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  • il y a 12 minutes
Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, était l’invitée du Face-à-Face de ce lundi 2 décembre sur RMC et BFMTV. Elle a notamment été interrogée sur la nationalisation du sidérurgiste ArcelorMittal. 

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Transcription
00:00On est d'accord, vous n'étiez pas contre la nationalisation, mais vous n'avez pas été jusqu'à franchement le voter.
00:03Non, mais ce n'est pas ça. Nous étions pour un autre dispositif, qui est le dispositif de la Golden Share,
00:09c'est-à-dire en fait l'État a une part qui lui permet d'impulser la politique de l'entreprise et de déterminer les objectifs.
00:22C'est-à-dire pas de nationalisation, mais une part importante.
00:24Voilà, exactement. Mais à partir du moment où nous n'avons pas ça, nous ne nous sommes pas opposés en réalité à la nationalisation.
00:33Mais ça veut dire que vous êtes pour contre la nationalisation.
00:35Pourquoi ? Parce que si nous n'avons plus d'acier, tous les grands discours qu'on entend de la part de nos dirigeants
00:43sur le réarmement de la France, sur le sauvetage de l'automobile, ce sont des paroles qui n'auront aucun effet.
00:54Nous devons avoir la maîtrise de notre...
01:00Oui, mais vous ne l'assumez pas complètement ?
01:01Vous dites que vous n'êtes pas pour la nationalisation d'ArcelorMittal, mais vous n'êtes pas non plus complètement contre.
01:06Madame, notre position, c'est la Golden Share. C'est notre choix.
01:11Si le reste du choix, c'est s'en désintéresser totalement et laisser mourir en réalité la sidérurgie ou nationaliser,
01:18pour nous la nationalisation est le moins pire de ce qui peut nous arriver.
01:22Oui, il y a brant...
01:23Oui, il y a brant...
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