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  • il y a 2 mois
Marine Le Pen intensifie sa stratégie politique en réponse à l'isolement du Rassemblement national par le gouvernement. Lors d'un meeting à Bordeaux, elle a critiqué la décision de ne plus négocier avec son parti.  

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Transcription
00:00Place à signer BFM et on commence avec vous, elle sera du bois avec la politique.
00:03Fini la stratégie de la cravate, l'ERN passe donc à l'offensive.
00:07Marine Le Pen était en meeting hier à Bordeaux et plus question de négocier.
00:11Non, en réalité plus personne ne veut négocier avec Marine Le Pen,
00:14c'est aussi pour ça qu'elle est en réaction à ce qui s'est passé,
00:17puisque le chef de l'État a dit désormais on ne discute plus avec le Rassemblement National.
00:22Pourquoi je vous dis à nouveau, exclue de ce que certains appellent l'arc républicain ?
00:26Tout simplement parce que ça a oscillé, elle était traitée par Michel Barnier,
00:29elle ne l'est plus par Sébastien Lecornu, dont acte Marine Le Pen se projette déjà,
00:37je vais y arriver, dans la chute du gouvernement Lecornu.
00:40Elle se projette surtout dans le gouvernement Bardella.
00:42Écoutez.
00:45Lorsque ce gouvernement déjà oublié sera censuré,
00:49probablement dans quelques semaines ou dans quelques mois,
00:51vous serez à nouveau appelé aux urnes.
00:53Vous aurez le pouvoir de faire de Jordan votre premier ministre.
00:57Posture au pas, c'est vrai qu'on l'a connue plus constructive parfois Marine Le Pen.
01:02Qu'est-ce qui la rend aujourd'hui si politiquement vindicative ?
01:05Il n'y a rien à attendre du côté de Matignon.
01:07Ses regards se tournent vers l'Elysée et la charge est importante,
01:11puisqu'elle est puissante.
01:14Elle doit obtenir, Marine Le Pen, politiquement, la dissolution ou la démission.
01:17Et elle pense qu'il y a une occasion, cette occasion,
01:20c'est cette succession de crises sociales
01:22qui sont scrutées très attentivement du côté du Rassemblement national.
01:26En clair, l'idée, c'est que plus la pression sera forte,
01:28plus le chef de l'État a des chances de craquer.
01:31On a regardé, bien sûr, du côté du Rassemblement national le 10 septembre,
01:34ce mouvement populaire et ses similitudes avec le mouvement du Gilet jaune.
01:37En tout cas, c'est comme cela que les cadres du Rassemblement national l'ont analysé.
01:41Également, le 18 septembre, cette semaine,
01:43plutôt un appel syndical, mais quand même regardé par le Rassemblement national.
01:48Et surtout, le 26 septembre, cet appel des agriculteurs,
01:52un électorat de plus en plus favorable au Rassemblement national
01:55et surtout aux capacités de blocage énormes.
01:57L'objectif, c'est que la pression venue de partout, encore une fois,
02:00finisse par faire craquer le président
02:01pour se projeter déjà dans la prochaine présidentielle.
02:05Vous allez dire que c'est un peu tôt.
02:06Oui, mais voilà l'appel aux urnes.
02:08Rappelons quand même qu'il y a un procès en appel, là.
02:10L'avenir judiciaire de Marine Le Pen est plutôt sombre.
02:13Oui, une exécution provisoire d'inéligibilité
02:16qu'elle n'a toujours pas réussi à contourner.
02:18Donc, sur le principe, oui.
02:19Elle voit en plus le procès des assistants parlementaires avancer d'un mois.
02:23Il tombera donc un mois avant les prochaines élections municipales.
02:27Et donc, elle contre-attaque pour occuper la bande passante et l'espace.
02:29Et puis, il y a une idée peut-être qu'ont certains cadres du Rassemblement national.
02:33C'est que si elle obtient la majorité à l'Assemblée nationale,
02:36elle pourrait faire changer la loi sur l'exécution provisoire d'inéligibilité.
02:41Et donc, ça rouvrirait la voie vers la présidentielle.
02:44Elle serait suivie par les autres députés ?
02:45L'espoir, c'est qu'à un moment, effectivement, il y ait suffisamment de députés.
02:49Alors, soit majorité absolue, ça c'est dans les rêves les plus fous du Rassemblement national,
02:52s'il y avait dissolution, soit une majorité relative.
02:54Mais en disant à d'autres députés, et il y en a bien d'autres,
02:57que quand même cette loi, elle est un peu particulière.
02:59Et qu'il y a bien d'autres politiques qui sont inquiets d'une telle loi en France
03:03ou qui sont contre ce même principe.
03:06Qui serait enclin à la voter.
03:07Absolument, qui serait donc enclin à la voter.
03:09Et elle est toujours candidate à l'élection présidentielle.
03:11Elle ne cesse de le dire.
03:12Ses proches également, il le martèle à longueur de médias.
03:15Et ce procès, un mois avant les municipales,
03:17elle rajoute même que c'est une ingérence de la justice.
03:20Vous le disiez, la normalisation s'est terminée.
03:22La stratégie de la cravate s'est terminée.
03:24Seule contre l'objectif, l'Elysée.
03:26Toujours l'Elysée pour Marine Le Pen.
03:28Elle a certainement dû être confortée par le sondage Ipsos
03:32dans la tribune dimanche ce week-end.
03:34Avec un Emmanuel Macron au plus bas.
03:36Son plus bas historique dans l'opinion.
03:37Avec seulement 17% d'opinions favorables.
03:40Sondage qui nous montre aussi que le pouvoir d'achat
03:42reste en tête de vos préoccupations.
03:43Et Michel-Édouard Leclerc sera l'invité tout à l'heure
03:46du face-à-face à 8h30.
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