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00:00Ravie de vous retrouver dans Moselle Info, c'est parti pour une heure d'actualité Mosellane, à la une de ce jeudi 11 décembre.
00:17La carte vitale est arrivée sur nos smartphones il y a plusieurs mois, une nouveauté censée simplifier la vie des patients et des soignants,
00:24mais en Moselle, son utilisation décolle-t-elle vraiment ? Réponse dans ce journal.
00:30Une nouvelle réglementation sur les armes blanches, à Metz, les forces de l'ordre ont mené ce jeudi une opération surprise au centre Saint-Jacques pour vérifier son application.
00:40La parité dans le sport peut-elle conduire à la non-mixité ? Après les JO de Paris, le débat revient sur le devant de la scène, Elisabeth Hitch sera avec nous pour nous donner des éléments de réponse.
00:50Après 37 ans à la tête de Sarbourg, Alain Marty ne se représentera pas en 2026. Une page politique se tourne donc pour la ville. Notre journaliste Mathéo Philippe est allé à sa rencontre.
01:04Question météo, quelques éclaircies dans l'Est et au Sud du département pour la journée de vendredi avec des maximales allant de 10 à 13 degrés dans l'après-midi.
01:13Fini les oublis de carte vitale et les feuilles de remboursement. Votre carte vitale peut être avec vous partout désormais sur votre smartphone.
01:25Une nouveauté pratique pour les patients et pour le corps médical mais est-elle déjà beaucoup utilisée en Moselle ?
01:31En quelques clics seulement, ce client a pu présenter sa carte vitale. Une nouveauté qui se veut plus pratique.
01:44Je propose mon téléphone, je n'ai pas besoin de prendre mon portefeuille. Vous voyez là je suis venu en passant pour me renseigner, juste pour me renseigner pour le vaccin.
01:53Donc c'est parti.
01:55Enfin, si les clients l'ont téléchargé.
01:58Non, pas vraiment. Je ne suis pas pour le dématérialiser. Je pense que c'est générationnel. Je suis peut-être déjà un peu vu, même si je ne suis pas à mon âge, mais non, je ne suis pas encore au tout dématérialisé.
02:10Pour moi, ce n'est pas du tout sécurisé pour l'instant et on n'a pas de recul là-dessus. Donc non, je préfère l'avoir normal, la donner.
02:18J'ai encore la bonne vieille carte vitale qui a été délivrée en 2001 et je compte rester comme ça dans l'immédiat. C'est très bien comme ça.
02:26Pourtant, dans cette pharmacie, ils sont de plus en plus nombreux à se doter d'une carte dématérialisée.
02:33Dans une journée, je dois avoir 5 personnes, 5-6 personnes quand même, qui viennent avec la carte vitale directement dématérialisée avec leur téléphone.
02:41On a des personnes qui sont aussi bien jeunes qu'un de 70 ans, on va dire. Donc ça touche vraiment tout âge.
02:47En consultation médicale ou en pharmacie, l'application Carte Vitale contient les renseignements nécessaires au remboursement des frais de santé.
02:55Une alternative qui fonctionne comme la carte physique, gratuite et simple d'utilisation.
03:00Ça permet d'avoir la carte vitale tout le temps sur soi et qu'elle soit toujours mise à jour, sans forcément avoir besoin d'aller chez un professionnel de santé ou dans des bornes pour la mise à jour.
03:11Le fait de l'avoir dématérialisée sur son téléphone, c'est un moyen plus pratique, c'est une garantie de paiement pour la caisse.
03:17Et c'est aussi une lutte contre la fraude.
03:19La personne qui utilise la carte vitale, qu'elle soit physique ou dématérialisée, la caisse est contente car elle a une garantie de paiement.
03:26L'application Carte Vitale est téléchargeable sur tous les smartphones et pour tous les assurés, plus de 2 millions de Français l'auraient déjà.
03:36Encadrer plus strictement la vente, la détention et le port d'objets dangereux.
03:41Voilà tout l'enjeu de la nouvelle réglementation sur les armes blanches entrée en vigueur cet été.
03:46Pour juger sur le terrain de son application, les forces de l'ordre ont organisé une opération surprise ce jeudi au centre Saint-Jacques-de-Messe.
03:53Un reportage d'Emma Facchetti et Jean Milon.
03:57Vous êtes au courant ?
03:58Contrôle surprise cet après-midi dans ce tabac du centre-ville.
04:01Depuis quelques jours, son gérant a dû retirer certains de ses produits des rayons.
04:06Ça peut être une bonne mesure mais on peut tuer quelqu'un avec une thermose, on peut tuer quelqu'un avec n'importe quel objet contendant.
04:12Donc je ne sais pas si ça va avoir un réel impact.
04:16Face à l'augmentation inquiétante des violences impliquant des armes blanches au niveau national,
04:21notamment chez les mineurs, l'État a durci le temps.
04:25Désormais, les couteaux zombies et les points américains sont interdits.
04:29Les particuliers comme les professionnels avaient d'ailleurs jusqu'au 7 décembre dernier pour les remettre à la gendarmerie.
04:35Comme toute nouvelle législation, il faut le temps qu'elle imprègne le tissu commercial local.
04:41Sachant que les lois sont diffusées mais ne parviennent pas forcément au grand public.
04:45Et nous, notre rôle de policier, ce n'est pas uniquement de sanctionner, c'est aussi de venir faire de la prévention auprès des commerçants
04:50pour leur donner la chance et l'occasion de se mettre en conformité avec cette donnée de législation.
04:55Législation qui demande également des autorisations pour les armes de catégorie DA,
05:00comme les poignards, les couteaux automatiques ou encore les matraques.
05:03Cette catégorie-là, vous avez toujours le droit de les vendre,
05:06mais il faut demander une autorisation en préfecture maintenant pour pouvoir les vendre.
05:09Des mesures pour freiner la banalisation du port d'objets potentiellement dangereux.
05:14C'est vraiment un ressenti qui émane de nos patrouilles et des contrôles qu'on peut faire au quotidien.
05:20Énormément d'individus, et notamment de jeunes individus, ont des armes catégorie D sur eux.
05:26Et nous, c'est vraiment quelque chose qui va nous préoccuper,
05:28notamment les soirs de grands événements festifs type fête de la musique, 14 juillet.
05:34Sur la circonscription de Metz, les chiffres sont stables.
05:37250 ports d'armes de catégorie D ont été enregistrés sur les trois dernières années
05:42pour 90 coups et blessures volontaires.
05:46Voilà, et passée cette date du 7 décembre,
05:49les possesseurs de ces armes encourt donc une peine de 5 ans d'emprisonnement
05:52et de 75 000 euros d'amende.
05:54L'annonce est tombée lundi 1er décembre.
05:58Après près de 37 ans à la tête de Sarbourg,
06:00Alain Marti ne se représentera pas en 2026.
