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  • il y a 2 jours
Cette deuxième partie du panel 1 met en lumière l'importance cruciale de la métamorphose managériale et du « mindset » entrepreneurial. Nos invités ont insisté sur la nécessité de remplacer la gouvernance centrée sur le fondateur par une structure organisée avec des processus clairs, et de passer d'une croissance opportuniste à une stratégie délibérée.
Les leviers discutés incluent l'accompagnement technique, la digitalisation comme outil de structuration, et la discipline imposée par les marchés de capitaux pour préparer une croissance pérenne.
L'objectif est clair : construire des entreprises résilientes et ambitieuses, prêtes à saisir les financements et à conquérir de nouveaux marchés.

Invités :
Nisrine Benjelloun: Directrice Marché des PME/TPE - Al Barid Bank
Enis Rouissi : Partner Strategy Consulting Lead Maghreb - KPMG
GUENNOUNI Zineb : Directrice Exécutive Développement - Bourse de Casablanca
EL KHETTAB BENZINA : Directeur Générak Adjoint en charge du pole métier - TAMWILCOM

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Transcription
00:00:00C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le fondateur, et là on parle de 95% d'entreprise marocaine,
00:00:04tout passe par le fondateur.
00:00:06La très petite entreprise qui constitue 94% du tissu économique.
00:00:10En 2024, les crédits qui ont été accordés par le secteur financier en faveur de TPME
00:00:15qui ont été garantis par Tiamwilcom, c'est de 42 milliards de dirhams.
00:00:20Plus de 50% des entreprises qui se sont introduites en stade PME
00:00:23sont aujourd'hui des entreprises de grande taille.
00:00:30Et on enchaîne.
00:01:00Tout de suite, mesdames et messieurs, avec le deuxième panel.
00:01:03Nous ouvrons ce deuxième panel consacré à une thématique essentielle pour notre économie.
00:01:09PME, TPME, ETI.
00:01:11C'est le même panel, justement.
00:01:12On va continuer.
00:01:13C'est pour ça que je vous ai dit, restez avec nous, madame.
00:01:15On va vous aller poser parce que c'est le même panel.
00:01:17On l'a scendé en deux parties.
00:01:19Comment accompagner la montée en puissance des champions nationaux ?
00:01:22C'est un sujet au cœur de la dynamique économique de notre pays dans un contexte où les petites et moyennes entreprises jouent un rôle crucial dans la création d'emplois, la valeur ajoutée et l'innovation.
00:01:33Aujourd'hui, nous allons explorer, lors de ce deuxième panel, ensemble les leviers permettant de renforcer la compétitivité de nos TPME,
00:01:40de leur faciliter l'accès au financement, d'améliorer leur gouvernance et leur permettre de franchir un cap pour devenir les champions nationaux de demain.
00:01:50Nos intervenants représentent les principaux acteurs de l'écosystème, financement, accompagnement, stratégie et marché des capitaux.
00:01:58Leurs regards croisés permettront de proposer des pistes concrètes pour accélérer la croissance de nos entreprises.
00:02:04Et sans plus tarder, mesdames et messieurs, je vais appeler tout de suite Mme Nisrine Benjouloun, directrice marché des profs TPE Alvalet Bank.
00:02:15Sous vos applaudissements, bien sûr.
00:02:18M. Lheta Benzina, directeur général adjoint en charge du pôle métier Temwilcom.
00:02:23Applaudissements, et M. Enis Rouissi, partenaire stratégie consulting, lead maghreb, CAPMJ.
00:02:35Applaudissements, et Mme Zineb Gennouni, directrice exécutive développement à la bourse de Casablanca.
00:02:40Applaudissements, merci d'avoir accepté notre invitation, merci.
00:02:47Et je voudrais justement, dans la continuité du premier panel, c'est comme si on ne s'est pas arrêté, on va essayer d'enchaîner aussi.
00:02:56On a parlé beaucoup de financement, on a parlé de TPE, Mme Nisrine Benjouloun, directrice marché des profs TPE Alvalet Bank.
00:03:04Je voudrais savoir, on a parlé de Maroc PME, de CRI et ce dispositif TPE, et on aimerait justement aller vers les TPE un petit peu plus.
00:03:15Comment Belit Bank, aujourd'hui en particulier, je dirais, votre direction, compte améliorer l'accès au financement pour les très petites entreprises,
00:03:24qui restent souvent, je dirais, confrontées à des difficultés structurelles, notamment lors du démarrage et lors des premières phases de croissance.
00:03:32Donc, mesdames et messieurs, bonjour. J'ai l'immense plaisir d'être parmi vous aujourd'hui et de représenter le Belit Bank à cet bel événement
00:03:41qui réunit tous les acteurs engagés pour le développement des entreprises au Maroc.
00:03:46En tant que banque citoyenne et inclusive, le Belit Bank est, depuis l'obtention de l'agrément de Banque du Maghreb en novembre 2023,
00:03:56pour financer la très petite entreprise qui constitue 94% du tissu économique,
00:04:02elle a mis en place un dispositif complet et structurant,
00:04:06un complet et structurant pour financer les professionnels et la TPE,
00:04:11et pour les accompagner depuis la phase d'installation et durant leur cycle de développement.
00:04:17Donc, pour répondre à votre question, nous savons tous que les entreprises en général et les très petites entreprises
00:04:24sont confrontées à plusieurs difficultés structurelles, comme le manque de garantie,
00:04:31l'absence de fonds propres pour démarrage,
00:04:34la faiblesse de la trésorerie, l'incapacité de fournir des états financiers fiables,
00:04:43mais surtout, ils ont une difficulté à accéder à l'information et à l'information.
00:04:49Donc, aujourd'hui, le Belit Bank, elle met à leur disposition un accompagnement complet
00:04:54qui combine financement et accompagnement non financier.
00:04:59Je vous demande que le micro soit juste, parce qu'il y a plus à côté.
00:05:02Donc, l'accompagnement, il démarre en amont, bien avant la phase d'idéation.
00:05:10Ça veut dire que les jeunes, ils viennent chez vous, les entrepreneurs, pour l'accompagnement ?
00:05:16Oui, tout à fait.
00:05:17Donc, nous avons mis en place à travers tout le royaume,
00:05:19donc de Tanger, Al-Ioun et Al-Gwira aussi,
00:05:22des centres d'expertise qui assurent des formations sur tous les aspects entrepreneurials.
00:05:27Donc, nous assurons des formations sur la comptabilité générale, par exemple,
00:05:32sur l'étude de marché, sur le montage financier des dossiers,
00:05:38donc, dans l'objectif de permettre aux porteurs de projets et aux gérants de l'entreprise
00:05:43d'étudier les risques et les opportunités et la faisabilité de son projet.
00:05:49Donc, une fois le projet ou l'idée, elle est validée, donc...
00:05:53Si vous voulez juste vraiment ce micro, on me le dit à la régie qu'il faudrait...
00:05:57Non, non, il est très bien, il faut juste qu'il soit vraiment à côté.
00:06:01Donc, une fois l'idée ou le projet est validée,
00:06:06nous lui proposons la solution de financement adaptée à son projet,
00:06:13donc, tel que les crédits moyens termes avec des périodes de grâce.
00:06:17Donc, les crédits moyens termes sont destinés au financement d'acquisition de locaux,
00:06:21d'aménagement, de financement du matériel et d'équipement.
00:06:25Et nous finançons également les cycles d'exploitation à travers plusieurs solutions,
00:06:29comme la facilité de caisse.
00:06:31D'accord.
00:06:32Donc, nous...
00:06:34Vous avez parlé de cette période de grâce, elle est de combien ?
00:06:38Donc, c'est des différés qui peuvent aller jusqu'à 24 mois.
00:06:41D'accord ?
00:06:42Donc, grâce également au mécanisme de soutien lancé par l'État à travers Timwilcom,
00:06:47aujourd'hui, je dirais que les porteurs de projets, les jeunes et les très petites entreprises
00:06:52ont l'opportunité d'accéder à l'entrepreneuriat,
00:06:55même en n'ayant pas un actif de garantie important à offrir aux banques.
00:06:59Donc, l'accès à l'accompagnement...
00:07:03En fait, l'accompagnement ne se limite pas uniquement au financement.
00:07:08Donc, nous assurons un suivi très, très rapproché au projet que nous finançons,
00:07:12afin de sensibiliser les porteurs de projets et les gérants d'entreprises
00:07:17sur la gestion financière des entreprises.
00:07:22Donc, l'objectif, c'est d'assurer la pérennité du projet et soutenir son développement durable.
00:07:30Donc, je peux dire qu'aujourd'hui, l'Iberit Bank joue un rôle très, très important
00:07:35dans le développement de la très petite entreprise,
00:07:41grâce aux différents leviers de croissance qui marient des outils financiers diversifiés,
00:07:46de l'accompagnement non financier et du suivi rapproché, mais surtout de la proximité.
00:07:53Donc, je voudrais ajouter que nous avons un réseau très large qui couvre tout le Maroc
00:07:57et qu'aujourd'hui, nous offrons l'accès au financement dans les zones rurales comme dans les zones urbaines.
00:08:02Très bien. On y reviendra aussi.
00:08:05Sir Tabnzina, directeur général adjoint en charge du pôle métier,
00:08:09Thiem Wilkom, qui dit Thiem Wilkom, dit directement financement.
00:08:13Le financement, le nerf de la guerre, je dirais, pour ces TPME et TPE.
00:08:18Le financement reste, bien sûr, l'un des obstacles aussi majeurs à la croissance des PME et TPME.
00:08:24Comment, je dirais, Thiem Wilkom, au-delà de l'accompagnement,
00:08:28elle adapte ces mécanismes de garantie et ces produits pour permettre à ces entreprises
00:08:33ou ces petites entreprises de franchir un nouveau palier de développement ?
00:08:38Merci, madame.
00:08:40Tout d'abord, je tiens donc à remercier les organisateurs de cet événement,
00:08:44Ecomédia et InfoRisque.
00:08:46Et merci pour l'invitation de Thiem Wilkom.
00:08:49C'est vrai, par rapport à l'investissement, réaliser un investissement,
00:08:54ou bien créer son projet d'investissement, l'acte d'investir n'est pas un acte simple.
00:08:59Certainement, il y a des contraintes, il faut des efforts.
00:09:03Et l'entreprise, l'entrepreneur, lors de la création de son projet d'investissement,
00:09:08elle est confrontée à plusieurs obstacles.
00:09:11On peut citer des contraintes administratives.
00:09:16Donc, elle doit créer, elle doit avoir des autorisations,
00:09:19elle doit avoir une documentation juridique.
00:09:20Il y a aussi la disponibilité des ressources humaines, des talents,
00:09:24comme ça a été dit, donc il faut des talents, il faut de la ressource capable de travailler dans ce projet.
00:09:31Et il y a bien sûr, donc, l'honneur de la guerre, c'est l'accès au financement.
00:09:35Donc, Thiem Wilkom est une institution publique,
00:09:39une institution financière publique apparaissée à l'État,
00:09:43qui, avant, s'appelait Caisse Centrale de Garantie.
00:09:45Donc, il a été transformé en 2021 pour devenir SNGFE, selon le nom de Thiem Wilkom.
00:09:51Donc, son rôle, c'est de faciliter aux entreprises l'accès au financement.
00:09:57Comme vous le savez, un entrepreneur ou une entreprise,
00:10:01il va chercher des financements auprès des acteurs,
00:10:04auprès des acteurs du financement, qui sont les banques, les sociétés de l'usine.
00:10:08Des fois, c'est direct, dans la tête d'un jeune ou d'un entrepreneur en général,
00:10:12c'est la banque, qui va vraiment être orientée, peut-être aussi, vers la banque.
00:10:17Qui dit financement, dit banque, alors qu'il y a plusieurs dispositifs qui sont en place.
00:10:20Tout à fait. Donc, le gros du financement est assuré par les banques.
00:10:23Donc, c'est normal que la première chose qui arrive, c'est la banque.
00:10:26Mais il y a aussi d'autres acteurs, à savoir les sociétés de l'usine,
00:10:29les sociétés de financement, qui jouent quand même un rôle important dans le financement,
00:10:33notamment des TPM, notamment les très petites entreprises.
00:10:37Et donc, ces entreprises, elles vont s'adresser aux acteurs du financement
00:10:40pour, justement, demander les financements nécessaires.
00:10:44Et ces acteurs du financement, de par leur métier,
00:10:47sont des gestionnaires de risque, donc de par leur métier,
00:10:50elles exigent des garanties.
00:10:51Donc, elles vont exiger des garanties aux entreprises.
