- il y a 3 mois
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 03/10/2025.
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00:00C'est la suite de l'équipe de Greg donc on applaudit Johan Rioux qui est avec nous qui
00:06nous honore, il est là. Après Johan, je rappelle votre défi le Mont Ventoux donc lundi mardi,
00:13vous êtes bien entouré Camille Mackelia à vos côtés, Bruno Salomon de l'autre côté,
00:17Ambre Godillon avec Kahn Benalli, on applaudit Kahn Benalli et Raphaël c'est bon. Je m'applaudis,
00:24que du bon monde. J'espère qu'on va avoir l'occasion de l'applaudir, le pourquoi Romain Haran,
00:29c'est parti. Bonsoir tout le monde. C'est formidable, c'est vendredi. Karim il se moque de moi mais ma
00:42première phrase elle est pour lui parce que je vais parler d'un sujet qu'il connaît très bien dans sa
00:45carrière de footballeur de district, c'est d'être remplaçant. Vous n'étiez pas né que j'étais
00:50déjà loin. Personne n'y croit Karim, non effectivement on va parler de Gonzalo Ramos parce que le buteur
00:56portugais. C'est vrai, c'est un truc de fou. En beaucoup moins beau lui quand même. C'est vrai,
01:01bon en tout cas il a marqué mercredi soir le but de la victoire face au Barça et c'est une habitude
01:05pour lui. Regardez les chiffres qu'on a trouvé dans le journal l'équipe aujourd'hui par rapport à sa
01:09condition de remplaçant. En fait il a marqué presque autant de buts en tant que remplaçant qu'en
01:14tant que titulaire au PSG alors qu'il a joué trois fois moins de minutes et même un peu plus que
01:18ça d'ailleurs. Un but toutes les 167 minutes quand il débute et un but toutes les 57 minutes quand il rentre,
01:23c'est assez édifiant. Mais du coup il a trouvé son rôle dans ce collectif parisien, un rôle de
01:28super sub et donc il nous a inspiré la chronique du jour, pourquoi avoir un super sub est essentiel.
01:34Alors je rappelle super sub évidemment l'expression anglophone donc vous allez m'expliquer s'il vous
01:39plaît concrètement ce que ça veut dire. C'est vrai, vous avez raison Benoît, c'est peut-être pas évident
01:43pour tout le monde. On a consulté le Larousse franco-anglais du football donc c'est un mot issu de l'anglais
01:47super sub qui signifie littéralement super remplaçant. Ça désigne un joueur de football habitué à entrer en jeu.
01:53Et à avoir un impact déterminant sur la rencontre une fois sur le terrain, soit en marquant des buts,
01:58soit en faisant preuve de son influence ou de son activité. Et le premier qu'on a qualifié comme ça,
02:03et bien c'est cet homme, David Fairclough, un attaquant anglais qui a notamment évolué à
02:07Liverpool dans les années 70-80. Et sur ses photos il est en train de marquer un but face à Saint-Etienne le
02:1316 mars 77. Un but qui permet aux Reds de renverser les Verts en quart de finale retour de la Coupe d'Europe des
02:19clubs champions. Et donc à partir de là il va se tailler une réputation de super sub. Et en huit ans il va
02:24marquer 55 buts en 154 matchs. Et ça, ça fait 30%, enfin 30% de ses buts en tout cas c'était en tant que
02:31remplaçant et des réalisations assez décisives. Et donc ça peut être très utile d'avoir un Fairclough ou un
02:36Gonzalo Ramos dans son équipe. Et c'est Régis Brouard, notre entraîneur maison, consultant dans l'équipe du soir, qui nous le dit.
02:41D'avoir un super sub dans un effectif, déjà il est très rare, et pour moi c'est un luxe. Je signerais dès demain d'avoir un type de joueur comme ça.
02:54De trouver un joueur qui puisse accepter de pas beaucoup jouer et qui reste un pion essentiel et élémentaire à un effectif.
