- il y a 2 jours
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 05/12/2025.
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00:00Bonsoir mon cher Romain, ça va ?
00:05Ça va tout de suite mais je suis un petit peu contrarié quand même.
00:08Pourquoi ?
00:08Parce que pour une fois il y a un autre Romain en plateau et quand vous l'avez présenté vous avez dit une légende du journalisme.
00:13Et moi j'ai pas le droit par exemple.
00:14Vous n'êtes pas joué.
00:15C'est-à-dire que Romain, je vais vous dire deux choses, c'est que un, il est plus fort que vous pour le moment.
00:19Pas d'accord.
00:20Non mais grandissez, c'était hier le pourquoi sur les boulards.
00:24Et deux, j'ai oublié le deux, enchaîné.
00:27Il était pané en 94.
00:30Exactement, mais je vais le préciser bien évidemment.
00:32Bon depuis le début de l'émission on parle du futur.
00:34Moi je vais faire un bond dans le passé, retour il y a 31 ans, pour la coupe du monde 1994 qui avait eu lieu aux Etats-Unis.
00:41Donc comme vous l'avez dit, effectivement je n'étais pas né mais j'ai eu envie tout simplement de me plonger dans les méandres de la compétition.
00:48Ça fera des souvenirs aux ancêtres qui sont présents sur ce plateau.
00:51Donc coupe du monde 94, pourquoi c'est l'une des plus belles de l'histoire ?
00:55Et oui parce que même en l'absence de la France, il paraît que le rêve américain portait bien son nom.
00:59Alors faites-nous rêver, qu'est-ce que ça a donné sur le plan sportif ?
01:03Alors je vais être honnête, parmi toutes les personnes que j'ai interrogées, disons que l'aspect sportif n'est pas ce qui ressort le plus par rapport à la magie de cette compétition.
01:11Alors ce n'était pas la catastrophe, loin de là, mais un problème c'était la chaleur, on l'aura peut-être d'ailleurs l'été prochain.
01:15Attention, je l'ai dit, tout n'était pas catastrophique.
01:18On va voir le tableau par exemple à partir des quarts de finale.
01:20C'est un tableau de l'époque là.
01:22Bien sûr, on a eu des belles histoires.
01:24On n'a plus de sous.
01:24Là on fait du tableau Veneda, on n'a plus rien, on y va.
01:28On a fait venir Romain Delbello.
01:29Ah ouais, d'accord.
01:30C'est bon.
01:30Bref, on a eu des belles histoires avec la Bulgarie et la Suède par exemple.
01:34On a eu un match magnifique entre le Brésil et les Pays-Bas en quart aussi.
01:37Et à l'arrivée, une finale entre la Célésa Odro Mario et l'Italie de Roberto Baggio qui se finit au tir au but avec cette image mythique du ballon d'or 93 qui rate sa tentative.
01:46Les Brésiliens remportent leur quatrième sacre mondial 24 ans après le dernier, celui de Pelé en 1970.
01:53Et puis on va quand même mentionner les stars qui étaient présentes à cette compétition.
01:56Denis Bergkamp, Risto Stoikov qui sera ballon d'or cette année-là, Jorge Agui, le Roumain, Roberto Baggio évidemment.
02:03On en a parlé avec l'Italie, grande compétition pour lui.
02:06Il y avait Franco Barresi derrière lui, ça peut aider pour défendre.
02:09Un duo d'attaque Romario-Bébeton pour le Brésil, c'est quand même pas trop trop mal quand il s'agit de marquer des buts.
02:14Un autre duo très sympa du côté de l'Argentine, Gabriel Batistuta, Diego Maradona.
02:19Là aussi, on peut rêver un petit peu dans le secteur offensif.
02:22Mais quelle légende cette Coupe du Monde.
02:23Alors justement, Diego Maradona, ça a été l'un des très grands, même si éphémères, personnages de cette Coupe du Monde.
02:28Bien sûr, de toute façon, quoi qu'il fasse ou qu'il soit, c'est Diego Maradona.