00:10:53La survivabilité aussi, aussi l'idée de départ de cette entreprise.
00:10:57Bien sûr. C'est-à-dire, avant d'arriver aux garanties,
00:10:59bien sûr, il faut que le projet soit viable.
00:11:01Il faut qu'il y ait un business plein, cohérent, confort,
00:11:04qui dégage une rentabilité,
00:11:05et qui permettrait de rembourser ce crédit.
00:11:08Mais malgré tout ça,
00:11:10les acteurs du financement,
00:11:13ils exigent des garanties, parce qu'ils gèrent des fonds
00:11:16qui ne sont pas leurs propres fonds,
00:11:17ce sont les fonds des déposants.
00:11:18Donc, ils exigent leurs garanties de par leur métier.
00:11:21Et c'est là, peut-être intervient,
00:11:23parce que la quasi-totalité des TPE,
00:11:26voire aussi la majorité des PME,
00:11:28n'ont pas de garantie suffisante.
00:11:29place et par calcul, dans les études,
00:11:31ont montré qu'il y a une problématique de garantie.
00:11:35Et donc, c'est là où intervient Tumilcom pour apporter cette garantie
00:11:38aux acteurs du financement,
00:11:40pour qu'ils puissent financer aisément
00:11:42les projets d'investissement
00:11:44de ces entreprises-là,
00:11:46notamment les TPE.
00:11:48Et bien sûr, donc, théoriquement,
00:11:51ça paraît facile,
00:11:53mais sur le terrain, ce n'est pas évident.
00:11:54Donc, tout le travail qui a été mené
00:11:56entre Tumilcom et ses partenaires du secteur financier,
00:12:00principalement les banques,
00:12:01les sociétés de l'isine,
00:12:02les sociétés de financement,
00:12:04pour justement, donc, c'est-à-dire,
00:12:06faire qu'admettre qu'à travers cette garantie,
00:12:09le problème de garantie ne doit pas être posé.
00:12:12Il y a une connexion entre ces institutions ?
00:12:15Bien sûr, parce que ces partenaires,
00:12:16donc, toutes les conventions entre Tumilcom
00:12:18et les partenaires bancaires,
00:12:20les partenaires du secteur financier en général,
00:12:22justement, avec des réunions annuelles
00:12:24pour voir où on est,
00:12:26qu'est-ce que les banques,
00:12:27chaque banque, qu'est-ce qu'elle a fait
00:12:28comme octroi de financement au TPME.
00:12:32Et on fait annuellement des retours
00:12:34pour expliquer davantage les avantages
00:12:36de cette garantie,
00:12:37qui est quand même un avantage important,
00:12:39puisque c'est une garantie publique,
00:12:41c'est une garantie institutionnelle.
00:12:43Bref, juste pour donner un chiffre,
00:12:46donc, en 2024,
00:12:48les crédits qui ont été accordés
00:12:50par le secteur financier en faveur
00:12:51des TPME qui ont été garantis
00:12:53par Tumilcom,
00:12:54c'est de 42 milliards de dirhams.
00:12:57Donc, 42 milliards,
00:12:58dont 6 milliards,
00:12:59crédits en moyen et long terme.
00:13:01Donc, pour un nombre de 55 000 opérations.
00:13:05Donc, 55 000 à peu près TPME
00:13:07qui ont bénéficié,
00:13:08donc, de financement,
00:13:09grâce à la garantie de Tumilcom.
00:13:10Et c'est une dynamique,
00:13:14d'ailleurs,
00:13:15par rapport à la dynamique,
00:13:17c'est à peu près une augmentation
00:13:18de 8 %,
00:13:19donc, par rapport à 2023.
00:13:21Et la dynamique va se poursuivre.
00:13:24Donc, on est derrière le secteur financier
00:13:25pour voir,
00:13:26c'est-à-dire toute la dynamique
00:13:28du financement des TPME.
00:13:30Et ça va encore, donc,
00:13:32s'accélérer davantage
00:13:33avec la mise en place
00:13:34de la nouvelle charte
00:13:35qui va, donc, inciter
00:13:37la réalisation des investissements
00:13:39en mettant jusqu'à 30 %
00:13:41quand même de subventions.
00:13:42Donc, ça va résoudre
00:13:43la problématique du capital
00:13:46et aussi, donc,
00:13:47faciliter davantage
00:13:49l'accès au financement
00:13:51et aux garanties.
00:13:52Merci beaucoup.
00:13:53Madame Zinebgnoni,
00:13:55directrice exécutive développement
00:13:56à la Bourse de Casablanca.
00:13:59On a parlé beaucoup
00:14:00de financement,
00:14:01mais aussi la Bourse de Casablanca
00:14:03ou la Bourse en général
00:14:04joue un rôle, je dirais,
00:14:06central dans la diversification
00:14:07des sources de financement
00:14:09comme on vient d'entendre.
00:14:12Comment vous,
00:14:13au sein de la Bourse
00:14:15ou bien la Bourse de Casablanca,
00:14:18comment elle peut devenir
00:14:19un levier plus accessible,
00:14:21je dirais,
00:14:22pour les TPME, PME,
00:14:23ETI aussi,
00:14:24puisqu'on a parlé aussi,
00:14:25ETI,
00:14:26qui souhaitent, je dirais,
00:14:27accélérer leur croissance
00:14:28puisque c'est le nerf de la guerre aussi.
00:14:31On veut accélérer,
00:14:32on veut aller de l'avant.
00:14:33Et se structurer aussi davantage.
00:14:36Déjà, je vais rejoindre
00:14:37un peu tout ce qui a été dit.
00:14:39Merci beaucoup pour l'invitation.
00:14:41Merci pour la thématique
00:14:42parce que c'est quelque chose
00:14:43qui nous porte vraiment à cœur
00:14:44de pouvoir vraiment accompagner
00:14:46ce tissu économique
00:14:47de ce stade de PME
00:14:49à une entreprise
00:14:50beaucoup plus grande,
00:14:52championne,
00:14:52pouvoir accompagner
00:14:53cette vision royale,
00:14:55mais aussi accompagner
00:14:56tout le tissu économique
00:14:57aujourd'hui.
00:14:58Bon, avant de rentrer dans le détail,
00:15:00vous savez,
00:15:00en quoi consiste notre quotidien ?
00:15:04On rencontre beaucoup
00:15:05de chefs d'entreprise.
00:15:07On est vraiment à la rencontre
00:15:08de ce vivier,
00:15:10de ces champions,
00:15:11mais sur le terrain.
00:15:13Et figurez-vous
00:15:13qu'il n'y a pas plus tard,
00:15:14qu'il y a quelques semaines,
00:15:16je discutais avec un chef d'entreprise
00:15:17qui était positionné
00:15:19sur une niche,
00:15:21une niche de produits
00:15:22qui exportaient,
00:15:24qui avait un super produit,
00:15:26ou plusieurs produits d'ailleurs,
00:15:27dans un secteur paramédical.
00:15:31Et à côté de ça,
00:15:33il avait peur de grandir.
00:15:35C'est-à-dire qu'il faisait
00:15:35déjà de l'export.
00:15:37L'entreprise avait à peu près
00:15:3980 personnels.
00:15:42Il comptait à peu près 80 employés
00:15:43dans son staff.
00:15:45Et qui me disait,
00:15:47OK, je veux bien grandir,
00:15:48je veux bien prendre des marchés.
00:15:49Parce qu'aujourd'hui,
00:15:50comme il était sur une niche,
00:15:51donc oui, effectivement,
00:15:52le besoin est là.
00:15:53Les opportunités sont là.
00:15:54Mais il avait vraiment
00:15:55très peur de grandir.
00:15:56Donc je pense que le challenge
00:15:57aujourd'hui,
00:15:59on parle, effectivement,
00:16:00on parle beaucoup de financement.
00:16:01Mais selon nous,
00:16:02parce qu'on est vraiment
00:16:03à la contacte de ces entreprises,
00:16:05ce n'est pas que le financement.
00:16:06C'est l'accompagnement aussi.
00:16:07C'est le mindset.
00:16:09C'est vraiment le mindset.
00:16:10Parce qu'aujourd'hui,
00:16:11les banques sont là,
00:16:11elles sont prêtes à accompagner.
00:16:12Les fonds de private equity
00:16:13sont là.
00:16:15Tumwilcom est là.
00:16:16On est là aussi.
00:16:17Mais qu'est-ce qui fait
00:16:18que cette entreprise,
00:16:19ce chef d'entreprise
00:16:20va penser à franchir ce pas ?
00:16:21Ben, c'est tout se joue
00:16:22dans le mindset.
00:16:22Et donc c'est pour ça
00:16:24qu'aujourd'hui, pour nous,
00:16:26c'est un élément très important
00:16:27sur lequel on travaille
00:16:28pour pouvoir répondre
00:16:30à votre question.
00:16:31Donc oui,
00:16:31on a besoin d'aller vulgariser
00:16:34ce qu'on fait,
00:16:35vulgariser le marché boursier
00:16:36et dire qu'il est aujourd'hui
00:16:37accessible et utile pour tous.
00:16:40Ce qu'on fait aussi
00:16:42dans notre quotidien,
00:16:43c'est de pouvoir
00:16:43accompagner ces entreprises.
00:16:45Et d'ailleurs,
00:16:46je vois que notre ami
00:16:48de Ciel Halloween
00:16:49n'est plus dans la salle.
00:16:51Mais d'ailleurs,
00:16:51on avait un super programme
00:16:53d'accompagnement
00:16:54à la Bourse de Casablanca
00:16:55qu'on avait importé
00:16:57de l'international.
00:16:58Mais aujourd'hui,
00:16:59on a un nouveau programme
00:17:00d'accompagnement
00:17:01que nous avons lancé
00:17:03pas plus tard
00:17:04qu'à la rentrée,
00:17:05en octobre,
00:17:06en partenariat
00:17:07avec le ministère
00:17:07de l'Industrie
00:17:08pour accompagner
00:17:09ces champions industriels.
00:17:12Et parmi les volets,
00:17:13parmi les socles,
00:17:14il y a vraiment
00:17:14la partie mindset.
00:17:15D'ailleurs,
00:17:15la première journée
00:17:16tournée autour du mindset.
00:17:18Parce que si ce chef d'entreprise
00:17:20ne s'est pas dit
00:17:21« Oui, j'ai faim,
00:17:22j'ai envie de grandir »,
00:17:23vous aurez beau lui ramener
00:17:25tous les moyens de financement,
00:17:26il ne franchira pas le cap.
00:17:28Et naturellement,
00:17:29on avait besoin
00:17:29de nous adapter.
00:17:31Donc aujourd'hui,
00:17:31à la Bourse de Casablanca,
00:17:32nous avons un marché
00:17:34dédié à la PME
00:17:36qui est le marché alternatif.
00:17:38Et quand je dis la PME,
00:17:39selon notre définition,
00:17:41parce qu'il y a plusieurs définitions
00:17:42de la PME au Maroc,
00:17:43selon notre définition,
00:17:45c'est une entreprise
00:17:45qui réalise
00:17:46moins de 500 millions
00:17:47de chiffres d'affaires,
00:17:48qui emploie
00:17:49moins de 300 salariés,
00:17:51ou qui a un total de bilan
00:17:53moins de 200 millions
00:17:54de dirhams.
00:17:55Donc c'est vraiment
00:17:55un « ou »
00:17:56et pas un « et ».
00:17:57Donc finalement,
00:17:58tout le monde
00:17:58peut aujourd'hui
00:17:59bénéficier
00:18:01de ce marché alternatif.
00:18:02Mais je reviens encore
00:18:03aux deux premiers.
00:18:06Le mindset,
00:18:07c'est quelque chose
00:18:07de très important.
00:18:08Et l'accompagnement
00:18:09est encore
00:18:10beaucoup plus important.
00:18:11Donc voilà.
00:18:12Très bien.
00:18:13De toute façon,
00:18:14on ne cessera jamais
00:18:16de dire
00:18:17que la formation
00:18:18ou bien l'accompagnement
00:18:19c'est essentiel justement
00:18:20pour,
00:18:21pas que l'entrepreneuriat,
00:18:23mais en général,
00:18:23en tout cas pour accompagner.
00:18:25Monsieur Ennis Rwesi,
00:18:27partenaire stratégie
00:18:28consulting lead
00:18:29Maghreb Cap-MJ,
00:18:31vous avez une grande expérience
00:18:34dans le conseil stratégique.
00:18:37On a entendu justement
00:18:38le secteur financier,
00:18:41Maroc PME,
00:18:43CRI.
00:18:44Selon vous,
00:18:45quels sont les principaux,
00:18:45je dirais,
00:18:46freins ?
