- il y a 4 semaines
Les Vraies Voix de l'emploi avec Hervé KERMARREC, Président de l’association GSC et Bernard COHEN-HADAD, Président de la CPME Paris et du cercle de réflexion Etienne Marcel
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NewsTranscription
00:00Alors pourquoi ces faillites en série ? La faute à la conjoncture économique, au PGE impossible à rembourser, peut-on enrayer cette spirale négative ?
00:08A quelle aide sociale a droit un petit patron qui met la clé sous la porte ? Et y a-t-il des alternatives privées s'il n'y a pas d'aide sociale ?
00:15Vous êtes petit patron, vous voulez témoigner, vous avez été victime d'une faillite ? Appelez-nous au 0826 300 300.
00:21Avec nos invités, Hervé Carmarag est avec nous. Bonsoir, merci d'avoir accepté cette invitation.
00:25Vous êtes président de l'association GSC Assurance Chômage pour les patrons.
00:30Et puis, vous le connaissez bien, Bernard Cohen-Hadad qui est avec nous. Bonsoir.
00:33Président de la CPME Paris et du Cercle de Réflexion, Étienne Marsen. On est ensemble jusqu'à 20h.
00:42Ce qui est important pour tous ceux qui nous écoutent, c'est peut-être de faire cet état des lieux.
00:45Là, on a donné des chiffres qui sont, j'ai envie de dire, édifiants.
00:51170 chefs d'entreprise perdent leur emploi chaque jour.
00:55Le compte est terrible. L'état des lieux, si on fait un état des lieux, Hervé Carmarag, qu'est-ce qu'on peut dire ?
01:04Vous l'avez dit, c'est le pire chiffre depuis que l'Observatoire existe sur ce semestre.
01:0832 000 chefs d'entreprise ont perdu leur emploi.
01:10Ça va faire, à la fin de l'année, plus de 65 000.
01:13C'est donc le pire chiffre depuis que cet Observatoire existe.
01:17Et ça démontre bien que l'activité économique de notre pays est quand même particulièrement ralentie.
01:22Et donc, ça impacte évidemment les entreprises.
01:25Alors, ce qui est assez surprenant, c'est que ce sont les entreprises...
01:26Et de là, l'économie, avec l'enchaînement des choses.
01:29Exactement. Des entrepreneurs qui sont quand même plutôt d'expérience.
01:3210 ans d'ancienneté en moyenne. Ils ont 46 ans.
01:35Ce sont généralement des entreprises de petite taille.
01:375 salariés et moins de 500 000 euros de chiffre d'affaires.
01:42Donc, ce sont évidemment les entreprises que l'on peut considérer comme étant les plus fragiles.
01:45Mais, ce que cet Observatoire démontre, c'est que pour ce semestre-ci,
01:50les entreprises d'une taille un peu plus importante sont elles-mêmes plus touchées qu'elles ne l'étaient auparavant.
01:55On a constaté une progression de plus de 20% de défaillance des entreprises
01:59de plus de 5 millions d'euros de chiffre d'affaires.
02:01Donc, des boîtes qui sont mieux staffées, mieux structurées.
02:04Et ça, c'est un vrai fait nouveau.
02:05Sur des secteurs qui sont historiquement à peu près les mêmes,
02:10en tout cas depuis 3 ans, les secteurs de la construction.
02:12On construit évidemment très peu de logements aujourd'hui.
02:15On sait que la filière du logement est à l'arrêt.
02:17Donc, ce sont les entreprises du bâtiment qui souffrent le plus.
02:19Le gros œuvre, mais également le second œuvre.
02:22Les entreprises du commerce, commerce de vente automobile.
02:25Oui, toute la chaîne, encore une fois, toute la chaîne derrière.
02:26Toute la chaîne du bâtiment, bien évidemment, toute la filière du logement.
02:28Donc, les jars-sinectes, les bureaux d'études, etc.
02:32Les lettres d'œuvre, toute cette filière de la construction souffre depuis 3 années déjà.
02:38Le secteur du commerce, c'est notamment la vente automobile.
02:40C'est un fait nouveau là aussi.
02:42Transport et logistique qui souffrent également.
02:44Et puis, l'hébergement, la restauration.
02:47On a vu 3 000 restaurants fermés depuis le début de l'année.
02:49On en a beaucoup parlé.
02:51Donc, voilà les secteurs qui sont les plus impactés.
