Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 5 heures

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Musique
00:00Depuis 2019, cette maison France Service à Ancy-Dorno accueille plus de 2000 usagers.
00:15Ce matin, elle reçoit une visite particulière, celle de la ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation.
00:22Là, ça veut dire que vous avez près de chez vous des dossiers compliqués pour votre vie et que vous avez quelqu'un qui vous aide.
00:30Et tout ça, ça va être fait dans des délais raisonnables.
00:34Mise en place depuis 2020, ce réseau France Service est porté par l'État, mais opéré sur le terrain par des structures locales variées.
00:43Une mesure essentielle et de proximité très appréciée.
00:47C'est important d'être présent physiquement sur le territoire, justement pour pouvoir accueillir du public.
00:54Mais c'est également important d'être situé à cet endroit qui est un carrefour.
00:59Pour les usagers, c'est aussi facile d'accès.
01:02Voilà, donc c'est un outil qui est offert à la population et qui est largement plébiscité.
01:07L'occasion pour Françoise Gattel de découvrir par elle-même la concrétisation d'un projet étatique.
01:13Des milliers de demandes traitées et un taux de satisfaction à plus de 80%.
01:19Une visite ministérielle sur le thème de la proximité avec une autre étape inédite.
01:25C'est pour nous un honneur de vous accueillir ce matin en Moselle, dans ce nouvel hémicycle que nous avons inauguré le 1er décembre dernier.
01:35Alors que les besoins sociaux ne cessent de grandir, les collectivités et notamment les départements peinent à suivre.
01:41Pris entre des responsabilités de plus en plus importantes et des contraintes budgétaires fortes.
01:48Aujourd'hui nous vivons avec les dotations de l'Etat qui diminuent.
01:53Alors que nos compétences augmentent.
01:55Personnes âgées, personnes handicapées, protection de l'enfance et RSA.
02:00Et donc ce que l'on a souhaité c'est que nous ayons une fiscalité dynamique qui nous est confiée.
02:07Un point commun s'est rapidement dégagé, la volonté de simplifier leur quotidien.
02:12L'exigence c'est celle de nos concitoyens qui veulent avoir des services publics qui marchent,
02:16qui veulent avoir une école qui marche, qui veulent avoir des bus, des trains, un certain nombre de services,
02:22de l'accès aux soins parce qu'on en a beaucoup parlé.
02:25Et donc il faut qu'on remette, si je puis dire, la France des services en marche comme on l'a fait avec France Service.
02:32Alors que le vote du budget se fait encore attendre, ces nouveaux échanges relancent l'espoir d'avancées concrètes.
02:4210 véhicules d'intervention, 75 sapeurs-pompiers professionnels et 40 pompiers volontaires,
02:47la nouvelle caserne de Metz-Centre a accueilli ses effectifs le 18 novembre dernier.
02:53Depuis, ils apprivoisent les lieux.
02:55Premier avantage, leur temps de départ en intervention a été raccourci.
02:58Hier, quand on était sur la caserne de Ranconval, on était obligé, suivant les locaux dans lesquels on se trouvait au moment du départ,
03:05on était, il y a des moments, à faire plus de 300 mètres en courant pour rejoindre le standard,
03:09prendre notre ticket de départ, nos radios et rejoindre le véhicule.
03:13Aujourd'hui, on a quasiment tout qui est au même endroit.
03:16En temps de départ, on sera nettement meilleur que ce qu'on était sur l'ancienne unité.
03:21Autre point fort de cette caserne moderne, le retour d'intervention a été retravaillé.
03:26Les anciens vestiaires, en fait, on avait un endroit qui était réservé pour les affaires de feu.
03:30Et après, pour se changer, il fallait qu'on monte dans nos chambres, se doucher dans nos chambres.
03:34Et au niveau des toxicités, des fumées, c'était pas forcément bien.
03:37Là, maintenant, en fait, on a les vestiaires feu, on passe par les douches et les toilettes avant d'aller changer
03:41et pour après aller dans la caserne.