00:18:46Parce qu'on a parlé aussi
00:18:47de cette formation,
00:18:49du mindset,
00:18:50les principaux freins internes,
00:18:52je dirais,
00:18:52qui empêchent nos PME,
00:18:54ETI
00:18:54de devenir des champions nationaux
00:18:56et quels leviers
00:18:57on doit activer,
00:18:59financement ou autre,
00:19:01ou bien accompagnement,
00:19:03formation,
00:19:03en priorité
00:19:04pour créer
00:19:05des entreprises
00:19:05plus résilientes
00:19:07et compétitifs.
00:19:08C'est très important.
00:19:10Alors,
00:19:11déjà,
00:19:11je vous remercie.
00:19:12Bonjour à tout le monde.
00:19:13Je vais m'excuser,
00:19:14je commence par m'excuser.
00:19:15Je ne supporte plus
00:19:16cette voie de la zillard,
00:19:17je suis malade depuis,
00:19:18enfin,
00:19:18je suis en fin de maladie,
00:19:20donc je m'excuse.
00:19:20Déjà,
00:19:21je la supporte difficilement
00:19:21et j'imagine que ça va être compliqué,
00:19:22mais je vais faire de mon mieux.
00:19:24Vous avez raison d'insister,
00:19:26on a beaucoup parlé
00:19:26des freins externes
00:19:29et des initiatives
00:19:30publiques,
00:19:32quasi-publiques,
00:19:33semi-publiques,
00:19:34pour accompagner
00:19:35justement les PME
00:19:37et les ETI
00:19:38à se développer.
00:19:40Moi,
00:19:40je suis d'accord avec vous.
00:19:41Le principal frein
00:19:42au développement
00:19:43de vos passages
00:19:45d'une PME
00:19:46à l'ETI
00:19:46à un champion national
00:19:48et régional,
00:19:48c'est d'abord l'ambition.
00:19:50L'ambition de vouloir
00:19:50se transformer.
00:19:52Parce que,
00:19:53aujourd'hui,
00:19:55je ne pense pas,
00:19:55enfin,
00:19:56la question,
00:19:57c'est,
00:19:58si j'ai bien compris,
00:19:59c'est comment faire en sorte
00:20:00qu'une PME
00:20:01slash ETI
00:20:02puisse se transformer
00:20:03en champion national.
00:20:03Alors,
00:20:05moi,
00:20:05ce que je vais dire,
00:20:06moi,
00:20:06je pense qu'aujourd'hui,
00:20:07on a la conviction,
00:20:08c'est que le principal frein
00:20:10n'est pas
00:20:11la principale difficulté
00:20:12où les entreprises
00:20:13marocaines bloquent.
00:20:15Ce n'est pas du passage
00:20:15d'ETI
00:20:16à champion national
00:20:17ou régional,
00:20:18c'est du passage
00:20:18de TPE
00:20:19à ETI.
00:20:21Et là,
00:20:21c'est un réel changement
00:20:22de mindset.
00:20:23C'est un changement
00:20:24de paradigme total.
00:20:26C'est la volonté aussi
00:20:27de faire.
00:20:28Oui,
00:20:29c'est d'abord l'ambition
00:20:30et ensuite,
00:20:31c'est une façon
00:20:31de faire du business
00:20:33différente,
00:20:34totalement différente.
00:20:36Les principaux freins,
00:20:37selon moi,
00:20:37il y en a cinq.
00:20:39Premièrement,
00:20:41les PME,
00:20:41je ne sais pas si
00:20:42je vais tellement m'attarder
00:20:43justement au passage
00:20:44PME-ETI,
00:20:45ensuite on verra.
00:20:46Le premier point,
00:20:47c'est que les PME
00:20:48et les TPE
00:20:49ont une trop forte dépendance
00:20:52aux fondateurs.
00:20:53C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:20:55le fondateur,
00:20:56et là on parle de 95%
00:20:57d'entreprises marocaines,
00:20:59tout passe par le fondateur.
00:21:01Les décisions,
00:21:03bien sûr,
00:21:03la vente,
00:21:05le développement commercial,
00:21:06quelquefois même la production,
00:21:08tout passe par les...
00:21:09Et donc,
00:21:10une absence
00:21:10de gouvernance structurée
00:21:13qui permet d'aller plus loin.
00:21:13Et sans gouvernance structurée,
00:21:16aucune entreprise,
00:21:18on peut mettre à disposition
00:21:20l'ensemble des moyens.
00:21:21S'il n'y a pas...
00:21:23Si toute la décision
00:21:23est reposée
00:21:24sur une seule personne,
00:21:25il est impossible
00:21:26d'aller plus loin
00:21:26et de croître.
00:21:27Durablement
00:21:27et de façon rentable.
00:21:29Il ne s'agit pas
00:21:30de se développer
00:21:30pour se développer,
00:21:31il s'agit de se développer
00:21:32de façon rentable.
00:21:34Deuxième frein,
00:21:35c'est...
00:21:36Je dirais,
00:21:38c'est qu'aujourd'hui,
00:21:39les entreprises
00:21:42ont du mal,
00:21:43ont une limite
00:21:46en termes
00:21:46de structuration interne,
00:21:48donc structuration organisationnelle.
00:21:50Ce qui définit une ETI,
00:21:52au-delà du chiffre
00:21:54qu'elle réalise,
00:21:55etc.,
00:21:56ce qui définit une ETI,
00:21:57c'est sa capacité
00:21:59à se structurer,
00:22:00d'avoir des fonctions fortes,
00:22:02des fonctions RH,
00:22:03des fonctions finance,
00:22:04des fonctions supply.
00:22:06Fortes,
00:22:07solides,
00:22:07structurées.
00:22:09Aujourd'hui,
00:22:10les entreprises
00:22:10dont on parle,
00:22:11donc la majorité
00:22:11des entreprises,
00:22:12et quand on dit marocaine,
00:22:13je ne suis pas marocain,
00:22:15je suis tunisien,
00:22:15mais quand on compare
00:22:16aux pays similaires
00:22:19au Maroc,
00:22:19le Maroc
00:22:20a déjà réalisé
00:22:21une avancée réelle
00:22:23par rapport
00:22:24à la Tunisie,
00:22:25par exemple.
00:22:25Mais,
00:22:26même au Maroc,
00:22:27où le tissu économique
00:22:28est développé
00:22:29et se structure,
00:22:30et il y a un soutien réel
00:22:32au développement
00:22:33de ce tissu économique,
00:22:35aujourd'hui,
00:22:37trop d'entreprises
00:22:38fonctionnent au feeling.
00:22:41C'est-à-dire,
00:22:41très peu de process,
00:22:42très peu processisés,
00:22:44très peu de tableaux de bord,
00:22:45très peu de suivis,
00:22:46on parlait de data,
00:22:47on parlait de digitalisation.
00:22:47C'est des freins internes.
00:22:48C'est des freins internes.
00:22:49Donc,
00:22:49aujourd'hui,
00:22:50tout repose sur
00:22:52le feeling,
00:22:54l'intuition
00:22:55du fondateur,
00:22:57du principal dirigeant.
00:22:58Je ne suis pas du tout
00:23:03en train de dire
00:23:03que c'est une mauvaise chose.
00:23:05Une entreprise,
00:23:06pour le jour de la création
00:23:08jusqu'à un certain stade,
00:23:09elle a besoin d'être agile,
00:23:11elle a besoin d'être flexible,
00:23:13elle a besoin d'être réactive
00:23:13et de prendre l'opportunité.
00:23:15Et donc,
00:23:15il faut que le porteur
00:23:16de l'entreprise,
00:23:17celui qui a initié
00:23:18la création de l'entreprise,
00:23:19le fondateur,
00:23:20soit intuitif
00:23:21et confiance en son intuition
00:23:22et puisse prendre
00:23:24des décisions rapidement.
00:23:25Donc,
00:23:25c'est très bien,
00:23:25mais jusqu'à un certain seuil.
00:23:27On atteint rapidement,
00:23:28malheureusement,
00:23:28un plafond de verre
00:23:29qu'on ne peut pas dépasser
00:23:31si on ne se structure pas
00:23:33en interne.
00:23:35Troisième frein,
00:23:36c'est la difficulté
00:23:36des PME
00:23:37à attirer
00:23:39et retenir
00:23:41des cadres intermédiaires.
00:23:43Ce qui différencie
00:23:43une PME
00:23:44d'une ETI,
00:23:45tout est connect,
00:23:46tout est lié,
00:23:47les différents points
00:23:48sont liés,
00:23:49c'est l'existence
00:23:51de managers
00:23:54de proximité
00:23:55sur qui repose
00:23:56l'ETI en question.
00:23:58et aujourd'hui,
00:23:59pour des raisons
00:24:00de politique salariale,
00:24:01pour des raisons
00:24:02de,
00:24:02comment s'appelle,
00:24:06bref,
00:24:07de manque de perspective,
00:24:09etc.,
00:24:10les PME
00:24:11ont du mal
00:24:11à retenir,
00:24:12à attirer,
00:24:12à retenir
00:24:13les bons profils,
00:24:13les bonnes créatrices.
00:24:14quatrième frein,
00:24:18c'est,
00:24:18selon moi,
00:24:22une approche opportuniste,
00:24:23je parle avec beaucoup
00:24:25d'entreprises
00:24:26et je sais
00:24:27quand les gens
00:24:28réagissent,
00:24:29mais c'est ça.
00:24:30C'est une approche
00:24:31opportuniste
00:24:32versus
00:24:33une approche stratégique,
00:24:34une logique stratégique.
00:24:36Aujourd'hui,
00:24:37et je prendrai un exemple
00:24:38pour illustrer ce que je dis,
00:24:39qui est vraiment
00:24:40qu'on voit tous les jours,
00:24:42aujourd'hui,
00:24:43le fondateur,
00:24:46si on prend l'exemple
00:24:47de l'export,
00:24:48on parle beaucoup
00:24:49d'export,
00:24:49etc.,
00:24:50comment se passe
00:24:51l'export,
00:24:52les activités d'export
00:24:53dans 99%
00:24:54des entreprises marocaines,
00:24:56etc.,
00:24:57on a un dirigeant
00:24:58d'entreprise
00:24:59qui se déplace,
00:25:00qui a un contact,
00:25:00qui va dans un salon,
00:25:01une foire,
00:25:02etc.,
00:25:02qui a une opportunité
00:25:03et même dans la façon
00:25:04de présenter son opportunité
00:25:06et son activité d'export,
00:25:07vous entendrez,
00:25:08j'ai fait une affaire,
00:25:09j'ai fait une affaire,
00:25:10j'ai une affaire au Burundi,
00:25:11j'ai une affaire en Allemagne,
00:25:13etc.,
00:25:13c'est-à-dire qu'il va signer
00:25:14un contrat,
00:25:15il va exporter
00:25:16et pendant un an,
00:25:17deux ans,
00:25:18il n'y aura plus aucun suivi.
00:25:19Donc on est opportuniste
00:25:21dans le développement.
00:25:22Pour passer un cap,
00:25:24on est obligé,
00:25:25on se doit
00:25:26de passer d'une approche opportuniste
00:25:27à une approche stratégique,
00:25:29penser une stratégie.
00:25:31Et vraiment,
00:25:31l'export est vraiment
00:25:32le...
00:25:34C'est un exemple parlant là-dessus.
00:25:37Et on voit l'impact
00:25:39en interne au sein de l'entreprise.
00:25:41Une entreprise
00:25:42qui veut développer
00:25:42de l'export,
00:25:44qui veut que l'export
00:25:45représente une part importante
00:25:46de son chiffre d'affaires,
00:25:48va penser une stratégie export.
00:25:50Les ETI aujourd'hui
00:25:51ont une stratégie export.
00:25:53Ils identifient les marchés,
00:25:54ils priorisent des marchés,
00:25:55ils analysent une demande
00:25:56sur les marchés
00:25:57qu'ils veulent cibler
00:25:58et développent un go-to-market
00:25:59pour le développer.
00:26:00Et derrière,
00:26:01il y a toute une organisation
00:26:02qui se met en place
00:26:02en termes de fonctions,
00:26:05en termes de process,
00:26:06etc.
00:26:08C'est un réel changement.
00:26:10Et je tiens à dire sur ça,
00:26:11le cinquième frein,
00:26:12c'est,
00:26:12on en a parlé aussi,
00:26:13c'est une approche
00:26:14relativement prudente
00:26:16en termes d'investissement.
00:26:17On ne peut pas croître,
00:26:18et ça c'est vrai,
00:26:19on ne peut pas croître
00:26:20si on est trop frileux
00:26:22en termes d'investissement.
