- il y a 2 jours
DB - 19-12-2025
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00:02:30En ces temps de gazogène, le goût de la combine fleurissait particulièrement chez Boyer, le rendez-vous habituel de la bande des Lubins.
00:02:42En pleine perplexité, Boyer aurait volontiers joué sur les deux tableaux.
00:02:52Bernard et Claude Lubin appartiennent résolument à la génération Swing.
00:02:56Leurs amis s'appellent Pépito, Crécri, Cousse, Bozy, Bébert ou Roger.
00:03:03Ils sont ajusteurs, employés, commis et apprentis photographes.
00:03:09Apprentis pharmacien, Bernard quittera bientôt et la pharmacie et l'honorable M. Lavin.
00:03:15Voici 350 francs, ils sont avoués. Je vous salue.
00:03:20Bon, qu'est-ce qui t'arrive, toi ? T'as mis ton beau costume ?
00:03:27Je vais faire un tour jusqu'à l'aiguillage.
00:03:30Lui m'a dit qu'il valait mieux que je ne laisse pas passer un jour.
00:03:33S'il y a une tasse de libre, ce sera comme ça que ça se passera du jour au lendemain.
00:03:35Chez les parents Lubins, la routine habituelle, le père cherche vainement un emploi au chemin de fer.
00:03:41Alors, quelle misère !
00:03:42C'est un travail de responsabilité, à cause des sabotages.
00:03:47Eh bien, justement ! Qu'est-ce que tu risques là-bas d'attraper un mauvais coup ?
00:03:52Je me tente tes bras.
00:03:56Ferme-en fort.
00:03:56Bernard a retrouvé son amour de jeunesse.
00:04:00La douce Annie met un frein temporaire à son cynisme de jeune loup.
00:04:06La guerre, elle ne se fait pas oublier.
00:04:09Elle devient chaque jour plus pressante et le bombardement de Villeneuve apporte son cortège de drame.
00:04:19Annie s'éloigne et va chercher refuge en province.
00:04:26Bernard, bien qu'il s'en défende, subira plus que les autres le charme de Zézette.
00:04:34Surgit des ruines, la jeune fille fait son apparition.
00:04:38Auréolé de mystère, sa seule présence suffira bientôt à donner aux garçons une raison de s'affronter.
00:04:56Prix des commerçants de Villeneuve.
00:05:03Cette courbe cycliste est réservée aux débutants.
00:05:06Douze tours du Thiacribert de l'eau, organisées par les cycles Linova,
00:05:10avec le concours des commerçants et notabilité de la ville.
00:05:13Départ à 15 heures précises.
00:05:15Ils ne voient tous sur le parcours pour encourager le sport, la jeunesse, la force par la joie et la vie au grand air.
00:05:27J'ai trouvé.
00:05:29...
00:05:58...
00:06:03C'est moi Zezad, ça me porte à chance.
00:06:05Si Zezad porte à chance, je ne sais pas si ça va te donner des mollets.
00:06:07C'est malin.
00:06:08Vous êtes en force ?
00:06:09Oui, je vais tout faire pour gagner.
00:06:14Je ne suis pas méchant, j'adore.
00:06:16100 balles sur Nanard.
00:06:18Moi je parie sur son frère, il marche au mieux.
00:06:20Nanard, il ne s'en va pas faire des anti-drills. Il n'a mis Popeye dans son guidon.
00:06:23Raison de plus, il ne tiendra pas la distance.
00:06:24A voir, à voir.
00:06:26Il vous est bien menti, mais il faut que j'aille à la tribune officielle.
00:06:30Déjà ?
00:06:31On se retrouve après les glaïeuls.
00:06:32Les glaïeuls !
00:06:33Les glaïeuls, les glaïeuls.
00:06:34Les glaïeuls, c'est bien contre les glaïeuls.
00:06:36Non mais, plutôt après, parce qu'il vous est en train d'honneur.
00:06:40Ah, là, là, là.
00:06:42Messieurs les coureurs sont priés de se rendre au départ.
00:06:52Messieurs les coureurs sont priés de se rendre au départ.
00:06:55Je rappelle que le trophée des commerçantes sera remis par Mlle Josette Clerval, notre ravissante secrétaire de mairie.
00:07:01Messieurs les coureurs, c'est la ligne de départ !
00:07:15Une prime de 50 francs à chaque tour.
00:07:17Tout coureur doublé sera éliminé.
00:07:20Nanard, je te prends 100 mètres à chaque tour.
00:07:25C'est encore à voir.
00:07:27Hé, c'est qui gagne à priorité sur Zezet, d'accord ?
00:07:31Toubli Kouss.
00:07:33Touche pas une bille, elle le fait lanterner.
00:07:36D'accord.
00:07:37Top là.
00:07:39Attention au départ ! Attention au départ !
00:07:483, 2, 1, partez !
00:07:52Allez !
00:08:12Les coureurs de l'A-S-Bronche semblent dominer le lot tel qu'est pas.
00:08:16Aller !
00:08:20Sous-titrage Société Radio-Canada
00:08:50Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:20Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:50Sous-titrage Société Radio-Canada
00:10:20Sous-titrage Société Radio-Canada
00:10:50Est-ce qu'il passe par la rue des Marronniers ?
00:10:52Ah oui oui oui
00:10:52Oh il n'y a plus qu'à attendre on ne peut pas le rater
00:11:04De toute façon après la course il n'aura plus de jambes
00:11:06Il sera trop crevé pour se faire la belle
00:11:08Pardon monsieur, Claude Lubin c'est quel dossard ?
00:11:12Ah c'est dossard numéro 6
00:11:13Le 6 ?
00:11:16C'est bonhomme !
00:11:17C'est bonhomme !
00:11:18Non !
00:11:19Il s'en va !
00:11:20Mais bonhomme !
00:11:22Bonhomme !
00:11:23Bonhomme !
00:11:24Bonhomme !
00:11:25Bonhomme !
00:11:27Bonhomme !
00:11:29Un au-dessus de 50 ans à Nidaret
00:11:31Un au-dessus de 50 ans à Nidaret
00:11:31L'espoir est à l'honneur !
00:11:37François Huchard est une marque !
00:11:40Des peignes de toilettes et fantaisies de coiffure sont incomparables !
00:11:44Les voix-là, les voix-là !
00:12:09Les voix-là, les voix-là !
00:12:13Allez ben ouais !
00:12:15Allez ben ouais !
00:12:16Allezパaz !
00:12:43L'échappée va passer au vieux pont de Villeneuve.
00:12:56Les frères Lubin et Lougaret, toujours humides, font 400 mètres d'avance sur le peloton.
00:13:03En tombe à l'empatience, Lucien, plus que deux tours à attendre.
00:13:06La bicyclette, j'ai jamais pu pifferer ça.
00:13:08C'est comme le football.
00:13:10Si on leur donnait chacun un ballon, ils n'auraient pas besoin de courir.
00:13:13En tout cas, le moumi se défend bien. D'ici à ce qu'il nous fasse deuxième, il n'y a pas loin.
00:13:34Ça va, toi ?
00:13:35Ça colle.
00:13:37On les met ?
00:13:38Attends qu'il est fini de mener. Il reste pas sur place.
00:13:41D'accord.
00:13:43La librairie Fontenot, 23 places du marché.
00:13:51Achète au meilleur prix tout genre de livre.
00:13:53Ancien, moderne, illustré ou de l'autre.
00:14:01Claude ! Claude ! Arrête-toi !
00:14:04Je suis gentil pour t'emmener !
00:14:06Est-ce qu'il vient foutre le vieux ?
00:14:12Est-ce que je sais, moi, quel con !
00:14:14On attaque le dernier tour.
00:14:18Nougaret et les frères Lubin accentuent leur avance.
00:14:21Voici le grond du peloton descensé de près de 400 mètres.
00:14:24Tu es une neuve, va-t-elle l'emporter.
00:14:26Tu as une neuve, va-t-elle l'emporter.
00:14:26Je ne vais pas te remonter.
00:14:27Tu as une neuve, va-t-elle l'emporter.
