L'Heure des Pros Week-End (Émission du 06/12/2025)

CNEWS

Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

Transcript

00:00:00Bonjour à tous, il est 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.

00:00:06Abracadabra, sortir de son chapeau magique, tous les poncifs essorés contre la chaîne ne surprend plus personne.

00:00:12Eric Antoine, magicien ô combien talentueux, animateur ô combien apprécié, n'est pas C-news.

00:00:19C'est son droit le plus profond. La liberté d'expression n'a pas de prix, c'est notre slogan.

00:00:23Mais en parler librement ne veut pas dire raconter des salades.

00:00:26On ne badine pas avec le réel. Alors souffrez que certains vous répondent.

00:00:31Eric Antoine n'avait pas vu venir une autre magicienne.

00:00:35Une magicienne de l'information cette fois-ci, Sonia Mabrouk.

00:00:39Cher Eric Antoine, quel formidable magicien vous êtes.

00:00:42Hélas, tous les tours de passe-passe ne passent pas.

00:00:45Souvenir d'une émission ensemble, débat avec monsieur Mohamed du CCIF, j'étais si seul.

00:00:50Mais une fois les caméras off, vous m'aviez félicité de lutter contre la haine et la peur du magicien d'Oz à Tartuffe.

00:01:00Il n'y a qu'un coup de baguette.

00:01:02Je précise avoir envoyé une invitation à Eric Antoine hier matin.

00:01:06Proposition, rester lettre morte.

00:01:08Aurais-je mieux fait d'envoyer un hibou avec la lettre ?

00:01:11J'aurais rêvé échanger avec lui, parler du réel, puisque parler du réel est notre boussole.

00:01:17Débattre en bonne intelligence, l'est tout autant.

00:01:20En soi, Eric Antoine a raison.

00:01:22CNews n'est pas une chaîne d'information, mais la première chaîne d'information de France.

00:01:28Et j'ai qu'une chose à vous dire, surtout aux téléspectateurs ainsi qu'à Eric Antoine, merci.

00:01:33On fait le point sur l'information avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.

00:01:36Bonjour Elliot, bonjour à tous. L'Assemblée nationale rétablit la suspension de la réforme des retraites.

00:01:41Prochaine étape, le vote sur l'ensemble du texte mardi avec un résultat très incertain.

00:01:47Les députés ont également adopté hier la partie recette du budget de la sécurité sociale.

00:01:51Cet accident à Saint-Anne en Guadeloupe, une voiture est entrée en collision avec un camion-restaurant.

00:01:55Hier soir, 19 piétons ont été blessés, dont 7 enfants.

00:01:58Ils se trouvaient juste devant ce camion pour se restaurer.

00:02:01Le conducteur a été testé positif à l'alcool et au cannabis. Il a été placé en garde à vue.

00:02:05Et puis Donald Trump obtient le premier prix de la paix de la FIFA, une récompense décernée hier par le président de la Fédération lui-même

00:02:11lors de la cérémonie de tirage au sort du Mondial 2026.

00:02:14Ce prix a été créé en novembre par la FIFA pour récompenser les efforts d'individus qui unissent les gens

00:02:19et apportent de l'espoir aux générations futures.

00:02:22Donald Trump a assuré qu'il s'agissait d'un des plus grands honneurs de sa vie.

00:02:25L'opposition démocrate s'est moquée de cette récompense.

00:02:28Voilà pour l'essentiel de l'actualité Elliot.

00:02:29Merci chère Marine pour le point sur l'information.

00:02:32Charlotte Dornelas, bonjour. Ravie de vous retrouver en ce samedi matin.

00:02:36Alexandre Devecchio est avec nous.

00:02:38Jules Torres joue les prolongations.

00:02:40On file la métaphore de la Coupe du Monde.

00:02:43Je vous ai des prolongations parce que je vous ai écouté attentivement dans la matinale ce matin.

00:02:47Et notamment votre édito sur l'audition de Jean-Luc Mélenchon.

00:02:50Mathieu Hock est présent comme chaque samedi matin.

00:02:52Tout comme Georges Fenech.

00:02:54C'est l'actualité de la journée et c'est une audition ô combien attendue ce samedi à 14h.

00:02:59Jean-Luc Mélenchon, chef de Philadelphie, sera auditionné par la commission d'enquête parlementaire

00:03:04sur les liens entre les partis politiques et les réseaux islamistes.

00:03:08C'était dur d'avoir M. Mélenchon qui disait au départ ne pas avoir reçu le carton d'invitation.

00:03:15Finalement, Manuel Bompard le week-end dernier disait il ne faut absolument pas qu'il y ait...

00:03:20C'est une mascarade cette commission, je singe ses propos.

00:03:25Il n'avait pas dit mascarade mais peu ou prou la même chose.

00:03:28Donc ça va être intéressant de faire toute la lumière sur les liens supposés

00:03:33entre les réseaux islamistes et tous les partis politiques.

00:03:38Marine Tondelier a par exemple été auditionnée cette semaine.

00:03:41C'est au tour de Jean-Luc Mélenchon.

00:03:42Les précisions avec Maxime Leguay.

00:03:44C'est probablement l'audition la plus attendue de cette commission d'enquête.

00:03:51Après avoir fait planer le doute sur sa présence,

00:03:53Jean-Luc Mélenchon honorera bien sa convocation à 14h à l'Assemblée nationale

00:03:58comme l'a fait savoir la France Insoumise.

00:04:02Bien qu'il ne soit plus député ni responsable du mouvement ou président du groupe parlementaire

00:04:06et bien que cette commission d'enquête ne respecte pas le règlement de l'Assemblée nationale,

00:04:10Jean-Luc Mélenchon se déclare prêt à répondre à cette invitation.

00:04:14Pendant près de 1h30, le patron de LFI répondra aux questions de Xavier Breton des Républicains

00:04:20et Mathieu Bloch du Parti ciotiste, respectivement président et rapporteur de la commission.

00:04:27Au menu des discussions, les éventuelles accointances entre la France Insoumise

00:04:32et certaines mouvances et idéologies islamistes.

00:04:35Depuis plusieurs mois, notre commission mène un travail rigoureux sur un enjeu majeur,

00:04:39les risques d'entrisme islamiste, les dérives idéologiques et les proximités préoccupantes

00:04:45mises en lumière par de nombreux témoignages et documents.

00:04:48Comme pour toutes les personnalités auditionnées,

00:04:50nous attendons de M. Mélenchon des réponses précises, assumées, cohérentes.

00:04:55La représentation nationale ne convoque jamais sans raison.

00:04:59Cet après-midi, à 15h30, ce sera également au tour de Gérald Darmanin d'être auditionné.

00:05:04Un peu plus tôt cette semaine, c'est la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier,

00:05:10qui a été reçue par la commission d'enquête.

00:05:13Et je me tourne vers vous, Jules Torres, parce qu'effectivement, Maxime Loguet dit

00:05:17que c'est peut-être l'audition la plus attendue de cette commission d'enquête parlementaire.

00:05:21Quels sont les enjeux cet après-midi lors de l'audition de Jean-Luc Mélenchon ?

00:05:25L'enjeu, c'est de mettre Jean-Luc Mélenchon face à ses revirements idéologiques et ses liens.

00:05:31Revirements idéologiques d'abord, puisque Jean-Luc Mélenchon a en quelques années

00:05:34complètement changé d'avis sur beaucoup de sujets.

00:05:38C'est quelqu'un qui, en 2015, contestait le terme d'islamophobie

00:05:41et qui, aujourd'hui, en fait un argument de campagne.

00:05:44C'est quelqu'un qui disait qu'il était très opposé au voile

00:05:47parce qu'il considérait que c'était un objet politique, religieux

00:05:51et surtout un objet d'assignation qui met la femme pas sur le même pied d'égalité qu'un homme.

00:05:57Aujourd'hui, il défend le voilement, le voilement y compris des jeunes fillettes,

00:06:02jeunes fillettes de 6 ou 7 ans.

00:06:04Ça, c'est le revirement idéologique.

00:06:05Et puis, il y a les liens.

00:06:06Il y a cette manifestation avec le CCIF en 2019

00:06:09où on criait à l'Akbar à quelques encablures du Bataclan.

00:06:13Il y a le fait d'avoir reçu, ça c'est les élus de la France Insoumise,

00:06:16des islamistes du CCIE, l'annexe du CCIF,

00:06:20qui, je le rappelle, a été dissous après son implication dans la mort de Samuel Paty.

00:06:27Il y a les voyages de Madame Hassan, par exemple, en Jordanie

00:06:30pour rendre hommage à Ismaël Anier,

00:06:31dans une manifestation pour rendre hommage à Ismaël Anier,

00:06:34qui est l'un des théoriciens du Hamas.

00:06:36Il y a ces manifestations avec Elias Dimzalen,

00:06:38fichéesse, prédicateur islamiste et salafiste notoire.

00:06:42Enfin, voilà, des exemples, il y en a beaucoup.

00:06:44Donc, Jean-Luc Mélenchon va devoir répondre à, évidemment,

00:06:46toutes les questions de cette commission d'enquête.

00:06:48J'ai envie de vous dire, ce n'est pas tant l'audition de Jean-Luc Mélenchon

00:06:51qui est importante que le rapport qui va en découler.

00:06:53Parce que les liens, vous voyez, moi je viens de vous en citer deux têtes,

00:06:57cinq ou six, il y en a des dizaines et des dizaines,

00:07:01particulièrement depuis le 7 octobre 2023.

00:07:03Certains journalistes ont été auditionnés par cette même commission d'enquête,

00:07:07des journalistes comme Emmanuel Razavi, comme Nora Bussini,

00:07:11qui ont écrit, justement, sur cette montée de l'islamisme en France

00:07:16et sur les liens qu'il pourrait y avoir, je mets du conditionnel,

00:07:20avec certains responsables politiques,

00:07:22notamment à l'extrême gauche de l'équipe chiquier politique.

00:07:25Et ce qui va être intéressant, c'est le rapport,

00:07:27rapport qui sera donc remis le 10 décembre.

00:07:30Et là, pour le coup, ce sera vraiment inscrit noir sur blanc,

00:07:33ce que va décider le rapporteur.

00:07:36Ce n'est pas moi qui ai écrit ce rapport.

00:07:38Mais on peut considérer qu'il y a des liens, aujourd'hui, avérés

00:07:42en termes de la France insoumise et certains réseaux islamistes.

00:07:45Ce sera la première fois, donc, que ce sera inscrit noir sur blanc,

00:07:48estampillé République française.

00:07:50Alors, je vous propose une autre séquence.

00:07:51On est le 2 février dernier.

00:07:54Manuel Bompard, qui est le bras droit de Jean-Luc Mélenchon,

00:07:57qui est l'un des grands responsables de la France insoumise,

00:07:59est l'invité du grand rendez-vous CNews Europe 1 Les Echos.

00:08:02Il va être interrogé par Yohann Uzaï.

00:08:04Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette séquence.

00:08:07Fruit, effectivement, d'une enquête du patron de la DGSE,

00:08:10qui disait qu'il y a deux menaces existentielles en France.

00:08:13C'est le terrorisme.

00:08:15Et il y a aussi une autre menace, c'est l'islamisme.

00:08:18Et Yohann Uzaï va interpeller Manuel Bompard,

00:08:21en lui demandant, est-ce que vous considérez que l'islamisme,

00:08:23et il faut bien évidemment différencier l'islam de l'islamisme,

00:08:27est-ce que vous considérez que c'est une menace ?

00:08:28Écoutez.

00:08:28Est-ce que vous êtes d'accord avec le patron du renseignement territorial

00:08:33qui dit qu'il y a deux menaces existentielles pour la France,

00:08:35le narcotrafic et l'islamisme ?

00:08:37Non.

00:08:38Qu'est-ce que vous contestez dans son constat ?

00:08:40Je pense qu'il y en a d'autres.

00:08:41Il dit que les deux menaces existentielles pour la France,

00:08:44c'est l'islamisme et le narcotrafic.

00:08:45D'accord, mais ça c'est son point de vue, ce n'est pas le mien.

00:08:47Qu'est-ce que vous contestez dans son point de vue ?

00:08:48Je dis qu'il y a d'autres menaces pour la France.

00:08:50Et ces deux-là en font partie ?

00:08:51Ce sont deux menaces existentielles pour la France ?

00:08:52Les réseaux de criminalité organisées ?

00:08:54Oui, je peux vous confirmer.

00:08:56Et l'islamisme ?

00:08:57C'est-à-dire ?

00:08:58Est-ce que l'islamisme est une menace existentielle pour la France,

00:09:01comme le dit le patron du renseignement territorial ?

00:09:02C'est-à-dire l'islamisme de manière générale ?

00:09:04C'est-à-dire que le terrorisme, oui, c'est une...

00:09:07L'antrisme des frères musulmans, par exemple.

00:09:09Non, alors le terrorisme, oui, c'est une menace pour la France.

00:09:12Et ce terrorisme, il peut parfois avoir des motivations religieuses, c'est vrai.

00:09:16L'islamisme, ce n'est pas.

00:09:16Et parfois, s'il vous plaît, ne faites pas les réponses à ma place,

00:09:21parce que moi, vous me posez des questions,

00:09:23et moi, je vous réponds avec mes mots.

00:09:24Et je n'ai pas besoin de reprendre les mots des autres

00:09:26pour dire ce que j'ai envie de dire, d'accord ?

00:09:28Donc, si vous me posez la question de savoir

00:09:30si le terrorisme peut être une menace pour la France,

00:09:32et vous me posez la question que vous voulez,

00:09:35et moi, je vous réponds à la manière avec laquelle j'ai envie de vous répondre.

00:09:37Mais si vous ne répondez pas, ma question, c'est embêtant.

00:09:38Ma question porte sur l'islamisme.

00:09:39Je réponds précisément avec les mots qui sont les miens.

00:09:44Donc, si vous me posez la question de savoir

00:09:46si le réseau de criminalité organisée est un problème pour la France,

00:09:48je vous le confirme.

00:09:49Si vous me posez la question de savoir si la menace terroriste est un danger...

00:09:53Oui, mais moi, je vous parle de la menace terroriste.

00:09:55Et moi, je vous parle de la menace islamiste.

00:09:55Eh bien, vous parlez de ce que vous voulez,

00:09:57mais vous n'êtes pas à ma place,

00:09:58ce n'est pas vous qui posez les questions.

00:09:59C'est moi qui répond, vous vous posez les questions,

00:10:02et moi, je réponds de la manière avec laquelle j'ai envie de le voir.

00:10:04Mais derrière ce mot-là,

00:10:06vous mettez des choses qui sont extrêmement différentes,

00:10:08et c'est la raison pour laquelle je n'ai pas envie de le reprendre à mon compte.

00:10:12Cette séquence, elle est passionnante, Charlotte Dornelas.

00:10:14Vous avez eu raison de me reprendre.

00:10:15J'ai dit que la DGSE, c'était le patron du renseignement territorial.

00:10:18Donc, il parle d'une menace intérieure.

00:10:20Et c'est là que c'est un enjeu, là aussi, ô combien important.

00:10:25Mais ça dit tout, cette séquence.

00:10:27C'est révélateur d'une chose, c'est que tout le monde a du mal quand même à définir les termes.

00:10:30Ça, ce n'est pas faux.

00:10:32Et d'ailleurs, on est en permanence en train de se dire,

00:10:34est-ce que ça relève de la richesse de la culture accueillie ?

00:10:38Est-ce que ça relève du culturel ou du cultuel ?

00:10:40Est-ce que ça relève de l'islam ou de l'islamisme ?

00:10:42Vous savez, quand on parle par exemple du voilement des femmes,

00:10:44le débat, pas des fillettes, des femmes,

00:10:46quand on a la question, on se dit,

00:10:48oui, mais le fait de le porter, de le revendiquer dans l'espace public,

00:10:51c'est revendiqué par les islamistes.

00:10:52En revanche, les femmes qui le portent,

00:10:53elles ne sont pas nécessairement adeptes de l'islamisme.

00:10:56Donc, il est vrai, alors là, il joue.

00:10:58En fait, ce qui est étonnant,

00:11:00c'est qu'il comprend très bien quelle est la question

00:11:01et il comprend que c'est le risque précisément

00:11:03voulu par l'islamisme de conquête de la France.

00:11:06Mais il a une réponse

00:11:07qui est contorsionniste,

00:11:10ça, il n'y a aucun doute,

00:11:11mais qui révèle un malaise

00:11:13qui va bien au-delà des frontières de la France insoumise.

00:11:15Parce qu'en réalité, la France insoumise,

00:11:17il y a une contradiction,

00:11:18évidemment, évidente

00:11:21entre le Jean-Luc Mélenchon

00:11:22et ce que disait Jules de 2015 et de 2025.

00:11:25La vérité, c'est que leur cohérence,

00:11:27c'est l'aspect révolutionnaire.

00:11:29Ils sont révolutionnaires de nature.

00:11:31Ils ont été révolutionnaires.

00:11:33C'est-à-dire qu'en 2015,

00:11:34Jean-Luc Mélenchon considérait l'islam

00:11:35comme un catholicisme comme les autres.

00:11:37Et donc, la République s'affranchit,

00:11:38ne supporte pas le religieux

00:11:40parce qu'elle veut prendre sa place.

00:11:41Je fais très rapidement.

00:11:43Et donc, l'islam est un catholicisme de plus.

00:11:45Donc, on réagit exactement de la même manière.