00:26:23Alors les dispositifs
00:26:24qui existent aujourd'hui
00:26:25qui permettent d'accompagner
00:26:27l'investissement des PME
00:26:27sont excellents.
00:26:28Mais encore trop souvent,
00:26:31vous parliez tout à l'heure
00:26:32de l'exemple
00:26:33de l'entreprise
00:26:35que vous avez rencontrée,
00:26:35le chef d'entreprise
00:26:36qui a peur de grandir.
00:26:38Encore trop,
00:26:39on a affaire
00:26:40à des chefs d'entreprise
00:26:41qui,
00:26:43soit par peur du risque,
00:26:47soit par volonté
00:26:48de ne pas vouloir
00:26:49allourdir le bilan,
00:26:50etc.,
00:26:51ont peur d'investir
00:26:52et sont dans une dynamique
00:26:53où vous dites,
00:26:53voilà,
00:26:54je vais croître
00:26:54de façon très graduelle.
00:26:58Donc supposons maintenant
00:26:59qu'on soit passé,
00:27:00une PME est passée
00:27:01d'une PME à une ETI.
00:27:02Là, généralement,
00:27:04l'ETI est passée
00:27:05par tous ces chantiers
00:27:06de transformation
00:27:07internes
00:27:08que je viens d'évoquer
00:27:09et le maître mot est différent.
00:27:12Le maître mot est l'ambition,
00:27:13encore plus.
00:27:14Pour qu'une ETI devienne
00:27:15un champion national
00:27:16voire un champion régional,
00:27:18donc c'est une réelle ambition.
00:27:20Premièrement,
00:27:21il est important
00:27:21d'innover,
00:27:23de monter en gamme.
00:27:24Deuxièmement,
00:27:26il est important
00:27:27d'internationaliser.
00:27:29Donc,
00:27:30qu'on le veuille,
00:27:31le marché marocain,
00:27:32aussi grand soit-il,
00:27:33un champion national
00:27:35ne peut
00:27:36rester champion national
00:27:37dans le temps
00:27:38que s'il aspire
00:27:39à devenir un champion régional.
00:27:41Et donc,
00:27:41il y a un enjeu,
00:27:42une dynamique
00:27:42de digitalisation.
00:27:46Non, c'est bon,
00:27:47ça marche.
00:27:48D'internationalisation.
00:27:48Et troisième élément,
00:27:51et ça c'est aussi
00:27:51un élément essentiel,
00:27:53un champion national
00:27:54est un acteur
00:27:56qui a réussi
00:27:56à créer autour de lui
00:27:58un écosystème.
00:28:00Générer un écosystème
00:28:02de partenaires,
00:28:03de fournisseurs,
00:28:04de sous-traitants,
00:28:05etc.
00:28:06Et se positionner
00:28:07en tant que locomotive
00:28:08de cet écosystème-là
00:28:09et faire en sorte
00:28:10que l'ensemble
00:28:10de ces acteurs-là
00:28:11aillent dans le même sens
00:28:12et la même vision
00:28:13et soutiennent son développement.
00:28:14C'est vraiment
00:28:15une relation de confiance
00:28:16entre un écosystème
00:28:17qui permettent d'aller d'avant.
00:28:19Et on va y revenir.
00:28:20En tout cas,
00:28:21on a parlé justement,
00:28:22vous avez parlé
00:28:23de digitalisation,
00:28:24de suivre justement
00:28:25le cap.
00:28:26J'aimerais justement
00:28:27me tourner vers
00:28:28Niseline Benjouloun,
00:28:30directrice marché
00:28:30des pros TPE
00:28:31à Barilbanc.
00:28:35Ces solutions
00:28:35d'accompagnement,
00:28:38je dirais,
00:28:39de la montée
00:28:39en compétence
00:28:40des TPE
00:28:40en matière
00:28:41de digitalisation,
00:28:42comment vous y prenez
00:28:44concrètement
00:28:45gestion financière,
00:28:48structuration,
00:28:49afin justement
00:28:50de leur permettre
00:28:51de se transformer
00:28:52en véritables champions,
00:28:54comme vous l'avez dit,
00:28:55locaux et régionaux
00:28:56au-delà d'intégrer
00:28:57des chaînes
00:28:58de valeur internationale.
00:28:59Afin de renforcer
00:29:01la capacité
00:29:02des très petites entreprises
00:29:04et leur permettre
00:29:06justement
00:29:06de se transformer
00:29:07en vrais acteurs
00:29:09capables d'intégrer
00:29:11les chaînes
00:29:12de valeur nationale,
00:29:14donc,
00:29:14le Berit Bank
00:29:14a mis en place
00:29:15plusieurs initiatives
00:29:16concrètes
00:29:17touchant à la fois
00:29:18à la digitalisation,
00:29:20à l'innovation
00:29:21et à la structuration
00:29:22de l'activité.
00:29:23Donc,
00:29:24je vais citer
00:29:24une action concrète
00:29:26que nous venons de lancer,
00:29:27c'est le lancement
00:29:28de la carte business.
00:29:29C'est une carte
00:29:30qui a été conçue
00:29:30spécialement
00:29:31pour les très petites entreprises
00:29:32qui permet aujourd'hui
00:29:35de moderniser
00:29:35la gestion financière
00:29:38de la société.
00:29:39Elle permet également
00:29:40de faciliter les paiements,
00:29:42mais surtout,
00:29:43elle encourage
00:29:44à l'adoption
00:29:45et à l'utilisation
00:29:46des canaux digitaux.
00:29:47Donc,
00:29:48associée
00:29:49à notre application
00:29:50Home Banking
00:29:51et Mobile Banking,
00:29:53elle permet aujourd'hui
00:29:55aux gérants d'entreprise
00:29:56un accès très rapide
00:29:57sécurisé
00:29:59à distance
00:29:59à leurs opérations
00:30:00au quotidien,
00:30:01ce qui favorise
00:30:02la digitalisation
00:30:03de l'activité
00:30:03de l'entreprise.
00:30:06Dans cette même logique,
00:30:08nous avons signé
00:30:08plusieurs partenariats
00:30:09avec le ministère
00:30:11de l'Industrie
00:30:11et du Commerce,
00:30:12avec Visa également,
00:30:14et avec plusieurs FinTech.
00:30:15Donc,
00:30:15l'objectif
00:30:16de ces partenariats,
00:30:17c'est de créer
00:30:17des solutions innovantes
00:30:19et intuitives
00:30:20qui répondent
00:30:21aux besoins spécifiques
00:30:24de la TPE.
00:30:25mais surtout,
00:30:26ces collaborations,
00:30:27elles portent
00:30:27sur l'éducation financière,
00:30:30un volet très important
00:30:31aujourd'hui
00:30:32qui permet
00:30:33aux porteurs
00:30:34de projets
00:30:34et aux gérants
00:30:35d'entreprise
00:30:36d'améliorer
00:30:37leurs compétences
00:30:38entrepreneuriales.
00:30:40Et justement,
00:30:42il y a tout un programme
00:30:43qui est initié
00:30:43par Banking Reb
00:30:44sur l'éducation financière
00:30:46parce que c'est très important
00:30:47et on parle aussi
00:30:48de bourse
00:30:49sur ces capsules.
00:30:51Il faut aller aussi
00:30:52chercher des informations.
00:30:53Il ne faut pas que donner,
00:30:54il faut que ces jeunes
00:30:54ou ces entrepreneurs
00:30:55en général
00:30:56aillent chercher aussi
00:30:57l'information.
00:30:58Tout à fait,
00:30:59madame,
00:30:59tout à l'heure,
00:31:00elle a parlé
00:31:00d'un état d'esprit.
00:31:02Nous l'avons constaté
00:31:03durant les différentes
00:31:04caravanes de digitalisation
00:31:06que nous avons lancées
00:31:07avec Visa.
00:31:09Nous avons ressenti
00:31:09beaucoup de réticences
00:31:10surtout de la part
00:31:12des gérants
00:31:13de très petites entreprises
00:31:15non structurées.
00:31:16Donc,
00:31:16ils étaient freinés
00:31:17à l'idée de grandir,
00:31:18à se digitaliser.
00:31:20Pour eux,
00:31:20la digitalisation
00:31:21où la déclaration
00:31:21du chiffre d'affaires
00:31:22c'est automatiquement
00:31:25demain,
00:31:26ils auront sur leur dos
00:31:27les impôts.
00:31:28Donc,
00:31:28on essaie à chaque fois
00:31:29de leur présenter
00:31:30les avantages
00:31:31et les opportunités
00:31:32de la digitalisation.
00:31:33Installer aussi une confiance
00:31:34parce que c'est ça aussi
00:31:35qu'il faudrait.
00:31:36Tout à fait.
00:31:36Donc,
00:31:36je pense que grâce
00:31:38à la synergie
00:31:38des différents acteurs
00:31:39et partenaires
00:31:40et grâce également
00:31:42au mariage
00:31:43de l'innovation,
00:31:44de la digitalisation,
00:31:46de la modernisation
00:31:47des solutions financières,
00:31:49de l'allègement
00:31:50également des garanties,
00:31:51nous pouvons ensemble
00:31:53permettre aujourd'hui
00:31:54aux très petites entreprises
00:31:56de devenir
00:31:58de véritables acteurs
00:31:59compétitifs
00:32:00et durables
00:32:01mais surtout,
00:32:02incha'Allah,
00:32:03de devenir
00:32:03les ETI,
00:32:05PME et GE
00:32:05de demain
00:32:06et pourquoi pas
00:32:07ils seront classés
00:32:09parmi les 200 champions
00:32:11nationaux
00:32:11qu'on va célébrer,
00:32:12incha'Allah,
00:32:12dans vos prochaines éditions.
00:32:14Merci beaucoup en tout cas.
00:32:16M. Tabzina,
00:32:17directeur général adjoint
00:32:18en charge du pôle métier
00:32:18Etienne Wilkom,
00:32:19justement,
00:32:20on a parlé de ce contexte
00:32:22marqué par la volonté
00:32:23d'émergence
00:32:24des champions nationaux
00:32:26et vous jouez
00:32:27un rôle crucial,
00:32:29je dirais,
00:32:30à travers les dispositifs
00:32:32de garantie.
00:32:34Je voudrais savoir
00:32:35comment on peut,
00:32:37justement,
00:32:38dans cette structuration,
00:32:39améliorer la gouvernance
00:32:40et la capacité
00:32:40d'investir
00:32:41dans des projets
00:32:43à forte valeur ajoutée.
00:32:45Merci.
00:32:46Donc,
00:32:46j'ai parlé tout à l'heure
00:32:47des garanties
00:32:48pour l'accès au financement,
00:32:50c'est-à-dire pour permettre
00:32:51à l'entrepreneur
00:32:52d'accéder au financement
00:32:53pour réaliser son projet.
00:32:54Donc,
00:32:55c'est vrai,
00:32:56pour nous,
00:32:57donc,
00:32:58l'objectif n'est pas
00:32:59de réaliser,
00:33:00c'est-à-dire le projet
00:33:01est resté là,
00:33:01donc il faut qu'il se développe,
00:33:03il faut qu'il crée
00:33:04de la valeur,
00:33:05il faut qu'il augmente
00:33:06son activité,
00:33:07son chiffre d'affaires,
00:33:08les emplois,
00:33:09donc, etc.
00:33:10Donc,
00:33:10toute l'ambition
00:33:11de voir.
00:33:12Et on a essayé
00:33:13de faire l'exercice
00:33:14par rapport aux entreprises
00:33:15qui ont été accompagnées,
00:33:16notamment les PME.
00:33:17Tout à l'heure,
00:33:18c'est-à-dire
00:33:18Dioré a parlé de,
00:33:19c'est-à-dire sur les 200
00:33:20qui ont été sélectionnés,
00:33:22donc,
00:33:22il y a une augmentation
00:33:23de leur activité
00:33:24avec une moyenne
00:33:25de 50%
00:33:26donc annuelle.
00:33:29Le portefeuille PME
00:33:31chez Tiamwilcom,
00:33:32donc,
00:33:32on a regardé,
00:33:33puisqu'on les accompagne
00:33:34annuellement
00:33:34avec des lignes de fonctionnement
00:33:35et avec des garanties
00:33:36pour les crédits de fonctionnement,
00:33:38donc,
00:33:38on a constaté
00:33:39qu'on met une bonne évolution.
00:33:40On a trouvé qu'en moyen,
00:33:42ça peut aller
00:33:43à 30%.
00:33:44Donc,
00:33:44des PME qui ont,
00:33:45soit disant,
00:33:46qui ont investi
00:33:47à un certain moment,
00:33:48et c'est à l'horizon
00:33:49de 5 ans.