02:53Bernard Cohen-Hadad.
02:54On a doublé le nombre de défaillances d'entrepreneurs depuis la Covid-19.
02:58Après la Covid, juste après la Covid et pendant la Covid,
03:03on était en moyenne à 30, 33 000, 35 000 défaillances d'entreprise.
03:07Là, on est à 65 000, 66 000 défaillances sur les 12 derniers mois.
03:11C'est extrêmement...
03:12Alors, bien entendu, c'est beaucoup moins que pendant la crise financière de 2009
03:16où on était à 165 000 défaillances d'entreprise par an.
03:19C'était l'hécaton.
03:20Mais là, c'est un cri d'alarme parce que ces petits entrepreneurs ou entrepreneurs moyens,
03:27ça ne veut pas dire qu'ils sont, comment dirais-je, 100 salariés certains.
03:30Ça veut dire qu'ils sont travailleurs non salariés, qu'ils peuvent être indépendants.
03:34La nouveauté, ça a été très bien dit par M. Kermarek,
03:37c'est qu'on a des entreprises qui ont des tailles supplémentaires.
03:41Alors qu'avant, on avait des petites entreprises.
03:43Là, on est des segments 20, 50, 50 à 100 parfois.
03:45Et l'entrepreneur qui n'a pas de garantie sociale,
03:48c'est-à-dire qui n'a pas souscrit une garantie complémentaire,
03:50et c'est pour cela qu'on est là pour en parler,
03:52n'a le droit à rien.
03:54Souvent, il chute.
03:55Et avec lui, il chute avec les économies de la famille,
03:58voire les économies du ménage.
03:59Et c'est non seulement une déception morale,
04:01c'est aussi une déception financière.
04:03Et c'est souvent extrêmement difficile pour lui et pour l'ensemble de l'écosystème.
04:07C'est quoi la principale cause de faillite ?
04:09On parle souvent pour les TPE,
04:10parce que la plupart des entreprises qui sont faillites,
04:12des TPE, c'est des moins de 5 salariés.
04:14Alors que, paradoxalement,
04:16celles de plus de 50 salariés ont vu leur nombre de faillites
04:18baisser de plus de 19%, près de 20%.
04:21C'est quoi ?
04:21C'est la trésorerie ?
04:22C'est des PGE qu'on ne peut pas rembourser ?
04:24C'est quoi, en général ?
04:25Oui, c'est vrai.
04:27Parce que la trésorerie, c'est souvent le problème du gouvernement des TPE.
04:29C'est l'essence même de la vie d'une entreprise.
04:32Une entreprise qui n'a pas de trésorerie ne peut pas fonctionner, bien évidemment.
04:35Alors, c'est vrai qu'on a eu une mise en place de PGE
04:37qui a permis, finalement, de soulager les entreprises,
04:40puisque ça a finalement apporté un peu d'apport.
04:42On ne peut pas nier que certaines étaient déjà fragiles avec les PGE.
04:46Ça, c'est évident.
04:47Maintenant, je pense que le phénomène du PGE est un peu derrière nous,
04:51puisqu'on est sur la fin, sur la queue de comète, entre guillemets,
04:54du remboursement des PGE.
04:55Non, vous l'avez dit, les problèmes d'abord de marge
04:58qui ont été quand même très fortement impactés
05:00durant ces derniers mois.
05:02Et très fluctuants, surtout.
05:03Exactement.
05:04Et donc, des trésoreries qui sont en baisse,
05:05qui sont donc très durement touchées, très durement impactées.
05:09Et ce qui amène les entreprises à ne plus avoir capacité à payer leurs charges,
05:12tout simplement parce que leur niveau de chiffre d'affaires n'est pas suffisant
05:15pour couvrir les charges.
05:16Donc, ça commence d'abord par...
05:18Le dirigeant commence d'abord par se séparer de ses collaborateurs,
05:21ce qui est un drame absolu.
05:22Lorsque vous devez fermer...
05:24Avant de fermer, vous vous êtes séparé de vos collaborateurs.
05:26Et puis, vous êtes le dernier à fermer l'entreprise.
05:28Et vous avez raison de dire que le dirigeant se retrouve seul.
05:32Dans ce moment-là où il a fermé son entreprise,
05:34il se retrouve seul, sans aucun soutien, évidemment,
05:36de ses propres collaborateurs,
05:37mais sans aucune ressource.