00:14:29Allez, allez, allez !
00:14:32Sous-titrage Société Radio-Canada
00:15:02Et maintenant, nous nous tournons vers le vainqueur du jour, vers le jeune Lubin Claude.
00:15:12Il est très entouré. C'est notre charmante secrétaire de mairie qui lui remet le traditionnel bouquet.
00:15:16C'est elle aussi qui lui remettra la coupe offerte par les commerçants.
00:15:21La voilà qui embrasse le héros du jour. La foule se referme sur eux.
00:15:24Ah, quelle belle journée !
00:15:32On s'est gagné, quoi !
00:15:37C'est fait quelque chose !
00:15:43Mais lâchez-moi ! Je vous ai pas sonné !
00:15:48Je serai prévenu.
00:15:53Je t'expliquera tout à l'heure !
00:15:54J'ai pas l'âge !
00:15:55Oh, ça va, bon !
00:15:56J'ai pas l'âge !
00:16:26J'ai pas l'âge !
00:16:56J'ai pas l'âge !
00:16:57J'ai pas l'âge !
00:16:58Personne n'est venu chercher la valise !
00:17:00Ils reviendront pas, maman !
00:17:04Rentrer les vélos dans le couloir, c'est pas la peine de rester planté là !
00:17:11On va tout salir !
00:17:13Aujourd'hui, quelle importance !
00:17:15C'est parti !
00:17:16L'âge !
00:17:17Ennyt de lim jum peloис...
00:17:20Déjà petit...
00:17:21...
00:17:25...
00:17:26Merci.
00:17:56Merci.
00:18:26C'est des gars du STO, ça.
00:18:31Ils vont vers Studiart.
00:18:33Studiart.
00:18:34Qu'est-ce que t'en sais ?
00:18:35Des boches ou quoi ?
00:18:36Je suis alsacien.
00:18:37Oh, excuse-moi.
00:18:38Tandis que déferle les vagues des forteresses volantes se jouent sur les côtes de Normandie
00:18:42le plus extraordinaire pari de l'histoire de la deuxième guerre mondiale.
00:18:45De chaque péniche de débarquement, 32 hommes sautent, vulnérables comme des pantins à l'exercice.
00:18:51Sûres de leur force, les canons de 150 et de 175 millimètres et les mitrailleuses lourdes du Reich fauchent les GIs.
00:18:59La 7e armée allemande peut être fière de son formidable mur de l'Atlantique.
00:19:03Avis de 9 Saint-Georges, c'est un jour ordinaire.
00:19:06Qu'est-ce qu'il y a au cinéma ?
00:19:08Adieu Léonard avec Brasser et Trenet.
00:19:11C'est peut-être bien comme film, mais j'irai pas le voir.
00:19:14Pourquoi, Trenet, c'est pas mal, je croyais que t'aimais.
00:19:16Ouais, d'accord, mais ça vaudra jamais l'éternel retour.
00:19:20Tiens, Roger ! Salut tout le monde !
00:19:22Ça va ? Et toi ? Salut ! Salut !
00:19:25Ben, salut tout seul ! Bonjour !
00:19:27Eh ben et Noël, qu'est-ce que t'en fais ? C'est la disgrâce ?
00:19:30Non, c'est pour la vie. On est fiancés. Officiels.
00:19:32Oh, vieux ! Ça devait arriver !
00:19:34Ben dis-donc, c'est toujours les meilleurs qui s'en vont.
00:19:36Je l'ai la mariée !
00:19:40Salut ! Bonjour !
00:19:42Ben dis-donc, t'as créé à ma frangine ?
00:19:44Ouais, ouais.
00:19:45Sûr, hein ? Parole, j'te dis !
00:19:50Allez, comme !
00:20:00Ah, salut les hommes !
00:20:02Salut !
00:20:03Eh ben, ça y est !
00:20:05Eh ben, ça y est quoi ? T'as gagné la guerre ?
00:20:06Oh ! Mieux que ça !
00:20:08J'ai dégoûté du boulot.
00:20:10Eh ben, t'aurais pas balancé chef de gare, par hasard ?
00:20:13Non, non, seulement garde-voix, mais ça fait du bien de quitter son fauteuil.
00:20:17Oh, mon dieu de fauteuil, quand j'y pense trois ans sans le quitter !
00:20:20Tiens, il doit encore avoir la forme de mon cul !
00:20:26Bon, eh ben, tu vas nous amener un petit truc, là.
00:20:29Bah, qu'est-ce que vous prenez, vous ?
00:20:31Bah tiens, on est dans le blanc.
00:20:32On est dans le blanc.
00:20:33On est dans le blanc.
00:20:34Oui.
00:20:35C'est bien.
00:20:36Ah oui.
00:20:43Monsieur Boyer.
00:20:44Salut.
00:20:45Monsieur Boyer.
00:20:46Salut, Boyer.
00:20:47Salut, Jeunesse.
00:20:48Oh, doucement, la porte, quoi !
00:20:50Tu dors en haut, ça t'écorchette pour ton jour, toi !
00:20:52Salut, Pat !
00:20:53Héctor !
00:20:54Héctor !
00:20:58C'est vrai, Héctor.
00:21:01Il a de la chance d'avoir une hernie, autrement il était bon pour la STO, sinon.
00:21:05À propos, t'as des nouvelles de ton fils aîné ?
00:21:09Claude ?
00:21:10Ah non, pas tant que ça.
00:21:12La dernière fois qu'on en a eu, il travaillait en usine à Stuttgart, par là.
00:21:17Ça doit être dur pour vous, ça.
00:21:19Bah, surtout pour sa mère.
00:21:20Ah, drôlement accusé, le coup.
00:21:24Continuez à faire la diction de pieds tous les jours.
00:21:26Ah, l'occupation de merde.
00:21:28Oh, ça durera pas, ben.
00:21:29Finirons par sauter les frisés.
00:21:31Il recule déjà sec en Normandie.
00:21:33Encore plus que vous me croyez.
00:21:35Parce que Cherbourg est tombé, je l'ai entendu au poste.
00:21:38Alors maintenant, la route de quand ?
00:21:39Elle est ouverte.
00:21:40On est le 26 juin, là.
00:21:41Non, on est pas le 26, on est le 27.
00:21:43Bon, bah, le 27.
00:21:44Dans un mois, vous m'entendez ?
00:21:46Les Ricains, ils sont sur les Champs d'Elysées.
00:21:48Hé, mais dis donc.
00:21:49C'est que ça te laisse pas beaucoup de temps pour retourner ta veste, ça.
00:21:52Hein ?
00:21:53Hé, non, hein.
00:21:54On va peut-être te tailler très vite en ouvergne, hein.
00:21:56Si tu veux pas passer un mauvais quart d'heure.
00:21:58Oh, du coup, j'ai...
00:22:00J'ai rien fait de mal, moi.
00:22:01Bah oui, mais...
00:22:02Les maquisards, eux, ils font pas le détail.
00:22:05Tes suspects...
00:22:06Pfff...
00:22:07Ils tirent.
00:22:09Qu'est-ce que j'ai fait ? Juste un...
00:22:10Un peu de commerce, quoi.
00:22:11Et vous avez pas eu à vous emplâne, hein ?
00:22:13Bah oui, mais...
00:22:14Ils tirent.
00:22:15Hé, oui.
00:22:16Remarque...
00:22:17Si tu nous paies un coup, bah...
00:22:19On parlera peut-être en ta faveur, hein.
00:22:22Tiens, et...
00:22:23Et ton frangin, qu'est-ce qu'il te vient ?
00:22:25Ah, Marcel ?
00:22:26Ouais.
00:22:27On se fréquente plus.
00:22:28Dis-donc, et pourtant tu jurais que par lui, avant.
00:22:31Bah, c'est vrai ou c'est pas vrai ?
00:22:32Ouais, ouais, les...
00:22:33Les temps ont changé.
00:22:34Alors, on s'écrit pas.
00:22:37Eh bah, c'est pourtant ce que t'avais de mieux, ton frère Marcel.
00:22:40Oui, c'est devenu que...
