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00:00...
00:00Bienvenue, vous êtes au bon endroit avec Moselle Info Weekend.
00:13Balayons ensemble l'actualité en Moselle de ces derniers jours.
00:16Cette semaine signe un nouveau chapitre de la saga Novasco.
00:19La chambre commerciale de Strasbourg repousse au 31 octobre
00:23la période de dépôt d'offres de reprise pour le groupe de métallurgie.
00:26A ce jour, deux entreprises ont déjà fait une offre pour reprendre une partie
00:30des quatre sites de Novasco placés en redressement judiciaire en juillet dernier.
00:35Ce sont les entreprises Europlasma et Métal Blanc.
00:38L'actuel actionnaire Greybull a lui aussi fait une lettre d'intention
00:41montrant un intérêt uniquement pour le site proche de Dunkerque.
00:45Au total, ce sont 760 emplois qui sont en jeu.
00:49Les candidats seront auditionnés le 16 octobre prochain
00:52avant l'examen des offres par la chambre commerciale
00:55lors d'une audience tenue le 31 octobre.
00:59Dans l'actualité, également la reconnaissance de l'état de Palestine
01:02par la France à la tribune de l'Organisation des Nations Unies à New York.
01:07Un acte qui divise.
01:08En Moselle, certains maires ont décidé d'interdire ou d'afficher
01:11un drapeau palestinien sur leur fronton.
01:14Un reportage de Marie Vint.
01:15Alors que le président de la République s'apprête à reconnaître à l'ONU l'état de Palestine,
01:21le débat s'invite jusque sur les frontons des mairies.
01:25A Metz, le maire a fait savoir qu'aucun drapeau palestinien ne flottera à l'hôtel de ville.
01:30Je ne vais bien sûr pas répondre au mot d'ordre du premier secrétaire du Parti Socialiste
01:37qui est en compétition électorale au sein de la gauche avec Jean-Luc Mélenchon
01:41pour mettre des drapeaux palestiniens.
01:44Le ministre de l'Intérieur a rappelé qu'il ne va y avoir que le drapeau français,
01:49le drapeau européen, éventuellement ceux des régions.
01:51Certains élus locaux ont choisi de braver l'interdiction.
01:54A Talange, le maire attend la fin de la journée pour accrocher le drapeau palestinien aux fenêtres de son bureau.
02:00Moi ça ne me pose absolument aucun problème que pour accompagner ce geste de notre pays
02:08et de notre président de mettre sur les vitres de mon bureau,
02:14parce que je n'ai pas de drapeau, les vitres de mon bureau, un drapeau palestinien,
02:19le temps de cette reconnaissance, et je ne vois pas en quoi ça poserait un problème.
02:26A Odin-le-Tiche, le drapeau flottait dès le matin sur le fronton de la mairie.
02:31Mais quelques heures après, il était enlevé suite à un appel de la préfecture.
02:35Il m'a rappelé la jurisprudence, et donc voilà, je l'ai enlevé
02:40parce que je n'ai pas forcément envie de terminer avec un référé.
02:43Mais voilà, c'était une action forte de solidarité.
02:47C'était important de le laisser aujourd'hui, le 22 septembre, qui est quand même une date historique.
02:52Donc on se conforme à la législation,
02:55et on se conforme à la jurisprudence qui peut exister en la matière,
02:59et il sera retiré ce soir.
03:02Un geste symbolique, alors qu'Emmanuel Macron doit prendre la parole à 21h, heure française,
03:06pour annoncer officiellement la reconnaissance par la France de l'État de Palestine.
03:11Du nouveau, du côté de l'affaire Metz-Marathon,
03:15la querelle judiciaire entre la métropole de Metz et l'association Metz-Marathon,
03:19organisatrice historique de l'épreuve, a connu un nouveau rebondissement.
03:23Le tribunal judiciaire de Metz a rendu sa décision ce 23 septembre.
03:27L'association est reconnue coupable de dénigrement envers la collectivité
03:31et son nouveau partenaire, la société RNK.
03:34Son cofondateur, d'ailleurs, David Donnelly, se dit optimiste pour la suite des événements.
03:39Il ajoute, nous sommes en train de préparer la dernière ligne droite avant le marathon.
03:45A ce jour, il y a toujours deux marathons de programmés pour le 12 octobre prochain.
03:50Restons à Metz pour un sujet qui fait aussi couler de l'encre,
03:53la restriction des zones accessibles aux livreurs à vélo.