05:39Je l'ai dit tout à l'heure, 46 ans en moyenne,
05:42ce sont des dirigeants qui ont généralement des emprunts,
05:44qui ont des enfants,
05:45qui doivent faire vivre la famille.
05:47Et si vous n'avez pas anticipé ce risque-là,
05:50ce qui est quand même un risque...
05:52Quand on se lance dans une entreprise,
05:54ça fait partie des risques
05:54que de devoir la fermer.
05:57Si on n'a pas prévu ce risque-là,
05:59on se retrouve sans ressources.
06:00Et la garantie sociale,
06:01les chefs d'entreprise et des dirigeants,
06:03elle a cette vocation
06:03de venir couvrir un revenu
06:05si le dirigeant perd son entreprise.
06:08Je vais vous donner un chiffre rapide,
06:1083 euros par mois
06:11pour vous couvrir pendant 6 à 12 mois
06:14d'un revenu de 2 000 euros.
06:17Et si vous n'avez pas cette assurance,
06:18vous ne vous retrouverez pas avec 2 000 euros,
06:21mais vous vous retrouvez avec 0 euros.
06:22Avec le RSA.
06:23Avec le RSA.
06:24Juste une petite question.
06:26On montre une entreprise
06:27assez facilement.
06:29Il y a, je pense,
06:30un problème de pédagogie.
06:32C'est-à-dire que monter une entreprise,
06:33ça mérite une formation.
06:36Est-ce que vous dites là
06:37un accompagnement ?
06:38C'est-à-dire qu'on devrait accompagner
06:39les gens en disant
06:40voilà, il y a des risques.
06:41Les risques, vous pouvez les piloter
06:43d'une manière ou d'une autre
06:44avec les propositions que vous faites.
06:46Voilà comment on crée une entreprise.
06:48Voilà la différence,
06:48parce que je connais dans mon entourage
06:50des gens qui ne font pas la différence
06:51entre le résultat et les bénéfices.
06:53Soyons clairs,
06:54il y en a quand même
06:54beaucoup, beaucoup
06:55dans cette...
06:57Enfin, un peu partout dans le monde,
06:58mais en tout cas,
06:59j'en connais beaucoup.
07:00Il faudrait une pédagogie
07:02anticiper tout ça.
07:04Et je pense...
07:05Je ne sais pas ce que vous en pensez,
07:06Bernard Cohen,
07:07Haddad,
07:07mais on pourrait au moins
07:08limiter la casse.
07:09Ça, ça fait partie des débats
07:11que nous faisons
07:12dans nos organisations patronales,
07:13que ce soit le CPME,
07:15le MEDEF,
07:15l'UDEP,
07:16d'essayer d'apporter
07:17de la clairvoyance
07:18à l'entrepreneur,
07:19parce que lorsqu'on est
07:20un entrepreneur,
07:21travailleur non salarié
07:22ou indépendant,
07:23on n'est pas un salarié.
07:24On n'a pas la garantie
07:25qui va avec.
07:27Et quand on arrive
07:27du monde du travail
07:28et qu'on crée son entreprise,
07:30on pense que le reste va suivre.
07:31Ben justement, non,
07:32Cécile, vous avez raison,
07:33ça ne suit pas.
07:34C'est le jour et la nuit,
07:35si vous voulez.
07:36Donc, il faut effectivement
07:37s'organiser,
07:38se protéger,
07:39protéger,
07:40ça a été dit à l'instant,
07:41sa capacité,
07:42sa santé,
07:44protéger sa capacité demain
07:45à rebondir
07:46et puis protéger aussi
07:47son environnement,
07:48sa famille,
07:49parce que,
07:50être entrepreneur aujourd'hui,
07:52quand vous avez
07:53des charges contraintes,
07:53quand vous avez
07:54une augmentation en ligne,
07:55quand vous avez
07:55la concurrence de l'e-commerce,
07:57quand vous avez
07:57la difficulté aussi
07:58de la relation au consommateur,
08:00c'est un métier à risque.
08:02Ce n'est pas quelque chose
08:03que l'on fait
08:03comme si on partait
08:05à la campagne,
08:06en vacances
08:07ou au bord de la mer
08:07et y compris
08:08lorsqu'on part au bord de la mer,
08:10on fait attention.
08:10Donc, vous voyez
08:11que c'est un vrai enjeu.