00:33:51On a suivi un petit peu
00:33:52par rapport aux datas
00:33:53dont on dispose.
00:33:55Leur évolution
00:33:56de leur chiffre d'affaires,
00:33:57on a constaté
00:33:58que ça évoluait
00:33:58que ça évoluait
00:33:58à 30% annuellement.
00:34:00C'est vrai,
00:34:00donc,
00:34:01on a parlé
00:34:01de ces rues-ci,
00:34:03donc,
00:34:03l'entrepreneur marocain,
00:34:04il veut aller doucement,
00:34:05progressivement,
00:34:07il ne prend pas,
00:34:08c'est-à-dire,
00:34:08rapidement,
00:34:10c'est-à-dire,
00:34:11une augmentation importante,
00:34:12un doublement
00:34:13de l'activité,
00:34:13etc.
00:34:14Donc,
00:34:14il va doucement,
00:34:15mais quand même,
00:34:16donc,
00:34:16une moyenne de 30%.
00:34:17Certainement,
00:34:18il y a des entreprises
00:34:19qui ont une grande augmentation
00:34:21de leur chiffre d'affaires,
00:34:23et d'ailleurs,
00:34:24peut-être,
00:34:24qui ont été présélectionnées.
00:34:25Et il y en a d'autres
00:34:27qui ont évolué
00:34:28un peu très modestement.
00:34:30Donc,
00:34:31comme je l'ai dit,
00:34:32la garantie,
00:34:32de manière générique,
00:34:35notre garantie générique,
00:34:36c'est pour faciliter
00:34:37l'accès au financement
00:34:38de départ
00:34:38pour que l'entreprise
00:34:39puisse investir
00:34:41et également
00:34:41pour exploiter son projet
00:34:44par les crédits
00:34:46de fonctionnement.
00:34:47Pour les entreprises
00:34:48à forte valeur ajoutée,
00:34:50l'Atom Willcom,
00:34:51elle dispose d'autres instruments
00:34:52en plus de la garantie,
00:34:53donc d'autres instruments
00:34:54qui permettent
00:34:55justement
00:34:55de favoriser
00:34:56l'émergence
00:34:57de ces champions.
00:34:59Nous avons des instruments
00:35:00qu'on appelle chez nous
00:35:02les mécanismes
00:35:04de cofinancement.
00:35:05Et là,
00:35:06puisqu'on est dans le financement,
00:35:07c'est notre activité,
00:35:09donc on a cherché
00:35:10à donner,
00:35:10soi-disant,
00:35:11des financements
00:35:12avantageux
00:35:13pour que les entreprises
00:35:15puissent aller
00:35:16à notre palier.
00:35:18Donc,
00:35:18ces mécanismes
00:35:18de cofinancement,
00:35:20c'est...
00:35:21On partenariait toujours
00:35:22avec les partenaires
00:35:23du secteur bancaire.
00:35:24Donc,
00:35:25c'est un crédit conjoint,
00:35:26une part de la banque
00:35:27autour du marché
00:35:28et une part de Thiam Willcom
00:35:29à des conditions
00:35:30très avantageuses.
00:35:32Voilà,
00:35:32donc on fait un crédit
00:35:33à 2,5%
00:35:34notamment pour Green Universe,
00:35:36à 2%
00:35:37pour l'investissement
00:35:38féminin,
00:35:39l'entrepreneuriat féminin.
00:35:40On fait également
00:35:412,5%
00:35:42pour tout ce qui est
00:35:43les Marocains du monde
00:35:44qui veulent investir
00:35:44au Maroc
00:35:45dans des secteurs stratégiques,
00:35:47dans des secteurs
00:35:47à fort potentiel,
00:35:49pas tous les secteurs
00:35:49dont on limite.
00:35:51Bref.
00:35:51Il y a aussi des taux
00:35:52préférentiels
00:35:52pour les femmes.
00:35:53Oui,
00:35:53c'est un crédit
00:35:54à 2%,
00:35:55donc voilà,
00:35:56donc l'entrepreneuriat féminin,
00:35:57c'est à 2%,
00:35:58mais on reste toujours,
00:36:00c'est-à-dire,
00:36:00dans des secteurs
00:36:01à fort potentiel.
00:36:03Il y a là,
00:36:03bien sûr,
00:36:04l'industrie.
00:36:04On a quelques chiffres
00:36:05pour ces femmes entrepreneurs.
00:36:07Oui,
00:36:07on vient,
00:36:07c'est-à-dire,
00:36:08le projet,
00:36:10en fait,
00:36:10le mécanisme 1020
00:36:11a été lancé en 2025,
00:36:14donc fin 2024,
00:36:15mais donc on a travaillé
00:36:16en 2025.
00:36:17Il y a une vingtaine
00:36:18de projets,
00:36:19donc de projets féminins,
00:36:22qui ont même structuré,
00:36:23donc des investissements
00:36:24qui dépassent
00:36:252 millions de dirhams,
00:36:26donc les moins
00:36:27de 1 million
00:36:27qu'on finance pas,
00:36:29mais à partir
00:36:29de 2 millions de dirhams.
00:36:32Donc il y a une vingtaine
00:36:33de projets
00:36:33qui ont été,
00:36:34donc financés,
00:36:36co-financés avec
00:36:37nos partenaires
00:36:38du secteur bancaire,
00:36:39avec justement
00:36:40cette impulsion,
00:36:41c'est-à-dire
00:36:41donner un crédit
00:36:42à 2%,
00:36:43ça avantage,
00:36:44ça motive
00:36:46la femme
00:36:47pour investir.
00:36:50Voilà,
00:36:51donc c'est au démarrage
00:36:52et donc
00:36:53on est en partenariat
00:36:55avec le secteur bancaire
00:36:57qui sont quand même
00:36:58sensibles à ça,
00:36:59mais on a besoin
00:37:00justement
00:37:00des initiatives
00:37:01maintenant du privé.
00:37:02Il faut que
00:37:03nos femmes,
00:37:04nos jeunes,
00:37:06surtout
00:37:07le féminin,
00:37:08donc passent
00:37:08à l'action
00:37:09et soient un peu
00:37:11courageux
00:37:11à aller vers
00:37:12l'investissement
00:37:14et ne pas
00:37:15avoir peur
00:37:17de prendre
00:37:18le risque
00:37:18d'investir.
00:37:19D'où l'accompagnement
00:37:20en amont.
00:37:21Oui,
00:37:21donc exactement,
00:37:23nous avons des partenariats
00:37:24avec la femme
00:37:25justement pour qu'ils
00:37:25puissent les accompagner,
00:37:27les encourager,
00:37:28leur dire qu'il n'y a pas
00:37:29de soucis,
00:37:30il faut investir,
00:37:31si ça ne marche pas,
00:37:32ce n'est pas grave,
00:37:33donc il y a les outils
00:37:34qui sont là,
00:37:34donc si ça ne marche pas,
00:37:35ce n'est pas grave
00:37:35parce que c'est un marché,
00:37:37c'est normal,
00:37:38ce n'est pas,
00:37:38tous les projets vont marcher,
00:37:39il y a certains projets
00:37:40qui ne vont pas marcher,
00:37:41mais ce n'est pas un problème,
00:37:42c'est-à-dire le fait déjà
00:37:43de prendre l'initiative,
00:37:44c'est déjà un point important.
00:37:47J'aimerais donc revenir
00:37:49sur les mécanismes
00:37:50de cofinancement
00:37:50pour les futurs champions,
00:37:52notamment pour les entreprises
00:37:54exportatrices,
00:37:56donc les entreprises
00:37:57qui exportent maintenant,
00:37:58donc elles doivent
00:37:59normalement produire
00:38:00en réduisant
00:38:02les émissions de CO2,
00:38:03donc c'est une contrainte
00:38:05pour pouvoir exporter,
00:38:06il faut que tu sois
00:38:07en conformité
00:38:08vis-à-vis de l'environnement,
00:38:09etc.
00:38:10Donc là,
00:38:11on nous a un produit
00:38:12de cofinancement,
00:38:14c'est le Green Inver,
00:38:14et là,
00:38:15on peut cofinancer
00:38:16avec le secteur bancaire
00:38:17la transition énergétique
00:38:19des entreprises marocaines.
00:38:21Et là,
00:38:21on peut financer
00:38:22leur transition,
00:38:23en tout cas,
00:38:24notre part peut aller
00:38:25jusqu'à 10 millions de déraims
00:38:26à un taux d'intérêt
00:38:27de 2,5%.
00:38:28Et ça permettra aussi
00:38:29d'avoir un financement bancaire
00:38:32minimum de 10 millions
00:38:33de déraims aussi,
00:38:34mais il peut aller plus
00:38:35aux conditions de marché.
00:38:37Nous avons également
00:38:38donc des mécanismes
00:38:39très ambitieux,
00:38:40nous gérons pour le compte
00:38:41du fonds Mohamed VI
00:38:42le produit Cap Access
00:38:44et Cap Access,
00:38:45c'est l'Elaz,
00:38:45donc c'est un crédit subordonné,
00:38:47donc c'est un crédit particulier,
00:38:49il est très avantageux
00:38:50en matière de maturité,
00:38:52le différé,
00:38:54c'est-à-dire le différé
00:38:55pour rembourser ce crédit
00:38:57pour aller jusqu'à 5 ans.
00:38:58Voilà,
00:38:59donc un différé de 5 ans
00:39:00avec une maturité
00:39:01très, très importante
00:39:02et avec aussi,
00:39:03donc même au niveau
00:39:04des conditions financières,
00:39:05il est à un taux de 5%.
00:39:07Si on regarde le marché
00:39:08actuellement,
00:39:09il tourne autour de 7,
00:39:10donc un crédit subordonné
00:39:12à 5%,
00:39:13déjà aussi un avantage
00:39:14important
00:39:15pour justement
00:39:16donc encourager
00:39:17les entreprises
00:39:18à investir
00:39:19dans des secteurs
00:39:20justement stratégiques
00:39:21et importants.
00:39:21à forte valeur ajoutée.
00:39:22À forte valeur ajoutée.
00:39:24Merci beaucoup,
00:39:25Madame Zinebgnouni.
00:39:26L'introduction en bourse
00:39:28exige aussi
00:39:29une nouvelle discipline financière,
00:39:32comme vous l'avez bien dit,
00:39:33le mindset qui doit changer.
00:39:37Et comment justement
00:39:38vous accompagnez
00:39:39les entreprises,
00:39:40notamment les PME,
00:39:41ambitieuses,
00:39:42à franchir ce cap stratégique
00:39:44et à utiliser
00:39:45le marché boursier,
00:39:46je dirais,
00:39:47comme accélérateur
00:39:48de performance ?
00:39:50Écoutez,
00:39:51en termes d'accompagnement,
00:39:52comme ce qu'on vous a expliqué
00:39:54depuis tout à l'heure,
00:39:54donc on a deux axes,
00:39:56deux piliers,
00:39:56la vulgarisation.
00:39:58Donc nous menons
00:39:58des campagnes
00:39:59de proximité
00:40:00régionales
00:40:01et sectorielles.
00:40:02Donc on a réussi
00:40:04à sillonner
00:40:04un peu l'ensemble
00:40:05du marché national
00:40:07qu'on a pu faire
00:40:09en partenariat
00:40:09avec les CRI locaux,
00:40:11qu'on a pu faire
00:40:11en partenariat
00:40:12avec la CGEM,
00:40:14avec aussi
00:40:15l'Ordre des experts comptables
00:40:17qui connaît au mieux
00:40:17le tissu économique
00:40:18qui lui,
00:40:19aujourd'hui,
00:40:19est un grand
00:40:20prescripteur.
00:40:22On le fait aussi
00:40:23de façon sectorielle
00:40:24parce que pour nous,
00:40:25c'est très important
00:40:26de pouvoir s'adresser
00:40:27à un secteur
00:40:28bien particulier.
00:40:29Les besoins
00:40:30de transmission
00:40:31ne sont pas
00:40:32des besoins
00:40:32de financement.
00:40:33On a parlé tout à l'heure
00:40:34de sous-capitalisation,
00:40:35donc il y a certains secteurs
00:40:36qui ont besoin
00:40:37d'avoir
00:40:38à jouer
00:40:40sur ce challenge.
00:40:41Il y en a pour d'autres,
00:40:42c'est plus des besoins
00:40:43de visibilité,
00:40:44de notoriété.
00:40:45Donc vraiment,
00:40:46on travaille
00:40:46avec les secteurs,
00:40:47mais aussi,
00:40:48on a le programme
00:40:49d'accompagnement
00:40:50que nous avons lancé
00:40:51avec le ministère
00:40:52de l'Industrie
00:40:53pour accompagner
00:40:54ces champions nationaux
00:40:56qui reposent
00:40:57sur quatre axes.