03:43Et c'est beaucoup mieux au niveau de la santé.
03:45Auparavant, les pompiers de Metz-Centre étaient situés face à la porte des Allemands, dans la caserne de Ranconval.
03:50Il a fallu faire preuve d'un grand travail de pédagogie pour faire accepter aux pompiers de déménager dans une caserne plus petite.
03:57Le site de Blida nous paraissait idéal, au président Weyton et à moi, pour installer un centre de proximité
04:04qui est malgré tout un centre impressionnant avec des moyens substantiels, idéalement placé sur les actes de communication
04:13tout en étant vraiment quasiment dans le centre-ville.
04:16Cette nouvelle caserne, d'un coût de près de 9 millions d'euros, a l'ambition de répondre à 8000 interventions par an.
04:25C'est l'assurance, carte grise et permis de conduire, je vous remercie cette relation, bonne journée.
04:30338, c'est le nombre de personnes décédées en France en 2024 dans un accident impliquant un véhicule léger utilitaire.
04:39Ce chiffre représente 23% de la mortalité routière.
04:44Les camionnettes sont aussi sujettes aux accidents graves et infractions, surtout lorsqu'elles doivent livrer en vitesse.
04:51L'opération zonale, aujourd'hui, elle cible les chauffeurs poids lourds et les chauffeurs en véhicules utilitaires légers, ce qu'on appelle les camionnettes.
04:59Vous imaginez bien qu'avec l'approche des courses de Noël, il y a une multiplication de ces différents livreurs sur les routes qui sont parfois à l'origine d'Axis Dents.
05:09Donc notre rôle aujourd'hui, c'est de marquer les esprits.
05:12Contrôle du véhicule, du conducteur et des papiers, ces opérations sont fréquentes et ciblées, ici à Voipy, sur un lieu de passage très emprunté par les utilitaires.
05:22Tu ne peux pas faire le ceinture entre 3 et 4 minutes, c'est compliqué, c'est trop compliqué pour le ceinture.
05:29Après, il n'y a pas les choix, c'est obligé de respecter le code de la route.
05:33Si la policière fait son travail, on va respecter son travail quand même.
05:37Ceinture oubliée, téléphone à la main ou encore stupéfiant, les infractions ne sont pas rares.
05:44Le but de cette opération, rappeler les règles de sécurité au plus grand nombre.
05:49Est-ce que ça peut arriver ? Nous. Donc du coup, si vous n'avez pas un document, c'est compliqué.
05:54La répression, je dirais, ça arrive vraiment en ultime recours.
05:59On est déjà là pour faire de la prévention et puis effectivement, encore une fois, on n'a pas que ça.
06:04Nous, dans notre touss outils, on a l'effet répressif.
06:07Mais si on peut essayer de trouver des compromis et régler les problèmes, on essaie de le faire.
06:12L'opération zonale Poilour avait mobilisé plus de 700 policiers et gendarmes en 2024.
06:17En Moselle, les contrôles continuent pour rappeler à tous que la vigilance et le respect des règles de la route sont de mise.
06:315200 mégawatts. C'est la puissance totale des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Catenum.
06:37Et en plein hiver, la consommation d'électricité grimpe fortement.
06:41Pour répondre à cette demande en forte hausse, la centrale nucléaire de Catenum est en première ligne.
06:46Ici, chaque réacteur est mobilisé au maximum.
06:50Nous, on aborde l'hiver avec confiance.
06:52Les quatre réacteurs produisent et notre enjeu, c'est bien ça, c'est d'avoir un maximum de réacteurs qui produisent pendant tout l'hiver.
06:58Nous avons planifié toutes nos activités de maintenance qui nécessitent l'arrêt,
07:01plus tôt dans l'année, pour être disponibles tout au long de l'hiver.
07:04En période de grand froid, les équipes sont capables de moduler rapidement la production.
07:08Si la température chute brutalement, les réacteurs montent en puissance pour absorber le pic de demande.