00:22:41Comment qu'il dirait...
00:22:42Une sorte d'anarchiste, quoi.
00:22:44Il a mal tourné.
00:22:48Bon...
00:22:50Hein ?
00:22:51On s'en met une, allez.
00:22:54Tiens, regarde.
00:22:57Regardez-le qui se marre comme une baleine.
00:22:59Oh, on peut savoir ?
00:23:00Oh, touche pas.
00:23:01Courrier du coeur.
00:23:02Oh, allez, déconne pas avec moi, tu peux tout dire.
00:23:03Bah non, demande à ZZ, celle qui reçoit les lettres.
00:23:06Je parie que ce sont des lettres d'amour.
00:23:07Oui.
00:23:08Et d'un admirateur anonyme, s'il vous plaît.
00:23:10Et il signe Reynaldé.
00:23:16Masse de style, le mec.
00:23:17Eh ?
00:23:18Vachement romantique, hein.
00:23:19Ouais.
00:23:20Comme moi.
00:23:21Qui c'est l'espiègre ?
00:23:22Bah, vous dénoncez pas tous à la fois.
00:23:25Toi, Alix ?
00:23:26Alix, il a pas de style.
00:23:27Ouais, ça serait peut-être toi, l'E.R.
00:23:28Moi ?
00:23:29J'ai pas d'orthographe.
00:23:30Ouais.
00:23:31Bernard avec Annie.
00:23:33Pour le moment, il est sur la touche.
00:23:34Ouais.
00:23:35Pépito avec Pépé.
00:23:36Moi, j'en connais qu'un qui serait capable de faire ce coup-là.
00:23:39Et qui ça, monsieur l'inspecteur ?
00:23:41Le petit père Roger.
00:23:43Rien que pour se marrer, il en serait capable.
00:23:45C'est que c'est pas bête, ce que tu dis.
00:23:47Bah, tiens.
00:23:48Et alors, pourquoi que les lettres portent le cachet de sa mort ?
00:23:50Bah, pour tromper l'ennemi.
00:23:51Il les donne à un pote qui habite le coin, et hop, le tour est joué.
00:23:55Et bah, la prochaine fois qu'on se voit, il y a qu'à l'appeler...
00:23:57Rinaldo.
00:23:58En tout cas, ce Rinaldo, je sais pas qui c'est, mais il a du temps à paumer.
00:24:03Ouais.
00:24:04Moi que l'amour a mis sous verre, suis-je voué en mourir ?
00:24:08Non.
00:24:09Mon insaisissable mirage.
00:24:11Dites-moi pour que je le retrouve où avez-vous caché mon cœur ?
00:24:15Ah, c'est facile ! Vous vous foutez de sa gueule !
00:24:19Je trouve ça plutôt gentil.
00:24:21Bah, c'est vous, Bernard, qui prenez la défense de Rinaldo.
00:24:23Ah, c'est louche, ça !
00:24:24Ah, je prends pas la défense !
00:24:26Non, mais je sais si c'était vrai !
00:24:28Où avez-vous caché son cœur ?
00:24:29Ah, mais zut à l'heure, mais où est-ce qu'il est, ce cœur ?
00:24:31Ah, c'est vrai !
00:24:32Ah !
00:24:33Petit cœur !
00:24:34Petit cœur !
00:24:35Tiens, on peut toucher ?
00:24:36Bernard, je vous gifle !
00:24:38Peut-être attention, Zezat, ils les rendent toujours !
00:24:40Charmant !
00:24:48Eh, vous le connaissez, celui-là ?
00:24:50Ah oui, c'est le gars des Osves !
00:24:52Ouais, le gars de Molle !
00:24:53Ouais, celui de la préfecture !
00:24:59Mademoiselle Elisabeth, je vous attends dehors, j'ai ma voiture devant la porte !
00:25:03Bah, qui c'est celui-là ?
00:25:05Et peut-être que c'est Rinaldo ?
00:25:06Asseyez-vous, monsieur Rinaldo !
00:25:08Justement, on parlait de vous !
00:25:09Ouais, posez-le une minute, ça le défatiguera !
00:25:11Plus on est de fous, plus on rit !
00:25:13Ben...
00:25:14Ah, vrai ?
00:25:15Asseyez-vous une minute, Gilbert, le temps que je vous présente tout le monde !
00:25:22Ne me dites rien !
00:25:24Je vous connais tous !
00:25:26Vous, ça paraît que vous êtes Couss,
00:25:28celui qui travaille aux ateliers !
00:25:30Vous, vous êtes Pepito, le guitariste !
00:25:32Et vous, Alixobigleux !
00:25:34C'est celui qui dort tout le temps, n'est-ce pas ?
00:25:36Et vous, vous êtes le petit rigolo !
00:25:38La gaieté de l'escadron, le bout en train maison !
00:25:41Bernard !
00:25:42Bernard, ça c'est bien Bernard, n'est-ce pas ?
00:25:44Et vous avez un frère !
00:25:46Les célèbres Lubins !
00:25:48Exact !
00:25:49Oui, son père s'appelle Claude, mais comme je vous ai dit, Claude est au STO !
00:25:54Vous savez, ils reviendront !
00:25:57Le STO, ça n'est pas si méchant qu'on veut bien le dire !
00:25:59Si c'est pas si méchant que ça, pourquoi vous y êtes pas, vous ?
00:26:01D'abord parce que chaque âge a ses plaisirs !
00:26:04Je vous rends une bonne douzaine d'années, mon vieux !
00:26:06Et puis aussi parce qu'on a peut-être pas suivi tout à fait la même rampe !
00:26:09Je suis fonctionnaire, j'ai fait des études !
00:26:11J'ai fait des études ?
00:26:12Ah bon, parce que quand on a fait des études, on peut choisir !
00:26:14Allez, couche, pauvre con, t'as aucune chance !
00:26:17Tu vois bien, monsieur Bagnole, il a fait des études !
00:26:19Mais tu peux aller te rhabiller, mon vieux !
00:26:20Mais tu es une petite prend !
00:26:21Non, ben je crois qu'on n'a plus rien à se dire !
00:26:22Je vous en remercie cela !
00:26:23Allez, quoi ! T'es une haute ou quoi ?
00:26:28Tu te rends un cigare sur trois de l'autre manière !
00:26:29Mais ouais, mais quand tu veux, t'es ici chez moi !
00:26:31Non, non, d'abord chez moi !
00:26:33Mais tu veux que je fais aussi que ça !
00:26:34Oh, t'as redonné une belle éducation, t'es bon ou quoi ?
00:26:37Mais regarde-moi ce petit connard !
00:26:39Mais qu'est-ce que ça va tout d'un joueur ?
00:26:40C'est d'aller en faire la pièce de la mairie !
00:26:41Je mets sans blague !
00:26:43Oh !
00:26:44Le petit con !
00:26:45Mais ils sont jeunes !
00:26:46Ils sont pâteaux comme des jeunes chiens !
00:26:48Jeunesse de merde !
00:26:49Je leur souhaite d'en baver !
00:26:50Des camps de travail, voilà ce qu'ils méritent !
00:26:52Vous aussi vous avez eu 18 ans, non ?
00:26:54J'ai toujours été pour l'ordre !
00:26:56Il faudra les reprendre en main, maintenant !
00:27:07C'est là ?
00:27:20Oui, oui, enfin presque !
00:27:23Mais arrêtez-moi là, j'aime autant !
00:27:27Vous ne tenez pas à ce qu'on nous voit ensemble ?
00:27:30Vous ne m'aimez pas, n'est-ce pas ?
00:27:34Je vous suis profondément reconnaissante pour ce que vous faites !
00:27:38C'est moi qui demande des choses impossibles !
00:27:41Laissez faire le temps !
00:27:43Il faut laisser faire le temps !
00:27:45Avec cette guerre qui tourne en eau de boudin,
00:27:48J'ai bien peur que ce soit ce que nous ayons de moins !
00:27:50Le temps devant nous !
00:27:52J'ai de plus en plus l'impression d'avoir mal choisi mon corps !
00:27:57J'aurai ce que vous m'avez demandé samedi prochain !