00:40:58Donc le premier axe,
00:40:59comme je l'ai dit,
00:40:59c'est la partie mindset.
00:41:01Le second axe,
00:41:02c'est vraiment
00:41:02la partie stratégie
00:41:03parce que,
00:41:04comme vous l'avez
00:41:05si bien dit,
00:41:06on a besoin
00:41:06de construire
00:41:07une stratégie
00:41:08si on a envie
00:41:09d'aller vers
00:41:10l'exportation,
00:41:11si on a envie
00:41:12d'aller investir
00:41:12dans l'innovation.
00:41:13Donc tout ça,
00:41:14ce sont des stratégies
00:41:15et des réflexions
00:41:16qu'il faut mener.
00:41:17Troisième axe,
00:41:18c'est aussi un axe
00:41:19qui est très important
00:41:20et en général
00:41:21qui est sous-traité,
00:41:22qui est la partie financement
00:41:23et donc vraiment
00:41:24comprendre
00:41:25tous les outils
00:41:26qu'offre le marché
00:41:27de capitaux,
00:41:28pas uniquement la bourse
00:41:29parce qu'aujourd'hui,
00:41:30on a la chance
00:41:31d'avoir un continuum
00:41:32de financement.
00:41:33On a le private equity,
00:41:35on a la bourse,
00:41:37on a le marché
00:41:37de capitaux
00:41:38dans sa globalité,
00:41:39donc que ce soit
00:41:39de la citrisation,
00:41:41de l'OPCI,
00:41:42que ce soit aussi
00:41:43des émissions obligataires,
00:41:44donc on explique
00:41:44un peu tout ça
00:41:45parce qu'on peut commencer
00:41:46par utiliser
00:41:47le marché de capitaux
00:41:48avant de faire
00:41:49une introduction
00:41:50aux bourses
00:41:50et finalement,
00:41:52il y a un pilier
00:41:53qui est aussi
00:41:53très important
00:41:54qui est sous,
00:41:56je dirais,
00:41:57qui n'intéresse pas
00:41:58forcément
00:41:59les chefs d'entreprise
00:42:00mais qui aujourd'hui
00:42:01est très important,
00:42:03c'est la communication.
00:42:04Comment est-ce que
00:42:05ce chef d'entreprise
00:42:06va pouvoir
00:42:07vendre son produit
00:42:09mais aussi
00:42:10se vendre lui-même
00:42:11parce qu'on peut avoir
00:42:12de super produits
00:42:13mais si on n'arrive pas
00:42:14à avoir
00:42:15cet aspect-là
00:42:16de toute la vision
00:42:19de communication,
00:42:20finalement,
00:42:21même si on a
00:42:22le produit
00:42:22le plus innovant,
00:42:23le produit
00:42:23le plus spécial,
00:42:25il ne finira pas
00:42:26par arriver
00:42:27à cette percée
00:42:28qui va nous permettre
00:42:28d'avoir
00:42:29à exporter
00:42:32à l'international
00:42:33ou à vendre
00:42:34à plus grand déchet.
00:42:35Exister
00:42:35dans le marché,
00:42:37sur le marché national.
00:42:38Exactement.
00:42:39Et il y a aussi
00:42:39naturellement
00:42:40la partie storytelling
00:42:41parce qu'on a besoin
00:42:42d'apprendre
00:42:42à ce chef d'entreprise
00:42:43à se vendre,
00:42:44vendre son entreprise,
00:42:45pas uniquement le produit.
00:42:47Donc ça,
00:42:47c'est par rapport
00:42:47au programme d'accompagnement.
00:42:50Moi, j'aimerais revenir
00:42:51à un point
00:42:51qui est très important
00:42:52parce que depuis tout à l'heure,
00:42:54on parle d'entreprises
00:42:55qui passent d'un cap
00:42:57à un autre.
00:42:57Donc aujourd'hui,
00:42:58à la Bourse de Casablanca,
00:42:59on les a vues grandir
00:43:00ces entreprises.
00:43:01Donc plus de 50%
00:43:03des entreprises
00:43:04qui se sont introduites
00:43:05en stade PME
00:43:06sont aujourd'hui
00:43:06des entreprises
00:43:07de grande taille.
00:43:09Et quand je dis ça,
00:43:10c'est pas uniquement
00:43:12en termes de chiffres,
00:43:13c'est aussi leur capacité
00:43:14d'investissement,
00:43:15c'est aussi leur chiffre
00:43:16d'affaires
00:43:16qui s'est multiplié
00:43:17en cinq,
00:43:18c'est aussi l'emploi
00:43:20qu'ils ont créé.
00:43:20Donc aujourd'hui,
00:43:21ces entreprises
00:43:22dont je parle
00:43:22ont doublé leurs effectifs
00:43:24lors des dernières années.
00:43:26Et je pense que c'est
00:43:26un agrégat très important
00:43:28en termes d'investissement aussi.
00:43:29Donc aujourd'hui,
00:43:30les investissements,
00:43:31l'emploi,
00:43:32mais aussi leurs performances
00:43:34atteignent des records.
00:43:36pourquoi ?
00:43:37C'est pas parce que
00:43:38la bourse aujourd'hui
00:43:39leur permet de faire cela,
00:43:41mais c'est la discipline
00:43:42qui est exigée
00:43:43à travers le marché
00:43:44de capitaux
00:43:44qui leur exige tout cela.
00:43:46Parce que passer
00:43:47d'une PME
00:43:48à une grande entreprise
00:43:49dans une ETI,
00:43:50ce n'est pas doubler
00:43:50son chiffre d'affaires.
00:43:52Ce passage,
00:43:53c'est vraiment,
00:43:53comme je l'ai dit
00:43:53depuis tout à l'heure,
00:43:54c'est un passage,
00:43:55c'est un mindset.
00:43:57Au lieu de travailler
00:43:58parce qu'on le connaît tous,
00:43:59on le vit,
00:44:00la PME vit dans le présent.
00:44:02La PME est challengée
00:44:03au quotidien
00:44:04où un chef d'entreprise
00:44:05dans la PME
00:44:06cherche à comment optimiser
00:44:07au mieux son BFR,
00:44:09à comment est-ce qu'il va régler
00:44:10ses soucis de trésorerie.
00:44:13Absolument.
00:44:13Alors que quand on est
00:44:14dans un autre mindset,
00:44:17c'est avant même
00:44:18d'atteindre la taille,
00:44:19le fait d'avoir
00:44:19une gouvernance,
00:44:21et c'est pour ça que je dis
00:44:21que c'est important
00:44:22de travailler le pourquoi
00:44:23avant d'arriver au comment,
00:44:25parce que la gouvernance,
00:44:26c'est pourquoi est-ce
00:44:26qu'on va mettre en place
00:44:27une gouvernance.
00:44:28Cette gouvernance,
00:44:28c'est ce qui va nous permettre
00:44:29de nous projeter dans l'avenir,
00:44:31de pouvoir mettre en place
00:44:32une stratégie,
00:44:33de pouvoir challenger
00:44:34un certain nombre
00:44:35de choses en interne,
00:44:36de pouvoir réfléchir
00:44:37tous ensemble
00:44:38et de façon diversifiée.
00:44:41Parce que le fait
00:44:41d'avoir un administrateur
00:44:43indépendant,
00:44:44c'est quelque chose
00:44:44de très important
00:44:45qui nous permet
00:44:46de nous questionner.
00:44:48Ce n'est pas une exigence
00:44:49juste comme ça.
00:44:50Le fait de pouvoir
00:44:51convoquer régulièrement
00:44:52un conseil d'administration,
00:44:55ce n'est pas pour nous
00:44:55lier les mains,
00:44:56mais au contraire,
00:44:57ça permet une certaine discipline.
00:44:58Je suis sûre que tous
00:44:59dans la salle,
00:45:00on a des baskets à la maison.
00:45:01Est-ce qu'on se réveille
00:45:02tous le matin
00:45:02pour aller courir ?
00:45:04Je ne pense pas.
00:45:04Mais si on a un coach
00:45:06qui vient sonner à la porte
00:45:07tous les matins,
00:45:08on va aller courir avec lui.
00:45:09C'est pareil.
00:45:10La gouvernance imposée
00:45:11par le marché de capitaux,
00:45:13absolument,
00:45:14c'est la discipline.
00:45:14C'est de la transparence.
00:45:17Et tout cela,
00:45:18gouvernance,
00:45:19discipline,
00:45:20transparence,
00:45:20permet d'avoir
00:45:22ces résultats
00:45:23qu'on a aujourd'hui
00:45:24en termes de performance,
00:45:25en termes d'investissement,
00:45:26mais aussi en termes d'emploi.
00:45:27Merci beaucoup.
00:45:29En tout cas,
00:45:29c'est aussi clair.
00:45:30On a bien compris
00:45:31que tout passe par le mindset
00:45:33si on veut vraiment
00:45:34et réellement changer
00:45:35et devenir champion de demain.
00:45:37Une dernière question
00:45:38pour vous,
00:45:39M. Ennis,
00:45:39Rwesi,
00:45:40Partner Strategy,
00:45:41Consulting Lead,
00:45:42Maghreb,
00:45:43Cap-MJ.
00:45:45La montée en puissance
00:45:46égale innovation,
00:45:49bonne gouvernance
00:45:50et qu'on soit structuré.
00:45:52Comment vous accompagnez,
00:45:54vous,
00:45:54au sein de Cap-MJ,
00:45:56justement,
00:45:57cette montée en puissance ?
00:46:00Alors,
00:46:02cette thématique,
00:46:03justement,
00:46:03de développement
00:46:04du secteur privé,
00:46:05qu'on appelle,
00:46:06enfin,
00:46:07bref,
00:46:07on appelle Economic Growth,
00:46:09est l'une des thématiques
00:46:10sur laquelle
00:46:11on est le plus présent.
00:46:12Et on travaille
00:46:13sur différents fronts,
00:46:14en fait.
00:46:16Aujourd'hui,
00:46:17on ne pense pas,
00:46:18pour développer,
00:46:19justement,
00:46:19pour renforcer
00:46:20un tissu économique,
00:46:22quel qu'il soit au Maroc ou autre,
00:46:24on ne pense pas
00:46:24qu'il faille adresser
00:46:25uniquement le secteur privé
00:46:26et travailler uniquement
00:46:27avec le secteur privé
00:46:28ou bien,
00:46:29d'un autre côté,
00:46:29travailler uniquement
00:46:29avec le secteur public.
00:46:31Aujourd'hui,
00:46:32on travaille sur différents fronts,
00:46:33donc,
00:46:34bien sûr,
00:46:35directement avec le secteur privé,
00:46:37où là,
00:46:37on les accompagne
00:46:38dans leur projet de transformation,
00:46:39dans leur projet de croissance,
00:46:40à travers des réflexions stratégiques,
00:46:42à travers le renforcement
00:46:44de telle ou telle fonction,
00:46:47support ou métier.
00:46:49Donc,
00:46:49ça peut être de l'organe,
00:46:50des process,
00:46:51de la digitalisation,
00:46:52réflexion autour de la gouvernance.
00:46:55Mais tout ça,
00:46:55ce qui est important de comprendre,
00:46:56c'est que tout ça
00:46:57a un déclencheur.
00:46:59C'est-à-dire que,
00:46:59vous avez parfaitement raison,
00:47:01la grande majorité
00:47:02des chefs d'entreprise,
00:47:03donc on a bien dit tout à l'heure
00:47:04que les PME,
00:47:06le décisionnaire,
00:47:06c'est le chef d'entreprise,
00:47:07donc tout passe par lui,
00:47:08pour qu'il puisse faire appel
00:47:09à un cabinet de conseil
00:47:10tel que KPMG ou autre,
00:47:13il faut qu'il y ait
00:47:13un aimant déclencheur
00:47:14parce que 90% de son temps,
00:47:1599% de son temps,
00:47:17il passe dans l'opérationnel
00:47:18à gérer des problèmes du quotidien.
00:47:21Mais les déclencheurs
00:47:22dans la vie d'une entreprise existent
00:47:24et ils sont nombreux.
00:47:26Ça peut être une volonté,
00:47:28l'ambition arrive,
00:47:29une volonté de croissance,
00:47:30on s'est développé sur notre marché,
00:47:32on veut soit se diversifier géographiquement,
00:47:34se diversifier d'un point de vue
00:47:37produit et service,
00:47:38et donc chercher des partenaires,
00:47:40etc.
