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  • il y a 10 heures
BFMTV propose une émission exceptionnelle “LE FORUM BFMTV” avec Jordan Bardella en invité spécial. Le président du Rassemblement national répond en direct aux questions de Français en plateau, au cours d’une émission présentée par Maxime Switek.

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Transcription
00:00Moi, je suis face à des situations de chaos.
00:05On accompagne quatre épiceries solidaires, M. Bardella.
00:08Les épiceries solidaires, pour ceux qui ne savent pas,
00:11ce sont des magasins, des lieux de vie, de dignité,
00:15où l'on propose des produits à des prix mineurs.
00:20Et on a énormément de Français qui sont au bord du gouffre.
00:24Énormément de Français qui sont au bord du chaos.
00:26Je suis venu à plusieurs reprises dans cette émission Forum
00:29et j'ai mis des noms, j'ai mis des visages.
00:31J'ai parlé de Claire, puricultrice, de Karim, chauffeur routier.
00:35J'ai parlé de Pierre qui était à la retraite.
00:38Pierre n'est jamais venu avec ne serait-ce qu'un billet de 5 euros
00:42pour payer ses courses.
00:43Et d'ailleurs, j'adresse un message à Pierre.
00:45Il vient d'avoir un avis d'expulsion après la traité hivernale.
00:50Donc, je suis de tout cœur avec lui.
00:52Et j'ai parlé de Laetitia qui était étudiante
00:53et qui va le ventre vide étudier,
00:57qui travaille dans une grande chaîne de distribution
00:59et son salaire ne lui permet à peine de payer son loyer.
01:03J'ai parlé de Françoise dont le mari souffre d'un cancer
01:06et qui travaille à mi-temps et qui demande
01:08et qui vient avec une dignité.
01:10Le poids commun de ces gens-là, M. Bardella,
01:12c'est qu'ils travaillent.
01:13Et la valeur travail ne paie plus.
01:16Nous, comment fonctionnent les épiceries solidaires ?
01:18C'est une innovation sociale.
01:19C'est la loi anti-gaspi.
01:21Ce sont des chefs d'entreprise.
01:22D'ailleurs, je remercie M. Cartier de nous avoir aidés.
01:24– Ah, il s'est passé ça pendant le…
01:28Non, ben toi, on a le droit d'en…
01:30– En fait, ben non, mais…
01:31– Non, ben Farid, il peut le dire.
01:33Non, mais attendez, s'il se passe des choses dans mon dos, voilà.
01:36– Vous m'aviez dit que vous vouliez prendre une commission.
01:38J'ai refusé de vous payer.
01:39– En fait…
01:40– Non, il y a eu un petit coup de pouce du côté de…
01:42– Oui, le dernier forum,
01:43on s'est pris d'amitié avec M. Cartier.
01:46Il a été très sensible aux épiceries solidaires.
01:49– Bravo.
01:49– Parce que c'est la France qui l'adure,
01:51c'est la France qui travaille, M. Bardella.
01:52Et donc, il nous a soutenus sur un don financier.
01:56Donc, je ne le remercierai jamais assez.
01:58Et donc, ce sont des entreprises qui nous aident.
02:00Le territoire du Nord, ce sont des entreprises,
02:03des entrepreneurs riches qui mettent la main aux pattes,
02:06qui nous financent, qui nous accompagnent, etc.
02:10Et moi, j'avais une question, M. Bardella,
02:12j'avais deux questions, en fait.
02:13Nous, on est une structure de ce qu'on appelle l'ESS,
02:16l'économie sociale et solidaire.
02:17Et en fait, on se finance grâce aux dons
02:19et également grâce à des réseaux.
02:21Le réseau Andes, Banque Alimentaire.
02:23Vous avez cinq têtes de pont avec la Croix-Rouge,
02:26Restos du Coeur.
02:28Et on dépend également des CRESS,
02:31des chambres régionales de l'économie sociale et solidaire.
02:33Je voulais savoir, en fait, j'ai regardé votre programme,
02:35on ne parle pas vraiment de l'économie sociale et solidaire,
02:38peut-être que je me trompe,
02:39c'est 14% d'emplois,
02:40avec des innovations sociales hyper intéressantes.
02:43Je voulais savoir votre position
02:45sur des structures comme les nôtres.