00:27:59C'est vrai ?
00:28:00Oh, merci, merci !
00:28:01Où nous retrouvons-nous ?
00:28:03À Paris !
00:28:04À Paris, si vous voulez bien !
00:28:06Comme la première fois !
00:28:09Promettez-moi de ne rien tenter contre les jeunes de chez les Boyer !
00:28:12Ce sont des gosses !
00:28:14Franchement, ce n'est pas l'envie qui m'en manque !
00:28:16À samedi !
00:28:18Merci !
00:28:46Papa !
00:28:48Papa !
00:28:49C'est moi !
00:28:52Le docteur Elenstein ne reçoit que sur rendez-vous, mademoiselle !
00:28:56Bois-en, ma fille !
00:28:58Tu sais, j'ai passé sur le balcon une grande partie de la matinée !
00:29:02Oh !
00:29:03Que c'est gentil, ça !
00:29:04Merci, monsieur !
00:29:06Ils ont fait une rafle ce matin, juste en bas, sur la place !
00:29:09En ce moment, j'ai cru que c'était pour moi et j'étais prêt à faire de l'équilibre sur les toits, comme il y a un an, et puis...
00:29:14Non, non, mais...
00:29:15Tout est rentré dans l'ordre !
00:29:17Le docteur Elenstein doit avoir faim !
00:29:19Après plusieurs années de clandestinité, je pensais que je n'aurais plus d'appétit du tout, mais tu vois, le grand air de ce matin m'a creusé !
00:29:25Hum, j'ai faim !
00:29:29Et sans compter que je dois ma forme physique à la vie draconienne que m'a imposée ma fille !
00:29:35Dis-moi, est-ce que tu as du nouveau ?
00:29:38Oui, je libère ma potra à les papiers. C'est pour samedi.
00:29:43Tu sais, parfois je me demande si... si je ne me ferais pas bien de rester.
00:29:47Ben, nous serons libérés avant trois mois !
00:29:49Les trois derniers mois seront les plus durs.
00:29:52De jour en jour, ils deviennent de plus en plus enragés.
00:29:56Quand maman est mort, là-bas, tu m'as promis que tu ferais tout pour vivre.
00:29:59Oui, mais c'est pour toi que je m'inquiète.
00:30:01Au moins parti, que deviendras-tu ?
00:30:05Mlle Josette Gerbeau continuera à travailler à la mairie.
00:30:08Je ne peux rêver de meilleure couverture !
00:30:11Mais dis-moi, t'es-tu un peu amusée au moins cet après-midi ?
00:30:15Et sont-ils gentils avec toi, tes... des galopins, là ?
00:30:18Ouais, enfin, ils ont bien failli tout fiche par terre.
00:30:21Ah, ben voilà, tu vois.
00:30:22Mais ne t'y trompe pas faire.
00:30:23Moi aussi, j'ai envie de vivre.
00:30:25Et de toutes mes forces.
00:30:27Bernard, mon grand amour, voilà qu'un jour que tu ne m'as pas écrit.
00:30:31Dans ta dernière lettre, tu me parles de tout, sauf de ton nouveau travail.
00:30:35Je traite tant revenir vers toi, je traite tant revenir vers toi.
00:30:38Je traite tant revenir vers toi.
00:30:40Je traite tant revenir vers toi.
00:30:41Je traite tant revenir vers toi.
00:30:42Je traite tant revenir vers toi.
00:30:43Mon grand amour, voilà qu'un jour que tu ne m'as pas écrit.
00:30:44Dans ta dernière lettre, tu me parles de tout, sauf de ton nouveau travail.
00:30:47Bernard, mon grand amour, voilà qu'un jour que tu ne m'as pas écrit.
00:30:57Dans ta dernière lettre, tu me parles de tout, sauf de ton nouveau travail.
00:31:01Je ferais de temps revenir vers toi.
00:31:04Je ferais de temps revenir vers toi.
00:31:07Oh, très honoré, monsieur Pompon.
00:31:13Oh, Pompon !
00:31:17Comme ça, tu pourras faire un sourire à Bernard.
00:31:34Mme Denison, s'il vous plaît.
00:31:35Oui.
00:31:37Mme Denison, au-dessous de trois kilos, qu'est-ce que je fais ?
00:31:42Mme Denison, par-ci, Mme Denison, par-là.
00:31:44Mais est-ce que je sais ce qu'il faut faire, moi, à reliser la feuille qu'on a reçue hier ?
00:31:55Ça change tous les jours, alors.
00:31:57Dites un bravo, s'il vous plaît.
00:31:59Oui.
00:32:00Que je fasse tout, mon monsieur.
00:32:02Je suis receveuse, je suis facteur.
00:32:06Je me demande ce que je ne suis pas.
00:32:07Oh, zut ! Je suis embêtée, Mme Denison. Je ne la trouve pas.
00:32:15Qu'est-ce que vous ne trouvez pas encore ?
00:32:17Ben, les instructions.
00:32:19La feuille qu'on a reçue hier.
00:32:21Mais sur le bureau de M. Delteille, vous avez regardé ?
00:32:24Je n'ai pas osé.
00:32:26Ben, il fallait.
00:32:27Ah, il va m'entendre, celui-là, quand il va rentrer.
00:32:32J'ai regardé tout, moi, à l'officier.
00:32:34Un receveur des PTT qui finit vague-mestre à l'OFLAG 4.
00:32:38Enfin, il serait quand même plus utile ici qu'au fin fond de la Bavière, non ?
00:32:40C'est comme le facteur qui parle de ces rhumatistes poméraniens.
00:32:45Ce n'est pas difficile. Je crois qu'il nous les rouille exprès, là-bas.
00:32:48Déjà que le facteur, il n'était pas vaillant.
00:32:50Quand il va revenir, il ne pourra même plus enfourcher un vélo quand il faudra.
00:32:53Merci.
00:33:23Sous-titrage Société Radio-Canada
00:33:53Ah, j'ai un petit recommandé, là.
00:33:57Il va me falloir une signature.
00:33:59En tout cas, Germain, ne te laisse pas de voir.
00:34:01Là, on voit un tout coup, va.
00:34:02Ben, il n'y a pas de refus, tiens.
00:34:03C'est bien, là.
00:34:07Merci, bien.
00:34:08Allez, on va.
00:34:17Deux lettres.
00:34:18On ne peut pas dire qu'il t'oublie, hein.
00:34:20Moi aussi, j'ai une petite. Tu peux me la poster ?
00:34:21Bien sûr, cette question.
00:34:24Bon, dis-donc, j'ai fini d'ici une demi-heure.
00:34:26Alors, dans 20 minutes, tu mets les nouilles.
00:34:28D'accord, maintenant.
00:34:28Maintenant, nous, tu peux m'aller.
00:34:30Bonjour, Bernard.
00:34:40Salut.
00:34:42Ah, aujourd'hui, il y a une château.
00:34:46Il y a une petite signature pour M. Rouchos.
00:34:49Bon, je vais la faire moi-même.
00:34:50Oui.
00:34:52Tiens.
00:34:54Je vais signer.
00:34:55En bas ?
00:34:56Oui.
00:35:02C'est que tu as eu de la chance de m'avoir.
00:35:04J'allais voir Pépito à côté, comme le patron est pour l'âge.
00:35:06J'en profite.
00:35:07Tiens.
00:35:09Allez, salut.
00:35:10Allez, salut.
00:35:10À demain.
00:35:11À demain.
00:35:11Sous-titrage Société Radio-Canada
00:35:41Mais Pépito, dis-donc, ça te dirait de faire une blague ?
00:35:53Ah, tout de suite ?
00:35:54À qui ?
00:35:55À Zézette.
00:35:56On lui téléphone et on se fait passer pour Reynaldo.
00:35:57Je voudrais voir cette ronge quand elle entendra ça.
00:35:59Ah, c'est pour con.
00:36:00On lui fait le coup des petits pots, tu sais bien ?
00:36:02Ben, quand on téléphonait aux épissements, tu te rappelles pas ?
00:36:05On leur demandait s'ils avaient reçu les petits pots.