03:57Le maire, François Grodidier, à quelques mois des élections municipales,
04:01a pris une décision radicale, délimiter les zones sans livraison.
04:05Qu'est-ce que cela implique concrètement ? Pour quelles raisons ?
04:08Explication de Mathéo Philippe.
04:11Ils se fondent dans la masse malgré leur sac à dos particulier.
04:17Mais ce qui dérange les piétons, c'est surtout la vitesse de ces livreurs de repas à domicile.
04:23C'est vrai qu'ils ne font pas trop attention.
04:25Ils roulent vite et ils ne font pas attention à la signalisation.
04:28Il y en a de plus en plus de livreurs et parfois, on voit qu'ils roulent n'importe comment.
04:35C'est quand même assez dangereux.
04:37Un empressement qui s'explique par un salaire fixe non garanti.
04:41Ces livreurs sont payés à la course par Uber Eats ou encore Deliveroo.
04:47Et en fonction du nombre de livraisons effectuées.
04:49Uber Eats, j'ai cru comprendre à un moment donné que déjà,
04:53il leur prend un pourcentage qui est tellement énorme
04:55qu'il ne faut pas chier à combien de courses avant de se faire un mois.
04:58Les salaires sont peut-être assez bas parce que le prix des courses,
05:02il faut en faire beaucoup pour avoir un salaire correct à l'heure
05:05et dans des conditions pas toujours faciles.
05:08Autre problème, aux heures de pointe, ces coursiers se regroupent
05:12et causent des nuisances sonores gênant les riverains.
05:16Pour réduire ce phénomène, la ville de Metz a publié un arrêté municipal
05:20pour expérimenter un encadrement au sein de 10 zones.
05:25Le centre-ville est pour l'essentiel placé en zone blanche.
05:27Par contre, nous offrons des alternatives avec des zones d'attente
05:31plus éloignées des habitations, mais en étant tout de même à proximité du centre-ville.
05:35Donc il ne s'agit non pas d'interdire le phénomène,
05:38mais il s'agit de le réguler, comme nous rappelons d'ailleurs à l'ordre
05:41tous les cyclistes et pas seulement les livreurs,
05:44sur les limitations de vitesse à décrimateur sur le plateau piétonnier
05:47ou sur l'interdiction des vélos électriques débridés
05:51ou des véhicules non homologués.
05:53Contacté, l'entreprise Deliveroo regrette d'avoir appris la mesure dans la presse.
06:00Nous avons toujours manifesté notre volonté de coopérer avec la mairie de Metz
06:04dans le respect de la tranquillité publique et des réglementations locales.
06:08Deliveroo réaffirme sa disponibilité pour accompagner la mise en œuvre
06:12de cette réglementation et propose d'engager un cadre de collaboration durable avec la ville.
06:17Pour ce livreur cycliste, cet arrêté est peu convaincant.
06:24Moi, je fais beaucoup de livraison.
06:27Je monte au premier, au deuxième étage et j'apporte la nourriture aux gens.
06:30Certains sont même malades.
06:32Donc si je ne peux pas livrer à temps, ces gens n'auront pas à manger.
06:37Fièrement affichés, les chaînes de restauration rapides
06:41ne cachent pas l'importance des coursiers.
06:43Si c'est une Uber, ça va sonner sur celle-ci.
06:46Elle sera en préparation.
06:47Nous, on la met prête dès qu'elle est prête.
06:49Du coup, on a à peu près l'estimation de quand le livreur arrive ou n'arrivera pas.
06:55Certains livreurs peuvent arriver en retard, voire ne pas venir.
07:00Et dans cette situation, c'est l'image du fast-food qui est en jeu.
07:04Ça a un impact sur nous, mais aussi pour les clients.
07:07Les clients ne comprennent pas pourquoi ça met autant de temps.
07:09Malheureusement, nous, c'est prêt.
07:11Mais c'est vrai que les livreurs, c'est compliqué pour eux.
07:14Ils font de leur mieux, mais ils ne peuvent pas non plus se permettre d'enfreindre les règles.
07:19Un premier bilan de cette expérimentation sera dressé dans six mois.
07:24Dans le volet santé, à présent, les collectivités sont de plus en plus préoccupées.
07:31Les déserts médicaux s'étendent et plus seulement en milieu rural.
07:35Marie Vint s'est intéressée au cas de Saint-Avold.