02:32Et forcément, il monopolise l'attention.
02:35Et à la Coupe du Monde 94, c'est l'un des épisodes les plus marquants de sa carrière.
02:39Tout simplement, à l'époque, on le rappelle, il est en grande difficulté sur le terrain et en dehors.
02:43Mais tout le monde espère un retour en grâce sur cette Coupe du Monde.
02:46Il a tout fait pour essayer de revenir.
02:48Et le premier match avec l'Argentine, victoire 4-0 face à la Grèce.
02:51But magnifique d'Elpi Bédéoros.
02:54Et le journal L'Équipe qui titre ce 22 juin 94.
02:57Maradona marque son retour.
02:59Mais voilà, 5 jours plus tard, c'est le drame.
03:00Il est contrôlé positif à l'effet de rine, un stimulant.
03:03Il est exclu de la sélection argentine.
03:05Il n'emportera plus jamais le maillot.
03:07C'était trop beau à la une de l'équipe.
03:09Trop beau pour être vrai ce retour.
03:11Vincent Duluc nous résume cette histoire.
03:14Maradona, c'est à la fois l'histoire d'un miracle et d'une trahison.
03:17C'est-à-dire que c'est l'histoire d'un miracle parce que tout d'un coup, on revoit Maradona
03:21devenir un joueur de foot, amégré, tout d'un coup en forme, de nouveau avec ce pied gauche
03:26en chanteur.
03:28Et puis c'est une trahison parce qu'ensuite, on apprend qu'elle est la source finalement
03:32de ce miracle.
03:34Et bien voilà, c'est quand il se fait choper pour deux pages.
03:38Christophe, évidemment.
03:39Alors figurez-vous.
03:40Attendez, j'ai le bas de la Coupe du Monde qui arrive.
03:42Allez, deux jongles.
03:44Je ne sais pas, j'ai le bas.
03:46Figurez-vous que par rapport à la chute de Diego Maradona, la France, ou plutôt
03:50un Français, est à l'origine de cette chute.
03:52Les explications de Vincent Duluc.
03:55C'est que je suis journaliste au progrès à Lyon, que le médecin de Lyon est celui
03:59de l'équipe de France qui s'appelle Jean-Marcel Ferret.
04:01C'est qu'il a été installé par la FIFA à Boston et que c'est lui qui tire au
04:05sort le numéro du joueur contre l'antidopage ce jour-là.
04:09C'est donc lui qui tire le numéro de Maradona et qui fait tomber l'un des plus grands joueurs
04:15de l'histoire de la Coupe du Monde.
04:16Alors je vous avoue que ma première réaction par rapport à ça était d'avoir eu un peu
04:19peur pour ce Jean-Marcel Ferret.
04:20Je me suis dit qu'il avait peut-être eu deux, trois problèmes avec les Argentins
04:23ou avec Maradona, même si évidemment ce n'était pas de sa faute.
04:26Vincent m'a assuré que non.
04:27Il m'a dit qu'effectivement, il aurait peut-être été un peu culotté aussi pour
04:30celui qui a prétendu avoir eu la main de Dieu en 1986 de s'en prendre à la main
04:34du hasard en 1994.
04:36Je rappelle qu'à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de chaînes et pas de réseaux
04:39sociaux.
04:40Donc vous étiez assez pédard.
04:41Vous êtes quand même fous les mecs.
04:41Bien sûr, les mecs.
04:43Cette Coupe du Monde a surtout été un grand succès, il faut le dire, en dehors
04:45des terrains.
04:46En fait, c'est la première fois qu'on attribuait la Coupe du Monde à un pays qui n'a
04:49pas une grande culture foot.
04:50Déjà, ça n'a même pas le même nom là-bas.
04:51On appelle ça le soccer, tout simplement.
04:53Et puis il y avait un goût de nouveauté, d'exploration, tout simplement.
04:56Les stades, par exemple, changeaient de l'ordinaire d'immenses enceintes sans toile
05:00la plupart du temps.
