sont toujours en discussion,
11:37entre autres une délimitation précise
11:39des frontières entre les deux pays
11:40étant donné que cela n'a jamais été effectué
11:43et aussi un corridor à travers l'Arménie
11:45pour relier l'Azerbaïdjan à son esclave du Narchevan,
11:48lui-même frontalier de la Turquie.
11:50Ce corridor, dont l'intérêt stratégique
11:53va bien au-delà de la région
11:54puisqu'il s'insère dans des projets
11:56de routes commerciales eurasiennes,
11:58a vu l'irruption des États-Unis de Donald Trump
12:01qui vont s'occuper de la construction
12:03et de l'exploitation du corridor en question.
12:05On peut s'attendre à ce que l'agenda médiatique 2026
12:10soit dominé par des nouvelles concernant l'Arménie
12:13étant donné que ce sera une année électorale
12:16qu'en juin 2026,
12:18le Premier ministre actuel, Nicole Pachignan,
12:21va essayer, ça ne sera pas facile,
12:23de sauver sa majorité.
12:26Paradoxalement, à mon avis,
12:27c'est cette échéance-là
12:29qui en fait influencera le moins
12:31le destin de la région
12:32étant donné que l'Arménie
12:34se trouve dans une impasse stratégique.
12:36Finalement, que Pachignan reste au pouvoir,
12:38qu'il le perde,
12:39à mon avis, ça ne changera pas essentiellement la donne.
12:41Ce qui est de nature à changer la donne,
12:44c'est l'attitude de l'hégémon régional,
12:47c'est-à-dire de l'Azerbaïdjan,
12:48et ce qui peut l'amener
12:49à prendre un cap ou un autre,
12:51là aussi, paradoxalement,
12:53ça n'est pas tellement l'attitude
12:54des autres acteurs,
12:56surtout des autres acteurs de la zone,
12:58mais sa vie politique interne.
13:00Parce que celle-là, en revanche,
13:01a une grande importance.
13:02Ilham Aliyev a, actuellement,
13:05à mon avis,
13:05tout intérêt à préserver le calme,
13:08à faire en sorte que les accords trip
13:10passés sous l'égide de Trump
13:12soient respectés,
13:14mis en œuvre,
13:15avec le moins d'accros possible.
13:18Mais, évidemment,
13:19la grande question, c'est
13:20est-ce qu'en termes de politique interne
13:22azerbaïdjanais,
13:24est-ce qu'il va être en mesure
13:25de respecter cet agenda,
13:27qui est son option la plus raisonnable,
13:29en termes de politique extérieure,
13:31sachant que ça l'oblige
13:32à réinventer la politique
13:34intérieure azerbaïdjanaise,
13:36c'est-à-dire à partir du moment
13:38où il faut se réconcilier,
13:39se mettre d'accord avec les Arméniens.
13:41Par ailleurs,
13:42cette évolution dans le Caucase
13:43est régulièrement décrite
13:44comme le signe d'un recul de la Russie,
13:47qui était habituellement
13:48la puissance impériale
13:49régulant ce type de conflit
13:51dans l'espace post-soviétique.
13:53On attribue souvent le conflit en Ukraine
13:55comme l'une des causes
13:55de l'affaiblissement de la Russie
13:57dans le Caucase.
13:58Selon Modeste Schwartz,
13:59il convient de relativiser l'idée
14:01selon laquelle la Russie
14:02se serait désengagée de l'Arménie,
14:04en particulier d'un point de vue économique.
14:06Ça correspond à la fois
14:07au discours des autorités arméniennes actuelles
14:09et à celles des Occidentaux,
14:12que les Russes ont totalement évacué
14:17ou sont en train d'évacuer
14:19en tout cas l'Arménie.
14:20Il se trouve que, factuellement,
14:22ça n'est pas vrai.
14:23Dans le domaine économique,
14:25les intérêts russes
14:27ne se sont absolument pas retirés
14:29jusqu'à présent d'Arménie.
14:30Les infrastructures arméniennes,
14:32énergétiques,
14:33même de transport, etc.,
14:35restent contrôlées par des capitaux russes,
14:37malgré toute la rhétorique
14:39des autorités arméniennes actuelles.