07:15A l'inverse, lors des épisodes de douceur, la production peut être ajustée à la baisse.
07:20C'est ce qu'une centrale nucléaire est capable de faire.
07:22Des énergies renouvelables intermittentes ne sont pas capables de faire ça.
07:24Une centrale nucléaire a cet intérêt-là de pouvoir répondre à la demande quand elle arrive.
07:29Mais l'hiver peut aussi apporter son lot de contraintes sur le site.
07:33Quand il y a des épisodes neigeux, la difficulté, c'est rien que pour venir sur site, il faut prendre ça en compte.
07:37Donc on a un certain nombre de moyens déjà sur site pour pouvoir déneiger, permettre l'accès au personnel,
07:42même en cas d'astreinte, ça c'est un sujet.
07:44On a besoin d'eau pour fonctionner. Si l'eau prenait en glace, ce serait problématique.
07:48Donc on a aussi un certain nombre de moyens pour réchauffer cette eau
07:50et pour pouvoir nous approvisionner en permanence, même quand il fait très froid.
07:54Et un certain nombre de matériel supporterait mal le froid.
07:56C'est pour ça qu'on s'assure aussi de la disponibilité des moyens de chauffage et de climatisation.
08:00La centrale de Catenum joue un rôle majeur dans la région.
08:03Elle fournit à elle seule 75% de la consommation électrique du Grand Est.
08:11Est-ce que vous connaissez la différence entre le VIH et le SIDA ?
08:15Le VIH et le SIDA.
08:18Une nuance parfois mal comprise, aussi bien par ces deux lycéens que par une partie du grand public.
08:23Le VIH, c'est vraiment un virus humain.
08:25C'est pour cette raison que le centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie Baudelaire
08:30met toute la journée au centre commercial La Cour des Capucins à Thionville
08:33des actions de prévention auprès de tous les publics.
08:36Ce qui ressort, c'est que certaines personnes ne sont pas très au clair sur le sujet.
08:42Alors est-ce que c'est par manque d'informations ou par manque de prévention ?
08:46Peut-être aussi parce que les gens ont un peu moins peur.
08:49C'est vrai qu'on a entendu parler quand même des nouveaux traitements qui sont très efficaces d'ailleurs.
08:52Mais peut-être que le VIH effraye un petit peu moins aujourd'hui.
08:56Et donc on remarque au niveau des chiffres que le public parfois se protège moins.
09:03Selon le comité régional de coordination en santé sexuelle, la situation reste stable dans le Grand Est.
09:09200 nouvelles découvertes de séropositivité au VIH en 2024.
09:14Autre enjeu de cette journée mondiale, lutter contre la stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH.
09:20Un combat qui tient à cœur à Yann, zéro positif depuis 17 ans.
09:24Forcément au début, quand j'ai appris ma sérologie, ça a été très compliqué.
09:28C'était en 2008.
09:30Donc oui, forcément, je pensais que j'allais mourir aujourd'hui.
09:33Je prends mon médicament tous les jours.
09:35Non seulement je me protège, mais je protège les autres.
09:37C'est-à-dire que les personnes VIH sous traitement aujourd'hui ne transmettent plus du tout la maladie.
09:41Par contre, c'est encore un problème face à la société.
09:44On subit beaucoup de discrimination et de stigmatisation.
09:47Même si la science a fait d'importants progrès, le virus est toujours présent.
09:52Alors continuez à vous protéger et à vous faire dépister.
09:54Pour rappel, les préservatifs sont gratuits pour les moins de 26 ans.
09:58Et les dépistages VIH sont accessibles gratuitement dans les laboratoires.
10:05C'est dans une salle flambant neuve que s'est ouverte la cinquième réunion trimestrielle 2025.
10:11C'est un moment important, je le dirai dans mon discours tout à l'heure.
10:15Une semaine cruciale, car elle consente l'essentiel des orientations budgétaires pour 2026.
10:20Et une étape déterminante dans un contexte où les marges de manœuvre des départements se réduisent d'année en année.