00:36:07Les petits pots de quoi, qu'ils répondaient ?
00:36:08Et on disait de merde en raccrochant.
00:36:10Qu'est-ce que t'es con ?
00:36:11Mais t'oublies que Reynaldo, c'est l'amoureux romantique.
00:36:13Il fait pas le pain d'épices, il joue du violon.
00:36:15Ah oui, t'as raison.
00:36:17Ben, je te laisse faire.
00:36:18T'as son numéro, à Zézette ?
00:36:20Ben, à la mairie.
00:36:26Allô ?
00:36:27Oui, je répète, ici c'est Reynaldo à l'appareil.
00:36:31Vous êtes seul ?
00:36:32Une minute, je vous prie.
00:36:36Voilà, je vous écoute.
00:36:40Alors, c'est vous Reynaldo.
00:36:42Et qui me le prouve ?
00:36:45Quoi ?
00:36:48Pourriez-vous me répéter votre dernière carte ?
00:36:49Ou la dernière phrase ?
00:36:52Déviens ça.
00:36:59Bonjour, ça va ?
00:37:01Oui, oui.
00:37:03Vous voulez me parler de quelque chose d'urgent ?
00:37:05Pas vraiment.
00:37:07On se voit tout à l'heure ?
00:37:08Mais, vous n'êtes plus amulant ?
00:37:11Pendant quinze jours, je viens d'un coup de main.
00:37:12Ce bombardement aura eu ça de bon.
00:37:14Je travaille dans le bureau à côté.
00:37:15Ah, vous êtes au téléphone ?
00:37:16Oui, oui.
00:37:17À tout à l'heure.
00:37:21Allô ?
00:37:22Vous êtes toujours là ?
00:37:25Mais, pourquoi vous cachez-vous ainsi ?
00:37:27Vous avez peur de moi ?
00:37:31Ah, c'est gentil ce que vous me dites là.
00:37:35Vous parlez trop bien pour être honnête.
00:37:38Je ne sais pas comment tu fais pour regarder ton sérieux.
00:37:40Quelle croûte, Zazette.
00:37:42Mais quelle conne.
00:37:44Je sais, vous avez cru à une plaisanterie.
00:37:46On ne plaisante pas avec ces choses-là, Zazette.
00:37:50Je vous aime dans votre absence et dans votre présence.
00:37:56J'écume de vous, de votre image.
00:38:00Je vous côtoie sans que vous me voyez.
00:38:04Le soir, votre souvenir est mon oxygène.
00:38:11C'est pour l'amour de vous si je reste dans l'ombre.
00:38:16Allô ?
00:38:32Bonjour, madame.
00:38:33Est-ce que vous avez reçu mes petits pots ?
00:38:36Non, je vous demande si vous avez reçu mes petits pots.
00:38:38Oui, ben, des petits pots.
00:38:43Mais qu'est-ce qu'il y a ?
00:38:45Tu fermes en ta gueule ?
00:38:49Oui.
00:38:51Rinaldo.
00:38:54C'est moi.
00:38:54Oh, ben, merde, alors.
00:39:07Du bain !
00:39:08Du bain !
00:39:10On se voit plus tard chez Boyer.
00:39:14Je vous raconterai.
00:39:14Oh, Dieu.
00:39:37Oh, Dieu.
00:39:38Oh, Dieu.
00:40:08Oh, Dieu.
00:40:08Oh, Dieu.
00:40:11Oui.
00:40:19Oh, Dieu, Dieu.
00:40:33Oh, Dieu.
00:40:38Bon petit lieu, tu nous couves quelque chose
00:40:45Peut-être une grippe
00:40:46Une grippe amoureuse
00:40:48T'es pas si noc
00:40:49Moins de toi quand tu bats Zazette avec des yeux gros comme ça
00:40:51Ça se remarque tu sais, j'ai pas besoin d'avoir une loupe
00:40:54Je regarde Zazette comme les autres mômes là c'est tout
00:40:56Elle parle à des cheleux, ça m'énerve
00:40:58Ça va, ça va, t'es si de porc
00:41:00Ce que j'en disais, ça changera rien
00:41:02Zazette, tu sais ce que j'en pense
00:41:05Quand tout reste, bah
00:41:05Il n'y a pas de secret pour soigner ces maladies là
00:41:08A propos, bonne nouvelle d'Annie
00:41:10Je te demandais si t'avais des nouvelles d'Annie
00:41:19Ça va, ça va
00:41:20Elle me raconte qu'elle aide sa tante qui est un peu fatiguée
00:41:23Enfin quoi, merde, mais qu'est-ce que tu fous
00:41:27C'est une vraie passoire dans une pipe
00:41:35C'est pas vrai
00:41:42Jeepers
00:41:46C'est ce qui t'arrive ?
00:41:47C'est merdé-vous, je me tire, on a des nouvelles de Claude
00:41:49Je suis content, on parle pas
00:41:50On s'en déconne, couche
00:41:53On parle pas, je crois que c'est évadé d'Allemagne
00:41:56Bon alors, on est bien d'accord
00:42:04Tu laisses gueuler ta mère, tu dis rien
00:42:06Je la vois d'ici, quoi ?
00:42:07Qu'est-ce que c'est que ses dépenses ?
00:42:08Du pain fat, on va prendre du champagne
00:42:09Faut que vous foutrez sur la poille
00:42:10On n'a rien à boucler
00:42:11On s'y croirait, il faut dire que t'as eu le temps d'étudier
00:42:13Alors, tu la laisses dire des horreurs
00:42:15Et seulement là, paf !
00:42:16On lui balance la vérité
00:42:17Claude-Élie !
00:42:18Oh là là, elle va regretter
00:42:19Oh là là !
00:42:22Oh, alors ça
00:42:23Et moi qui vous en disais toutes les couleurs
00:42:27Ah, vous avez bien failli m'avoir
00:42:28Bon, on t'a eu, moi
00:42:29C'est bon, oui
00:42:31On reconnaît-le, au moins, on t'a eu
00:42:33Oh, mais c'est pas ça, là
00:42:35C'est la lettre, quoi
00:42:36Chère papa, chère maman, je peux quitter l'Allemagne
00:42:40Je devrais être contente
00:42:42Ça m'a fait pleurer, c'est plus fort que moi
00:42:45Je peux pas me dominer
00:42:45Oh, mais regarde les bâtés, je t'excuse
00:42:47Oh, le bâtés
00:42:52La Bastide, quand même
00:42:52Tu te rends compte ?
00:42:54La Bastide, nos premières vacances
00:42:56Marcel, c'est la fatalité, non ?
00:42:59Oh, écoute, mais puisqu'on vous le dit
00:43:01C'est pas le bazar
00:43:02C'est Claude qui s'est souvenu de lui
00:43:03Mais oui, je sais bien, j'ai bien compris
00:43:05Mais tu peux pas nier que c'est un coin
00:43:08Qui réussit au Lubin
00:43:09Tu sais, Paul, après la guerre
00:43:14Le bon devri retourner là-bas
00:43:16Pour revoir Marcel
00:43:17Tu te souviens pas de Marcel, toi ?
00:43:20Oh, bah tu parles
00:43:21Il y a même le site-car dans le couloir
00:43:23T'en rappelles pas ?
