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00:00Vous êtes sur France 24, c'est l'heure du journal de l'Afrique.
00:05Heureux de vous retrouver, voici les titres.
00:07A la une, des centaines de jeunes se sont rassemblés ce samedi à Cotonou au Bénin
00:11pour dénoncer la tentative de coup d'État de dimanche dernier.
00:15Dans le même temps, côté politique, l'enquête avance
00:18alors que les présumés responsables sont toujours recherchés.
00:21La correspondance à Cotonou en début de journal.
00:25Coup d'envoi ce samedi de la campagne électorale en République centrafricaine.
00:29Le 28 décembre prochain, les centrafricains voteront lors d'une quadruple élection
00:33municipale, régionale, législative et bien sûr présidentielle.
00:38Les meetings ont déjà débuté, le point dans cette édition.
00:43Enfin ce soir, nous allons parler du secteur minier en Guinée
00:46et plus précisément du manque de parité dans la main d'œuvre.
00:50Et pour tenter d'y remédier, Mariam Adaf a fondé l'ONG Force des femmes.
00:54Elle est notre invitée. L'interview en fin de journal.
00:59Et on ouvre ce journal au Bénin.
01:02Six jours après la tentative de putsch, les soutiens à l'exécutif se multiplient.
01:07Ce samedi, des centaines de jeunes se sont retrouvés pour exprimer leur indignation
01:11et dénoncer une tentative de coup de force.
01:14Écoutez Adénilé Soglot, l'un des organisateurs de ce rassemblement.
01:18La jeunesse est contre le fait qu'on mette en péril son avenir,
01:23que la jeunesse est contre la violence et que la jeunesse béninoise aujourd'hui est lucide.
01:27Jamais on ne permettra que de telles tentatives réussissent.
01:32Dire non quand il faut taper du poing sur la table.
01:35Et l'enquête se poursuit alors que les principaux présumés responsables sont toujours en cavale.
01:40Le lieutenant-colonel Pascal Tigris est cité comme un maillon central
01:44tandis que le gouvernement évoque une opération lourde menée par plusieurs groupes.
01:49On fait le point sur l'enquête avec Emmanuel Sogji.
01:51Notre correspondance à Cotomou.
01:54L'enquête avance mais les principaux présumés cerveaux sont toujours en cavale.
01:59Le lieutenant-colonel Pascal Tigris est présenté comme un acteur central
02:02mais il ne serait pas seul.
02:04D'autres insurgés sont recherchés.
02:06Le gouvernement insiste sur un point et son porte-parole Wilfried Leandro Medji
02:11parle d'une opération qui a demandé de gros moyens, une vraie logistique
02:16et il compare l'ampleur de cet effort à ce qu'on mobilise normalement
02:20pour la guerre nationale dans la lutte antiterroriste.
02:24Il évoque également plusieurs groupes, au total entre 100 et 200 hommes.
02:28Côté judiciaire, il y a eu 13 arrestations de militaires, plus un ancien militaire, soit 14 au total.
02:35Alors maintenant l'enquête cherche à savoir s'il y a eu des complicités,
02:39y compris au sein de l'appareil sécuritaire, au-delà de ceux qui ont agi sur le terrain
02:43lors de la tentative de couche.
02:46L'enquête vise aussi des civils.
02:48Candide Azanéi, qui est ancien allié au président Patrice Talon,
02:52devenu opposant très virulent,
02:53il a été arrêté ce vendredi pour des soupçons de complot
02:57et d'incitation à la rébellion, selon des sources judiciaires.
03:01Alors la justice béninoise a également émis un mandat d'arrêt international
03:05contre Kémi Séba, très connu pour son discours anti-occidental
03:10et son soutien au camp des pays de la Ouest.
03:14Il est d'ailleurs poursuivi après une vidéo dans laquelle il salue la tentative de coup d'État
03:18et la justice béninoise, il voit là une apologie et une incitation à la rébellion.
03:24Dernier volet très sensible, la dimension régionale.
03:27Alors la piste togolaise est avancée par Cotonou, qui dit avoir engagé des démarches
03:32pour la remise de suspects.
03:34La piste nigérienne AES circule aussi, mais sans éléments officiels à ce stade.
03:39Et ça pose une dernière question.
03:41Si les poulschistes avaient pris le pouvoir, à qui cela aurait profité ?
03:46Autre titre de ce journal.
03:50Top départ de la campagne pour le quadruple scrutin du 28 décembre prochain en Centrafrique.
03:54En tête, la présidentielle et sept candidats ont deux semaines pour convaincre.
03:59Parmi ces candidats, trois poids lourds de la scène politique étaient à Bangui.