05:01Utilisaient d'habitude pour du football américain à Chicago, San Francisco, Détroit.
05:05Et bien sûr, le Rose Bowl de Pasadena à côté de Los Angeles qui a accueilli la finale.
05:10Et puis le public avait répondu présent.
05:11Il y avait une superbe ambiance.
05:13Et pour nous en parler, on a un témoin idéal.
05:15C'est Joseph-Antoine Bell, le Camerounais, qui a quand même disputé sa Coupe du Monde
05:191994 avec les Lions indomptables.
05:21Et il nous a gentiment répondu depuis Douala et il nous raconte ses souvenirs.
05:24L'ambiance était plutôt surprenante.
05:27On a pu s'apercevoir définitivement que quand ils sortent, ils savent s'amuser.
05:32Ils organisent quelque chose et ça devient effectivement un événement national.
05:37Tout le monde ne comprend pas forcément le foot, mais les stades étaient pleins.
05:41Les gens étaient sympas.
05:43Ils venaient pour faire la fête, pour applaudir les joueurs.
05:47À l'entraînement, on était suivis.
05:51À l'hôtel, on était bien traités.
05:54Donc oui, l'ambiance, j'ai trouvé qu'ils savaient la créer.
05:59Un joli témoignage.
06:00Un joli chapeau.
06:01Un joli chapeau aussi, exactement.
06:02En tout cas, on le remercie de nous avoir répondu.
06:04Ça nous a fait plaisir.
06:05En plus, ça ne s'était pas très bien passé pour les Camerounais.
06:07Ils avaient été éliminés dès la phase de poule.
06:09Très compliqué aussi, en dehors des terrains.
06:11Bref, autre souvenir d'un match exceptionnel pendant cette Coupe du Monde, selon Vincent Dulc.
06:15Le stade, l'atmosphère était fantastique.
06:18Un des plus grands souvenirs, c'était évidemment le match Irlande-Italie à New York,
06:23qui était une espèce de derby de la ville et qui avait vraiment enfièvré les deux communautés principales de l'Est des Etats-Unis.
06:31Tout le cadre, tout le décor, c'était quelque chose de nouveau pour le foot.
06:35Jusque-là, la Coupe du Monde de foot allait quand même sur des territoires beaucoup plus classiques,
06:38des territoires où le foot avait déjà conquis le public.
06:41Et c'était la première fois que le foot s'attaquait comme ça à un continent où il n'était ni majoritaire ni populaire.
06:48Et puis enfin, c'est toute la culture américaine qui a rejailli sur cette Coupe du Monde.
06:53Oui, parce qu'on est donc en 1994.
06:55C'est la sortie de la guerre froide.
06:56Les Etats-Unis dominent le monde.
06:58Leur soft power est très puissant.
07:00Les marques, le cinéma, les sports US aussi.
07:02On en parlait aux Rantennes avec Michael Jordan, par exemple.
07:04On est en plein dedans.
07:05Et puis la mode aussi.
07:06Et là, on s'est concentré sur les maillots avec Arthur Girand et Baptiste Vautier.
07:10Ils sont absolument magnifiques.
07:11Regardez l'Allemagne, l'Argentine de Maradona.
07:14Le Brésil, il est iconique, bien sûr.
07:16L'Italie.
07:17Et puis alors, les gardiens, c'était fabuleux.
07:18Mention spéciale pour le Maroc, ici.
07:21Et le Mexique, là, on est sur une équipe absolument exceptionnelle.
07:25Et donc, Joseph-Antoine Bell, lui, il a aimé ce bouillonnement culturel américain.
07:29Le Cameroun, par exemple, a passé toute sa compétition avec une star d'Hollywood.
07:33Le mélange là-bas avec le monde du showbiz et du cinéma, c'est que Spike Lee s'était invité dans le groupe du Cameroun.
07:44Et Spike Lee nous avait quasiment accompagnés partout.
07:48Il nous avait offert une réception.
07:50Il nous a offert sa limousine.
