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  • il y a 14 heures
Au programme ce soir, Volodymyr Zelensky à Paris pour sortir du scandale de corruption en Ukraine. Alors que Donald Trump tente de réinstaurer la paix, le président ukrainien est empêtré dans une affaire de détournement de fonds de plusieurs de ses proches… L’occasion de se réfugier aux côtés d’Emmanuel Macron, ravi de l’opération diversion.
Nous reviendrons ensuite sur la rencontre entre Viktor Orbán et Vladimir Poutine à Moscou, qui a provoqué la colère de Bruxelles, mais aussi de Varsovie.

Et puis nous nous intéresserons à l’opération survie du premier ministre israélien. Accusé de corruption depuis longtemps, Benyamin Netanyahou demande une grâce pour se relancer dans la bataille électorale.

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00:00Nous avons besoin de vous.
00:01Un million de personnes sont abonnées à notre chaîne YouTube
00:04et pourtant, nous sommes encore fragiles.
00:07La censure bancaire du pouvoir a mis en danger notre survie financière.
00:11Aidez-nous à construire notre budget pour l'année prochaine
00:14afin d'assurer notre mission.
00:17Restez à vos côtés et vous informez en toute indépendance.
00:21Nous comptons sur vous dès maintenant.
00:30Madame, Monsieur, bonsoir.
00:43Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:46Au programme ce soir, Volodymyr Zelensky à Paris
00:49pour sortir du scandale de corruption en Ukraine.
00:52Alors que Donald Trump tente de réinstaurer la paix,
00:54le président ukrainien est empêtré dans une affaire
00:57de détournement de fonds de plusieurs de ses proches.
01:00L'occasion de se réfugier aux côtés d'Emmanuel Macron,
01:02ravi de l'opération diversion.
01:05Nous reviendrons ensuite sur la rencontre
01:06entre Viktor Orban et Vladimir Poutine à Moscou.
01:09Elle a provoqué la colère de Bruxelles, mais aussi de Varsovie.
01:13Et puis nous nous intéresserons à l'opération survie
01:15du Premier ministre israélien.
01:17Accusé de corruption depuis longtemps,
01:19Benjamin Netanyahou demande une grâce
01:21pour se relancer dans la bataille électorale.
01:23Empêtré dans un scandale de corruption d'État,
01:30Volodymyr Zelensky a trouvé refuge à Paris,
01:33aux côtés d'Emmanuel Macron.
01:34Le président français occupe la selle médiatique
01:37feignant d'avoir une influence sur la guerre.
01:39Le point tout de suite.
01:40Zelensky sent le vent du boulet et se réfugie à Paris.
01:44Un peu plus d'une semaine après le plan de paix
01:46en 28 points présenté par Donald Trump,
01:49le président ukrainien semble soumis
01:50à une importante pression pour accepter
01:52une sortie de crise rapide.
01:54Il a donc été jusqu'à Paris pour la dixième fois
01:58depuis l'entrée des troupes russes en Ukraine.
02:00Dimanche, les conditions de paix étaient discutées
02:02en Floride avec le secrétaire d'État américain
02:04Marco Rubio et l'émissaire ukrainien
02:06Rostem Umerov.
02:08Nous avons décidé de l'avenir de l'Ukraine.
02:10Nous avons abordé toutes les questions importantes
02:12pour l'Ukraine et le peuple ukrainien
02:14et les États-Unis se sont montrés très coopératifs.
02:19Nous avions déjà eu une réunion fructueuse à Genève
02:22et aujourd'hui nous avons poursuivi sur cette lancée.
02:26Pour le moment, cette réunion a donc été productive et réussie.
02:32Il ne s'agit pas seulement des conditions
02:33qui mettront fin au combat,
02:34mais aussi des conditions qui permettront à l'Ukraine
02:36de connaître une prospérité durable.
02:38Nous avons très certainement commencé
02:40à jeter les bases de cela à Genève.
02:41Nous avons poursuivi ce travail
02:43dans nos communications tout au long de la semaine.
02:45Je pense que nous avons encore progressé aujourd'hui,
02:47mais il nous reste encore du travail.
02:48C'est délicat, c'est compliqué,
02:50il y a beaucoup de variables
02:51et il y a évidemment une autre partie impliquée ici
02:53qui devra faire partie de l'équation
02:54et cela se poursuivra plus tard cette semaine
02:56lorsque M. Witkoff se rendra à Moscou,
02:58même si nous avons également été en contact
03:00à des degrés divers avec la partie russe,
03:02mais nous avons également une assez bonne compréhension
03:04de leur point de vue.