10:27La situation s'est dégradée. Elle s'est dégradée parce qu'on sait déjà ce qu'on n'aura pas.
10:31On ne sait pas ce qu'on aura, mais on sait qu'il va y avoir une diminution.
10:34On sait que malgré les engagements de l'État, il y a des dotations qu'on n'aura plus comme on avait.
10:39Mais le département, lui, continue de donner la priorité sur l'action sociale.
10:44Aujourd'hui, plus de 65% de nos dépenses relèvent de l'action sociale.
10:51On a de plus en plus de personnes âgées en situation de dépendance,
10:53de plus en plus de personnes en situation de handicap,
10:56de plus en plus d'enfants qui sont placés, c'est 2300 enfants qui sont placés.
11:01Et puis il y a des bénéficiaires du RSA qui ne diminuent pas en nombre.
11:04Et donc cela représente 630 millions d'euros.
11:07Et ça, c'est une charge qui augmentera de près de 20 millions d'euros
11:11sans qu'on ne puisse maîtriser quoi que ce soit.
11:13C'est naturel ou structurel.
11:16Les débats d'orientation budgétaire vont se tenir toute cette semaine
11:19pour élaborer ce budget 2026 qui devrait être adopté au mois de janvier.
11:24Bonsoir Jonathan.
11:32Bonsoir Tim.
11:33Alors Jonathan, on va parler municipal, sans surprise, évidemment, on en parle souvent.
11:38Et alors au banc Saint-Martin, 4500 habitants, mais au moins trois listes en liste pour 2026.
11:43Le maire va quitter son siège après 30 ans à la tête de la commune
11:47et parmi les deux candidats, deux sont issus de son conseil.
11:50Alors on fait le tour des forces en présence avec vous.
11:53On vous écoute.
11:53C'est l'un des plus anciens maires, vous l'avez dit, de la métropole Messines.
11:57Henri Acer est à la tête du banc Saint-Martin depuis 1995.
12:00Cette petite commune à l'ouest de la ville-centre est considérée comme beaucoup comme la banlieue Messines.
12:06Alors un terme qui n'est pas toujours bien vu ni par les élus ni par les habitants.
12:10Alors le banc Saint-Martin veut s'imposer comme une ville à part entière.
12:13Et c'est un vent de renouveau qui semble donc porter les différentes candidatures
12:17qui ont émergé les dernières semaines dans cette commune de 4500 habitants.
12:21Aux dernières élections, le maire a été élu au premier tour en 2008, 2014 et 2020
12:26dans les 66% contre des listes de gauche ou du centre dans les deux premiers cas
12:29et à 87% sur sa liste unique en 2020.
12:33Une liste qui comptait notamment Patrick Charf, conseiller municipal,
12:36qui sans surprise a officialisé sa candidature cet après-midi
12:39avec deux autres conseillers actuels.
12:41Son programme mise sur la rénovation, de l'éclairage et le soutien aux associations et aux clubs sportifs.
12:48Une liste qui veut surtout investir, investir notamment dans la sécurité et le cadre de vie
12:53pour attirer des commerces et des résidents et donc dynamiser le centre.
12:58Écoutez.
12:59C'est vrai que le budget de la commune il est de 3 millions d'euros.
13:0390% relève des dotations de l'État, des impôts et taxes.
13:06Donc c'est évidemment pas facile avec ce budget, avec finalement peu de recettes,
13:10un plan pluriannuel d'investissement relève d'un principe de bonne gestion
13:15qui jusqu'alors n'a jamais réellement vu le jour.
13:19Donc priorité à l'éclairage des zones de passage de nuit.
13:23Mais ça c'est intéressant parce que c'est plutôt un investissement
13:25qui conduira à des économies de fonctionnement car moins énergivores.
13:30La technologie LED nous permettra de réduire et la facture énergétique mais aussi de préserver la biodiversité.
13:35Lumière égale sentiment de sécurité.
13:38Quand on parle sécurité, c'est aussi sécurité dans la ville.
