Une victoire qui fait du bien. Dans l'obligation de s'imposer face à l'AS Monaco pour conserver sa troisième place au classement, l'OM s'en est sorti de justesse ce dimanche soir dans un Vélodrome bondé (1-0). Une excellente opération pour Pierre-Émile Hojbjerg et ses coéquipiers alors que tous les concurrents directs du plus fada des clubs français l'avaient emporté, de Lyon à Lens en passant par Paris et Lille. Un résultat favorable qui a pourtant mis du temps à se dessiner, mais les hommes de Roberto De Zerbi ont profité d'un but refusé à Folarin Balogun pour un hors-jeu limite (80) pour sauver leur peau grâce à l'inévitable Mason Greenwood (82), auteur de son 11e but en L1. Ils peuvent aussi remercier Geronimo Rulli et ses multiples parades (29, 42, 90). Car si le mois de décembre est traditionnellement l'occasion de préparer les cadeaux en attendant les fêtes de fin d'année, le club olympien avait décidé d'offrir les siens un peu en avance à l'occasion de l'affiche de la 16e journée de Ligue 1, rendant un nombre incalculable de ballons à son adversaire et affichant un manque de maîtrise. Ce n'était clairement pas le meilleur moyen de fêter le dernier match de l'année 2025 de l'OM en championnat. Réunis en masse, les supporters marseillais avaient d'abord mis le feu à l'enceinte du boulevard Michelet en craquant plusieurs centaines de fumigènes et, surtout, en délivrant un message clair : "Autorités/LFP : contrairement à vous, nous on a la lumière à tous les étages", s'enflammaient les ultras du virage Depé sur une immense banderole, en référence aux "interdictions de dép (lacement), huis clos, restrictions, commissions, répression, TDC (trophée des champions) au Koweit, IAS (interdictions administratives de stade), IDS (interdictions judiciaires de stade), amendes...". Un cri du cœur appuyé par les sonores insultes du virage Sud à l'encontre de l'instance dirigée par Vincent Labrune. De quoi engendrer onze minutes de retard pour le coup d'envoi en attendant que l'épaisse fumée ne s'échappe par le toit du Vel', avant de récolter une copieuse sanction. Il ne fallait pourtant pas arriver en retard dans les travées pour ce match emballant et rapidement emballé par l'OM. Par deux fois, l'inévitable Mason Greenwood (4) et l'expérimenté Pierre-Emerick Aubameyang (6) ont mis le oaï dans la défense monégasque, obligeant Lukas Hradecky à intervenir. La suite a été beaucoup moins rose pour les Olympiens, qui ont passé 25 minutes en apnée en attendant la mi-temps et ne sont pas revenus des vestiaires avec de meilleures intentions.
Écris le tout premier commentaire