Bruno Retailleau, ancien ministre de l'Intérieur et président du parti "Les Républicains", était l'invité de Guillaume Daret dans BFM Politique ce dimanche 7 décembre.
00:00Le peuple algérien est un peuple ami. On a des profondes relations.
00:04Le régime algérien est un régime anti-français qui a éradiqué quasiment le français des programmes scolaires,
00:13qui a placé beaucoup de nos entreprises sur des listes noires et, encore une fois, qui pratiquent sur notre...
00:19Qui est une dictature même ?
00:21C'est un régime dictatorial très autoritaire, mais très isolé, divisé en son sein.
00:29On l'a vu avec un des derniers directeurs généraux de la sécurité intérieure qui a dû s'exfiltrer et s'échapper assez rapidement, d'ailleurs,
00:38comme c'est le cas. Et Boalem me disait que dans la prison, il y avait beaucoup de ministres.
00:41Et c'est un régime qui est très isolé. Vous savez, le Conseil de sécurité des Nations Unies, le 31 octobre, c'était il y a quelques semaines simplement,
00:50devait faire un vote très important sur le Sahara occidental, qui tient à cœur aussi au régime et aux Algériens.
00:55Eh bien, il n'y a pas eu une seule voix pour l'Algérie.
00:58La Chine et la Russie se sont abstenus. Ce qui montre bien, c'est l'isolement.
01:04Et un régime qui s'isole, un régime qui est divisé, est un régime qui se durcit.
01:09Et, en fait, ils ont un bouc émissaire depuis le départ, depuis des dizaines d'années, c'est la France.
01:14Donc, quand ça va mal, ils s'excusent auprès de leur peuple en disant « c'est la faute à la France ».
01:18Donc, je pense qu'il faut qu'on sorte de cette mécanique, de cette rhétorique-là, y compris pour le peuple algérien lui-même,
01:25qui n'attend que ça. Le peuple algérien n'attend que cela.
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