14:41Bon, simplement,
14:43cette influence ne s'exerce plus
14:45de façon directe,
14:48on va dire néo-impériale,
14:49comme par le passé.
14:50Reste enfin,
14:51en ce qui concerne la Transcaucasie,
14:53la Géorgie.
14:54Le pays a connu et perdu
14:55plusieurs conflits séparatistes
14:57qui l'opposaient directement
14:58ou indirectement à la Russie
15:00depuis la fin de l'URSS
15:01et étaient jusqu'à une période récente
15:03en voie d'adhésion
15:04à l'Union Européenne.
15:05Mais un relatif rapprochement
15:06du pouvoir géorgien
15:08avec Moscou
15:09a lourdement refroidi
15:10la relation entre Tbilisi
15:12et Bruxelles,
15:13de telle sorte que
15:14la question de l'adhésion
15:15de la Géorgie
15:16à l'Union Européenne
15:17semble pour le moment
15:18durablement rangée au placard.
15:20Quand on écoute le discours
15:22notamment des euromondialistes,
15:23on a l'impression
15:24que la Géorgie
15:25est redevenue
15:27un bastion du Kremlin.
15:31Je ne suis pas à 100% convaincu
15:33que ce soit tellement le cas
15:35que ça.
15:35Je comparerais plutôt
15:37la Géorgie du rêve géorgien
15:39de Bidzina Ivanishvili
15:40à ce qu'a pu être
15:43la Moldavie
15:44à l'époque
15:45de Vladimir Plachotnyuk.
15:47C'est-à-dire qu'il y a
15:48une gouvernance oligarchique
15:50mais autochtone
15:51et que, donc,
15:53on pourrait dire
15:53que la Géorgie réalise
15:55un peu, en réalité,
15:56parce qu'elle en a les moyens,
15:57parce que c'est un pays
15:58qui n'est pas lié,
15:59on va dire,
15:59par des traités
16:01d'appartenance
16:02comme l'OTAN,
16:03l'Union Européenne,
16:04etc.
16:04Ce multilatéralisme,
16:06cette connectivité,
16:07par exemple,
16:08sous la forme
16:09d'une très grande ouverture
16:11économique et politique
16:13vis-à-vis de Moscou,
16:14c'est ce qui dérange
16:15les euromondialistes,
16:16mais aussi vis-à-vis de Bakou.
16:17Carrefour stratégique
16:18où la quasi-totalité
16:20des influences impériales
16:21du monde
16:22se rencontrent
16:23et s'affrontent,
16:24le Caucase
16:25sera assurément
16:26l'un des points chauds
16:27du monde à observer
16:27en 2026,
16:29à commencer avec
16:29la poursuite
16:30des négociations
16:31pour le corridor Trump,
16:33sous réserve
16:34que la région conserve
16:35son calme relatif
16:37l'année prochaine.
16:38Et partons à présent
16:42en compagnie
16:43de Renaud de Bourleuf
16:43pour l'actualité
16:44en bref en France.
16:45Le coup de force
16:49de le corps nu
16:49a-t-il fait long feu ?
16:50Après avoir réussi
16:51à arracher
16:51une forme de confiance
16:53par les compromissions
16:54des socialistes
16:54et de LR,
16:55le Premier ministre
16:56doit à présent
16:57faire adopter
16:57sa loi spéciale
16:59pour s'offrir
16:59un sursis budgétaire.
17:00Faute de consensus
17:01vendredi en commission
17:02mixte paritaire,
17:03le gouvernement
17:04a donc planché
17:04sur un projet
17:05à minima de 16 pages
17:06afin, nous dit-on,
17:08de financer provisoirement
17:09l'État
17:09en absence de vote
17:10du budget.
17:11Cette loi spéciale
17:12doit toutefois
17:12être adoptée
17:13par les deux chambres
17:13ce mardi soir.
17:15Un vote
17:15qui devrait passer
17:16mais pourrait aussi
17:17contraindre le locataire
17:18de Matignon
17:18à utiliser l'article 49.3
17:20pour sauver les socialistes
17:22qu'il devait pourtant
17:22imposer de ne pas
17:23s'en servir.