07:38Les problématiques pour le monde médical et surtout pour les patients.
07:43Premier signal inquiétant, le désert médical.
07:47Dans le quartier Carrière-Venec, 4000 habitants vivent sans médecin depuis des mois.
07:51Plus aucun cabinet n'y exerce.
07:53Seul repère pour les patients, leur pharmacie de proximité.
07:56Et à l'échelle de la ville, le constat est tout aussi préoccupant.
08:00À peine 14 médecins pour plus de 15 000 habitants, soit moins d'un médecin pour 1000 habitants.
08:05On voit là-bas, justement, depuis maintenant 11 ans que j'exerce sur le secteur de Saint-Avold,
08:09qu'il y a réellement cette problématique.
08:11Ça va vraiment être le manque de médecins traitants.
08:14Des gens qui sont en désert médical, qui n'ont plus de renouvellement d'ordonnances, de leur traitement chronique.
08:22Le désert médical, on y est dans certains secteurs de la ville.
08:27Un peu moins sur le centre-ville, mais on y est bien.
08:30Sur notre territoire, oui, il nous faudrait une maison de santé, c'est évident.
08:34Et là, je reviens sur un tiers de la population, il n'y a plus de médecins.
08:39Un chiffre qui illustre un problème majeur.
08:42Selon l'Assemblée nationale, 8 millions de Français vivent dans un désert médical.
08:476 millions n'ont même plus de médecins traitants.
08:50Deuxième front de cette crise, les pharmacies.
08:53Elles tirent elles aussi la sonnette d'alarme.
08:55Inflation, baisse des marges sur les génériques, rupture d'approvisionnement.
09:00La profession est fragilisée.
09:01Il y a un effet ciseau que je ressens à la fois sur l'entreprise,
09:06parce que la pharmacie reste une entreprise, ma foi,
09:09avec une hausse colossale des charges, du travail à accomplir et une baisse des rémunérations.
09:15On a une baisse de trésorerie immédiate,
09:18puisqu'en fait on nous a réduit nos marges sur le prix d'achat des médicaments génériques.
09:23Du jour au lendemain, en fait.
09:24Dès le 1er septembre, ça a été appliqué suite à un arrêté pris le 4 août.
09:27Les conséquences, malheureusement, ça va être un licenciement pour les plus grosses pharmacies ou deux.
09:33Et puis pour les plus petites pharmacies, ça peut aller jusqu'à la fermeture.
09:36Et à l'occasion de la journée mondiale des pharmaciens ce 25 septembre,
09:39le conseil municipal de Saint-Avold a voté à l'unanimité une motion de soutien aux officines.
09:45Il faut soutenir la santé en global et les pharmacies en font partie.
09:50Ils sont dans ce maillage et voilà, c'est important de dire à notre gouvernement,
09:55écoutez, c'est pas là-dessus ou c'est pas comme ça qu'on fait des économies,
10:03mais écoutez plutôt les professionnels de la pharmacie.
10:07Écoutez-les, dialoguez et trouvez des solutions communes.
10:11À Saint-Avold comme ailleurs, le système de santé s'essouffle.
10:15Et derrière les chiffres, ce sont des milliers de patients qui s'inquiètent pour leur avenir médical.
10:22Lorsque la santé s'associe à la technologie, ça donne de petites révolutions pour les patients.
10:28Bientôt, vous verrez peut-être passer vos échantillons de prise de sang au-dessus de vos têtes
10:32ou vos colis de médicaments à un gain de temps synonyme de meilleure prise en charge.
10:37Ensuite, pour les patients, un reportage de Jean Milon.
10:42C'est une petite révolution qui, à terme, pourrait devenir la norme.
10:51Un drone prêt à livrer des échantillons médicaux à Thionville en un temps record.
10:57Seulement 30 petites minutes contre 45 minimum par la route.
11:01Une opération réalisée par l'entreprise normande Deliverone, spécialisée dans le transport médical.
11:08Vous avez la tour de contrôle qui est juste là.
11:10Et donc, il met en visuel constamment.
11:13Et donc, tout est piloté depuis Rouen.
11:15Donc, c'est lui qui va vérifier les constantes du drone, vérifier que le vol se passe bien, qu'il n'y a pas de problème.
11:19Et éventuellement, engager les mesures de sécurité qu'on a pré-programmées.
11:23Et moi, pour cette phase de test-là, en gros, je suis les yeux, les oreilles et les mains du télépilote basé là-bas.
