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  • il y a 20 heures
Après avoir été largement remanié par le Sénat, le projet de loi de finances de la sécurité sociale pour l'année 2026 est revenu à l'Assemblée pour une nouvelle lecture ce mardi 2 décembre.

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Transcription
00:00Évidemment, ce que nous avons construit avec les entreprises pour faire en sorte que notre pays se réindustrialise,
00:06pour que les investisseurs aient confiance, c'est vrai que depuis 2022, hélas, parce que nous n'avons plus la majorité,
00:13nous sommes obligés, sous la pression d'un certain nombre de nos concitoyens, d'un certain nombre de partis,
00:20de la nouvelle composition du Parlement, nous sommes obligés de céder pour trouver ces compromis,
00:24parce que sans compromis, on ne peut pas avancer. Donc le compromis, c'est mieux que pas de budget.
00:28Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a, hélas, de mauvaises nouvelles dans les budgets que nous préparons.
00:34Alors le compromis, c'est mieux que pas de budget. On est un peu au cœur du sujet ici, Bernard Cohen-Hadal.
00:38Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ou pas ? Parce que Sébastien Lecornu, il vous a envoyé aussi une lettre à vous pour dire ça.
00:42Bien entendu. Mais vous savez, le compromis, c'est mieux que les compromissions.
00:47Il faut aussi dire les choses en face. Et ce n'est pas, comment dirais-je, les parlementaires d'ensemble pour la République,
00:55qui aujourd'hui vont quand même manger non seulement leur chapeau et la plume qui est sur leur chapeau,
01:01parce qu'on le sait très bien, on a atteint quand même un niveau de prélèvement obligatoire,
01:06on a des impôts de production, on a des charges qui sont dites sociales,
01:10mais qui sont aussi surtout patronales sur les entreprises,
01:13qui ne permettent pas d'effacer notre gap concurrentiel face aux partenaires européens
01:21et surtout aux GAFAM et à l'ensemble des pays producteurs.
01:25Je pense à la Chine qui nous inonde de ces produits déjà manufacturés.
01:29On a vraiment besoin aujourd'hui d'une prise de conscience que si on n'aide pas les PME,
01:34si on charge le sac à dos des PME, elles ne pourront pas avancer plus vite.
01:38Parce qu'il y a la révolution numérique, il y a l'intelligence artificielle,
01:42il y a l'augmentation continuelle des loyers, des assurances, la difficulté,
01:46vous le savez, monsieur le député, parce que vous êtes aussi un député,
01:49mais donc un employeur de collaborateurs, que nous avons du mal à recruter des personnels.
01:53Et puis, ce que l'on voit sur la taxe d'apprentissage,
01:58plutôt l'apprentissage, c'est 750 euros qui sont quand même difficiles à avaler.
02:02Ce que l'on craint sur la stagnation des impôts de production,
02:08ce que l'on craint aussi sur cette CVE dont on nous a dit à un moment
02:11qu'elle serait supprimée, dont on ne sait pas si elle s'est supprimée.
02:14Et puis, ces taxes en cavalcade, parce que, vous l'avez bien vu,
02:18l'ambiance, elle n'est plus à on aime les entreprises,
02:21il faut faire payer les patrons.
02:23Et ça, ça m'inquiète sincèrement.
02:25Merci.
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