17:24En effet,
17:25aucune formation politique
17:25ne semble plus incline
17:26à assumer le vote
17:27de la copie du Parlement.
17:28si le texte est adopté
17:30ne signifiera pas
17:31pour autant
17:32que la sortie de crise
17:33est toute trouvée.
17:34En effet,
17:34la loi spéciale
17:35offrira quelques délais
17:36supplémentaires
17:36pour trouver un compromis
17:37impossible en janvier.
17:39Là encore,
17:40le 49.3
17:41pourrait s'imposer
17:42et remettre
17:42les députés
17:43de la dite opposition
17:44face à leurs responsabilités
17:46et à leurs contradictions.
17:48Une reculade
17:49salutaire
17:50pour les auto-entrepreneurs.
17:51Le gouvernement a annoncé
17:52qu'il n'y aurait pas
17:53de réforme de la TVA
17:54pour les micro-entreprises
17:55en 2026.
17:56Rejetée par les deux chambres,
17:57la proposition
17:57sera donc exclue
17:58du texte final
17:59que constitue
18:00la loi spéciale.
18:01En novembre,
18:01les parlementaires
18:02avaient déjà écarté
18:03la possibilité
18:04d'abaisser le seuil
18:04d'exonération de TVA
18:06pour les micro-entreprises
18:06à 25 000 euros
18:08de chiffre d'affaires annuel
18:09contre 37 500 actuel
18:10pour les services
18:11et 85 000
18:12pour les activités commerciales.
18:14Cette disposition
18:14devait rapporter
18:15780 millions d'euros par an,
18:16dont la moitié pour l'État.
18:18Les agriculteurs
18:19ont-ils passé Noël
18:19sur les autoroutes ?
18:20Ce mardi,
18:21dans le nord
18:21et le sud-ouest
18:22de la France,
18:23les agriculteurs
18:23sont toujours
18:24sur les barrages routiers.
18:25Certains se disent
18:25prêts à y passer la fête.
18:27Le message est clair,
18:28de rien lâcher
18:28tant que le gouvernement
18:29ne change pas
18:30le protocole
18:31concernant les cas
18:31de dermatose nodulaire
18:32contagieuse.
18:33L'abattage total
18:34de certains élevages
18:35met en danger
18:36de nombreuses exploitations,
18:37déjà inquiètes
18:38face à l'accord
18:38UO-Mercosur.
18:39Le but du blocage,
18:41c'est au soutien
18:42aussi aux éleveurs
18:43et éleveuses de France
18:45qui sont touchés
18:45par la DNC.
18:47On est contre
18:48les abattages total
18:49et pour la vaccination
18:50des troupeaux.
18:52On est sur un axe
18:53transfrontalier,
18:54c'est un gros poids
18:55de passage des matières
18:56qui viennent des ports
18:57de Rotterdam,
18:58d'Anvers,
18:59des pays de l'Est.
19:01C'est aussi une action
19:02conjointe
19:03avec les collègues belges.
19:04On ne veut pas non plus
19:05débloquer rapidement
19:07parce qu'on n'a pas
19:09de réponse.
19:09Si on débloque,
19:10on va encore passer
19:11pour des gens
19:12qui ont nous a promis
19:13quelque chose,
19:14ils sont partis
19:14et au final,
19:15on n'aura rien.
19:16On va essayer
19:16de maintenir au maximum
19:17même s'il faut passer
19:18les fêtes là.
19:19Une stratégie d'abattage
19:20qui ne semble pas
19:20très efficace.
19:21Lundi,
19:224 bovins ont été
19:23euthanasiés à Saint-Marsal
19:24dans les Pyrénées-Orientales,
19:263 jours après la détection
19:27d'un nouveau cas.
19:27Sur ce territoire,
19:28500 bovins ont été
19:29euthanasiés depuis octobre.
19:31Les services en ligne
19:32du groupe La Poste
19:33paralysaient.
19:34Depuis hier lundi,
19:35une cyberattaque
19:35de type déni de service
19:37paralyse les sites
19:38de la Banque Postale,
19:39Colissimo,
19:40Digipost
19:40et l'application
19:41mobile bancaire.