00:11:47Et aujourd'hui, la nouvelle France

00:11:51voulue par Jean-Luc Mélenchon,

00:11:52c'est une autre manière d'enterrer la France d'avant.

00:11:55Et donc, il adapte son discours

00:11:58à la poursuite de l'aventure révolutionnaire.

00:12:00Par contre, il n'y a aucun autre.

00:12:01Vraiment, je vais être très curieux

00:12:02de voir à 14h,

00:12:04quelle chaîne d'information

00:12:05va diffuser en direct

00:12:07l'audition de Jean-Luc Mélenchon.

00:12:10On le disait,

00:12:11le renseignement territorial,

00:12:13le patron qui disait

00:12:14il y a deux menaces existentielles,

00:12:16deux menaces ô combien importantes en France,

00:12:18la menace terroriste

00:12:19et l'islamisme.

00:12:20On a aussi ce rapport

00:12:21qui a été rendu cet été

00:12:23au président de la République,

00:12:27Jules Torres.

00:12:28À l'époque, c'était le ministre de l'Intérieur,

00:12:30c'était Bruno Rotaillot.

00:12:32Et il a été rendu public.

00:12:34Et on voyait bien

00:12:35qu'à l'approche des élections municipales,

00:12:38dans ce rapport-là,

00:12:39sur les frères musulmans,

00:12:40par exemple,

00:12:40il y avait aussi le risque

00:12:42qu'il y ait le développement

00:12:43des listes communautaires.

00:12:45Donc, là, on est sur un sujet,

00:12:47vous savez,

00:12:48on utilise souvent cette expression

00:12:50de turning point,

00:12:51le point de bascule.

00:12:52Peut-être qu'on est dans cette séquence-là,

00:12:54aujourd'hui, Jules.

00:12:55Oui, bien sûr qu'on est

00:12:55dans cette séquence-là.

00:12:57Et tous les rapports,

00:12:57mais pas seulement le rapport

00:12:58sur les frères musulmans

00:12:59de 73 pages

00:13:00qui montraient comment

00:13:02il y avait cet entrisme

00:13:03des frères musulmans

00:13:03depuis maintenant 30 ans.

00:13:05Mais tous les rapports,

00:13:06toutes les enquêtes,

00:13:06vous parliez tout à l'heure

00:13:07de journalistes,

00:13:08Emmanuel Razavi,

00:13:09Nora Bufini,

00:13:09moi, je pense à celle

00:13:10d'Omar Youssef Souleymane

00:13:11qui est un journaliste syrien,

00:13:14qui est en France

00:13:14et qui avait, évidemment,

00:13:16là aussi,

00:13:17décrit parfaitement

00:13:18et qui a d'ailleurs été entendu

00:13:19par la commission d'enquête.

00:13:21Donc, on est à un point de bascule.

00:13:21C'est un mot d'ailleurs

00:13:22qui a été aussi utilisé

00:13:23sur un autre sujet

00:13:24par Gérald Darmanin.

00:13:26Gérald Darmanin

00:13:26qui sera aussi auditionné.

00:13:28C'est lui qui l'a demandé.

00:13:29Et bien sûr.

00:13:30Et il l'a demandé.

00:13:32Pourquoi ?

00:13:32Parce que, souvenez-vous,

00:13:33je me souviens,

00:13:33c'était sur votre plateau

00:13:34cet été.

00:13:35Il avait promis,

00:13:36Gérald Darmanin,

00:13:37de faire une sorte d'audit

00:13:38d'un état des lieux

00:13:39de tous les signalements

00:13:42au procureur de la République,

00:13:43que ce soit pour antisémitisme

00:13:44ou apologie du terrorisme,

00:13:46visant les élus.

00:13:47Donc ça aussi,

00:13:48il va en répondre

00:13:49et peut-être qu'il va nous donner

00:13:50des éléments

00:13:50que nous n'avons pas

00:13:51en notre possession.

00:13:51Vous avez présidé,

00:13:52Georges Fenech,

00:13:53des enquêtes parlementaires.

00:13:55J'ai présidé plusieurs

00:13:56commissions d'enquête parlementaires,

00:13:58effectivement.

00:13:58On a besoin aussi

00:13:59de comprendre aussi le climat.

00:14:00Celle sur le terrorisme,

00:14:02précisément,

00:14:02qui a frappé Paris en 2015.

00:14:06Moi, ce qui m'intéresse,

00:14:07c'est d'abord

00:14:08la manière dont les choses

00:14:10vont se passer devant la...

00:14:11Parce que ce qu'on vient de voir,

00:14:13cette joute verbale

00:14:15entre les journalistes

00:14:16et ce député,

00:14:18ça n'a rien à voir

00:14:20avec une commission d'enquête

00:14:21où la majorité de Mélenchon

00:14:23va devoir prêter serment,

00:14:24de dire la vérité

00:14:25et rien que la vérité.

00:14:27Il doit répondre

00:14:27à toutes les questions,

00:14:29mais on sent déjà

00:14:30le fait qu'il dise

00:14:31que cette commission d'enquête

00:14:32n'est pas régulière,

00:14:33qui va se présenter

00:14:34sans doute

00:14:35comme une cible politique.

00:14:37C'est ça.

00:14:37Un martyr.

00:14:38Le martyr.

00:14:39Il va essayer

00:14:40de retourner la situation

00:14:41pour se dire

00:14:42je suis là,

00:14:43moi je suis la victime

00:14:44en réalité

00:14:44d'un complot politique

00:14:48contre moi-même.

00:14:49Voyez-vous ?

00:14:50Donc, ce que je crois,

00:14:51c'est qu'il faudra

00:14:52s'attendre

00:14:54à quand même

00:14:54un rapporteur

00:14:56et un président

00:14:56qui vont enfoncer le clou

00:14:59sur les questions

00:14:59qui fâchent.

00:15:00Pourquoi ?

00:15:00Parce que les Français

00:15:01ont besoin de savoir.

00:15:03Est-ce qu'il peut exister

00:15:04effectivement des liens

00:15:05entre une forme

00:15:06d'entrisme islamiste

00:15:07contre lequel notre pays

00:15:09se bat ?

00:15:10Et vous savez,

00:15:10on a voté une loi

00:15:11sur le séparatisme,

00:15:12etc.

00:15:13Et un grand parti politique

00:15:14et surtout

00:15:15un potentiel candidat

00:15:17qui est aux portes

00:15:17du second tour.

00:15:18Qui est aux portes

00:15:19du second tour.

00:15:20Donc, cette commission

00:15:20d'enquête,

00:15:21elle est vraiment fondamentale

00:15:22non seulement

00:15:23pour avoir des informations

00:15:25mais sans doute

00:15:25pour dessiner

00:15:26l'avenir politique

00:15:27d'ici 2027.

00:15:27Et puis pour clarifier

00:15:28certaines positions

00:15:29de leader

00:15:30de la France insoumise.

00:15:31Moi, je ne sais pas

00:15:32si la question sera posée

00:15:33cet après-midi

00:15:33à Jean-Luc Mélenchon

00:15:34mais le 7 octobre,

00:15:36est-ce que c'est un acte

00:15:37terroriste islamiste ?

00:15:39Il a déjà répondu.

00:15:39Est-ce que c'est un acte

00:15:40de résistance ?

00:15:41Est-ce que le Hamas

00:15:42est un groupe terroriste ?

00:15:45Peux-vous faire

00:15:45Jean-Luc Mélenchon ?

00:15:46Vous n'avez pas besoin

00:15:47de me le faire.

00:15:47C'est un acte de guerre.

00:15:48Mais je vous ai écouté

00:15:49ce matin,

00:15:50cher Alexandre Lévecchio,

00:15:51non pas sur CNews

00:15:52mais sur Europe 1

00:15:53et vous,

00:15:53vous avez fait votre édito

00:15:54sur l'audition

00:15:55de Marine Tondelier.

00:15:56Oui, parce que je trouve

00:15:57qu'effectivement,

00:15:58tout le monde va se focaliser

00:15:59sur Jean-Luc Mélenchon

00:16:00qui est un peu

00:16:02celui qui fait le plus peur

00:16:04parce que c'est le meilleur.

00:16:05D'abord, il faut bien dire

00:16:06ce qu'il est

00:16:06et ensuite,

00:16:07parce qu'il est plutôt

00:16:08unitruant,

00:16:09celui qui a peut-être

00:16:09la personnalité

00:16:10la moins sympathique

00:16:11mais Marine Tondelier

00:16:12qui a des allures

00:16:12de bonne copine sympa

00:16:14comme ça

00:16:15et idéologiquement,

00:16:16tout aussi islamo-gauchiste

00:16:18que Jean-Luc Mélenchon.

00:16:19Donc, dans beaucoup de médias,

00:16:20on dresse une frontière étanche

00:16:23entre les écolos

00:16:24et les insoumis.

00:16:25Ce n'est pas vrai du tout.

00:16:26Je rappelle à chaque fois

00:16:27qu'ils avaient

00:16:27tous les deux médines

00:16:29à leur université d'été.

00:16:31Donc, à mon avis,

00:16:32il y a une gauche médine

00:16:33qui forme un tout

00:16:34et vouloir faire

00:16:35le distinguo,

00:16:37c'est un peu facile

00:16:39mais en parlant

00:16:40de distinguo,

00:16:40moi, je trouve intéressant

00:16:41l'extrait de bon part

00:16:44sur islamisme

00:16:45et terrorisme.

00:16:46D'abord,

00:16:47il y a un lien

00:16:47entre les deux.

00:16:49Tous les spécialistes

00:16:49vous disent

00:16:50que l'islamisme,

00:16:51c'est ce qui conduit,

00:16:53c'est le terreau

00:16:54du terrorisme

00:16:54mais il y a un danger

00:16:56islamiste

00:16:57même quand il n'est pas

00:16:58terroriste.

00:16:59Si vous voulez,

00:16:59le terrorisme,

00:17:00c'est ce qui est

00:17:00le plus visible.

00:17:01Donc, c'est ce qui fait

00:17:02le plus peur

00:17:02et d'une certaine manière,

00:17:03ça ralentit

00:17:04l'islamisation du pays

00:17:05parce que ça met

00:17:06les gens en alerte.

00:17:07L'islamisme

00:17:08qui est plus souterrain

00:17:09est tout ensuite dangereux

00:17:10et à terme,

00:17:11mène bien plus sûrement

00:17:12à la partition

00:17:12de la France

00:17:13que le terrorisme.

00:17:15Donc, c'est pour ça

00:17:16que Bompard

00:17:16n'a pas voulu

00:17:17y répondre.

00:17:18Bompard sait très bien

00:17:19qu'il y a un lien

00:17:20entre les deux,

00:17:20connaît très bien

00:17:21le danger de l'islamisme

00:17:22mais il y a beaucoup

00:17:22de gens qui ne veulent

00:17:23pas le voir

00:17:24et qui veulent voir

00:17:25dans la volonté

00:17:26d'islamiser la France

00:17:27quelque chose

00:17:28de tout à fait innocent,

00:17:29simplement décroyant

00:17:30alors qu'il y a

00:17:31une forme de conquête

00:17:31culturelle.

00:17:32Je vous propose

00:17:32d'écouter justement

00:17:33Marine Tondelier

00:17:34qui revenait sur

00:17:35l'une des polémiques

00:17:36ces dernières semaines.

00:17:37Vous savez que

00:17:37des fillettes voilées

00:17:39sont venues

00:17:40à l'Assemblée nationale.

00:17:41Écoutez la réponse

00:17:42de Marine Tondelier

00:17:43c'était cette semaine

00:17:44lors de cette commission

00:17:45d'enquête.

00:17:47Sur cette polémique,

00:17:48moi je tiens à dire

00:17:48d'abord et avant tout

00:17:49tout mon soutien

00:17:51à ces jeunes filles

00:17:51et à leur famille

00:17:52qui se sont retrouvées

00:17:53sujets médiatiques

00:17:53et politiques

00:17:54alors que nous devrions

00:17:55seulement nous réjouir

00:17:56de voir que nos institutions

00:17:57plaisent et intéressent.

00:17:59Vous parliez de séparatisme,

00:18:00là on a des jeunes

00:18:00qui veulent venir voir

00:18:02comment fonctionnent

00:18:02nos institutions.

00:18:03Et ensuite,

00:18:04il ne faut pas être dupe,

00:18:05l'extrême droite ne porte

00:18:06ni dans son cœur

00:18:07le féminisme

00:18:07ni les libertés individuelles.

00:18:09Leur problème

00:18:09n'est pas que des jeunes filles

00:18:11portent le voile,

00:18:11leur problème c'est

00:18:12la présence de personnes racisées

00:18:13à plus forte raison musulmane

00:18:15dans les institutions

00:18:15qu'ils voudraient

00:18:16excluantes et exclusives.

00:18:17Dans la pensée

00:18:19et la doctrine

00:18:20des frères musulmans,

00:18:22il y a l'inversion accusatoire

00:18:23et il y a justement

00:18:24ces accusations

00:18:25en islamophobie.

00:18:26L'islamo-gauchisme

00:18:28épouse parfois

00:18:29justement

00:18:30cette doctrine-là,

00:18:32Mathieu Hock.

00:18:33C'est intéressant

00:18:33d'écouter Marine Tondelier

00:18:34et c'est pourquoi

00:18:35Alexandre Devecchio disait

00:18:36certains placent la focale

00:18:38sur Jean-Luc Mélenchon

00:18:38mais il n'y a pas

00:18:39que Jean-Luc Mélenchon

00:18:40dans cette affaire.

00:18:42Vous vous souvenez

00:18:42le rapport de l'IFOP

00:18:44dont on a parlé

00:18:45la semaine dernière

00:18:45est à des lieux

00:18:46du rapport

00:18:47à l'islam

00:18:48et à l'islamisme

00:18:49des musulmans de France.

00:18:51Des responsables LFI

00:18:52ont porté plainte,

00:18:54ont déposé une plainte

00:18:56sur cette étude

00:18:57de l'IFOP.

00:18:59Et il y a des accusations

00:19:00en islamophobie,

00:19:01il ne faut pas oublier

00:19:01que quand vous accusez

00:19:02quelqu'un

00:19:02d'être islamophobe,

00:19:05ce sont des accusations

00:19:06qui peuvent avoir

00:19:06des conséquences dramatiques

00:19:07sur notre sol.

00:19:08Samuel Paty

00:19:09a été accusé

00:19:10d'islamophobie.

00:19:11Oui bien sûr

00:19:11et même l'IFOP

00:19:13aussi

00:19:13et de nombreux chercheurs

00:19:15sont menacés

00:19:16parfois

00:19:16sur les réseaux sociaux

00:19:18ou parfois

00:19:18des journalistes

00:19:19sur les réseaux sociaux

00:19:21mais également

00:19:22à leur domicile

00:19:23par l'islamisme.

00:19:25Et effectivement

00:19:25vous avez raison,

00:19:27une grande partie

00:19:28de la gauche

00:19:28aujourd'hui

00:19:29a épousé

00:19:30cette doctrine-là

00:19:31d'inversion accusatoire

00:19:32tout en propageant

00:19:33un discours

00:19:34qui en plus

00:19:35est raciste

00:19:36parce qu'en fait

00:19:36par ce qu'ils appellent

00:19:37du coup

00:19:38ce qu'on pourrait appeler

00:19:39le racialisme

00:19:40c'est-à-dire

00:19:41l'essentialiser

00:19:42des personnes

00:19:42aux fonctions

00:19:43de leur couleur de peau

00:19:44de leur origine

00:19:45ethnique

00:19:46supposée

00:19:46ou autre

00:19:47en disant

00:19:48qu'ils sont forcément

00:19:48des victimes

00:19:49de la société

00:19:50blanche, patriarcale

00:19:51on connaît un peu

00:19:51tout le discours

00:19:52ça enferme les gens

00:19:53d'une part

00:19:54dans des cases

00:19:55et d'autre part

00:19:55ça permet de légitimer

00:19:57le vrai combat

00:19:58aujourd'hui

00:19:59vous avez raison

00:19:59Alexandre Desveictieux

00:20:00dessus

00:20:00le vrai combat

00:20:01qui est mené

00:20:02par les frères musulmans

00:20:03c'est-à-dire

00:20:04utiliser le statut

00:20:05de victime

00:20:06d'une partie

00:20:06de la population

00:20:07dans la société

00:20:08pour propager

00:20:09un discours

00:20:10ensuite après

00:20:10qui permet

00:20:11d'islamiser

00:20:13le pays

00:20:13et vous vous retrouvez

00:20:14aujourd'hui

00:20:14avec une partie

00:20:15de la jeunesse

00:20:15notamment

00:20:16c'est un chiffre

00:20:16qui me marque beaucoup

00:20:17dans un dernier sondage

00:20:18IFOP

00:20:19pour le Figaro

00:20:20il me semble

00:20:20plus de la moitié

00:20:21des jeunes français

00:20:22de confession musulmane

00:20:23donc les moins de 25 ans

00:20:24considèrent

00:20:25que la laïcité

00:20:26est islamophobe

00:20:27et donc

00:20:27aujourd'hui

00:20:29ce sujet-là

00:20:29va créer

00:20:30à terme

00:20:31la mort

00:20:32du modèle

00:20:33laïc français

00:20:34à la française

00:20:35je reçois

00:20:36beaucoup de messages

00:20:37parce que j'ai dit

00:20:37tout à l'heure

00:20:38en début d'émission

00:20:38je fais la différence

00:20:40entre islam et islamisme

00:20:41mais je continuerai

00:20:42de la faire

00:20:42pourquoi je continuerai

00:20:43de la faire

00:20:44parce que bon nombre

00:20:44de musulmans

00:20:46de français

00:20:47de confession musulmane

00:20:48aujourd'hui

00:20:49n'épousent évidemment pas

00:20:50les thèses radicales

00:20:51ou politiques

00:20:51de cet islamisme-là

00:20:53souffrent de cette situation

00:20:56et donc

00:20:57ils sont le terrain de jeu

00:20:57de l'islamisme

00:20:58comment ?

