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Les Vraies Voix qui font bosser la France avec Guillaume Mortelier, directeur général de Recrea ; Anne Barbedette , vice-présidente du syndicat Active-FNEAPL.
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2025-12-09##

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Transcription
00:00Les vraies voix qui font bosser la France
00:02Les vraies voix qui font bosser la France jusqu'à 20h aujourd'hui avec Philippe David.
00:06Ça va mon Philippe ?
00:07Ça va très bien.
00:08Vous n'êtes pas trop fatigué ?
00:09Non, non, ça va.
00:09Vous avez fait quelques squats, des trucs comme ça ?
00:13Oui, oui.
00:13Parce que intellectuellement, vous savez, quand on fait du sport, il faut être au taquet quand même.
00:17Oui, mais vous savez, comme disait Churchill, no sport.
00:20Oui, vous allez voir que c'est important quand même.
00:22Non, mais j'en fais quand même un peu.
00:24Oui.
00:26Parce que ce soir, il y avait des champions devant la télé.
00:28Le coup de droit, le coup de gauche.
00:30Allez, soyez les bienvenus.
00:32Le secteur du sport en France est aujourd'hui une véritable filière économique et sociale
00:36structurée autour de la Convention collective nationale de sport
00:38qui vient de fêter ses 20 ans avec nos invités, Philippe.
00:42Nos invités, on va commencer par les dames.
00:44Anne Barbedet, vice-présidente du syndicat Active FNEAPL,
00:48Fédération nationale des entreprises, activités, physiques, loisirs.
00:52Bonsoir.
00:52Bonsoir.
00:53Et Guillaume Mortelier, directeur général de Récréa,
00:56une entreprise qui gère une centaine de centres aquatiques en France
00:59en délégation de services publics, DSP pour les intimes.
01:03Bonsoir.
01:04Exactement.
01:04Bonsoir.
01:05Et soyez les bienvenus.
01:06On est ensemble jusqu'à 20h.
01:09Les vraies voix qui font bosser la France.
01:11Alors quand on regarde un petit peu le sport en général,
01:16c'est une filière qui est quand même très importante,
01:19qui regroupe aujourd'hui combien de personnes si on arrive à les chiffrer ?
01:23Alors aujourd'hui, le secteur du sport, c'est environ 36 000 entreprises et 200 000 salariés.
01:29Ah oui, quand même.
01:29Voilà, donc c'est un secteur...
01:32Très important, 200 000 salariés.
01:34Tout à fait, et surtout hyper dynamique et en croissance continue
01:38et encore quelques belles années de croissance à venir.
01:41Mais quand on parle de 36 000 entreprises, elles font quoi ?
01:44C'est quoi à peu près les typologies ?
01:46Alors, plusieurs types d'entreprises, des entreprises du secteur marchand classique,
01:50des associations, voilà, et aussi des entreprises plutôt secteur loisirs,
01:55donc loisirs marchands, voilà, qu'on peut rencontrer,
02:00qui sont moins affiliés aux fédérations, mais plutôt affiliés au secteur du loisir.
02:07Alors on va parler à votre camarade qui est à côté, Guillaume Mortelier qui est là.
02:11Merci d'être avec nous.
02:12Vous êtes directeur général de Récréa, qui est une entreprise qui gère
02:15une centaine de centres aquatiques en France et en délégation de services publics.
02:21Aujourd'hui, puisqu'on parle d'emploi, est-ce que vous peinez aujourd'hui à recruter ?
02:26Aujourd'hui, c'est un vrai enjeu.
02:28Chez Récréa, on rassemble 2600 collaborateurs et on a trois grands métiers.
02:34D'abord l'accueil, comme quand vous arrivez dans une piscine ou dans un centre de sport,
02:38on vous accueille.
02:39Derrière, on assure l'hygiène qui est un point fondamental à la fois dans les vestiaires
02:42et puis dans l'eau, fondamental.
02:43C'est le premier critère de satisfaction client.
02:46Et puis on a toutes les équipes d'éducateurs.
02:48Sur les 2600 personnes, c'est près d'un millier d'éducateurs qui, au quotidien, vont
02:52d'abord assurer la surveillance de la Bénial et s'assurer qu'il n'y a pas de problème.
