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L'édito de Mathieu Bock-Côté : «Labellisation : vers une information contrôlée ?»
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il y a 2 minutes
Dans son édito du 02/12/2025, Mathieu Bock-Côté revient sur une potentielle labellisation des médias.
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00:00
Parce que lire Georges Orwell nous permet de comprendre ce qui se passe aujourd'hui.
00:04
Donc, retour sur les événements de la séquence de la journée, enfin, retour sur ce projet.
00:09
Ce qu'on nous explique, en fait, c'est qu'il y a aujourd'hui des médias, selon l'Élysée,
00:13
selon d'autres, des médias de désinformation ou d'informations inexactes.
00:17
Donc, que veulent-ils faire? Ils veulent créer, indirectement, comme nous le disions hier,
00:22
un label qui serait distribué par une association de journalistes dits indépendants,
00:27
une espèce d'arc-hombis de journalistes qui distribueraient ensuite aux uns, aux autres,
00:32
qui a le label, qui ne l'a pas.
00:34
Donc, ce ne serait pas l'État directement, ce serait une forme d'agence indépendante,
00:38
une forme de soviet de rédaction généralisée, mais en dernière instance,
00:41
il s'agirait d'une forme d'institutionnalisation du permis d'être journaliste ou non.
00:47
Et, dans cette logique, les associations, les journaux ou les médias qui auraient le label
00:53
seraient favorisés par les algorithmes sur les réseaux sociaux
00:56
et les autres seraient défavorisés.
00:59
Donc, ça, c'est le projet.
01:01
Ça peut aller plus loin, jusqu'à l'interdiction, jusqu'au définancement,
01:04
mais le point de départ, c'est invisibiliser, dans la mesure du possible,
01:08
sur les réseaux sociaux, les journaux, les sites, les chaînes télé
01:11
qui n'auraient pas le bon label médiatique.
01:15
On rappelle, on l'a rappelé hier, mais il faut le redire aujourd'hui,
01:17
que le journalisme, ce qu'on nous dit, ce serait entre collègues.
01:20
Puisque ce serait entre collègues, il n'y a pas de souci.
01:22
Il faut-il rappeler que le journalisme, aujourd'hui, est un art militant, à bien des égards.
01:26
La Charte de Marseille, qui invite à traiter, par exemple, l'immigration dans les médias
01:31
à partir d'un certain angle idéologique plutôt qu'un autre,
01:33
ce sont des journalistes qui en appellent à faire cela.
01:36
Le pacte de Marrakech, ne pas oubliant, le pacte de Marrakech,
01:39
qui plaidait pour le financement des médias favorables à l'immigration massive
01:42
et le définancement des médias qui sont accusés de pratiquer dans leur esprit la xénophobie et tout ça.
01:46
Donc, on comprend que le contrôle de l'information est ton programme.
01:49
Alors, on a dit Orwell. Pourquoi Orwell peut-nous être utile?
01:52
Parce qu'il y a des concepts chez Orwell qui éclairent la présente actualité.
01:56
Chez Orwell, il y a, par exemple, le concept de miniver.
01:59
Le miniver, le ministère de la vérité.
02:02
Que fait le ministère de la vérité chez Orwell?
02:06
Il fixe, en fonction des intérêts idéologiques du parti, ce qu'est la vérité du jour.
02:13
La vérité du jour, elle peut changer, par ailleurs.
02:15
La vérité du jour, ça peut être a, et la vérité du lendemain, ça peut être non a.
02:19
Mais le miniver, le ministère de la vérité, fixe le récit dominant, fixe l'espace mental dans lequel nous devons évoluer.
02:28
Et ensuite, dans cet espace, il peut y avoir un pluralisme artificiel,
02:31
mais à partir d'une vérité révélée qui est portée par le miniver.
02:35
Dans les circonstances, l'association de journalistes indépendants sous le signe du soviet de rédaction.
02:38
Autre concept de Orwell, la neuve langue.
02:42
On en parle souvent, mais c'est rentré dans le langage courant de la neuve langue.