03:05Il reste beaucoup à faire,
03:07mais aujourd'hui a été une nouvelle fois
03:08une session très productive et réussie
03:10au cours de laquelle je pense
03:11que des progrès supplémentaires ont été réalisés.
03:14Un nouveau rendez-vous plutôt facile
03:16pour les Ukrainiens,
03:17Marco Rubio étant sans doute
03:18le plus atlantiste parmi les membres
03:20de l'entourage de Donald Trump.
03:22Dès demain mardi,
03:23une autre fenêtre va s'ouvrir
03:24avec la visite de Steve Witkoff
03:26à Moscou pour dialoguer
03:28avec Vladimir Poutine.
03:29Un président russe
03:30qui, grâce à l'avantage
03:32de ses troupes sur le front,
03:33joue avec le temps.
03:35Cette dernière année,
03:35les troupes de Moscou
03:36ont en effet conquis
03:37plus de 700 km²,
03:39presque autant qu'en 2024.
03:41De quoi comprendre
03:42qu'au-delà des déclarations délirantes
03:44des dirigeants européens
03:45fâchés avec le réel,
03:46les conditions de paix
03:47sont avant tout à valider
03:49avec Moscou,
03:50quoi qu'on en pense.
03:51Sans surprise,
03:52conscient ou non de cette réalité,
03:54Emmanuel Macron se donne
03:55une nouvelle fois en spectacle
03:56pour se sortir du marasme national
03:58dans lequel il est définitivement empêtré.
04:01Le président français
04:02et son homologue ukrainien,
04:04qui doit la survie
04:04de son mandat à la guerre,
04:06ont donc échangé
04:07en fin de matinée
04:08afin de faire une déclaration commune
04:10en début d'après-midi.
04:12Un terrain favorable
04:13pour Zelensky
04:13qui peine à sortir la tête
04:15du scandale de corruption d'État
04:16récemment révélé.
04:17Pire,
04:18les détournements de fonds
04:19se sont dangereusement rapprochés de lui
04:21avec la démission récente
04:23de son chef de cabinet,
04:24le fidèle Andrei Yermak,
04:26dont l'ancien comique
04:27se disait inséparable,
04:29a subi des perquisitions
04:30dans l'affaire de corruption massive
04:31dans le secteur énergétique ukrainien.
04:33De quoi illustrer
04:34la proximité
04:35des personnes concernées
04:36par l'affaire
04:37avec Volodymyr Zelensky.
04:39Rappelons d'ailleurs
04:40que le président ukrainien,
04:41certains l'ont oublié,
04:42figurait sur les Panama Papers,
04:44cette liste de grands noms
04:46exilés dans des paradis fiscaux.
04:48Il apparaît de plus en plus clair
04:50que Donald Trump
04:51compte sur cette affaire de corruption
04:52pour attendrir Zelensky
04:54quant à la signature
04:55d'accord de paix.
04:56Le président américain
04:57a d'ailleurs déclaré
04:58que les discussions
04:58n'étaient pas faciles
05:00mais que, je cite,
05:01la situation de corruption
05:02n'aidait pas.
05:03C'est donc toujours
05:04à Washington et Moscou
05:05que les grandes lignes
05:06se dessinent,
05:07bien loin des gesticulations
05:08parisiennes ou bruxelloises.
05:10D'ailleurs,
05:10les ministres de la Défense
05:11de l'UE
05:12étaient réunis ce lundi
05:13en présence
05:13de leur homologue ukrainien
05:15Denis Shmial
05:15ainsi que la secrétaire
05:17adjointe de l'OTAN
05:18Redmila Shekerinska.
05:20Sans surprise,
05:20au-delà de la guerre
05:21en Ukraine,
05:21c'était avant tout
05:22l'occasion de discuter
05:23des dépenses de défense
05:25qui serviront d'excuse
05:26aux finances désastreuses
05:27des pays de l'UE
05:27à commencer par la France.
05:30Kajakalas,
05:31la chef de la diplomatie européenne
05:32qui n'existe pas,
05:34a déclaré
05:34que la semaine
05:35serait cruciale
05:36pour l'Ukraine
05:36laissant donc imaginer
05:37que ça ne serait pas le cas.
05:39En effet,
05:39petit à petit,
05:40le malheur en Ukraine
05:41est devenu une diversion facile
05:42pour les dirigeants
05:43à la dérive,
05:44tentés de faire durer la guerre
05:45pour retarder
05:46leur chute politique
05:47à l'échelle nationale.