13:41Je ne veux pas que ce soit la priorité absolue évidemment.
13:43Je crois qu'il y a des sujets, je vous l'ai dit, qui passent bien avant.
13:46Pour autant c'est un sujet qu'on va prendre au sérieux.
13:48Patrick Scharf, un candidat qui n'est pas soutenu par le maire actuel.
13:53Une vision de la politique à laquelle il n'adhère pas, m'explique le maire
13:56qui se range derrière plutôt son adjointe actuelle Joy Hendricks.
13:59Une enfant de Ban-Saint-Martin qui partira elle avec une liste de continuité
14:02composée en moitié d'élus actuels.
14:05Oui, l'idée c'est vraiment d'être dans la continuité du travail qui a été fait
14:09mais tout en apportant quand même un vent de fraîcheur.
14:12Non pas que ce qui a été fait avant soit à mettre de côté.
14:16Bien au contraire, ce qui nous importe c'est de garder les projets majeurs
14:20qui ont démarré sur ce mandat et de les faire aboutir à partir de 2026.
14:25Alors vous l'avez compris, le maire Henri Asser ne veut plus batailler.
14:28Lui qui est aussi vice-président à l'urbanisme à la métropole
14:31m'a confié ce matin qu'il était fatigué,
14:33notamment après les rebonds judiciaires sur le PLUI
14:36et 30 ans de travaux dans sa commune.
14:39Ah non, il y a des choses qui manquent.
14:40La passerelle au-dessus de la digue de Vadrino,
14:42le chantier va commencer normalement au début de l'année prochaine
14:46puisque les ordres de service sont signés.
14:48Ça c'est très important pour moi.
14:50Et ensuite il y a encore des tas de choses à faire
14:52mais moi je suis satisfait d'avoir réalisé tout ce pour lequel je m'étais engagé.
15:00J'aspire à une vie plus apaisée à 71 ans
15:03et après 5 mandats, je pense que j'ai le droit au repos.
15:08Oui je suis fatigué, voilà j'ai le droit de le dire.
15:11Mais je le dis sans honte, 71 ans, c'est un âge raisonnable pour prendre une retraite.
15:17Enfin les élus avant Saint-Martin s'attendaient à une liste surprise
15:20qui ne s'est pas tout de suite dévoilée.
15:22Le mois dernier elle a été finalement officialisée,
15:24c'est Anne-Catherine Lecard, pressentie pour le centre à Metz
15:27qui sera finalement en lice avec Grégory Selyer dans une équipe ouverte,
15:31dit-elle à tout le monde sauf aux extrêmes,
15:33au programme animation du centre-ville, préservation écologique face à la bétonisation
15:38et des actions en faveur des jeunes et des seniors.
15:41Alors je ne sais pas si je dois dire qui s'endort ou qui est endormi.
15:44Alors on n'est pas contre le maire actuel mais on peut mieux faire en fait
15:48et les deux candidats qui arrivent sont des candidats qui sortent de cet immobilisme.
15:55En réalité à l'intérieur les gens réclament plus d'événements au niveau culturel.
15:59C'est vrai qu'à part la fête de la pomme, il ne se passe pas grand-chose.
16:05Alors nous on a envie de rayonner.
16:07Il y a une fête de la bière à Metz qui a un grand succès.
16:10Pourquoi on ne ferait pas une autre fête avant Saint-Martin
16:12qui amènerait du monde de l'extérieur ?
16:16Nous ce qu'on veut c'est respecter en fait ce que les gens souhaitent.
16:20D'ailleurs on est devant le parc Young, 44 000 signataires
16:25et vous voyez que derrière ça construit et c'est ce que les gens n'en voulaient pas.
16:28Donc on ne les a pas écoutés.
16:31Alors pour la petite commune à la frontière Messines,
16:33ce sont donc au moins trois listes qui vont concourir en 2026
16:36avec tous la même volonté, développer l'image publique du banc Saint-Martin
16:40et redonner un peu de fraîcheur à l'administration.