02:45
Mais qu'est-ce qu'il y a dans la neuve langue?
02:47
Il y a cette idée, notamment, qu'il faut restreindre l'espace mental.
02:51
Comment? En réduisant le nombre de mots disponibles
02:54
pour que l'être humain, de moins en moins de mots à l'esprit,
02:57
de moins en moins de concepts à l'esprit, de moins en moins de liberté à l'esprit,
03:01
soit obligé de penser dans les catégories du régime.
03:05
Ça, quand on voit un système médiatique qui matraque sans aurait les mêmes mots,
03:08
intolérance, phobie, extrême droite, et ainsi de suite,
03:12
ce qu'on comprend à travers cela, c'est qu'on restreint sans cesse le périmètre de la pensée.
03:16
On nous oblige à toujours fonctionner avec les 50, les mêmes 100 mots,
03:19
et on ose appeler ça du journalisme objectif.
03:21
Il y a neuf langues journalistiques aujourd'hui.
03:24
La fabrique de l'oubli.
03:25
Ça, c'est lié au miniver.
03:26
Chez Orwell, il faut toujours s'assurer que le passé soit en accord avec les exigences du présent.
03:32
Donc, par exemple, si dans le passé, si on se rappelle, par exemple,
03:35
que le général de Gaulle avait une conception de la nation
03:37
qui n'est pas exactement celle d'Olivier Fort ou de Sandrine Rousseau,
03:40
mais qu'est-ce qu'on va faire?
03:41
On va balayer ces citations.
03:43
On ne tiendra plus.
03:44
Le passé qui contredit les exigences du présent ne doit plus être mentionné.
03:48
On doit l'effacer.
03:49
Donc, un travail perpétuel sur le mode béria d'effacement du passé.
03:54
Et ensuite, un concept essentiel chez Orwell,
03:59
et on l'a vu un peu hier, c'est les deux minutes de la haine.
04:01
Alors, je ne sais pas si vous avez le souvenir, dans 1984,
04:03
chaque jour, tous les gens sont rassemblés contre l'ennemi du moment, Goldstein.
04:08
Donc, Goldstein, c'est l'ennemi du moment.
04:10
Et tous doivent ensemble le détester, ensemble, avec les mêmes gestes physiques.
04:14
Ils doivent faire pendant deux minutes haine, haine, haine.
04:17
Et celui qui ne le fait pas assez fort se dévoile immédiatement comme un dissident possible.
04:22
Parce que si vous ne détestez pas, en même temps que tout le monde,
04:25
celui qu'on veut détester, ce qu'on doit détester,
04:27
c'est que vous êtes possiblement un dissident, et c'est inquiétant.
04:30
Et qu'est-ce qu'on a vu hier ?
04:32
Eh bien là, il y a cette espèce de pression médiatique sur dire
04:34
« Attention, désinformation, désinformation ».
04:36
Vous n'êtes pas d'accord avec l'Élysée qui veut lutter contre la désinformation.
04:38
Vous êtes donc vous-même un désinformateur.
04:41
Et plus largement, la « diabolisation » de ce qu'ils appellent l'extrême droite,
04:44
c'est le méchant du jour qui permet de souder la communauté
04:47
autour du bouc émissaire nécessaire.
04:49
Alors, j'ai parlé d'Orwell, j'ai fait un petit détour par Minoche,
04:52
un autre grand écrivain de l'antitotalitarisme.
04:54
Mais dans un instant, on va avoir la une d'Orwell.
04:56
Ah oui, bien sûr, 1984, c'est un livre absolument exceptionnel
04:59
que vous devez lire ce soir.
05:00
Sacréiez tout, lisez ça ce soir.
05:02
C'est vrai, c'est vrai.
05:03
Et ensuite, un autre livre remarquable, « La pensée captive » de Minoche.
05:06
Et Minoche pose une question assez fondamentale.
05:09
Il dit comment fonctionne la liberté intellectuelle
05:11
dans un système où il y a une vérité officielle.