06:04Le maire LR met fin à une carrière politique longue de 49 ans
06:07et ouvre désormais la question de sa succession.
06:11Mathéo Philippe est allé à sa rencontre pour revenir sur cette décision,
06:14mais aussi sur l'avenir de la commune de Sarbourg.
06:18Merci Alain Marti de nous accorder cet entretien.
06:21Nous revenons donc par rapport à un communiqué de presse
06:24que vous avez envoyé lundi 1er décembre.
06:26Vous annoncez ne pas vous représenter aux prochaines élections municipales.
06:32Après 49 années de mandat consécutif et maire donc depuis 1989.
06:37Qu'est-ce qui vous a poussé à ce choix ?
06:40Alors, deux éléments.
06:42Déjà l'âge, premier élément.
06:45Mais surtout, je crois qu'il est important que chaque génération
06:49puisse modeler la ville dans laquelle les gens sont.
06:53Et je crois qu'il est important, après autant d'années,
06:57d'avoir un visage nouveau, avoir un renouveau des envies.
07:03Et donc, je crois qu'une nouvelle génération doit exercer ses responsabilités.
07:08Donc, il y a cette opportunité.
07:10Eh bien, qu'ensemble, on imagine une ville différente.
07:16On va y revenir justement, à la nouvelle génération.
07:18Mais revenons déjà un peu sur votre histoire.
07:21Vous aviez donc succédé à Pierre Messmer, maire de Sarbourg,
07:25pendant quasiment 18 ans.
07:26Vous en étiez son adjoint pendant quasiment 12 ans.
07:30C'est une personnalité forte à l'échelle locale, mais aussi nationale.
07:33On le rappelle, il était premier ministre sous Georges Pompidou.
07:37Donc, j'ai envie de vous demander cette question.
07:39Mais quand vous avez pris les rênes de la ville,
07:42est-ce que vous pensiez rester aussi longtemps ?
07:44Non, parce que vous n'êtes jamais sûr de la durée de vos mandats.
07:48Vous évoquez Pierre Messmer, je dois dire que ça reste la plus belle rencontre politique
07:55que j'ai eu l'occasion de faire dans ma vie.
07:59On s'est rencontrés quand il est venu comme candidat aux législatives.
08:04J'étais à l'époque à Vick-sur-Seille.
08:06On a de suite eu une approche assez intéressante.
08:10Et très vite, je me suis retrouvé dans le mouvement politique, gaulliste.
08:15Mais ça a été une collaboration extraordinaire.
08:18Et quand vous côtoyez des personnes de cette dimension, c'est très enrichissant.
08:22Sarbourg, un peu à l'écart, entre guillemets.
08:251h20 de Metz, de Nancy, de Strasbourg, de l'Allemagne.
08:29Quelle est la difficulté, justement, quand on est maire de Sarbourg ?
08:33C'est une chance d'être éloigné des métropoles parce que ça vous amène à voir votre propre politique.
08:38La difficulté, c'est que nos moyens financiers ne sont pas à la hauteur d'une métropole.
08:42Et donc, c'est compliqué de faire ces arbitrages
08:46et de réussir à avoir un développement aussi riche qu'on le souhaite.
08:50Un développement aussi que vous avez réalisé au sein de la ville
08:54et plus précisément aussi au sein du centre-ville par différents programmes,
08:59notamment le programme global de réaménagement au cœur de ville,
09:03notamment avec un investissement autour de 15 millions d'euros d'ici 2034-2035.
09:09Mais beaucoup de personnes regrettent un peu cette perte de vitesse du centre-ville.
09:14Vous en pensez quoi, justement ?
09:16Alors, tout à fait, c'est propre à toutes les villes.
09:19On est sur une paupérisation du centre-ville, c'est-à-dire un appauvrissement du centre-ville.
09:23Appauvrissement avec des logements qui sont parfois vétustes.
09:29Et donc, on voit qu'on a une population appauvrie qui reste en centre-ville
09:34et une fuite des commerçants qui sont en périphérie
09:38parce que le mode de consommation aujourd'hui, c'est la voiture.
09:41Donc, on vient en voiture et on veut se garer devant un magasin.
09:45Donc, les centres-villes ont du mal à exister avec une attractivité commerciale forte.
09:50On a peut-être aujourd'hui trop de services et pas assez de commerces.
09:57Et donc, on a tous la même préoccupation.
09:59D'où la nécessité de modifier les centres-villes aujourd'hui, je dirais avec trois choses.
10:04La première, c'est de l'habitat.
10:06La deuxième chose, c'est soutenir les activités qui restent en centre-ville
10:10pour avoir une animation avec une conception différente.
10:15Vous souhaitez désormais, donc, pour Sarbourg, un renouveau
10:18et un rajeunissement associé à l'expérience.
10:21Céline Bens, donc, du centre droit, conseillère municipale, s'est présentée, fait déjà campagne.
10:25Fabien Di Filippo, membre LR, député dont vous êtes très proche, l'a annoncé il y a peu.
10:31Les deux successeurs sont là.
10:32En tout cas, les deux potentiels successeurs sont là.
10:34Il y aura peut-être d'autres candidats.
10:38Vous me permettez, à un moment où j'ai annoncé que je ne me représenterai pas,
10:43je veux terminer mon mandat à fond.
10:47Donc, je suis en train de préparer le budget 2026
10:51en fonction, justement, des activités cœur de ville
10:54que l'on structure ce budget pour 2026.
10:58Vous avez évoqué deux personnes qui se présentent.
11:05Il peut y en avoir d'autres.
11:06Je crois que les Sarbourgeois savent pertinemment quel est mon choix,
11:09mais je l'exprimerai clairement pendant la campagne électorale.
11:12Vous devez évoquer un souvenir, une anecdote, très rapidement,
11:15voilà, quand on est maire, forcément, depuis si longtemps,
11:18il y a bien des petites anecdotes, une réunion, marrant ou pas,
11:23quelque chose que vous aimeriez raconter.
11:28C'est le plus beau des mandats, le mandat de maire.
11:31J'ai été conseiller général, j'ai été député,
11:35donc le mandat de maire est le plus beau.
11:38La satisfaction, c'est les gens qui vous croisent dans la rue
11:41avec un sourire, par des gens qui ne vont pas vous sauter au cou
11:45tous les jours pour vous dire, mais par un sourire,
11:47qui vous disent, voilà, on est bien et merci à vous.
11:53Et ça vaut toutes les discussions que l'on peut avoir.
11:57Et donc, toute dernière chose, forcément,
12:00beaucoup peuvent se poser la question.
12:02Vous avez bientôt 79 ans.
12:04Qu'allez-vous faire de votre quotidien,
12:06le 23 mars, au lendemain du second tour des municipales ?
12:09Alors, j'espère que ce sera le 16 mars.
12:13Donc, ce que je souhaite et ce que j'attends, c'est être libre.