08:12C'est pour ça
08:12que la garantie sociale
08:13du chef d'entreprise,
08:15ça devrait être obligatoire.
08:17C'est une garantie complémentaire
08:19mais qu'on devrait intégrer
08:21dans le cadre d'un cursus
08:22et que les experts comptables,
08:24peut-être,
08:24devraient aussi promouvoir.
08:26Ça fait partie,
08:28c'est moi ce que j'appelle
08:28l'airbag du chef d'entreprise.
08:30Mais il y a une question
08:31quand même qui se pose.
08:32On va repartir
08:33du principe de GSC.
08:34En 2017,
08:35il y avait un candidat
08:36qui s'appelait Emmanuel Macron
08:37qui voulait faire
08:38une assurance chômage
08:38on va dire pour tous
08:39dont les chefs d'entreprise.
08:41Où est-ce que ça en est aujourd'hui ?
08:42Parce que vous disiez
08:43il y a quelques instants
08:44Hervé Kermarek
08:45que vous mettez la clé
08:46sous la porte,
08:47vous avez droit à une chose,
08:48le RSA.
08:48Oui,
08:50alors ça n'a pas abouti
08:51ou en tout cas
08:52ça a abouti
08:52à un dispositif
08:53qui s'appelle
08:54l'allocation de travailleurs indépendants
08:55qui vient couvrir
08:56sur une période très courte
08:58600 euros,
08:596 mois pardon,
09:00c'est 800 euros de revenus
09:01qui vient en déduction du RSA
09:03donc c'est vraiment une aide
09:04que très peu de dirigeants
09:05ont utilisé
09:06parce qu'elle est totalement inopérante.
09:08Si elle vient en déduction du RSA
09:09à 800 euros
09:10comme le RSA
09:10c'est un peu plus de 500 euros
09:11vous devez 300 euros à l'État
09:13alors si vous ne savez pas
09:14il fait rappel.
09:15Il ne reste pas grand chose.
09:16Non, je crois,
09:17je ne suis pas sûr
09:17compte tenu des contraintes
09:20qui portent
09:21ou qui pèsent sur le dirigeant
09:22je ne sais pas
09:22s'il faut une obligation complémentaire.
09:24Ce qui me frappe
09:25puisque j'ai pris la présidence
09:26de la GSI il y a quelque temps
09:27ce qui me frappe
09:28c'est qu'il y a trop peu
09:29d'entrepreneurs
09:30qui connaissent ce dispositif
09:31et vous avez raison de dire
09:32que le rôle des experts comptables
09:34le rôle des banques
09:35le rôle de France Travail
09:36lorsque France Travail
09:37reçoit
09:38un demandeur d'emploi
09:39et qu'elle offre
09:40à ce demandeur d'emploi
09:42cette aide
09:43à la création d'entreprises
09:44elle devrait
09:45dire aux dirigeants
09:47vous créez votre entreprise
09:48l'État va vous aider
09:49et c'est absolument remarquable
09:50c'est fabuleux
09:51on est un des pays
09:51où il y a le plus de création
09:53d'entreprises
09:53mais
09:54dans les risques
09:55que vous allez prendre
09:56il faut impérativement
09:57que vous vous assuriez
09:58vous et votre famille
09:59contre ce risque-là
10:01parce que
10:02si vous avez besoin
10:03d'un peu de temps
10:04pour rebondir
10:05parce que c'est finalement
10:06à ça que ça sert
10:06cette aide financière
10:07c'est de permettre
10:08au dirigeant
10:09une fois qu'il a déposé le bilan
10:11d'avoir un peu de temps
10:12pour réfléchir à son avenir professionnel
10:13et d'avoir ce temps
10:14pour rebondir
10:15si vous n'avez pas de ressources
10:16je pense que vous avez
10:17100% de votre charge mentale
10:18qui est consacrée
10:19à comment je vais faire
10:20pour payer mes emprunts
10:21allez on parle dans un instant
10:23on fait une petite pause
10:24et nous sommes ensemble
10:25jusqu'à 20h
10:26Sud Radio
10:27votre attention
10:28est notre plus belle récompense
10:30Sud Radio
10:31les vraies voix de l'emploi
10:32si vous êtes un commerçant
10:34un artisan
10:35si vous avez une petite
10:36une petite entreprise
10:38comme beaucoup d'entre vous
10:39et bien
10:40malheureusement
10:40certains de vos collègues