11:32Et je fais tout ce qui est préparation de vol.
11:34Mon rôle, à moi, personnellement, c'est juste de vérifier que le drone part sans encombre.
11:39Avantage, l'appareil peut voler presque dans n'importe quelle condition climatique.
11:44Inconvénient, il peut transporter au maximum 3 kg de matériel.
11:49En l'occurrence ici, des prélèvements.
11:51Les échantillons sont transportés à 3 températures en fonction du type d'échantillon.
11:54Donc, température ambiante, réfrigérée et congelée.
11:57Dans le drone, on dispose de 3 mallettes, une pour chaque température.
12:02Et donc, a priori, on devrait avoir les mêmes conditions d'acheminement que par la route.
12:06Mais avant d'arriver sur l'aire de décollage, les échantillons suivent un parcours bien précis.
12:11C'est à quelques mètres de là, dans les bâtiments, qu'ils sont d'abord récupérés,
12:16puis triés en fonction de leur poids et de leur nature,
12:19avant d'être soigneusement préparés.
12:21Alors, les techniciens savent déjà ce qu'ils ont à faire, à mettre dans les sacoches.
12:25Un plan de tournée est déjà prévu.
12:27Donc, les échantillons arrivent ici.
12:30Ils sont déposés dans des sachets de transport, 95 KPA,
12:34qui sont eux-mêmes déposés dans les sacoches de transport.
12:37Les 3 sacoches de transport sont pesées.
12:40Elles ne doivent pas dépasser 3 kg parce que c'est la capacité totale du drone.
12:44Et les 3 sacoches vont vers le drone et c'est parti.
12:46Simple comme bonjour, dit comme ça.
12:49Mais méfiez-vous des apparences.
12:50Cette expérimentation a demandé plus d'un an de travail,
12:54notamment pour recueillir les autorisations nécessaires
12:57et s'attribuer une voie aérienne réservée entre Metz et Thionville.
13:02Maintenant, chose faite, de nouvelles perspectives se profilent.
13:05On peut imaginer, là aussi, des prélèvements, que sais-je, de pharmacie,
13:10de petits matériels qui peuvent être aussi transportés d'un site à un autre.
13:14Aujourd'hui, c'est entre Metz et Thionville,
13:16mais on peut aller sur Ayange, on peut aller sur Brié,
13:18on peut aller sur l'ensemble des sites de notre établissement
13:20ou de nos établissements pour être plus précis.
13:24Et évidemment, c'est un plus aussi, j'ai oublié de le préciser,
13:26du point de vue environnemental et écologique, bien évidemment.
13:29Une empreinte carbone réduite de 90%, aucun surcoût annoncé
13:34et désormais un paradoxe qui fait sourire.
13:37La médecine n'a plus totalement les pieds sur terre.
13:42De la nouveauté également du côté des frontaliers.
13:45La ligne Metz-Luxembourg compte désormais une troisième rame
13:48pour tenter de pallier au nombre croissant de voyageurs.
13:51Ce projet est le résultat d'une étroite collaboration
13:54entre la région Grand-Est et le Luxembourg.
13:56Nous avons tendu le micro directement aux usagers, écoutez.
14:00De nombreux Mosellans traversent cette gare tous les jours
14:04pour aller travailler au Luxembourg.
14:07Luxembourg, terminus du train.
14:09Des voyageurs qui sont confrontés quotidiennement au manque de place.
14:14Il suffit de prendre certains trains quand ils élèvent une rame.
14:17Quand ils arrivent, par exemple, moi je viens de Thionville,
14:19quand il arrive à Thionville, il y a déjà plein de gens qui sont debout
14:22et puis quand vous rentrez dedans, c'est encore pire.
14:24Les trains sont assez complets, on a toujours du mal à s'asseoir
14:27mais puis pas mal de retard, donc voilà.
14:30Et pour autant, ça ne vous dissuade pas de travailler au Luxembourg ?
14:33Non, maintenant avec le télétravail, c'est vrai qu'on peut aussi
14:36travailler un peu de chez nous, donc c'est des choses qui facilitent un peu la vie.
14:40Depuis une semaine, les travailleurs frontaliers peuvent compter
14:43sur un TER à trois rames au lieu de deux, entre 16h et 19h,
14:48soit 340 places supplémentaires.
14:51Nous, comme on est déjà allés à suffisamment tôt à 17h,
14:54je vous avoue qu'on n'a pas vu de différence.