12:21J'ai envie d'être libre et profiter de cette liberté pour lire,
12:26pour faire des tas de choses banales, mais en toute liberté.
12:31Donc, j'attends cette liberté.
12:33Je pense que c'est ce que je souhaite le plus.
12:37Très bien. Merci beaucoup, Alain Marti.
12:39Merci à vous, en tout cas. Merci.
12:40Et voilà, donc, pour l'invité du jour.
12:44Restez avec nous.
12:44On se retrouve dans un instant, juste après la météo.
12:46Vous êtes toujours dans Moselle Info.
13:02Avant de poursuivre, je vous rappelle les principaux titres du jour.
13:05Comment simplifier la vie des frontaliers en déplacement au Luxembourg ?
13:09Le ministre délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad,
13:12a rencontré des salariés français au Luxembourg, donc,
13:15et a signé plusieurs accords pour renforcer la coopération entre les deux pays,
13:19notamment sur la mobilité, la santé et la fiscalité.
13:23Une nouvelle réglementation sur les armes blanches.
13:26À Metz, les forces de l'ordre ont mené ce jeudi une opération surprise au centre Saint-Jacques
13:30pour vérifier son application.
13:35Et un mot de sport, maintenant.
13:37L'équipe de France féminine de Handball s'est qualifiée pour les demi-finales du Mondial
13:41en battant le Danemark 31 à 26 ce mercredi à Rotterdam.
13:45Un succès qui efface un peu la déception de l'Euro 2024
13:48où les Danoises avaient éliminé les bleus en demi-finale.
13:52La France retrouve l'Allemagne ce vendredi.
13:54Quatre dragonnes de Metz, d'ailleurs, de Metz Handball,
13:57participent à cette aventure.
13:58La capitaine Mosellane Sarabuktit,
14:00ainsi que Léna Granvaux, Suzanne Vajoka et Lucie Granier.
14:04On reste dans le sport,
14:08puisque à Metz, le mois de décembre,
14:10rime une nouvelle fois avec inclusion et sport.
14:14La sixième édition du tournoi de futsal Special Olympics
14:17réunit cette année 180 athlètes en situation de handicap intellectuel
14:22venus de 19 établissements.
14:24Une édition marquée par un partenariat avec le FC Metz.
14:27On écoute Julien Collette, directeur général de Special Olympics France,
14:32au micro d'Emeric Guillaume.
14:35C'est de permettre l'inclusion des personnes en situation de handicap intellectuel
14:40par le sport, grâce au pouvoir inclusif du sport.
14:43Et c'est pour ça qu'on organise des événements partout en France
14:46qui ne sont pas compétitifs.
14:48Ce qui compte, c'est la participation,
14:53et c'est de se sentir mieux par le sport
14:56et de s'intégrer socialement par le sport.
14:58On remet une médaille à tous les participants.
15:01Ça, c'est l'esprit Special Olympics,
15:03même si, évidemment, il y a des gagnants,
15:06parce que ça reste du sport et ça motive,
15:09et ça permet à ceux qui se sentent plus engagés
15:12d'avoir une satisfaction supplémentaire.
15:14Les bienfaits sont à tout point de vue.
15:16Ils permettent à la fois aux athlètes
15:20de se sentir mieux dans leur tête,
15:22de se sentir mieux dans leur corps,
15:23de vivre mieux.
15:26C'est là où on voit l'impact très positif du sport
15:29en matière de santé, évidemment,
15:31surtout pour une population
15:32qui a des problèmes intrasèques de santé,
15:36mais qui est aussi soumise à la sédentarité.
15:38Et puis en termes d'intégration sociale,
15:40évidemment, c'est formidable.
15:42Et après le sport, on enchaîne avec la chronique Société.
15:46Une chronique Société comme chaque semaine
15:51avec Elisa Vittige qui est avec nous.
15:53Bonsoir Elisa.
15:53Bonsoir.
15:55Elisa, aujourd'hui, une question.
15:56La parité dans le sport tournerait-elle à la non-mixité ?
16:01Tout à fait.
16:01Aujourd'hui, on va se poser la question de la parité,
16:04de la mixité.
16:04Alors déjà, on va démarrer par un petit point d'étymologie.
16:07Ça ne fait jamais de mal à personne.
16:08Parité du latin paritas, du génitif,
16:11qui signifie pareil, égal.
16:13Et au fur et à mesure des siècles,
16:15le mot parité porte de plus en plus
16:16sur une égalité numérique entre les hommes et les femmes.
16:20Alors que quand on parle de mixité entre hommes et femmes,
16:23ça veut dire que les deux sexes coexistent
16:25sans forcément atteindre la parité,
16:27donc le 50-50.
16:28Merci pour ces définitions.
16:31Toujours important de savoir de quoi on parle.
16:33Concrètement, comment l'État essaie aujourd'hui
16:34de donner plus de place aux femmes dans le sport ?
16:37Alors ça, c'est une bonne question, Tim.
16:39Mais pour ça, il faut revenir un petit peu en arrière.
16:41Alors avant 2000, vous imaginez bien,
16:43on ne se posait pas vraiment la question
16:45de la place des femmes dans le sport, malheureusement.
16:47Ce n'était pas du tout à l'ordre du jour.
16:49D'ailleurs, je vous rappelle qu'en 1996,
16:51on en discutait à peine.
16:52Et notamment, il y a un manifeste d'Edith Cresson.
16:55Vous vous souvenez ?
16:55Donc c'était la première, première ministre, évidemment,
16:57qui se plaignait du manque de représentation
17:01dans l'hémicycle des femmes.
17:02Donc parler de la place des femmes dans le sport,
17:04ce n'est pas tout à fait à l'ordre du jour.
17:06Il va falloir attendre 2014 pour un premier projet de loi,
17:09la loi globale pour l'égalité hommes-femmes,
17:12y compris dans le sport.
17:13Elle introduit des obligations de représentation équilibrées
17:16dans les instances dirigeantes des fédérations.
17:19Puis en 2022, avec l'arrivée des Jeux olympiques de Paris,
17:22évidemment, là, on se pose la question
17:24de comment avoir plus de représentation des femmes
17:26dans les institutions sportives.
17:28Ici, en 2022, une loi vient imposer la parité stricte.
17:3250% de femmes, 50% d'hommes dans les instances dirigeantes.
17:36Donc on parle bien des instances des fédérations sportives,
17:39au niveau national, avec une application progressive
17:42qui pourra laisser place jusqu'en 2028
17:44pour les fédérations à un niveau régional.
17:47D'accord.
17:47Donc tout ça, ça concerne surtout la parité
17:50dans les instances dirigeantes.
17:51Mais pour les licenciés, les pratiquants,
17:54qu'est-ce que ça change concrètement ?
17:56Tout à fait.
17:56Donc les sportifs se sont un petit peu intéressés
17:58et interrogés sur cette question.
