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  • il y a 18 heures

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00:00On va parler des agriculteurs puisque c'est une semaine de colère qui se poursuit pour les agriculteurs français.
00:05L'épidémie de dermatose nodulaire bovine pousse le gouvernement à battre des troupeaux,
00:09ce qui provoque des manifestations, des blocages de routes dans le sud-ouest du pays en ce moment même.
00:14Le gouvernement avec la ministre de l'Agriculture Annie Gennevard a lancé une campagne de vaccination obligatoire pour un million de têtes
00:22tout en maintenant les abattages et en promettant des indemnisations.
00:26Mais les syndicats estiment la gestion trop butrale, insuffisante.
00:30On va se poser les questions aujourd'hui.
00:32Qui veut tuer nos paysans ? Qui, qui ? Mais qui veut tuer nos paysans ?
00:36On va élargir un peu la question.
00:38Vous nous appelez au 01 80 20 39 21.
00:42Alors nous avons en ligne Pierre-Guillaume Mercadal.
00:45Bonjour Pierre-Guillaume Mercadal.
00:47Vous êtes un agriculteur, vous êtes un éleveur de porcs.
00:52J'aime bien parce que vous dites éleveur de cochons, j'aime bien quand vous dites ça comme ça.
00:56Vous êtes engagé sur le territoire, le terrain agricole.
01:00Vous représentez une génération d'exploitants confrontés à la pression des prix, aux normes européennes, à la concurrence internationale.
01:07C'est Éric Teynère qui m'a donné vos coordonnées puisque souvent vous êtes un peu le porte-voix de ceux qui souffrent.
01:13Et c'est pour ça qu'on est content de vous entendre aujourd'hui.
01:16Vous avez une centaine de cochons, vous travaillez dur.
01:21Vous dites que trois jours, déjà le mercredi, vous avez déjà effectué vos 35 heures de travail.
01:27Quel regard portez-vous aujourd'hui sur cette situation des agriculteurs et des éleveurs de bovins ?
01:35Notamment Pierre-Guillaume Mercadal sur Europe 1.
01:39Bonjour Christine, merci pour votre invitation, merci pour ce résumé.
01:44Alors je tiens juste à préciser une chose, les 35 heures en trois jours c'est vrai, mais ce n'est pas moi spécialement, c'est les deux tiers du monde paysan.
01:50Voilà, alors après, écoutez, je vais répondre à la grande question que vous avez posée au début.
01:55Qui veut tuer l'agriculture française ?
01:57Oui, qui veut tuer nos paysans ?
01:58C'est l'Union Européenne et notre président, tous les mondialistes en fait,
02:04puisqu'on est en train d'être sacrifiés sur l'autel des accords de libre-échange.
02:09Parce que, je vais vous dire une chose, je veux bien être qu'un paysan et pas être le couteau le plus aiguisé du tiroir,
02:15mais la politique d'abattage des troupeaux ne rime à rien, plus aucun pays ne l'applique.
02:19Et scientifiquement, si pour détruire un virus on doit abattre des populations,
02:25en fait, c'est tout simple, ce n'est pas de moi, c'est de l'ensemble des professionnels de santé
02:30avec qui j'ai pu m'entretenir sur le sujet.
02:32Si vous voulez détruire un virus par l'extermination, il faut exterminer ce qu'on appelle les agents,
02:35c'est-à-dire les animaux porteurs, et il faut détruire le vecteur.
02:39Sauf que sur cette maladie, le vecteur c'est les mouches et les tiques.
02:43Donc même si vous tuez les vaches, comment vous allez détruire les mouches et les tiques ?
02:47Et puis on est sur des cas où les vaches sont tuées, parfois elles sont laissées des jours à l'air.
02:52C'est arrivé dans les Pyrénées, photos à l'appui, etc.
02:56Et puis on est sur une maladie qui met un mois à incuber.
02:59Alors pour vous, Pierre-Guillaume Mercadal, quelle est la solution ?
03:04Pour moi la solution est très simple, on en a proposé une,
03:08on en a proposé une et je tiens à dire d'ailleurs que c'est un immense scandale
03:11parce que pour la première fois dans l'histoire ou presque,
03:14l'ensemble des syndicats agricoles sont tous d'accord,
03:16tout le monde agricole est uni et Madame la Ministre n'a même pas dénié nous donner l'heure.