14:57Si un train a été annulé juste avant celui-ci,
15:00là effectivement, la rame supplémentaire, elle va être bénéfique.
15:03Sinon ?
15:04Et là, donc, il y a vraiment une grande amélioration
15:07dans la mesure où tout le monde est quasiment assis.
15:11Et donc, non, ça se passerait bien.
15:12On est content.
15:12On en a, mais on en veut toujours plus, mais un par heure le matin en heure de pointe
15:17et un par heure en heure de pointe le soir, ce serait vraiment génial.
15:21Un premier pas bénéfique donc, mais des efforts sont encore attendus
15:25sur le créneau du matin et sur la régularité des trains.
15:30On souhaite bon courage à tous ces voyageurs.
15:33Ça y est, la 90e édition de la Foire internationale de Metz a ouvert ses portes.
15:37Jusqu'au 6 octobre, retrouver l'ambiance unique de la Foire
15:41sur le thème de la chanson française, ouverture tous les jours de 10h à 17h.
15:46La FIM sera également ouverte lors de deux nocturnes,
15:49vendredi 3 et samedi 4 octobre.
15:52Dans l'actualité politique, la Moselle a installé son 5e conseil départemental des jeunes,
15:57l'occasion pour ses 52 jeunes de 14 ou 15 ans d'expérimenter la démocratie,
16:03le compromis et le débat.
16:05Jonathan Vaucher a été à leur rencontre.
16:07Tout un symbole pour Johan, Sarah, Hugo ou Benjamin.
16:15L'écharpe départementale sur les épaules, ces 54 jeunes ont installé
16:19le conseil départemental des jeunes 5.0,
16:22une 5e assemblée pour 3 ans, issu des 27 cantons de Moselle.
16:26A la tribune, 3 anciens présidents ont rappelé la responsabilité de la fonction.
16:31Je dirais que c'est la possibilité d'aider les autres,
16:33de les aider en étant libres soi-même,
16:35de pouvoir faire des choses que personne ne peut faire.
16:39Le président Vailleton nous confie des responsabilités.
16:42Le faire à des jeunes de 14 ans,
16:43de miser l'image du département sur nous,
16:46c'est quand même un pari qui peut s'avérer risqué.
16:48Mais le fait que nous, on réponde présent
16:50et qu'on arrive à mettre en place des projets pour aider les jeunes,
16:53je pense justement que c'est un bon signe de comment les jeunes peuvent s'investir.
16:57Et que nous, en fait, on a encore des enfants,
17:00mais on a cette envie de jouer sur les décisions qui impactent notre vie.
17:04Et je pense que ce conseil départemental en est le meilleur des exemples.
17:08Les précédents conseils ont géré de nombreux projets à destination des jeunes,
17:12comme la lutte contre le harcèlement ou le devoir de mémoire.
17:15Un engagement citoyen qui continue après le mandat.
17:18C'est-à-dire qu'on a réussi à transmettre des valeurs.
17:20Alors qu'on a créé ce conseil départemental des jeunes,
17:23on posait la question, mais pourquoi tu fais ça ?
17:24Parce que je l'ai fait à Yutte, et puis que ça avait marché,
17:27et puis qu'on a produit du résultat, et puis je le fais à ce niveau-là.
17:31Et puis on peut considérer qu'on a été plutôt récompensé.
17:34Et la récompense, elle est même durable,
17:37puisque je viens d'apprendre qu'il y a au moins un jeune
17:39qui va s'engager dans les élections municipales, là, dans une équipe.
17:43Donc on a réussi.
17:44Et puis ce sont des jeunes qui se sentent bien dans la vie publique,
17:48qui ont participé pendant trois ans à des choses exceptionnelles.
17:51Ligne Cordon a porté la flamme olympique,
17:54a été la première Mosellane à porter la flamme olympique
17:57à l'entrée à Maïzental le matin à 7h30.
18:00Elle nous a fait pleurer.
18:01La première plénière est prévue en décembre,
18:04avec l'élection du président et la mise en place des projets de la mandature.
18:07Quittons cette époque moderne pour découvrir le quotidien des soldats
18:14lors de la Seconde Guerre mondiale,
18:16dans un ouvrage de la ligne Maginot près de Folquemont.
18:19Les Journées européennes du patrimoine sont aussi l'occasion
18:21de faire vivre le devoir de mémoire.
18:24Simplice Oniglot s'est rendu sur place.