00:20:59mais demeurent le terrain

00:21:00de jeu de l'islamisme

00:21:00mais ils sont victimes

00:21:02justement

00:21:02de cet islam

00:21:03radical

00:21:04vous voyez ce que je veux dire

00:21:05et c'est important

00:21:07c'est l'outil

00:21:08non mais j'ai compris

00:21:09Charlotte

00:21:09simplement

00:21:10j'ai toujours

00:21:12voulu faire

00:21:12cette différence-là

00:21:13parce que

00:21:14vous avez bon nombre

00:21:15de français de confession

00:21:16musulmane

00:21:17qui vivent très mal

00:21:18cette situation

00:21:19et qui ont l'impression

00:21:20d'être associés

00:21:21à cet islam radical

00:21:22parce que c'est pas

00:21:23une question

00:21:23d'addition de musulmans

00:21:25la question de la liberté

00:21:26religieuse

00:21:27et donc de la foi

00:21:27des personnes

00:21:28n'est absolument pas en cause

00:21:29c'est ça qu'il faudrait

00:21:31comment dire

00:21:32discerner de manière évidente

00:21:34ce que personne ne fait

00:21:35quand on va sur le terrain

00:21:36du voile

00:21:37et que

00:21:37Marine Tondelier

00:21:38entre autres

00:21:39comme c'est elle

00:21:39qui vient de parler

00:21:40on va prendre son exemple

00:21:41nous explique

00:21:42quand la question du voile

00:21:43des adultes se pose

00:21:44que c'est une question

00:21:45de liberté individuelle

00:21:46que c'est pas une obligation

00:21:48religieuse

00:21:48souvenez-vous

00:21:49mais que c'est

00:21:50une tradition culturelle

00:21:51et que les femmes

00:21:52sont libres ou non

00:21:52de ne pas le faire

00:21:53et bien restons

00:21:54sur le terrain culturel

00:21:55c'est le meilleur moyen

00:21:56de ne pas insulter

00:21:57la foi des personnes

00:21:58ce que

00:21:59certains se permettent

00:22:00de faire de manière

00:22:01assez générale

00:22:01ce que je me refuse

00:22:03catégoriquement de faire

00:22:04donc sur le terrain culturel

00:22:06c'est pas une question

00:22:07de fillette

00:22:08c'est pas une question

00:22:08de femme

00:22:09c'est que

00:22:09en France

00:22:10la tradition

00:22:11et les mœurs

00:22:12font qu'une femme

00:22:13qui se couvre la tête

00:22:14et bien

00:22:15c'est pas notre manière

00:22:16de faire

00:22:16de la même manière

00:22:17à l'inverse

00:22:18qu'une touriste

00:22:19quel que soit

00:22:19son pays d'origine

00:22:20qui va dans certains

00:22:21pays d'origine

00:22:22en l'occurrence

00:22:23dans lequel l'islam

00:22:24et pas forcément

00:22:26l'islamisme

00:22:26c'est parfois les pays

00:22:27qui luttent le plus

00:22:28contre l'islamisme

00:22:28et bien il y a

00:22:29certains endroits

00:22:30où vous devez

00:22:31vous couvrir la tête

00:22:31et bien vous le faites

00:22:32parce que c'est

00:22:33la tradition locale

00:22:34sauf que personne

00:22:35ne va sur ce terrain

00:22:35certains attaquent

00:22:37en disant

00:22:37c'est l'islamisme

00:22:38d'autres répondent

00:22:39bah oui mais non

00:22:39les femmes qu'ils portent

00:22:40c'est pas l'islamisme

00:22:41qui est la stricte vérité

00:22:42et donc on va jamais

00:22:43sur le terrain culturel

00:22:44donc on a un problème

00:22:45de définition

00:22:46et quand je vous dis

00:22:47c'est un outil

00:22:47évidemment parfois

00:22:49à leur corps défendant

00:22:50même la plupart du temps

00:22:51si vous voulez

00:22:51à leur corps défendant

00:22:52à la limite peu importe

00:22:53simplement les islamistes

00:22:55s'adressent

00:22:56et veulent la Ouma

00:22:57donc le meilleur outil

00:22:59de l'islamisation

00:23:00de la France

00:23:01c'est le nombre

00:23:01et le nombre

00:23:03la politique migratoire

00:23:04elle n'a pas été menée

00:23:05par la France insoumise

00:23:06ces dernières années

00:23:06me semble-t-il

00:23:08mais c'est pour ça

00:23:08qu'il n'y a pas que des gens

00:23:10de gauche

00:23:10ou d'extrême gauche

00:23:11qui devraient être auditionnés

00:23:12dans cette commission d'enquête

00:23:14et c'est important aussi

00:23:15d'avoir des responsables

00:23:16politiques qui étaient

00:23:17au pouvoir

00:23:19et notamment

00:23:19sur les questions migratoires

00:23:20qui pourraient peut-être

00:23:21répondre à toute cette question

00:23:23mais moi

00:23:23encore une fois

00:23:25je pense qu'on est raccord

00:23:26Charlotte Dornelas

00:23:27simplement

00:23:28dans ce climat-là

00:23:29où on mélange tout

00:23:31où certains n'arrivent pas

00:23:32à faire

00:23:32à dessein

00:23:33à dessein bien sûr

00:23:34à dessein

00:23:35à dessein

00:23:36et bien

00:23:37il est important

00:23:38de faire cette différenciation

00:23:40pour des gens

00:23:40qui souffrent

00:23:41de cette situation-là

00:23:42et qui ont l'impression

00:23:43d'y être associés

00:23:45sans même

00:23:45avoir la possibilité

00:23:46d'en parler

00:23:47il y a la publicité

00:23:48c'est un débat

00:23:49qui est absolument passionnant

00:23:50mais ce sera le débat

00:23:50du week-end évidemment

00:23:51sur l'audition

00:23:52de Jean-Luc Mélenchon

00:23:53entre autres

00:23:54on parle dans un instant

00:23:55de Bernard Arnault

00:23:56qui a été attaqué

00:23:57et la polémique

00:23:58est en train d'enfler

00:23:59bon

00:24:00des responsables politiques

00:24:02contestent

00:24:04le reportage

00:24:05de

00:24:05Cache Investigation

00:24:07sur France Télévisions

00:24:07et puis j'ai lu

00:24:09un tweet

00:24:10de l'ancien

00:24:11patron

00:24:12de BFM

00:24:13fondateur de BFM

00:24:14Alain Veil

00:24:15je vous le montrerai

00:24:16dans un instant

00:24:17c'est très intéressant

00:24:17ce qu'il dit

00:24:18média de confiance

00:24:19BFM bien sûr

00:24:20bien sûr

00:24:21la belle

00:24:21naturelle

00:24:22évidemment

00:24:23c'est pour ça

00:24:23que c'est certifié

00:24:25Jules Torres

00:24:26pas trop de confiance

00:24:26non

00:24:26merci beaucoup Jules

00:24:27gentil

00:24:28on vous retrouve demain matin

00:24:299h30 sur CNews

00:24:35et on poursuit

00:24:36l'heure des pros

00:24:36ensemble

00:24:36on va parler de

00:24:37Bernard Arnault

00:24:38après CNews

00:24:39France 2 a donc

00:24:40consacré jeudi

00:24:41un reportage

00:24:42sur LVMH

00:24:43et à son président

00:24:43Bernard Arnault

00:24:44Cache Investigation

00:24:46médias de confiance

00:24:47évidemment

00:24:48Cache Investigation

00:24:50d'Élise Lucet

00:24:50qui s'est intéressée

00:24:51à l'un des fleurons

00:24:52français

00:24:53premier groupe

00:24:54de luxe au monde

00:24:54je vais juste rappeler

00:24:55quelques chiffres

00:24:56chiffre d'affaires

00:24:562024

00:24:5758 milliards d'euros

00:24:59générés en France

00:25:00en 2024

00:25:00LVMH regroupe

00:25:02quand même 75 maisons

00:25:03c'est 40 000 salariés

00:25:05du groupe

00:25:05qui travaillent

00:25:06directement en France

00:25:06c'est 215 000

00:25:08dans le monde

00:25:082024 LVMH

00:25:10possédait plus de

00:25:11400 boutiques

00:25:12sur le territoire

00:25:13119 sites

00:25:14de production

00:25:15en France

00:25:16donc au lieu de dire

00:25:17Bernard Arnault

00:25:19est un problème

00:25:20j'aimerais bien

00:25:21qu'aujourd'hui

00:25:22on fasse des reportages

00:25:23pour dire

00:25:23mais comment

00:25:24on pourrait avoir

00:25:25non pas un

00:25:25mais 10 Bernard Arnault

00:25:27en France

00:25:27alors ce qui m'a intéressé

00:25:29c'est la réaction

00:25:30d'Alain Veil

00:25:31qui est le fondateur

00:25:32de BFM

00:25:33donc il tweet

00:25:34le reportage

00:25:35de Cash Investigation

00:25:37sur Bernard Arnault

00:25:38est totalement à charge

00:25:39fiscalité

00:25:40stratégie

00:25:42sociale

00:25:42tout est noir

00:25:43on met en cause

00:25:44l'honnêteté du groupe

00:25:45sans preuve

00:25:46en jouant l'humour

00:25:48pour masquer le biais

00:25:49une dérive inquiétante

00:25:50du service public

00:25:52et je vous propose

00:25:53un court extrait

00:25:54de l'édito hier

00:25:55de Pascal Praud

00:25:56accordé justement

00:25:57à ce reportage

00:25:58hier

00:26:01sur France 2

00:26:02l'émission Cash Investigation

00:26:04a consacré

00:26:052h35

00:26:06à vouloir

00:26:07démolir

00:26:08LVMH

00:26:08et son actionnaire

00:26:10Bernard Arnault

00:26:10un exemple

00:26:11parmi des dizaines

00:26:12quand madame Lusset

00:26:13explique que l'état

00:26:14aurait offert

00:26:15l'entreprise Boussac

00:26:16et la maison Dior

00:26:17à Bernard Arnault

00:26:18pour une bouchée de pain

00:26:19400 millions de francs

00:26:21elle oublie

00:26:22de préciser

00:26:22que Boussac

00:26:23avait à l'époque

00:26:24près de 4 milliards

00:26:25de francs

00:26:26de dette

00:26:26l'affaire remonte

00:26:28au début des années 80

00:26:29quel intérêt

00:26:30y a-t-il à exhumer

00:26:31ces faits

00:26:31et de raconter

00:26:32des balivernes

00:26:33sinon à dénigrer

00:26:34un des fleurons

00:26:36de l'industrie française

00:26:37l'audiovisuel public

00:26:38va mal

00:26:39il est en déficit

00:26:40plus de 80 millions d'euros

00:26:42il coûte 4 milliards d'euros

00:26:43aux français

00:26:43cet argent

00:26:44n'est pas donné

00:26:45à France Télévisions

00:26:46pour nourrir

00:26:47les obsessions

00:26:47de madame Lusset

00:26:48que Delphine Ernot

00:26:50mobilise son antenne

00:26:52pour taper

00:26:53sur une réussite française

00:26:54en dit long

00:26:55sur l'état d'esprit

00:26:56qui règne

00:26:56dans les couloirs

00:26:57de France Télévisions

00:26:59et plus largement

00:27:00hélas

00:27:00dans beaucoup

00:27:01de rédactions de France

00:27:02excepté sans doute

00:27:04dans celle du journal

00:27:05Le Parisien

00:27:06où l'actionnaire

00:27:07Bernard Arnault

00:27:08a déboursé

00:27:09150 millions d'euros

00:27:10ces derniers jours

00:27:11pour combler

00:27:12le déficit

00:27:13au fond

00:27:14je me disais hier soir

00:27:15que Cash Investigation

00:27:17faisait regretter

00:27:18à Bernard Arnault

00:27:19d'être français

00:27:19et c'est terrible

00:27:21aux Etats-Unis

00:27:22il serait un héros

00:27:23mais qu'il se rassure

00:27:25Bernard Arnault

00:27:26les uns et les autres

00:27:27à bois

00:27:27la caravane passe

00:27:29et David Lissnard

00:27:31le patron des maires

00:27:32de France

00:27:32a lui aussi réagi

00:27:33pays masochiste

00:27:35émission évidemment

00:27:36à charge

00:27:36contre LVMH

00:27:37sur France 2

00:27:38c'est à dire

00:27:38le service public

00:27:39celui qui vit

00:27:40avec l'argent

00:27:41des contribuables

00:27:42rappelons simplement

00:27:42que LVMH

00:27:43fait 8%

00:27:44de son chiffre

00:27:45d'affaires mondial

00:27:45en France

00:27:45et il paye

00:27:46plus de 50%

00:27:48de ses impôts

00:27:49mondiaux

00:27:49Mathieu Bocoté

00:27:51a pris la plume

00:27:52cher Mathieu Bocoté

00:27:53qu'on retrouve

00:27:53à 19h ce soir

00:27:55sur CNews

00:27:55Bernard Arnault

00:27:56cible d'Elise Lucet

00:27:57les riches

00:27:58méritent-ils

00:27:59toutes les chasses

00:27:59à l'homme médiatique

00:28:00et c'est donc

00:28:01au tour de Bernard Arnault

00:28:02d'être la cible

00:28:03d'Elise Lucet

00:28:04de Cash Investigation

00:28:05il fallait le faire tomber

00:28:07et sinon le présenter

00:28:08au monde

00:28:08comme une bête fuyante

00:28:10quand on le traque

00:28:11quand on la traque

00:28:12et n'osant

00:28:13confronter la caméra

00:28:14inquisitrice

00:28:15celle qui prétend

00:28:16dénuder le riche

00:28:17face à la foule

00:28:18lyncheuse

00:28:18autorisée cette fois

00:28:19détestée

00:28:20mieux incitée

00:28:21à haïr

00:28:22et même si l'émission

00:28:23d'enquête

00:28:24n'y est pas parvenue

00:28:25comme dirait l'autre

00:28:26c'est l'intention

00:28:27qui compte

00:28:28et cette intention

00:28:29qui questionne

00:28:30car elle ne vise pas

00:28:31exclusivement

00:28:31le grand patron

00:28:33d'El VMAH

00:28:35Georges Fenech

00:28:35vous savez moi

00:28:36ce que j'attends

00:28:36avec beaucoup

00:28:37d'impatience

00:28:38c'est un cash investigation

00:28:39sur France Télévisions

00:28:41voyez-vous

00:28:42d'ailleurs c'était

00:28:42ce qu'avait suggéré

00:28:43comment ?

00:28:45non mais c'est bien

00:28:45l'espoir fait vivre

00:28:46vous avez fait trop long

00:28:47et j'attends

00:28:49d'ailleurs c'était

00:28:50une suggestion

00:28:51de Sonia Mabrou

00:28:52souvenez-vous

00:28:52qui l'avait lancée

00:28:53directement

00:28:54donc les français

00:28:55doivent quand même

00:28:56se poser beaucoup

00:28:56de questions

00:28:57qu'est-ce qui se passe

00:28:58dans l'audiovisuel

00:28:58de service public

00:28:59en ce moment

00:28:59complément d'enquête

00:29:01sur CNews

00:29:01parce que CNews déplaît

00:29:02cash investigation

00:29:04sur notre plus grand

00:29:05patron français

00:29:05il faut le reconnaître

00:29:06l'un des plus grands

00:29:07en tout cas

00:29:07et sans doute

00:29:08le plus brillant

00:29:09à l'international

00:29:10qui fait rayonner

00:29:11l'image de la France

00:29:12au-delà du seul fait

00:29:14qu'il fait rentrer

00:29:14beaucoup de devises

00:29:16et puis un service public

00:29:18dont on apprend

00:29:19et ça Pascal Proulx

00:29:20vient de le dire

00:29:21très précisément

00:29:22qu'il y a 80 millions

00:29:23de déficits

00:29:24qu'il y a des problèmes

00:29:26qui peuvent peut-être

00:29:27relever même

00:29:28je l'ai dit déjà

00:29:29du domaine pénal

00:29:31quand on voit

00:29:31des suites

00:29:32payées par des

00:29:33sociétés de production

00:29:34semble-t-il

00:29:35ça a été contesté

00:29:36ah oui

00:29:37elle dément

00:29:38elle dément

00:29:38mais alors surtout

00:29:39ce qui me paraît

00:29:40le plus gênant

00:29:42et je crois que ça fait partie

00:29:42de notre thème de ce matin

00:29:43peut-être faire la transition

00:29:45d'ailleurs

00:29:45entre le fait que

00:29:47vous voulez qu'on échange ?