03:21Donc on lui a fait parvenir un protocole validé par tous
03:26où on accepte qu'elle fasse abattre les vaches malades
03:30et on demande que le reste des troupeaux contaminés soient mis en quarantaine,
03:38analyser qu'il y ait des prises de sang hebdomadaires
03:40et qu'on tue les animaux malades.
03:42Mais on sait que c'est une maladie qui a 10 à 20% de morbidité,
03:45c'est-à-dire de contagion.
03:45Et la mortalité est entre 1 et 5%.
03:48Donc c'est complètement aberrant.
03:52On tue des vaches pour ne pas qu'elles meurent, Christine, ça n'a pas de sens.
03:55Et la génétique en bovin, c'est quelque chose qui met des décennies à être construit.
04:00Là, les gens, on leur détruit leur travail,
04:01mais on détruit le travail de leur père et de leur grand-père.
04:04On brise des vies, c'est plus possible, ça doit s'arrêter.
04:07Je vais vous dire, on a tout fait pour ralentir les forces de l'ordre,
04:12mais pour essayer de dialoguer avec eux.
04:14Il y en a une petite dizaine d'entre eux qui ont voulu poser les boucliers.
04:17À partir de là, branle-bas de combat, la panique des autorités,
04:21donc on leur a ordonné de nous aligner terrible, si vous voulez.
04:25On s'est fait gazer alors qu'on était assis devant eux
04:28et que, comme je vous dis, une dizaine d'entre eux étaient en train de céder.
04:31Mais là, si ça continue, il va y avoir des morts.
04:33Je peux vous dire que la colère, elle monte terriblement.
04:36Les paysans...
04:37Pierre-Démercadal, éleveur de porcs,
04:40vous êtes en direct avec nous sur Europe 1.
04:42Vous sentez monter cette colère, vous dites qu'il va y avoir des morts.
04:45C'est grave ce que vous dites.
04:46Tellement vous sentez monter cette colère.
04:48Mais vous n'imaginez pas les messages que je reçois tous les jours.
04:51C'est-à-dire ?
04:51Dites-nous.
04:52C'est-à-dire que les gens veulent prendre les armes.
04:54C'est-à-dire ?
04:55Mais c'est-à-dire que c'est inacceptable.
04:57Les armes contre qui ?
04:58Les armes contre l'État, s'ils veulent nous tuer nos vaches, en fait.
05:02C'est-à-dire que s'il doit y avoir d'abattage...
05:05Bien entendu.
05:06On ne veut surtout pas...
05:07On n'est pas dans une démarche d'attaque.
05:10On est dans une démarche de défense.
05:11Mais il y a un écœurement.
05:12Il faut vous imaginer que la ferme qu'on a défendue,
05:15on a reçu des milliers de grenades lacrymogènes.
05:19À la fin, les pauvres vaches qui ont été tuées dans des conditions pas possibles,
05:22elles ont été gazées un grand nombre de fois sans comprendre ce qui leur arrivait.
05:25C'était absolument horrible, la ferme.
05:27C'était un monticule de gaz.
05:30Et pour vous dire, même les vétérinaires ont refusé les abattages.
05:34Il y a eu une période de 14 heures d'arrêt des abattages.
05:37Tous les vétérinaires qui ont refusé ont perdu leur agrément sanitaire.
05:40Oui, il y a une grosse pression sur les vétérinaires.
05:42Très grosse pression sur les vétérinaires.
05:44Et le pire, c'est que les politiques...
05:46Enfin, les politiques.
05:47Madame Genevard, M. Rousseau et le président du Conseil de l'Ordre
05:50disent que c'est à cause des menaces ou autres.
05:52C'est absolument pas vrai parce qu'on n'a jamais eu les identités des vétérinaires.
05:54Les vétérinaires n'arrivent que protégés par la police
05:57une fois que les lieux sont vidés.
06:00C'est juste que les vétérinaires ne sont...
06:01En fait, c'est des gens qui sont là pour sauver les animaux.
06:03Les vétérinaires, pas pour tuer des animaux en bonne santé.
06:06Et c'est vrai que la tension avec les vétérinaires est très palpable.
06:12Effectivement, je vous ai demandé d'ailleurs un contact de vétérinaires.
06:15Vous m'avez dit que non, ils ne sont pas connus.
06:17Ils se cachent parce qu'ils subissent une grosse pression.
