Cette année lors de nos soirées des Trophées de l'Economie de La Provence début décembre, place aux nouvelles générations : celles qui inspirent, innovent, s'engagent... Celles qui feront l'économie de demain ! En attendant, nous vous présentons chaque jour les jeunes entrepreneurs de notre Palmarès Générations engagées de La Provence sélectionnés par la rédaction. Piloter un festival "ancré dans le réel", à travers l’art virtuel, telle est la philosophie de Vincent Moncho, directeur artistique d’Octobre numérique depuis trois ans : "Ce que je ne veux pas, c’est faire un festival détaché de la réalité". La programmation des 15 événements et huit expositions, étalée sur la période du 11 octobre au 9 novembre, reflètent cette volonté. Pendant un mois, le public arlésien a pu explorer son rapport au monde via les nouvelles technologies et les créations contemporaines. "Arles, c’est la ville de la photo, mais aussi d’autres images", analyse l’homme de 29 ans. Il parle alors du jeu vidéo expérimental (jeu qui teste des concepts nouveaux), qu’il introduit comme un focus de cette édition 2025. Pour preuve, il a lancé une résidence d’artiste dédiée au prototypage de jeux vidéo expérimentaux, via un partenariat avec l’ambassade de France en Belgique. Cette grande première fait d’Arles un précurseur dans cette configuration spécifique et innovante. "On parle d’Arles là-dessus", assure le jeune aux cheveux blonds, évoquant des événements internationaux autour du gaming créatif. Un vent de nouveauté et d’innovation s’est invité dans la Petite Rome de Provence, sans renier son identité historique, autre principe cher au directeur. "Une voie est possible pour que l’un et l’autre se mettent en valeur." Un exemple concret : le photographe genevois Pascal Greco expose ses clichés de jeux comme Death Stranding ou Assassin’s Creed dans la chapelle des Trinitaires, "un écrin gothique pour ces œuvres virtuelles". La cité camarguaise est un terrain qui se prête bien à ce jeu d’équilibre, de contraste entre la matérialité d’une architecture marquée par le passé, et l’évasion dans un territoire virtuel. "On a ces paysages, ces lumières, cette architecture qui traverse les siècles", s’émerveille Vincent Moncho, avant de conclure : "Arles a un terrain d’activité culturelle assez remarquable".Découvrez l’intégralité du portrait dans notre magazine Entreprises, en kiosque dès décembre 2025.
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