05:53Victor Orban
05:54fait encore enrager
05:55les euro-mondialistes
05:56en se rendant à Moscou
05:57pour rencontrer
05:57Vladimir Poutine.
05:59Au-delà de l'approvisionnement
06:00de la Hongrie,
06:01Orban essaie également
06:02de négocier le rachat
06:04des entreprises détenues
06:05par les Russes
06:05dans le domaine énergétique
06:06qui sont désormais
06:07sous sanctions américaines.
06:09Le décryptage
06:09de Nicolas de Lamberterie.
06:11Comme souvent,
06:12le Premier ministre hongrois,
06:13Victor Orban,
06:14ne fait pas comme les autres.
06:16En rendant une visite éclaire
06:18à Vladimir Poutine
06:19ce vendredi,
06:20Orban a suscité
06:21la colère
06:22de la plupart
06:23des dirigeants européens
06:24qui lui reprochent
06:25d'y être allés
06:26sans même avoir dénié
06:27le signaler
06:28à ses collègues
06:29pour ne pas dire
06:30qu'émander
06:30l'autorisation de le faire.
06:32Officiellement,
06:33selon les communications publiques,
06:35l'objectif de cette réunion
06:36était de discuter
06:37sur les futurs
06:38approvisionnements énergétiques
06:40de la Hongrie
06:40auprès des Russes.
06:42Dans le contexte particulier,
06:43où l'Union européenne
06:45a annoncé l'interdiction
06:46d'importer de l'énergie russe
06:47à l'horizon 2027.
06:49Une décision que la Hongrie,
06:51mais aussi la Slovaquie,
06:52conteste,
06:53étant donné qu'elle a été adoptée
06:54à la majorité qualifiée
06:56dans un cadre
06:57que Bratislava et Budapest
06:58estiment non conforme
07:00au traité européen.
07:01Contrairement à ce qui est souvent dit
07:02dans la presse mainstream,
07:04la Hongrie s'était forcée
07:05de diversifier ses approvisionnements
07:07en passant des accords
07:08notamment avec les Américains
07:09ou avec l'Azerbaïdjan.
07:10Mais les réalités géographiques
07:12et les délais extrêmement longs
07:15de construction
07:15d'infrastructures alternatives
07:17ne lui permettent pas encore
07:19de renoncer à l'énergie russe,
07:21sauf à vouloir faire exploser
07:22le coût de son énergie
07:24et mettre ses citoyens
07:25au bord du dépôt de Bilan.
07:27En tout état de cause,
07:28une première conséquence
07:29de la visite d'Orban
07:30à Moscou est arrivée.
07:31Le président polonais
07:33Karol Nawrotsky,
07:34en déplacement à Budapest
07:35cette semaine,
07:36a annulé son rendez-vous
07:38avec le premier ministre hongrois.
07:39La politique vis-à-vis de Moscou
07:41reste un des facteurs,
07:42si pas le facteur clé,
07:44qui morcelle le groupe de Visegrad
07:46et également l'Union européenne.
07:47Mais donc Karol Nawrotsky
07:48était attendu au tournant
07:50et il a répondu.
07:51Il a pris la décision
07:52qui était la moins risquée
07:54du point de vue
07:54de l'opinion publique polonaise,
07:56mais peut-être pas la meilleure
07:58d'un point de vue du long terme,
08:00du point de vue des électeurs
08:02conservateurs à la droite du PIS,
08:04donc les gens qui votent
08:04par exemple pour Brown
08:05ou pour la Confédération.
08:07Et c'est une décision décevante
08:09puisque ces électeurs-là
08:10comptaient sur Nawrotsky
08:11pour être un peu plus réalistes,
08:13terre-à-terre,
08:14moins émotionnels,
08:15tandis que lui
08:16se laisse quelque part piéger
08:17par ce chantage émotionnel
08:19de la gauche et des libéraux
08:21qui jouent la carte Poutine
08:22à tout va.
08:23Je pense en effet
08:24qu'on peut dire
08:25que cette histoire de Russie,
08:26ça reste ce qui empêche
08:28le groupe de Visegrad
08:28de parler d'une seule voix.
08:30C'est pas prêt de changer
08:30dans les prochains mois.
08:31Mais en réalité,
08:33il est assez peu probable
08:35que l'échange privé,
08:36qui a tout de même duré
08:374 heures,
08:38entre Vladimir Poutine
08:40et Viktor Orban,
08:42n'ait porté que
08:42sur les approvisionnements
08:44énergétiques de la Hongrie.
08:46En effet,
08:47un autre sujet de discussion,
08:49beaucoup plus tendu,
08:50entre Orban et Poutine
08:51a été discrètement confirmé.