05:14
Donc, il y a une vérité officielle, par exemple,
05:15
l'immigration est une richesse.
05:16
Il y a une vérité officielle, la diversité est une richesse.
05:18
Il y a une vérité officielle, il n'y a que sentiment d'insécurité.
05:21
Mais vous savez que c'est faux.
05:22
Donc, comment négociez-vous entre la vérité que vous avez
05:25
et le discours officiel?
05:27
Ça me fait penser à l'édito de Charlotte récemment
05:29
où elle parlait de ce pauvre éditorialiste de gauche dans le monde
05:32
qui est obligé de reconnaître que l'immigration massive cause un problème,
05:35
mais il ne veut pas le reconnaître par lui-même
05:36
parce que ça voudrait dire qu'il est d'extrême droite.
05:38
Donc, comment reconnaît-il qu'il y a un problème?
05:40
Et si on ne reconnaît pas le problème, l'extrême droite va en profiter.
05:42
Donc, parlons-en nous-mêmes pour que l'extrême droite n'en parle pas.
05:45
Vous voyez une espèce de contorsion mentale.
05:47
Quand vous voyez qu'il y a une vérité officielle,
05:49
vous n'avez pas le droit de penser, par exemple, que l'immigration massive peut causer un problème.
05:53
Vous devez faire des contorsions mentales toujours plus complexes
05:55
pour être capable de dire ce que vous voulez dire.
05:58
Et à la fin, bien évidemment, vous devenez un peu fou
06:00
parce que quand vous êtes toujours en dissociation mentale,
06:03
vous êtes condamné, oui, à la folie.
06:05
Et les théories sont de plus en plus sophistiquées pour nier le réel.
06:08
En plus, vous niez un réel évident.
06:10
Si je voulais à tout prix expliquer que vous n'êtes pas devant moi aujourd'hui,
06:13
il me faudrait que j'invente des théories de plus en plus loufoques
06:15
pour me faire croire que vous n'êtes pas devant moi aujourd'hui.
06:17
Notez bien que dans la presse officielle qui sera labellisée, ils y parviendraient.
06:21
N'accompagnez-vous pas à néanmoins que l'espace médiatique, Mathieu,
06:24
est plus chaotique que jamais.
06:26
Et ne faut-il pas le remettre en ordre ?
06:29
Oui et non.
06:31
On a l'habitude.
06:33
Oui, le système médiatique n'est plus celui qu'on a connu.
06:35
C'est-à-dire que la révolution technologique
06:37
a fait éclater le nombre de producteurs possibles d'informations.
06:41
L'information n'est plus monopolisée par quelques grands journaux,
06:44
par l'ORTF, on va parler de Perfit.
06:46
Elle n'est plus monopolisée par quelques grands journaux
06:48
qui avaient le monopole du récit de l'actualité.
06:52
Et il y a des faits qui, hier, n'auraient pas eu accès aux médias
06:55
qui ont accès aux médias aujourd'hui grâce aux réseaux sociaux.
06:58
Et grâce aux réseaux sociaux, il y a des publications
06:59
qui, hier, étaient contenues dans les marges
07:01
qui ont accès au mainstream.
07:02
Je vous permets de prendre l'exemple de Boulevard Voltaire avec Gabriel.
07:06
En d'autres temps, probablement, Boulevard Voltaire
07:08
n'aurait pas eu l'accès à l'espace public qu'elle a aujourd'hui.
07:11
Maintenant, les réseaux sociaux ont fait en sorte
07:12
que certains médias sont désormais visibles au-delà des marges.
07:17
Ça, ça fait paniquer le système
07:18
parce que tout son pouvoir reposait sur la capacité
07:21
de dire ce qui était vrai et ce qui était faux.
07:23
Mais, pour le journalisme officiel labellisé tel qu'on nous le propose aujourd'hui,
07:29
le vrai et le faux, c'est pas le vrai et le faux en fonction du réel.
