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Crèches de Noël : «On ne pensait pas que l'islam radical allait faire autant pression sur nos traditions et notre culture», affirme Christophe Bordet
Europe 1
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il y a 3 heures
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00:00
Nous voici donc le lundi 1er décembre, c'est toujours une journée particulière.
00:04
Ce 1er décembre nous basculons vers Noël et c'est le mois, certains en tout cas, qu'ils préfèrent dans l'année.
00:11
Nous sommes avec Sabrina Medjeber, avec Christophe Bordet, avec Gérard Carréau, avec Gautier Lebrecht, avec Olivier Guenek.
00:18
Avant peut-être d'entamer les sujets, je vous rappelle deux ou trois informations importantes.
00:23
L'appel à la grève demain devrait avoir peu d'impact sur les transports,
00:27
selon les prévisions de trafic annoncées par le ministre des Transports, Philippe Tavaro.
00:31
Ce sont les dernières informations du jour.
00:33
Notamment sur le réseau ferré, le trafic TGV devrait être normal,
00:36
mais des perturbations locales sont à prévoir sur le réseau Grandes Lignes Intercité.
00:42
On précise également qu'aucun impact n'est attendu sur le trafic aérien.
00:45
On est à trois semaines de Noël, a priori, il n'y a pas de grève prévue cette année.
00:49
Tristez, étonnamment.
00:52
Tout fout le camp.
00:54
Je salue Fabrice Laffitte, qui est derrière.
00:57
Aujourd'hui, nous sommes dans le studio Coluche,
00:59
que je trouve assez agréable, pour tout vous dire, le studio Coluche.
01:02
Et je n'ai pas cassé la console de celui-ci, il fonctionne.
01:05
Pour combien de temps ?
01:06
Mais pour nous, je me demande même si nous ne pourrions pas...
01:08
Vous commencez à peine à la manipuler.
01:11
Si nous ne pourrions pas être plus souvent dans cet endroit.
01:15
Vous êtes en train de demander de réaliser notre présence ici.
01:17
Mais écoutez, je trouve qu'il est bien ce studio, il permet...
01:20
Ça fait plus marcher Fabrice, mais bon.
01:22
On est un peu plus les uns sur les autres.
01:27
Donc on est d'accord qu'il n'y a pas de grève pour le 23 décembre ?
01:31
Tout peut arriver encore.
01:33
Donc le compte à rebours est enclenché, vous avez votre calendrier de l'Avent.
01:36
Alors l'Avent, ce n'est pas le 1er décembre.
01:38
Vous savez quand c'est l'Avent, bien évidemment.
01:40
Ce qu'on appelle le 1er, l'Avent commence quand ?
01:43
C'est le 4ème.
01:44
Un mois avant la naissance du Grèce.
01:44
Pas un mois, pas un mois, chers camarades.
01:47
4 dimanches avant Noël.
01:48
Donc ça fait 4 semaines.
01:50
Non mais c'est le dimanche, je ne sais pas, soyez précis.
01:54
Arrêtez de taper avec le Bréillon.
01:56
Je tape sur des bambous.
01:57
Oui, vous tapez sur des bambous, alors allez avec les deux poilers.
02:02
Les deux pandas plus exactement à Beauval.
02:05
L'Avènement, le calendrier de l'Avent, c'est l'Avènement.
02:08
C'est-à-dire ?
02:09
C'est l'Avènement du Christ, c'est ça que ça veut dire.
02:12
On a l'essence du Christ.
02:14
Oui, bien sûr.
02:15
Donc, la bataille de Noël a lieu chaque année,
02:17
la défense des racines chrétiennes,
02:19
la crèche de Noël à la mairie de Béziers,
02:21
la ville de Nantes et ses décorations très étranges,
02:23
puisque c'est le voyage en hiver.
02:25
Il y a un bouc qui est au sommet de la place royale.
02:28
Tout éclairage, c'est le bouc.