18:00Certains clubs se sont emparés de cette impulsion politique
18:03pour favoriser la pratique sportive des femmes,
18:05comme le comité départemental de triathlon
18:08qui a lancé dès 2015 des stages réservés aux femmes
18:11et des stages réservés aux hommes.
18:13Une initiative qui semble avoir plu plus à l'un qu'à l'autre.
18:18Propos de Julien Fauconnier,
18:20qui est le président du comité départemental
18:22de triathlon de Moselle.
18:24Les attentes sont totalement différentes.
18:26Autant sur le public féminin, on a un aspect de cohésion.
18:30Autant sur un public masculin,
18:31on va tout de suite rentrer dans la compétition.
18:34Donc sur les stages, on va faire du vélo.
18:37C'est qui va le plus vite, qu'est-ce qu'on fait ?
18:39Ça va tout de suite du gros volume.
18:40Alors que sur le public féminin, on va être plus dans l'entraide.
18:43Le public féminin attend vraiment tous les ans ce stage.
18:47C'est devenu un rendez-vous incontournable dans notre saison.
18:51Les gens attendent vraiment.
18:53Pour les uns, plus de cohésion, de sororité, de bienveillance.
18:56Pour les autres, plus de compétition.
18:58Ça ne marche pas à tous les coups, les stages et le sport en non-mixité.
19:01Pour d'autres sportifs, c'est une volonté affichée
19:03de pratiquer son sport en non-mixité.
19:05Et c'est le cas de Laura Bagné, fondatrice du tout nouveau club
19:09de course à pied à Metz, dont Metz With Us.
19:12Littéralement, ne nous embêtez pas.
19:14Je vous laisse libre d'interprétation.
19:16Ce club, 100% féminin, propose de se retrouver
19:19dans une ambiance conviviale qui mise sur la sororité.
19:22Elle nous explique ses motivations.
19:23Pour deux raisons.
19:27Déjà, le fait que certaines femmes se sentent plus en confiance
19:29de se lancer dans un contexte où on ne parle pas forcément de performance.
19:33On est là pour le plaisir, dans un esprit bienveillant et convivial,
19:36pour échanger, discuter, tout en courant.
19:39Et aussi, l'aspect sécurité.
19:41C'est vrai qu'en tant que femme, aller courir seule,
19:44notamment l'hiver, de nuit, ce n'est pas très rassurant.
19:47On peut aussi se faire embêter.
19:48Moi, ça m'est déjà arrivé, notamment au plan d'eau.
19:50Et entre femmes, on a moins cette peur du regard entre nous.
19:53On est plus à l'aise.
19:55On revient sur cet aspect de sécurité,
19:57dont on parle souvent pour les activités réservées aux femmes.
20:00Des espaces de liberté, donc, uniquement pour les hommes
20:02ou uniquement pour les femmes.
20:03Des existences en parallèle, finalement, sans jamais se rencontrer.
20:08C'est ce qui questionne un petit peu notre possibilité,
20:10notre capacité du vivre ensemble,
20:12sachant que le propre du vivre ensemble
20:14s'est contraint à la bienveillance,
20:15la pluralité des opinions et au respect mutuel.
20:18Voilà. Et la semaine prochaine, nous irons courir ensemble, Elisa.
20:22Tout à fait.
20:22Merci, Elisa, pour toutes ces informations.
20:25Il a sillonné la France et l'étranger
20:27pour apprendre, pratiquer et affiner son savoir-faire.
20:31Installé à Mutterhaus depuis 1998,
20:34Stéphane Holzer consacre son quotidien
20:36à un métier exigeant et passionnant,
20:39maréchal Ferrand, un artisan qui ne se contente pas
20:41de ferrer les chevaux,
20:42mais qui veille aussi à leur santé en général.
20:45Thibaut Demerlet, de Mosaï Cristal, est allé à sa rencontre.
20:47Regardez.
21:06Alors moi, je suis né à Saint-Mondé,
21:09en région parisienne,
21:10donc pas du tout dans le coin.
21:13Et ça fait 98 où on s'est installé ici.
21:18À force de monter à cheval
21:19et de voir les artisans maréchaux travailler,
21:23l'idée a fait son chemin.
21:24Et après avoir fait un CAP d'ébéniste,
21:29je me suis orienté vers un apprentissage en maréchalerie.
21:32Donc j'avais 17 ans.
21:33Mon patron d'apprentissage, M. Pasquet,
21:36à qui je dois aidant énormément.
21:38C'est là que j'ai appris toutes les bases du métier.
21:41Je me suis débrouillé pour aller travailler chez des patrons
21:44chez qui je pouvais apprendre des choses intéressantes.
21:47Sur Chantilly,
21:48donc le temple du cheval de galop,
21:51et puis après,
21:53Salon de Provence,
21:55Francfort en Allemagne,
21:57le lac de Constance,
21:58le Bodense,
21:58c'est un petit peu en Alsace.
22:01Et après, je me suis même en compte
22:03et je suis arrivé ici.
22:04Donc à force de forger,
22:06comme on dit le proverbe.
22:07Donc ça, ça vient.
22:09Toute la partie théorique,
22:10ça, ça prend dans les bouquins,
22:11machin, etc.
22:12Mais d'aller au contact du cheval
22:14et gagner sa confiance,
22:16c'est ça qu'on arrive à développer
22:19auprès de patrons
22:21qui savent le faire,
22:22qui savent transmettre.
22:24C'est la relation au cheval
22:26et le fait de pouvoir faire quelque chose
22:30pour améliorer le confort du cheval.
22:33C'est ça qu'il faut voir.
22:35C'est la question qu'on se pose
22:37quand on fait le cheval,
22:39c'est qu'est-ce qu'on peut faire
22:39pour qu'il marche
22:40de la manière la plus confortable possible.
22:42Il faut vraiment être près du cheval,
22:45comprendre le cheval,
22:46s'adapter au cheval,
22:47parce que ce n'est pas l'inverse,
22:48sinon ça ne marche pas.
22:49Quand j'aborde un cheval,
22:50quand j'ouvre la porte du box,
22:52le cheval doit sentir
22:53que je suis là pour son bien-être.
22:54Donc c'est vraiment ça l'idée,
22:57c'est celle-là où on tire
22:58un peu de satisfaction,
23:00c'est de voir qu'un cheval
23:01qui ne nous a jamais vu,
23:03nous donne sa confiance
23:04en l'espace de quelques secondes.
23:06Voilà, j'ai des clients
23:07que j'ai depuis le début.
23:09Donc ce n'est plus tout à fait
23:09une relation client-professionnelle,
23:12c'est des gens que je connais bien,
23:13qui me connaissent et tout,
23:15et on travaille en toute confiance.
23:17Et c'est ça l'intérêt,
23:18c'est-à-dire que ça me permet
23:19de suivre leurs chevaux
23:20sur une longue période.
23:21Ça me permet de voir l'évolution,
23:25ça me permet de pouvoir
23:26mieux appréhender le ferrage.