02:56La sécurité, oui.
02:56Et aussi passer leur temps à accompagner le matin les écoles, quand les écoles
03:01arrivent, pour accompagner les enfants pour leur apprendre à savoir nager.
03:05Donc c'est un métier très spécifique.
03:06C'est un métier très spécifique et qui est en très fort contact avec les clients.
03:10Combien ça représente de personnes chez Récréa, tout compris entre les CDD, les
03:14CDI, les saisonniers, etc.
03:16Alors, tout compris en ETP, on atteint...
03:19Équivalent temps plein.
03:20Équivalent temps plein, merci.
03:21On atteint à peu près les 3400 équivalents temps plein et c'est avec 2600 collaborateurs
03:25à l'année.
03:26Alors, j'ai une question pour vous plus spécifiquement, Anne Barbet.
03:28Je vous arrange que vous ayez des questions.
03:31Parmi les 200 000 salariés, est-ce que ça compte aussi le sport professionnel ? Parce
03:36que vous avez les clubs de foot, de rugby qui font vivre des centaines de personnes.
03:40Tout à fait, oui.
03:40Effectivement, les sportifs professionnels font aussi partie de ces grands écosystèmes.
03:45Tout à fait.
03:46Donc, tant le Paris Saint-Germain que le Stade Toulousain, que Nanterre au basket.
03:51Exactement.
03:52Tout le sport professionnel.
03:53Oui, oui, tout à fait.
03:55Dans votre secteur d'activité, est-ce que c'est une formation qui évolue ? Est-ce
03:59que c'est un métier qui évolue avec le temps ? Ou c'est plutôt statique ? Est-ce
04:03qu'il faut reformer ces gens régulièrement ? Est-ce que...
04:07Je vais prendre la première réponse, mais c'est effectivement très évolutif.
04:11Oui.
04:11Pour deux raisons fondamentales.
04:13D'abord, parce que les pratiques évoluent.
04:14On a des nouveaux pratiquants qui arrivent sur le marché.
04:17Vous voyez, avant, on avait des pratiquants qui cherchaient à faire du sport d'expertise,
04:22du sport quasiment pour se faire mal.
04:23De plus en plus, on a des personnes jeunes ou plus âgées qui arrivent pour faire du
04:28sport pour le bien-être.
04:30D'accord.
04:30Et ça, ça nous incite à faire évoluer totalement les pratiques sportives et ce
04:33qu'on leur propose.
04:35Mais c'est quoi comme type de formation, par exemple ? Pour ceux qui nous écoutent,
04:39en se disant peut-être que c'est propice à la reconversion, qu'on peut éventuellement,
04:43si on aime le sport, faire un métier demain.
04:45C'est une formation de quoi ? Il faut aller où ? Comment ça se passe ?
04:47Aujourd'hui, pour être un éducateur pour surveiller les bassins, en fait, c'est deux
04:54ans de formation en alternance où vous avez une semaine sur les bassins et une semaine
04:59de travaux pratiques pour apprendre le métier.
05:02Et donc, systématiquement, dans une interaction client-étude.
05:05Mais une fois, pardon, je vais jusqu'au bout de mon truc.
05:08Il y a aussi une appétence au dialogue, à la gestion de l'humain, c'est très important
05:14quand même aussi.
05:14Vous avez totalement raison, je pense qu'il y a eu un goût pour le sport, déjà, c'est
05:18généralement des pratiquants eux-mêmes.
05:20Deux, une vraie envie d'aller accompagner, d'aller éduquer, quasiment, c'est très
05:24proche d'un profil éducation.
05:26Et trois, il y a aussi une notion qui est assez particulière pour les maîtres nageurs,
05:30c'est d'avoir une vraie responsabilisation propre parce qu'on est là pour surveiller
05:36des gens et pour sauver des vies, potentiellement.
05:37Et inspirer la confiance au gilet.
05:39Exactement.
05:39Est-ce que c'est des métiers dans lesquels on peut rentrer un peu plus tard dans la vie,
05:43dans le cadre, par exemple, d'une reconversion à 40, 50 ans, voire plus, avec le recul
05:48de l'âge de la retraite ?
05:49Complètement.
05:50Aujourd'hui, il n'y a pas de barrière à l'entrée au métier.