02:30
Le bouc, pardonnez-moi, mais je ne sais pas.
02:33
Je voudrais vraiment, tiens, ce sera intéressant d'ailleurs.
02:36
Je salue notre ami Laurent Tessier,
02:37
qui est le rédacteur en chef de cette émission,
02:39
et qui est nantais, parce que le bouc, a priori,
02:42
le bouc, c'est un, comment dire,
02:44
c'est le mâle, d'une certaine manière,
02:46
qui est représenté.
02:47
Le bouc, c'est un animal malfaisant,
02:49
dans l'imaginaire, en tout cas.
02:51
Je ne suis pas certain que Laurent vous entende en régime.
02:53
C'est un peu le diable, le bouc, me semble-t-il.
02:59
C'est très étrange, effectivement.
03:00
On est bien loin de l'esprit de Noël.
03:02
En tout cas, la place royale,
03:03
peut-être certains d'antennes nous écoutent,
03:05
c'est sans doute une des places les plus...
03:08
Il y a deux places très connues à Nantes,
03:09
il y en a trois même.
03:10
Il y a la place Saint-Pierre,
03:11
avec la statue de Louis XVI,
03:14
il y a la place Gralin,
03:15
et il y a la place royale.
03:17
Avec votre statut, j'aimerais dire.
03:18
Il y a lui plus le bouc.
03:23
Il est sur le bouc.
03:26
Elle doit faire un capo.
03:28
Il faut que la mer partie.
03:31
Et donc, ils ont mis un bouc.
03:33
Alors, ils ont enlevé tous les mots de Noël,
03:36
et c'est un voyage en hiver.
03:37
Je sais que c'est plaisir d'hiver, je crois.
03:38
Plaisir d'hiver.
03:40
Et là, c'est plaisir d'hiver.
03:43
Donc, la crèche à la mairie de Béziers,
03:45
qui se bat, je crois que ça fait 8 ans,
03:46
qu'il est condamné sans discontinuer,
03:48
et il remet sa crèche.
03:49
C'est ce qu'il fait.
03:50
Il met la crèche sur roulettes.
03:51
Comme ça, il commence dans la mairie,
03:52
et à chaque fois qu'il est condamné,
03:54
il la sort devant la mairie,
03:55
grâce à des roulettes.
03:56
C'est ce qu'il faisait les années précédentes.
03:57
Je trouve ça un petit peu...
03:59
D'abord, il a raison, Robert Ménard, d'insister.
04:01
Pourquoi ?
04:01
Parce que, tout simplement,
04:02
les bitérois le veulent.
04:04
J'entendais ce matin,
04:05
on va l'écouter là,
04:06
il y a 25 000 bitérois
04:08
qui signent chaque année
04:10
le livre d'or.
04:12
25 000, c'est pas rien sur une crèche.
04:14
Écoutez Robert Ménard,
04:15
le maire de Béziers.
04:16
Aujourd'hui, ce que représente la crèche
04:18
est hip, de façon ultra majoritaire.
04:22
Vous avez dû demander,
04:23
mais ici, on est une ville
04:24
où la communauté musulmane
04:26
est très très importante.
04:27
Chaque année, je vois des mamans
04:29
arriver ici,
04:30
voilées avec leurs enfants
04:32
pour leur expliquer...
04:33
Alors, il n'est pas encore là,
04:34
évidemment, le petit Jésus,
04:35
on n'est pas le 25,
04:36
pour leur expliquer la symbolique de ça.
04:39
C'est juste ça que j'ai envie.
04:40
Et eux, de l'autre côté,
04:42
ils sont tout ce qu'on déteste.
04:45
Encore une fois,
04:46
l'affrontement,
04:47
les rancœurs,
04:49
la politique mise à toutes les sauces,
04:51
le sectarisme à l'état pur.
04:54
Ils ne sont vraiment pas
04:55
ce qu'il y a de plus beau dans ce pays.