23:28Donc on regarde le cheval
23:29comment il se déplace.
23:31Une fois qu'on a vu les aplons,
23:33les défauts qu'il était à corriger ou pas,
23:35on enlève le vieux fer,
23:36on coupe la corne
23:37qui a poussé en excès,
23:38on sélectionne le fer à cheval
23:39qui correspond à la taille
23:41et au travail que doit effectuer le cheval.
23:42On l'ajuste,
23:45après on le broche avec les clous
23:46et on fait les rivets,
23:50la finition,
23:51et puis voilà.
23:52En gros,
23:53c'est une heure de travail par cheval.
23:55Je suis arrivé à tisser
23:56des relations
23:59soit avec les ostéopathes,
24:01soit avec d'autres collègues maréchaux
24:02avec qui je m'entends très bien,
24:04soit des professionnels
24:04qui sont moniteurs, monitrices, etc.,
24:08qui sont aussi des gens passionnés que moi.
24:09et donc il y a une sorte d'émulation.
24:13Donc quand il y a un souci,
24:14une difficulté,
24:15on peut se retrouver autour d'une table,
24:16discuter,
24:18voir ce qui est le mieux pour le cheval
24:19et c'est comme ça que ça fonctionne le mieux.
24:22Aller au boulot tous les jours
24:23avec le sourire,
24:25c'est de l'enthousiasme,
24:26sinon ça ne marche pas.
24:34Et voilà pour ce portrait.
24:36Restez avec nous,
24:37on se retrouve dans un instant.
24:39Vous êtes toujours dans Mausanne Info,
24:52à la une de cette édition.
24:54Une nouvelle réglementation sur les armes blanches.
24:57A Metz,
24:57les forces de l'ordre ont mené ce jeudi
24:59une opération surprise au centre Saint-Jacques
25:01pour vérifier son application.
25:04La carte vitale est arrivée sur nos smartphones
25:06il y a plusieurs mois.
25:07Une nouveauté censée simplifier la vie des patients
25:09et des soignants.
25:11Mais en Moselle,
25:11son utilisation décolle-t-elle vraiment ?
25:13Réponse dans ce journal.
25:16Et puis nous ferons la connaissance
25:17de Stéphane Holzer,
25:18maréchal Ferrand à Moutterhaus
25:20qui perpétue un savoir-faire rare
25:22entre ferrage et soin des chevaux.
25:25La météo de ce vendredi,
25:27quelques éclaircies dans l'Est
25:28et au Sud du département pour la journée
25:30avec des maximales allant de 10 à 13 degrés
25:33dans l'après-midi.
25:37Encadrer plus strictement la vente,
25:40la détention et le port d'objets dangereux,
25:42voilà tout l'enjeu de la nouvelle réglementation
25:44sur les armes blanches
25:45entrée en vigueur cet été.
25:47Pour juger sur le terrain de son application,
25:49les forces de l'ordre ont organisé
25:51une opération surprise ce jeudi
25:53au centre Saint-Jacques-à-Messe.
25:54Un reportage d'Emma Faggetti et Jean Milon.
25:58Vous êtes au courant ?
25:59Contrôle surprise cet après-midi
26:00dans ce tabac du centre-ville.
26:03Depuis quelques jours,
26:04son gérant a dû retirer
26:05certains de ses produits des rayons.
26:07Ça peut être une bonne mesure
26:08mais on peut tuer quelqu'un
26:09avec une thermose,
26:10on peut tuer quelqu'un
26:11avec n'importe quel objet contendant
26:13donc je ne sais pas
26:15si ça va avoir un réel impact.
26:18Face à l'augmentation inquiétante
26:19des violences impliquant
26:20des armes blanches au niveau national,
26:23notamment chez les mineurs,
26:24l'État a durci le temps.
26:26Désormais, les couteaux zombies
26:28et les points américains sont interdits.
26:30Les particuliers comme les professionnels
26:32avaient d'ailleurs jusqu'au 7 décembre dernier
26:35pour les remettre à la gendarmerie.
26:36Comme toute nouvelle législation,
26:38il faut le temps qu'elle imprègne
26:39le tissu commercial local
26:41sachant que les lois sont diffusées
26:44mais ne parviennent pas forcément
26:45au grand public
26:46et nous notre rôle de policier
26:47ce n'est pas uniquement de sanctionner,
26:49c'est aussi de venir faire de la prévention
26:51auprès des commerçants
26:51pour leur donner la chance
26:53c'est l'occasion de se mettre en conformité
26:54avec ce domaine de législation.
26:56Législation qui demande également
26:58des autorisations pour les armes
26:59de catégorie DA
27:01comme les poignards,
27:02les couteaux automatiques
27:03ou encore les matraques.
27:04Cette catégorie-là,
27:06vous avez toujours le droit de les vendre
27:07mais il faut demander une autorisation
27:09en préfecture maintenant
27:10pour pouvoir les vendre.
27:10Des mesures pour freiner la banalisation
27:13du port d'objets potentiellement dangereux.
27:15C'est vraiment un ressenti
27:16qui émane de nos patrouilles
27:17et des contrôles qu'on peut faire au quotidien.
27:21Énormément d'individus
27:22et notamment de jeunes individus
27:24ont des armes catégoridées sur eux
27:27et nous c'est vraiment quelque chose
27:28qui va nous préoccuper
27:29notamment les soirs de grands événements festifs
27:33type fête de la musique, 14 juillet.
27:35Sur la circonscription de Metz,
27:37les chiffres sont stables.
27:39250 ports d'armes de catégorie D
27:41ont été enregistrés
27:42sur les trois dernières années
27:44pour 90 coups et blessures volontaires.
27:48Comment simplifier la vie
27:49des travailleurs frontaliers ?
27:51En déplacement au Luxembourg
27:52chez le grossiste alimentaire La Provençale,
27:55Benjamin Haddad,
27:55ministre délégué chargé de l'Europe,
27:58a rencontré des frontaliers
27:59qui y travaillent,
28:00des frontaliers français.
28:01Un déplacement organisé
28:03dans le cadre de la commission intergouvernementale
28:05pour renforcer la coopération transfrontalière.
28:08Les échanges ont porté
28:10sur de nombreux sujets du quotidien,
28:11la mobilité, l'éducation,
28:13la santé, la fiscalité,
28:15la sécurité ou encore l'environnement.
28:17Cette rencontre a également été marquée
28:19par la signature de plusieurs accords bilatéraux.
28:22On écoute Benjamin Haddad
28:23au micro de Florent Arnold.
28:25Mon objectif, c'est vraiment
28:26de trouver des solutions concrètes
28:28pour simplifier la vie
28:29des 127 000 français
28:30qui viennent tous les jours au Luxembourg
28:32pour travailler, pour contribuer
28:34à la croissance, la prospérité du Luxembourg.