00:29:49n'hésitez pas

00:29:50la Cour des Comptes

00:29:51aurait reçu

00:29:52une demande

00:29:52ah mais alors

00:29:53non mais vous spoilez

00:29:54vous donnez le thème d'après

00:29:56est-ce que la Cour des Comptes

00:29:58a reçu

00:29:59un mail

00:30:00de haut dirigeant

00:30:01de France Télévisions

00:30:02pour reporter

00:30:03le rapport

00:30:04de la Cour des Comptes

00:30:05sur les finances

00:30:06de France Télévisions

00:30:08pour permettre

00:30:09le renouvellement

00:30:10de Madame

00:30:10non pas pour permettre

00:30:11mais pour dire

00:30:12écoutez

00:30:12ce rapport-là

00:30:14dans une période

00:30:16d'élection

00:30:17n'est pas forcément

00:30:19bienvenu

00:30:19il n'y a pas eu de réponse

00:30:20alors

00:30:21oui mais donc vous

00:30:22donc on passe

00:30:23à un autre thème

00:30:24Georges

00:30:25là pour l'instant

00:30:25oh excusez-moi

00:30:26non mais vous êtes

00:30:28tout excusé

00:30:28je veux qu'on revienne

00:30:29quand même

00:30:30et c'est très intéressant

00:30:30rapport retardé

00:30:31il n'y a pas de

00:30:33c'est pas une affirmation

00:30:35puisque c'est contesté

00:30:36par la Cour des Comptes

00:30:37il faut mettre un point

00:30:38d'interrogation

00:30:38les amis s'il vous plaît

00:30:40c'est une question

00:30:41que se posent

00:30:42les uns et les autres

00:30:43et notamment

00:30:44le rapporteur

00:30:46de la commission

00:30:47parlementaire

00:30:48sur l'audiovisuel public

00:30:49j'ai posé la question

00:30:50à une des dirigeantes

00:30:51de France Télévisions

00:30:52qui m'envoyait

00:30:53des précisions

00:30:53notamment sur

00:30:54l'utilisation

00:30:55de l'argent public

00:30:57sur les cocktails

00:30:58les frais de représentation

00:31:00c'était un message

00:31:01un pavé

00:31:02et c'était très clair

00:31:03très très clair

00:31:04mais au moment

00:31:05où je le reçois

00:31:05une minute après

00:31:06je pose la question

00:31:07est-ce que vous pouvez

00:31:08me confirmer ou non

00:31:09qu'il y a bien eu

00:31:11un mail envoyé

00:31:12à la Cour des Comptes

00:31:12j'ai pas de réponse

00:31:13ça fait 24h

00:31:14peut-être que le téléphone

00:31:15a sauté au moment

00:31:16où j'ai posé la question

00:31:16c'est possible

00:31:18je peux envoyer

00:31:18un nouveau téléphone

00:31:19à la personne

00:31:20qui m'envoyait des messages

00:31:21la commission d'enquête

00:31:21a les moyens de vérifier

00:31:22c'est un peu comme

00:31:24un geste d'instruction

00:31:24on change l'enquête

00:31:26sur place et sur pièce

00:31:27comme on dit

00:31:27ils peuvent retrouver

00:31:28s'il y a des mails ou pas

00:31:29bon alors

00:31:30puisque vous en parlez

00:31:31le rapporteur

00:31:32de la commission

00:31:33Charles Aloncle

00:31:34a posé

00:31:35à plusieurs reprises

00:31:37la question

00:31:38au président

00:31:39de la troisième chambre

00:31:40de la Cour des Comptes

00:31:41le secrétaire général

00:31:42de la campagne

00:31:42de François Hollande

00:31:43pour la campagne présidentielle

00:31:44c'est pas n'importe qui

00:31:45qui est désormais

00:31:46à la Cour des Comptes

00:31:46qui a été décoré

00:31:47par François Hollande

00:31:48en 2013

00:31:49simplement pour vous dire

00:31:50qui est le président

00:31:51de la troisième chambre

00:31:52de la Cour des Comptes

00:31:52et qui a été auditionné

00:31:53la question elle est simple

00:31:55c'est est-ce que vous avez reçu

00:31:56un mail

00:31:57d'un dirigeant

00:31:58pour dire

00:31:59reporter ce rapport

00:32:00dans le contexte actuel

00:32:01des élections

00:32:02il a posé plusieurs fois

00:32:04la question

00:32:04il n'a jamais eu la réponse

00:32:06c'est pas compliqué

00:32:06vous dites oui ou non

00:32:07la simple réponse

00:32:08qu'il a pu avoir

00:32:09c'est de dire

00:32:09on est indépendant

00:32:13et en toute indépendance

00:32:14on le publie

00:32:15on n'a pas eu

00:32:16de contrainte

00:32:17de qui que ce soit

00:32:19c'est aussi simple que ça

00:32:20est-ce qu'on peut écouter

00:32:21le président

00:32:21de la troisième chambre

00:32:22de la Cour des Comptes

00:32:23Nasser Médard

00:32:24je vous ai dit

00:32:26que j'avais déjà prêté

00:32:27serment comme magistrat

00:32:29pour conduire mes missions

00:32:30en totale indépendance

00:32:32et je redis

00:32:34qu'en plus

00:32:34tout est collégial

00:32:35et contradictoire

00:32:36tout a été conduit

00:32:37de manière indépendante

00:32:39on n'a rien décalé

00:32:41je vous ai dit

00:32:42que notre procédure

00:32:43a été suivie

00:32:44il n'y a pas de décalage

00:32:46donc si vous êtes

00:32:47je ne comprends pas

00:32:48il n'y a pas de décalage

00:32:50notre procédure

00:32:51je vous en ai donné

00:32:52le détail

00:32:53on n'a rien décalé

00:32:55bon

00:32:55il réfute le fait

00:32:57d'avoir décalé ce rapport

00:32:58il faut dire quand même

00:32:59aux téléspectateurs

00:33:00que Pierre Moscovici

00:33:02le président de la Cour des Comptes

00:33:03avait dit

00:33:04qu'il avait décalé

00:33:04par exemple

00:33:05le rapport

00:33:05sur les questions migratoires

00:33:07en plein vote

00:33:10à l'Assemblée Nationale

00:33:10sur la question

00:33:11de l'immigration

00:33:11donc c'est pour ça

00:33:12que la question

00:33:13lui a été posée

00:33:13en revanche

00:33:14ce monsieur Nasser Médard

00:33:16ne répond absolument pas

00:33:17à la question

00:33:18est-ce que vous avez reçu ce mail ?

00:33:19pas compliqué

00:33:20est-ce que vous allez bien

00:33:21Alexandre Devecchio ce matin ?

