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  • il y a 34 minutes
Cette année lors de nos soirées des Trophées de l'Economie de La Provence début décembre, place aux nouvelles générations : celles qui inspirent, innovent, s'engagent... Celles qui feront l'économie de demain !
En attendant, nous vous présentons chaque jour les jeunes entrepreneurs de notre Palmarès Générations engagées de La Provence sélectionnés par la rédaction.
Piloter un festival "ancré dans le réel", à travers l’art virtuel, telle est la philosophie de Vincent Moncho, directeur artistique d’Octobre numérique depuis trois ans : "Ce que je ne veux pas, c’est faire un festival détaché de la réalité". La programmation des 15 événements et huit expositions, étalée sur la période du 11 octobre au 9 novembre, reflètent cette volonté. Pendant un mois, le public arlésien a pu explorer son rapport au monde via les nouvelles technologies et les créations contemporaines. "Arles, c’est la ville de la photo, mais aussi d’autres images", analyse l’homme de 29 ans. Il parle alors du jeu vidéo expérimental (jeu qui teste des concepts nouveaux), qu’il introduit comme un focus de cette édition 2025. Pour preuve, il a lancé une résidence d’artiste dédiée au prototypage de jeux vidéo expérimentaux, via un partenariat avec l’ambassade de France en Belgique. Cette grande première fait d’Arles un précurseur dans cette configuration spécifique et innovante. "On parle d’Arles là-dessus", assure le jeune aux cheveux blonds, évoquant des événements internationaux autour du gaming créatif.
Un vent de nouveauté et d’innovation s’est invité dans la Petite Rome de Provence, sans renier son identité historique, autre principe cher au directeur. "Une voie est possible pour que l’un et l’autre se mettent en valeur." Un exemple concret : le photographe genevois Pascal Greco expose ses clichés de jeux comme Death Stranding ou Assassin’s Creed dans la chapelle des Trinitaires, "un écrin gothique pour ces œuvres virtuelles".
La cité camarguaise est un terrain qui se prête bien à ce jeu d’équilibre, de contraste entre la matérialité d’une architecture marquée par le passé, et l’évasion dans un territoire virtuel. "On a ces paysages, ces lumières, cette architecture qui traverse les siècles", s’émerveille Vincent Moncho, avant de conclure : "Arles a un terrain d’activité culturelle assez remarquable".Découvrez l’intégralité du portrait dans notre magazine Entreprises, en kiosque dès décembre 2025. 

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Transcription
00:00Le festival a réuni l'année dernière 17 000 personnes
00:03et cette année, c'est plus de 35 artistes qui sont programmés.
00:08Ce sont 8 expositions et 15 événements.
00:20Bonjour, moi c'est Vincent Monchaud, j'ai 29 ans et je dirige depuis 3 ans
00:25le festival Octobre Numérique Fair Monde.
00:27Le festival a lieu à Arles tous les ans.
00:29Ce sont des expositions, des performances, des événements, des concerts, des soirées, des rencontres.
00:34On invite tout le public, on invite des artistes, on invite des philosophes,
00:39des penseurs, des chercheurs à venir questionner notre part de virtuel
00:44et comment créer un monde vivable avec le virtuel.
00:48Ce qui m'intéresse particulièrement, c'est qu'il y a vraiment un foisonnement d'expérimentation
00:54puisqu'on est dans un médium qui est relativement nouveau,
00:58ou en tout cas dans une forme d'émergence.
01:01Et ça me passionne d'explorer, de présenter, de donner à voir
01:05des œuvres d'art très originelles, des voix très singulières,
01:09que ça aille de jeux vidéo artistiques jusqu'à l'utilisation de l'intelligence artificielle par exemple.
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