07:33
Et vrai, ce qui est conforme à l'idéologie dominante
07:35
est faux, ce qui contredit l'idéologie dominante.
07:38
Et vrai, ce qui permet de se faire applaudir par le régime
07:41
est faux, les informations qui déstabilisent les élites.
07:45
Et soyons honnêtes, en matière de fake news,
07:47
est-ce que depuis 40 ans, l'essentiel du travail des médias
07:50
n'a pas consisté à ne pas nous raconter ce qui arrivait?
07:53
Est-ce que l'essentiel des médias, depuis 40 ans,
07:55
pas sur le mode d'une conspiration, moi, je parle jamais de conspiration,
07:58
mais est-ce qu'on n'est pas devant une idéologie
08:00
qui a fait en sorte que, depuis 40 ans, le réel a été occulté
08:03
par ceux qui auraient dû le mettre en lumière?
08:06
Depuis 40 ans, on nous a expliqué que l'immigration massive
08:08
était un fake. C'était faux, ça n'existait pas.
08:11
Que l'insécurité était un fake, que la théorie du genre était un fake,
08:14
que la révolution woke était un fake,
08:16
les observations sur la capacité cognitive de Joe Biden,
08:18
c'était un fake aussi, jusqu'à ce qu'on constate
08:20
que c'était une espèce de momie égarée à la Maison-Blanche.
08:23
Là, je passe sur un exemple qui a été méchant.
08:27
La séquence COVID sur la transmission du vaccin, c'était un fake.
08:30
Et maintenant, on nous explique que la censure
08:32
qu'on nous a imposée, c'est un fake.
08:34
Ils ne veulent pas vraiment nous imposer de censure.
08:36
Sommes-nous obligés de faire semblant d'y croire?
08:38
Emmanuel Macron a pourtant assuré
08:40
que jamais il n'a envisagé un ministère de la vérité
08:44
ou un label d'État pour les médias.
08:46
Est-ce que cela vous rassure?
08:47
Non, non, pas du tout même.
08:48
OK, je sais, il n'y aura pas le ministère de la vérité,
08:52
il n'y aura pas le ministre de la vérité.
08:54
OK, personne ne lui a dit ça.
08:56
Mais quand on sait comment fonctionne aujourd'hui
08:58
la censure de l'État de droit,
09:00
de ce qu'ils appellent l'État de droit,
09:02
Cévit, par exemple, ça n'a pas été fermé par l'État,
09:04
c'est fermé par une agence autonome, indépendante,
09:06
et ainsi de suite.
09:07
Quand on décide de traîner les dissidents devant les tribunaux,
09:10
bien, ce sont des magistrats qui se permettent de faire cela
09:12
avec des associations indépendantes, autonomes et financées
09:16
par l'argent de l'État.
09:17
Mais l'État dit, non, non, ce n'est pas moi.
09:18
Ce sont des organisations autonomes, et ainsi de suite,
09:20
qui se permettent de faire la chose ainsi.
09:23
Alors, je terminerai avec cela.
09:24
On a l'habitude de dire, attention, l'extrême-gauche,
09:26
la gauche radicale, on en parlait tantôt,
09:27
sont dangereuses pour la démocratie.
09:29
Elles sont très dangereuses, et c'est vrai,
09:30
mais on en convient tous.
09:31
Je constate que les gens au pouvoir en ce moment
09:33
qui ne sont pas d'extrême-gauche,
09:34
qui sont l'extrême-centre, le parti,
09:36
le centrisme autoritaire est raisonnable,
09:38
mais ces gens ont une étonnante passion de la censure.
09:41
Je ne doute pas qu'Emmanuel Macron ne veuille pas censurer,
09:43
c'est un homme respectable et honorable,
09:45
mais je constate que malgré tout,
09:46
ses idées le poussent à censurer,
09:48
même s'il ne le souhaite pas.
09:49
On pourrait peut-être s'en désoler.
09:51
Je suis persuadé que lui-même,
09:52
lorsqu'il le verra, s'en désolera aussi.
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