00:43:24T'arrêtais pas de gueuler sur papa
00:43:25Oui, oui
00:43:28Faudra qu'on y retourne voir Marcel
00:43:30Pour lui dire merci
00:43:32T'arrêtais pas de gueuler sur papa
00:43:44T'arrêtais pas de gueuler sur papa
00:43:46T'arrêtais pas de gueuler sur papa
00:43:48Dites-moi, Josette
00:44:06J'ai voulu vous prévenir tout de suite
00:44:08Il y a un léger contre-temps pour les papiers
00:44:10Je vais faire de deux ou trois jours
00:44:11Vous ne semblez pas réaliser à quel point c'est un peu starrant
00:44:14C'est injuste
00:44:16Je vous ai prévenu dès que je l'y suis
00:44:17C'est vrai
00:44:18Pardonnez-moi
00:44:19C'est un terroriste
00:44:33An diesem 17. August 1944
00:44:41Mussten unsere Panzertruppen
00:44:42Trotz heroischer Verteidigung
00:44:44Nach hartem Ausfall des amerikanischen Angreifers
00:44:47Das Gelände aufgeben
00:44:48Die Stadt Falèse ist in die Hände der dritten Armee gefallen
00:44:51Unsere Truppen haben einen strategischen Rückzug
00:44:54Der im Voraus vorbereiteten Stellungen vorgenommen
00:44:57Sie versperren die Zugangsachsen zum Pariser Becken
00:45:00Indem sie die Straße von Chartres nach Dröe abriegeln
00:45:03Um eine eventuelle Verteidigung von Paris besser zu organisieren
00:45:08Hat Reichskanzler Adolf Hitler, General Dietrich von Koltitz
00:45:11Alle Vorrechte eingeräumt
00:45:13Die ihn zum absoluten Machthaber der Stadt machen
00:45:16Ici Londres
00:45:23Les Français parlent au français
00:45:26En réponse à la menace qui pèse sur la capitale
00:45:29Les cheminots de la région parisienne se sont mis en grève
00:45:32La gare est paralysée
00:45:34Les convois inutilisables
00:45:36Une atmosphère d'attente pèse sur les voies visuelles
00:45:38Tu parles de lui
00:45:39Les signos aveugles
00:45:40Ça marche
00:46:09Qu'est-ce que ça t'aime, Courrier ?
00:46:26Oh, juste une lettre d'Anie
00:46:27Ça fait longtemps que je ne l'ai pas écrit
00:46:28Celle qui est dans ta poche, la bleue
00:46:32Quoi, l'autre ?
00:46:33Tu m'espionnes à présent ?
00:46:34Pas du tout
00:46:35Alors, je l'ai regardé par la fenêtre
00:46:36C'est machinal
00:46:37Je suis convoquée chez les flics
00:46:39Là, t'es contente ?
00:47:07C'est toi, les bains ?
00:47:22Approche
00:47:22Tu sais pourquoi tu es ici ?
00:47:33Non, monsieur
00:47:34Commissaire
00:47:34Non, monsieur le commissaire
00:47:36Assieds-toi
00:47:37Il n'y a rien sur la conscience ?
00:47:45Je ne vois pas
00:47:46Si je te parle de putain crevé
00:47:48Ça te dit quelque chose ?
00:47:50Ben non
00:47:50Ecoute, lui
00:47:52Mettons tout de suite les choses au point
00:47:55Que tout soit bien clair entre nous
00:47:56J'ai fait mettre à genoux des gars
00:47:57Beaucoup plus carrières que toi
00:47:58Alors, je répète ma question
00:48:00As-tu rien à me dire ?
00:48:03Ben non, rien
00:48:03Tu crois qu'on n'est pas au courant
00:48:06De tes petits trafics ?
00:48:07Quel trafic ?
00:48:09À ce moment-là, il n'y a pas que moi
00:48:09Tout le monde trafique
00:48:10Tu vises quelqu'un de précis ?
00:48:13Non, je parle en général
00:48:14N'empêche que vous me cherchez des crosses
00:48:16Parce que vous ne pouvez pas piffrer les jeunes
00:48:17Quand vous voulez fermer les yeux sur quelque chose
00:48:19Vous ne voyez rien
00:48:20Cette fois, Lubin, tu en dis trop ou pas assez
00:48:22Allez, cause, cause, cause, cause
00:48:23Dis tout ce que tu as à dire
00:48:25Dis non, dis non, dis non
00:48:26Voyer
00:48:27Voyer, quoi, voyer ?
00:48:29Qu'est-ce qu'il a voyé ?
00:48:29Oh, il traficote, vous le savez bien
00:48:31Et toi, si je te parle de pharmacie
00:48:34Ça te rappréchit la mémoire ?
00:48:40Réponds
00:48:41Réponds
00:48:42Réponds
00:48:43Si je veux, tu ne sors pas d'ici
00:48:45Les Allemands, ils ont besoin d'otages
00:48:48Je l'ai sifflé
00:48:49Fini, Lubin
00:48:50Adieu
00:48:51Fini, les petites copines
00:48:53Le soleil
00:48:55Tu les aimes bien, tes petites copines
00:48:57Elles vont te manquer
00:48:58Monsieur le commissaire
00:49:05C'est la seule vraie connerie que j'ai faite
00:49:08Je suis honnête
00:49:09Mes parents aussi
00:49:11Mon père n'a pas eu beaucoup de chance ces derniers temps
00:49:14Eh bien, voilà
00:49:15J'aime quand tu es comme ça
00:49:19Je ne te montre pas grand-chose
00:49:23Dis-moi seulement le nom de celui pour qui tu volais de la morphine
00:49:28Tu as deux minutes pour me répondre
00:49:32Sinon, je t'envoie dans une cellule où vous serez si sur le même chiote
00:49:37Que ça pue à t'en faire dégueuler tes trois cuillerées de feuilles au quotidien
00:49:41Il s'appelait Polo
00:49:47C'est tout ce que je sais
00:49:49Il était coursier pour les laboratoires de la hausse
00:49:53Bien voilà
00:49:58C'était pas si difficile que ça
00:50:01En cinq minutes, tu es devenu un mouchard
00:50:04Un salaud de la pire espèce
00:50:06C'est pas vrai, je suis pas un salaud
00:50:08Ah, c'est pas si facile de devenir un héros, mon petit Lubin
00:50:10Et je vais te dire pourquoi t'erreurs de mes deux
00:50:13Parce que tu as eu peur
00:50:14Tu as eu les chocottes pour ta petite gueule
00:50:17Vous êtes un fumier
00:50:17Ah si, si, si, si
00:50:18Un fumier
00:50:19Mon petit Lubin
00:50:22J'ai simplement voulu te donner une leçon
00:50:25Faut pas croire qu'on est aveugle dans la police
00:50:28Ça fait huit mois qu'on suit cette affaire
00:50:31Alors tu penses bien, on est au courant de tout
00:50:32Puis tu as eu de la chance dans ton malheur
00:50:35Tu es tombé sur un homme sympa
00:50:38Monsieur Lavigne
00:50:39Il a pas porté plainte
00:50:40T'es blanc bleu
00:50:42Quand t'as l'histoire des pneus
00:50:44Vu la victime, j'ai rien vu
00:50:47Compris ?
00:50:49Alors je peux m'en aller ?
00:50:51Tu peux
00:50:52Mais attention, hein
00:50:53Au premier équerre, je t'aligne
00:50:55Vous avez intérêt à vous tenir peinard, les Lubins
00:50:58N'oublie pas que ton père, il a un passé de communiste
00:51:01Et puis, tu as un frère ostéo
00:51:02Et dis, à propos, tu as des nouvelles pour ton frère ?
00:51:11Je sais pas, monsieur
00:51:12Il écrit jamais
00:51:31Il écrit jamais
00:51:33Je sais pas, monsieur
00:51:42J'ai pasépous de Durand
00:51:43Des sous-titres
00:51:44Est-ce que je sais pas?
00:51:44J'ai pas vu
00:51:45Pendant
00:51:46EndommARD
00:51:47À quoi ?
00:51:53C Muss.
00:51:54Musique
00:51:55...
00:51:55...
00:51:56source
00:51:57Voilà une seconde, j'arrive
00:52:13Qui est là ?
00:52:17C'est moi, Bernard
00:52:19Bernard
00:52:20Qu'est-ce qu'il vous prend ?
00:52:23Il fallait que je vous voie, c'est urgent
00:52:25Vous ne croyez pas que ça aurait pu attendre que je sois habillée ?
00:52:29Vous savez l'heure ?
00:52:30Dans une heure, je serai parti
00:52:31Où est-vous ?
00:52:32Loin de Villeneuve
00:52:33Je vais rejoindre mon frère, il s'est évadé du STO
00:52:35Il est à la Bastille, chez Marcel, le frère de Boyer
00:52:37On l'a connu quand on était petit
00:52:38Mais pourquoi me racontez-vous tout cela ?
