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  • il y a 19 heures
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 13/11/2025.

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Sport
Transcription
00:00Et c'est avec Romain Rennes. Bonsoir Romain.
00:07Merci d'avoir écouté l'émission hier avec attention et d'avoir suivi mes doléances de pourquoi c'est un événement.
00:11Merci, ça me fait plaisir.
00:12Bien sûr, mais je ne l'ai pas fait pour vous.
00:13C'est dommage mon petit Romain.
00:15Bon en tout cas, ce soir, on saura, enfin on espère qu'on saura, si la France se qualifie pour la Coupe du Monde 2026 l'été prochain aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.
00:24Et ce n'est pas un détail, loin de là, même si c'est très bien parti, c'est une date importante pour l'histoire de l'équipe de France.
00:30Tout simplement, ce soir, on va vous le prouver aujourd'hui, on va parler de la Coupe du Monde et pourquoi se qualifier reste donc un événement.
00:37Alors l'équipe de France est évidemment une habituée depuis de nombreuses années maintenant.
00:41Ça fait longtemps, ça fait très longtemps qu'il n'y a pas eu de mauvaise surprise.
00:44La dernière édition ratée, c'était en 94, on y reviendra.
00:47Mais depuis, c'est un sans faute.
00:49En 98 et en 2002, on était qualifiés d'office en tant que pays organisateur, puis en tant que tenant du titre.
00:53Ensuite, vous l'avez vu, 2006, 2010, 2014, 2018 et 2022.
00:58Cette qualification de suite au total, c'est un record dans l'histoire des Bleus.
01:02En attendant, la huitième, on l'espère ce soir.
01:05Sinon, ce sera peut-être dimanche en Azerbaïdjan.
01:07Mais en tout cas, on ne sent pas un grand stress dans l'air, même pas chez Didier Deschamps.
01:12Évidemment, nous avons conscience, les joueurs, de l'importance du match de demain.
01:19Il ne faut pas pour autant perdre la sérénité et la tranquillité.
01:25Faisons en sorte d'atteindre notre objectif dès demain face à cette équipe d'Ukraine.
01:31Voilà, on a notamment appuyé sur les deux mots, la sérénité, la tranquillité.
01:35Je pense que personne autour de ce plateau n'imagine que les Bleus puissent manquer la Coupe du Monde l'été prochain.
01:40Non, je ne pense pas.
01:42Ça paraît facile aujourd'hui, mais il faut le dire, ça n'a pas toujours été le cas.
01:45Eh oui, aujourd'hui, il y a plus d'équipes qualifiées.
01:48Il y a des statuts de tête de série, il y a des barrages.
01:50Il y a une autre chance avec la Ligue des Nations.
01:52On peut se rattraper, mais les plus anciens qui nous regardent savent quels bourbiers pouvaient être les qualifications
01:57parce qu'ils ont connu les années de plomb entre 66 et 78,
02:02puis entre 86 et 98, deux fois, 12 ans sans jouer la Coupe du Monde.
02:08Donc deux éditions consécutives ratées à chaque fois.
02:11On vous montre par exemple les unes de l'équipe lors des ratées pour les éditions 90 et 94.
02:16L'année 0, le 2 mai 89, après le nul face à la Yougoslavie.
02:20Et puis le très célèbre, inqualifiable, après le France-Bulgarie de 93
02:23et le but de Kostadinov pour les Bulgares.
02:26Donc il y a eu des catastrophes.
02:28Il y a eu aussi des phases très compliquées dans les années 70-80
02:31avec des matchs bouillants à jouer, des matchs à qui tout double
02:34face à la Bulgarie pour la Coupe du Monde 78,
02:37face aux Pays-Bas pour la Coupe du Monde 1982,
02:41au Parc des Princes là aussi et face à la Yougoslavie en 86.
02:44Que des adversaires costauds en plus.
02:46Et à chaque fois, ça s'est bien passé, mais à chaque fois, c'était très chaud.
02:50Régis Testelin, journaliste à l'équipe, se souvient.
02:52Tout se jouait sur un match.
02:54Et à chaque fois, il faut gagner.
02:56Tu ne peux pas faire match nul.
02:57Il n'y a pas de calcul, il n'y a pas de barrage derrière.
03:00Donc c'est à la vie, à la mort, sur un match.
03:02Et trois fois au Parc des Princes, trois fois en novembre, 77, 81, 85.
03:07Et quand tu as vécu ces moments-là, tu te dis que vraiment,
03:11il y a un match, tu y vas ou tu n'y vas pas.
