00:00Alors ma chère Maud, vous auriez pu me dire que l'extrême droite avait gagné les élections en Angleterre.
00:06Ah non, je n'étais pas au courant.
00:07Moi non plus, je n'étais pas au courant parce que 78% de baisse dans l'immigration en Grande-Bretagne après le Brexit.
00:14Alors vous savez, quand le Brexit, on nous avait annoncé qu'ils allaient manger à quatre pattes des racines, qu'il n'y aurait plus de chauffage.
00:21C'est vrai qu'il y a une récession actuellement en Grande-Bretagne.
00:24Certains experts économiques vous disent que c'est consécutif à la sortie de l'Union Européenne.
00:28D'autres vous disent au contraire que le Brexit a limité la casse d'une configuration internationale économique mauvaise.
00:34En tout cas, s'ils sont sortis de l'Europe, j'allais dire que c'est plutôt tant mieux pour l'Europe, puisqu'ils étaient quand même assez en kikinant, les Anglais.
00:41Et je me souviens d'une anecdote où Margaret Thatcher, première ministre de Grande-Bretagne, est face à Jacques Chirac dans un sommet européen.
00:48Et elle réclame qu'on lui restitue l'argent que la Grande-Bretagne avait versé à l'Europe.
00:52Elle réclame qu'on lui restitue 5 ou 6 milliards d'euros.
00:55Et eux sont restés à la libre.
00:57Et le président Chirac est indigné par la sortie de Mme Thatcher et dit qu'est-ce qu'elle veut cette mégère ?
01:03Mes couilles sur un plateau, devant tout le monde.
01:06Propre.
01:07Margaret Thatcher écoute et dit what's the French president ?
01:09Alors l'interprète a dit non, non, il a noyé le poisson pour vous dire l'attention.
01:14Et là, on apprend justement que les Anglais ont pris le dossier à corps.
01:20Et on est passé de 900 000 immigrés par an à 200 000, donc une baisse consécutive.
01:25Mais c'est un gouvernement travailliste.
01:26C'est la gauche travailliste, c'est le parti socialiste.
01:29Tout à l'heure, hein ?
01:29Et bien voilà, et effectivement, avec des durcissements des conditions,
01:35j'allais dire du statut de réfugié qui désormais sera temporaire,
01:39et pour qu'il soit permanent, le statut de réfugié permanent qui est un statut britannique,
01:44faudra attendre de 20 à 30 ans.
01:46Alors qu'avant, c'était une affaire de 3 ou 4 ans, ça sera de 20 à 30 ans.
01:51Et puis, voilà, des conditions drastiques.
01:54Effectivement, pour un pays qui se porte mal,
01:56ils sont quand même logis d'une grande demande d'immigration.
01:58En général, les migrants vont vers des pays où ça va bien.
02:02Et là, on ne comprendrait pas pourquoi ils y vont.
02:03Et bien, ils y vont parce qu'il y a encore beaucoup de demandes.
02:05Ça peut ne pas durer.
02:06Ça peut ne pas durer.
02:08Parce que la demande est forte et qu'on ne peut pas toujours...
02:11Même si une île est beaucoup plus facile à protéger.
02:13En tout cas, une île est plus facile à protéger qu'une passoire.
02:16Donc, on pense que le gouvernement britannique,
02:18le gouvernement travailliste britannique,
02:20s'il a pris cette résolution pour un parti de gauche,
02:23c'est qu'il n'a peut-être pas pris de gaieté de cœur.
02:25Mais il l'a fait pour l'intérêt du pays.
02:26En tout cas, les Anglais, qui sont un peuple digne et fier,
02:29avaient estimé que le seuil avait été franchi
02:31et que la situation n'était plus supportable.
02:33Donc, ce gouvernement a pris ses responsabilités.
02:35On verra bien ce que ça donnera.
02:36Mais je pense que ça va dans le sens de l'histoire.
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