04:02Ce samedi, pour les premiers meetings, le président sortant Faustin Archangetou Adhéra
04:07et deux de ses principaux opposants, Anissé-Georges-Dolé-Guelet et Henri-Marie Dondra.
04:13Le point avec Cyril Jefferson-Liapende et Jospin Bissi.
04:16A Bangui, l'heure est désormais à la mobilisation générale avec le lancement officiel de la campagne
04:26pour le quadruple scrutin du 28 décembre prochain.
04:30Les candidats entrent dans la dernière ligne droite d'un processus électoral inédit
04:35qui combine à la fois les élections nationales, locales et régionales.
04:40Sept candidats sont en lice pour la présidentielle, tendus que des centaines d'autres briquent des mandats locaux.
04:47Ce scrutin local est une première depuis près de 40 ans.
04:52C'est surtout à Bangui que l'attention se concentre.
04:56Les trois poids lourds de la scène politique lancent d'ailleurs leur campagne ce samedi dans la capitale centrafricaine.
05:03Faustin Archangetou Adhéra, au pouvoir depuis 2016, est candidat à sa propre succession.
05:09Il vante une pacification du pays durant ces deux quinquennats.
05:15Face à lui, ses deux principaux concurrents sont Anissé-Georges Doleguélé et Henri-Marie Dondra.
05:22Tous les deux sont d'anciens premiers ministres du pays qui prônent pour une alternative démocratique
05:29et promettent de lutter contre la pauvreté.
05:32Les sept candidats ont jusqu'au 26 décembre prochain pour convaincre environ 2,3 millions d'électeurs centrafricains.
05:42Autre présidentielle en Guinée qui aura lieu à la même date le 28 décembre prochain.
05:48Les Guinéens sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président.
05:51Les neuf candidats en liste multiplient les meetings à travers le pays pour convaincre les électeurs
05:56alors que le principal opposant, Selou Dalen Diallo, écarté de la course, appelle les Guinéens au boycott.
06:02Des explications de notre correspondant à Conakry, Malik Diakité.
06:06À Conakry, la capitale guinéenne, les grands panneaux publicités sont presque entièrement recouverts d'affiches géants
06:14à l'effigie de Mamadi Doumbouya, dont les grands carifous des eaux parlent diffusant en boucle des musiques à la gloire du chef de la transition.
06:22Vous savez, une élection, c'est d'abord une compétition.
06:25Et qui dit compétition, dit un choix parmi les candidats.
06:28Il y a neuf candidats et quand nous examinons les neuf candidats,
06:31le seul à notre avis est de loin qui est capable d'assurer la paix, la stabilité dans ce pays
06:35et la continuité dans les progrès économiques que nous constatons, c'est bien le monsieur Mamadi Doumbouya.
06:40Face à Mamadi Doumbouya, aucun poids lourd de la politique guinéenne.
06:44Sur 51 candidatures déposées, seuls neuf ont été retenus.
06:48Parmi eux, Buna Keïta, candidat pour la troisième fois à la présidentielle.
06:53Quand vous votez pour moi, je veux mettre l'agriculture devant.
06:59Je veux mettre l'industrie devant.
07:01Quand vous entendez la sécurité, la première sécurité, c'est ton ventre.
07:07Si tu n'as rien mangé, tu ne peux rien faire.
07:10Mais cette campagne se déroule dans un climat de tension.
07:13Le principal opposant guinéen, c'est Lou Dalé Ndiallo, en exil et écarté de la course,
07:18dénonce une élection qu'il qualifie, je cite, de mascarade.
07:22Il appelle les Guinéens à boycotter le scrutin.
07:24En Guinée, le président de la transition, Mamadi Doumbouya, fait du secteur minier sa priorité de développement
07:32depuis son arrivée au pouvoir à la suite du coup d'État en 2021.
07:35Avec le méga projet de Simandou en figure de proue, un secteur où, comme dans la majorité des métiers,
07:41les femmes sont peu nombreuses.
07:43C'est le combat de notre invitée, Maria Madaf.
07:45Bonsoir.
07:46Bonsoir.
07:46Vous êtes ancienne Miss Guinée, mais surtout fondatrice et présidente de l'ONG Force des Femmes.
07:52Merci d'avoir accepté notre invitation.
07:54Alors, pourquoi avoir fondé cette ONG Force des Femmes et pourquoi le secteur des mines ?
08:00Alors, tout d'abord, j'ai toujours voulu aider.
08:04Et cela s'est concrétisé lorsque j'ai été élue Miss Guinée France en 2017.
08:08Donc, j'ai eu l'initiative de créer l'ONG Force des Femmes
08:11pour accompagner les personnes vulnérables, mais tout en misant sur l'autonomisation des femmes.