03:13Donc quand tu as grandi avec ça, le fait de jouer à la roulette russe sur un match,
03:18tu as place à la Coupe du Monde, c'est un truc qui te marque à jamais.
03:23Il n'y a pas si longtemps que ça, on s'est fait des grosses frayeurs aussi.
03:26Oui, certaines personnes en plateau sont bien placées pour le savoir.
03:28On était tranquilles, on était sûrs de nous.
03:32Il fallait un peu de sel, il fallait mettre un peu de sel.
03:35Exactement.
03:36En tout cas, parce qu'aujourd'hui, finalement, on parle de France-Ukraine,
03:39on parle de la Calife.
03:40Mais par exemple, juste après, dans quelques minutes,
03:42le thème qu'on va faire, c'est sur la manière.
03:44Et pas seulement sur la Calife, on en espère beaucoup.
03:47Il y a 20 ans, ce n'était pas la priorité, la manière.
03:49Regardez, c'est une de l'équipe.
03:51En 2005, avant un France-Chypre décisif pour la Coupe du Monde 2006,
03:54l'équipe titre qu'on en finisse.
03:56Et quand les Bleus l'emportent au Stade de France et décrochent leur ticket le soir,
03:59c'est la délivrance.
04:00Dans l'édition du lendemain, 4 ans plus tard, le fameux barrage face à l'Irlande.
04:04Le trouillomètre à zéro pour tout le pays avant le vol Air France.
04:07De très belles une avant et après le match.
04:09L'allée s'était d'ailleurs bien passée avec un succès 1-0.
04:12C'était plutôt bien barré.
04:13Du coup, avant le retour, c'est le grand soir qui est attendu.
04:17Et le lendemain, ce sera évidemment la polémique nationale.
04:19Avec la main de Thierry Henry, la main de Dieu et le but de William Gallas
04:23qui qualifie péniblement l'équipe de France.
04:25Et ce n'est pas fini, 2014.
04:27La France est de haut mur avant le barrage retour face à l'Ukraine.
04:30On en parlait dans le pourquoi d'hier.
04:31Faites-le, exhorte l'équipe.
04:32Et le lendemain, après une soirée de rêve,
04:34ce sera respect pour cette équipe de France.
04:36Bref, des campagnes de qualification difficiles.
04:39On va s'arrêter un petit peu sur celle de 2006.
04:42Avant le match décisif face à Chypre dont on vous parlait,
04:45même le placide Zinedine Zidane avait conscience de l'enjeu assez énorme.
04:50Il faut le faire, de toute façon.
04:52On n'a pas le choix.
04:53On ne peut pas dépendre de l'autre match.
04:56Nous, on sait ce qu'il nous reste à faire.
04:59On aurait bien aimé se qualifier comme on avait espéré tous
05:02avant le match contre les Suisses.
05:03On ne l'a pas fait.
05:05Donc les Bleus s'imposent finalement 4-0 face aux Chypriotes.
05:08Dans le même temps, la Suisse est tenue en échec en Irlande.
05:11Donc la qualification est en poche.
05:13Mais écoutez bien le vocabulaire employé après le match.
05:15Ça en dit très très long sur la tension de l'époque.
05:17Vous allez aussi reconnaître quelques personnes.
05:20Je suis heureux pour les joueurs parce qu'ils en ont bavé.
05:22Ça n'a pas été facile.
05:23Ça a été même compliqué pendant un an et demi.
05:26Il a fallu se battre.
05:28Ils se sont accrochés malgré tout, malgré les difficultés.
05:31Donc je suis vraiment heureux pour eux.
05:33C'était une longue galère.
05:34Ça a été difficile.
05:35On a énormément souffert.
05:38Et je crois que même ce soir, ça passe à un fil.
05:40Grande joie, grand soulagement pour tout le monde.
05:43et heureux d'avoir gagné cette place sur le terrain
05:47et d'aller à la Côte d'Inde.
05:50Mais les gars, on a récupéré tout le monde.
05:53Mais l'EDG, c'est vraiment fantastique.
05:55Pour ça, on a récupéré tous les qualifiés de 2006.
05:57Bravo.
05:57Bien sûr.
05:58Pardon, excusez-moi.
05:58Pas de problème.
05:59Du coup, comme vous l'avez entendu,
06:00il y avait du soulagement.
06:02Parce qu'imaginez à quel point c'était brûlant
06:04et notamment avec les médias.