18:26Regardez.
18:27Vous pouvez voir, déjà une date à côté de la porte,
18:301932, c'est l'année pendant laquelle ce bloc a été coulé.
18:33Quand ils se sont inscrits pour visiter l'ouvrage du Bambèche,
18:37la plupart des participants ne savaient pas encore ce qui les attendait.
18:41Un passage par les blocs,
18:43un détour en forêt sur les traces des soldats de la Seconde Guerre mondiale,
18:47puis vient le moment de s'engouffrer 20 mètres sous terre.
18:51Pierre, bénévole de l'association des guides,
18:54a même enfilé son costume militaire.
18:56C'est pour donner aux gens un petit peu une idée,
18:58un aperçu de comment vivent les personnes à l'intérieur,
19:01comment ils sont habillés, ça joue aussi.
19:02Maniement des armes, démarrage des machines.
19:09Repas à base de rations d'époque,
19:12les 70 convives ont vécu une immersion complète dans le quotidien des soldats.
19:16C'est très émouvant, déjà, de voir leur nom inscrit devant l'ouvrage.
19:22C'était très, très touchant.
19:23J'ai vraiment pensé à eux, à leur famille.
19:25On trouve ça vraiment extraordinaire, parce que bon, ça fait partie d'un passé un peu...
19:33C'est pas réjouissant, mais bon...
19:35C'est impressionnant de voir comment ils vivaient,
19:37et c'est un peu, genre, différent de la surface.
19:42C'est une expérience à vivre, d'être sous terre comme ça,
19:45d'être à la même enseigne que les soldats à l'époque.
19:49Tant que je suis venue, j'ai découvert, et du coup, maintenant, oui, je connais un peu mieux.
19:55Le repas aussi, à la fin, c'est... comme à l'époque, c'est super.
20:00C'est bien que des jeunes s'investissent encore pour que ces ouvrages puissent être visités.
20:06Une manière originale de transmettre l'histoire du Bambèche,
20:10un petit ouvrage de la ligne Maginot attaqué en 1940,
20:13est tombé après de lourds bombardements.
20:15L'ouvrage a été attaqué en 1940, qui nous permet de raconter toute l'histoire
20:20de la bataille de France au début de la Seconde Guerre mondiale,
20:23et de la manière dont la ligne Maginot a servi face à l'envahisseur allemand.
20:27Et ce qui fait la particularité aussi, je pense, et notamment de ce moment,
20:30de ce week-end particulier, c'est tout ce qu'on met en place autour de ce concept de repas,
20:36avec le fait d'avoir l'ouvrage plongé dans le noir, éclairé par des bougies,
20:40le fait de démarrer le moteur, comme les soldats le faisaient il y a plus de 80 ans.
20:45Entre patrimoine et expérience vivante, cette soirée a plongé les visiteurs
20:49dans la peau des soldats d'hier, pour mieux mesurer aujourd'hui le poids de la mémoire.
20:56L'ouvrage a désormais fermé ses portes pour l'hiver.
20:59Il rouvrira deux dimanches par mois à partir du mois d'avril.
21:04Un autre exploit, celui de Lilian Chug.
21:06Après 25 jours d'expédition extrême, ce jeune sapeur-pompier de Thuonville
21:10a atteint le mont Manazlou, huitième plus haut sommet,
21:14à plus de 8163 mètres d'altitude, ce mardi 23 septembre,
21:18aux alentours de 5h50 du matin.
21:21À 23 ans, Lilian a été boursier de l'association Marie et Mathias.
21:25Il a voulu leur rendre hommage en brandissant leurs photos.
21:28Je le rappelle, Marie et Mathias, ce sont ces deux jeunes,
21:31âgés de 23 et 22 ans, morts dans les attentats du Bataclan,
21:34le 13 novembre 2015, un geste fort donc.
21:39On poursuit avec un portrait saisissant, celui de Jamel Valizadeh,
21:43d'origine iranienne, plus particulièrement kurde.
21:46Condamné pour avoir contesté le pouvoir en place,
21:49il décide de s'enfuir, de tout quitter pour vivre en Turquie d'abord,
21:53de petit boulot, avant d'arriver à Calais en 2016.
21:57Et depuis, c'est une fabuleuse histoire sportive qui s'écrit.
22:00Une rencontre signée Julie Druaut et Jean Milon.
22:04Jamel Valizadeh a commencé la lutte à 10 ans.