16:44Il y a un an, ce terrain d'enfouissement de déchets fermé.
16:48Mais aujourd'hui, 7,5 hectares de cette zone auront droit à une seconde vie.
16:55À un bon cours, 12 000 panneaux photovoltaïques seront installés.
17:00L'idée évidemment c'est d'installer des énergies renouvelables à des endroits
17:03qui n'impactent pas l'environnement ou les sites naturels.
17:07Et une ancienne décharge, ISDN comme on le dit aujourd'hui,
17:12est tout à fait adaptée parce que c'est un endroit où on peut faire difficilement autre chose
17:16que d'installer des panneaux photovoltaïques pour produire.
17:19Donc on n'impacte pas des zones naturelles,
17:21on le met sur des zones qui de toute manière ne pourraient pas être utilisées pour autre chose
17:24et en même temps on évite des tonnes de CO2 et on produit l'électricité.
17:28Ils permettront une production d'environ 7 gigawatt-heure
17:31pour une puissance de 7 mégawatts,
17:34soit l'équivalent de la consommation électrique de 1800 logements.
17:40Une énergie a ensuite réinjecté dans les communes de l'arc Mosellan.
17:43La production d'électricité, sa consommation est très variable
17:47et on a vu aussi des pics il y a 2-3 ans pendant le Covid
17:49où finalement le prix de l'électricité aurait explosé.
17:52Et on a tout intérêt sur le territoire,
17:54en complémentarité de la centrale nucléaire de Cattenham,
17:56de produire de l'électricité de façon différente,
17:59de façon complémentaire,
18:01mais de pouvoir se projeter dans l'avenir
18:02parce que plus on sera autonome sur notre territoire,
18:05que ce soit pour l'énergie, que ce soit pour l'alimentation,
18:08plus on sera résilient et plus on passera les crises de la meilleure façon possible.
18:11Coût total des travaux, 7,5 millions d'euros
18:14pour des panneaux solaires qui verront le jour en 2029.
18:21Armé de son appareil, il arpente les rues à la recherche de photos volées.
18:28Sacha est street photographe.
18:30Son objectif, capturer des scènes du quotidien,
18:33des visages inconnus, des moments simples, de la vie urbaine.
18:37Alors il marche, observe, repère un profil,
18:40puis s'arme de son boîtier pour prendre le cliché en toute discrétion.
18:47Une fois la photo réalisée, il prend le temps de la retoucher avant de l'imprimer.
18:53Puis il retourne voir la personne pour lui offrir le cliché.
18:55Et maintenant, c'est le moment où on va l'offrir.
18:59Et c'est là que tout prend son sens.
19:01Bonjour monsieur, je suis photographe de rue.
19:05Et je vous ai pris en photo.
19:06Vous m'avez pris en photo ?
19:07Alors je voulais vous l'offrir.
19:08Ça va coûter cher, ça.
19:10Que vous dois, je dis ?
19:11Rien du tout.
19:12C'est gentil.
19:13Par contre, si vous voulez, en échange de la photo,
19:15si vous pouvez me donner une petite anecdote,
19:18un rêve, quelque chose qui vous a marqué.
19:21Je demande un rêve, un souvenir,
19:22quelque chose qui l'a marqué dans sa vie,
19:23qu'elle accepte de nous partager.
19:25Et puis voilà, si on peut en tirer des leçons, tant mieux.
19:28Ça a une plus-value humaine, forcément,
19:29parce que je n'ai pas le choix, en écoutant l'histoire,
19:33que de soit de me dire qu'il y a pire que ce que moi j'ai vécu dans la vie,
19:37soit juste de me dire que les gens, chacun leur vécu.
19:43Et je pense qu'il faut que, si eux en ont tiré une expérience ou non,
19:46que nous, en tout cas, on puisse peut-être en tirer une expérience
19:48et se faire un avis aussi sur la situation.
19:51Ce concept, Sacha l'a commencé il y a seulement deux semaines.
19:54et il ne se contente pas de prendre de simples clichés.