00:52:42Je peux voir où vous habitez ?
00:52:44Maintenant que vous êtes là, allez-y
00:52:46Vous voulez du café ?
00:52:50Non, je ne veux pas de café
00:52:51Alors, vous ne m'avez toujours pas répondu
00:52:56Pourquoi êtes-vous venu me dire à 7h du matin que vous partiez ?
00:53:02Parce que je vous aime
00:53:03Vous m'aimez ?
00:53:07Rinaldo
00:53:08C'est moi
00:53:11C'était vous, Bernard ?
00:53:15Là, vous êtes contents ?
00:53:22Qu'est-ce que vous avez de plus ?
00:53:23Viens, juste une fois
00:53:25Lâchez-moi
00:53:26Mernard, lâchez-moi !
00:53:42Lâchez-moi !
00:53:43Espèce de pute !
00:53:45T'aimes mieux faire ça avec Gilbert, hein ?
00:53:48Puta chleux !
00:53:50Mesdames, le cuir est dépassé
00:54:13Voyez l'inépuisable esprit d'invention de l'homme
00:54:17Je vous propose ici un article
00:54:20Dont la semelle de bois
00:54:21Grâce à quelques traits de scie
00:54:24A retrouvé une souplesse
00:54:26Qui en fait la concurrente directe de la chaussure traditionnelle
00:54:29Et le bois, mesdames
00:54:31Quel isolant !
00:54:33Quelle simplicité !
00:54:35Ah, véritablement, mesdames
00:54:37Le cuir est dépassé !
00:54:39Tu vendrais un gaz à chaînes à un aveugle, toi
00:54:44Mais, et toi l'aveugle, tu l'enverrais sur le front russe ?
00:54:48Ah, tu vas pas remettre ça avec la politique, hein ?
00:54:50Parce que si tu me cherches, tu vas me trouver
00:54:51Dis donc, parlons un peu de la moto, par exemple
00:54:56Oui, ben, justement, n'en parlons plus de la moto
00:54:59Puisqu'elle est réquisitionnée depuis un an
00:55:01Oui, oui, oui, mais à la mairie, ils l'attendent toujours
00:55:03Mais c'est un tabou !
00:55:05Vous en feriez rien de cette moto
00:55:07Tu vois bien d'ailleurs que je suis retourné à l'hirondelle
00:55:09Autre temps, autre mœurs
00:55:11C'est comme ce que je vends, tiens
00:55:12Tiens, le, le, le
00:55:14Les semelles, c'est du bois
00:55:15Le cuir, c'est du carton
00:55:17Les lacets, c'est du papier
00:55:18Personne n'en vend plus
00:55:19Tiens, même le ciel
00:55:20Ça le rend triste
00:55:22Je me demande d'ailleurs pourquoi je fais une patente
00:55:24Pour t'emmerder
00:55:26Venant de toi, Bouska
00:55:30Je suis tenté de le croire
00:55:33Tenez !
00:55:39Approchez, mesdames et messieurs
00:55:41Le cuir est dépassé
00:55:44Les lacets, les acquiescents
00:56:01Les lacets, les lacets, les lacets, les lacets
00:56:07Les lacets, nous allons aller à la taille
00:56:09Et puis, à la taille
00:56:10Vas-y, tu peux y aller, fiston.
00:56:33Merci, Lumière.
00:56:34Embrasse ton frangin.
00:56:35Tu peux être pas gaulé, hein.
00:56:36T'inquiète pas.
00:56:37Hé, ça valide.
00:56:37Tu peux descendre, là-bas et libre.
00:56:41Salut, Lumière.
00:56:42Salut.
00:57:07Sous-titrage Société Radio-Canada
00:57:12Sous-titrage Société Radio-Canada
00:57:16Sidi Brahim.
00:57:43Et les Chumel.
00:57:48Ah, que je suis heureux de te voir, toi.
00:57:51C'est magnifique.
00:57:54Oh, ça fait une bague.
00:57:56On a été de nuit.
00:58:10Tout le réseau saute.
00:58:11On a été de nuit.
00:58:24Tout le réseau saute.
00:58:26J'ai pu envoyer une voiture chez Marseille.
00:58:28Tu te souviens, le jour, on vous a amené ici avec le sidecar, là ?
00:58:46Ah oui, on était dans le sidecar, je m'en rappelle.
00:58:48Tu l'as toujours ?
00:58:48Oui, oui, oui, oui.
00:58:50C'est très animé dans le coin.
00:59:20Ah bon, pourquoi ?
00:59:21Ah, c'est une grande histoire.
00:59:23Ah, ça fait peut-être pas la peine que je vous présente.
00:59:34Les vieux vont bien ? La mère ?
00:59:35Elle prépare déjà sa pâte à tarte pour ton retour.
00:59:38Et le père ?
00:59:39Il commence à refaire le monde.
00:59:42T'es enfouraillé comme un brigand ? T'as peur du noir, à présent ?
00:59:46Je suis dans le maquis. On est toute une bande.
00:59:49Je t'expliquerai. Marcel t'expliquera.
00:59:53Tu viens avec nous ?
00:59:54Non, mais ça va pas, frélo.
00:59:56On retourne à Villeneuve les allouettes vite fait, oui ?
00:59:59Mais t'es cinglé, pourquoi que t'es venu ?
01:00:01Je viens de te le dire. Pour te ramener chez nous.
01:00:04Ecoute Bernard, je sais pas si tu t'en es aperçu, mais les boches y sont là depuis quatre ans.
01:00:08Tu crois pas que ça suffit un peu, non ?
01:00:10Et après ?
01:00:12Je m'en fous, moi, des boches.
01:00:14J'ai pas envie d'en tuer.
01:00:16Vous me faites marrer avec vos maquis.
01:00:18Ça leur sert à quoi, aux mecs, de se faire trouver le caisson ?
01:00:20C'est pour la France ?
01:00:21J'emmerde, la France.
01:00:22J'emmerde, la France.
01:00:23Fasse moi une arbre, vite !
01:00:24Biddy Bahi, mets les chamels !
01:00:27Fasse moi une arbre vite.
01:00:28Laisse le chamels !
01:00:29J'emmerde, la France.
01:00:30J'emmerde, la France.
01:00:32J'emmerde.
01:00:33Fasse moi une arbre vite !
01:00:34Vocé moi une arbre vite.
01:00:35Fasse moi une arbre vite !
01:00:36Fasse moi une arbre vite !
01:00:38Mettez les chamels !
01:00:39Sémon 있으면, de toute la France.
01:00:40Laissez m'arrer les chamels !
01:00:45J'emmerde, la France !
01:00:50Fasse moi une arbre vite !
01:00:51Oui !
01:00:52C'est l'Ibrahim et les Chamelles.
01:01:05Il ne faut pas voisir ici.
01:01:06Mets le moteur en route.
01:01:08Brasse-lui dans le side.
01:01:09Et vous soutenez.
01:01:11Allez-y, on vous couvre.
01:01:15Nous, on attend Marcel.
01:01:22Mais mon Dieu, qu'est-ce qu'il fout, Marcel ?
01:01:33Qu'est-ce qu'il fout, ce corps ?
01:01:36Allez-y, je vais voir.
01:01:37Non, reste là, mais...
01:01:52Allez-y, on se dit !
01:01:53Obligé, PEPO !
01:01:54Nous pourrons la bagnole, Clément.
01:01:55C'est parti.
01:02:25Tiens, regarde où il y en a d'autres.
01:02:55Dis-donc, elle roule drôlement, votre traction ?
01:02:58Ben, faut ça.
01:02:59Tu as pu voir, quelquefois, on est pressé.
01:03:02Quand même, pour un gazo, c'est pas mal.
01:03:04Tu as vu qu'il y avait un gazo ?
01:03:06On roule à l'essence, mon pote.
01:03:09Est-ce qu'on va, comme ça ?
01:03:11Direction Nord.
01:03:13Non, sans déconner où on va.
01:03:15Nous, Ormande, tu remangerons.