03:05Alors il a raison Régis, parce qu'il faut que ce soit un super joueur qui accepte sa condition de remplaçant.
03:10Mais oui, c'est tout le problème, parce que quand on joue au foot, forcément on veut débuter les matchs, ça paraît assez évident.
03:15Mais une fois qu'on est sur le banc, eh bien il y a deux façons d'aborder le fait d'entrer en jeu.
03:19Alors pour la première façon, on va revenir sur le super sub, peut-être le plus iconique de l'histoire de l'équipe de France.
03:24Eh bien c'est David Trézeguet. Pourquoi je vous parle de lui ? Parce qu'il a marqué le but en prolongation de la finale de l'Euro 2000 face à l'Italie.
03:30Face à l'Italie, pardon, but en or sublime évidemment, qui a permis au Bleu de remporter l'Euro.
03:34Et en fait, quand il est entré en jeu à la 76e minute, eh bien il était plutôt tranquille, pas en colère d'être remplaçant.
03:40C'est ce qu'il a expliqué à Charlie Courant dans le documentaire Euro 2000, le chef-d'oeuvre de Trézegold.
03:44De mon côté, je voulais apporter quelque chose, je voulais être présent, je voulais, même si ce n'était pas peut-être le temps idéal, mais vouloir donner en plus.
03:58C'était mon travail. C'était, voilà, je rentrais, le coach a fait appel à moi pour, dans l'éventualité, marquer.
04:06Il n'y avait pas trop, je n'ai pas trop réfléchi à ça. Si je rentre, ce n'est pas marqué. Après, le reste, il n'y a pas d'histoire.
04:15Et d'ailleurs, ce ne sera pas qu'un feu de paille pour le roi David. Notre partenaire Opta nous a fourni quelques stats avec 13 buts après être rentré en jeu.
04:24En fait, il est le joueur le plus décisif de l'histoire de l'équipe de France dans cette catégorie.
04:2813 de ses 34 buts et ça, ça fait 38%. Ça aussi, c'est un record chez les joueurs qui ont marqué au moins 10 buts.
04:34Donc lui, comme il l'a dit, il le prenait tranquillement. Genre, c'est mon travail.
04:37Mais pour d'autres, c'est plus une question d'égo pour essayer de performer une fois qu'on est entré en jeu.
04:42Et là, on a interrogé Romain Amouma, qui marquait beaucoup, notamment lors de son époque stéphanoise.
04:47Et il nous raconte une anecdote lors d'un derby.
04:49On joue à Gerland contre Lyon et je ne suis pas titulaire.
04:52Et j'ai un peu de mal à aller de la pilule. Donc, je fais un échauffement qui n'est pas vraiment un échauffement.
04:57Je suis boude. Je suis un boudeur, donc je boude.
04:59Et en fait, le coach, on est à 5, je crois. Il veut faire des changements.
05:03Et donc, il m'appelle au bout de 25 minutes, je crois.
05:05Donc, je rentre. Je crois qu'on marque un but.
05:07Et je mets le deuxième dans la foulée.
05:09Donc, ça fait partie des moments où je n'ai pas forcément accepté d'être remplaçant.
05:13Mais parce que j'ai beaucoup de fierté et parce que j'ai envie de montrer que je suis capable de jouer,
05:17je rentre avec des bonnes intentions et envie d'aider l'équipe.
05:21Bon, voilà. Il y a un petit peu les deux écoles, on va dire.
05:24Mais pour l'un d'entre eux, c'est tout à la fois.
05:26Et lui, c'est la légende absolue en termes de super sub.
05:28Le premier nom qui nous vient, c'est Ole Gunnar Solskjaer, le norvégien de Manchester United notamment.
05:34Il a déclaré dans 442 en 2024.
05:36Sir Alex Ferguson savait que s'il me mettait sur le banc, je serais en colère.
05:40Mais aussi motivé et prêt à tout donner à mon entrée en jeu.
05:43Ce n'est pas le cas de tous les remplaçants.