19:58Je trouve ça sympathique, puis voilà, ça fait...
20:02ça crée du lien, ça c'est important déjà, d'accord ?
20:05Ça, pour nous, c'est important.
20:07C'est important, et tous les gens, d'ailleurs,
20:08devraient pouvoir avoir ce type de contact avec les gens.
20:12C'est ce qui manque aujourd'hui.
20:13Et ses aventures, il les partage sur les réseaux sociaux.
20:17Une manière de faire connaître la ville,
20:19ses commerçants et ses passants.
20:21Parce que moi, je suis photographe de rue,
20:23j'étais pris en photo, je voulais juste l'offrir.
20:25Je trouve ça vachement bien,
20:27dans le sens où il va mettre en avant
20:29des personnes qui ont tendance à être plutôt effacées
20:32ou des personnes à qui on ne prête pas forcément attention.
20:35Ça permet aussi de connaître leur histoire
20:37et puis que ça ait un petit impact, on va dire,
20:41sur la ville Messines.
20:43Dans mes vidéos, je veux vraiment que ce soit
20:44la personne en face de moi et son histoire qui soit mise en avant.
20:47Donc je ne me filme pas moi, ma caméra est fixée sur mon torse.
20:49Et en fait, ça permet à la personne qui la regarde
20:51de vivre l'instant que moi, j'ai vécu.
20:53En fait, c'est en première personne.
20:55Et la personne voit ce que je vois et entend ce que j'entends.
20:58Et donc, c'est peut-être aussi plus immersif
21:02pour la personne qui va regarder.
21:03Et ça rend la vidéo peut-être aussi un peu plus intime.
21:07Un concept qui fonctionne,
21:08puisqu'en seulement deux semaines,
21:10Sacha a déjà plus de 12 000 abonnés sur Instagram.
21:13Alors il continue d'arpenter les rues,
21:15son appareil en main,
21:16à la recherche d'histoires uniques à raconter.
21:22Toujours la fête !
21:25Des yeux qui pétillent, des cris de joie.
21:28Pas de doute, Saint-Nicolas est bien arrivé
21:30dans cette école Messines,
21:32où la trentaine d'enfants de maternelle l'attendaient.
21:35C'était bien,
21:37et je voulais trop le voir.
21:39Il nous a posé des cadeaux,
21:42ils ont montré les cadeaux,
21:44et j'étais contente de les voir.
21:48Il était gentil !
21:52Tout le monde a été sage, j'espère !
21:53Oui !
21:54Un moment, comme à chaque fois, très attendu.
21:59On continue à raconter cette légende aux enfants,
22:02tous les ans, tous les ans, tous les ans.
22:03On continue à leur apprendre des chansons.
22:08Et oui, c'est vraiment, pour nous, c'est culturel.
22:10La venue de Saint-Nicolas est une tradition en Lorraine.
22:15Distribution de chocolat, de mandarines et de surprises,
22:18le patron des écoliers a rendu visite à plus de 40 classes à travers Metz.
22:23C'est assez fantastique,
22:25ils ont toujours les yeux pleins de magie,
22:26pleins de joie, pleins de fantaisie.
22:28Et puis, c'est quand même quelque chose,
22:30qu'en Lorraine, on puisse encore perpétuer cette tradition de Saint-Nicolas.
22:34On a tous été bercés par ces légendes autour de Saint-Nicolas,
22:38le père Fouettard,
22:39et de continuer encore à faire des interventions dans les écoles,
22:42à faire rêver ces enfants autour de cette légende-là.
22:45C'est ce qui fait aussi la magie de cette légende, bien sûr.
22:48Les enfants ont fini leur journée des étoiles pleins les yeux
22:52et des friandises pleins les poches,
22:55plus qu'à attendre Noël maintenant.
22:56Dans son institut,
23:08Anouk, esthéticienne,
23:10reçoit chaque jour ses fidèles clients.
23:12Après, on peut mettre des pailles partout, si tu veux.