00:33:22je vais très bien

00:33:22écoutez

00:33:24et c'est sous-servant

00:33:26et c'est sous-servant

00:33:27non mais c'est peut-être

00:33:29qu'il l'a reçu

00:33:30parce que ça peut être vérifié

00:33:32un mail

00:33:32c'est quand même

00:33:33une pièce matérielle

00:33:34d'une certaine manière

00:33:35donc

00:33:35et donc il n'a visiblement

00:33:38pas envie

00:33:38de répondre à la question

00:33:40il répond à côté

00:33:41il prétend en tout cas

00:33:42que ce mail

00:33:43ne l'a pas influencé

00:33:44dans sa décision

00:33:45et dans la date

00:33:46mais c'est pas la question

00:33:46je sais bien

00:33:47si nous en parlons ce matin

00:33:49c'est que la séquence

00:33:50qui dure trois minutes

00:33:51vous n'avez pas pu entendre

00:33:52ce que ça peut montrer

00:33:52c'est des liens incestueux

00:33:54quand même

00:33:54permettez-moi juste

00:33:56de terminer ça

00:33:57pour que les téléspectateurs

00:33:58comprennent

00:33:58la séquence

00:33:59qui a été publiée

00:34:00par le rapporteur

00:34:00sur les réseaux sociaux

00:34:01a été vue 800 000 fois

00:34:03en un peu plus de 24 heures

00:34:05800 000 fois

00:34:07parce que les gens

00:34:07se disent

00:34:08mais c'est pas possible

00:34:09on est en commission

00:34:10d'enquête parlementaire

00:34:11on vous pose une question

00:34:12répondez par oui ou par non

00:34:13avez-vous reçu

00:34:15oui ou non

00:34:16un mail pour demander

00:34:17le report

00:34:17de ce rapport

00:34:18oui ou non

00:34:19et il répond pas

00:34:21à cette question

00:34:21c'est quand même incroyable

00:34:22mais parce qu'il est sous serment

00:34:24et qu'il veut pas répondre

00:34:24visiblement

00:34:25vous voyez j'ai envoyé

00:34:26à l'interlocute

00:34:28bonsoir

00:34:29en off

00:34:30toujours avec la même rigueur

00:34:31puisqu'elle me parlait de rigueur

00:34:32vous confirmez le mail

00:34:33qui aurait été envoyé

00:34:34à la cour des comptes

00:34:34pour reporter la publication

00:34:35du rapport ou pas

00:34:36c'était hier à 17h33

00:34:38j'ai toujours pas de réponse

00:34:39mais peut-être qu'il y a eu

00:34:41une coupure de courant

00:34:41à France Télévisions

00:34:42on sait jamais

00:34:43et à 81 millions

00:34:44de déficit

00:34:46donc peut-être que

00:34:47c'est une atteinte

00:34:47à l'indépendance

00:34:48de la cour des comptes

00:34:49je sais pas si vous mesurez

00:34:50la gravité

00:34:51de cette tentative

00:34:53finalement

00:34:53corruption

00:34:54je sais pas si on peut

00:34:55employer le terme

00:34:55mais de subornation

00:34:57en quelque sorte

00:34:58de la cour des comptes

00:35:00et si on apprend

00:35:00qu'effectivement

00:35:01il y a eu cette tentative

00:35:02de la part du service

00:35:03public audiovisuel

00:35:03ça peut pas rester

00:35:05sans problème

00:35:05après ça montre

00:35:06quelque chose

00:35:06de l'état profond

00:35:07si c'est le cas

00:35:08c'est-à-dire qu'en vérité

00:35:10ce sont des gens

00:35:11qui se connaissent

00:35:11qui ont parfois

00:35:12milité dans les mêmes parties

00:35:14qui sont dans les mêmes serres

00:35:15qui ont une communauté

00:35:16de pensée

00:35:17et je pense qu'ils l'ont

00:35:18s'il y a eu un mail

00:35:19ça a même pas été

00:35:21mesuré

00:35:21que c'était une tentative

00:35:22d'influence

00:35:23et qu'on est dans un écosystème

00:35:25et c'est bien

00:35:26une question

00:35:27qu'il faudra se poser

00:35:28à la présidentielle

00:35:29comment faire en sorte

00:35:30que s'il y a une alternance

00:35:33cet écosystème

00:35:35ne continue pas

00:35:36de gouverner

00:35:37quand bien même

00:35:37les français

00:35:38bon courage

00:35:38c'était le problème

00:35:40de la droite

00:35:41de dire bon courage

00:35:42on prend le pouvoir politique

00:35:43mais on ne s'occupe pas

00:35:44du reste

00:35:44on voit le résultat

00:35:46pour tout comprendre

00:35:47voyez le sujet

00:35:48il est signé

00:35:49Julia Ferrant

00:35:50une séquence

00:35:52vu plus de 800 000 fois

00:35:54sur les réseaux sociaux

00:35:55ce jeudi

00:35:56le président

00:35:57de la troisième chambre

00:35:58de la cour des comptes

00:35:59a été questionné

00:36:00sur le possible

00:36:01envoi d'un mail

00:36:01de la direction

00:36:02de France Télévisions

00:36:03aux membres de la cour

00:36:05afin de ne pas

00:36:06entacher le vote

00:36:07pour la reconduction

00:36:08de Delphine Ernot

00:36:09à la tête de France Télévisions

00:36:10ce mail aurait eu

00:36:11pour demande

00:36:12de repousser

00:36:13de quelques jours

00:36:13la publication

00:36:14d'un rapport

00:36:15accablant

00:36:15sur cette dernière

00:36:16est-ce que vous nous affirmez

00:36:18solennellement

00:36:18après avoir prêté serment

00:36:20n'avoir reçu aucun mail

00:36:21ni du secrétaire général

00:36:23ni de la direction

00:36:24de France Télévisions

00:36:25vous conseillant

00:36:26ou vous enjoignant

00:36:27à décaler

00:36:27la publication

00:36:28de votre rapport

00:36:29je vous ai dit

00:36:30que j'avais déjà prêté serment

00:36:32comme magistrat

00:36:32pour conduire

00:36:34mes missions

00:36:34en totale indépendance

00:36:35et je redis

00:36:37qu'en plus

00:36:38tout est collégial

00:36:39et contradictoire

00:36:40tout a été conduit

00:36:41de manière indépendante

00:36:43le rapporteur

00:36:44de cette commission

00:36:44d'enquête

00:36:45a tenté de reposer

00:36:46la question

00:36:46à plusieurs reprises

00:36:47sans obtenir

00:36:49de réponse claire

00:36:50je répète

00:36:50on est indépendant

00:36:51on est une procédure

00:36:52qui est collégiale

00:36:53qui est collégiale

00:36:54qui est contradictoire

00:36:56qui est contradictoire

00:36:57et ce qui compte

00:36:59au final

00:36:59c'est le rapport

00:37:00définitif

00:37:02des accusations

00:37:03qui s'ajoutent

00:37:04à une série

00:37:04de révélations

00:37:05notamment

00:37:06sur la gestion

00:37:07des dépenses

00:37:07du service public

00:37:08la présidente

00:37:09de France Télévisions

00:37:10sera auditionnée

00:37:11le 10 décembre

00:37:12et là aussi

00:37:14ce serait très intéressant

00:37:14de voir quels seront

00:37:15les médias

00:37:16qui vont diffuser

00:37:17en direct

00:37:18l'audition

00:37:20de Delphine Ernot

00:37:22la présidente

00:37:23de France Télévisions

00:37:24la question

00:37:25ce n'est pas

00:37:26la remise en cause

00:37:27de l'indépendance

00:37:28de la Cour des Comptes

00:37:29ce n'est pas

00:37:30la question

00:37:30de la cause

00:37:31d'illigialité

00:37:32ou non

00:37:33donc des décisions

00:37:34qui sont prises

00:37:35à la Cour des Comptes

00:37:36la question

00:37:36c'est de savoir

00:37:37si oui ou non

00:37:38vous avez un haut

00:37:39responsable

00:37:40du service public

00:37:40qui a envoyé

00:37:42un mail

00:37:42ou un message

00:37:43en disant

00:37:43s'il vous plaît

00:37:44ou je vous conseille

00:37:45ou il serait préférable

00:37:47et bien de reporter

00:37:48de quelques jours

00:37:50ce rapport

00:37:50puisqu'on est en pleine élection

00:37:51et ça peut changer

00:37:52la donne sur l'élection

00:37:53et c'est juste ça

00:37:54la question

00:37:55Mathieu Haug

00:37:55c'est pas compliqué

00:37:56et vous avez raison

00:37:56de bien séparer

00:37:58les deux sujets

00:37:59qui sont complètement distincts

00:38:00le fonctionnement

00:38:01de la Cour des Comptes

00:38:02le magistrat lui

00:38:03a considéré

00:38:04que la question

00:38:05était un reproche

00:38:06fait sur l'organisation

00:38:07et le fonctionnement

00:38:08interne de la Cour des Comptes

00:38:09organisme

00:38:10qui est indépendant

00:38:11d'évaluation

00:38:11de politique publique

00:38:12etc

00:38:12alors que le sujet

00:38:13n'est pas ça

00:38:14le sujet est de comprendre

00:38:15ce que pense

00:38:16et ce que fait

00:38:17la direction

00:38:18de France Télévisions

00:38:19et des liens

00:38:21entre guillemets

00:38:21consanguins

00:38:22qu'ils peuvent avoir

00:38:22avec d'autres organisations

00:38:24de l'État

00:38:24dans le but

00:38:25de se protéger

00:38:26parce qu'ils savaient

00:38:27dès le départ

00:38:28que le rapport

00:38:29allait être accablant

00:38:29puisqu'ils connaissent

00:38:30eux-mêmes

00:38:30les chiffres

00:38:31de leur propre comptabilité

00:38:32on l'a rappelé

00:38:3380 millions de déficits

00:38:35258 millions de déficits

00:38:36cumulés

00:38:37sur les 3-4 dernières années

00:38:38et surtout

00:38:39un coût

00:38:40pour les Français

00:38:41de 4 milliards d'euros

00:38:42par an

00:38:43et avec ensuite

00:38:44après

00:38:44des personnalités

00:38:46comme Mme Lucet

00:38:47qui font

00:38:47des cash investigations

00:38:48qui font

00:38:49des compléments d'enquête

00:38:50qui coûtent en moyenne

00:38:51300 à 400 000 euros

00:38:52pour s'attaquer

00:38:53à des personnalités médiatiques

00:38:55c'est news

00:38:56à des personnalités

00:38:58aujourd'hui

00:38:58Bernard Arnault

00:39:00alors que si

00:39:01Mme Arnault

00:39:02gérait

00:39:03LVMH

00:39:04comme elle gère

00:39:05France Télévisions

00:39:06je vous garantis

00:39:07que LVMH

00:39:07mettrait

00:39:08ou déposerait le bilan

00:39:09mettrait la clé sous la porte

00:39:10dès la première année

00:39:12ce serait une chaîne de luxe

00:39:13la belle de luxe

00:39:14Jean-Sébastien Ferjot

00:39:15a tweeté

00:39:15qu'un magistrat

00:39:16de la Cour des comptes

00:39:17se permette

00:39:17de mépriser le Parlement

00:39:18à ce point

00:39:19en ne répondant pas

00:39:20à une question

00:39:20qui lui est posée

00:39:21à de multiples reprises

00:39:23alors qu'il est sous serment

00:39:24résume tout

00:39:25ce qu'il y a à savoir

00:39:27sur cet état profond

00:39:28il est écrit

00:39:29état profond en majuscule

00:39:30qui s'estime

00:39:31au-dessus du peuple

00:39:32je vais résumer

00:39:34parce que

00:39:35le président

00:39:37de la troisième

00:39:37chambre

00:39:38de la Cour des comptes

00:39:39pardonnez-moi

00:39:40de le dire ainsi

00:39:40il nous prend

00:39:41pour des bleus

00:39:41pour des imbéciles

00:39:42c'est pas compliqué

00:39:43de répondre à une question

00:39:44oui ou non

00:39:45c'est ça la vraie question

00:39:46moi je ne considère pas

00:39:47que c'est de la corruption

00:39:48parce qu'il me semble

00:39:49je parle sous le contrôle

00:39:50de Georges Fénac

00:39:50qui parlait de corruption

00:39:51ils n'ont pas proposé

00:39:54de l'argent

00:39:54en échange de leur silence

00:39:55ça révèle par contre

00:39:56il n'y a pas que l'argent

00:39:57pour faire d'accord

00:39:58oui mais ça révèle surtout

00:39:59un incroyable copinage

00:40:01au sein de l'État

00:40:02et quand on parle

00:40:03d'État profond

00:40:03souvent on vous traite

00:40:04de complotiste

00:40:05quand on parle d'État profond

00:40:06ça ne veut pas dire

00:40:06qu'il y a un grand chef

00:40:07qui est un grand marionnettiste

00:40:10qui tire les ficelles

00:40:11ça veut dire

00:40:11qu'il y a tout un tas

00:40:12de gens

00:40:13qui ont des intérêts

00:40:14en commun

00:40:14des conflits

00:40:15qui ont des conflits

00:40:17d'intérêts

00:40:17et d'une certaine manière

00:40:18moi si vous voulez

00:40:20quand il y a un pouvoir politique

00:40:22ça ne me gêne pas

00:40:22que son administration

00:40:23soit au diapason

00:40:24le problème

00:40:25c'est que

00:40:26depuis des années

00:40:27et des années

00:40:27l'administration

00:40:29est une administration

00:40:31d'un État socialiste

00:40:32en fait l'État profond

00:40:33est un État socialiste

00:40:34alors que le Parti socialiste

00:40:35n'a plus le pouvoir

00:40:36donc là ça a créé

00:40:37un problème démocratique

00:40:39mais cette affaire

00:40:40tombe très mal

00:40:41pour la Cour des comptes

00:40:41puisque c'est le moment

00:40:43où on va renouveler

00:40:44la première présidence

00:40:45de la Cour des comptes

00:40:46là aussi

00:40:48on pourrait s'interroger

00:40:50sur les bruits

00:40:51mais on mettra un autre socialiste

00:40:52je vous le garantis

00:40:53il en reste encore quelques-uns

00:40:55boulevard Saint-Germain

00:40:55c'est pour ça

00:40:56qu'en cas d'alternance

00:40:57il faut une réforme

00:40:58qui prendra

00:40:59la présidence

00:41:00de la Cour des comptes

00:41:00il faut une réforme

00:41:01traverser le boulevard Saint-Germain

00:41:02vous en trouverez

00:41:03deux trois

00:41:03qui iront effectivement

00:41:04en cas d'alternance

00:41:07il faut une réforme

00:41:08constitutionnelle profonde

00:41:09pour pouvoir changer

00:41:10toutes les nominations

00:41:11et que les nominations

00:41:11soient au diapason

00:41:12du pouvoir

00:41:13qui aura été élu

00:41:14Autre sujet

00:41:17Merci

00:41:18mais bon

00:41:19alors ça sert à rien

00:41:19d'élire

00:41:20sinon

00:41:20pardonnez-moi

00:41:22Jean Fenech

00:41:22mais si vous dites

00:41:23bon courage

00:41:23vous comprenez

00:41:24pourquoi les LR

00:41:26sont plus au pouvoir

00:41:27depuis tant d'années

00:41:28Eric Antoine

00:41:29Eric Antoine

00:41:31Eric Antoine

00:41:32qu'on adore

00:41:33qui est un magicien

00:41:34ô combien talentueux

00:41:35qui est un super animateur

00:41:36qui officie sur M6

00:41:38ses émissions

00:41:39carton absolu

00:41:41il a écrit un nouveau livre

00:41:42sur la magie

00:41:43ses spectacles

00:41:45il y a une foule immense

00:41:46et d'ailleurs

00:41:47je pense que

00:41:47dans ses spectateurs

00:41:48il y a peut-être

00:41:49puisque CNews

00:41:50il considère que CNews

00:41:52n'est pas une chaîne info

00:41:53mais il a raison

00:41:54d'ailleurs

00:41:54c'est la première chaîne info

00:41:55de France

00:41:56il faut être précis

00:41:56il y a très certainement

00:41:58des spectateurs

00:42:00et des aficionados

00:42:01d'Eric Antoine

00:42:02qui regardent également

00:42:03CNews

00:42:04alors pourquoi je vous parle

00:42:05d'Eric Antoine

00:42:06c'est parce qu'il était invité

00:42:07d'une émission

00:42:08en Belgique

00:42:09qui s'appelle

00:42:10Un monde ou rien

00:42:11sur LN24

00:42:12et le magicien et animateur

00:42:13d'M6

00:42:14Eric Antoine

00:42:15n'a pas caché

00:42:15toute l'animosité

00:42:16qu'il portait

00:42:17contre CNews

00:42:18la liberté d'expression

00:42:19n'a pas de prix

00:42:20il a le droit

00:42:21de ne pas aimer CNews

00:42:22il a le droit

00:42:23de le dire

00:42:24je dirais même

00:42:25il a le devoir

00:42:25et il était le bienvenu

00:42:28pour en parler

00:42:28j'ai essayé de l'inviter

00:42:29hier sur Europe 1

00:42:30là aussi

00:42:31entre les téléphones

00:42:32de France Télé

00:42:33et le téléphone

00:42:34d'Eric Antoine

00:42:34particulier

00:42:36il doit avoir

00:42:37un bug réseau

00:42:38en ce moment

00:42:38je n'ai pas eu de réponse

00:42:39parce que je rêverais

00:42:40de l'inviter

00:42:40pour lui dire

00:42:41mais pourquoi

00:42:42et je reprendrai

00:42:42point par point

00:42:43ce qu'il a dit

00:42:44ce que vous dites

00:42:46n'est pas vrai

00:42:46ce que vous dites

00:42:47tord la réalité

00:42:50donc écoutons

00:42:51Eric Antoine

00:42:52et on en parle juste après

00:42:53il a été repris

00:42:54par la patrouille

00:42:55Sonia Mabrouk

00:42:55je peux vous dire

00:42:56moi je n'aimerais pas

00:42:57être face à Sonia

00:42:58qui là aussi

00:42:59est chirurgicale

00:43:00elle sa baguette magique

00:43:01je peux vous dire

00:43:01elle vous fait voler

00:43:03en éclats

00:43:03tous les idéologues

00:43:04de France

00:43:06et de Navarre

00:43:06Eric Antoine

00:43:08je suis vegan

00:43:10je suis écologiste

00:43:11je suis féministe

00:43:12je suis woke

00:43:13vous êtes pas très CNews

00:43:14non je suis pas CNews

00:43:15c'est une évidence

00:43:16et donc

00:43:17le discours

00:43:18que tient Pascal Praud

00:43:19et tous les gens

00:43:20chez CNews

00:43:21qui est un discours

00:43:22qui est basé sur la peur

00:43:23sur la peur de l'autre

00:43:24etc

00:43:25moi je pense que c'est un discours

00:43:26de détournement d'attention

00:43:27je pense que l'attention

00:43:28le problème c'est le jeu

00:43:29mais encore une fois

00:43:30c'est pas Pascal Praud

00:43:31que je n'aime pas

00:43:32et je dois dire que

00:43:32je pense qu'en plus

00:43:33dans ce qu'il dit

00:43:34parfois il y a des choses vraies

00:43:35il y a des choses intéressantes

00:43:36il y a des choses

00:43:36qui touchent vraiment

00:43:38millions de personnes

00:43:39c'est par hasard

00:43:39que ça parle à des millions de personnes

00:43:41donc ça veut dire

00:43:41qu'il y a des choses

00:43:42qui sont puissantes derrière ça

00:43:43mais le problème

00:43:44c'est pas de trouver

00:43:45un bouc émissaire

00:43:46qui me semble être leur mission

00:43:48c'est de changer

00:43:49les règles du jeu

00:43:49et puis c'est souvent

00:43:50les mêmes boucs émissaires

00:43:50et c'est toujours

00:43:51les mêmes boucs émissaires

00:43:52notamment

00:43:52le mot islam

00:43:54et le mot musulman

00:43:56par exemple

00:43:56un jour j'ai fait une vague

00:43:57j'ai dit

00:43:58un magicien

