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  • il y a 2 jours

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Transcription
00:00Je n'ai pas vraiment l'habitude de regarder ce qui se fait dans les autres départements pour agir,
00:04mais je sais que ces fermetures sont très populaires chez les commerçants,
00:07parce qu'ils me l'ont tous dit, ils m'ont dit merci monsieur le préfet de nous aider à travailler correctement,
00:13nous qui payons nos impôts, nous qui déclarons nos salariés,
00:16et donc je veux le montrer, je pense que c'est des choses qui font du bien aux personnes.
00:20Et oui, je ne vais pas m'en cacher, je fais exprès de stigmatiser,
00:24ne serait-ce que pour montrer, parce que dans ces sujets-là c'est important que l'État agit,
00:28et il n'y a pas de plus beau logo que celui de la République française
00:32et de plus beau nom que celui de préfet de l'Hérault pour dire qu'on agit.
00:35Et pour ce qui est des commerces qui couvrent malgré l'interdiction,
00:38vous verrez qu'il y en a parfois en voie qui dans la même rue couvrent un commerce,
00:40un autre commerce en tout cas qui...
00:42Vous voyez ici le commerce qui est ici, le patron, je ne vais pas l'incriminer,
00:47mais il a deux commerces de ce type-là, on doit d'ailleurs aller fermer juste après le second,
00:54mais les policiers en venant m'ont dit il est fermé, on ne peut pas le fermer,
00:57puisque après le contrôle, tout ce petit monde organise en fait le fait qu'il ne puisse pas être poursuivi,
01:04donc c'est un combat de tous les instants.
01:05Les affiches, je les ai par exemple fait autocollantes, pour qu'on ne puisse pas les arracher facilement,
01:10et que donc, en quelque sorte, c'est un signe de la validité de la mesure.
01:14Tout a un sens dans cette affiche.
01:16Le logo bleu-blanc-rouge, le fait qu'elle soit autocollante, le motif qui est donné,
01:20enfin, vous savez, dans le cadre de la loi narcotrafic,
01:22on a déjà dans le département fermé trois commerces sur le fondement stupéfiant pour six mois.
01:27On est en train d'en fermer deux autres.
01:29Quand nos concitoyens verront sur un commerce fermé pour raison de trafic de stupéfiants,
01:34et bien peut-être qu'ils n'auront pas envie d'y revenir après.
01:36Enfin, en tous les cas, moi, je n'aurais pas envie d'y revenir après.
01:39Et donc, c'est la preuve par l'exemple qu'il ne faut pas aller faire ses courses dans ce type de commerce,
01:43parce qu'ils ne respectent pas la règle.
01:45Et moi, je crois fondamentalement que nos concitoyens sont passionnés par la règle et l'autorité,
01:50en tous les cas la majorité, et qui souffrent des trafics.
01:53Et donc, je pense que c'est bien de le dire.
01:57Sous-titrage Société Radio-Canada
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