07:52J'y étais avec Roger Mila, je me souviens, dans sa limousine avec lui.
07:58Et malheureusement, on n'en a pas forcément fait grand-chose.
08:01Mais je retiens que ça, c'était un symbole fort de ce que le foot peut réaliser.
08:07Extraordinaire témoignage.
08:09Extraordinaire.
08:10Extraordinaire.
08:10Bon, en tout cas, peut-être que Brad Pitt suivra les Bleus pendant toute la compétition l'été prochain.
08:15Il y a déjà un château chez nous.
08:16Il n'y en a plus d'ailleurs.
08:17Il y a des liens, en tout cas.
08:18On verra bien.
08:19Oui, absolument.
08:20Dans le sud, je crois.
08:21On fera une carte d'où ils habitent.
08:25Mais pour le moment, on finit pourquoi ?
08:26Bien sûr.
08:27En tout cas, ça avait été très bien en 1994.
08:30Donc, on espère remettre ça, 32 ans après, à une différence près, que la France ait un rôle majeur dans cette Coupe du Monde.
08:35Merci beaucoup, Romain.
08:37Je vous remercie à vos côtés.
08:39Et il faut préciser quand même, Raymond Domenech, que cette équipe de France qui n'y était pas, on se rappelle, c'est Israël et la Bulgarie.
08:46Et je rappelle que la Bulgarie a suivi.
08:47Eh bien, voilà, j'allais dire, la Bulgarie a fait demi-finaliste.
08:52La Suède était aussi demi-finaliste.
08:54Il y avait une équipe pour gagner cette Coupe du Monde.
08:56Ah oui.
08:56S'il n'y avait pas eu cette Gagie avant…
08:58Ce qu'on l'aurait gagnée après chez nous, je ne sais pas.
09:00Ces deux matchs, Bulgarie et Israël, quand on voit ce qu'a fait après avec Stoichkamp, cette équipe de France, elle avait les moyens d'aller au bout dans cette Coupe du Monde.
09:09Vous y étiez, vous, à la Coupe du Monde ?
09:10Oui, j'étais.
09:11J'ai un très mauvais souvenir de cette Coupe du Monde.
09:14Je me suis retrouvé à Boston avec les policiers nazis.
09:18Ah oui, j'ai eu le droit en cellule, d'aller faire un petit tour en cellule.
09:26Vous avez été en cellule ?
09:27Parce que l'équipe de France ne s'étend pas qualifiée.
09:31Nous, les entraîneurs nationaux, on devait aller superviser les matchs.
09:35Et il y avait un lot de billets, l'équipe de France avait un lot de billets qu'elle avait acheté.
09:39Et donc, elle n'avait plus rien à faire.
09:41Elle nous a dit, bon, quand vous allez là-bas, elle nous donnait à chacun un lot de billets et vous revendrez les billets sur place.
09:46Les entraîneurs nationaux avaient des billets.
09:57Et à Boston, personne ne le savait, c'était interdit.
10:01À Los Angeles, ils ont vendu leurs billets, dans toutes les autres villes ils les ont vendus.
10:04À Boston, où j'étais moi, je suis tombé sur interdit.
10:09Et donc, vous vous êtes retrouvé en cellule ?
10:11Je me suis retrouvé en cellule.
10:12Pire, je suis allé au tribunal le lendemain matin.
10:15Guantanamo derrière.
10:16Huit jours à Alcatraz.
10:18Non, mais ce que tu disais sur la nouveauté, ils avaient tellement peur des houliganes à l'époque.
10:24Ils avaient construit des grandes cages, des espèces de volières où ils attendaient les houliganes pour les parquer.
10:29Il y avait un truc pour les Africains, un truc pour les Asiatiques et un truc pour les Européens pour ne pas mélanger.
10:35Et ils nous parquaient dedans.
10:36Tous les gens qu'ils attrapaient, ils les mettaient là au milieu.
10:38Et je me suis retrouvé avec des gens qui eux étaient incroyables.