10:41disparaissent
10:43170 chefs d'entreprise
10:45perdent leur emploi
10:47mais il y a des méthodes
10:47pour s'en sortir
10:49en tout cas
10:49anticiper
10:50on va en parler
10:51avec nos
10:52avec nos invités
10:52Hervé Kermarek
10:54qui est avec nous
10:55président de l'association
10:56GSC
10:56assurance
10:57chômage
10:58pour les patrons
10:58et puis
10:59que vous connaissez bien
11:00Sud Radio
11:01Bernard Cohen Haddad
11:02qui est président
11:03de la CPME Paris
11:04et du cercle de réflexion
11:06Étienne
11:06Étienne Marcel
11:07quand on entend ça
11:09Bernard Cohen Haddad
11:10on se dit
11:10est-ce que finalement
11:11quand même
11:12ça freine
11:13les autres
11:14ou on a quand même
11:15encore
11:15l'envie
11:17ou l'esprit
11:17d'entrepreneuriat
11:18en France
11:19non ça freine pas
11:20les autres
11:20parce que
11:21vous savez
11:21Cécile
11:23un entrepreneur
11:24il pense qu'il va
11:24toujours réussir
11:25et c'est ça le danger
11:26il ne voit pas
11:28le danger
11:28il ne voit pas
11:29le risque
11:30c'est l'avantage
11:32et l'inconvénient
11:32et donc
11:33notre mission
11:34à nous
11:34les organisations patronales
11:36les cercles
11:37de réflexion
11:38la GSC
11:39l'ensemble
11:40les CCI
11:41les CMA
11:42toutes ces associations
11:43et ces organisations patronales
11:45qui gravitent autour du chef d'entreprise
11:47c'était de faire prendre conscience
11:48au chef d'entreprise
11:49que ça reste un métier à risque
11:50que bien entendu
11:52on va réussir
11:53parce que souvent
11:54ces entrepreneurs
11:55sont des indépendants
11:56ils ont un projet
11:57entrepreneurial
11:58ils travaillent jour et nuit
12:00du lundi au dimanche
12:01et ils veulent réussir
12:02et leurs collaborateurs
12:03qui sont avec eux
12:04les soutiennent
12:05mais on n'est pas à l'abri
12:06d'un accident
12:07et c'est justement
12:08lorsqu'un accident de parcours arrive
12:10qu'il ne faut pas
12:11que ce soit
12:12le clap de fin
12:13et donc
12:14cette GSC
12:15je le redis
12:15est un élément
12:16qui permet de rebondir
12:17de permettre
12:19je reprends l'expression
12:20un airbag
12:21pour repartir
12:22sur une bonne
12:23un bon chemin
12:25mais
12:26on a tendance
12:27à ne pas
12:28voir cette garantie
12:29parce qu'on pense
12:30qu'il n'y aura jamais
12:31ça n'arrive qu'aux autres
12:33de grains de sable
12:33mais malheureusement
12:34une vie d'entrepreneur
12:35il y a des grains de sable
12:36Hervé Kermarek
12:37il y a quelques années
12:38un certain François Hollande
12:40avait parlé du fameux
12:41choc de simplification
12:42quand on voit
12:43il en a parlé
12:44c'est toujours important
12:45d'en parler
12:46mais il y pense toujours
12:47il y pense toujours
12:48ça me rappelle une chanson
12:49qui s'appelait
12:50j'y pense et puis j'oublie
12:51Claude François
12:51aujourd'hui
12:53est-ce que c'est pas quand même
12:54un peu touffu
12:55parce que vous pouvez être
12:56artisan
12:57président de société
12:58gérant
12:59etc
13:00travailleur non salarié
13:01patron salarié
13:02combien il y a de statuts
13:03est-ce qu'on peut se couvrir
13:05pour tous les statuts
13:06du petit artisan
13:07au président de société
13:08alors quand vous êtes adhérent
13:09quand vous êtes dirigeant
13:11d'une entreprise
13:12pardon
13:12vous pouvez vous couvrir
13:14contre ces risques là
13:15puisque c'est bien
13:18la personne morale
13:18et la personne physique
13:19qui sont assurés
13:20donc le statut
13:22de l'entrepreneur
13:23importe peu
13:24finalement
13:24à ce qui nous intéresse
13:25c'est évident
13:26sa capacité
13:27à nous démontrer
13:30ou à démontrer
13:31qu'il n'a pas eu