08:18Et dans le cadre du projet Simandou du président de la République,
08:23Force des Femmes a mis en œuvre le PROFEF,
08:26Programme de formation et d'employabilité des femmes dans le compte Simandou 2040.
08:31Donc, l'objectif déjà, c'est de faire participer ces femmes au programme
08:35parce que nous constatons aujourd'hui que les femmes,
08:38elles sont peu représentées dans le secteur minier.
08:41Donc, accompagner ces femmes dans la conduite d'engins lourds et dans la conduite de tracteurs,
08:48cela fait en sorte qu'aujourd'hui, que ces femmes,
08:51elles sont beaucoup représentées dans le secteur minier.
08:53Et ça, ça contribue au développement de la Guinée.
08:57Effectivement, les femmes ne représentent que 15% de la main d'œuvre formelle du secteur minier.
09:01Ce sont les chiffres du ministère des Mines.
09:04Est-ce qu'il y a une peur des femmes de travailler dans des secteurs,
09:07disons considérés comme masculins, de peur d'être discriminées,
09:10ou bien il y a une réticence des patrons de recruter des femmes parce qu'il y a des préjugés ?
09:15Alors déjà, nous nous répondons en fait aux besoins des partenaires solides
09:19qu'on a comme la SMB Winning Consortium.
09:22La demande, elle est vraiment assez, elle est forte sur le marché.
09:27Donc, force des femmes en fait à initier ce programme pour corriger en fait cette inégalité
09:34et faire en sorte en fait que ces femmes aujourd'hui, qu'elles retrouvent leur place.
09:38Donc là, le lancement s'est tenu à Bokeh tout récemment.
09:42Donc je dirais en fait, c'est un moment fort pour ces femmes guinéennes
09:45de voir aujourd'hui que ces métiers en fait ne sont pas seulement consacrés aux hommes,
09:51mais qu'elles aussi, elles peuvent apprendre, elles peuvent se former
09:53pour pouvoir se positionner dans le secteur minier.
09:56Et quand vous allez voir par exemple des patrons et que vous leur proposez le profil de femmes,
10:01est-ce qu'ils sont réticents ? Est-ce qu'ils ont peur ou pas ?
10:04Ils ne sont pas peur parce qu'aujourd'hui, on a des femmes qui sont capables.
10:07Les femmes, elles sont très engagées.
10:09Donc aujourd'hui, tout ce que l'homme fait, la femme aussi peut le faire.
10:14Nous par exemple, avec le partenaire qu'on a, vu que déjà l'ONG a formé 499 femmes dans le passé,
10:21donc ça, ça a encore en fait renforcé la crédibilité de projet.
10:25Ils nous ont fait confiance et ils savent que les femmes en fait aujourd'hui,
10:29elles peuvent occuper leur place dans la société pour le développement de la Guinée.
10:33Comment se passe le recrutement ? Quel profil des femmes ?
10:35Est-ce que vous exigez un diplôme de la part de ces femmes pour bénéficier de cette formation ?
10:39Alors déjà, pour la première phase de formation qu'on a lancée dans la conduite d'engins lourds et tracteurs,
10:45il faut que ces femmes déjà, elles ont 21 ans pour avoir en fait un permis après ces formations.
10:51Et aussi, il faut déjà en fait qu'elles ont une base aussi dans la conduite d'engins.
10:57Parce que la formation en fait, elle concerne les femmes de la région de Bokeh.
11:01Pourquoi Bokeh ? Parce que Bokeh déjà, c'est une zone minière par excellence
11:05et le partenaire qui a financé cette ONG exerce aussi à Bokeh.
11:10Donc aujourd'hui, ces femmes que nous avons recrutées pour sa formation,
11:14c'est des femmes qui sont en bonne santé et qui sont capables aujourd'hui
11:17de pouvoir aussi conduire tout ce qui est engins lourds et tracteurs et trains.
11:22Et comment se passe justement la formation des engins lourds, des tracteurs ?
11:26Dans quel métier vous formez ? Combien de temps ça dure ? Expliquez-nous comment ça se passe.
11:30Alors déjà, l'objectif déjà, c'est de former 2500 femmes en 5 ans.
11:34Là, on a lancé la première étape de phase de formation.
11:3735 femmes vont bénéficier de ces formations en conduite d'engins lourds et tracteurs.
11:42Et ensuite, la formation, elle va durer pendant 3 mois.
11:46Donc il y aura déjà la partie théorie et la partie pratique.
11:51Donc c'est un peu ça.
11:52On a déjà un enceinte de cabinet qui s'occupe de la formation et du suivi de ces femmes dans le secteur.