05:54Ce qu'il faut savoir, c'est qu'aujourd'hui, le métier d'éducateur sportif, c'est un emploi
05:57réglementé, il fait partie de la petite famille des emplois réglementés.
06:03Donc, obtenir la carte pro, il y a plusieurs manières de l'obtenir.
06:08Le fameux diplôme, le BPGEPS, mais il y a aussi le BPGEPS, c'est le diplôme du ministère
06:14des sports, le brevet professionnel de la jeunesse et des sports, et qui permet de pouvoir accéder
06:19à cette carte pro.
06:20Mais il y a aussi d'autres certifications qui ont été créées par la branche du sport
06:24pour qu'il y ait une accessibilité plus facile, notamment au profil de reconversion.
06:29Et qu'est-ce qu'on fait dans ce brevet ? C'est-à-dire que quels sont aujourd'hui
06:33les critères ?
06:34Alors, il y a deux grands piliers à cette formation, de manière...
06:39En général, deux grands piliers, c'est au rugby.
06:41Oui, c'est vrai.
06:42C'est plutôt au rugby.
06:43Ne relevez pas ça, quand il n'était pas là.
06:45La notion d'éducation, c'est-à-dire comment on va amener ces éducateurs à éduquer,
06:52que ce soit des enfants, des adultes, à l'ensemble des pratiques.
06:58Et il y a aussi toute l'intégration des notions de citoyenneté, de transition.
07:02C'est vraiment plutôt sur l'aspect sociétal.
07:05Et puis, la grosse notion de sport santé, c'est-à-dire comment on maintient l'intégrité
07:09physique de nos pratiquants, quelle que soit notre activité.
07:11Donc, c'est les deux grands piliers.
07:14Et puis après, l'aspect très spécifique, selon la discipline, le fitness, l'aquatique,
07:20l'escalade.
07:21Et il y a autant de spécialités qu'il y a, finalement, de disciplines.
07:25Est-ce qu'on peut gérer des enfants, comme on peut gérer des personnes âgées
07:28ou des personnes qui viennent juste faire un sport de loisir ?
07:32Est-ce qu'il y a une aptitude à gérer des enfants ?
07:34Et on ne fait que des enfants, par exemple ?
07:36Alors, dans le diplôme, le diplôme est prévu pour tous les publics.
07:39D'accord.
07:39Donc, voilà, il est assez généraliste.
07:41C'est pour ça aussi qu'il est, malgré tout, relativement long.
07:46Donc, pour tous les publics, maintenant, effectivement, il y a des spécificités.
07:52Et puis, l'exigence des clients aussi évolue.
07:54Donc, il y a aussi beaucoup de formations continues qu'on demande aussi aux éducateurs
07:59sportifs de suivre de manière à se spécialiser, à être plus performants.
08:02Guillaume Mortelier voulait réagir parce qu'il a deux lignes.
08:04Oui, exactement.
08:05Je suis totalement d'accord.
08:06Une même personne peut accompagner des enfants comme des adultes, mais elle le fait généralement
08:10dans des moments différents.
08:11Parce qu'on va gérer un groupe d'enfants différemment d'un groupe d'adultes parce
08:15qu'ils vont avoir des réactions communes.
08:17Le dialogue se passe de façon différente d'un groupe d'adultes.
08:19Donc, il faut bien séparer les publics.
08:21Et après, la même personne est capable de faire les deux.
08:22Est-ce qu'il y a eu un effet JO au retour de faire des métiers de sport ou de devenir
08:30un athlète ? Est-ce que vous avez senti une courbe montante l'un ou l'autre ?
08:34Ou les deux en même temps ? Ou chacun s'entoure ?
08:36Alors, de notre côté, en tout cas, je prends ma casquette active.
08:42Oui, parce qu'effectivement, ça a créé une dynamique, notamment dans le sport loisir.
08:48Ça a créé une certaine dynamique.
08:49De 7 à 77 ans ?
08:50C'est ça.
08:51Sur les activités fitness, nous, en tout cas, pour le groupe L'Orange Bleu, parce
08:57que le centre de formation fait partie de ce groupe, on a moins senti cet effet-là,
09:03mais simplement parce que le fitness, ce n'est pas une discipline olympique et donc
09:05elle n'a pas été mise en avant.