13:32d'acquisition de parcours
13:33précédemment
13:33bien évidemment
13:34mais une fois
13:35qu'il a déclaré
13:36qu'il a la capacité
13:38à faire fonctionner
13:40son entreprise
13:40il est couvert
13:41par cette garantie là
13:42donc c'est assez facile
13:43le plus simple
13:44c'est d'aller sur le site
13:45de la GSC
13:45il y a un simulateur
13:48voilà exactement
13:49et vous avez la possibilité
13:50de calculer en fonction
13:50de vos revenus
13:51quel sera votre coût
13:52mais je reviens
13:53sur la simplification
13:53et
13:54vaste programme
13:55comme disait le général de Gaulle
13:56vaste programme
13:57le premier ministre
13:58a parlé de la simplification
13:59et notamment des normes
14:01en disant ceci
14:02et côté BDF-CPME
14:03je pense qu'on peut
14:04s'accorder sur cette idée là
14:05de dire
14:05on est d'accord
14:06pour qu'il y ait
14:07un peu moins d'aide
14:07aux entreprises
14:08s'il y a en contrepartie
14:09des simplifications
14:10la simplification
14:11peut être extrêmement chère
14:12aux entreprises françaises
14:14et donc si demain
14:15il y avait ce choc
14:17de la simplification
14:18non seulement
14:19les grandes entreprises
14:20en profiteraient
14:21mais surtout les petites
14:22parce que c'est finalement
14:24celles-ci
14:24qui sont les plus fragiles
14:25lorsque vous montez
14:26votre entreprise
14:27vous avez à faire face
14:28à un maestrum
14:28de réglementation
14:31de normes
14:32qu'il faut absolument éviter
14:33et qui peuvent être
14:33extrêmement dangereuses
14:36pour le fonctionnement
14:36de l'entreprise
14:37et s'il y avait
14:38ce choc de simplification
14:39ce serait formidable
14:40je vais vous prendre
14:41un exemple
14:42moi je suis
14:43agent immobilier
14:44et un préfet
14:45m'avait demandé
14:45de lui montrer
14:46un compromis
14:46qui faisait une dizaine
14:48de pages
14:49il n'y a pas si longtemps
14:50que ça
14:50et nous sommes passés
14:51à plus de 100 pages
14:52alors c'est formidable
14:53pour les acheteurs
14:53parce que vous avez
14:54les diagnostics
14:55de performance énergétique
14:56et vous avez
14:57tout un tas
14:58d'autres documents
15:00qui viennent vous garantir
15:01contre le risque
15:02que peut comporter
15:03un achat immobilier
15:04mais on n'a pas simplifié
15:05bien le contraire
15:06ça a été le choc
15:07de complexification
15:08à vous entendre
15:08on a contra-complexifié
15:09Bernard Connaissette
15:10ça fait 20 ans
15:11que je fais du militantisme patronal
15:12ça fait 20 ans
15:13que j'entends
15:13qu'il faut réduire la paperasse
15:15on a eu une loi de simplification
15:16qui a été la peau de chagrin
15:18c'est dommage
15:19je crois qu'il faut
15:20libérer nos entreprises
15:21ça a été bien dit
15:22par Révé Karmarek
15:23libérons nos entreprises
15:24simplifions
15:25laissons plus
15:27de liberté
15:28aux entrepreneurs
15:28mais protégeons
15:30les entrepreneurs
15:31il n'y a
15:31comment dirais-je
15:32pour moi
15:32une ligne rouge
15:33une ligne jaune
15:35il y a vraiment
15:36le rubicon
15:36à ne pas franchir
15:37ça permet
15:38ne pas donner
15:39aux entrepreneurs
15:39la capacité
15:41de rebondir
15:42et surtout
15:42de se protéger
15:43on a réussi
15:44il y a quelques années
15:45j'en suis
15:45à l'origine
15:46de supprimer
15:47vous savez
15:48la marque au fer rouge
15:50pour les entrepreneurs
15:50qui était défaillant
15:51vous savez
15:52les 0,40
15:53l'indice 0,40
15:54et l'indice 0,50
15:55interdiction
15:56et pourtant
15:58il n'était pour rien
15:59parce que quand vous avez
16:00une crise financière
16:00ce n'est pas de votre faute
16:01si vos fournisseurs
16:03vous plombez
16:03donc aujourd'hui