28:36Moi, je pense que la proximité,
28:37la relation entre nos deux pays,
28:39c'est une chance pour la France.
28:40Bien sûr, c'est une chance aussi
28:41pour le Luxembourg.
28:42Il faut que ça se reflète
28:43dans les actions qu'on prend ensemble
28:45pour le co-développement,
28:46le co-financement de la grande région.
28:49On a eu aujourd'hui
28:49la conférence intergouvernementale
28:51avec le gouvernement luxembourgeois
28:53qui est un point d'étape important
28:55pour avancer sur ces sujets,
28:57mais dont les résultats
28:58ne sont pas à la hauteur.
28:59Le compte aujourd'hui n'y est pas.
29:00On voit qu'il y a des attentes très fortes.
29:02Je viens d'échanger avec des Français
29:04qui, depuis des années, viennent ici.
29:06Ils ont des attentes sur les mobilités,
29:08les transports.
29:09Ils ont des attentes sur les crèches,
29:11le périscolaire,
29:12parce qu'on sait aujourd'hui
29:13qu'il y a une demande
29:14qui est supérieure à l'offre.
29:16Alors, on a eu, je pense, des avancées.
29:19Après 37 ans à la tête de Sarbourg,
29:22le maire Alain Marty
29:23ne se représentera pas en 2026.
29:25Le maire LR met fin
29:26à une carrière politique longue
29:28de 49 ans
29:29et ouvre désormais
29:30la question de sa succession.
29:32Et justement,
29:33que pense le maire
29:34sortant des deux candidats en liste ?
29:36Mathéo Philippe
29:37lui a posé la question.
29:39Je souhaitais désormais
29:40pour Sarbourg
29:41un renouveau
29:42et un rajeunissement
29:43associé à l'expérience.
29:44Céline Benz,
29:45du centre droit,
29:46conseillère municipale,
29:48s'est présentée,
29:48fait déjà campagne.
29:49Fabien Di Philippot,
29:50membre LR,
29:52député,
29:52dont vous êtes très proche,
29:53l'a annoncé il y a peu.
29:54Les deux successeurs sont là,
29:56en tout cas,
29:56les deux potentiels successeurs
29:58sont là ?
29:59Il y aura peut-être
30:00d'autres candidats.
30:02Vous me permettez,
30:03à un moment où j'ai annoncé
30:04que je ne me représenterai pas,
30:07je veux terminer mon mandat
30:09à fond.
30:11Donc je suis en train
30:12de préparer le budget 2026
30:14en fonction justement
30:16des activités cœur de ville
30:18que l'on structure,
30:20ce budget pour 2026.
30:22vous avez évoqué
30:25deux personnes
30:27qui se présentent,
30:28il peut y en avoir d'autres.
30:30Je crois que les Sarbourgeois
30:31savent pertinemment
30:32quel est mon choix,
30:33mais je l'exprimerai clairement
30:34pendant la campagne électorale.
30:36Là, aujourd'hui,
30:37je suis tout à la tâche
30:38de mon mandat,
30:41ce mandat a été
30:42un mandat utile.
30:44Fini les oublis
30:45de carte vitale
30:46et les feuilles
30:47de remboursement volantes,
30:49votre carte vitale
30:49peut être partout avec vous
30:51désormais sur votre smartphone.
30:53Une nouveauté pratique
30:54pour les patients
30:55et pour le corps médical,
30:57mais est-elle déjà
30:57beaucoup utilisée en Moselle ?
30:59Réponse ou élément de réponse
31:00avec Marie Chappaz.
31:03Voilà, c'est bon,
31:04c'est parfait.
31:04En quelques clics seulement,
31:06ce client a pu présenter
31:07sa carte vitale,
31:09une nouveauté
31:10qui se veut plus pratique.
31:12Je propose mon téléphone,
31:14je dois me prendre
31:15mon portefeuille,
31:16vous voyez là,
31:17je suis venu en passant,
31:18pour me renseigner
31:20juste pour me renseigner
31:20pour le vaccin.
31:22Donc, c'est parti.
31:24Enfin, si les clients
31:25l'ont téléchargé.
31:27Non, pas vraiment,
31:28je ne suis pas
31:28pour le dématérialiser.
31:30Je pense que c'est
31:31générationnel,
31:32je suis peut-être un peu
31:33déjà un peu vu,
31:34même si je ne suis peut-être
31:35pas à mon âge,
31:35mais non,
31:36je ne suis pas encore
31:37au tout dématérialisé.
31:38Pour moi,
31:39ce n'est pas du tout sécurisé
31:40pour l'instant
31:42et on n'a pas
31:43de recul là-dessus.
31:44Donc non,
31:44je préfère l'avoir normal,
31:46la donner.
31:46J'ai encore la bonne
31:48vieille carte vitale
31:49qui a été délivrée
31:50en 2001
31:51et je compte rester
31:53comme ça
31:53dans l'immédiat,
31:54c'est très bien comme ça.
31:55Pourtant,
31:56dans cette pharmacie,
31:57ils sont de plus en plus
31:58nombreux à se doter
31:59d'une carte dématérialisée.
32:01Dans une journée,
32:03je dois avoir
32:03cinq personnes,
32:04cinq, six personnes
32:04quand même,
32:05qui viennent avec
32:06la carte vitale
32:07directement dématérialisée
32:08avec leur téléphone.
32:10On a des personnes
32:10qui sont aussi bien jeunes
32:12qu'un de 70 ans,
32:13on va dire,
32:14donc ça touche
32:15vraiment de tout âge.
32:16En consultation médicale
32:17ou en pharmacie,
32:18l'application
32:19carte vitale
32:20contient les renseignements
32:21nécessaires au remboursement
32:22des frais de santé,
32:24une alternative
32:25qui fonctionne
32:25comme la carte physique,
32:27gratuite
32:28et simple d'utilisation.
32:31Ça permet d'avoir
32:32la carte vitale
32:33tout le temps sur soi
32:33et qu'elle soit
32:34toujours mise à jour
32:35sans forcément avoir besoin
32:36d'aller chez un professionnel
32:38de santé
32:38ou dans des bornes
32:39pour la mise à jour.
32:40Le fait de l'avoir
32:41en dématérialisée
32:42sur son téléphone,
32:43c'est un moyen plus pratique,
32:44c'est une garantie
32:45de paiement pour la caisse
32:45et c'est aussi
32:46une lutte contre la fraude.
32:48La personne qui utilise
32:48la carte vitale,
32:49qu'elle soit physique
32:50ou dématérialisée,
32:52la caisse est contente
32:53car elle a une garantie
32:54de paiement.
32:55L'application carte vitale
32:56est téléchargeable
32:57sur tous les smartphones
32:58et pour tous les assurés,
33:00plus de 2 millions
33:01de Français
33:02l'auraient déjà.
33:04Allez, du sport maintenant.
33:06L'équipe de France
33:07féminine de handball
33:08s'est qualifiée
33:08pour les demi-finales
33:09du mondial
33:10en battant le Danemark
33:1131 à 26
33:12ce mercredi à Rotterdam.
33:14La France retrouvera
33:15l'Allemagne ce vendredi.
33:16Quatre dragonnes
33:17de handball
33:18participent à cette aventure.
33:19La capitaine Moselland,
33:20Sarah Boutit
33:21ainsi que Léna Granvaux,
33:22Suzanne Vajoka
33:23ou encore Lucie Granier.
33:27Et on reste dans le sport
33:28puisque à Metz,
33:30le mois de décembre,
33:30rime une nouvelle fois
33:31avec inclusion et sport.
33:33La sixième édition
33:34du tournoi de futsal
33:36Special Olympics
33:37réunit cette année
33:38180 athlètes
33:39en situation
33:40de handicap intellectuel
33:41venus de 19 établissements.
33:44Une édition marquée
33:45par un partenariat
33:46avec le FC Metz.
33:48On écoute Julien Collette,
33:49directeur général
33:50de Special Olympics France
33:51au micro d'Emerick Guillaume.
33:54C'est de permettre
33:56l'inclusion des personnes
33:57en situation
33:58de handicap intellectuel
33:59par le sport
34:00grâce au pouvoir
34:00inclusif du sport.
34:02Et c'est pour ça
34:03qu'on organise
34:03des événements
34:04partout en France
34:05qui ne sont pas compétitifs.
34:07Ce qui compte,
34:10c'est la participation
34:11et c'est de se sentir mieux
34:14par le sport
34:15et de s'intégrer
34:16socialement par le sport.
34:17On remet une médaille
34:18à tous les participants.
34:20Ça, c'est l'esprit
34:20Special Olympics,
34:22même si, évidemment,
34:23il y a des gagnants
34:24parce que ça reste du sport
34:26et ça motive
34:27et ça permet
34:29à ceux qui se sentent
34:30plus engagés
34:31d'avoir une satisfaction
34:32supplémentaire.
34:33Alors, les bienfaits,
34:34ils sont à tout point de vue.
34:36Ils permettent
34:36à la fois
34:37aux athlètes
34:38de se sentir mieux
34:40dans leur tête,
34:41de se sentir mieux
34:42dans leur corps,
34:42de vivre mieux.
34:45En termes de...
34:45C'est là où on voit
34:46l'impact très positif
34:47du sport
34:48en matière de santé,
34:49évidemment,
34:49surtout pour une population
34:50qui a des problèmes
34:53intrinsèques de santé
34:54mais qui est aussi
34:55soumise à la sédentarité.
34:57Et puis,
34:57en termes d'intégration sociale,
34:59évidemment,
34:59c'est formidable.
35:00Et sans transition,
35:02notre portrait de la semaine.
35:04Il a sillonné la France
35:05et l'étranger
35:06pour apprendre
35:07à pratiquer
35:08et affiner son savoir-faire.
35:10Installé à Moutterhaus
35:11depuis 1998,
35:13Stéphane Holzer
35:14consacre son quotidien
35:15à un métier exigeant,
35:17maréchal ferrant.
35:18Un artisan
35:19qui ne se contente pas
35:19de ferrer les chevaux
35:20mais qui veille aussi
35:21à leur santé en général.
35:23Thibaut Demerlet
35:23de Mosaïque Cristal
35:24est allé à sa rencontre.
35:26Regardez.
35:30Alors moi,
35:45je suis né
35:46à Saint-Mandé
35:47en région parisienne.
35:49Pas du tout
35:50dans le coin.
35:51Et ça fait
35:5298
35:54où on s'est installé ici.
35:55à force de monter à cheval
35:57et de voir
35:57les artisans maréchaux
35:59travailler,
36:01l'idée a fait son chemin
36:02et après avoir fait
36:05un CAP d'ébéniste,
36:07je me suis orienté
36:08vers un apprentissage
36:09en maréchalerie.
36:10Donc j'avais 17 ans.
36:11Mon patron d'apprentissage,
36:13M. Pasquet,
36:14à qui je dois
36:14énormément.
36:17C'est là que j'ai appris
36:18toutes les bases du métier.
36:20Je me suis débrouillé
36:21pour aller travailler
36:22chez des patrons
36:23chez qui je pouvais
36:24apprendre des choses intéressantes.
36:25Sur Chantilly,
36:27donc le temple
36:28du cheval de Galop,
36:30et puis après
36:30Salon de Provence,
36:33Francfort en Allemagne,
36:35le lac de Constance,
36:36le beau d'Nzé,
36:38un petit peu en Alsace
36:40et après je me suis
36:40même en compte
36:41et je suis arrivé ici.
36:43Donc à force de Forger,
36:44comme on dit le proverbe.
36:46Donc ça, ça vient.
36:47Toute la partie théorique,
36:48ça, ça prend
36:49dans les bouquins,
36:50machin, etc.
36:50Mais d'aller au contact
36:52du cheval
36:53et gagner sa confiance,
36:54c'est ça qu'on arrive
36:57à développer
36:57auprès de patrons
37:00qui savent le faire
37:01et qui savent transmettre.
37:02C'est la relation au cheval
37:04et le fait
37:05de pouvoir faire quelque chose
37:08pour améliorer
37:09le confort du cheval.
37:11C'est ça qu'il faut voir.
37:13C'est la question
37:15qu'on se pose
37:15quand on fait le cheval,
37:17c'est qu'est-ce qu'on peut faire
37:18pour qu'il marche
37:18de la manière
37:19la plus confortable possible.
37:20Il faut vraiment
37:21être près du cheval,
37:23comprendre le cheval,
37:24s'adapter au cheval.
37:25Ce n'est pas l'inverse,
37:26sinon ça ne marche pas.
37:27Quand j'aborde un cheval,
37:29quand j'ouvre la porte du box,
37:30le cheval doit sentir
37:31que je suis là
37:31pour son bien-être.
37:34Donc c'est vraiment ça l'idée.
37:35C'est là où on tire
37:36un peu de satisfaction.
37:38C'est de voir
37:38qu'un cheval
37:39qui ne nous a jamais vus
37:41nous donne sa confiance
37:42en l'espace
37:43de quelques secondes.
37:45Voilà,
37:45j'ai des clients
37:46que j'ai depuis le début.
37:47Donc ce n'est plus
37:47tout à fait une relation
37:48client professionnel.
37:50Ce sont des gens
37:50que je connais bien,
37:51qui me connaissent et tout.
37:53Et on travaille
37:54en toute confiance.
37:55Et c'est ça l'intérêt.
37:56C'est-à-dire que
37:57ça me permet
37:57de suivre leurs chevaux
37:58sur une longue période.
38:01Ça me permet
38:01de voir l'évolution.
38:03Ça me permet
38:03de pouvoir mieux
38:04appréhender le ferrage.