09:07Par contre, ça a donné l'envie à plein de gens de faire du sport.
09:09Donc ça, c'est plutôt chouette.
09:11Alors, de notre côté, il y a eu deux effets JO.
09:13En fait, pendant les JO eux-mêmes, on a eu énormément de gens qui venaient, qui profitaient,
09:20qui voulaient bouger.
09:21Et puis ensuite, on a eu plutôt un effet Léon Marchand, en fait, avec énormément d'inscriptions
09:25dans les clubs de natation.
09:28Mais de jeunes ou plutôt de tous les âges ?
09:30Beaucoup de jeunes.
09:31Ensuite, on a le pratiquant qui venait plus souvent, mais généralement, ça s'étiole.
09:35En 11 ans, je vais essayer de battre Léon Marchand en 14 ans.
09:38Généralement, ils découragent au bout de quelques semaines.
09:39Mais derrière, on a eu beaucoup de jeunes qui avaient envie, justement, d'apprendre
09:43à nager et de bien maîtriser les quatre nages.
09:45Dans les métiers du sport, vous qui faites un peu tous les métiers du sport, il y a
09:48par exemple l'effet, il y a un très grand champion, l'équipe de France, on a un très
09:53grand tennisman dans un pays.
09:54Ça fait exploser le nombre de licenciés.
09:57Donc, on recrute des moniteurs de tennis, ceci, cela.
09:59Un Léon Marchand en natation.
10:01Ça joue encore vraiment beaucoup ?
10:03Je pense que de moins en moins.
10:05Ça crée des vocations.
10:07En tout cas, ça permet de s'intéresser à ce qu'est les métiers du sport.
10:12Parce qu'on a quand même une différence entre être éducateur sportif, être entraîneur,
10:17être préparateur physique.
10:18Il y a une multitude de métiers et aujourd'hui, quand même, 60% des métiers sont les métiers
10:27d'encadrants et d'animateurs, d'éducateurs sportifs.
10:31Donc, forcément, ça permet de populariser l'ensemble du secteur.
10:38Mais ça fait combien de métiers si on fait des familles de métiers ?
10:41C'est une très bonne question.
10:44Il y a énormément de métiers parce qu'aujourd'hui, le secteur est tellement dynamique
10:48qui est tellement innovant qu'il y a des métiers, finalement, qui se créent tous les jours.
10:51Et c'est tout l'enjeu aussi de permettre la montée en compétence.
10:55Lesquels, par exemple ?
10:56Eh bien, ça va dépendre des disciplines, des nouvelles disciplines qui peuvent se créer.
11:01Je pense là tout de suite à la trottinette.
11:05En cadrant, randonner la trottinette, ce n'est pas quelque chose qui existait il y a quelques années.
11:13Donc, c'est des nouveaux métiers auxquels il faut s'adapter et créer de la compétence en lien.
11:17Et puis après, il y a les métiers de la relation client, où là, c'est très fort.
11:22En tout cas, nous, le groupe Laurent Joule l'a très vite compris.
11:26C'était la clé de développer au-delà de l'expertise technique, toute la partie relation client
11:31pour accompagner, fidéliser les clients.
11:33Et puis, les compétences qui vont aller aussi avec le chef d'entreprise
11:37qui va demain ouvrir sa salle et développer son activité de manière individuelle.
11:44Allez, vous restez avec nous, on fait une petite pause et on revient dans un instant.
11:47On fait deux, trois squats, deux, trois sangs, pardon, excusez-moi.
11:50On revient dans un instant.
11:51Mais oui, mais nous, on revient toujours plus fort.
11:52À tout de suite.
11:53Sud Radio.
11:54Sud Radio.
11:55Parlons vrai.
11:56Parlons vrai.
11:56Sud Radio.
11:57Parlons.
11:58Les vraies voix qui font bosser la France.
12:00Les vraies voix qui font bosser la France et qui font bosser Philippe David au niveau des abdominaux.
12:06Parce que c'est important de le dire, Philippe David.
12:08Oui, c'est vrai.
12:09Mais moi, ce n'est même pas des tablettes de chocolat, c'est carrément l'usine.