08:53Celui du rachat
08:54des parts russes
08:55dans les entreprises
08:56qui opèrent
08:57dans le domaine énergétique
08:58dans les Balkans,
08:59en particulier
09:00dans les raffineries.
09:01En effet,
09:02depuis que le président américain
09:04Donald Trump
09:04a pris des sanctions
09:05contre la Russie
09:06dans le domaine énergétique,
09:08un certain nombre
09:09de raffineries détenues
09:10par des capitaux russes
09:11dans les Balkans
09:12se retrouvent
09:12dans une situation délicate.
09:15La situation
09:15est particulièrement critique
09:17en Serbie,
09:18étant donné que
09:19la seule raffinerie du pays
09:20est en train
09:21d'être mise à l'arrêt.
09:23Pour solutionner ce problème,
09:25il convient donc
09:26que les Russes
09:26revendent leur part,
09:28le tout intervenant
09:29dans un contexte
09:30des plus délicats,
09:31tendu
09:32et de tout
09:32dans l'urgence.
09:33Et c'est sans doute là
09:35qu'entrent en scène
09:35le gouvernement hongrois
09:37et le géant pétrolier
09:38hongrois Moll
09:39qui s'est montré
09:40disposé
09:41à racheter
09:42les parts russes
09:42des raffineries
09:43soumises à sanctions
09:44américaines
09:45en Serbie,
09:46mais aussi en Roumanie
09:47et en Bulgarie.
09:48Le ministre
09:49des Affaires étrangères
09:50hongrois,
09:51Peter Siarto,
09:52a effectué
09:53plusieurs déplacements
09:54en Roumanie
09:54et en Bulgarie,
09:56très probablement
09:56pour discuter
09:57de ces questions.
09:58En effet,
09:59l'atout principal
10:00de la Hongrie
10:01dans cette affaire sensible
10:02est que c'est l'un
10:03des rares pays
10:03à avoir conservé
10:05des relations convenables
10:06avec la Russie de Poutine
10:07et les Etats-Unis de Trump.
10:09Et à quelques mois
10:10des prochaines élections
10:11législatives hongroises
10:12qui s'annoncent serrées,
10:14Viktor Orban
10:15compte bien tirer
10:16avantage
10:16de cette situation singulière
10:18en faisant de la Hongrie
10:20un acteur majeur
10:21dans le domaine énergétique,
10:23plus particulièrement
10:23dans la gestion
10:25et la transformation
10:25de l'énergie.
10:26Et tant pis
10:27si cela fait grincer
10:28des dents à Bruxelles,
10:30à Berlin
10:30ou même à Varsovie.
10:35Netanyahou joue
10:36sa survie.
10:37Suspecté de corruption,
10:38le chef du gouvernement
10:39israélien réclame
10:40une grâce présidentielle
10:41invoquant le soutien américain
10:43et faisant valoir
10:43la situation sécuritaire
10:45du pays.
10:46Les explications
10:47d'Olivier Frère Jacques.
10:49Mes avocats ont déposé
10:51aujourd'hui une demande
10:52de grâce auprès du président.
10:53J'espère que tous ceux
10:54qui placent le bien du pays
10:55au-dessus de tout
10:56soutiendront cette démarche.
10:59Dimanche,
10:59Benjamin Netanyahou,
11:00confronté à un procès
11:01pour corruption
11:02qui menace son avenir politique
11:03depuis près d'une décennie,
11:05a lancé une offensive audacieuse
11:06pour consolider son pouvoir.
11:08En effet,
11:08le premier ministre israélien
11:10a officiellement demandé
11:11une grâce présidentielle
11:13à Isaac Herzog,
11:14arguant que les poursuites judiciaires
11:16divisent la nation
11:17et détournent l'attention
11:18des défis sécuritaires cruciaux.
11:20Pour donner de la densité
11:21à sa demande,
11:22le chef de gouvernement israélien
11:23a invoqué une démarche
11:25poussée par le principal allié
11:26de son pays,
11:27les Etats-Unis,
11:28et surtout de son soutien vital,
11:30le président Donald Trump.
11:32J'ai tenu compte
11:33des appels répétés
11:34du président Trump
11:35au président de l'État.
11:37Le président Trump
11:37a demandé l'arrêt immédiat
11:39du procès
11:39afin que je puisse,
11:41avec lui,
11:41faire progresser davantage
11:42les intérêts vitaux
11:43communs à Israël
11:45et aux Etats-Unis.