23:15Un métier qu'elle exerce depuis 17 ans
23:17et qui la passionne toujours autant.
23:19J'ai toujours eu cette passion pour l'esthétique,
23:23pour le maquillage.
23:24Quand j'étais jeune, c'était le maquillage.
23:26C'était les soins du visage, etc.
23:29Mais derrière sa passion pour la beauté,
23:31Anouk mène une deuxième vie.
23:34Ça, c'était en Allemagne.
23:35Ma condition physique, elle était déjà très bien,
23:38mais moins dessinée que la dernière.
23:41Celle-ci, j'aime bien aussi.
23:43C'est là où on voit vraiment le niveau de sèche.
23:47Esthéticienne d'un côté et bodybuildeuse de l'autre.
23:51Elle s'est découverte, il y a quelques années,
23:53une vraie passion pour le culturisme.
23:55C'est parti tout simplement d'une perte de poids
23:58après ma grossesse.
24:01Et de là, je me suis inscrit dans une salle
24:02où il y avait un coach.
24:05Il me dit, écoute, si tu es motivé,
24:07je te fais un programme,
24:08on part sur une transformation.
24:10Allez, let's go, c'est parti.
24:11Et de là, vraiment sur une simple discussion,
24:15il me dit, si tu veux, je te fais monter
24:16sur ta première scène en fin d'année.
24:17J'avais commencé en début d'année 2017,
24:19suite en janvier, résolution nouvelle année.
24:21Et fin d'année, j'étais déjà sur scène.
24:23Et de là, c'est devenu une réelle passion.
24:26Et là, je me suis dit, ah non, non, non,
24:28j'adore, j'adore, j'adore, j'adore.
24:30C'est magnifique, c'est magnifique.
24:32Avoir un corps comme ça.
24:36Après, il faut être courageuse pour le faire.
24:39Il faut aimer.
24:40Oui, voilà, c'est ça.
24:42Alors, dès que l'Institut ferme ses portes,
24:44à Nook Troc sont tabliers,
24:46contre une tenue de sport.
24:47Et c'est dans cette salle de sport
24:53qu'elle prend le temps de sculpter son corps.
24:56Cinq séances par semaine
24:57pour parfaire chaque muscle.
24:59Dos, épaules, cuisses, fessiers,
25:02tout y passe.
25:03Quand j'y suis, j'aime ce que je fais.
25:05Et le fait après de me donner à fond
25:07dans ma série, etc., ça me fait un bien fou.
25:10Je sors d'ici, mais je suis apaisé,
25:12je suis vidé, et en fait, j'ai de l'énergie.
25:14Alors, je suis vidé, mais j'ai une énergie dingue.
25:17Et à 42 ans, Anouk enchaîne les compétitions
25:20et collectionne les distinctions.
25:22Donc, Fédération ACP, je suis passé pro.
25:24En octobre, j'ai fait dans la Fédération WAF en Allemagne,
25:28où j'ai remporté Miss Univers en figure master,
25:31donc plus de 40 ans.
25:32Et la dernière, à Bordeaux, de la Fédération ACP.
25:36Donc là, j'ai fait Miss Championne de France
25:38dans la Fédération.
25:39Et en même temps, j'ai remporté le titre
25:42de la finale 2025.
25:44Donc, j'ai remporté de toute catégorie
25:46durant cette compétition-là.
25:48Je n'aurais pas pu l'espérer mieux, en fait.
25:50Pour moi, c'est la plus belle saison que j'ai faite.
25:52Et super fier des sacrifices, surtout,
25:55que j'ai fait pendant un an.
25:56Et donc, je suis vraiment...
25:57Donc là, j'ai vraiment finalisé ma saison en beauté.
26:00Et j'ai vraiment eu tout ce que j'aurais pu espérer.
26:02Pour l'instant, Anouk s'octroie une pause
26:04dans les compétitions.
26:04Une année qu'elle se laisse pour parfaire davantage son corps
26:08avant de remonter sur scène en 2027.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations