Skip to playerSkip to main content
  • 2 hours ago

Category

🗞
News
Transcript
00:00Cécile, bonsoir. Ce mardi, on continue évidemment à parler de l'Ukraine. Ce mardi, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, est attendu au Kremlin pour poursuivre les négociations avec la Russie autour du plan de paix américain.
00:16Et il doit une nouvelle fois rencontrer Vladimir Poutine.
00:20Oui, ce sera la sixième fois depuis le début de l'année que Steve Witkoff rencontrera le maître du Kremlin.
00:25La première fois, c'était le 11 février, puis le 13 mars, le 11 avril, le 25 avril, le 6 août et puis ce 2 décembre.
00:33Sur ce dossier, il a évincé, regardez, deux hommes. D'abord, il a évincé le général Kys Kellogg, un temps émissaire pour l'Ukraine et la Russie.
00:42Aujourd'hui, il conserve uniquement sa mission auprès de Kiev. Et il a évincé aussi un autre homme important, Marco Rubio.
00:49L'actuel secrétaire d'État américain, la fréquence des déplacements de Steve Witkoff en Russie interpelle d'abord parce qu'il n'a jamais mis un pied en Ukraine
00:57et aussi parce que ses propos font polémique jugé trop proche de la doctrine du Kremlin.
01:04Regardez, en mars dernier, il déclarait « je ne considère pas Poutine comme un méchant ».
01:08En octobre, il disait avoir, je cite, « le plus profond respect pour le président Poutine »
01:13et rajoute que la Fédération de Russie a toujours voulu un accord de paix.
01:18C'est une formulation qui reprend mot pour mot la narration de Moscou.
01:21Et ça ne passe pas inaperçu du côté américain, y compris au sein même du Parti républicain.
01:28Certains députés l'appellent le traître et le député républicain Don Bacon dit de Steve Witkoff qu'il se comporte comme s'il était payé par les Russes.
01:38Alors qu'est-ce qui plaît tant à Donald Trump chez Steve Witkoff ?
01:41En fait, il est comme lui. Il n'est pas issu du cadre politique traditionnel.
01:45Ce n'est pas un diplomate de formation. Il est issu du monde des affaires.
01:49Et d'ailleurs, celui qui négocie en face, en coulisses avec Steve Witkoff, c'est Kirill Dimitriev.
01:54Il a le même profil. C'est l'envoyé spécial du président russe pour les questions de coopération économique.
02:00Vladimir Poutine aussi aime s'entourer de personnes inexpérimentées pour le poste, en tout cas sur le papier, mais des personnes loyales.
02:08On a donc regardé deux hommes d'affaires qui connaissent très bien Wall Street et la finance américaine,
02:15puisque le russe a étudié dans les prestigieuses universités américaines de Stanford et de Harvard.
02:21Tout comme Steve Witkoff, il a fait ses armes dans l'immobilier.
02:25Les deux hommes connaissent très bien leur président.
02:27Steve Witkoff, on le voit ici, connaît Trump depuis 40 ans.
02:30Dmitriev connaît Poutine depuis une dizaine d'années.
02:33Il est même marié à l'ami d'enfance de la fille du président Poutine.
02:38Pour toutes ces raisons, c'est l'intermédiaire parfait entre le Kremlin et la Maison-Blanche.
02:42Washington a même levé les sanctions prononcées à son encontre après l'invasion de l'Ukraine.
02:48Et Cécile, selon le Wall Street Journal, il y aurait un objectif économique derrière le plan de paix américain ?
02:54Selon le Wall Street Journal, tout aurait commencé le mois dernier.
02:57Et loin des chancelleries, sur les rives de Miami Beach.
03:00Trois hommes.
03:01Les deux premiers, on les connaît.
03:03Donc il y a Steve Witkoff et Kyrill Dimitriev.
03:06Et Jared Kushner, le gendre du président Trump.
03:10Ils se seraient réunis dans une villa pour écrire l'essentiel du plan de paix américain.
03:14Et le transformer en opportunité économique pour l'après-guerre.
03:18Car regardez, en cas d'accord, les entreprises américaines pourraient accéder en priorité aux 300 milliards de dollars d'actifs russes gelés en Europe
03:28et financer une reconstruction de l'Ukraine menée depuis Washington.
03:31Plusieurs autres projets auraient été évoqués.
03:34L'exploitation des ressources minières dans l'Arctique, les investissements énergétiques et même une coopération spatiale.
03:41Car en fait, ce que souhaite le Kremlin, selon le Wall Street Journal, c'est une relecture complète de la relation bilatérale.
03:48Moins géopolitique, mais plus commerciale.
03:50En gros, ils ne veulent plus que la Russie soit perçue comme une menace militaire,
03:54mais plutôt comme un marché à conquérir en donnant un avantage stratégique aux Américains sur les Européens.
04:01Merci beaucoup Cécile Galluccio.
04:03C'était les clés de l'info.
04:04Merci.
04:05Merci.
04:06Merci.
04:07Merci.
Be the first to comment
Add your comment

Recommended