19:43La distribution
19:43des colis et courriers
19:44est donc perturbée
19:45la veille de Noël,
19:46cette panne survenante
19:47après un incident similaire
19:48le samedi précédent,
19:49frustrant des millions
19:50de clients.
19:51Le groupe La Poste
19:52a confirmé l'attaque
19:53mais assure qu'il n'y a
19:54aucun impact sur les données
19:55clients et que les paiements
19:56par carte restent possibles.
19:58Les équipes sont mobilisées
19:59pour un rétablissement rapide
20:00mais l'accès reste
20:01partiellement bloqué
20:02ce mardi.
20:03Les sites de la Banque Populaire
20:04et de la Caisse d'épargne
20:05ont aussi subi
20:06des dysfonctionnements
20:07sans que le lien
20:08ne soit pour l'heure
20:08confirmé.
20:10Explosion dans une site
20:11C-Vaisseau près de Lyon.
20:12Lundi dans l'après-midi,
20:13l'usine chimique
20:14Elkem Silicon
20:15à Saint-Fond
20:15a connu une importante
20:16d'explosions
20:17avant de subir un incendie.
20:19Les lieux sont classés
20:19C-Vaisseau
20:20en raison de la manipulation
20:21de substances dangereuses
20:22et en grande quantité.
20:24Quatre personnes
20:24ont été blessées
20:25dont deux grièvement.
20:26Une centaine de pompiers
20:27a été mobilisés
20:28et le feu a finalement
20:29été maîtrisé
20:30en fin de journée.
20:31La circulation
20:31a pu reprendre
20:32sur l'autoroute
20:33et les inquiétudes
20:33quant à la toxicité
20:34des gaz
20:35ont été écartées.
20:36L'origine de l'explosion
20:37n'est pas connue
20:38mais on suppose
20:39qu'elle est liée
20:39aux émanations d'hydrogène
20:40d'un atelier
20:41où travaillaient cinq personnes.
20:43En 2016,
20:43ce site C-Vaisseau
20:44avait déjà connu
20:45un incendie de flux
20:46de silicone
20:46et une personne
20:47avait perdu la vie.
20:49Elkem Silicon
20:49est une finale
20:50du groupe norvégien Elkem
20:51dont l'actionnaire majoritaire
20:52est une société d'État chinoise.
20:58Et nous continuons
20:59avec le reste
20:59de l'actualité internationale.
21:04Trump veut sa propre flotte
21:05depuis sa résidence
21:06de Mar-a-Lago en Floride.
21:08Le président des États-Unis
21:09a annoncé lundi
21:10le lancement
21:10d'une nouvelle classe
21:11de navires de guerre
21:12baptisée, en toute modestie,
21:14la Trump-classe.
21:15Cette décision,
21:16qualifiée d'extrêmement
21:17inhabituelle
21:17pour un président d'exercice,
21:19vise à moderniser
21:19la flotte américaine.
21:21Les premiers bâtiments,
21:22dont l'USS Defiant,
21:23seront équipés
21:24de lasers,
21:24d'armes hypersoniques
21:25et potentiellement nucléaires.
21:27Trump a promis
21:27qu'ils seraient
21:28les meilleurs du monde,
21:29construits aux États-Unis
21:30et inspirés
21:31des grands cuiracés
21:31de la Seconde Guerre mondiale.
21:33Deux navires
21:34seront lancés initialement
21:35avec un objectif
21:36de 20 à 25 unités à terme
21:37nommé la flotte d'or.
21:39Le président a affirmé
21:39supervisé personnellement
21:40le design,
21:41critiquant l'esthétique
21:42des navires actuels.
21:43Cette annonce
21:44s'inscrit dans une politique
21:44de renforcement navale
21:45face à la concurrence chinoise
21:46dans le vaste océan Pacifique.
21:49Le Venezuela a annoncé lundi
21:50avoir reçu
21:51le plein soutien de la Russie
21:52face à l'escalade
21:52des tensions
21:53avec les États-Unis
21:54dans les Caraïbes.
21:54Lors d'un entretien téléphonique,
21:56le ministre vénézuélien
21:56Yan Gil
21:57a annoncé
21:57que son homologue russe
21:58Sergei Lavrov
21:59avait dénoncé
22:00les agressions américaines
22:01qualifiées de violations
22:02flagrantes
22:03du droit international.