05:44Beaucoup sont boudeurs et désespérés sur le banc.
05:47Je ne l'étais pas.
05:48J'ai continué avec l'objectif de prouver que le manager avait tort.
05:51Et justement, le manager en question, il doit trouver la bonne façon de gérer son joueur.
05:56La gestion, elle existe à travers une relation de conscience encore plus importante avec ce type de joueur.
06:01Je pense qu'il faut être clair avec lui.
06:03Il faut lui dire les choses.
06:05Et en même temps, on sait très bien que la frustration existe chez lui parce qu'il ne va pas toujours débuter les matchs.
06:11Et on va le faire débuter quelques fois des matchs.
06:13Mais par contre, il y a les matchs particuliers.
06:15Et ces matchs particuliers, ils sont faits pour lui.
06:18On attend encore plus de lui.
06:19C'est super simple.
06:21Ils ont de plus en plus l'occasion de s'illustrer, notamment depuis 2020.
06:24Et oui, parce que l'entraîneur désormais peut faire 5 changements au lieu de 3.
06:28C'est une règle qui a été établie, officialisée, on va dire, en 2022.
06:32Et ça, ça n'a notamment plu à Pep Guardiola.
06:33Les coachs ont donc plus d'options à leur disposition.
06:54Et leurs choix peuvent avoir encore plus d'impact.
06:56Et c'est ensuite aux joueurs de faire le travail.
06:58Et on va écouter Romain Hamouma et Régis Brouard.
07:01Ils vont vous expliquer comment les super subs font pour s'adapter au cours du match.
07:05Si on perd, forcément, ça veut dire que l'adversaire aura un petit peu plus de ligne série.
07:11Elle sera un petit peu plus bas.
07:12Donc, ce n'est pas forcément plus évident.
07:14Et puis, à la fois, on peut rentrer dans des matchs aussi où les lignes sont un peu plus écartées parce que l'équipe doit revenir au score.
07:20Donc, voilà, ça dépend forcément de la physionomie du match.
07:22Ils ont un sens différent et aigu du match parce qu'ils ont pris beaucoup de temps à analyser le match sur le banc, en fait.
07:30Et ils ont vu l'adversité.
07:33Et c'est des garçons qui ont un niveau très élevé sur la réflexion du jeu et sur la réflexion des déplacements des adversaires et de ses coéquipiers parce qu'ils les connaissent bien.
07:41Donc, ça reste des joueurs particuliers sur le terrain, particuliers dans leur mentalité et dans leur approche.
07:45Particuliers dans tous les domaines, donc, le super sub, une espèce rare, précieuse qu'il faut savoir entretenir parce que quand il arrive à faire la différence, eh bien, ça peut faire très, très mal.
07:56Eh bien, voilà, bravo, Romain.
07:57Super, ce pourquoi qui nous enchante sur le super sub.
08:01Depuis ce matin, moi, je suis excité avec votre pourquoi.
08:03Donc, Ambre, dites-nous un peu comment on voyait Gonzalo Ramos, notamment.
08:08Voilà, vous pensez qu'il peut accepter ce rôle de super sub, du coup, maintenant, avec le Paris Saint-Germain ?
08:12De toute façon, c'est un rôle qu'il a épousé depuis son arrivée au Paris Saint-Germain.
08:18Je veux dire, Gonzalo Ramos est taillé pour ce rôle du super sub.
08:20On le voit, les chiffres, évidemment, trahissent le fait qu'en tant que titulaire, il est finalement beaucoup moins décisif.
08:26Mais c'est aussi parce que, voilà, c'est une autre option tactique.
08:29Quand il rentre pour Luis Enrique, il s'y est parfaitement à ce que la fin de match appelle de lui.
08:34Voilà, c'est différent.
08:35Ça conditionne ses coéquipiers, ça leur donne l'assurance aussi de la manière dont il va être décisif parce qu'il répète ça avec réussite.
08:41Ça conditionne l'adversaire aussi qui se dit, voilà, j'ai une nouvelle problématique après le travail de sable des titulaires.