06:05Raymond pourra le confirmer aussi.
06:07L'équipe écrivait avant le match, par exemple,
06:10« Quand on pense au large sourire
06:11qui avait accompagné le tirage au sort de Francfort
06:13en décembre 2003,
06:15cette situation confine à l'incongruité.
06:17Cette fois, c'est plutôt la crainte qui domine.
06:20Ensuite, il sera toujours temps de se poser
06:22les bonnes questions.
06:23La pression, la tension étaient permanentes.
06:25Et Régis Testelin, là aussi, suivait les Bleus à l'époque. »
06:28Il y avait un climat de défiance tout le temps
06:30qui rajoutait du stress au stress
06:33parce que tout était tendu.
06:34Les matchs étaient tendus,
06:36les matchs étaient serrés,
06:37on n'avait jamais de marge.
06:39Les conférences de presse étaient hyper tendues.
06:41Et puis, tu ratais plus de Coupe du Monde depuis 1998.
06:44Donc, il n'était pas question de rater un grand tournoi.
06:47On était quand même devenu une nation forte.
06:49On avait gagné la Coupe du Monde,
06:50on avait gagné l'Euro.
06:51Le sélectionneur jouait sa peau.
06:53Tous les joueurs auraient été la risée
06:54de ne pas qualifier la France pour la Coupe du Monde.
06:56Et c'est aussi pour ça que les trois tourniers sont revenus.
06:59Donc, oui, c'était chaud, mouillant.
07:01Et tout ça nous rappelle quand même
07:02qu'on vit une époque dorée formidable.
07:04Pour les qualifs de l'équipe de France,
07:05c'est une époque formidable, évidemment.
07:07Bien sûr, et même de façon générale.
07:09On a joué les deux dernières finales de Coupe du Monde
07:11en en gagnant une.
07:12On a été dans le dernier carré
07:13de quatre des cinq grandes dernières compétitions
07:15qu'on a jouées.
07:16Et donc, les qualifications sont assez tranquilles.
07:19Même si tout le monde ne s'en sort pas aussi bien
07:20depuis 1998 parmi les nations européennes.
07:23Il n'y a que l'Allemagne, la France et l'Angleterre
07:24qui se sont toujours qualifiées
07:26L'Espagne, l'Italie, le Portugal, les Pays-Bas
07:29en ont tous raté au moins une.
07:31Notre consultant, Vicach Dorasso,
07:33a connu l'essentiel de ses sélections
07:35pendant la période 2004-2006 dont on parlait.
07:38Et le mot de la fin est pour lui.
07:40Et ça s'est joué à peu de choses.
07:42C'est ça aussi la beauté de ces éliminatoires
07:45difficiles qui pouvaient exister il y a quelques temps.
07:49C'est de se qualifier vraiment sur le fil
07:52et ça donnait encore plus de valeur à notre qualification.
07:54C'est difficile de se qualifier pour un mondial.
07:57Il ne faut jamais galvauder la qualification.
08:01Il faut aller la chercher sur le terrain.
08:03Il y a raison.
08:03Voilà, donc il faut le dire aux plus jeunes
08:05qui n'ont connu que le caviar.
08:07La qualification, ce n'est jamais une simple formalité.
08:10Aux plus vieux qui ont connu les sales époques,
08:12ne vous embourgeoisez pas,
08:13finalistiquement parlant.
08:15Ce soir, ça compte beaucoup.
08:17Et en cas de qualification,
08:18il faudra évidemment célébrer,
08:20surtout en ce 13 novembre.
08:21Merci beaucoup Romain Aron.
08:25On en parle.
08:26On marque une courte pause
08:27puis on parle de tout ça
08:28parce que vous avez connu 78.
08:29Vous avez connu évidemment
08:30Ballard et Mont 2006, 2010.
08:32On va y aller pleinement.
08:33Je vous rappelle également
08:34que vous avez la chaîne équipe
08:35et puis l'équipe Live Foot.
08:36On parlait de qualification pour la Coupe du Monde.
08:38Nigeria-Gabon,
08:39un demi-finale de barrage dans la zone Afrique.
08:41Norvège-Estonie
08:42et à partir de 20h,
08:43Cameroun,
08:44République démocratique du Congo.
08:47Et regardez le Nigeria
08:47qui mène actuellement 1-0
08:49face au Gabon.
08:51On est à la 83ème minute.
08:52C'est Baba Cardiara
08:53qui est au commentaire
08:54si vous voulez être en double écran.