16:04il est important
16:05de dire aux entrepreneurs
16:06dans la situation
16:07catastrophique
16:09économique
16:09dans laquelle nous vivons
16:10protégez-vous
16:12protégez votre avenir
16:13protégez votre famille
16:14et puis faites en sorte
16:15de protéger
16:16votre projet entrepreneurial
16:18c'est en souscrivant
16:19ce type de garantie
16:19et Hervé Karmarek
16:21nous dira
16:21que ça coûte
16:213 francs 6 sous
16:22c'est rien du tout
16:24mais ça permet
16:25de continuer
16:26d'espérer
16:26et surtout d'aller plus loin
16:27je le redis
16:29ça coûte 83 euros par mois
16:31si vous voulez vous garantir
16:32d'un revenu de 2000 euros
16:33ça coûte 3 francs 6 sous
16:34on peut garantir
16:36pardon excusez-moi
16:36c'est c'est pendant
16:37combien de temps au maximum
16:38écoutez
16:38je crois que c'est 24 mois
16:41la durée maximum
16:42en tout cas ça vous permet
16:44de reprendre du souffle
16:45oui vous pouvez vous garantir
16:46dans tous les cas
16:47sur le montant de revenus
16:48que vous voulez avoir
16:49c'est à dire que
16:50je vous parle de 2000 euros
16:50mais si vous voulez vous garantir
16:51pour un revenu
16:53de 10 000 euros
16:54c'est évidemment faisable
16:55c'est une question ensuite
16:56du montant
16:57de la cotisation
16:57que vous allez verser
16:58pour vous courir
16:59contre ce revenu
16:59c'est un système assurantiel
17:00ce qui est important
17:01de dire aussi
17:02pour ceux qui nous écoutent
17:03et qui événement
17:04enfin on voudrait
17:05à un moment donné
17:05rentrer dans la peau
17:08d'un entrepreneur
17:08c'est qu'un entrepreneur
17:10a 50 métiers différents
17:11donc il faut aussi
17:13on ne peut pas
17:14performer sur tout
17:15donc à un moment donné
17:16il faut se faire soutenir
17:17par autrui
17:18pour pouvoir faire
17:19son réel métier
17:20parce que c'est quand même
17:21compliqué quand même
17:22c'est quand même compliqué
17:24quand même
17:24voilà ce que j'ai dit
17:25je l'ai répété
17:27parce que vraiment
17:27je voulais que vous vous rendiez compte
17:29quand même
17:29mais ça reste
17:31une aventure
17:32absolument extraordinaire
17:33fantastique
17:34et on ne peut qu'encourager
17:35celles et ceux
17:36qui veulent se lancer
17:37dans l'entrepreneuriat
17:37de le faire
17:38on dit simplement
17:39qu'il existe des risques
17:40un dirigeant
17:41vous l'avez dit
17:42il ira se couvrir
17:43contre des risques
17:44pour son entreprise
17:45des risques sanitaires
17:46des risques sociaux
17:46des risques juridiques
17:47mais il ne se couvrira pas
17:49contre un risque
17:49qui lui est propre
17:50sans doute par pudeur
17:52ou par conviction
17:52qu'il réussira
17:53et bien
17:54c'est un peu sans doute
17:55la mentalité
17:56la différence entre
17:56la mentalité française
17:57et l'anglo-saxonne
17:58la mentalité anglo-saxonne
18:00l'échec
18:01fait partie
18:02de la vie
18:03et il faut que finalement
18:05en France
18:05nous acceptions
18:06qu'on doit parfois
18:08échouer
18:09pour mieux réussir
18:10mais c'est pas un peu
18:11en train de changer ça
18:12on sent pas que les choses
18:13le côté anglais
18:16américain
18:16dire voilà
18:17on s'est un peu trompé
18:18les mentalités évoluent
18:19un peu plus
18:20je vous ai pas convaincu
18:21je sais pas pourquoi
18:22je vois votre
18:23ça a complexifié
18:26la pensée de Bernard
18:26J'étais en train de voir
18:28où vous vouliez aller
18:29Cécile
18:30mais je crois qu'il y a
18:31en tous les cas
18:32une nouvelle génération
18:33d'entrepreneurs
18:34et effectivement
18:35cette nouvelle génération
18:36d'entrepreneurs
18:37elle vient aussi
18:39avec un bagage
18:40elle vient avec