08:46On a Gonzalo qui arrive dans nos pattes et ça change la manière de jouer du Paris Saint-Germain.
08:50Après, Gonzalo Ramos, c'est presque caricatural, lui, pour le coup, son rôle de super sub.
08:54Donc, le bémol de ça, c'est que désormais, on n'arrive plus à penser à lui autrement que dans la peau d'un remplaçant tant il est bon dans ce rôle-là.
09:03Donc, ça va être difficile pour lui de se décoller de ça.
09:06Alors, Luis Enrique a pu le constater.
09:08Ses changements lui avaient offert la victoire à la Supercoupe d'Europe face à Tottenham le 13 août dernier.
09:14Et puis, dès la première journée aussi, on s'en souvient, face à Nantes, il fait quelques changements.
09:18Et c'est ce qui lui permet d'ouvrir son compteur en Ligue 1.
09:21Élément essentiel, le super sub, ou en tout cas, ses changements décisifs.
09:26Il s'était expliqué justement après la victoire.
09:30C'est important d'avoir joueur qui arrive dans la partie finale du match en condition optime.
09:43Et en ce sens-là, ça a passé les derniers matchs avec Tottenham.
09:50Ça a passé aujourd'hui.
09:53Et si tu veux avoir, si tu veux avoir la possibilité d'y gagner tout, on a besoin de tout le monde et de tous les joueurs.
10:04Pour Luis Enrique, ce rôle, l'entraîneur doit gérer.
10:08Oui, après, moi, sur ce débat-là, sur Gonzalo Ramos.
10:14C'est le sosie de Gonzalo Ramos qui nous parle.
10:16Alors attention, on a toujours un peu...
10:17Honnêtement, je trouve ça très bien et bravo.
10:20Et c'est super que le PSG puisse avoir un joueur de ce niveau-là, international, du Portugal,
10:26qui ira peut-être à la Coupe du Monde l'an prochain,
10:29qui puisse entrer, sortir du banc et marquer.
10:32Mais aujourd'hui, je ne suis pas sûr que Gonzalo Ramos apprécie cette situation.
10:36Loin de là.
10:37Mais je n'aime pas ce terme, parce que dans le football, on ne doit pas utiliser ce terme.
10:41Il est un peu prisonnier de son contrat.
10:42Aujourd'hui, Gonzalo Ramos, il est marge à 5 millions et demi par an.
10:44Tu crois qu'il n'a pas de prétendant qu'il le veuille ?
10:46Pas à ce niveau-là.
10:47Pas à ce tarif-là.
10:47Pourquoi Yolande Draxler n'est jamais parti du PSG ?
10:50Pourquoi Marco Verratti n'est jamais parti du PSG ?
10:51Pourquoi Kimbembe, à un moment où il pouvait partir ?
10:55En fait, tous ces joueurs-là ne peuvent pas...
10:57Tu vois bien que ce n'était pas du tout pareil qu'à Gonzalo Ramos.
10:59Draxler, dans n'importe quel autre club européen, il était titulaire.
11:02Mais bien sûr, internationalement, champion du monde, il était titulaire.
11:05Verratti, dans n'importe quel autre club, en monde, il était titulaire.
11:07Tu peux ne pas te contenter de ta situation et tu peux ne pas être décisif.
11:09En fait, le problème aujourd'hui...
11:10Exemple, Randall Kolomoyne.
11:11Mais non, parce que le PSG ne voulait plus du tout, donc ils l'ont expilpré.
11:14Mais Randall Kolomoyne, si le PSG le voulait encore, il serait encore au PSG.
11:17Il n'épousait pas ce rôle, il n'était pas bon.
11:19C'est un autre débat, le fait qu'il soit bon ou pas bon dans ce rôle-là.
11:22Moi, je dis juste qu'être super sub au PSG aujourd'hui, vous l'acceptez, quoi qu'il arrive en fait.
11:29Tu ne joues pas, ce n'est pas grave.