00:44:00c'est comme CNews

00:44:02sans racisme

00:44:03bon bah

00:44:04sauf que

00:44:05et je me suis fait défoncer

00:44:07sur les réseaux sociaux

00:44:08sauf que si tu tapes

00:44:09France Info Racisme

00:44:10tu vois tous les dossiers

00:44:11sur le racisme

00:44:12tu tapes CNews Raciste

00:44:14sur Google

00:44:14tu vois

00:44:15les procès à Zemmour

00:44:17les procès à Defer

00:44:18les procès à Pro

00:44:19et donc

00:44:21par définition

00:44:22il se passe quelque chose

00:44:23une chaîne d'info

00:44:24ne devrait pas avoir

00:44:2418 procès

00:44:26pour un toxe

00:44:27etc

00:44:27donc ce n'est pas

00:44:28une chaîne d'info

00:44:28Eric Antoine

00:44:30et qui lui a répondu

00:44:31c'est Sonia Mabrouk

00:44:32cher Eric Eric Antoine

00:44:33quel formidable magicien

00:44:35vous êtes

00:44:35hélas tous les tours

00:44:36de passe passe ne passe pas

00:44:37souvenir d'une émission

00:44:38ensemble

00:44:39débat avec monsieur

00:44:40Mohamed du CCIF

00:44:42c'était sur l'émission

00:44:43salut les terriens

00:44:43avec le regretté

00:44:44Thierry Ardisson

00:44:45j'étais si seul

00:44:47mais une fois

00:44:47les caméras off

00:44:48vous m'aviez félicité

00:44:50de lutter contre la haine

00:44:51et la peur

00:44:51j'attends d'avoir la possibilité

00:44:53de vous montrer

00:44:53cette séquence

00:44:54c'est une séquence

00:44:55c'est une masterclass

00:44:56de Sonia Mabrouk

00:44:57silence absolu

00:44:59sur le plateau

00:45:00les gens sont médusés

00:45:02et Sonia Mabrouk

00:45:04dit ses quatre vérités

00:45:05à ce représentant

00:45:07du CCIF

00:45:08c'était dans l'émission

00:45:09une très bonne émission

00:45:10on salue les terriens

00:45:12bon

00:45:13qu'est-ce que ça dit

00:45:14cette déclaration

00:45:14d'Eric Antoine

00:45:15moi je rêverais

00:45:16qu'il soit autour de vous

00:45:17et qu'on puisse échanger

00:45:18justement sur toutes ces questions

00:45:19jouer sur les peurs

00:45:20ça veut dire quoi

00:45:21jouer sur les peurs

00:45:22vous croyez que c'est

00:45:23c'est drôle

00:45:24c'est agréable

00:45:25d'aller sur les priorités

00:45:26des français

00:45:26les français

00:45:27font de la sécurité

00:45:29par exemple

00:45:30la priorité des priorités

00:45:31la sécurité des biens

00:45:32et des personnes

00:45:32pour les municipales

00:45:33c'est moi qui le dis

00:45:34ou je suis allé prendre

00:45:35ma baguette magique

00:45:36pour l'inventer

00:45:37Mathieu Hock

00:45:38comme si ça nous enchantait

00:45:40ça nous amusait

00:45:41de commenter aujourd'hui

00:45:42des faits de société

00:45:42et des inévolutions

00:45:43de la société

00:45:44il y en a plein d'autres

00:45:45mais l'une d'entre elles

00:45:46est marquante

00:45:47c'est la montée

00:45:48de l'ultra-violence

00:45:49c'est la barbarisation

00:45:50de la société

00:45:51c'est toutes ces évolutions

00:45:52aujourd'hui

00:45:53avec des crimes

00:45:54et des délits

00:45:54qui sont de plus en plus

00:45:55violents

00:45:56qui sont de plus en plus

00:45:56horribles

00:45:57et ça c'est ce que

00:45:58vivent les français

00:45:59c'est pas ce qu'on vit

00:46:00effectivement peut-être

00:46:00dans certains arrondissements

00:46:03très restreints

00:46:04à Paris

00:46:05dans certains quartiers

00:46:06bobo culturels

00:46:07mais c'est ce que vivent

00:46:08aujourd'hui les français

00:46:09les français

00:46:09et c'est pour cela

00:46:10que lors des élections

00:46:11législatives

00:46:11la première des priorités

00:46:13c'était la sécurité

00:46:14la deuxième était

00:46:15l'immigration

00:46:16et ensuite après

00:46:17le pouvoir d'achat

00:46:17c'est pour ça également

00:46:18que lors des municipales

00:46:20alors que c'est pourtant

00:46:21pas une compétence

00:46:22directe des maires

00:46:23la sécurité

00:46:24ça joue un rôle

00:46:25important dans le vote

00:46:26ça va jouer un rôle

00:46:27important dans le vote

00:46:28des français

00:46:28c'est d'ailleurs pour ça

00:46:29que 71% des français

00:46:30sont pour l'armement

00:46:31de la police municipale

00:46:32ça démontre bien

00:46:33qu'aujourd'hui

00:46:33ils veulent que

00:46:34les politiques puissent

00:46:35prendre des décisions

00:46:36sur ce sujet

00:46:37et puissent avoir

00:46:38les moyens de le faire

00:46:38et donc quand vous avez

00:46:39des gens qui vous disent

00:46:40parce que vous êtes des médias

00:46:41vous traitez des mauvais

00:46:43sujets etc

00:46:43finalement vous n'êtes pas

00:46:44assez labellisé

00:46:45vous n'êtes pas assez

00:46:46woke aussi

00:46:46il a tout mélangé en plus

00:46:48on arrive à des contresens

00:46:49c'est plutôt lui

00:46:50qui s'est coupé

00:46:51des français

00:46:51que l'inverse

00:46:52bon et puis il dit

00:46:53il suffit de taper

00:46:54mais là pardonnez-moi

00:46:56c'est pas très malin

00:46:56ce qu'il dit

00:46:57il suffit de taper

00:46:58sur google

00:46:59france info racisme

00:47:01vous voyez toutes les études

00:47:02et c news racisme

00:47:03et vous voyez les plaintes

00:47:04contre Pascal Praud

00:47:05déjà c'est faux

00:47:05c'est une fausse information

00:47:06et Eric Zemmour

00:47:08non mais d'accord

00:47:08mais Pascal Praud

00:47:09pardonnez-moi

00:47:10il n'a jamais été condamné

00:47:11en vérité

00:47:12je ne connaissais même pas

00:47:13ce magicien

00:47:14vous êtes dans une grotte

00:47:16puisque c'est le magicien

00:47:18le plus connu de France

00:47:19et l'un des animateurs

00:47:20préférés des français

00:47:21c'est pas très magique

00:47:22j'ai l'impression

00:47:23qu'il est dans le conformisme

00:47:24de son milieu

00:47:25qu'il enfonce

00:47:26des portes ouvertes

00:47:28parce que c'est bien vu

00:47:30quand on est dans ce

00:47:30voilà c'est toujours

00:47:32la même chose

00:47:32système médiatico-politique

00:47:33bien pensant

00:47:34très vite

00:47:34chère Charlotte

00:47:36puisqu'on est un tout petit peu

00:47:37en retard

00:47:37et je ne veux pas déborder

00:47:38après sinon

00:47:38après on continue

00:47:39d'en parler à 10h

00:47:40allez

00:47:40ok parfait

00:47:41parce que moi

00:47:41j'ai utilisé quelque chose

00:47:42de scientifique

00:47:43c'est pas moi qui le dit

00:47:45c'est complément d'enquête

00:47:45data-ina

00:47:47ah oui

00:47:47avec les mots-clés

00:47:48vous utilisez les mots-clés

00:47:50puis vous voyez

00:47:50combien de fois

00:47:51ils ont été utilisés

00:47:52complément d'enquête

00:47:53moi j'ai pris mon petit label

00:47:54ils se sont fait remonter

00:47:55les bretelles

00:47:55attendez

00:47:56ça c'est autre chose

00:47:57ça c'est RSF

00:47:58à tout de suite

00:47:58quasiment 10h sur CNews

00:48:03merci d'être avec nous

00:48:04pour la suite

00:48:04de l'heure des pros

00:48:05Marine Sabourin

00:48:06pour l'information

00:48:06rebonjour Marine

00:48:07à tous

00:48:097 millions d'euros

00:48:10c'est la somme

00:48:11que vont devoir se partager

00:48:12les agriculteurs

00:48:13touchés par les incendies

00:48:14dans l'eau

00:48:15début août

00:48:16161

00:48:16exploitation agricole

00:48:17avait été concernée

00:48:19l'Assemblée

00:48:20rétablit la création

00:48:21d'un congé de naissance

00:48:22à partir du 1er janvier prochain

00:48:24les députés sont revenus

00:48:25sur la version du Sénat

00:48:27qui prévoit une entrée en vigueur

00:48:28en 2027

00:48:29ce nouveau congé

00:48:30aura une durée

00:48:31de 1 ou 2 mois

00:48:32au choix du salarié

00:48:33le montant de l'indemnisation

00:48:34sera fixé par décret

00:48:35le gouvernement indique

00:48:36qu'il pourrait être

00:48:37de 70%

00:48:38les 30 premiers jours

00:48:39puis de 60%

00:48:40cette mesure avait été annoncée

00:48:41par Emmanuel Macron

00:48:42il y a deux ans

00:48:43au vu de ce qu'il appelle

00:48:44le réarmement démographique

00:48:46et puis l'Union Européenne

00:48:47inflige une amende

00:48:48de 120 millions d'euros

00:48:49à X

00:48:50elle sanctionne notamment

00:48:51l'utilisation des coches bleues

00:48:52censées certifier

00:48:53les sources d'informations

00:48:54il s'agit de la première amende

00:48:56prononcée contre une plateforme

00:48:57dans le cadre de la nouvelle loi

00:48:58sur le règlement

00:48:59sur les services numériques

00:49:00Donald Trump a dénoncé hier soir

00:49:02une censure

00:49:02merci Marine

00:49:04pour le point sur l'information

00:49:05on est toujours avec

00:49:06Alexandre Nevecchio

00:49:06Charlotte Dornelas

00:49:07qui voulait revenir

00:49:08sur les déclarations

00:49:09du magicien Eric Antoine

00:49:11contre CNews

00:49:12Georges Fenech

00:49:13Mathieu Hock

00:49:13et on est ravis de recevoir

00:49:14Jean-Baptiste Noilek

00:49:16qui est cofondateur

00:49:18des écoles

00:49:19Excellence Ruralité

00:49:20et vous avez une grande majorité

00:49:22des français

00:49:22qui considèrent

00:49:23qu'aujourd'hui

00:49:24on a oublié

00:49:26nos zones rurales

00:49:27or les zones rurales

00:49:29en France

00:49:29représentent quasiment

00:49:3088%

00:49:31de notre territoire

00:49:33métropolitain

00:49:34et pourquoi aujourd'hui

00:49:35on a oublié

00:49:36nos zones rurales

00:49:37on en parle dans un instant

00:49:38avec vous

00:49:39et surtout

00:49:40axé sur la question

00:49:41de l'école

00:49:42mais juste avant la publicité

00:49:44on parlait de cette polémique

00:49:45autour d'Eric Antoine

00:49:46magicien qu'on apprécie tous

00:49:48bien sûr

00:49:48chroniqueur qu'on apprécie

00:49:50sur M6

00:49:50et qui s'est permis

00:49:52d'attaquer

00:49:52CNews

00:49:54sur une chaîne belge

00:49:55alors qu'il parlait

00:49:56de son livre

00:49:56sur la magie

00:49:57j'ai du mal à comprendre

00:49:58le rapport

00:49:59mais vous savez

00:49:59parfois avec les magiciens

00:50:01vous dites

00:50:02regardez ma main à gauche

00:50:03hop

00:50:03je sors quelque chose

00:50:04et d'ailleurs

00:50:05je vais vous faire

00:50:05un tour de magie

00:50:06dans un instant

00:50:06vous n'êtes pas prêt

00:50:07faites attention à vous

00:50:08je veux juste

00:50:09qu'on redécouvre

00:50:10les déclarations

00:50:10d'Eric Antoine

00:50:11pour les téléspectateurs

00:50:12qui nous rejoignent

00:50:14alors il dit

00:50:15je suis vegan

00:50:15écologiste

00:50:16féministe

00:50:16et woke

00:50:17et je ne suis pas très CNews

00:50:18le discours de cette chaîne

00:50:19est basé sur la peur

00:50:20bon c'est son droit

00:50:22évidemment

00:50:23de ne pas aimer CNews

00:50:25si vous tapez France Info Racisme

00:50:27vous trouverez des dossiers

00:50:27sur le racisme

00:50:28et si vous tapez CNews Racisme

00:50:29vous tombez sur les procès

00:50:31de Zemmour ou de Pro

00:50:32et CNews

00:50:33selon lui

00:50:34une chaîne ne devrait pas avoir

00:50:3618 procès pour un toxe

00:50:37donc ce n'est pas une chaîne Info

00:50:40j'ai l'impression quand même

00:50:41qu'il a mis dans son chapeau magique

00:50:43tous les poncifs

00:50:43qu'on peut entendre

00:50:45depuis des mois

00:50:46qui n'imprime pas vraiment

00:50:49puisque plus

00:50:50mais il n'est pas humoriste

00:50:53c'est un magicien

00:50:53pour le coup

00:50:55c'est un humoriste magicien

00:50:56c'est un humoriste magicien

00:50:57alors par contre

00:50:58excusez-moi

00:50:59je crois que Georges Fenech

00:51:00et Alexandre Devecchio

00:51:01découvrent

00:51:02vous êtes bien marrant

00:51:04et Sonia Mabrouk

00:51:06qui lui a répondu

00:51:07cher Eric Antoine

00:51:08quel formidable magicien

00:51:09vous êtes

00:51:09hélas tous les tours

00:51:10de passe-passe ne passent pas

00:51:11souvenir d'une émission

00:51:12ensemble

00:51:12débat avec monsieur

00:51:13Mohamed du CCIF

00:51:14j'étais si seul

00:51:15mais une fois

00:51:16les caméras off

00:51:17vous m'aviez félicité

00:51:17de lutter contre la haine

00:51:18et la peur

00:51:20visiblement

00:51:20il avait oublié

00:51:21Eric Antoine

00:51:22ce moment-là

00:51:24donc je vous disais

00:51:25je suis allé sur Dataïna

00:51:26c'est vraiment passionnant

00:51:27Dataïna

00:51:28vous pouvez mettre

00:51:30les mots-clés

00:51:31qui sont dits

00:51:32combien de fois

00:51:33recensés

00:51:34par exemple

00:51:34sur une année

00:51:35j'ai pris novembre 2024

00:51:36octobre 2025

00:51:37puis il parle de racisme

00:51:39j'ai tapé le mot racisme

00:51:40et vous pouvez voir

00:51:41combien de fois

00:51:41il a été dit

00:51:42sur France Info

00:51:43et combien de fois

00:51:44il a été dit

00:51:44sur CNews

00:51:46par exemple

00:51:46le mot racisme

00:51:47donc la question du racisme

00:51:48a été employé

00:51:492900 fois

00:51:50sur CNews

00:51:51en un an

00:51:52contre seulement

00:51:521374 fois

00:51:54sur France Info

00:51:54et puis il n'y a pas

00:51:55que le racisme

00:51:56il y a toutes les formes

00:51:57de racisme

00:51:57il y a notamment

00:51:57l'antisémitisme

00:51:58tiens l'antisémitisme

00:51:59ça a été employé

00:52:018740 fois

00:52:02sur CNews

00:52:03sur la période

00:52:04que je vous disais

00:52:05et 2623 fois

00:52:07sur France Info

00:52:08Eric Antoine

00:52:09c'est la science

00:52:10qui le dit

00:52:10là

00:52:11j'ai fait la méthode

00:52:13complément d'enquête

00:52:14donc j'aimerais bien

00:52:15qu'il me réponde

00:52:16Eric Antoine

00:52:16pourquoi ça vous intéressait

00:52:17ce sujet

00:52:18chère Charlotte ?

00:52:19non mais c'est pas

00:52:19c'est pas tellement

00:52:20la déclaration d'Eric

00:52:21enfin en fait

00:52:21vous avez vous-même

00:52:23commencé en disant

00:52:23on adore tous

00:52:24Eric Antoine

00:52:25c'est vrai

00:52:25bah non mais on a le droit

00:52:26de pas aimer

00:52:27de la même manière

00:52:29de la même manière

00:52:29qu'Eric Antoine

00:52:29a le droit

00:52:30de pas aimer CNews

00:52:30c'est pas le sujet

00:52:31simplement

00:52:32le seul sujet

00:52:33moi qui m'intéresse

00:52:33c'est en effet

00:52:34de constater

00:52:34une sorte de conformisme

00:52:35qui est révélé

00:52:36d'ailleurs aussi

00:52:36par le tweet

00:52:37de Sonia Mabrouk

00:52:38ça nous est tous

00:52:39arrivé 15 fois

00:52:40d'être sur un plateau

00:52:40de télévision

00:52:41et en sortant

00:52:41qu'il y a des gens

00:52:42qui viennent vous féliciter

00:52:43après avoir dit

00:52:43exactement l'inverse

00:52:44ça nous est tous

00:52:45arrivé

00:52:45donc le problème

00:52:46c'est le conformisme

00:52:47et l'espèce

00:52:48d'auto-censure

00:52:49qui découle

00:52:50justement

00:52:51du procès permanent

00:52:52la deuxième chose

00:52:53c'est le rapport

00:52:54à la vérité

00:52:54il n'y a pas 18 procès

00:52:55pour un tox

00:52:56contre CNews

00:52:57cette assertion

00:52:59est fausse

00:52:59donc ça on peut répondre

00:53:01là-dessus

00:53:01pareil sur les procès

00:53:02concernant Pascal Praud

00:53:03c'est faux

00:53:03mais au-delà de ça

00:53:04la question

00:53:05parce que c'est une accusation

00:53:06qui revient souvent

00:53:07de jouer sur les peurs

00:53:08je ne sais pas

00:53:09ce que ça veut dire

00:53:10moi en fait

00:53:10j'aimerais bien

00:53:11qu'on m'explique

00:53:12ça veut dire quoi

00:53:12jouer sur les peurs

00:53:13parce que quand vous expliquez

00:53:15sur le terrain écologique

00:53:16qu'on reste tous

00:53:17de mourir dans 30 ans

00:53:18c'est objectivement

00:53:19le ressort

00:53:20est objectivement la peur

00:53:21quand vous expliquez

00:53:22qu'on risque d'être en guerre

00:53:23contre la Russie

00:53:24dans deux ans

00:53:24le ressort

00:53:25c'est objectivement la peur

00:53:26quand vous faites

00:53:27le décompte des féminicides

00:53:29au fil de l'année

00:53:32objectivement

00:53:33le ressort

00:53:33c'est la peur

00:53:34donc finalement

00:53:35tous les sujets

00:53:36qui sont traités

00:53:36simplement

00:53:37on ne choisit pas

00:53:37tous les mêmes

00:53:38en fonction des lignes éditoriales

00:53:40qui sont les nôtres

00:53:40il y a un ressort

00:53:42qui est celui de la peur

00:53:43maintenant ça dépend

00:53:44ce qu'on en fait

00:53:45jouer sur les peurs

00:53:45ça voudrait dire en fait

00:53:47qu'on ne parle

00:53:48de ce sujet là

00:53:49que parce que finalement

00:53:50ça fait de l'audience

00:53:51et qu'on est ravis avec ça

00:53:52il explique

00:53:53il dit en fait

00:53:54il ne respecte pas

00:53:55les règles du jeu

00:53:56c'est le bouc émissaire

00:53:58pardonnez-moi

00:53:59mais c'est une vision

00:54:00un tout petit peu complotiste

00:54:01de travail

00:54:03c'est ça

00:54:04oui mais il faut répondre

00:54:05parce que c'est une accusation

00:54:07qui vient souvent

00:54:07la question c'est

00:54:09pourquoi est-ce que ce sujet

00:54:10nous intéresse en effet

00:54:11plus que d'autres

00:54:12vous avez parlé tout à l'heure

00:54:13de faits de société

00:54:13il y a peu de médias

00:54:15qui qualifient de faits de société

00:54:16ce que nos confrères

00:54:17rappellent des faits divers

00:54:18par exemple

00:54:18donc il y a en effet une différence

00:54:20dans le choix éditorial

00:54:21sur ces sujets là

00:54:23quelle est notre intention ?