18:40un regard sur le monde
18:42que je n'avais pas moi
18:43il y a 35 ans
18:45quand j'ai commencé
18:45on apprend sur le tas
18:47nous
18:48et c'est assez positif
18:49c'est pour ça que
18:50vous le disiez tout à l'heure
18:51faire en sorte
18:52de veiller à se former
18:54s'informer
18:55et d'échanger aussi
18:57avec ses pairs
18:57c'est à dire
18:58ceux qui dans le même métier
18:59que vous
18:59ou dans la même branche
19:01ont déjà l'expérience
19:03ça fait partie aujourd'hui
19:04de parcours
19:05indispensables
19:07et puis bénéficier aussi
19:08de ceux qui ont chuté
19:09parce que vous savez
19:10entre nous
19:10entrepreneurs
19:12on n'a pas honte
19:12d'avoir des échecs
19:14on a la honte
19:15pour les autres
19:15c'est à dire
19:16d'en parler aux autres
19:17mais entre entrepreneurs
19:18au MEDEF
19:18la CPME
19:19l'U2P
19:19dans les CCI
19:20lorsqu'il y en a un
19:21qui a un genou à terre
19:22on lui tend la main
19:23et on lui explique
19:24et on essaie de le relever
19:25c'est ça qui fait notre force
19:27et c'est pour ça
19:27qu'on a besoin aussi
19:29de ces moments
19:30tels que l'on a ensemble
19:31pour dire
19:32le métier d'entrepreneur
19:34c'est merveilleux
19:34mais c'est pas quelque chose
19:35qu'on fait à la légère
19:36bien sûr
19:37on peut souscrire
19:38à n'importe quel moment
19:39c'est à dire que même
19:39si on a sa boîte
19:40depuis 10 ans
19:41on peut
19:41absolument
19:42et en tout cas
19:44c'est certain
19:45qu'il ne faut pas le faire
19:46lorsque l'entreprise
19:47commence à aller de mal
19:48anticiper
19:50et oui il faut anticiper
19:51ce genre d'événement
19:52ça fait partie
19:53là encore
19:54de la vie de l'entrepreneur
19:54que de savoir anticiper
19:55il faut le faire
19:56maintenant
19:56parce qu'on ne sait pas
19:58de quoi la vie est fait
19:58évidemment
19:59il y a un point fiscal dessus
20:00c'est un avantage en nature
20:02pour le patron
20:03non non
20:04ce n'est pas
20:05un avantage en nature
20:07c'est un revenu
20:08c'est une assurance
20:09que vous allez souscrire
20:10pour vous garantir
20:11d'un revenu
20:11il ne nous reste pas
20:12très longtemps
20:13on a vu que le nombre
20:14de faillites
20:14était malheureusement
20:15en hausse
20:17si vous aviez
20:17une mesure forte
20:18chacun
20:19pour limiter les faillites
20:20ce serait laquelle
20:21pour les réduire drastiquement
20:22si on était ministre
20:22de l'économie
20:23ou des petites entreprises
20:25écoutez je pense
20:27qu'il y a
20:27un phénomène de consommation
20:29c'est la confiance
20:29il faut restaurer la confiance
20:30si aujourd'hui
20:31les entreprises
20:32font moins de chiffres d'affaires
20:32c'est qu'il y a moins
20:33de consommateurs
20:34il y a moins d'investissements
20:35et il faut restaurer la confiance
20:37n'attendez pas
20:39le dernier moment
20:40dès que des signaux
20:41arrivent dans votre entreprise
20:42de difficulté
20:43prévenez votre expert comptable
20:45prévenez
20:45comment dirais-je aussi
20:46l'URSSAF
20:48prévenez l'ensemble
20:49de l'administration fiscale
20:51n'attendez pas
20:52le dernier moment
20:53parce qu'après
20:53c'est vraiment trop tard
20:54merci beaucoup Hervé
20:56Carmarin
20:56d'avoir accepté
20:57cette invitation
20:57président de l'association
20:59GSC
21:00assurance chômage
21:00pour les patrons
21:01merci beaucoup
21:02Bernard Cohen Haddad
21:03président de la CPME Paris
21:04et du cercle de réflexion
21:05Étienne Marseille
21:06et du cercle de réflexion
21:07à la CPME Paris
21:08et du cercle de réflexion
21:08à la CPME Paris
21:09et du cercle de réflexion
21:09à la CPME Paris
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