02:47Est-ce que vous allez continuer à soutenir dans votre programme
02:49les structures comme Andes, Banque Alimentaire,
02:51Restos du Coeur ?
02:52Et deuxième chose, dans l'urgence.
02:54Parce qu'à plusieurs reprises,
02:55pour être honnête,
02:57j'ai utilisé cette émission pour crier au secours.
03:00Mais j'avais l'impression de crier au secours
03:01dans une pièce vide.
03:03Et aujourd'hui, avec la précarité alimentaire,
03:08la précarité hygiénique, la précarité menstruelle,
03:09vous avez expliqué,
03:11il y a la précarité énergétique.
03:14Énergétique, bien sûr.
03:15Moi, je connais des compatriotes
03:18qui ne peuvent pas se chauffer
03:19parce que la facture d'électricité et de gaz...
03:21Et qu'est-ce que vous demandez, Farid,
03:22à Jordan Mardella ?
03:24En urgence,
03:25demain, vous êtes au pouvoir.
03:27Qu'est-ce que vous dites
03:28à Pierre, à Claire,
03:30à Françoise
03:31pour qu'ils puissent vivre dignement ?
03:33Et ensuite, la première question,
03:34je vous l'ai posée.
03:35D'abord, je vais vous dire bravo à vous,
03:36parce qu'aujourd'hui,
03:39il y a des millions de Français
03:39qui, bien souvent,
03:41à côté de leur travail
03:42ou à côté de leur activité,
03:43se débrouillent,
03:43s'organisent
03:44et donnent de leur temps
03:45à des gens
03:46qui sont dans des situations difficiles.
03:48Et en fait,
03:48sans vous
03:48et sans ce qu'on appelle
03:50plus généralement
03:51l'économie sociale et solidaire,
03:52sans les associations,
03:53sans les restos du cœur,
03:54notamment,
03:55c'est une part de notre pays
03:57qui tomberait.
03:57Et donc,
03:58vous êtes là
03:58comme un pilier aujourd'hui.
04:00Et donc,
04:00je veux vous dire évidemment,
04:01mais au nom de millions de Français,
04:03bravo pour le combat
04:03que vous menez.
04:04Aussi bravo évidemment
04:05pour des gens
04:06qui donnent aussi
04:07à ces structures
04:07pour que ces structures
04:08puissent fonctionner.
04:10Je l'ai dit tout à l'heure,
04:11je pense que
04:12les salaires sont trop bas
04:14dans notre pays.
04:14Et je pense que
04:15il y a des millions de Français
04:16qui travaillent
04:17et qui n'arrivent plus
04:18dignement à boucler
04:19leur fin de mois
04:20et qui passent le règlement
04:21de toutes les factures.
04:22Eh bien,
04:22n'ont plus rien.
04:24C'est-à-dire qu'ils sont obligés
04:25de renier sur les loisirs,
04:26qu'ils sont obligés
04:27de laisser la voiture garer
04:28le dimanche
04:29plutôt que d'aller manger
04:30chez leurs parents,
04:31qu'ils sont obligés
04:32de sauter des repas.
04:33Il y a un Français sur deux
04:34qui est à 10 euros près
04:35quand il fait ses courses.
04:36Donc,
04:36le sujet du pouvoir d'achat,
04:37il est évidemment fondamental.
04:39Et quand je dis que
04:40nous prendrons demain
04:41des mesures
04:41pour baisser la TVA,
04:43par exemple,
04:43sur l'énergie,
04:44pour permettre
04:45aux chefs d'entreprise
04:46d'augmenter tout de suite
04:47de 10% les salaires
04:48pour ceux qui le peuvent,
04:49sans charge
04:50et sans cotisation patronale
04:51sur ces salaires,
04:52quand je dis que
04:53notre premier déplacement,
04:54il se fera à Bruxelles
04:55pour aller dire
04:57à la Commission européenne
04:58comme le font
04:58d'autres pays européens,
04:59l'Allemagne vient de le faire.
05:00L'Allemagne
05:01vient de dire
05:02nous allons subventionner
05:03notre énergie
05:04pour faire baisser
05:04les factures d'électricité
05:06en Allemagne.
05:06Pourquoi est-ce que
05:07tous les autres pays le font
05:08et que la France
05:08ne le ferait pas donc ?
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