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  • il y a 11 heures
BFMTV propose une émission exceptionnelle “LE FORUM BFMTV” avec Jordan Bardella en invité spécial. Le président du Rassemblement national répond en direct aux questions de Français en plateau, au cours d’une émission présentée par Maxime Switek.

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Transcription
00:00Je suis chef d'entreprise et ce que j'avais à attendre de vous, justement, c'est que je suis chef d'entreprise.
00:04Vous le savez.
00:04Dans quel secteur ?
00:05Je suis dans le bâtiment.
00:06Dans le bâtiment, d'accord.
00:07Je suis chef d'entreprise, militant associatif depuis de nombreuses années sur le territoire de Narbonne,
00:11donc un peu éloigné de la vie parisienne.
00:14Je suis par mes engagements.
00:17Je suis de gauche.
00:18Je ne suis pas des partis.
00:20Je n'ai jamais été encarté dans un parti.
00:23J'ai toujours été fortement militant.
00:26Et je vais vous faire une confidence.
00:28Sous mon sapin, j'ai une crèche.
00:30J'aime la France.
00:32Et je suis de gauche, vous voyez.
00:33Et j'aimerais que ce soir, vous parliez aussi à ce genre de Français.
00:36Parce que très souvent, ces Français-là, vous les méprisez, vous les stigmatisez,
00:39vous nous mettez dans des cases dans lesquelles je ne me reconnais pas.
00:42Non, je ne suis pas un wokiste.
00:44Non, je ne suis pas de l'extrême gauche.
00:45Oui, j'aime la France.
00:47J'aime la culture de la France.
00:48Et je veux aujourd'hui que vous répondiez aussi à des questions de personnes comme moi
00:51qui souvent, malheureusement, ne se reconnaissent vraiment pas dans ce que vous dites
00:56et surtout, on ne reconnaît pas notre pays dans les éléments stratégiques que vous menez.
01:03Donc aujourd'hui, j'attends réellement des réponses claires sur ces sujets,
01:06que vous puissiez parler à des gens comme nous, sans nous classer dans encore quelqu'un d'extrême gauche,
01:11puisque ce n'est pas le cas.
01:12Vous voulez dire un mot et après on revient au pouvoir d'achat ?
01:15D'abord, monsieur, moi, je vous respecte et je suis ravi de pouvoir échanger avec vous ce soir.
01:20Et si j'ai accepté le principe de l'émission,
01:22c'est parce que je pense que notre démocratie a besoin de débats.
01:25Et aujourd'hui, moi, j'ai le sentiment qu'il y a deux Frances qui ne se parlent plus.
01:29C'est-à-dire que quand on voit aujourd'hui les débats à l'Assemblée nationale,
01:32et je suis bien placé pour vous le dire parce qu'on les vit,
01:33on a l'impression qu'il y a parfois des positions qui peuvent conciler différents partis politiques,
01:38mais que par sectarisme, on refuse de voter un texte qui ne vient pas de sa famille politique.
01:43Je vais vous donner un exemple du fait que je comptais cette accusation de sectarisme.
01:48À l'Assemblée nationale, on a le premier groupe de députés.
01:50On a le premier groupe de députés à l'Assemblée nationale depuis la dernière dissolution.
01:54Et on est le groupe politique qui votons le plus des textes qui ne viennent pas du Rassemblement national.
02:00Et moi, ce que je déplore un peu, et ça va corroborer la remarque que vous m'avez formulée,
02:04c'est que parfois, souvent à gauche, lorsque l'idée, le concept, le texte ne vient pas de la gauche,
02:10eh bien, on refuse de le voter.
02:12Moi, je conteste ce sectarisme, moi je ne suis pas sectaire.
02:16Et vouloir avoir des responsabilités à la tête de notre pays,
02:19c'est aussi accepter de représenter des gens qui ne votent pas pour soi.
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