04:56
Bon, c'est vrai,
04:58
c'est vrai, évidemment,
05:00
cher Gérard Carréro,
05:01
que vous avez un peu d'expérience.
05:04
Ces débats-là n'existaient pas.
05:06
Il y a 20 ans,
05:08
ils ont dû commencer.
05:09
Il y a 40 ans,
05:10
ils n'existaient pas.
05:10
Mais vous savez,
05:11
il y a un homme qui...
05:12
Pourtant, je l'aimais bien,
05:13
cet homme qui est un président de la République,
05:15
qui s'appelait Jacques Chirac.
05:16
Oui.
05:17
Il est responsable d'une certaine...
05:19
Il est responsable,
05:20
car il a eu l'occasion,
05:22
et il était le président de la République,
05:24
de pouvoir inscrire la France,
05:27
les racines chrétiennes de la France,
05:28
dans la Constitution.
05:30
Et s'il l'avait fait,
05:31
suppris...
05:32
Cela aurait pris une ligne dans la Constitution,
05:35
mais ça aurait permis de mettre fin,
05:37
de dire...
05:38
Mais pourquoi il ne l'a pas fait ?
05:39
Je ne me souviens plus du débat,
05:40
parce que quelque part...
05:41
C'était en quelle année ?
05:42
C'était dans son premier mandat ?
05:44
Oui, dans son premier mandat.
05:45
Et Chirac était un homme ambigu,
05:48
astucieux, ambigu...
05:50
Un ratsoc, comme on dit.
05:50
Mais à l'origine,
05:51
n'oublions jamais que,
05:53
quand il était un jeune homme,
05:55
il a distribué des tracts du Parti communiste.
05:58
Non, rien contre le Parti communiste de cette époque.
06:01
Mais il y avait un côté,
06:02
c'était quelqu'un qui était plutôt un laïcar.
06:04
C'est un ratsoc.
06:05
Un ratsoc, absolument.
06:06
C'est ce qu'on appelait les ratsocs,
06:07
les radicaux socialistes.
06:09
Et du coup, il a gardé...
06:11
Après, il y a eu d'autres traces
06:12
dans sa formation,
06:14
dans sa mémoire, etc.
06:15
Mais celle-là est restée.
06:16
Et quelque part, il a dû se dire,
06:17
moi, président de la République française,
06:19
je ne peux pas inscrire...
06:22
Parce que les enjeux étaient différents.
06:24
C'est le monde de Don Camillo.
06:25
C'est-à-dire que les laïcars
06:27
n'étaient pas du tout les mêmes
06:28
qu'aujourd'hui, d'une certaine manière.
06:30
C'est-à-dire que c'était vraiment
06:30
la République qu'on défendait.
06:32
Et même, il y avait chez le hussard noir
06:33
de la République, parfois,
06:35
ces oppositions entre le clergé
06:38
et la République,
06:39
mais qui étaient des oppositions
06:40
très différentes de celles d'aujourd'hui,
06:42
Gérard Caraou.
06:43
Oui, mais le résultat d'aujourd'hui,
06:46
c'est qu'on est dans un monde
06:48
où il y a des civilisations
06:49
qui se regardent en chien de faïence,
06:52
si ce n'est bien pire.
06:54
Et que, du coup,
06:56
les racines chrétiennes de la France,
06:58
qui étaient inscrites dans
06:59
15 siècles d'histoire de France,
07:02
elles sont aujourd'hui disputées.
07:03
Et on le voit,
07:05
il suffit de deux douzaines de laïcars
07:07
dans une ville de France
07:08
pour créer les phénomènes.
07:10
On ne pensait pas que l'islam radical,
07:12
en fait,
07:13
on ne pensait pas que l'islam radical
07:15
allait faire autant pression
07:18
sur nos traditions,
07:20
sur notre culture, etc.