00:54:25notre intention

00:54:26en tout cas je parle pour moi

00:54:27mon intention

00:54:28c'est justement

00:54:29de regarder cette réalité en face

00:54:30pour la corriger

00:54:31non pas parce qu'elle nous fait plaisir

00:54:33non pas parce qu'on adore

00:54:34manier cette peur là

00:54:35mais parce qu'on a envie

00:54:36de la corriger

00:54:37et je pense que là-dessus

00:54:38même si Eric Antoine

00:54:39a des peurs

00:54:40qui lui font plus peur

00:54:42que celles

00:54:43qui en l'occurrence

00:54:44nous animent

00:54:44et bien il peut comprendre

00:54:46que en fait

00:54:46c'est pas jouer sur les peurs

00:54:48c'est simplement identifier

00:54:49ce qui nous fait peur

00:54:50pour que ça cesse

00:54:51de nous faire peur

00:54:52la première mission du politique

00:54:53normalement c'est la paix

00:54:54et la justice

00:54:54et bien nous

00:54:56dans le métapolitique

00:54:57poursuivre la paix

00:54:58et la justice

00:54:58me semble pas

00:54:59non plus être honteux

00:55:01donc simplement

00:55:02une fois qu'on a parlé

00:55:03du conformisme

00:55:04une fois qu'on a fait

00:55:05taper sur CNews

00:55:06en ce moment

00:55:06c'est une manière de dire

00:55:07j'appartiens

00:55:07j'ai la carte

00:55:08c'est le label

00:55:08c'est le bien-pensant

00:55:11de confiance

00:55:11mais profitons-en

00:55:13pour répondre sur le fond

00:55:15mais c'est pour ça

00:55:16que je voulais aller sur le fond

00:55:18c'est la même

00:55:19question d'ailleurs

00:55:20que sur France Télévisions

00:55:21je reviens pas en arrière

00:55:22mais sur la question

00:55:23de France Télévisions

00:55:24le vrai problème

00:55:25aujourd'hui dans le débat public

00:55:26c'est le rapport

00:55:26à la vérité

00:55:28on voit bien

00:55:28c'est pas tellement

00:55:29de savoir

00:55:29est-ce qu'il y a eu ce mail

00:55:30ou pas

00:55:30ça va pas changer

00:55:31l'avis de tout le monde

00:55:32en soi

00:55:33c'est simplement

00:55:34qu'on a une présidente

00:55:34de France Télévisions

00:55:35au moment où le rapport

00:55:36de la Cour des comptes

00:55:36arrive

00:55:37qui nous explique

00:55:38que c'est exactement

00:55:39tout ce qu'on sait

00:55:39d'ailleurs j'ai pris des décisions

00:55:41pour changer ça

00:55:42donc est-ce que ce rapport

00:55:43a voulu être évité

00:55:44auquel cas ce qu'elle nous dit

00:55:45derrière est complètement faux

00:55:47donc on a l'impression

00:55:48d'une manipulation

00:55:49en permanence

00:55:50en effet entre copains

00:55:51donc c'est ça le sujet

00:55:52en permanence

00:55:53et bon voilà

00:55:54la seule ligne éditoriale

00:55:56qu'il doit y avoir

00:55:57c'est le réel

00:55:59et la priorité des français

00:56:00c'est aussi simple que ça

00:56:02vous parlez de ce qui se passe

00:56:03et de ce qui touche

00:56:04les français

00:56:04les français sont touchés

00:56:06par une infinité

00:56:07de choses différentes

00:56:08bien sûr

00:56:08mais vous avez une échelle

00:56:09de priorité

00:56:10pardonnez-moi

00:56:10d'accord

00:56:11mais il peut y avoir

00:56:11des lignes éditoriales

00:56:12différentes

00:56:13c'est pas le sujet

00:56:13le critère en tous les cas

00:56:15c'est est-ce que ce que vous dites

00:56:17non mais pour moi

00:56:20c'est pas forcément l'audience

00:56:21c'est pas ça le critère

00:56:22le critère c'est

00:56:23est-ce que vous êtes

00:56:23raccord avec ce qui se passe

00:56:24est-ce que vous êtes

00:56:25une sorte de transparence

00:56:27et d'honnêteté

00:56:28plus que neutralité

00:56:29mais est-ce que surtout

00:56:30et ce qui est intéressant

00:56:31dans le tweet de Sonia Mabrouk

00:56:32est-ce que vous êtes vrai

00:56:33est-ce que vous ne parlez pas

00:56:34d'un sujet

00:56:34parce que vous considérez

00:56:35qu'il n'est pas important

00:56:36ou parce que vous êtes gêné

00:56:37parce qu'il faudrait en dire

00:56:38c'est ça le seul sujet

00:56:40parce que c'est l'échec

00:56:41de toute une politique

00:56:42qu'on essaie d'occuper

00:56:43tout simplement

00:56:43notamment les questions

00:56:44de sécurité et d'immigration

00:56:45et donc nous on en parle

00:56:47parce que c'est un devoir

00:56:48de vérité

00:56:48pour un grand média

00:56:49comme le nôtre

00:56:50je me permets de vous dire

00:56:51que sur le tweet

00:56:52parce que je viens d'avoir

00:56:53ça y est

00:56:54la connexion reprend

00:56:55finalement

00:56:56après quelques heures

00:56:58visiblement

00:56:58il n'y avait pas

00:56:59de réponse

00:57:00alors c'est pas

00:57:03une déclaration officielle

00:57:05mais c'est quand même

00:57:05un responsable

00:57:06de France Télévisions

00:57:07qui dit

00:57:07jamais il y a eu

00:57:08de mails

00:57:09qui auraient été envoyés

00:57:10à la Cour des Comptes

00:57:10pour reporter

00:57:11la publication du rapport

00:57:12ah bah là

00:57:13c'est une réponse claire

00:57:14c'est une réponse claire

00:57:15jamais de l'avis

00:57:16oui mais ça c'est une réponse

00:57:17qui est hors commission d'enquête

00:57:18oui

00:57:19donc elle n'est pas

00:57:20sous la foi du serment

00:57:21attendez

00:57:21ça va

00:57:22c'est une parole de confiance

00:57:23on ne va pas commencer

00:57:24voilà exactement

00:57:25j'ai une réponse

00:57:26je la donne tout de suite

00:57:27c'est ça aussi

00:57:27vous voyez l'honnêteté

00:57:28c'est une réponse

00:57:29à la seconde

00:57:30où je l'ai

00:57:30je la donne à l'antenne

00:57:31bien évidemment

00:57:33dont acte

00:57:36comme vous dites

00:57:36il est 10h08

00:57:39je voudrais juste

00:57:40qu'on voit ce sujet

00:57:41qui est quand même

00:57:42important

00:57:43c'est les marchés de Noël

00:57:44et la sécurité

00:57:44autour des marchés de Noël

00:57:45quand même assez triste

00:57:47de se dire

00:57:48que pendant cette période

00:57:49heureuse

00:57:50ces moments de plaisir

00:57:51de réunion

00:57:51d'union

00:57:52vous avez besoin

00:57:53de renforcer la sécurité

00:57:55du 5 décembre

00:57:55au 4 janvier

00:57:56vous savez à Paris

00:57:57le marché de Noël

00:57:58la capitale qui accueille

00:57:58la forêt enchantée

00:58:00un village féerique

00:58:01dédié aux artisans parisiens

00:58:02mais cette édition 2025

00:58:04s'ouvre dans un contexte

00:58:05de vigilance maximale

00:58:07la sécurité

00:58:07y est renforcée

00:58:08Chloé Tarkas

00:58:09Charles Pousseau

00:58:09y était

00:58:10Entre magie de Noël

00:58:15et présence policière

00:58:16renforcée

00:58:17le marché de Noël

00:58:18de l'hôtel de ville

00:58:19a ouvert ses portes

00:58:21les premiers visiteurs

00:58:23ont découvert hier

00:58:24les chalets illuminés

00:58:25de la forêt

00:58:26enchantée

00:58:27un lieu festif

00:58:28mais placé

00:58:29sous haute surveillance

00:58:30Compte tenu du niveau

00:58:32de la menace terroriste

00:58:33un important dispositif

00:58:34de sécurisation

00:58:35est mis en place

00:58:36sous l'autorité

00:58:37du préfet de police

00:58:38sur l'ensemble

00:58:39des marchés de Noël

00:58:40de l'agglomération parisienne

00:58:41Sur place

00:58:43une présence policière

00:58:44rassurante

00:58:45pour les touristes

00:58:46Je me sens vraiment

00:58:49en sécurité

00:58:50je vois beaucoup de policiers

00:58:51donc je pense que c'est

00:58:52très bien pour les touristes

00:58:54Dans le détail

00:58:54Laurent Nunez

00:58:55a demandé au préfet

00:58:56d'instaurer si nécessaire

00:58:58des restrictions

00:58:59de circulation

00:59:00ou de stationnement

00:59:01afin d'assurer

00:59:02des conditions

00:59:03de sécurité optimales

00:59:05un climat de menace

00:59:06qui pour autant

00:59:07n'a pas fait fuir

00:59:08les visiteurs

00:59:09Je pense qu'il faut

00:59:10toujours de toute façon

00:59:11on peut faire

00:59:12un petit peu attention

00:59:13mais non

00:59:14là je ne ressens

00:59:15aucune

00:59:15non j'habite le quartier

00:59:16en plus je sais

00:59:17qu'il est sûr

00:59:18ce quartier

00:59:18mais bon ça peut arriver

00:59:19c'est comme ça

00:59:20il faut l'accepter aussi

00:59:21On ne va pas non plus

00:59:22vivre en terreur

00:59:24éternellement

00:59:25enfin je veux dire

00:59:25non

00:59:26Sous les lumières

00:59:27du parvis

00:59:28l'esprit des fêtes

00:59:29est tout de même

00:59:30bien présent à Paris

00:59:31la forêt enchantée

00:59:33restera ouverte

00:59:34jusqu'au 4 janvier

00:59:35Voilà pour la sécurité

00:59:37des marchés de Noël

00:59:38qui est aujourd'hui

00:59:39renforcée

00:59:40c'est le climat

00:59:40dans lequel nous vivons

00:59:42triste climat

00:59:43Tout le monde a en tête

00:59:44le marché de Noël

00:59:45de Strasbourg

00:59:46bien sûr

00:59:46Mais en Europe aussi

00:59:47à Berlin et ailleurs

00:59:48donc c'est effectivement

00:59:50un souci permanent

00:59:51pour nos services

00:59:51que de protéger

00:59:53non seulement les lieux de culte

00:59:54mais les grandes festivités

00:59:55chrétiennes

00:59:56dont le marché de Noël

00:59:57est un exemple

00:59:58J'espère que ce marché de Noël

01:00:00à Paris

01:00:00s'appelle le marché de Noël

01:00:02de point

01:00:02les forêts enchantées

01:00:03ou la forêt enchantée

01:00:04j'espère que ça ne s'appelle pas

01:00:05juste la forêt enchantée

01:00:07mais ça c'est une autre polémique

01:00:08sur laquelle je ne veux pas aller

01:00:10Non non ce n'est pas du tout

01:00:10une polémique

01:00:11Je ne veux pas aller

01:00:12mais je suis sûr

01:00:13que ça s'appelle

01:00:13le marché de Noël

01:00:14la forêt enchantée

01:00:15J'espère que ça ne s'appelle pas seulement

01:00:17la forêt enchantée

01:00:18J'ai entre les mains

01:00:19un ouvrage

01:00:20que j'imagine

01:00:21et on change de sujet

01:00:22vous allez peut-être

01:00:24tous lire

01:00:25dans 4 jours

01:00:26puisqu'il sortira

01:00:27le 10 décembre prochain

01:00:29le journal

01:00:29du prisonnier

01:00:31d'un prisonnier

01:00:32de Nicolas Sarkozy

01:00:34il s'avère que

01:00:35j'ai eu la chance

01:00:37de le lire

01:00:37en avant-première

01:00:39c'est un ouvrage

01:00:40qui est très attendu

01:00:41puisque Nicolas Sarkozy

01:00:42raconte

01:00:44ses semaines passées

01:00:45à la santé

01:00:47c'est assez saisissant

01:00:50d'être au plus près

01:00:52de son quotidien

01:00:53c'est un livre

01:00:53où il s'ouvre complètement

01:00:55il utilise la plume

01:00:56pour rappeler

01:00:58et être au plus près

01:01:00de ses électeurs

01:01:01et de ses lecteurs

01:01:03bien évidemment

01:01:03ses anciens électeurs

01:01:05parfois

01:01:05c'est un livre

01:01:06d'une transparence totale

01:01:08d'une honnêteté totale

01:01:09où on découvre

01:01:10un homme

01:01:10qui est souvent présenté

01:01:12comme un homme extrêmement fort

01:01:13et puis quand on est fort

01:01:15pour être fort

01:01:16il faut aussi

01:01:16pouvoir avoir

01:01:17des moments de faiblesse

01:01:18et les assumer

01:01:18ces moments de faiblesse

01:01:20il y a des séquences

01:01:21extrêmement importantes

01:01:22lorsqu'il parle

01:01:24de la tristesse

01:01:25qu'il avait

01:01:26de quitter sa famille

01:01:27pour rejoindre

01:01:27la prison de la santé

01:01:28vous imaginez

01:01:29vous êtes le cortège

01:01:30d'un président de la république

01:01:31qui passe le cortège

01:01:33d'un président

01:01:33au cortège

01:01:34d'un prisonnier

01:01:36cette image

01:01:37du 21 octobre dernier

01:01:38lorsqu'il est accompagné

01:01:40de Carla Brunet

01:01:42il raconte le quotidien

01:01:43aussi

01:01:43à la santé

01:01:45le bruit

01:01:45cette prison

01:01:47qui vit la nuit

01:01:48la violence

01:01:49aussi

01:01:50il éprouve aussi

01:01:52beaucoup d'empathie

01:01:53de tristesse

01:01:54lorsqu'il parle

01:01:56des personnes

01:01:57qui sont

01:01:58pas toutes

01:01:58mais certaines

01:01:59détenues

01:02:00à la prison

01:02:00de la santé

01:02:01je vous regarde

01:02:01Georges Fenech

01:02:02parce que vous connaissez

01:02:03très bien

01:02:03Nicolas Sarkozy

01:02:05et c'est une séquence

01:02:07qu'on vit aujourd'hui

01:02:08qui est une séquence

01:02:09dans l'histoire

01:02:10de la cinquième république

01:02:11ou même dans l'histoire

01:02:12de la république

01:02:13une séquence historique

01:02:14l'homme est debout

01:02:15l'ancien président

01:02:17repart

01:02:19comme je dirais

01:02:21avec toujours

01:02:22cette même

01:02:23foi

01:02:24en la France

01:02:26il repart au contact

01:02:27des français

01:02:28avec ce livre

01:02:28qu'il va dédicacer

01:02:30dans toute la France

01:02:31ça va lui permettre

01:02:32de retrouver

01:02:33ce lien direct

01:02:34qui n'a jamais été rompu

01:02:36en fait

01:02:36entre le président

01:02:38Nicolas Sarkozy

01:02:39et les français

01:02:40à travers cette épreuve

01:02:41terrible

01:02:42inédite

01:02:43pour un ancien chef d'état

01:02:44je crois que ça s'est produit

01:02:45à deux reprises

01:02:45dans notre grande histoire

01:02:47depuis Louis XVI

01:02:49et je pense

01:02:52qu'à travers

01:02:53ce témoignage

01:02:54on a sans doute

01:02:55un aspect encore

01:02:56de la personnalité

01:02:57du président Sarkozy

01:02:58encore plus authentique

01:03:00plus intime

01:03:01plus vrai

01:03:01c'est sans doute

01:03:02l'ouvrage le plus personnel

01:03:03qu'il aura écrit jusque là

01:03:05et j'attends beaucoup

01:03:06de le lire aussi

01:03:06pas par effet

01:03:08par nécessité

01:03:09de quelque voyeurisme

01:03:10que ce soit

01:03:11entendons-nous bien

01:03:12simplement

01:03:12le ressenti

01:03:14du président Sarkozy

01:03:15sur l'épreuve

01:03:16qu'il traverse

01:03:17et qui met en cause

01:03:18aussi une institution

01:03:19à laquelle je suis

01:03:20profondément attaché

01:03:21c'est-à-dire

01:03:22l'institution judiciaire

01:03:23dans ce qu'elle a

01:03:24d'inquiétant aujourd'hui

01:03:26dans le fait

01:03:26que le double degré

01:03:27de juridiction

01:03:28le droit d'appel

01:03:29n'est pas respecté

01:03:30avec ses exécutions

01:03:31provisoires

01:03:31tout ça fait partie

01:03:32du débat

01:03:33un débat serein

01:03:34qui doit être porté

01:03:36vraiment devant

01:03:37les français

01:03:37j'avais gravi un à un

01:03:39les échelons de la vie sociale

01:03:40tout au long de mon existence

01:03:41je venais de redescendre

01:03:43d'un seul coup

01:03:43de dix étages

01:03:44le moins que l'on puisse dire

01:03:45était que la température

01:03:46ambiante

01:03:47avait chuté

01:03:48il fallait l'accepter

01:03:49le comprendre

01:03:50et en tirer

01:03:51le meilleur parti

01:03:52j'essayais de me raisonner

01:03:53après tout l'échec

01:03:53n'était pas plus injuste

01:03:55aujourd'hui

01:03:55que le succès

01:03:56n'avait été mérité

01:03:56dans le passé

01:03:57je devais surtout contenir

01:03:59les poussées de colère

01:04:00d'indignation

01:04:00qui m'étreignaient le coeur

01:04:01dès que je pensais

01:04:02au complot invraisemblable

01:04:04Oudroudi

01:04:05pour fabriquer

01:04:06cette sinistre affaire

01:04:07de prétendu financement

01:04:09libyen

01:04:10il revient

01:04:10sur

01:04:11notamment

01:04:12ce faux

01:04:14qui a été

01:04:14au coeur

01:04:16de cette enquête

01:04:17de Mediapart

01:04:18il faut savoir

01:04:19qui sont les faussaires

01:04:20s'il y a faux

01:04:21qui sont les faussaires

01:04:21s'il y a complot

01:04:22qui a comploté

01:04:23et dans cet ouvrage

01:04:25je le disais

01:04:26c'est le quotidien

01:04:27à la prison de la santé

01:04:28c'est également

01:04:30cette soif

01:04:31de vérité

01:04:33et se battre

01:04:33jusqu'à son dernier souffle

01:04:35et explique-t-il

01:04:36pour que la vérité

01:04:38soit présentée

01:04:40aux français

01:04:41Alexandre Devecchio

01:04:41est-ce que vous avez eu

01:04:42entre les mains

01:04:43le journal d'un prisonnier ?