00:47:40Et donc,
00:47:41cet élément-là
00:47:42qu'on va vers l'inconnu,
00:47:44ils font appel
00:47:44à des cabinets de conseil.
00:47:46Mais un autre déclencheur
00:47:48qu'on voit de plus en plus souvent,
00:47:49moi ça fait 20 ans
00:47:51que je travaille sur cette thématique-là,
00:47:53mais depuis 7-8 ans,
00:47:55c'est peut-être aussi
00:47:56l'historique de nos économies
00:47:59qui veut ça,
00:48:01on a de plus en plus d'entreprises
00:48:02qui arrivent à un stade
00:48:03de vie du fondateur
00:48:05ou bien de la seconde génération
00:48:07où il y a besoin
00:48:08de transmettre la jeune entreprise.
00:48:09Donc la transmission de l'entreprise
00:48:11est aussi un déclencheur
00:48:12qui généralement va,
00:48:14c'est à ce moment-là
00:48:15où on va se poser les questions.
00:48:17On a fait un chemin,
00:48:18un bon bout de chemin,
00:48:19je vais transmettre à mes enfants,
00:48:20j'étais seul,
00:48:21ils sont 5,
00:48:22qu'est-ce qui se passe ?
00:48:23Et beaucoup,
00:48:26à ce moment-là,
00:48:27prennent contact avec nous.
00:48:28Concrètement,
00:48:29voilà,
00:48:29j'ai fait ça,
00:48:30mais demain je passe à mes enfants,
00:48:32ou dans 5 ans je passe à mes enfants,
00:48:34je veux que l'entreprise
00:48:35continue à exister,
00:48:37je ne veux pas qu'elle soit source
00:48:38de problèmes familiales,
00:48:40et qu'est-ce qu'on fait ?
00:48:42Et on commence à réfléchir,
00:48:44donc très souvent,
00:48:45on part d'un point initial
00:48:48qui est comment est-ce que,
00:48:50au-delà de la gouvernance d'entreprise,
00:48:51comment est-ce que vous pensez
00:48:52votre gouvernance familiale ?
00:48:53Comment est-ce que vous prenez la décision ?
00:48:55Anticiper le problème
00:48:57en créant des process de décision
00:48:59qui feront en sorte
00:49:01que vos enfants,
00:49:02ou bien vos neveux,
00:49:04quel que soit la famille,
00:49:05quand ils prendront les mains
00:49:05de l'entreprise,
00:49:06les reines de l'entreprise,
00:49:06tout ça soit processisé
00:49:08et que les problèmes soient minimisés.
00:49:10Ils arriveront,
00:49:11mais on réduira au maximum
00:49:13les problèmes.
00:49:14Moins de risques.
00:49:16Et de là vient la réflexion
00:49:18sur quelles sont
00:49:19nos ambitions de croissance,
00:49:20essayer d'aligner
00:49:21justement les visions
00:49:22des uns et des autres.
00:49:23Et quand on a défini
00:49:24nos ambitions de croissance,
00:49:25comment est-ce qu'on décline ça
00:49:26au sein d'entreprise ?
00:49:27Donc on travaille
00:49:28sur l'ensemble des...
00:49:29Ça, c'est le premier volet
00:49:30sur lequel on accompagne
00:49:33donc les entreprises.
00:49:35Deuxième volet,
00:49:36c'est qu'on travaille
00:49:36beaucoup avec le secteur public aussi.
00:49:38Le secteur public
00:49:39et les bailleurs de fonds.
00:49:41Tous les programmes
00:49:42dont vous parliez,
00:49:43on a...
00:49:44Nous, on a la conviction
00:49:45qu'une économie
00:49:46ne passe pas à se développer
00:49:47sur un seul pied
00:49:47et ils sont complémentaires.
00:49:49Les transformations internes
00:49:50portées par l'entreprise
00:49:51et un écosystème
00:49:53favorable
00:49:54au développement des entreprises.
00:49:55On travaille énormément
00:49:57sur l'investissement,
00:49:58par exemple.
00:49:59Donc tout ce qui est
00:50:00faire en sorte
00:50:01qu'une destination,
00:50:02le Maroc,
00:50:03devienne une destination
00:50:04attractive
00:50:05pour encourager
00:50:07l'investissement national
00:50:07et pour attirer
00:50:08les investisseurs étrangers.
00:50:09Il est essentiel
00:50:10toujours dans cette logique
00:50:11de créer des écosystèmes
00:50:12ou bien renforcer
00:50:14le château de valeur sectorielle,
00:50:15etc.
00:50:15Le fait d'attirer
00:50:17des acteurs étrangers,
00:50:19par exemple,
00:50:20qui ont justement...
00:50:21qui se sont développés
00:50:22sur des marchés
00:50:23beaucoup plus matures
00:50:24éventuellement que le Maroc,
00:50:25fait en sorte
00:50:26qu'on apporte
00:50:27de la compétence
00:50:27qui va permettre
00:50:29d'être une transverse
00:50:29de la compétence
00:50:30vers un tissu local.
00:50:32Ça va entraîner
00:50:32la création
00:50:33d'un écosystème local.
00:50:34Ça va créer
00:50:35une dynamique locale.
00:50:37Et c'est comme ça aussi
00:50:38qu'on se développe.
00:50:39Mais aussi,
00:50:40les acteurs nationaux
00:50:41créent de la compétitivité,
00:50:43créent de la compétition,
00:50:44faire en sorte
00:50:44qu'un secteur
00:50:45ait une intensité concurrentielle
00:50:48plus importante.
00:50:50Fait que...
00:50:51Je vais prendre un exemple
00:50:53très concret
00:50:53qui n'est pas d'exemple marocain
00:50:54pour me faire
00:50:54pour blesser personne.
00:50:55Mais j'en parlais tout à l'heure.
00:50:57Faire en sorte que,
00:50:58sur un secteur donné
00:50:59qui était dominé
00:51:00par un ou quelques acteurs,
00:51:02on crée de la concurrence,
00:51:04ça crée une émulation
00:51:04et ça entraîne
00:51:05les uns et les autres
00:51:05à se professionnaliser.
00:51:09Il y a 7-8 ans,
00:51:10je suis intervenu
00:51:11pour le compte
00:51:12d'un acteur
00:51:13que je ne citerai pas,
00:51:14mais qu'un leader
00:51:15régional,
00:51:17un leader national
00:51:18à l'époque,
00:51:19de la distribution automobile
00:51:19d'une grande marque,
00:51:21d'un grand groupe international.
00:51:23C'est un acteur...
00:51:24En Tunisie.
00:51:25C'est un acteur
00:51:25qui a évolué
00:51:26pendant 20 ans
00:51:27en quasi-monopole.
00:51:29Et un jour,
00:51:30il nous contacte,
00:51:31il me dit
00:51:31OK,
00:51:32on a un enjeu de développement,
00:51:34on perd des parts de marché
00:51:34de façon régulière
00:51:35depuis 5 ans,
00:51:37on avait 90% de parts de marché,
00:51:38on se trouve
00:51:39à peine 35% de parts de marché,
00:51:41et qu'est-ce qui se passe ?
00:51:42Et on veut
00:51:42travailler sur 2 éléments,
00:51:44l'expérience client
00:51:47et le marketing.
00:51:50OK, très bien,
00:51:50c'est une très bonne initiative
00:51:51pour essayer
00:51:52de regagner des parts de marché,
00:51:53comprendre
00:51:54où est-ce qu'on parle
00:51:54dans des parts de marché,
00:51:55en travaillant sur justement
00:51:56cette expérience client,
00:51:57comprendre exactement
00:51:58ce qui ne fonctionne pas.
00:51:59J'arrive au sein d'entreprise
00:52:00et j'essaie de parler
00:52:01avec le directeur marketing.
00:52:03Il n'existait pas.
00:52:05Un distributeur automobile
00:52:07qui n'a pas
00:52:08de fonction marketing.
00:52:10Pourquoi ?
00:52:10Parce que 20 ans,
00:52:11il a fonctionné
00:52:11comme un comptoir.
00:52:12la demande était 5 fois,
00:52:156 fois plus élevée
00:52:16que l'offre.
00:52:17Et donc,
00:52:18il n'a pas besoin
00:52:18de fonction marketing.
00:52:19Mais à partir du moment
00:52:20où il y a une rupture,
00:52:21un choc dans un secteur,
00:52:23quand on crée
00:52:24de la concurrence,
00:52:25etc.,
00:52:26les conditions
00:52:26favorables à la concurrence,
00:52:28ceux qui étaient là
00:52:29depuis la nuit des temps
00:52:30sont poussés
00:52:32à se professionnaliser.
00:52:33Et donc,
00:52:34on a travaillé
00:52:34sur la création
00:52:35d'une fonction marketing.
00:52:36On a travaillé
00:52:37sur l'optimisation
00:52:37de l'expérience client.
00:52:38Et petit à petit,
00:52:39il a repris la place
00:52:39qui était la sienne,
00:52:40naturellement.
00:52:41Pas 90%,
00:52:42mais il a repris
00:52:42avec quelque chose.
00:52:43C'est de l'organisation
00:52:44aussi,
00:52:44interne.
00:52:46Au niveau du secteur public,
00:52:47donc on travaille beaucoup
00:52:48avec les agences
00:52:49de promotion
00:52:49et d'investissement.
00:52:50Vous avez parlé
00:52:50de l'AMDI,
00:52:50vous avez parlé
00:52:51de l'AMDI tout à l'heure,
00:52:52on travaille beaucoup
00:52:52avec eux,
00:52:53avec différentes agences
00:52:54à l'international.
00:52:56On travaille
00:52:57avec les ministères
00:52:57d'économie,
00:52:58on travaille
00:52:58avec les ministères
00:52:59sectoriels,
00:53:00sur les stratégies sectorielles,
00:53:01la santé,
00:53:02le tourisme.
00:53:02J'ai beaucoup travaillé
00:53:03sur la thématique
00:53:04du tourisme.
00:53:05Mais on travaille aussi
00:53:06et on essaie
00:53:06de faire le lien
00:53:07avec les bailleurs
00:53:08de fonds,
00:53:09donc les AFD,
00:53:11BAD,
00:53:12Banque mondiale,
00:53:12AFC,
00:53:13etc.
00:53:13Et l'enjeu de KPMG,
00:53:16c'est autant que possible
00:53:17se positionner
00:53:18vu qu'on a confiance
00:53:18des différents acteurs
00:53:19au cœur de cet écosystème
00:53:21et essayer d'aligner
00:53:22les points de vue
00:53:22et les visions
00:53:23des uns et des autres
00:53:23pour, par exemple,
00:53:24on a échangé
00:53:25avec la Bourse Casablanca
00:53:26récemment
00:53:26autour d'un programme
00:53:28possible d'accompagnement
00:53:29des PME
00:53:32en vue d'une ouverture
00:53:34au capital
00:53:34et par la suite
00:53:35éventuellement
00:53:36une introduction.
00:53:37Il y a créer l'ambition,
00:53:40donc faire en sorte
00:53:40de communiquer,
00:53:42de leur faire prendre
00:53:43conscience
00:53:43de l'intérêt
00:53:44d'une telle démarche,
00:53:45mais aussi ce qu'on disait
00:53:45tout à l'heure,
00:53:46comment faire en sorte
00:53:47qu'en interne,
00:53:48il se prépare petit à petit
00:53:49à initier une telle démarche.
00:53:51Voilà.
00:53:51Merci beaucoup.
00:53:52Merci,
00:53:53mes chers panélistes,
00:53:54d'avoir répondu
00:53:55à mes questions
00:53:56et on va prendre
00:53:57justement
00:53:58quelques questions
00:53:59de la salle.
00:54:02Si vous en avez.
00:54:04C'est aussi clair.
00:54:05Très bien.
00:54:06C'est bon signe,
00:54:07en tout cas.
00:54:07Il y a un monsieur.
00:54:08Allez-y.
00:54:11On va vous donner
00:54:11le micro tout de suite, monsieur.
00:54:13Je vais vous demander
00:54:14de vous présenter
00:54:15et poser votre question.
00:54:23Bonjour à tous.
00:54:24Smaïl Blemine,
00:54:25je suis représentant
00:54:26de Proparco au Maroc.
00:54:27Pour présenter rapidement,
00:54:28Proparco,
00:54:29c'est une institution
00:54:30de développement
00:54:31dédiée au financement
00:54:32du secteur privé
00:54:33qui est la filiale
00:54:34de l'Agence française
00:54:35de développement.
00:54:35donc ma question
00:54:37est pour monsieur
00:54:38Rouissi
00:54:39qui a parlé
00:54:40du passage à l'échelle
00:54:41ou de la volonté
00:54:42de passage à l'échelle
00:54:43comme étant
00:54:44un frein majeur
00:54:45à la croissance
00:54:46et au développement
00:54:46des PME marocaines.