06:19Il y a une question que je voudrais vous poser aussi, Pierre-Guillaume Mercadal.
06:22Vous êtes éleveur de porcs sur Europe 1 en direct.
06:26Où sont les défenseurs des animaux ?
06:29Alors, on a quelques contacts.
06:31On reçoit quelques messages de soutien.
06:32Il y en a quelques-uns qui viennent en leur nom personnel.
06:35Mais c'est vrai qu'on attend les grandes associations.
06:39On attend les gens qui défendent les droits des animaux.
06:41On attend même les antispétistes, les véganes.
06:44Parce qu'en fait, là, si vous voulez, pour cette cause-là, on a vraiment une union sacrée.
06:50On avait sur la ferme, on était près de 1500.
06:54On avait aussi des centaines de consommateurs, de gens qui ne sont pas paysans,
06:58mais qui étaient révoltés par ce qu'ils voyaient et qui voulaient venir soutenir.
07:03Tout ce que je peux vous dire, c'est que ça tombe bien pour vous, c'est un concurrent.
07:07Mais il y a une chaîne qui a fait massivement de la désinformation avec un média de presse écrite,
07:12c'est BFM et La Dépêche, puisqu'ils ont essayé de casser le mouvement juste avant l'arrivée des CRS
07:16en annonçant que les propriétaires des vaches avaient abandonné, ce qui n'était pas vrai.
07:20On assiste aussi à un drame humain.
07:22Il faut vous imaginer ce qu'a vécu cette famille.
07:24Et derrière, avec le harcèlement et les menaces et les pressions de l'État français,
07:28ces deux frères, il y en a un des deux qui a cédé, pas l'autre.
07:31On lui a fait signer des papiers dans le dos de l'autre.
07:34Ça va déchirer une famille.
07:35Ces gens, est-ce qu'ils s'en remettront ?
07:37J'ai des gros doutes.
07:38C'est absolument horrible ce qu'il y a en train de...
07:39C'est tout ça pour un délire d'égo de Mme Gennevard qui ne tient plus.
07:43La loi européenne n'oblige pas ces abattages.
07:45La loi européenne n'oblige pas ces abattages.
07:47C'est son délire à elle.
07:48Plus aucun pays ne le fait.
07:50Merci beaucoup Pierre-Guillaume Marc-Adal,
07:52parce qu'on sent que là, le gouvernement est en train de se poser des questions,
07:56mais on sent aussi que sur le terrain, vous êtes très déterminés.
07:59Merci de votre appel.
08:01Restez avec nous sur Europe 1.
08:03Appelez-nous au 01-8020-3921 pour réagir.
08:05On va voir André qui nous appelle de Ronal.
08:08Rappelons quand même qu'il y a 100 000 exploitations en 10 ans qui ont disparu.
08:11En France, un agriculteur sur 5 qui vit sous le seuil de pauvreté.
08:1550% des agriculteurs vont partir à la retraite d'ici 10 ans.
08:18Rappelons que le niveau, le revenu agricole moyen est de 1 400 euros net par mois.
08:22Lorsqu'il arrive à en avoir, bonjour André, quel regard portez-vous ?
08:26Vous êtes un éleveur à la retraite.
08:28Oui, bonjour Christine.
08:29Bonjour André.
08:30Merci de m'écouter quelques minutes.
08:32Avec plaisir.
08:34J'ai un regard de colère, de honte vis-à-vis de ce qu'on a vu dans l'Ariège, dans le Doubs,
08:41des paysans attaqués avec les blindés de la gendarmerie
08:46qu'on ne voit jamais, même lors des manifestations de citadines, des quartiers.
08:52Jamais ils les sortent.
08:52Et là, ils les sortent pour des paysans.
08:54Alors André, on va marquer une pause.
08:56Vous dites que vous avez un regard de colère, un regard de honte.
09:00Vos mots sont très forts.
09:01Restez avec nous en ligne, on marque une pause et puis on revient avec vous mon cher André en direct sur Europe.
09:05Oui, retour en direct dans l'émission Christine Kéli et vous pour la dernière ligne droite.
09:09Dans un instant, nous accueillons Dominique Bussaud qui est le patron de Time France.
09:13Il est déjà en studio, il va nous expliquer un petit peu ce qu'il attend de ce nouveau magazine
09:20qui arrive en France, en tout cas nouveau en France, mais pas effectivement aux Etats-Unis.