11:47Mettre le soutien américain
11:48dans la balance,
11:49une démarche très opportuniste
11:50qui s'inscrit
11:51dans une stratégie plus large
11:52où Netanyahou
11:53exploite la guerre en cours
11:54contre la Palestine
11:55ou contre le Hamas
11:57et ses alliés
11:57pour justifier
11:58sa survie politique,
12:00transformant les crises
12:01en opportunités
12:02pour se maintenir
12:03à la tête du gouvernement.
12:05Jugé depuis 2020
12:06pour corruption,
12:07fraude
12:07et abus de confiance,
12:09des accusations
12:09portant sur des cadeaux
12:10luxueux,
12:11de milliardaires
12:11et des faveurs médiatiques
12:12en échange davantage.
12:14Netanyahou se présente
12:15comme une victime
12:16d'une poursuite politique
12:18dans sa requête.
12:19Il insiste
12:20sur la période critique
12:21que vit son pays
12:22et se place
12:22comme un acteur
12:23incontournable
12:24pour en finir
12:25avec une guerre
12:25et une situation
12:26de conflits multiples
12:27qui l'alimente
12:28par ailleurs lui-même.
12:29L'État d'Israël
12:30est confronté
12:35à d'immenses défis
12:35mais aussi
12:36à d'énormes opportunités.
12:39La poursuite du procès
12:40nous déchire de l'intérieur
12:41suscitant de vives divisions
12:46et creusant des fossés.
12:48Cette rhétorique
12:48transforme le conflit
12:49en bouclier personnel
12:50permettant au Premier ministre
12:52de se poser
12:52en meneur indispensable
12:54face aux dangers extérieurs.
12:56Le soutien de Donald Trump
12:57amplifie cette stratégie.
12:59Le président américain
13:00allié de longue date
13:01de Bibi
13:02a publiquement plaidé
13:03pour une grâce
13:03lors d'un discours
13:04à la Knesset en octobre
13:05et a même envoyé
13:06une lettre officielle
13:07mi-novembre
13:08qualifiant les poursuites
13:09d'injustifiées
13:10dans ce que d'aucuns
13:11appelleraient
13:12sous d'autres latitudes
13:13de l'ingérence.
13:14Trump qui a récemment
13:15annoncé un plan de paix
13:16pour Gaza
13:17voit en Netanyahou
13:18un partenaire clé
13:19pour remodeler le Proche-Orient.
13:21La balle est désormais
13:22dans le camp
13:22du président
13:23anciennement travailliste
13:24et désormais étiqueté
13:25indépendant Isaac Herzog
13:26dont le père
13:27avait lui-même gracié
13:28des agents du Finbet
13:30le service de renseignement
13:31intérieur en 1986
13:32dans une affaire similaire.
13:35Bien que la grâce
13:35ne soit normalement accordée
13:36qu'après condamnation
13:37des juristes invoquent
13:39des précédents
13:40pour justifier
13:41une exception
13:41même si elle reste rare
13:43mais par les temps
13:43qui courent
13:44en terre d'Israël
13:45tout semble possible.
13:47Plus généralement
13:47cette offensive judiciaire
13:49prépare le terrain
13:50pour les élections
13:51législatives prévues
13:51d'ici octobre 2026
13:53après la débâcle
13:54sécuritaire du 7 octobre
13:56qui avait ébranlé
13:57sa popularité
13:58Netanyahou a vu
13:59les sondages se resserrer
14:00et il domine aujourd'hui
14:01ses rivaux
14:02comme Naftali Bennett
14:03ou Yair Lapide.
14:04Des rumeurs
14:05relayées par le média
14:06israélien
14:06Channel 13
14:07évoquent même
14:08une grâce
14:09en échange
14:09d'élections anticipées
14:11un scénario
14:11que l'entourage
14:12du premier ministre
14:13rejette
14:13préférant un tout ou rien.
14:15L'opposition
14:16exige une reconnaissance
14:17de culpabilité
14:18et un retrait politique
14:19mais les piliers
14:20de la coalition de droite
14:22soutiennent fermement
14:23Netanyahou
14:23voyant dans la guerre
14:24un levier
14:25pour unir
14:26les électeurs
14:26de son camp.
14:27C'est donc désormais
14:28Isaac Herzog
14:29qui semble avoir
14:29le destin
14:30de Netanyahou
14:30entre ses mains.
14:35Et l'on part à présent
14:36en compagnie
14:37de Renaud de Bourleuf
14:37pour l'actualité
14:38en bref en France.
14:42Décembre
14:43le casse-tête fiscale
14:44n'est pas fini
14:44pour tout le monde.