22:04Moscou a confirmé
22:05cette position
22:05dans un communiqué
22:06exprimant une profonde
22:07préoccupation
22:08face au blocus naval
22:09imposé par Washington
22:10contre des pétroliers
22:11sanctionnés.
22:12La Russie accuse
22:12les États-Unis
22:13de piraterie
22:14et d'actes menaçant
22:15la navigation internationale
22:16tout en réaffirmant
22:17sa solidarité totale
22:18avec Nicolas Maduro
22:19et le peuple vénézuélien.
22:20Rappelons que dans son
22:21nouveau document stratégique
22:22publié au début du mois,
22:23la Maison-Blanche
22:23a revendiqué
22:24vouloir appliquer
22:25la doctrine Monroe
22:25du nom du président américain
22:27James Monroe
22:27qui au début du 19ème siècle
22:28avait affirmé
22:29que les Amériques
22:30étaient la chasse gardée
22:31des États-Unis.
22:33Grave accident de voiture
22:34aux Pays-Bas
22:34lundi soir à Nenspeth
22:36à l'est de la Hollande
22:37un automobiliste
22:37a foncé sur un groupe
22:38de personnes
22:39provoquant 9 blessés
22:40dont 3 grièvements.
22:41La collision a eu lieu
22:42lors du défi
22:42de véhicules décorés
22:43se tenant pour Noël.
22:45La conduitrice âgée
22:45de 56 ans
22:46a été placée
22:47en garde à vue.
22:48La police privilégie
22:49la thèse de l'accident.
22:50Une enquête est en cours
22:51et aucune information
22:52n'a été dévoilée
22:53quant au profil
22:54de la personne
22:54ni une éventuelle
22:56consommation d'alcool
22:57ou de drogue.
23:02Et voilà,
23:03c'est déjà la fin
23:03de cette édition
23:04des à présent
23:05retrouvés choc du monde.
23:06Edouard Chaneau
23:06reçoit le journaliste
23:07Frédéric Saillot
23:08pour évoquer le risque
23:09de nettoyage ethnique
23:10au Kosovo.
23:12La mémoire
23:12de ce qui s'est passé
23:13notamment sur le territoire
23:16de l'État croate
23:18allié à l'État hitlérien
23:21a été quasiment effacée
23:23par la Yougoslavie titiste
23:27qui prétendait donc
23:29appliquer le mot d'ordre
23:31de fraternité,
23:32unité et fraternité
23:33et effacée
23:38de la mémoire
23:38des populations
23:39ce qu'il y avait eu
23:40de douloureux,
23:40notamment le génocide
23:42des Serbes,
23:43des Juifs
23:43et des Tziganes
23:44en Bosnie
23:45dans les camps
23:47de Yassénovac
23:49qu'on connaît peu
23:51d'ailleurs.
23:51J'ai eu des témoignages
23:52autour de moi
23:53à la lecture de ce livre
23:54de gens qui découvraient
23:56l'existence de ce camp
23:58de concentration
23:58ainsi que celui
24:01de Staragravitsa
24:04ou je me souviens
24:05plus exactement
24:05du nom de ce deuxième camp
24:08qui était un véritablement
24:09un camp d'extermination.
24:11Selon Kostakristich,
24:13il y a eu plusieurs centaines
24:14de milliers
24:15de Serbes
24:16notamment,
24:17mais aussi de Juifs
24:18et de Tziganes
24:19qui ont été exterminés
24:21dans ces camps.
24:22Demain mercredi
24:23dès 7h,
24:23découvrez un Zoom
24:24avec le témoignage
24:25choc de Claude Fuillard,
24:27ancien médecin-chef
24:28des sapeurs-pompiers
24:29de Faris.
24:30C'est à présent
24:31le moment de se quitter.
24:32Merci à tous
24:33pour votre fidélité.
24:34Rendez-vous demain
24:35pour une nouvelle page
24:36d'actualité.
24:36En attendant,
24:37portez-vous bien.
24:38Bonsoir.
24:39– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:53– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:55– Sous-titrage Société Radio-Canada
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