09:25Mais nous sommes en ligne avec André puisque nous continuons à parler de ce qui se passe
09:28avec les agriculteurs, les éleveurs qui sont très en colère.
09:32Et nous avons eu il y a quelques instants en ligne notre invité Pierre-Guillaume Mercadal
09:38qui disait à quel point les agriculteurs sont en colère.
09:41Et ils sont à deux doigts de vouloir prendre les armes.
09:44Les armes contre qui ? C'était choquant, poignant ce qu'il disait.
09:47Les armes contre ceux qui veulent leur tuer, leur bête.
09:51Et nous sommes en ligne avec André.
09:52André, vous disiez que c'était une honte et que vous portez un regard de colère sur ce qui se passe aujourd'hui.
09:59Oui, parce que je vais faire le parallèle.
10:01Moi, j'habite à côté d'une commune qui s'appelle Cour-et-Buy qui a fait parler d'elle cet été.
10:06Il y avait une grosse rêve partie avec 2000 participants.
10:10Et comme c'est à côté de chez moi et que j'entendais le bruit, je suis allé voir.
10:14J'ai discuté avec les gendarmes locaux qui étaient sur place.
10:18Et c'était le samedi après-midi.
10:21Une CRS de Satori descend un escadron de CRS pour mettre fin à la rêve partie.
10:29Ils arrivent dans l'après-midi, les jeunes étaient chauds, bouillants, prêts à évacuer la zone.
10:35Et tenez-vous bien, ils n'ont jamais reçu l'ordre d'évacuer la rêve partie.
10:40La rêve partie a duré jusqu'au lundi.
10:44Là, l'État a été vraiment...
10:47C'était le tweet de Mario Maréchal, d'ailleurs, la semaine dernière,
10:50qui disait qu'effectivement, pour les rêve parties, il n'y a pas forcément le même regard.
10:55Merci beaucoup, cher André, pour votre regard.
10:57Vous dites qu'effectivement, que vous êtes un éleveur retraité,
10:59que c'est une catastrophe, qu'on va via la disparition totale.
11:02On assiste au suicide de la France.
11:03Au suicide de l'agriculture française.
11:06Et même de la France en général.
11:08Et de la France.
11:09Avec les irresponsables qu'on a au pouvoir.
11:12Merci pour votre regard, merci pour votre appel, mon cher André.
11:16On prend un dernier auditeur, Christine, justement, qui nous appelle de Marseille.
11:20Bonjour, Christine.
11:21Oui, bonjour.
11:22Vous avez entendu ce que vient de dire André ?
11:24André, retraité agriculteur.
11:25Non, pas du tout, j'étais...
11:28En train de cuisiner.
11:30Oui.
11:32J'avais tout.
11:33Des pâtes, c'est ça ?
11:34C'est quoi le menu ?
11:35Oui, oui, oui, j'ai fait des pâtes.
11:38Vous savez, je sais tout.
11:40Je suis dans votre cuisine avant même de vous avoir en ligne.
11:44Bon, alors, ma chère Christine, avec un beau prénom comme celui-là,
11:47on va terminer avec vous sur ce sujet de l'agriculture,
11:50avant de donner le mot de l'affaire à Gabriel Cusel dans un instant.
11:53Je sais ce que disait André, il disait qu'il avait honte
11:56et qu'il était en colère et que l'agriculture française est en train de disparaître.
12:00Ah, mais il y a de quoi être en colère.
12:01Oui, oui, il y a de quoi être en colère.
12:03Alors moi, je suis originaire du Cher
12:06et j'ai beaucoup d'amis dans le Cher qui élèvent des charolets.
12:10Et je me dis, mais ces pauvres gens,
12:14s'ils sont dans la même situation que les autres personnes là
12:17où on a attendu le dernier moment alors qu'ils avaient demandé
12:22est-ce que les bêtes soient vaccinées.
12:25Je ne sais pas qui paye les vaccins.
12:27Est-ce que c'est l'État ? Est-ce que c'est la région ?
12:28Est-ce que c'est le paysan lui-même ?
12:30J'en sais rien du tout.
12:31Est-ce qu'il peut avoir accès aux vaccins ?
12:33On ne nous a pas donné les informations.