08:56Et puis ce soir, 20h40,
08:57Moldavie-Italie,
08:58Tanguy Le Séville et Mathieu Le Séville
09:00et puis l'équipe de la mi-temps
09:01autour d'Eloni Mena
09:01et l'équipe du soir.
09:02Voilà, vous savez tout.
09:03On revient dans un instant
09:04pour vous parler
09:04de cette qualification
09:06et de la manière.
09:07C'est la suite de l'équipe de règle.
09:20On va revenir sur le pourquoi.
09:21Pourquoi se qualifier au mondial
09:22reste un événement ?
09:23La qualification et la manière.
09:25C'est la question qu'on va se poser.
09:26On aura le 100 mètres.
09:27On va jouer,
09:28mais tout de suite en point de pilote.
09:29Voici le petit filet.
09:30Première partie.
09:30Toi, toi, Anna.
09:33Voilà.
09:33Comment ça va ?
09:34Ça va avec vous, Règle, la forme ?
09:35Ça va bien.
09:35Attendez.
09:36Hop là.
09:36Hop là, impeccable.
09:38Bon, on est jeudi.
09:38Et le jeudi, il y a quoi ?
09:39Il y a le chute ou pas chute ?
09:40Comme le lundi.
09:41Voilà.
09:42Donc, c'est Olivier Rouillet
09:42qui va expliquer les règles.
09:44Là, tout de suite.
09:44Bah, oui.
09:45Pas demain.
09:46L'image, soit tu chutes,
09:47soit tu chutes,
09:48et soit tu chutes
09:48ou tu ne chutes pas.
09:49Mais quand tu chutes,
09:50tu peux disparaître.
09:51Et voilà.
09:51Ça, c'est dangereux.
09:52Alors, c'est en semi-français,
09:54mais c'est pas mal.
09:54C'est pas mal.
09:55C'est pas mal.
09:56Et puis, on a trouvé
09:57à deux droits aussi
09:57pour la chaîne d'équipe
09:58parce que pour le week-end,
10:00on complète la grille.
10:01C'est important.
10:01C'est toujours sympa.
10:03Allez, mais pour l'instant,
10:03petite izique, c'est parti.
10:07Alors, Julien Bourron, lui,
10:09regardez, on l'embrasse.
10:10Détenteur du record
10:11de Mayo de Monaco.
10:131046 Mayo, regardez.
10:14Depuis 1150 à aujourd'hui.
10:16Franchement, bravo à lui.
10:17Alors, lui, il ressemble,
10:19je trouve,
10:19pas trop à Cristiano Ronaldo.
10:21Tout le monde l'arrête
10:24dans la rue quand même
10:25qu'il a une vie de sympathique.
10:27Il y a un truc, mais...
10:28C'est Christian Ronaldo.
10:29Ouais, c'est Christian Ronaldo.
10:31Détenteur de Nice, regardez,
10:32trop sympa,
10:33il a pris un petit jeune
10:34qui faisait du stock dans la rue.
10:35Hop, il l'emmenait dans la rue.
10:37Je ne savais pas,
10:38une vraie raquette
10:38pour jouer à deux mains.
10:40C'est légal.
10:40C'est légal, ça ?
10:41Oui, je me suis renseigné,
10:42c'est légal.
10:42Pour faire que des coups droits.
10:43Bah ouais, pas incroyable.
10:45Alors, lui, il était embêté
10:46par un oiseau
10:46en faisant du boulot, là.
10:47Et puis, la mauvaise blague,
10:54comme on les aime,
10:54bien évidemment.
10:55Hop, on enlève la main.
10:57Oh, punaise, Sam !
10:59Pourquoi ils font ça ?
11:00Le coup d'enlever de la bouteille,
11:03ce n'est pas joli, ça, franchement.
11:04C'est extrêmement méchant.
11:05A tout à l'heure,
11:06Antoine Pinault,
11:06le petit filet.
11:0821h23,
11:08puisqu'à Moldavie,
11:09Italie dans la foulée,
11:10vous le savez,
11:11donc c'est les qualifiers,
11:13les matchs de qualification.
11:15On va revenir sur le pourquoi
11:16avant d'attaquer notre calife
11:17et la manière.
11:18Olivier et Raymond,
11:19je vais commencer avec vous,
11:20parce que vous avez connu
11:21ces périodes difficiles,
11:22puis vous,
11:22alors vraiment,
11:23vous avez aussi connu
11:24en tant que sélectionneur.