12:14Avec Guillaume Mortelier qui est avec nous, directeur général de Récréa,
12:18qui est une entreprise qui gère une centaine de centres aquatiques en France en délégation au service public.
12:23Et Anne Barbodette qui est avec nous, vice-président du syndicat Active FNEAPL.
12:29APL, pas facile à dire, Fédération Nationale des Entreprises d'Activité Physique Loisirs.
12:35On en parlait hors antenne.
12:37Est-ce que finalement, comme beaucoup de secteurs d'activité, vous n'avez pas ce problème finalement
12:43que tous ces métiers ne soient pas suffisamment connus pour générer en tout cas des envies ?
12:49C'est-à-dire qu'on connaît dans les grandes trames, vous le disiez, certains métiers.
12:54Mais effectivement, il y a un développement de métiers, je vais m'adresser à vous,
12:56un développement de métiers qui ne cesse avec la société, avec les nouveaux usages d'être créés.
13:04Et en fait, on ne le sait pas forcément.
13:06Oui, tout à fait. C'est tout à fait l'enjeu aussi de notre travail au quotidien.
13:11C'est donner de la lisibilité à ce qui existe.
13:14Et surtout, le sport, c'est un incroyable accélérateur d'ascenseur social.
13:20On démarre éducateur sportif et après, il y a une multitude de métiers qui existent.
13:26Et c'est un vrai ascenseur social aujourd'hui parce que ça permet de pouvoir effectuer.
13:32Alors, on parle de la formation qui sont aussi des voies.
13:37Voilà, on peut être éducateur sportif et puis basculer vers la formation, chef d'entreprise.
13:41Et puis énormément de choses. Je ne pourrais pas tous les citer, mais c'est voilà.
13:44Et Guillaume ?
13:44Oui, je pense que c'est assez dur à lire et ça nous oblige à deux choses pour moi.
13:48La première, c'est d'aller vers.
13:51Typiquement, on a ouvert en juin dernier le centre aquatique olympique dans son format public,
13:55après les Jeux olympiques, et on devait recruter 70 personnes.
13:59En trois sessions en un week-end, on a recruté 70 personnes en local,
14:02qui sont de Seine-Saint-Denis et de super profils, qui travaillent très bien
14:06et qui ont trouvé leur job grâce à ça.
14:09Mais c'est vraiment une filière qui monte, parce que c'est 7,2% d'emplois en plus chaque année.
14:15Comment ça s'explique ?
14:16Alors, c'est à la fois le marché très dynamique.
14:21Et puis, voilà, la croissance de ce marché-là est incroyable.
14:25Et on a encore du retard par rapport au niveau européen.
14:27Donc, il y a encore de très belles années.
14:30Et puis aussi, un accompagnement.
14:33Les clients veulent plus d'accompagnement.
14:34Donc derrière, ça veut dire plus de coachs et plus d'éducateurs sportifs à accompagner ses clients.
14:38Et donc, forcément...
14:40La pratique du fitness sur les dix dernières années, c'est 5% de croissance par an des pratiquants.
14:45Pareil sur la natation.
14:46Donc, on est vraiment sur des métiers qui sont en très, très...
14:48De la demande qui est en très, très forte croissance.
14:50Et du coup, la demande d'emploi qui est très forte aussi.
14:53Mais il y avait énormément de femmes à la base.
14:55Mais on a l'impression que les hommes viennent aussi à tout ces...
14:59Le fitness, par exemple, on se rend compte que finalement, ce n'est pas du tout que féminin.
15:03Il y a des clients aujourd'hui qui font un petit peu tout, que ce soit les hommes ou les femmes.
15:08Ça a changé, ça aussi ?
15:09Ça dépend vraiment des activités.
15:12Nous, en moyenne, sur l'aquafitness, par exemple, on est à 70% féminin et 30% masculin.
15:18Donc, ça reste quand même...
15:19Il y a quand même des créneaux très féminins.
15:21Ensuite, sur la natation classique, on est très équilibré.
15:24Moi, ce qui marque plutôt que la genrification de la pratique,
15:28pour moi, qui est relativement stable, c'est plutôt l'évolution des âges de la pratique.
15:34On a de plus en plus de personnes qui sont plutôt âgées, qui viennent sur ces pratiques.