12:35Là, là-dessus, d'autre part, ce monsieur,
12:40il a signé pour temps par vache.
12:45Là, il n'a plus rien.
12:47Enfin, il a payé un prix en dessous du prix qu'il aurait pu avoir.
12:55Il va avoir une rentrée d'argent plus importante
12:59que ce qu'il fait d'ordinaire.
13:02Mais je suppose qu'il va falloir payer des impôts là-dessus.
13:05encore en plus.
13:06Parce que peut-être qu'il va changer de tranche
13:10ou quelque chose comme ça.
13:12Mais vraiment, ces gens-là,
13:14le ciel leur tombe sur la tête.
13:16Mais personne ne vient à leur secours.
13:19Absolument.
13:20Honnêtement, j'ai honte.
13:21Je vous le dis carrément.
13:23Ces personnes-là travaillent 365 jours sur 365.
13:27Ils font plus attention à leur bétail qu'à eux-mêmes.
13:31Entre appeler le médecin ou appeler le vétérinaire,
13:33ils commencent par le vétérinaire.
13:35Il y a un agriculteur suivant de ce suicide.
13:37Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France,
13:40selon ce que disait Pierre Guillaume-Mercadal-Colosar.
13:43Merci pour votre appel, ma chère Christine.
13:44Je vous en prie.
13:45Bonne patte, bon appétit.
13:47Merci.
13:47Dernier mot sur ce sujet.
13:49Éric Tegner, ensuite Gabriel Cluzel.
13:51Et on accueille notre invité Dominique Busseau.
13:52Alors sur les vaccins, ce que disait le patron de la coordination rurale ce matin
13:56chez Dimitri Pablenko, c'est qu'ils viennent d'Afrique du Sud, les vaccins.
13:59Mais pour l'instant, ils ont demandé à la coordination rurale et ailleurs,
14:03au gouvernement, de mettre en place la production des vaccins en France.
14:06Mais visiblement, ce n'est pas pour l'instant accepté.
14:08Et ensuite, le deuxième élément sur la vaccination massive.
14:11Certains disent oui, mais c'est impossible.
14:12C'est 6 millions de vaches, c'est immense, etc.
14:14Mais le patron de la coordination rurale, rappelez qu'on rentre dans la période de l'hiver
14:18où il y a déjà les vétérinaires qui prévoient dans ce moment-là
14:21d'aller faire des analyses sur les vaches, etc.
14:23Donc c'est logistiquement possible.
14:25Et ça, c'est demandé depuis des mois.
14:27Et c'est vrai que là-dessus, on sent qu'Annie Gennevar n'a pas été très réactive.
14:30Éric Tegner sur Europe.
14:31Gabriel Cluzel.
14:33Oui, moi, j'étais très choquée par la manière.
14:35Parce qu'il y a le quoi et le comment.
14:37On a parlé très justement du quoi, du fond.
14:40Mais les images que nous avons vues,
14:42en particulier jeudi soir, en Ariège,
14:46ont été désastreuses.
14:48Désastreuses.
14:49Parce qu'on a vu les forces de l'ordre envoyer faire le sale boulot.
14:54C'est quand même deux populations qui, en plus, sont en bonne intelligence.
14:58Actuellement, les forces de l'ordre n'ont pas besoin d'être fragilisées.
15:00On en a besoin partout ailleurs dans le territoire.
15:03Les voir, et André l'a dit, avec ce grand,
15:05avec leurs blindés qu'ils n'utilisent pas ailleurs, c'était terrible.
15:08Je voulais simplement dire, un ancien préfet m'a dit,
15:10vous savez, il faut peut-être se poser une question
15:12sur la réforme de la préfectorale.
15:13Il y a un nouveau préfet en Ariège
15:14qui a été dans les finances publiques pendant toute sa vie.
15:17Est-ce qu'il était, il avait le savoir-faire
15:20pour aller voir les paysans,
15:22pour leur parler,
15:23pour comprendre,
15:24pour avoir une réponse proportionnée ?
15:26Ben, on peut se poser la question.
15:27Parce qu'aujourd'hui,
15:28il faut savoir que le métier de préfet,
15:30ce n'est plus un métier,
15:30c'est un privilège,
15:31condamne comme ça aux copains.
15:33Et ça, c'est proprement insupportable.
15:35Un peu de délicatesse,
15:37un peu de communication, effectivement.
15:38C'est moi.
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