01:04:44je n'ai pas eu encore

01:04:45cet honneur

01:04:46ou alors

01:04:48je n'ai pas ouvert

01:04:49mon courrier

01:04:49c'est possible

01:04:51non non

01:04:52je ne l'ai pas lu

01:04:54c'est très difficile

01:04:54de s'exprimer

01:04:55sur un livre

01:04:56qu'on n'a pas lu

01:04:57très franchement

01:04:58moi je m'interroge

01:04:59sur le timing

01:04:59je fais partie de ceux

01:05:00qui pensent

01:05:02que l'emprisonnement

01:05:03vous savez qu'exécution

01:05:05provisoire de Nicolas Sarkozy

01:05:06était effectivement

01:05:07une injustice

01:05:08qui témoignait aussi

01:05:09d'une forme de prise

01:05:10on parlait d'état profond

01:05:12mais de prise de pouvoir

01:05:12des juges

01:05:13donc

01:05:13il en parle justement

01:05:15la prise de pouvoir

01:05:16il dit

01:05:16l'autorité judiciaire

01:05:17n'est plus autorité

01:05:18est devenue

01:05:19un gouvernement

01:05:20et si dans une démocratie

01:05:22on ne peut plus

01:05:23parce que vous savez

01:05:24c'est de la grande phrase

01:05:24il ne faut pas

01:05:25commenter

01:05:27ou critiquer

01:05:27une décision de justice

01:05:28mais si

01:05:29l'autorité judiciaire

01:05:31est devenue

01:05:31pouvoir judiciaire

01:05:33alors à ce moment là

01:05:34on peut

01:05:35critiquer

01:05:36un pouvoir

01:05:37sinon on n'est plus

01:05:38en démocratie

01:05:38de toute manière

01:05:39on peut critiquer

01:05:40les décisions

01:05:41je ne suis jamais

01:05:42on est en démocratie

01:05:44et justement

01:05:45la grandeur

01:05:45de la démocratie

01:05:46c'est de pouvoir

01:05:47critiquer

01:05:48voire contester

01:05:49les institutions

01:05:50donc

01:05:51ça je n'ai jamais compris

01:05:53pourquoi on n'aurait pas

01:05:54le droit

01:05:54de critiquer

01:05:55la justice

01:05:56maintenant

01:05:56est-ce que c'était

01:05:57la bonne stratégie

01:05:58de le faire maintenant

01:05:59il lui reste un procès

01:06:01en appel

01:06:01où il y a une lourde peine

01:06:04qui pèse

01:06:05une épée de Damoclès

01:06:06sur sa tête

01:06:07et donc

01:06:09à mon avis

01:06:10le combat

01:06:10n'est pas terminé

01:06:11si vous voulez

01:06:12si vous me permettez

01:06:13quand vous le découvrez

01:06:14le livre n'est pas sur

01:06:15si vous voulez

01:06:16le bras de fer judiciaire

01:06:18il y a un temps pour tout

01:06:19et là

01:06:20il a reçu

01:06:21des milliers

01:06:22de lettres

01:06:23des centaines

01:06:24quasiment quotidiennement

01:06:25à chaque fois

01:06:25il recevait des lettres

01:06:26et c'était

01:06:27d'être au plus près

01:06:27de ces français

01:06:28qui partagent

01:06:30ou non d'ailleurs

01:06:30les positions

01:06:31de Nicolas Sarkozy

01:06:32c'était pas ça

01:06:33ils ont été heurtés

01:06:34de voir

01:06:35la manière

01:06:36dont ça s'est passé

01:06:37rappelons qu'il y avait

01:06:38sur les quatre chefs

01:06:39d'accusation

01:06:39trois qui ont sauté

01:06:41et c'était

01:06:42simplement

01:06:42l'association

01:06:45de malfaiteurs

01:06:46qu'on dit

01:06:47c'est la voiture balai

01:06:48dans ces cas là

01:06:50avec l'exécution provisoire

01:06:52avec la détention

01:06:53d'un homme

01:06:53qui je le rappelle

01:06:54est désormais

01:06:55septuagénaire

01:06:56je ne vais pas donner

01:06:57le sentiment

01:06:58de m'en prendre

01:06:58heureusement que

01:06:59ce n'est pas un règlement

01:06:59de compte

01:06:59à ma fonction

01:07:00d'origine

01:07:01magistrat

01:07:02mais si le général

01:07:03de Gaulle

01:07:04avait effectivement

01:07:05titré dans la constitution

01:07:06de l'autorité judiciaire

01:07:08ce n'était pas un hasard

01:07:09parce que le pouvoir

01:07:10il est issu du peuple

01:07:11il n'y a pas

01:07:12d'autre pouvoir

01:07:13d'autre onction

01:07:14que l'élection

01:07:16or les juges

01:07:16ne sont pas

01:07:17les élus

01:07:17c'est les politiques

01:07:18qui ont transformé

01:07:19l'autorité en pouvoir

01:07:19c'est les politiques

01:07:20les politiques

01:07:21interdit

01:07:22avec les politiques

01:07:23justement

01:07:24il en parle

01:07:24votre famille politique

01:07:26l'ancienne famille politique

01:07:28pardonnez-moi

01:07:28il y en a

01:07:29qui ont eu le courage

01:07:30de prendre des positions

01:07:31extrêmement

01:07:32de chef de l'État

01:07:33et clair

01:07:34pour

01:07:35pour soutenir

01:07:37Nicolas Sarkozy

01:07:38il y en a

01:07:38ils avaient

01:07:40sur le termineux

01:07:41ils avaient le trouillomètre

01:07:42à zéro

01:07:43service minimum

01:07:44c'était des lettres

01:07:45de condoléances

01:07:46il en parle un peu ça

01:07:47mais le problème

01:07:47c'est que Nicolas Sarkozy

01:07:48pardonnez-moi

01:07:49n'a pas été assez loin

01:07:50et d'un côté

01:07:51a été extrêmement critique

01:07:52verbalement

01:07:53il les a d'ailleurs

01:07:54vexés et humiliés

01:07:56donc on peut même penser

01:07:57qu'il y a une forme de vengeance

01:07:58en les traitant de critique

01:07:59et de l'autre

01:08:00il a fait une réforme constitutionnelle

01:08:02pardonnez-moi

01:08:03invraisemblable

01:08:04qui donne encore plus

01:08:06de pouvoir

01:08:07aux juges

01:08:08et qui dépossède

01:08:09le citoyen

01:08:09donc là

01:08:10il y a une contradiction politique

01:08:11qu'il paye

01:08:12durement

01:08:13et injustement

01:08:15et peut-être que même

01:08:15toute la France

01:08:17paye

01:08:17parce que quoi qu'on pense

01:08:18de la politique

01:08:19de Nicolas Sarkozy

01:08:20c'est la fonction présidentielle

01:08:21qui est affaiblie

01:08:23et même

01:08:23la fonction politique

01:08:24au Saint-Jarche

01:08:25qui est affaiblie

01:08:26par cette affaire

01:08:27mais

01:08:27c'est aussi le résultat

01:08:29des grandes contradictions

01:08:31notamment

01:08:31de la droite

01:08:33au moment où il y a eu

01:08:35l'annonce de la détention

01:08:36donc

01:08:37et du mandat de dépôt

01:08:39différé

01:08:40de l'exécution provisoire

01:08:42ce qui est intéressant

01:08:43c'est de voir

01:08:43que quels que soient

01:08:44les partis

01:08:45quels que soient

01:08:46d'ailleurs

01:08:46les éditorialistes

01:08:48parfois des

01:08:49non-sarkozistes

01:08:51ou anti-sarkozistes

01:08:52on dit

01:08:52mais c'est pas possible

01:08:53de faire ça

01:08:54en l'état

01:08:54on est en train

01:08:55d'outrepasser

01:08:56notre fameux état

01:08:57de droit

01:08:58et d'ailleurs

01:08:59il en parle

01:09:00il dit

01:09:00Jean-Michel Apathy

01:09:01c'est pas un sarkoziste

01:09:02primaire

01:09:02Jean-Michel Apathy

01:09:03tiens tiens

01:09:03Jean-Michel Apathy

01:09:04il l'a quand même défendu

01:09:05il l'a même défendu

01:09:06sur quotidien

01:09:07en revanche

01:09:08la tartufferie

01:09:09des tartufferies

01:09:10c'est Patrick Cohen

01:09:11il le raconte

01:09:12dans le livre

01:09:13qui a envoyé

01:09:14un message

01:09:15d'amitié

01:09:16d'affection

01:09:17à son bras droit

01:09:21Véronique Waché

01:09:23et puis ensuite

01:09:24sur France Inter

01:09:25lui a mis un scud

01:09:26je crois qu'il dit

01:09:27le courage a ses limites

01:09:28c'est de la formule

01:09:29moi j'ai hurlé de rire

01:09:30en lisant ça

01:09:31parce qu'il y a aussi

01:09:32beaucoup d'humour

01:09:33dans ce livre

01:09:33le courage a ses limites

01:09:34mais le courage a tellement

01:09:35ses limites

01:09:35qu'au moment où

01:09:36l'exécution provisoire

01:09:37est votée au parlement

01:09:38vous avez Hubert Collard

01:09:40qui le raconte très bien

01:09:41qui était député à l'époque

01:09:42qui s'est battu

01:09:43contre cette mesure là

01:09:44il était absolument seul au monde

01:09:45et il se faisait accuser

01:09:46jusque dans les rangs

01:09:47de la droite parlementaire

01:09:49d'être contre la transparence

01:09:51contre la corruption

01:09:52vous voyez

01:09:53le courage a ses limites

01:09:54en effet

01:09:54c'est aux politiques

01:09:55qu'il faut demander

01:09:55c'est la gauche qui a fait cette loi

01:09:58voilà ce qu'on pouvait dire

01:09:59et nous en parlerons

01:10:00donc son livre

01:10:01le journal d'un prisonnier

01:10:02Nicolas Sarkozy

01:10:04ça sortira dimanche

01:10:05dans toutes les librairies

01:10:06de France

01:10:07et puis effectivement

01:10:08vous avez dit

01:10:09il y a l'aspect judiciaire

01:10:11l'appel

01:10:12je crois que c'est à partir

01:10:13du 16 mars prochain

01:10:14c'est hélas pas fini

01:10:16il nous reste quelques minutes

01:10:17et je voulais absolument

01:10:18parce que vous êtes avec nous

01:10:19Jean-Baptiste Nouéla

01:10:20pardonnez-moi si j'ai

01:10:22mal prononcé votre nom

01:10:23je rappelle que vous êtes

01:10:23cofondateur des écoles

01:10:25excellence ruralité

01:10:26et je suis tombé

01:10:27sur cette enquête

01:10:28cette semaine

01:10:29et cette enquête

01:10:30elle est fascinante

01:10:3287% des français

01:10:33estiment que les territoires

01:10:35ruraux sont abandonnés

01:10:36par les politiques publiques

01:10:37c'est le triste

01:10:38stade

01:10:39ce sondage réalisé par l'IFOP

01:10:40pour réduire l'isolement

01:10:41dans les campagnes

01:10:42près de 9 français sur 10

01:10:43préconisent de renforcer

01:10:45l'éducation

01:10:46dès le plus jeune âge

01:10:48et c'est votre combat

01:10:48c'est votre boussole

01:10:49on vous avait reçu

01:10:50il y a quelques années déjà

01:10:51et c'est votre

01:10:53votre combat

01:10:54c'est à dire qu'aujourd'hui

01:10:55les pouvoirs politiques

01:10:56les politiques publiques

01:10:57ont complètement

01:10:57oublié la question

01:10:59de la ruralité

01:10:59oui tout à fait

01:11:00ce sondage il est très intéressant

01:11:01il dit deux choses

01:11:02il dit d'abord que

01:11:03la perception

01:11:04des habitants

01:11:05des zones rurales

01:11:06c'est que

01:11:06la fracture territoriale

01:11:08la fracture entre

01:11:08les petites villes

01:11:10les territoires ruraux

01:11:11d'une part

01:11:12et les grandes métropoles

01:11:13commence à l'école

01:11:14et que dès l'école

01:11:15ils ont le sentiment

01:11:16de ne pas être

01:11:17sur un même pied d'égalité

01:11:18avec les autres

01:11:20avec les autres français

01:11:21et puis la deuxième chose

01:11:22qui est très intéressant

01:11:23vous l'avez souligné

01:11:24c'est que

01:11:24les français sont d'accord

01:11:25avec eux

01:11:26c'est qu'il y a une unanimité

01:11:27dans le débat public

01:11:27aujourd'hui

01:11:28en tout cas

01:11:28dans la perception

01:11:29des habitants

01:11:30pour dire

01:11:30il y a un avantage

01:11:32qui est donné aux métropoles

01:11:34notamment sur le plan éducatif

01:11:35donc ça c'est très intéressant

01:11:36concrètement

01:11:3760%

01:11:37des

01:11:38des

01:11:39des sondés

01:11:40français

01:11:41ou habitants des zones rurales

01:11:42c'est identique

01:11:43disent qu'il y a beaucoup plus

01:11:44de moyens qui est donné

01:11:45dans les métropoles

01:11:46et donc ça donne aussi

01:11:47de l'espoir

01:11:47pour qu'on puisse remédier

01:11:49à ces

01:11:49à ces différences de traitement

01:11:50c'est important aussi

01:11:51de définir

01:11:52ce qu'est une zone rurale

01:11:53on dit que

01:11:5588%

01:11:57de la métropole

01:11:58enfin du territoire métropolitain

01:11:59est considéré

01:12:00comme zone rurale

01:12:01oui tout à fait

01:12:02mais ces 88%

01:12:03en réalité

01:12:03ça ne

01:12:05ça ne

01:12:06ça n'accueille

01:12:07qu'un tiers

01:12:08de la population

01:12:09moi je reviens en population

01:12:10parce que je pense

01:12:10que c'est bien plus important

01:12:11en population

01:12:12c'est combien

01:12:13c'est un tiers

01:12:14de la population

01:12:14grosso modo

01:12:15c'est énorme

01:12:16si on compte aussi

01:12:16les petites villes

01:12:17parce que ce qui est très intéressant

01:12:18en matière scolaire

01:12:18c'est de voir que

01:12:19ce sont les petites villes

01:12:20notamment

01:12:21qui décrochent énormément

01:12:22et qui sont

01:12:23pas assez denses

01:12:26pour bénéficier

01:12:26des moyens

01:12:27de l'éducation prioritaire

01:12:28si bien qu'aujourd'hui

01:12:28un jeune rural

01:12:29ou un jeune des petites villes

01:12:30a trois fois moins de chances

01:12:31de bénéficier

01:12:32des moyens

01:12:32de l'éducation prioritaire

01:12:33en fait c'est ça

01:12:34ce que constatent

01:12:35les français

01:12:35et on l'a nous analysé

01:12:37dans des chiffres

01:12:38et il y a

01:12:38il y a un avantage donné

01:12:41au territoire

01:12:42des zones urbaines

01:12:44on a mis

01:12:45depuis 40 ans

01:12:46des milliards

01:12:47et des milliards

01:12:48dans des zones urbaines

01:12:49dans des quartiers

01:12:49dits prioritaires

01:12:51et on a complètement

01:12:52délaissé

01:12:53l'argent aussi

01:12:54pour les zones rurales

01:12:55il y avait des besoins

01:12:56il ne faut pas les nier

01:12:56mais le principe

01:12:57est que

01:12:58vous pouvez marcher

01:12:59sur vos deux jambes

01:13:00c'est pas compliqué

01:13:0175% des habitants

01:13:02des campagnes

01:13:03ont le sentiment

01:13:05que les décisions

01:13:06qui se prennent à Paris

01:13:07sont loin des préoccupations

01:13:08de ceux qui vivent

01:13:09en région

01:13:10cette déconnexion

01:13:11là aussi

01:13:11c'est un élément essentiel

01:13:13oui mais c'est du coup

01:13:14la conséquence de ça

01:13:15c'est que

01:13:15vous avez des critères

01:13:17qui structurellement

01:13:18défavorisent

01:13:19les enfants

01:13:20des zones rurales

01:13:21et des petites villes

01:13:22et notamment

01:13:23il y a l'appartenance

01:13:24à un quartier prioritaire

01:13:25de la politique de la ville

01:13:26qui détermine

01:13:27l'orientation

01:13:27des budgets

01:13:28de l'éducation prioritaire

01:13:29l'éducation prioritaire

01:13:31pour vos auditeurs

01:13:31c'est concrètement

01:13:32les territoires

01:13:34et les endroits

01:13:35où l'école dit

01:13:35là il y a un besoin

01:13:36scolaire particulier

01:13:37on va mettre

01:13:38plus d'argent

01:13:39et bien un jeune rural

01:13:40il a trois fois moins

01:13:40de chances de bénéficier de ça

01:13:42et donc

01:13:42il faut à mon avis

01:13:43revenir à un critère unique

01:13:46qui soit un critère scolaire

01:13:48et qui mette

01:13:48tous les enfants de France

01:13:49sur un pied d'égalité

01:13:50ce que dit ce sondage

01:13:51c'est pas que

01:13:51les ruraux veulent

01:13:53un traitement de faveur

01:13:53ce qu'ils veulent

01:13:54c'est simplement

01:13:54avoir les mêmes droits

01:13:56que les autres

01:13:56et le principe aussi

01:13:58d'un critère

01:13:59unique

01:13:59sur les résultats scolaires

01:14:01c'est que ça permet

01:14:01aussi d'affecter

01:14:02les moyens de l'école

01:14:03là où elle en a besoin

01:14:04et du coup

01:14:05d'éviter tous ces effets

01:14:06de

01:14:07comment dire

01:14:10de trous dans la raquette

01:14:11qu'on n'arrive pas

01:14:12à prendre en compte

01:14:12et bien écoutez

01:14:14c'était important

01:14:15d'en parler

01:14:15ce matin

01:14:16je vais continuer

01:14:16en parler tout au long

01:14:17de la journée

01:14:18on a présenté un sujet

01:14:19parce que la ruralité

01:14:20là aussi

01:14:20les zones rurales

01:14:22sujet ô combien important

01:14:23je rappelle votre école

01:14:24Excellence Ruralité

01:14:26ça fait combien de temps

01:14:27que vous l'avez fondée

01:14:28ça fait 8 ans maintenant

01:14:29on a 3 établissements

01:14:30dans 3 territoires différents

01:14:33en Charente

01:14:33dans l'Aisne

01:14:34c'est des établissements

01:14:34hors contrat

01:14:35oui alors on essaye

01:14:36de passer sous contrat

01:14:37d'obtenir des financements

01:14:37publics pour passer sous contrat

01:14:39et pour pouvoir aussi

01:14:40faire en sorte que les résultats

01:14:41qu'on obtient

01:14:42bénéficient et infusent

01:14:44dans le système éducatif

01:14:45pour vous donner

01:14:45juste un chiffre

01:14:46aujourd'hui

01:14:47nos élèves qui appartiennent

01:14:48aux 10% les plus défavorisés

01:14:49ils obtiennent

01:14:50aux épreuves écrites

01:14:52du brevet

01:14:52les mêmes notes

01:14:53que les 10%

01:14:54les plus favorisés

01:14:54donc on peut tenir

01:14:55la promesse de l'école

01:14:56il faut juste s'en donner les moyens

01:14:57et bien écoutez

01:14:58merci d'être venu nous voir

01:14:59Jean-Baptiste Noëlac

01:15:00cofondateur

01:15:01des écoles

01:15:03Excellence Ruralité

01:15:04merci à tous les 5

01:15:05dans un instant

01:15:06c'est Brigitte Millot

01:15:06qui nous parlera

01:15:08des virus de l'hiver

01:15:09qui nous met à plat

01:15:10et nous dira

01:15:10comment les reconnaître

01:15:11comment les traiter

01:15:12comment s'en protéger

01:15:13je rappelle donc

01:15:16dans cette heure des pros

01:15:18on vous a donné

01:15:18en exclusivité

01:15:20les premiers éléments

01:15:21du journal d'un prisonnier

01:15:22le livre de Nicolas Sarkozy

01:15:24qui paraîtra

01:15:24le 10 décembre prochain

01:15:26j'ai oublié de vous dire

01:15:27vraiment

01:15:27pour l'avoir lu

01:15:28avant hier soir

01:15:29c'est à dire

01:15:30vous le commencez

01:15:31et puis en fait

01:15:32il vous accompagne

01:15:33et vous ne vous arrêtez pas

01:15:34c'est pas très long

01:15:35c'est pas un pavé

01:15:37mais si vous voulez

01:15:38c'est vraiment

01:15:38c'est une histoire

01:15:39vous avez l'impression

01:15:40que l'auteur

01:15:41vous prend la main

01:15:41et vous dit

01:15:41je vais vous raconter

01:15:42ce qui s'est passé

01:15:43toutes ces semaines

01:15:44mais il y a beaucoup

01:15:45de livres qui m'ont touché

01:15:46celui-ci en particulier

01:15:48vous avez raison

01:15:49cher Georges Fenech

01:15:50il faut se poursuivre

01:15:51sur CNews

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