14:46A partir de ce lundi
14:46les concernés
14:47par la contribution
14:48différentielle
14:49sur les revenus
14:50ont jusqu'au 15 décembre
14:51pour déclarer cet impôt.
14:53Rappelons que ce dispositif
14:54s'applique aux personnes
14:54seules dont le revenu
14:55fiscal de référence
14:56dépasse 250 000 euros
14:58ou 500 000 euros
14:59pour les coupes.
15:00Un nouvel impôt
15:00mis en place
15:01dans le budget 2025
15:01mais qui rencontre
15:02de nombreuses difficultés.
15:04Certains dirigeants
15:04d'entreprises
15:05ne connaissent pas encore
15:06l'ensemble des revenus
15:06de leur société.
15:07La contribution différentielle
15:08sur les hauts revenus
15:09suscite des discussions
15:10au Parlement.
15:11Vendredi,
15:12le Sénat a adopté
15:13sa prolongation en 2026.
15:15Et en parlant de budget,
15:16les syndicats CGT,
15:17FSU et Solidaires
15:19appellent à la grève
15:20demain mardi.
15:20Leur mouvement vise
15:21le projet de loi de finances.
15:23Ils réclament notamment
15:24la fin du gel des salaires
15:25dans la fonction publique,
15:26une hausse générale
15:27des rémunérations,
15:28l'arrêt des suppressions
15:29de postes,
15:30ainsi que l'abandon
15:31du doublement
15:31des franchises médicales.
15:33Dans les écoles,
15:33des fermetures de classes
15:34et des cours supprimés
15:35sont à attendre,
15:36tandis que les services
15:37périscolaires tels que
15:38la garderie et la cantine
15:39pourraient être perturbés.
15:40De nombreux services
15:41administratifs tels que
15:42les mairies et les préfectures
15:43pourraient aussi être affectés.
15:45Novasco,
15:46symbole de la désindustrialisation
15:47et de l'incapacité
15:48de l'État.
15:49À Agondange,
15:50en Moselle,
15:51450 salariés
15:52de l'acieriste Novasco
15:53sont sur le point
15:54d'être licenciés
15:55après la liquidation judiciaire
15:56prononcée mi-novembre.
15:58Tandis qu'une reprise
15:59a été validée
15:59pour le site de Dunkerque
16:01dans le nord,
16:02l'usine d'Agondange
16:03va définitivement fermer.
16:04Connue auparavant
16:05sous le nom d'Ascométal,
16:06l'entreprise était
16:07il y a 15 ans
16:07un des florons mondiaux
16:08de la production
16:09des aciers spéciaux
16:10indispensables
16:11pour assurer
16:12la souveraineté nationale,
16:13notamment dans le domaine
16:14de la défense.
16:15Le gouvernement a annoncé
16:18qui avait repris l'entreprise
16:19en juin 2024
16:20et s'était engagé
16:21à injecter 90 millions d'euros
16:23sans tenir cette promesse.
16:26En Moselle,
16:26de nombreux élus locaux
16:27saluent cette réaction
16:28du gouvernement
16:28mais lui reprochent
16:30d'arriver trop tard.
16:31L'État a attendu
16:31le quatrième redressement judiciaire,
16:34celui de trop,
16:35pour agir.
16:36La France poursuit son recul
16:37en Afrique de l'Ouest.
16:38Le Niger a annoncé
16:39la mise sur le marché
16:40international de l'uranium
16:41produit par la Somaïr,
16:42une filiale d'Orano
16:43nationalisée en juin dernier.
16:45Cette décision marque
16:46la rupture définitive
16:47avec le groupe français
16:48qui doténait 63,4%
16:50de la société
16:50contre 36,6%
16:52pour l'État nigérien.
16:53Le chef de la junte,
16:54le général Abdurahman Tiani,
16:56a revendiqué
16:56le droit légitime
16:57du Niger à disposer
16:58de ses richesses naturelles
16:59et à les vendre librement.
17:01Au cœur d'un bras de fer
17:01depuis le coup d'État
17:02de juillet 2023,
17:03cette affaire illustre
17:04les tensions avec la France
17:05largement déclassées
17:06dans la région
17:06depuis le début
17:07de la présidence Macron.
17:08La junte vise
17:09de nouveaux partenaires
17:09comme la Russie
17:10ou l'Iran,
17:11Moscou ayant exprimé
17:12son intérêt pour l'exploitation
17:13de l'uranium nigérien.
17:15Orano a perdu
17:15le contrôle de ses filiales,
17:17dont la mine de Somaïr
17:18et le gisement d'Imu-Raren,
17:19l'un des plus importants au monde
17:20avec 200 000 tonnes de réserve.