10:44Mais vous l'aviez déjà raconté ?
10:45Mais je l'ai raconté mille.
10:46Excusez-nous, vous n'écoutez plus assez.
10:47Parce que là, je pense que vous la connaissez ?
10:50Non, mais c'est une histoire.
10:52Je ne me permettrais pas de dire que ça fait caisse de résonance.
10:56Mais quand on voit les soucis de Visa, la façon dont tout va être serré, vissé, on va être attentif à la façon dont ça va se passer.
11:03On rappelle qu'ils ont créé, vous l'avez dit tout à l'heure Camille, un pass FIFA pour les supporters.
11:07Des nations qui ne sont pas spécialement amies que les Etats-Unis.
11:11Vous ne trouvez pas ça presque anormal de voir un Donald Trump aussi impliqué ?
11:15Alors certes, bien sûr, c'est sur son territoire.
11:17Mais en fait, il joue plus que ça.
11:18Lui, ce n'est pas l'image du soccer aux Etats-Unis, de cette Coupe du Monde, que ça se passe bien.
11:22Lui, son intérêt, il est politique.
11:24En fait, pour que les gens comprennent, mais en novembre 2026, donc quelques mois après la Coupe de Joune,
11:29il y aura une sorte d'élection de mi-mandat.
11:30C'est ça.
11:31S'il perd là, il n'a plus de pouvoir.
11:33Même s'il reste président, il n'aura plus de pouvoir d'exécution.
11:34Il n'a plus d'exécution au Parlement.
11:38Au Parlement.
11:38Et donc, il faut que cette Coupe du Monde se passe bien pour lui,
11:42pour que derrière, il ne puisse pas être inquiété politiquement aux Etats-Unis.
11:46Mais si on prend leur groupe, il n'est pas aussi simple que ça.
11:47En plus.
11:48Non, mais ce n'est pas plus d'exécution.
11:50Il faut que ça se passe bien.
11:51Mais une fois qu'on a fini cet aparté...
11:53Si c'est tous les flics qu'il y avait à Boston que j'ai connu, ça se passe bien à se passer.
11:57Ils sont peut-être un peu vieux là quand même.
11:59Tu traverses le temps de toi-là.
12:00Vraiment, il n'y a que vous qui n'avez pas vieilli.
12:02Parce que 94, ils avaient déjà mon âge.
12:04Et à mon avis, vous voyez, au mieux, ils sont sur un rocking.
12:06Je pense qu'ils ont été remplacés par d'autres.
12:08Je ne sais pas.
12:09On verra.
12:10Ça a donné quoi le procès ?
12:12Ils m'ont volé tout l'argent que j'avais sur moi.
12:15Il nous reste 3-4 minutes.
12:27Après, on va jouer.
12:27Le survivant, puis on se marrera avec Tom Cheravino pour le sens d'abonnement.
12:30Romain Delbello, cette Coupe du Monde 94, on a à peu près le même âge.
12:35C'est une Madeleine de Proust, évidemment.
12:38Et pour beaucoup, même si ce n'était pas toujours la plus spectaculaire, il y a des stars pour l'éternité.
12:43Vous avez vu comment on est devant les maillots ?
12:45Moi, je suis peut-être biaisé par mes origines, mais moi, c'est Baggio.
12:48Baggio, il porte l'Italie.
12:49Delbello, Baggio.
12:51Comme rarement un joueur a porté une équipe.
12:54Le Nigérian au 8e, il les sort avec un...
12:57C'est un miracle.
12:58Avec quelqu'un, il n'y a un miracle.
13:00Oui, c'est un miracle à l'Italien.
13:01Les Nigériens, ils doivent gagner 10 ou 100 joueurs.
13:03Là, on est dans le domaine ex-choueur.
13:05C'est lancé sur un truc.
13:06Mais évidemment, c'est le foot.
13:09Il rate le tir au but en finale.
13:10Mais c'est incroyable.
13:11C'est écrit, c'est scénarisé.
13:13C'était très triste pour moi.