00:54:47Selon vous,
00:54:50ne serait-il pas
00:54:52peut-être pertinent
00:54:53au-delà
00:54:53des institutions existantes,
00:54:55notamment la MDE
00:54:56dont vous avez parlé
00:54:57et des CRI,
00:54:59peut-être
00:55:00de mettre en place
00:55:01un outil
00:55:01tel qu'un accélérateur
00:55:03de PME
00:55:03ou de TI
00:55:04comme on voit
00:55:05en France
00:55:06notamment l'accélérateur
00:55:07de BPI
00:55:08qui serait une sorte
00:55:09de guichet unique
00:55:10qui permettrait
00:55:11justement
00:55:12aux dirigeants
00:55:13ou à ces PME
00:55:14d'avoir un interlocuteur
00:55:16unique,
00:55:17central
00:55:17pour pouvoir
00:55:19discuter
00:55:19de leurs problématiques
00:55:20et de pouvoir
00:55:22justement avoir
00:55:23un interlocuteur
00:55:24qui serait capable
00:55:26de refaire
00:55:26un diagnostic 360
00:55:27prévoir des formations
00:55:29dédiées
00:55:29et j'en passe.
00:55:32Et surtout
00:55:33les adresser
00:55:34vers les bons interlocuteurs
00:55:35en termes de financement,
00:55:37en termes d'accompagnement.
00:55:38Il y a des banques d'affaires
00:55:39aussi,
00:55:40il y a des cabinets stratégiques
00:55:41aussi
00:55:42qui s'occupent
00:55:42de mettre en place
00:55:43des stratégies de gouvernance,
00:55:46des stratégies
00:55:46d'expansion
00:55:47que ce soit
00:55:48à l'international
00:55:49ou au niveau local.
00:55:51Donc voilà.
00:55:52Ma question,
00:55:52est-ce que cet outil
00:55:53serait-il vraiment pertinent
00:55:54au Maroc ?
00:55:55Et si c'était le cas,
00:55:59à quel niveau
00:55:59vous le voyez
00:56:00s'intégrer
00:56:01ou se structurer ?
00:56:03Merci.
00:56:06Cet outil
00:56:07est censé exister,
00:56:08Maroc PME
00:56:08est là pour ça.
00:56:10Donc premièrement,
00:56:11l'outil
00:56:11tel que vous le décrivez,
00:56:14et moi je déplacerai
00:56:15le curseur
00:56:15en termes de problématiques,
00:56:17mais l'outil tel
00:56:17que vous le décrivez
00:56:18pour moi existe,
00:56:19c'est le rôle
00:56:19de Maroc PME.
00:56:21Donc par contre,
00:56:23et ça me fait,
00:56:24alors j'espère avoir,
00:56:26je pense que c'est
00:56:27très pertinent,
00:56:28ce que vous dites
00:56:29est clé.
00:56:29aujourd'hui,
00:56:33les PME
00:56:34ne nous connaissent pas.
00:56:35Et je me rends là-dedans,
00:56:37alors qu'on va vraiment
00:56:38beaucoup vers eux,
00:56:39parce que c'est notre business.
00:56:41Vous communiquez encore plus ?
00:56:42Non, mais on va les voir,
00:56:44on leur parle régulièrement.
00:56:45Mais ils ne nous connaissent pas,
00:56:46ils ne vous connaissent pas,
00:56:47ils ne nous connaissent pas,
00:56:47etc.
00:56:47Et ça,
00:56:48il ne faut pas croire
00:56:49qu'un panel par semaine,
00:56:51un atelier par-ci,
00:56:52ça fait que la PME
00:56:54du coin,
00:56:54vous connaissez,
00:56:55c'est faux,
00:56:55ils ne vous connaissent pas.
00:56:57Et l'enjeu principal,
00:56:59c'est de simplifier
00:57:00l'offre de service.
00:57:02Simplifier l'offre de service
00:57:02pour faire comprendre,
00:57:03voilà,
00:57:04vous êtes une PME,
00:57:05vous avez telle ou telle ambition,
00:57:06on est là pour vous accompagner,
00:57:07on ne fera pas le travail
00:57:08à votre place.
00:57:09L'enjeu,
00:57:10c'est déjà,
00:57:10on essaie de vous faire
00:57:11prendre conscience
00:57:12que le point de départ,
00:57:13c'est vous,
00:57:14et donc il faut se transformer,
00:57:15etc.
00:57:15Mais il y a des outils
00:57:16pour vous aider à faire ça.
00:57:18Donc je suis pleinement
00:57:18d'accord avec vous,
00:57:19c'est essentiel.
00:57:20Et moi,
00:57:21le problème n'est pas là
00:57:21parce que les outils existent.
00:57:23Je peux vous assurer,
00:57:24je vous ai dit que nous,
00:57:24on travaillait,
00:57:25nous,
00:57:25on a la chance de travailler,
00:57:26donc parler à ces gens-là,
00:57:27à ces PME,
00:57:28de parler au secteur public
00:57:29et de penser aussi
00:57:30avec des stratégies
00:57:31et de parler
00:57:31avec les structures d'appui,
00:57:33donc les CRI,
00:57:34les agences de promotion
00:57:36des investissements,
00:57:36les agences de promotion
00:57:37des exportations,
00:57:38etc.
00:57:40Très souvent,
00:57:42vu qu'on est au corps
00:57:43de l'écosystème,
00:57:43on sait mieux
00:57:44que l'ensemble des acteurs
00:57:45de tout ce qui se passe.
00:57:47Le problème,
00:57:48pour moi,
00:57:48n'est pas donc
00:57:49la création
00:57:51d'un énième
00:57:52organisme de soutien
00:57:54ou au PME.
00:57:56Pour moi,
00:57:57c'est au contraire,
00:57:59sans vouloir rentrer
00:58:01dans des enjeux
00:58:02de gouvernance institutionnelle,
00:58:04mais de faire en sorte
00:58:05qu'il y ait
00:58:06une collaboration efficiente,
00:58:08une gouvernance efficace
00:58:09à travers l'ensemble
00:58:12des acteurs de soutien
00:58:13qui sont destinés
00:58:14à soutenir
00:58:14le développement
00:58:15du secteur privé,
00:58:16et là,
00:58:16pour le coup,
00:58:17les PME,
00:58:17par exemple.
00:58:18Faire en sorte
00:58:19que les initiatives,
00:58:20et encore une fois,
00:58:22je profite du fait
00:58:23de ne pas être marocain
00:58:24et d'avoir travaillé
00:58:25un peu sur la région
00:58:25pour parler d'exemples
00:58:26non-marocains,
00:58:27mais je suis assuré
00:58:28que ça existe au Maroc,
00:58:30faire en sorte
00:58:31que deux initiatives
00:58:32qui ont exactement
00:58:34le même objectif,
00:58:35la même cible,
00:58:36la même période
00:58:37d'exécution,
00:58:38ne puissent pas cohabiter.
00:58:40Au contraire,
00:58:40joignons nos forces
00:58:42pour plus d'impact
00:58:43plutôt que d'essayer
00:58:44de faire son petit truc
00:58:45dans son coin.
00:58:46Exemple,
00:58:47je suis tunisien,
00:58:48je tape sur la Tunisie,
00:58:49je me permets.
00:58:50En Tunisie,
00:58:51j'interviens pour...
00:58:53On a accompagné
00:58:54l'équivalent de l'AMDI
00:58:55qui est la TIA,
00:58:55la Tunisienne Investment Authority,
00:58:57sur une réflexion
00:59:00autour des propositions
00:59:01de valeur sectorielle
00:59:02sur l'auto,
00:59:02la pharma,
00:59:03l'aéro et l'éthique,
00:59:05pour faire en sorte
00:59:06que l'offre tunisienne,
00:59:07la proposition de valeur tunisienne
00:59:08sur ces secteurs-là,
00:59:09soit renforcée
00:59:10et mieux adaptée
00:59:11aux attentes des investisseurs.
00:59:13Et donc,
00:59:13il y a eu énormément de choses,
00:59:15énormément de travaux,
00:59:15de workshops
00:59:16avec le secteur privé,
00:59:17le secteur public,
00:59:17etc.
00:59:18Et on est sortis
00:59:19avec vraiment
00:59:19un travail collaboratif,
00:59:21efficace,
00:59:22avec des feuilles de route claires,
00:59:23faire en sorte
00:59:24avec un diagnostic honnête,
00:59:25dire voilà où est-ce qu'on en est aujourd'hui,
00:59:27voilà ce qu'on offre aux investisseurs,
00:59:29voilà quelle est notre proposition de valeur
00:59:30sur les différents éléments,
00:59:31facteurs clés de localisation,
00:59:32ce qu'on appelle
00:59:33les facteurs clés de localisation,
00:59:34les facteurs sur lesquels
00:59:36l'investisseur se base
00:59:36pour décider d'aller investir
00:59:38en Tunisie,
00:59:39au Maroc,
00:59:39en Turquie ou en Pologne.
00:59:41Voilà ce qu'on se situe aujourd'hui,
00:59:43voilà ce qu'on offre
00:59:43de façon honnête
00:59:44et on a identifié
00:59:46un gap réel
00:59:47avec les pays,
00:59:48des destinations concurrentes.
00:59:49Et cette base-là,
00:59:50une réflexion qui a fait en sorte
00:59:51qu'on sorte des feuilles de route sectorielles
00:59:52qui ont donné lieu
00:59:54à un gros,
00:59:54à un énorme événement,
00:59:55etc.
00:59:56Deux mois après,
00:59:57j'interviens
00:59:58auprès du ministère de l'économie
00:59:59sur une réflexion
01:00:00autour de repositionner
01:00:01un peu le ministère
01:00:01au sein de l'écosystème
01:00:02gouvernemental.
01:00:04Et je m'aperçois
01:00:06en discutant
01:00:06avec une autre direction
01:00:07qu'exactement le même projet
01:00:08était en cours.
01:00:10C'est du gaspillage,
01:00:11c'est une perte de crédibilité,
01:00:13c'est...
01:00:13Et ça, aujourd'hui,
01:00:16s'il n'y a pas de collaboration
01:00:17et c'est votre rôle aussi,
01:00:19je vous vois ce que je suis.
01:00:20Collaboration et convergence aussi.
01:00:21De collaboration
01:00:22et de convergence
01:00:23entre les initiatives
01:00:24portées par les différents acteurs
01:00:26de soutien au PME,
01:00:27donc avoir une stratégie unique nationale
01:00:28qui va impliquer tout le monde.
01:00:31Toutes les bonnes énergies
01:00:32sont bonnes à prendre.
01:00:33C'est là où on échoue.
01:00:34Et c'est là où, souvent,
01:00:36on crée,
01:00:38au lieu de simplifier,
01:00:40on crée de la complexité
01:00:41et de l'opacité
01:00:41vis-à-vis des PME.
01:00:44Les bailleurs de fonds aussi.
01:00:46Les bailleurs de fonds,
01:00:46les agences,
01:00:47les partenaires techniques financiers,
01:00:48les acteurs du développement,
01:00:50même chez eux,
01:00:52le nombre de programmes,
01:00:53parce qu'il y a des acteurs,
01:00:54il n'y a plus de programmes publics,
01:00:55mais il y a des programmes
01:00:56portés par des bailleurs.
01:00:57Aujourd'hui,
01:00:58le nombre de programmes
01:00:59de partenaires techniques et financiers
01:01:00qui sont à tout point similaires
01:01:03et déployés au même moment,
01:01:08je peux en citer 10,
01:01:09aujourd'hui.
01:01:10Donc, c'est un vrai gaspillage.
01:01:12Merci beaucoup, en tout cas.
01:01:14Merci, je tiens vraiment
01:01:15à vous remercier,
01:01:16à remercier tous mes panélistes
01:01:18pour cet échange,
01:01:19pour ces éclairages.
01:01:20Et je remercie également
01:01:22le cher public
01:01:24pour ce partage d'idées
01:01:26et d'énergie également.
01:01:28Merci à vous tous,
01:01:29chers invités.
01:01:31Une petite pause s'impose
01:01:32après ces deux panels.
01:01:34Et je vous invite
01:01:35à prendre la pause
01:01:36de 20 minutes
01:01:37dans la salle d'exposition
01:01:39juste à côté.
01:01:40et on reprend
01:01:41avec le troisième
01:01:42et dernier panel
01:01:43animé par Chaib Hamidi.
01:01:45À tout à l'heure.
01:01:46, à tout à l'heure.

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