17:22A l'ère des procédures
17:23d'arbitrage
17:24remportées par Orano,
17:25interdisant la vente
17:26de 1 300 tonnes d'uranium
17:27valorisées à 250 millions d'euros,
17:29un convoi de 1 000 tonnes
17:30serait parti d'Arli
17:31vers le port de Lomé
17:32via le Burkina Faso
17:33qui a également
17:34tourné le dos à la France.
17:35Le Niger fournit
17:364,7%
17:37de la production mondiale
17:38d'uranium.
17:39Et nous poursuivons
17:44avec l'actualité internationale.
17:48C'est peut-être un tournant
17:49dans la polémique sanitaire
17:51du coronavirus.
17:52Vendredi,
17:52une note interne
17:53de la FDA,
17:54l'autorité sanitaire américaine,
17:56a reconnu
17:56que l'injection
17:57contre le Covid-19
17:58était responsable
17:59de la mort de 10 enfants.
18:01Pour la première fois,
18:02l'organisme explique
18:03non seulement
18:03que le décès
18:04est intervenu
18:05après la piqûre
18:06mais aussi à cause
18:07de cette dernière
18:08qui aurait engendré
18:08une myocardite
18:10chez ses enfants.
18:11Un effet secondaire
18:12qui avait d'ailleurs
18:13été identifié.
18:14La note
18:15ne révèle pas
18:16le ou les laboratoires
18:17concernés.
18:18Toutefois,
18:18il semble que l'on puisse voir
18:19les premiers effets
18:20de l'arrivée
18:21de Robert Kennedy Jr.
18:22à la tête
18:22de la santé américaine.
18:24Rappelons que le Covid-19
18:25est peu dangereux
18:26pour les enfants
18:27et que l'incitation
18:28à les vacciner
18:28avec un produit peu sûr
18:30voire dangereux
18:31faisait largement pencher
18:32la balance du côté
18:33des risques
18:33et non des bénéfices
18:35sauf pour les laboratoires.
18:37Reste à savoir
18:38si cette note
18:39ouvrira la voie
18:40à de grandes révélations mondiales.
18:42Un coup de bigot
18:43qui n'arrange pas tout.
18:44Les tensions
18:45entre les Etats-Unis
18:46et le Venezuela
18:46restent extrêmement fortes
18:49malgré un appel
18:50téléphonique
18:50entre Donald Trump
18:51et Nicolas Maduro.
18:52Le président américain
18:54a confirmé la conversation
18:55sans en révéler
18:56le contenu
18:56la qualifiant simplement
18:57d'échange neutre.
18:59Washington accuse
19:00Caracas
19:00d'être un narco-État
19:02impliqué dans le trafic
19:03de drogue
19:03inondant les Etats-Unis
19:04et a déployé
19:05des forces militaires
19:06en mer des Caraïbes
19:07depuis septembre
19:08incluant un porte-avions.
19:09Maduro
19:10dénonce
19:10une agression
19:11visant à s'emparer
19:12des vastes réserves
19:13pétrolières vénézuéliennes
19:14les plus importantes au monde
19:16et a appelé l'OPEP
19:17à l'aider
19:18dans une lettre.
19:19Les Etats-Unis
19:20ont fermé
19:20l'espace aérien vénézuélien
19:22et mené des frappes
19:23contre plus de 20 navires
19:24tuant au moins 83 personnes
19:26sans preuve formelle
19:27de trafic.
19:28Un sénateur républicain
19:29a révélé
19:29une offre américaine
19:30pour le moins taquine
19:31prévoyant que Maduro
19:32quitte le pays
19:33vers la Russie
19:34ou ailleurs.
19:35Au pouvoir depuis 2013
19:36et réélu en 2024
19:37le président vénézuélien
19:38fait face
19:39à une opposition
19:40encouragée
19:41par les Etats-Unis
19:41avec notamment
19:42Maria Corina Machado
19:44devenue bien opportunément
19:45Nobel de la paix
19:46en 2025.
19:48Le service militaire
19:50plébiscité
19:51et non ce n'est pas en France
19:52mais chez nos voisins
19:53Helvet
19:53les Suisses ont en effet
19:54massivement rejeté
19:55à 84% des voix
19:57l'initiative
19:57pour un service civique
19:58obligatoire
19:59remplaçant
20:00le service militaire actuel
20:01lors d'une votation
20:02le 30 novembre
20:03avec 43%
20:04de participation.
20:06Le gouvernement
20:06et le Parlement
20:07avaient d'ailleurs
20:08appelé à voter contre.