15:40Et même des plus jeunes aussi, qui viennent là où avant, c'était à partir de l'adolescence et jusqu'à la quarantaine, on va dire.
15:45Est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui, les changements de gouvernement,
15:49le fait d'avoir un ministre de tutelle qui change régulièrement, est-ce que c'est un problème pour vous ?
15:53Est-ce que la feuille de route continue quand même dans sa trajectoire ou est-ce que c'est très compliqué et ça cristallise ?
16:00Non, alors c'est un vrai problème de lisibilité parce qu'on a affaire quand même à essentiellement des toutes petites entreprises.
16:06Donc, c'est un sujet de lisibilité.
16:09Et puis après, le sujet de l'emploi, c'est aussi la formation, la politique de l'apprentissage qu'on doit soutenir au maximum
16:14parce que ce qui a fait évoluer, ce qui a permis de détendre un peu peut-être ces tensions de l'emploi,
16:20ça a été aussi l'apprentissage et la manière dont cette politique a été menée.
16:26Il faut réussir à la soutenir encore quelques années parce qu'elle est indispensable à notre secteur
16:30pour pouvoir maintenir les tensions d'emploi qui vont arriver dans les années à venir.
16:35Alors, il y a un chiffre qui est impressionnant.
16:371 euro investi dans le sport égale 13 euros d'économie publique.
16:41Parce que là, ils sont en train de voter le budget de la sécurité sociale.
16:45Si vous pouvez donner le tuyau pour le budget de l'État, ils écoutent.
16:47Oui, tout à fait. C'est une étude qui est sortie par l'Observatoire des métiers du sport.
16:52Et c'est un chiffre qui nous a marqués parce qu'effectivement, on parle souvent de bénéfices directs,
17:00mais on évalue mal les bénéfices indirects de l'activité sportive, de la pratique sportive
17:05et de tout l'investissement qui peut être fait.
17:08Et le 1 euro, 13 euros était un élément très marquant et qui est très très bien détaillé.
17:13Mais comment on passe de 1 à 13 ? Que 1 à 2, 1 à 3, à la rigueur ça va, mais 1 à 13, ça fait quand même beaucoup.
17:18Quand on reparle de ces deux enjeux, éducation et santé, on a presque tout dit.
17:24Dans l'éducation, il y a l'inclusion, il y a l'accès à la formation.
17:29Il y a énormément d'éléments qui vont permettre aussi d'avoir un impact sociétal fort.
17:37Et le média, ça va être le sport.
17:38Et puis sur la partie santé, c'est tous les bénéfices de la lutte contre la sédentarité, du bien-être mental, physique.
17:46Et sur la santé, les ratios sont assez proches quand vous êtes dans l'industrie et que vous passez de la curation à la prévention.
17:53En fait, mais c'est ce qu'on fait fondamentalement, on fait de l'entretien un peu au quotidien qui évite ensuite d'aller sur des maladies longues, chroniques, qui génèrent des coûts énormes pour l'État.
18:05Et vous êtes en délégation de services publics, ça vous impose quoi aujourd'hui ?
18:10Nous, ça nous impose plusieurs choses. D'abord, on est en partie porteur d'un service public.
18:15L'apprentissage de savoir-nager qui est une obligation pour les communes et pour les communautés de communes, sur les enfants de primaire et sur les départements pour les collèges.
18:23Et donc nous, on est porteur de cette mission qui fait qu'on est le représentant finalement de ces communes-là auprès du public.
18:29Le deuxième point qui est fondamental, et ça rejoint votre question précédente sur l'enjeu de stabilité, c'est que le développement de la natation en France s'est fait par une énorme impulsion du public.
18:40C'était notamment le plan 1000 piscines dans les années 60-70 qui a permis de largement développer la pratique de la natation et de lutter contre la noyade.
18:48Et l'enjeu aujourd'hui, c'est de maintenir ces équipements et de les renouveler.
18:52Or, on a un vrai enjeu d'avoir une visibilité à 10-20 ans, parce que quand vous construisez une piscine, c'est pour 20-30 ans.
18:58Et avoir une stabilité politique, c'est fondamental pour ça, justement pour avoir une perspective.