11:30Gonzalo Ramos, il aspire à aller à la Coupe du Monde, j'imagine.
11:33Il aspire à être titulaire dans un grand club aujourd'hui.
11:35Mais à ce prix-là, il n'aura jamais un club qui viendra lui donner ce salaire-là.
11:38Et surtout, il ne va pas être vu comme titulaire en fait.
11:40Non, mais peu importe.
11:41C'est-à-dire qu'aujourd'hui, personne en Europe lui donnera 5 millions et demi par an.
11:44Karim, il y a des clubs qui lui ont proposé...
11:465 millions et demi par an, impossible. Impossible. À ce salaire-là, c'est impossible.
11:49Lucasol s'est présenté.
11:50À 5 et demi, c'est impossible. Regarde la grille salariale de Lucasol, il ne donne pas 5 et demi.
11:54Écoutez, Bruno, au lieu de dire c'est impossible, il vous dit que c'est possible.
11:58Depuis 14 ans, le Paris Saint-Germain, sous l'air QSI, se retrouve avec des joueurs.
12:02Moi, je me rappelle, l'avait dit sur un banc, une catastrophe.
12:05Il s'échauffait à peine, il avait les bas tombés, il rentrait sur le terrain, il marchait.
12:09Il n'avait pas envie d'y aller pastorer, c'était pareil.
12:10Là, en fait, tu sais la relation que Luis Enrique a avec Gonzalo Ramos, c'est du je t'aime, moi non plus.
12:16Mais à la fin du match de Barcelone, je ne sais pas si on a vu cette image,
12:19mais c'est lui qui va voir, le premier joueur qu'il va voir, c'est Gonzalo Ramos.
12:22Je parle de discuter du niveau de Gonzalo Ramos.
12:24Je dis juste qu'il est obligé d'accepter cette situation, même s'il n'est pas content,
12:28parce qu'il l'émerge à 5 et demi par an.
12:30Nombre de joueurs au Paris Saint-Germain ont fait voir leur désaccord d'être sur le banc.
12:34Lui, tu lui proposes Marseille et Auxerre, force est de constater qu'il n'est pas bon.
12:38Il n'est pas bon sur ces deux matchs-là.
12:40Il rentre face à Barcelone, c'est un génie.
12:42Bon, ben écoute, il faut prendre ce...
12:44Attention, c'est l'intervention de Rafou.
12:48Il y a un exemple d'un joueur qui a eu cette situation-là, dans deux clubs d'ailleurs,
12:54en première ligue, c'est Olivier Giroud.
12:56Olivier Giroud a été super seul et il l'a accepté.
12:58Et c'est devenu d'ailleurs, en première ligue, le deuxième joueur ayant marqué le plus de buts en débutant sur le banc.
13:0421, le premier, c'était Germain Defoe.
13:06Et sur 40% de ses apparitions, il était en sortie de banc.
13:10Donc voilà, il y a des joueurs comme ça qui l'acceptent, des grands joueurs.
13:13Et après, ces grands joueurs sont en capacité de rebondir ailleurs.
13:16Mais pour l'instant, il n'a pas d'autre choix contre Saloramos que de l'accepter.
13:18C'est intéressant l'exemple Giroud.
13:19Juste, rapidement, c'est intéressant.
13:20Parce que lorsqu'il est à Arsenal, vous pensez qu'il aurait accepté d'aller jouer titulaire à Lille, à Marseille ou à Monaco, Giroud ?
13:26Pas du tout, parce qu'il est marqué très loin d'Arsenal.
13:28Et donc, il a trouvé le même salaire à Chelsea.
13:30On ne va pas le dire, on revient sur ce que tu viens de dire.
13:34Non, mais parce qu'il est parti à Chelsea, parce qu'il est marqué au même salaire.
13:36Et bien, Saloramos, il a compris qu'il a gagné une ligue des champions au Paris Saint-Germain.
13:39Et qu'il est capable de quitter l'histoire, parce que ce sujet est l'actualité.