11:25Je vais d'abord prendre
11:26la chronologie.
11:28Je vais aller voir
11:28Pépé Rouillet, d'abord.
11:30Mon cher Olivier,
11:31non mais,
11:32plus sincèrement,
11:32et vous savez le respect immense
11:33que j'ai pour ceux
11:34qui ont réussi à qualifier
11:35le pays pour la Coupe du Monde
11:36en 78,
11:37c'était une drôle d'aventure.
11:39C'était quelque chose
11:39qu'on n'avait même plus
11:41la saveur d'une Coupe du Monde.
11:42Non, non, mais c'était
11:43à un moment, nous,
11:44c'était un truc de fort,
11:46c'était un truc vraiment puissant,
11:49parce que ça faisait 20 ans
11:50qu'on n'avait pas été
11:51en Coupe du Monde,
11:52et donc,
11:53sur ce dernier match
11:54contre la Bulgarie,
11:54moi, je n'ai pas eu de chance
11:55parce que j'étais sélectionné,
11:57mais je me blesse
11:58le mercredi en chambre,
11:59mais ce n'est pas grave,
11:59j'étais présent
12:00au Parc des Princes,
12:02et c'est vrai que
12:03quand on marque
12:06le troisième but,
12:07c'est un moment de folie,
12:09c'est vraiment un moment,
12:10c'est de l'extase,
12:11je regrette,
12:12mais c'est un superbe,
12:14c'est un orgasme,
12:15il faut le dire,
12:16on a quelque chose
12:16de fort, de puissance,
12:17parce que là,
12:18on pense à plein de choses,
12:20tu dis,
12:20ça fait 20 ans
12:21que tu n'es pas allé,
12:21tout d'un coup,
12:22tu te retrouves,
12:23et puis tout s'est enchaîné,
12:24moi, je vois Michel Hidalgo
12:25qui a quand même été
12:26l'homme qui a lancé
12:28l'équipe de France,
12:29c'est lui qui a apporté
12:30sa façon de voir les choses,
12:31sa façon de jouer au football,
12:33après, il y avait Michel,
12:34Henri Michel,
12:35il y avait Jean-Margui,
12:36ou tout ça,
12:36il y avait des grands joueurs
12:37de football,
12:37mais c'était un moment
12:39vraiment hyper,
12:40hyper puissant,
12:41et on l'a été le chercher,
12:44et c'est vraiment un truc,
12:45alors Raymond,
12:46on l'a été le chercher aussi,
12:47mais nous,
12:48c'est vraiment le truc
12:49que tout le monde...
12:51Et puis qu'il lançait
12:52quelque chose,
12:53parce que derrière,
12:53il y a 82,
12:54et 84,
12:54et 86.
12:55Tu vois,
12:56je pense qu'on devait avoir
12:57le même sentiment,
12:58parce que tout le monde
12:59l'attendait quand même,
13:00parce que t'étais comme ça,
13:01quoi, tu vois,
13:02mais c'était puissant après.
13:04Ah oui,
13:04c'est bon,
13:05c'est match de qualif,
13:06d'ailleurs,
13:06il y avait qu'une nation
13:07européenne qualifiée,
13:09plus l'Allemagne,
13:10huit nations qui se qualifient,
13:11il y avait qu'une nation,
13:12vous étiez avec les meilleurs
13:13dans chaque coup,
13:13il fallait être premier
13:14plus l'Allemagne,
13:14c'est toujours l'Allemagne.
13:16La réflexion de Raffo,
13:18elle est vraie,
13:18c'est vrai qu'il n'y a pas
13:19beaucoup d'équipes,
13:19huit nations,
13:20huit places.
13:21Je rappellerai aux plus jeunes
13:22que lorsque la France
13:23gagne l'Euro 84 à domicile,
13:25vous êtes,
13:26on est huit,
13:27je veux dire,
13:27ça va très vite,
13:34je pense que Raymond,
13:35ça devait être la même chose.
13:36Alors,
13:36moi sur le côté sélectionneur,
13:39parce qu'on a revu
13:40et désarché évidemment,
13:42vous m'avez dit en rigolant
13:43tout à l'heure,
13:43moi on était serein,
13:44ça met un peu de sel,
13:45un peu de piment.
13:46Très honnêtement,
13:47des années après,
13:4720 ans après,
13:48vous étiez serein sur la qualif
13:50avant le match contre Chypre,
13:51après...
13:512006 ?
13:52Ah ouais,
13:53totalement.