19:03Merci beaucoup Guillaume Morcelier d'avoir accepté notre invitation au directeur général de Récréa,
19:07qui est une entreprise qui gère une centaine de centres aquatiques en France, en délégation de services publics, on vient de le dire.
19:12Et vous savez que la première qualité d'un salarié d'un centre aquatique, on leur demande, sachez vous mouiller.
19:17Anne, barbe d'être, merci beaucoup.
19:22Merci à vous.
19:23Vice-présidente, je vous libère parce que je pense que vous en pouvez plus.
19:26Vice-présidente du syndicat Active FNE-APL, la Fédération Nationale des Entreprises Activités Physiques.
19:33Loisirs, merci.
19:34Et puis, comme on l'attendait, Louis, bonsoir.
19:37Bonsoir.
19:38Eh bien, on vient de l'apprendre, les députés ont voté pour le budget de la sécurité sociale.
19:42Tout de suite, on fait le point avec vous.
19:44Alors exactement, si le vote est tombé il y a quelques minutes, 247 voix pour, 234 contre.
19:49Ça a été serré jusqu'au bout avec des négociations ces dernières 24 heures, notamment avec les écologistes et les membres du groupe Lyot, qui se sont majoritairement abstenus, ont carrément voté pour.
19:58Merci beaucoup.
20:01Ah oui, non, j'avais une relance.
20:02Mais alors concrètement, il va faire quoi ce nouveau budget de la Sécu, pardon ?
20:09La mesure la plus forte et la plus concrète, c'est la suspension de la réforme des retraites jusqu'en 2028.
20:15Si vous êtes né en 1964, vous pourrez partir trois mois plus tôt à la retraite, soit 62 ans et 9 mois.
20:20Puis on décale ensuite de trois mois pour chaque année suivante jusqu'à ce né en 1969, qui partiront à 64 ans.
20:26Cette fois-ci, merci beaucoup Louis.
20:28Dans un instant, on ne vit pas dans la même France avec Magali Berda, 0826 300 300.
20:33On va revenir sur cette...
20:37Les emplois ?
20:38Non, non, non.
20:39Madame Macron, Brigitte Macron, justement.
20:41Brigitte Macron, il va faire de la vidéo du côté du théâtre avec Harry Habitant, qui fait couler beaucoup d'encre.
20:48On va en parler avec Magali Berda et son invité.
20:50Vous voulez réagir ? Bien évidemment.
20:53Tout se passe, comme d'habitude, au 0826 300 300.
20:58Et nous, on se retrouve demain à partir de 18h.
21:01Et on remercie nos équipes.
21:02Merci Aude, merci Maxime, merci Justine, merci Pierre-Yves et merci Antoine.
21:08Le teasing arrive.
21:09Magali Berda arrive pour le teasing.
21:11Venez mon petit, venez.
21:12Bonjour.
21:13Bonjour.
21:13C'est mon petit, c'est ma petite.
21:14Moi, j'adore être un petit, mais que de Cécile.
21:18Voilà, c'est ça.
21:19Je me fais très discriminer.
21:22Bienvenue dans un instant où on ne vit pas dans la même France.
21:25Vous allez revenir sur Brigitte Macron.
21:27Oui, Brigitte Macron qui a tenu des propos, voilà.
21:30Alors, choquée, pas choquée.
21:31Est-ce que vous êtes choquée d'ailleurs sur les propos tenus lors du spectacle d'Harry Habitant ?
21:35Et on débat avec Fatima Benomar, militante féministe, présidente du collectif Coud à Coud,
21:39qui va débattre avec Mathieu Bloch, député de l'Union des Droites pour la République du Doubs.
21:45Du Doubs.
21:46Du Doubs.
21:46Du Doubs.
21:47Voilà, c'est un très joli débatement.
21:48Le débat va être dans le dur.
21:51Et il n'y a pas de doute.
21:52Voilà.
21:53Merci Magali.
21:55Une bonne émission 0826 300 300 avec Aude, bien entendu.
21:58Et c'est jusqu'à 21h.
22:00Et nous, on se retrouve demain.
22:01Passez une très belle soirée.
22:02Salut à demain.
22:02Merci à vous.
22:03Sud Radio.
22:04Sud Radio.
22:05Parlons vrai.
22:05Parlons vrai.
22:06Sud Radio.
22:07Parlons vrai.
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