20:09Les promoteurs
20:10visaient l'égalité
20:11entre les sexes
20:12argants
20:12que le système actuel
20:13discrimine les femmes
20:14en les excluant
20:15des réseaux
20:16et expériences militaires.
20:18Le ministre de la Défense
20:19Martin Pfister
20:20a confirmé
20:20que les femmes
20:21conservent la possibilité
20:22de s'engager volontairement
20:23dans le service militaire
20:24ou civil.
20:26Ce débat reflète
20:26des interrogations
20:27semblables en Europe
20:28sur l'association
20:29de la population
20:29à la défense nationale.
20:30Dans le cas de la Suisse,
20:32le débat sur la défense
20:33est d'autant plus large
20:34que de plus en plus
20:35de voix s'élèvent
20:36pour en finir
20:36avec la neutralité
20:37du pays
20:38dans un contexte
20:39de guerre en Ukraine.
20:40Un pape diplomate
20:42prudent
20:42mais expressif.
20:43Dimanche,
20:44le souverain pontife
20:44est arrivé au Liban
20:45pour la seconde partie
20:46de son voyage oriental.
20:48du 27 au 30 novembre,
20:49il était en Turquie
20:50pour le 1700e anniversaire
20:52du concile de Nicée
20:53à l'origine du credo.
20:55Ce fut l'occasion
20:56pour le pape Léon XIV
20:57d'évoquer, je cite,
20:58« le courageux témoignage
20:59chrétien du peuple arménien
21:00au cours des siècles,
21:02souvent lors de circonstances
21:03tragiques. »
21:03Une manière d'évoquer
21:04le génocide
21:05sans employer explicitement
21:07le mot.
21:07Il a aussi échangé
21:08avec le président
21:09Recep Tayyip Erdogan,
21:11l'appelante au respect
21:12de la liberté de culte
21:13de la minorité chrétienne.
21:15Son arrivée au Liban,
21:16pays plurireligieux,
21:18était vivement attendue
21:19par les chrétiens.
21:20Le pape a par ailleurs
21:20évoqué les circonstances
21:22très complexes,
21:22conflictuelles et incertaines.
21:24Félicitant, je cite,
21:26« ceux qui osent rester ».
21:28Et voilà, c'est déjà
21:32la fin de cette édition
21:33des « à présent retrouvés
21:34politiques et échos ».
21:34Pierre Bergerot reçoit
21:35l'économiste Philippe Murer
21:37pour faire un grand
21:38reset du macronisme.
21:39Dans le camp souverainiste
21:41auquel vous appartenez,
21:42comment voyez-vous
21:43évoluer les choses ?
21:44– Parce que vous voulez
21:46une union des souverainistes.
21:47– Je me bats depuis
21:48cinq ans pour ça.
21:48– Pourquoi les chapelles
21:49souverainistes sont éclatées
21:51entre M. Philippot,
21:52M. Asselineau,
21:54– Dupont-Aignan.
21:54– Dupont-Aignan,
21:55vous en êtes,
21:56éventuellement aussi
21:57M. Jean-Frédéric Poisson,
21:59– Tout à fait.
21:59– Et d'autres.
21:59– Tout à fait.
22:00– Des souverainistes de gauche aussi.
22:02– Oui, qui sont…
22:03– Loïc Chéniot,
22:04bon, c'est pas un parti, mais…
22:06– C'est beaucoup plus petit,
22:07effectivement,
22:07mais la logique,
22:09oui, c'est de s'unir
22:11parce qu'on a 36% des gens
22:13qui veulent la sortie de l'Union Européenne
22:14et sans doute maintenant
22:16on est à 40%
22:17et on fait 1%.
22:19Pourquoi est-ce qu'on fait 1%
22:20ou 2% aux élections ?
22:21Parce qu'on n'est pas uni.
22:22Et à partir du moment où on n'est pas uni,
22:23on ne montre pas notre amour de la France,
22:25notre désintéressement
22:26et puis les gens votent utiles.
22:29– Demain mardi,
22:30à partir de 7h,
22:31découvrez un nouveau Zoom
22:32avec Richard Deceze
22:33pour présenter son ouvrage
22:34parisien en exil,
22:36une satire sur le confinement.
22:38C'est à présent la fin de cette édition.
22:40Merci à tous pour votre fidélité.
22:41Rendez-vous demain,
22:42même lieu, même heure.
22:43En attendant,
22:44portez-vous bien.
22:45Bonsoir.
22:45– Sous-titrage Société Radio-Canada
22:52– Sous-titrage Société Radio-Canada
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