13:54Non,
13:54là totalement,
13:55j'avais aucun...
13:56C'est 2010.
13:57Aucun doute.
13:58Vous étiez serein tout le temps.
14:002006,
14:00il y avait un truc bizarre,
14:02c'est qu'on avait l'impression
14:02que les gens avaient envie,
14:03ou les médias surtout,
14:05avaient envie qu'on ne se qualifie pas.
14:07On avait ce sentiment,
14:09nous c'est ce qu'on ressentait,
14:10on ressentait une forme d'opposition,
14:12un climat légatif.
14:12Total,
14:12un climat autour de nous,
14:14les spectateurs au stade,
14:16c'était toujours,
14:17je veux dire,
14:17c'était compliqué,
14:18tous les matchs de qualification,
14:20on n'a jamais eu cet engouement
14:22qui a existé,
14:23après,
14:24nous on l'a ressenti comme ça.
14:25Mais en 2006,
14:26si,
14:27en 2006,
14:27on avait ça,
14:29on avait l'ambiance,
14:30on avait le public avec nous,
14:32et après,
14:332010,
14:34c'était pas,
14:35c'était vraiment une,
14:37on s'est qualifié,
14:39un peu,
14:39nous,
14:40contre tout le monde.
14:41Et dans quelles conditions,
14:43en plus ?
14:43Bah oui,
14:43moi je me rappelle,
14:44ça a gravé.
14:45Moi j'étais au stade,
14:45je ne la vois pas la main,
14:46je ne sais pas,
14:46moi non plus.
14:47Eh ben moi non plus.
14:48Pardon ?
14:49Non !
14:49Alors attendez Raymond,
14:50regardez,
14:51on prend deux secondes,
14:51vous n'avez pas vu la main de Thierry Henry ?
14:53Mais non !
14:54Moi je rentre au vestiaire,
14:56on est qualifié,
14:57je rentre au vestiaire,
14:58je vais à la tribune de presse,
14:59tout de suite je vais à la presse,
15:01et je vois,
15:03et ils font tous une tête de six pieds de long,
15:06j'ai dit,
15:06il y a un problème,
15:07mais qu'est-ce qui se passe ?
15:07Vous n'êtes pas content qu'on soit qualifié ?
15:10Et ce n'était pas pour provoquer en plus,
15:12et je n'avais rien vu,
15:13et ils commencent à me dire,
15:15mais il y a eu un problème,
15:17il y a eu un but,
15:19il y a eu une main quoi.
15:20Il y a eu une main,
15:21j'ai eu une main,
15:21je lui ai dit,
15:22attends,
15:22je ne suis pas arbitre moi,
15:23si l'arbitre ne l'a pas vu,
15:24qu'est-ce que je vais y faire ?
15:25Nous on est qualifié,
15:26donc il y a eu un peu content qu'on soit qualifié,
15:28surtout qu'on avait,
15:30les Irlandais s'étaient qualifiés en demi-finale
15:33avec un pénalty inexistant
15:35sur une faute en dehors de la surface de réparation,
15:37et là ils n'ont pas pleuré,
15:38non non,
15:39parce que je l'ai déjà dit ça,
15:40je l'ai déjà dit,
15:41donc l'injustice fait partie du sport,
15:45si l'arbitre n'a pas vu,
15:47c'est qu'il y a un vrai problème d'arbitre,
15:48parce que j'ai revu après les images,
15:50je lui dis,
15:50s'il ne l'a pas vu,
15:51il y a quelque chose,
15:53ce n'est pas possible,
15:54lui il est le juge de touche,
15:55et qu'il ne l'ait pas vu,
15:57mais moi où je suis en bas,
16:00c'est de ce côté,
16:01ça se passe là,
16:02sur ce côté,
16:03il y a tous les joueurs,
16:04il y a tout le monde devant,
16:04moi je ne le vois pas en haut de la tête,
16:05je dis bravo,
16:09c'est tout,
16:10c'est vrai que du banc,
16:11on ne voit pas toujours,
16:12je ne vous mets pas en cause,
16:14si vous me le dites,
16:14je crois sur parole,
16:15ça aurait été plus drôle que maintenant,
16:1720 ans après,
16:17vous me disiez,
16:18bon,
16:18j'avoue Greg,
16:18vous l'avez vu,
16:19ça n'aurait rien changé,
16:20on aurait rigolé au moins,
16:21ah non,
16:22j'ai toujours été honnête,
16:24ça je sais,
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