13:44Non, non, non.
13:45On va rentrer dans l'histoire, parce que vraiment, tu as cité ce nom de Faircloth,
13:47qui est un nom absolument mythique dans l'histoire du football, et pas seulement français ou anglais.
13:51C'est l'histoire, c'est un truc de fou.
13:52Parce qu'en 76-77, quand il marque ce but contre Saint-Étienne, Liverpool n'a jamais gagné des champions.
13:56On est en 67-77, jamais gagné des champions.
13:57On est en quart de finale retour à Anfield.
13:59Liverpool, Saint-Étienne a gagné au match allé.
14:01Oui, mais le match en noir et blanc, est-ce qu'on peut mettre ?
14:03Oui, c'est important.
14:04Et au moment où il entre, ils sont éliminés, Liverpool.
14:07Il reste un quart d'heure à jouer.
14:08Lui, il a 20 ans.
14:09Et en fait, la légende est née quelques jours auparavant,
14:11parce qu'il y avait le derby contre Everton, où il rentre en fin de match.
14:14Et dans les temps additionnels, il dribble 5-6 joueurs d'Everton,
14:16et il marque un but déjà historique.
14:18Et donc, il l'emporte.
14:20Quelques jours plus tard, il marque ce but qui lance l'histoire historique de Liverpool,
14:24puisqu'il marque cette frappe.
14:25Et n'oublions pas, tous les supporters de Saint-Étienne,
14:27et même toute la France, a pleuré pour ce rouquin,
14:29qui est devenu le rouquin le plus célèbre de l'histoire du football.
14:30On va voir les images en même temps.
14:32Et faire dire ce qui est extraordinaire.
14:34On est dans un cours d'histoire avec Stéphane Bern ici ?
14:3640 ans après, 50 ans après, tout le monde encore aujourd'hui lui parle de ce match.
14:39Et ce qui est fou, c'est que c'est que c'est papa qui est décédé
14:43quelques mois après, soudainement, après ce match mythique.
14:46Tu te rends compte ?
14:47Et son père lui avait dit…
14:48Non, non, parce que c'est vraiment…
14:49C'est un cousin.
14:50J'ai vécu en Angleterre en plus, et j'ai vécu à Newcastle,
14:52où c'est un héros absolu.
14:53Et ce qui est fou, c'est que son père lui avait dit au contraire
14:55« Non, non, mais cette situation, tu vois, on se moque de toi,
14:57t'es toujours sur le banc et compagnie, donc au contraire, tu devrais partir. »
14:59Et ce qui est fou, c'est que l'année d'après,
15:01Liverpool va de nouveau en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions.
15:04Et là, il est titulaire.
15:05Et d'ailleurs, il gagne.
15:06Mais personne ne lui parle de ce match-là.
15:07Ce qui est fou, c'est que les buts célèbres…
15:08Et dans l'histoire, quand je pense à l'année dernière,
15:10qui a été le match de l'année, évidemment,
15:11entre l'Inter et le Barça au match retour,
15:13à San Siro 3-3, à l'année 4-3 retour en prolongation.
15:16Ce qui est fou, c'est qu'en prolongation,
15:17qui sont les deux héros ?
15:18Donc, il y a 3-3 qui marquent le but de la victoire.
15:20Donc, c'est Tarimi, l'Iranien,
15:22qui a été lamentable toute la saison.
15:23Tarimi, qui rentre en fin de match,
15:25qui donne la passe décisive à Fratézy.
15:26Et là, il n'y a pas envie de jeter dehors.
15:28Pierre Castor, j'assume.
15:29Non, mais ça nous attend.
15:30C'est grand Pierre Castor.
15:31C'est grand Pierre Castor.
15:32C'est l'histoire d'Eder.
15:33C'est Pierre, le Premier League en 2016.
15:35Merci, Johan.
15:36Ça, on n'est pas obligé de s'en souvenir.
15:37Il ne joue plus.