38:06Donc on regarde
38:07le cheval,
38:07comment il se déplace.
38:09Une fois qu'on a vu
38:10les aplons,
38:11les défauts
38:11qu'il était à corriger ou pas,
38:13on enlève le vieux fer,
38:15on coupe la corne
38:15qui a poussé en excès.
38:16On sélectionne
38:17le fer à cheval
38:18qui correspond à la taille
38:19et au travail
38:20que doit effectuer le cheval.
38:21On l'ajuste.
38:23Après,
38:24on le branche
38:24avec les clous
38:25et on fait les rivets,
38:28la finition.
38:29Et puis voilà.
38:31En gros,
38:32c'est une heure
38:32de travail par cheval.
38:33Je suis arrivé
38:34à tisser
38:35des relations
38:38soit avec les ostéopathes,
38:39soit avec d'autres collègues
38:40maréchaux
38:40avec qui je m'entends très bien,
38:42soit des professionnels
38:43qui sont moniteurs,
38:45monitrices, etc.,
38:46qui sont aussi
38:47des gens passionnés que moi.
38:48Et donc,
38:49il y a une sorte d'émulation.
38:51Donc,
38:51quand il y a un souci,
38:52une difficulté,
38:53on peut se retrouver
38:54autour d'une table,
38:55discuter,
38:56voir ce qui est le mieux
38:57pour le cheval.
38:59Et c'est comme ça
38:59que ça fonctionne le mieux.
39:01Aller au boulot
39:01tous les jours
39:02avec le sourire.
39:04C'est de l'enthousiasme.
39:05Sinon,
39:05ça ne marche pas.
39:05restez avec nous.
39:14On se retrouve dans un instant,
39:15juste après la météo.
39:29Vous êtes toujours dans Moselle Info.
39:31Avant de poursuivre,
39:32je vous rappelle
39:32les principaux titres
39:33de l'actualité.
39:35Comment simplifier
39:36la vie des frontaliers
39:37en déplacement au Luxembourg ?
39:39Le ministre délégué
39:39chargé de l'Europe,
39:40Benjamin Haddad,
39:41a rencontré
39:42des salariés français
39:43et a signé
39:44plusieurs accords
39:45pour renforcer
39:46la coopération
39:46entre les deux pays,
39:48notamment sur la mobilité,
39:50la santé
39:50ou encore la fiscalité.
39:52Une nouvelle réglementation
39:53sur les armes blanches.
39:55À Metz,
39:55les forces de l'ordre
39:56ont mené ce jeudi
39:57une opération surprise
39:58au centre Saint-Jacques
39:59pour vérifier son application.
40:02L'équipe de France
40:03de handball
40:04jouera sa demi-finale
40:05du mondial
40:05vendredi contre l'Allemagne
40:06après avoir battu
40:08le Danemark.
40:09Quatre joueuses
40:10de Messe-Handball
40:10font partie de l'équipe.
40:12Tout de suite,
40:16le zap des territoires
40:17préparé par Jonathan Vaucher
40:18au programme
40:19des caméras de surveillance
40:20à Marly.
40:21Une soirée Twin Peaks
40:22à Metz,
40:23un retour des crapauds
40:24à Rosariel
40:25et l'élection
40:26d'un maire junior
40:26à Thionville.
40:27Regardez.
40:34Quelques nouvelles caméras
40:35viennent d'être allumées
40:36dans le quartier
40:37de Frescati
40:38avec l'objectif
40:39d'un parc
40:39d'une centaine de caméras
40:41d'ici début 2026.
40:42Marly pourra désormais
40:43aussi vidéo-verbaliser
40:45à distance
40:46les incivilités.
40:47Des caméras
40:48qui auront
40:49un triple objectif
40:50d'abord bien sûr
40:51voir les mouvements
40:53la journée
40:53mais également le soir
40:54et pouvoir récupérer
40:56les plaques d'immatriculation
40:58des véhicules.
40:59Il y aura quelques caméras
41:00qui vont servir
41:01à de la vidéo-verbalisation
41:03notamment pour
41:05les personnes indélicates
41:06qui déposent
41:08au point d'apport volontaire
41:09tous leurs déchets.
41:11D'ici trois ans,
41:12la mairie espère atteindre
41:13230 objectifs placés
41:14dans la ville.
41:18À Rosariole,
41:19les crapauds
41:19s'apprêtent à revivre
41:20mais sous une autre forme.
41:22La célèbre course
41:23de VTT
41:23dans la boue
41:24du Mont-Saint-Quentin
41:24avait organisé
41:25sa dernière édition
41:26en 2025
41:27après plus de 30 ans.
41:29Mais la ferveur populaire
41:30a fait comprendre
41:31à l'association AMSQ
41:32qu'il fallait
41:33un autre rendez-vous.
41:34Les 6 et 7 juin,
41:36l'organisation des crapauds
41:37annonce donc
41:37une aventure entièrement nouvelle
41:39et non pas une suite.
41:40Une date déjà notée
41:41dans l'agenda
41:42de centaines de fans
41:43de vélo et de nature.
41:49Qui a dit
41:50qu'on ne pouvait pas
41:50s'impliquer en politique
41:52à 9 ans ?
41:52Ce samedi,
41:53le maire junior
41:54de Thionville
41:55sera élu
41:55dans la salle
41:56du conseil
41:56au Beffrois.
41:57Le conseil municipal
41:58des jeunes
41:58élit chaque année
41:59en séminaire
42:00son représentant
42:01issu des écoles
42:02de la ville
42:02et des 30 nouveaux
42:03jeunes conseillers
42:04en CM1
42:04qui retrouveront
42:05les élus
42:05du CM2.
42:06A cette occasion,
42:0810 candidats
42:08se présenteront
42:09pour dévoiler
42:10leur projet
42:10et leur vision
42:11de la ville
42:11pour 2026.
42:17Une autre date
42:18annoncée,
42:18c'est le 17 janvier
42:192026
42:20avec une grande
42:21soirée Twin Peaks
42:22proposée au club
42:22à Metz.
42:23Mais pour cela,
42:24il faudra atteindre
42:25les 100%
42:25du financement Ulule
42:26lancé par Guigui,
42:28auteur messin
42:28de bandes dessinées
42:29et fan de la série.
42:30Ses vidéos
42:31autour de l'oeuvre
42:32de David Lynch
42:32font des milliers
42:33de vues sur YouTube.
42:34Il souhaite désormais
42:35partager sa passion
42:36avec une table ronde
42:37en public
42:37et la diffusion
42:38de deux épisodes
42:39de la saison 3.
42:42Tout de suite,
42:43la rubrique immobilier
42:44présentée par Jérôme Bergerot.
42:46Il reçoit Sacha Benhamou
42:47et ils parleront
42:48de Click & Sell IMO,
42:49une application en projet.
42:51de la Sous-titrage Société Radio-Canada
42:53de la Sous-titrage Société Radio-Canada
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