Le suspense était de mise au Palais Bourbon ce vendredi 5 décembre. Les députés ont finalement adopté la partie "recettes" du projet de loi de financement de la Sécurité sociale avec 166 voix pour, 140 voix contre et 32 députés qui se sont abstenus.
00:00Déjà, soulignons qu'il y a quand même un pas entre ce qui avait été annoncé, je crois, en début de semaine par certains cadres du groupe Horizon
00:06et finalement ce qui a été fait dans l'hémicycle.
00:09Entre voter contre et une abstention, vous voyez bien que ça peut tout faire basculer en termes de vote et en termes de conclusion pour la journée d'aujourd'hui.
00:16Ensuite, moi je vais vous parler assez simplement, moi je vous le dis, il n'y a pas de socle commun, ça fait un an qu'on nous bassine avec ce terme qui ne veut rien dire.
00:24Il y a un point commun, c'est la recherche de stabilité.
00:27Et oui, nous sommes un socle de stabilité et dans ce socle de stabilité, c'est vrai qu'aujourd'hui, le groupe Ensemble pour la République est sur le podium
00:35parce que depuis le début, nous sommes là pour nous mobiliser, pour travailler, pour avancer et jamais au grand jamais, nous avons brandi des lignes rouges, des menaces, des totems.
00:43Au contraire, à chaque fois qu'on n'était pas forcément d'accord avec un certain nombre de mesures, on faisait des contre-propositions.
00:49Comme par exemple, vous l'avez dit en préambule, la suspension de la réforme des retraites, on n'était pas pour, pas par idéologie mais par déficit public.
00:55Et donc, nous avons tout de suite dit, on propose une autre solution avec ce qui a été annoncé par Gabriel Attal notamment.
01:01Alors, sur ce socle de stabilité, comme vous l'évoquez, est-ce que la priorité, c'est quand même d'arriver à un équilibre ?
01:08Parce que si on aligne les chiffres du côté de la sécurité sociale, on voit que le déficit se creuse.
01:12Oui, et donc je pense que l'équilibre, il est à trouver dans le déficit budgétaire, parce que ça reste quand même une priorité, et avec la capacité de mettre en place des politiques publiques.
01:23Et donc, cet équilibre, cette recherche d'équilibre, elle doit être la responsabilité de tous les parlementaires à l'Assemblée nationale.
01:29Ça ne peut pas être simplement le Parti Socialiste qui fait une liste de demandes de dépenses supplémentaires ou de suspension ou d'abrogation de réformes
01:37qui permettait de faire des économies dans les comptes publics, et puis ensuite se tourner vers nous, ensemble pour la République,
01:42ou d'autres d'ailleurs, pour expliquer que c'était à nous de porter les propositions et les solutions de financement.
01:47Donc ça, je pense que c'est important de le souligner, merci de le souligner, parce qu'un compromis ne peut pas se résumer simplement
01:53dans une fuite en avant de folie fiscale et de dépense du Parti Socialiste.
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