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  • il y a 2 heures

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00:00Il y a de la colère. Déjà, la mobilisation, c'est à l'appel de la Confédération Paysanne dont je suis représentant sur le secteur, en tant qu'éleveur, en tant que maladie, éleveur autour du Camargue.
00:08Il y a de la colère et surtout que la colère a grandi au travers des images et ce qui s'est passé en Ariège. Je l'ai moi-même vécu, j'en reviens. Ce que j'ai vu est une honte, un scandale.
00:21Une mobilisation militaire de cette ampleur face aux agriculteurs, c'est une honte digne d'une autocratie. Ce n'est pas possible de traiter les gens comme ça.
00:30Là, ils ont eu le mérite, l'État a eu le mérite de mettre le monde agricole en colère. Et pas que la population française nous soutient.
00:39Tout le monde est en colère. On a vu de quoi était capable un État quand il voulait imposer son idéologie et ses façons de faire.
00:46Donc là, il y a de la colère. Ça dépasse maintenant l'abattage du bétail.
00:49Vous l'avez dit tout à l'heure, il commence à y avoir des réactions, des aides qui se déclenchent, des choses comme ça. Mais ce n'est pas forcément l'objectif final.
00:58Ce n'est pas l'objectif. Ce qu'on constate, c'est que ce qui s'est passé dans l'Ariège, au niveau des images, les réseaux sociaux, les télés, les Français sont outrés.
01:08Et c'est vrai que je pense que nos politiques en ont tenu compte. Ils ont fait une erreur. Là, ils ont perdu des points en termes d'images.
01:13C'est même plus important que de casser les images. Vous le savez, ce n'est pas vous que je vais le dire.
01:17Donc à partir de là, comme par hasard, on nous annonce un million de bovins qui vont être vaccinés.
01:24Là, hier. D'accord ?
01:26Et on nous annonce une aide de la région.
01:28Ça bouge. Mais ce n'est pas ce que nous attendons.
01:30Nous attendons l'arrêt total des abattages.
01:33Ça ne fonctionne pas.
01:35De toute façon, ce n'est pas acceptable.
01:37Ce n'est pas tolérable d'abattre les animaux comme ça.
01:40Voilà. Nous avons, la CONF et la CR, nous avons proposé en arriège des solutions.
01:45On n'a même pas eu des réponses.
01:47Il n'y a pas eu de discussion. Ce n'est pas vrai.
01:50On nous a envoyé les militaires. C'est tout.
01:53Donc, c'est bien joli de dire non.
01:55On a proposé.
01:56Et c'est le statu quo. Pour le moment, rien n'avance.
01:59Mais là, la colère, maintenant, ça bascule sur le Mercosur.
02:03Ça bascule sur beaucoup de choses.
02:05Oui, les crises, elles sont successives.
02:07Aujourd'hui, l'idée, c'est finalement d'occuper le terrain pour d'être entendu.
02:12Tout à fait, occuper le terrain.
02:13Alors, sachant que nous, CR et CONF, là, aujourd'hui, c'est vraiment une initiative CONF avec la CR qui se joue à nous.
02:19Mais c'est vrai qu'on est quand même un syndicat minoritaire.
02:22Pour le moment.
02:23Je dis pour le moment parce que c'est vrai que le troisième syndicat, le plus gros, le plus puissant,
02:27il mobilise beaucoup plus de monde d'habitude.
02:29D'accord ?
02:30On a eu du mal à mobiliser.
02:32Aujourd'hui, on a un rond-point. On le tient. On ne va pas le lâcher.
02:35C'est pour ça qu'on appelle toutes les couches sociales et politiques à nous rejoindre.
02:38Ceux qui nous soutiennent.
02:39Aidez-nous à tenir un siège aujourd'hui au niveau nourriture, matérielle, etc.
02:44Mais c'est vrai qu'on est très agrément surpris.
02:46Aujourd'hui, il y a des gens de toutes les couches sociales et politiques.
02:49Sous-titrage Société Radio-Canada
02:50...
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