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  • il y a 10 heures
BFMTV propose une émission exceptionnelle “LE FORUM BFMTV” avec Jordan Bardella en invité spécial. Le président du Rassemblement national répond en direct aux questions de Français en plateau, au cours d’une émission présentée par Maxime Switek.

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Transcription
00:00Je considère qu'il faut simplifier.
00:02Je considère qu'il y a trop de normes dans l'économie française.
00:04Donc, moi, très simplement,
00:06je ne suis prisonnier d'aucune idéologie en économie.
00:08J'essaie de regarder quels sont les blocages
00:10et j'essaie d'écouter les chefs d'entreprise.
00:12– Attendez, pour répondre.
00:14Moins de fonctionnaires, Jean-Alain Bardella ?
00:15Moins de fonctionnaires ?
00:16Vous avez répondu là en disant
00:19« Non, mais il y en a trop dans les bureaux et passer sur le terrain. »
00:21– Oui, c'est-à-dire que dans les bureaux, par exemple, et notamment…
00:23– Est-ce que globalement, vous dites,
00:25il y aura moins de fonctionnaires si on arrive au pouvoir ?
00:26– De fait, je pense qu'à l'air, d'abord, je pense que la France vit au-dessus des moyens depuis 50 ans.
00:30Et je crois qu'à l'air, notamment du développement de l'intelligence artificielle,
00:33on doit pouvoir optimiser le fonctionnement de l'État.
00:36On doit pouvoir faire…
00:37Je veux dire, moi, il y a des dizaines de chefs d'entreprise qui viennent me voir
00:39en me disant « À chaque fois qu'on a un contact avec l'État,
00:42c'est pour remplir un formulaire, c'est pour remplir un CERFA,
00:46c'est pour nous ponctionner de l'argent. »
00:47Donc, je pense qu'il y a trop de fonctionnaires dans les bureaux
00:50et qu'en comparaison, par exemple, de l'Allemagne,
00:53on a beaucoup plus de fonctionnaires par rapport aux missions qui sont nécessaires.
00:56Mais je pense qu'on a besoin de fonctionnaires de terrain.
00:58– D'accord, M. Bardella, mais dans votre contre-budget, je n'ai pas vu une mesure concrète là-dessus.
01:04– Mais pardon, ce budget-là, d'accord,
01:08qui a été présenté par le gouvernement, est un mauvais budget.
01:10Donc, nous avons essayé, malgré le fait que nous souhaitions la dissolution de l'Assemblée nationale,
01:14essayer de corriger les mauvais effets de ce budget.
01:17Alors, vous allez me dire, vous baissez des impôts, vous augmentez d'autres.
01:20Bon, il faut savoir que quand on est parlementaire dans l'opposition,
01:22on n'a pas le droit de créer une charge, c'est interdit.
01:24Donc, on se débrouille un peu avec les moyens du bord,
01:27en attendant précisément qu'une nouvelle élection nous permette de présenter aux Français
01:30un projet pour le pays, un projet pour la croissance,
01:33avec un chiffrage qui soit adapté.
01:35Mais vous ne pouvez pas me dire, je vous entends, je suis d'accord avec vous,
01:38mais c'est des belles paroles.
01:39Vous me jugerez demain si les Français m'accordent leur confiance
01:41et si je suis en capacité de mettre en œuvre mes mesures.
01:44Mais encore une fois, il n'y a pas de raison que d'autres pays autour de nous
01:46réussissent à repartir et réussissent à remettre les nations sur le chemin de la puissance.
01:51Oui, mais ils n'ont pas de mesure.
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