15:38C'est-à-dire qu'en fait, les héros,
15:39ce que je veux dire,
15:40c'est que les héros ne sont jamais se confenses.
15:41Et moi, tous les remplaçants de France,
15:43tous les remplaçants qui sont remplaçants
15:44dans la vie, dans les entreprises.
15:45Johan, c'est toujours au livre.
15:47La suite.
15:47La suite.
15:49Et on se fête à la machine à café, Johan.
15:51Là-bas, regardez.
15:51Allez-y.
15:52Direction Vassens.
15:53Parce que ce soir, il y a le prix du 2VK.
15:55Et il y a Marine Costabani qui nous attend.
15:57J'espère que le driver, à ses côtés,
15:59a attendu.
16:00Parce que c'était long, ma pauvre Marine.
16:01Ah non, j'adore Marine.
16:02J'adore Marine.
16:03Son sourire, elle est extraordinaire.
16:06Vous êtes à l'heure.
16:09Vous êtes à l'heure.
16:10Rassurez-vous, aucun problème.
16:11La course, je vous le rappelle,
16:12elle partira à 20h15.
16:13Effectivement, je vous présente
16:14Martin Cormi, l'oral numéro 5,
16:16avec un cheval qui s'appelle Iseo Deloux.
16:18Alors, on s'est arrêté à son box.
16:20Déjà parce qu'on est abrité
16:20parce qu'il fait un temps catastrophique ce soir.
16:22Ça se voit un petit peu à la casaque,
16:23un peu tachée parce qu'il a déjà fait l'échauffement.
16:26Martin, on est à vos côtés
16:26parce que vous portez une casaque
16:28un petit peu particulière.
16:29Il faut savoir que la casaque,
16:30c'est les couleurs que le propriétaire choisit.
16:32Et vous, votre propriétaire,
16:33il est un petit peu particulier.
16:34Ça fait quoi de porter une casaque comme ça,
16:36de renom ?
16:37On ne vous dit pas tout.
16:38Forcément, c'est toujours un petit peu plus de stress.
16:40Mais on s'habitue au fil des années.
16:42Alors, comme vous êtes joueur
16:43sur le plateau de l'équipe de Greg,
16:44je le sais.
16:45Petit quiz pour deviner
16:47qui appartient cette casaque.
16:50Martin, il vient du centre-est de la France.
16:52Vous voyez, le sud de la Bourgogne,
16:53la région natale du champion
16:54qu'il représente ce soir.
16:56Le propriétaire en question,
16:58il est en grande réussite.
16:59Il vient de marquer un 200e but
17:01qui compte pour le club
17:02et qui compte pour sa carrière.
17:03Vous avez certainement une petite idée.
17:05Moi, je ne vous en dis pas plus.
17:06Réponse dans A toute allure
17:07avec Elliot Frico
17:07qui vous donnera la réponse,
17:09bien sûr, aux côtés d'Anne-Sophie Bernadie.
17:11Alors, on ne le dit pas, Marine,
17:12mais ici, il y a déjà des bonnes réponses.
17:14Vous avez donné presque trop d'indices
17:15parce qu'ils l'ont ici.
17:16C'est bien.
17:17Ah là, on a des experts.
17:18Mais merci à tout à l'heure, Marine, évidemment.
17:20Le prix Ludovica, Vincent, à tout à l'heure.
17:22Au revoir.
17:22Au revoir.
17:23On remercie Romain Ramp.
17:24Merci, bravo.
17:26On débarque l'histoire, l'histoire.
17:28Vous êtes un peu le super-sop du pourquoi.
17:30Vous voyez, vous remplacez.
17:32C'est très bien.
17:33Allez, pourquoi Roberto Desherbi
17:35a fait passer un cap à l'OM.
17:36On parlera de la force collective de Marseille.
17:38On a un 100 mètres.
17:39On a le petit filet.
17:40Et puis, on a à tout à l'heure.
17:41Alors, à tout de suite.
17:41On a un 100 mè.
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