13:14C'est qui la star de cette Coupe du Monde pour vous, Karim ?
13:18Honnêtement, Romario, j'ai trouvé ça.
13:21C'était la première Coupe du Monde.
13:23J'ai regardé celle de 90.
13:25Mais 94, c'est vraiment celle qui m'a le plus marqué au début.
13:29Et Romario, je trouvais la facilité à marquer autant de buts.
13:32Bien aidé, évidemment, par Bebeto.
13:33Mais cette équipe du Brésil, elle lui doit tout là-dessus.
13:36Et sur cette Coupe du Monde-là, il a sorti le Brésil.
13:37Il n'a pas fait des matchs incroyables, d'ailleurs.
13:39Je crois que c'est le quart de finale contre les Pays-Bas.
13:41Ils ont eu vraiment chaud.
13:42Les Pays-Bas, c'est leur histoire.
13:47Romario, accompagné de Bebeto,
13:50les deux ont été juste fabuleux.
13:52Joey, vous étiez trop jeune.
13:53Moi, j'avais 4 ans, je ne vais pas faire le mytho comme Romain Arant.
13:57Mais en revanche,
13:58il y avait votre idole, Gabriel et Baptiste-Toutard ?
14:00Moi, pour le coup, Romario aussi.
14:03Même si mon idole absolu, c'est Ronaldo le vrai,
14:06R9, mais Romario...
14:07Qui était là, mais qui n'a pas joué.
14:08Il a gagné, sans jouer.
14:09On disait à l'époque, pardon, j'en profite,
14:12je me souviens des commentaires,
14:13je crois que de mémoire, c'était France Télévisions
14:15qui avait les droits de cette Coupe du Monde,
14:16mais je ne veux pas t'abétir.
14:17Il semble que c'était France Télévisions
14:19qui avait les droits de cette Coupe du Monde.
14:19Avec Didier Roustan,
14:20qu'on embrasse bien fort.
14:23Ça nous remet un peu d'émotion.
14:25Et en fait, comment vous dire...
14:28Du coup, je ne sais plus où j'étais,
14:29à cause de Didier,
14:30je remercie à ça.
14:32Avec Ronaldo, on nous disait,
14:33il y a un jeune Brésilien...
14:34Non, mais c'est un peu d'émotion.
14:36Il y a un jeune Brésilien de 18 ans,
14:38mais un phénomène...
14:39On ne connaissait pas,
14:40il n'y avait pas de réseaux sociaux,
14:41il y avait cinq chaînes ou six chaînes.
14:43Six chaînes, et c'était Ronaldo.
14:46Pour moi, la première Coupe du Monde,
14:49c'est 98.
14:49À l'époque, j'ai 8 ans,
14:51mais c'est sûr que de voir les noms,
14:54Baptiste Outa, numéro 9, fantastique.
14:56Donc voilà.
14:58Dernier mot, Raymond.
14:59Dernier mot.
14:59La finale a été...
15:01La finale n'a pas été à l'auteur.
15:03Vincent Blasie.
15:04Mais il y a ce pédalty poteau.
15:06C'est 40 degrés.
15:06On faisait 40 degrés.
15:08C'était pour l'Italie, Raymond.
15:09Il n'y avait que vous
15:10qui faisiez le tour du terrain, Raymond.
15:12Non, j'étais là-bas.
15:13On a fondu...
15:14Libéré, libéré.
15:16Mais alors, attendez,
15:17ce qu'il ne s'est fait tatouer
15:18par un gars avec une ombre d'art comme ça.
15:20qui doit tatouer.
15:21Boston forever.
15:22L'art comme ça.
15:23L'équipe qui avait été
15:24le meilleur football,
15:25c'était la Super Bowl.
15:25Allez, on applaudit,
15:26Romain.
15:27Merci, Romain.
15:27Bon, c'est pour toi.
15:28Bonne soirée.
15:29Romain, merci pour cette plongée en arrière.
15:31Les réactions des Bleus
15:32sur la Coupe du Monde, Camille.
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