11:58L'objectif, on l'a dit au début, c'est une meilleure représentativité des femmes dans le secteur minier.
12:04Mais est-ce qu'à l'issue de ces formations, il y a une promesse d'embauche ?
12:08C'est-à-dire que les femmes qui seront formées grâce à votre ONG,
12:10Vous avez des partenariats avec des groupes qui les promettent d'avoir un emploi et de travailler dans le secteur ?
12:17Alors déjà, oui, avec la SMB et la société Baou, qui sont déjà deux acteurs, deux grands acteurs pour le projet Simandou.
12:25Nous allons former ces 2500 femmes en 5 ans.
12:28Et ensuite, cela permettra en fait à ces bénéficiaires de faciliter, d'intégrer facilement le marché du travail ou à créer en fait leur propre entreprise.
12:37Et vous avez dit que vous avez formé 450 femmes, c'est ça ?
12:41Là, on a lancé la première phase de formation, 35 femmes qui ont déjà bénéficié de la première phase.
12:46Elles ont bénéficié, elles ont fini la formation ?
12:48Elles ont commencé, on a démarré.
12:50Et dans combien de temps pourront travailler ? La formation terminera dans combien de temps pour elles ?
12:54Dans trois mois, la formation va finir et ensuite nous allons passer à l'étape de stage et ensuite à l'embauchement direct.
13:01Et vous avez parlé de la conduite des engins. Quels autres métiers peuvent-elles exercer dans le secteur des mines, les femmes ?
13:09On a la conduite d'engels lourds, on a la mécanique, la soudure et aussi la conduite de tracteurs. Et pas seulement ça.
13:16Donc juste après cette première phase de formation, nous avons aussi un autre lot qui va se faire former dans la transformation de produits agricoles.
13:25Et ça se fera dans les autres régions concernées du projet Simandou.
13:28Est-ce que vous avez dû faire face à des barrières ? Vous avez eu des difficultés à convaincre déjà ces femmes peut-être d'aller dans un secteur où elles ne sont pas forcément les bienvenues ?
13:40Est-ce que vous avez des difficultés aussi à convaincre les patrons de dire que les femmes sont capables de faire ces métiers et qu'il faut les embaucher ?
13:45Aujourd'hui, comme je vous l'ai dit, les femmes sont très déterminées. Elles veulent apprendre, elles veulent se former.
13:51Mais est-ce que ce message est entendu ?
13:53Le message est très bien entendu parce que voir ces femmes aujourd'hui apprendre ces formations et après intégrer le secteur du marché, ça c'est très inspirant pour elles.
14:05Donc au niveau des partenaires, on n'a pas eu ce souci parce que je vous ai dit aujourd'hui, il ne faut pas sous-estimer la femme.
14:11C'est vrai en fait qu'elles sont peu représentées dans ce secteur, mais je me dis que c'est vraiment en fait l'opportunité de les placer au sein de ce programme et faire en sorte aussi qu'elles ont leur place et surtout qu'elles puissent bénéficier des avantages de ce projet.
14:27Donc au niveau des partenaires, on n'a pas eu ce souci de recrutement.
14:32– Eh bien, on vous dit félicitations et merci beaucoup Mariama Daff, merci d'avoir accepté notre invitation dans le journal de l'Afrique de France 24.
14:39Je rappelle que vous êtes la présidente et fondatrice de l'ONG Force des Femmes, j'allais oublier le nom. Merci beaucoup.
14:46– Merci.
14:46– Et c'est la fin de cette édition. Merci de nous avoir suivis. Restez sur France 24. L'information continue.
14:52– Tu es parfaite. Tu es superbe. Encore plus belle avec une arme.
15:08– Merci.
15:09Depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023 en Israël, les demandes de port d'armes se sont envolées, et ceci principalement chez les femmes.
15:17– J'ai découvert le monde des armes pendant mon service militaire, et j'ai adoré.
15:24– Quand je porte une arme, j'ai le sentiment de donner de la force à la nation juive et aux femmes.
15:37– Mon but, c'est que n'importe quelle femme d'Israël qui cherche à se protéger obtienne le droit de le faire.
15:47– Un bouleversement sociétal et un incroyable engouement, encouragé par une nouvelle loi, qui divise encore plus le pays.
15:54– Allez, allez, allez, allez, allez, allez !
15:56– Ce que font les armes dans la rue, c'est ségréguer la société, entre ceux qui se sentent menacés par elle, et ceux qui au contraire se sentent protégés.
16:09Israël, aux armes citoyennes, un document à découvrir sur France 24.
16:14– Sous-titrage Société Radio-Canada
16:16– Sous-titrage Société Radio-Canada
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