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  • il y a 8 minutes
Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, était l’invitée du Face-à-Face de ce mardi 2 décembre sur RMC et BFMTV. Elle a notamment été interrogée sur Shein et la question des petits colis.

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Transcription
00:00Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? Je vous repose la question.
00:01Est-ce qu'on taxe les petits colis, j'ai l'impression, nos frontières ?
00:04On maîtrise nos frontières.
00:06Est-ce qu'on interdit l'entrée de ces colis ?
00:08On arrête de baisser le nombre, par exemple, d'agents de la DGCCRF.
00:13De baisser le nombre de douaniers.
00:17On arrête de faire cela.
00:18Mais on ne suspend pas Chine.
00:21Et je vais vous dire, très honnêtement, tant qu'ils ne respectent pas nos normes,
00:24il faut qu'ils respectent nos normes.
00:26Mais il faudra qu'ils le fassent aussi, madame, dans l'agriculture.
00:30Parce que nos agriculteurs aujourd'hui qui sont confrontés à cette difficulté
00:33et qui voient arriver sur les étals des marchés
00:36des produits qui sont cultivés avec des pesticides
00:41ou avec des produits chimiques qui sont interdits chez nous,
00:44ils ne se disent pas, mais il y a une injustice majeure.
00:47Parce qu'il est évident que lorsqu'on utilise un certain nombre de pesticides,
00:50on a une compétitivité meilleure.
00:52Donc vous êtes pour la suspension, pas pour les taxes,
00:54parce que vous dites que ce sera payé par les consommateurs
00:56qui se tournent vers Chine.
00:57Je suis heureuse de voir qu'au bout de 30 ans,
01:01on s'aperçoit qu'en réalité, le Rassemblement national avait raison
01:03de dire que les frontières, c'est un élément de protection.
01:06Il ne s'agit pas de les fermer à tout le tour.
01:09C'est comme la peau, vous voyez.
01:12C'est un filtre, en réalité.
01:14C'est une barrière qui empêche les choses néfastes de pouvoir entrer.
01:18Et puis, je vous le dis, je vous dis, je vous dis.
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