22:09Sport national en Iran, son pays d'origine,
22:12il partage ses entraînements entre la Moselle et l'Allemagne.
22:17Installé à Metz depuis 2017, il a trouvé Eric Cirque,
22:21un entraîneur qui l'a accompagné dans l'aventure des Jeux Olympiques,
22:24où Jamel a concouru avec l'équipe olympique des réfugiés.
22:27C'est des photos qu'on a prises avec Eric avant les Jeux Olympiques,
22:31et quelques photos, c'était le passage de la flamme d'olympique.
22:36Et les autres photos, c'est moi et Eric aux Jeux Olympiques.
22:40On a passé des bons moments aux Jeux Olympiques.
22:43Et ces deux photos-là, c'était l'heure de mon combat aux Jeux Olympiques.
22:48Et c'est lui qui m'accompagne toujours pas seulement ici au championnat du monde,
22:53au championnat d'Europe, les tournois, même au championnat de France.
22:57Et il est toujours à mes côtés.
22:59Lutteur émérite, Jamal rêvait d'une médaille à Paris.
23:03Pour atteindre Paris 2024, il s'est imposé 12 entraînements hebdomadaires,
23:08malgré les blessures et la solitude.
23:10Un entraînement à Sargumine le matin,
23:12un autre à Sarabruc l'après-midi,
23:14dans une salle allemande plus équipée que celle qu'il fréquente en France.
23:19Le tout au sein d'une nouvelle famille pour le réfugié iranien,
23:22qui soulève tout de même les désavantages de son statut.
23:25Il n'y a pas seulement les entraînements.
23:28Il faut être bien mentalement aussi.
23:33Mais j'ai fait les nécessaires pour me préparer pour les Jeux Olympiques.
23:38Mais malheureusement, les conditions n'étaient pas égales par rapport aux autres athlètes.
23:46Parce que derrière eux, ils ont un pays.
23:48Mais moi, quand je me tourne, il n'y a personne derrière.
23:52Et je dois faire tout ça tout seul.
23:55C'est un peu compliqué.
23:57Mais il n'y a pas de problème.
23:59On avance petit à petit.
24:00Une médaille qu'il comptait décrocher pour lui,
24:03mais aussi pour sa famille, toujours au Kurdistan iranien.
24:06C'est une fierté pour moi de représenter 100 millions de réfugiés.
24:10Parce qu'au monde, il y a plus de 100 millions de réfugiés.
24:15Et entre 100 millions, il y a presque 60-70 athlètes
24:21qui représentent ces personnes-là.
24:25Et qui sont obligés d'être réfugiés.
24:30Et c'est une fierté pour moi.
24:33C'est un honneur.
24:33Et on est là.
24:37J'essaie de gagner une médaille pour ces gens-là.
24:41C'est donc seul que Jamal Valizadeh
24:44tente de décrocher les médailles dans sa discipline.
24:47Lutteur de gréco-romaine,
24:49à Sargamin, Jamal est mêlé aux pratiquants de lutte libre.
24:52Jamal !
24:54Jamal !
24:55Jamal !
24:56Pas ! Pas !
24:58Pas !
24:58Un homme de principe qui force l'humilité.
25:02Jamal, c'est une super aventure.
25:06C'est quelqu'un, déjà un homme très bon.
25:11Et un bel athlète.
25:13Et qui a énormément de valeur.
25:15C'est quelqu'un qui ne lâche rien.
25:17Il est persévérant.
25:19Et c'est vraiment un battant.
25:20On continue.
25:21Il a l'intention et l'ambition, justement,
25:24d'aller jusqu'à Los Angeles.
25:27C'est super.
25:27Je lui souhaite vraiment d'y arriver.
25:31Parce que c'est vraiment beau.
25:32Si j'ai la chance, je serai peut-être avec lui.
25:35Et ça serait magnifique.
25:37Alors que d'autres ralentissent,
25:39lui accélère à 33 ans,
25:41Jamal regarde déjà vers 2028,
25:44Los Angeles,
25:45à l'opposé de sa terre natale,
25:47mais au centre de sa quête.
25:48Son combat n'est plus seulement le sien.
25:51Il incarne celui de tous les exilés.
25:55Un parcours inspirant, en tout cas.
25:58Voilà, vous savez tout.
25:59Rendez-vous le week-end prochain
26:01pour le meilleur de l'actualité en Moselle.
26:03D'ici là, prenez soin de vous.
26:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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