01:03:16C'est de là qu'on vient, c'est là qu'on retourne.
01:03:17Au Montcheron ?
01:03:19J'habite Villeneuve.
01:03:20Où t'habites, à Villeneuve ?
01:03:21Pas loin de la gare.
01:03:23Tu connais Byral ?
01:03:24Cousse ?
01:03:24Oui, Cousse, tu le connais ?
01:03:25Je connais que lui, et les petits oiseaux.
01:03:29Comment que tu t'appelles ?
01:03:30Ben, lui, ben, comme mon frère.
01:03:31Moi, c'est Bernard.
01:03:32Ça sera pas toi qui fais toujours le ponte.
01:03:35Ouais, ça pourrait bien être moi.
01:03:37Cousse m'a parlé de votre bande.
01:03:39Moi, je travaille avec lui aux ateliers.
01:03:41Mais comment ça se fait que vous ayez à voir avec la Bastide ?
01:03:44Eh ben, ça, ça nous ramène à Marcel.
01:03:47C'est lui qui a organisé le passage déjà.
01:03:49Il a mis ça d'appelons avec les cheminots.
01:03:51Marcel ?
01:03:52Ouais.
01:03:54La merde, alors.
01:04:02Il a mis ça d'appelons avec les cheminots.
01:04:32Tiens, pas la cheville.
01:04:39Allez, dépêche-toi.
01:04:41Allez, vite.
01:04:42C'est à pour la sienne.
01:04:44Mais tire.
01:04:45Tire, mon Dieu.
01:04:47Allez, grouille-toi, tu vas pas moi-t'y aller.
01:04:50Dépêche-toi.
01:04:51Dépêche-toi.
01:04:51Dépêche-toi.
01:05:02Dépêche-toi.
01:05:03Dépêche-toi.
01:05:03Sous-titrage FR ?
01:05:33Michel, tu prendras la première à gauche.
01:05:40Tu crois que Claude s'en est tiré ?
01:05:42On saura ça à la prelle.
01:05:44Il a une liaison téléphonique de prévu au tabac.
01:06:01Le frangin ?
01:06:03Lui et Pierrot sont planqués chez la mère Castan, la femme de l'instituteur.
01:06:07Le mari a été arrêté ce matin. Personne ne viendra les chercher là.
01:06:10Mais alors tout va bien.
01:06:12Je te dis qu'il est comme un cancan-pane.
01:06:13Je te dis qu'il y a un cancan-pane.
01:06:21Je te dis qu'il y a un cancan-pane.
01:06:23Je te dis que je sais.
01:06:32Je te dis qu'il y a un cancan-pane.
01:06:34Je te dis qu'il y a un cancan.
01:06:35Je te dis qu'il y a un cancan-pane.
01:06:35Je te dis que je te dis que tu surveilles tes fréquentations.
01:06:39Vous me cachez quelque chose ?
01:06:50Non.
01:06:51Ton frangin te fait dire que tu surveilles tes fréquentations, c'est tout.
01:06:54Les fréquentations, pourquoi ?
01:06:56Il dit qu'il a été vendu.
01:06:57Que si le réseau a sauté ça, peut-être voir avec ton arrivée.
01:07:00Qu'est-ce qui aurait pu moucharder ?
01:07:01C'est ce qu'on te demande.
01:07:03Quelqu'un le savait dans ton blesse que Chloé était là-bas ?
01:07:05Mes parents, c'est tout.
01:07:07T'es sûr que t'en as parlé à personne ?
01:07:08J'en ai parlé à personne, je le jure.
01:07:14Dans une heure, je serai parti.
01:07:17Je vais rejoindre mon frère.
01:07:18Il s'est évadé du STO.
01:07:19Il est à la Bastille, chez Marcel, le frère de Boyer.
01:07:21On l'a connu quand on était petits.
01:07:23Mais pourquoi me racontez-vous tout cela ?
01:07:38Il s'est évadé du STO.
01:07:52Il s'est évadé du STO.
01:07:54Il s'est évadé du STO.
01:08:05Il s'est évadé du STO.
01:08:06Il s'est évadé du STO.
01:08:08Musique
01:08:36Dans ces circonstances troublées, permettez-moi de vous dire que le rôle de la police n'était pas des plus faciles.
01:08:41Je me suis simplement borné à remplir mon rôle de flic.
01:08:43Ben, vous dites tout ça ! T'es sûrement pas plus nickel que les mecs de melun, toi !
01:08:48Commissaire, nous étudierons tous les dossiers, mais d'ores et déjà, je peux vous dire que de graves présomptions pèsent sur vous.
01:08:54Alors, c'est en basile ! Vous pensez bien que dans la police, on n'a pas que des amis !
01:09:02Les juges en tiendront sûrement compte.
01:09:04Les juges ! Alors là, c'est le monde à l'envers, les juges ! Moi, je me suis toujours conduit en devant le français !
01:09:11Ben, tu penses ? On va le décorer, lui, bientôt !
01:09:13Ben, oui, oui ! J'ai été des juifs à passer.
01:09:17Ah, ben, ça aussi, c'est trop facile, maintenant qu'ils sont plus là pour témoigner !
01:09:20Mais je me suis un témoin !
01:09:22Le docteur Einstein !
01:09:24Attendez-moi, j'en ai pas pour longtemps !
01:09:30On en a rien à foutre de ta poule !
01:09:31Ouais, c'est pas une poule, ça, compte à régler !
01:09:35Salope ! Collabot !
01:09:50Mon frangin Claude, hein ! C'est toi, c'est toi qui l'a balancé !
01:09:53Mais Bernard, mais qu'est-ce que vous racontez là ? Mais c'est absurde, mais c'est monstrueux !
01:09:56J'ai pas le temps de discuter, tu vas payer !
01:09:59Non !
01:10:00Qui êtes-vous ?
01:10:03Je suis le docteur Einstein, le père de Zezet.
01:10:10Vous habitiez ici tout le temps ?
01:10:12Oui. Je me suis caché pendant trois ans.
01:10:17Mais c'est long, vous savez, trois ans.
01:10:19Vous êtes juif ?
01:10:21Je suis votre premier juif, n'est-ce pas ?
01:10:25Oui.
01:10:26En somme, vous êtes en apprentissage.
01:10:34Et vous avez besoin de votre premier mort, c'est ça ?
01:10:37Pour devenir un homme.
01:10:38Retarder, c'est déjà fait.
01:10:41Ah.
01:10:43Déjà.
01:10:48Vous vous appelez Bernard, je crois.
01:10:52Oui.
01:10:53Eh bien, Bernard, votre jeunesse est trop pressée.
01:10:56Vous verrez plus tard.
01:10:59L'apprentissage des actes passe d'abord par l'apprentissage des hommes.
01:11:02On n'y coupe pas.
01:11:04Pourquoi brûler les étapes ?
01:11:05Mon frère a été dénoncé, j'allais le venger, c'est normal.
01:11:07Et votre justice allait être aussi expéditive que celle d'en face.
01:11:10C'est facile à dire ça, vous êtes passé au travers.
01:11:12Vous êtes le docteur Allenstein ?
01:11:24Oui.
01:11:24On vous demande à la mairie.
01:11:26Bien.
01:11:28Messieurs, je suis à vous dans une seconde.
01:11:30Vous voyez, je suis content de ma première sortie.
01:11:42Je vais aller aider quelqu'un à garder sa vie.
01:11:46Il y a si longtemps que j'étais inutile.
01:11:50À tout à l'heure, ma petite fille.
01:11:52Nous irons boire un verre de vin ensemble, toi et moi.
01:11:54Au soleil.
01:12:08J'arrive !
01:12:11Rien.
01:12:24Bernard !
01:12:35Bernard !
01:12:36Bernard !
01:12:38Annie a écrit !
01:12:39Elle a ton bébé !
01:12:41Bernard !
01:12:41Bernard !
01:12:42Bernard !
01:12:43Bernard !
01:12:44Bernard !
01:12:45Bernard !
01:12:45Merci.
01:13:15Merci.
01:13:45Merci.
01:14:15Merci.
01:14:45Merci.
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