07:22
Vous voyez ce qui s'est passé
07:22
à Bruxelles vendredi, par exemple,
07:24
c'est l'ouverture de ce fameux
07:25
marché de Noël
07:26
que l'on appelle maintenant
07:27
plaisir d'hiver
07:28
pour ne choquer personne.
07:30
Et il y a eu des manifestations
07:31
invraisemblables
07:32
autour du marché de Bruxelles,
07:35
avec des drapeaux palestiniens,
07:37
avec des fumigènes, etc.
07:39
Contre, mais oui,
07:40
contre cette culture,
07:41
notre culture.
07:42
C'est ça le problème aujourd'hui.
07:44
C'est ça le vrai problème.
07:45
Et Bruxelles,
07:46
certains disent,
07:47
Bruxelles aujourd'hui,
07:47
c'est Paris dans 10 ans.
07:49
Sabrina Medjaber.
07:50
Christophe a raison,
07:51
mais là, en l'espèce,
07:52
quand on écoute le témoignage
07:54
de Robert Ménard,
07:54
il dit que même des femmes voilées
07:56
étaient présentes
07:57
le soir de l'ouverture de la crèche.
08:00
En l'occurrence, en l'espèce,
08:01
c'est la Ligue des Droits de l'Homme
08:02
qui s'est donné le droit
08:04
de manifester.
08:05
Est-ce qu'on peut rappeler
08:06
ce qu'est la Ligue des Droits de l'Homme ?
08:07
En tout cas,
08:07
ce qu'elle est devenue
08:08
entre Sainte-Séline,
08:10
Tariq Ramadan,
08:11
la Burka.
08:12
Moi, par exemple,
08:12
j'ai été assignée en justice
08:13
par la Ligue des Droits de l'Homme,
08:14
voyez-vous.
08:15
Donc, ce n'est pas simplement
08:16
une question de conflit de civilisation
08:17
qui existe, en effet, en France.
08:19
Il y a aussi des officines
08:20
et parfois des partis politiques
08:22
qui, justement,
08:23
rentrent dans le jeu
08:24
de l'islamisme
08:24
qui en font le jeu, justement.
08:26
La Ligue des Droits de l'Homme
08:27
qui est complètement
08:28
à géométrie variable
08:29
puisque c'est elle
08:30
qui porte plainte
08:31
chaque Noël
08:32
contre Robert Ménard.
08:33
Mais ce sont les mêmes
08:35
qui s'étaient opposés
08:35
à Gabriel Attal
08:36
quand il a voulu interdire
08:37
les Abayas
08:38
et les Camis
08:39
à l'école.
08:40
Donc, en plus,
08:40
c'est des laïcars
08:41
à géométrie variable.
08:42
Oui, mais qui roulent
08:43
quand même principalement
08:44
pour...
08:45
L'agenda islamiste.
08:45
L'agenda islamiste.
08:46
C'est ce que je dis ?
08:47
Ils sont à géométrie variable.
08:48
On marque une petite pause
08:50
à 16h12
08:50
et nous revenons
08:51
dans un instant.
08:52
Vous pouvez nous appeler,
08:53
bien évidemment,
08:54
chers amis,
08:54
au 01-80-20-39-21.
08:57
Je crois que d'ici
08:58
également,
08:59
le 23 décembre,
09:00
nous allons entamer
09:01
aujourd'hui
09:02
une nouvelle séquence
09:03
qui est Noël,
09:05
un souvenir de Noël
09:06
et nous aurons chaque jour
09:07
un invité
09:07
ou un témoignage.
09:09
Comment ça va se passer ?
09:10
On aura un animateur
09:10
ou une animatrice
09:11
de la grille d'Europe 1.
09:13
Exactement, de la grille d'Europe 1
09:13
et aujourd'hui,
09:14
c'est Christine Kelly.
09:15
Qui viendra ?
09:16
Elle vient, Christine ?
09:17
Oui, elle sera bien.
09:18
On sera en direct
09:19
tous les jours
09:20
pendant 5-6 minutes
09:21
et nous parlera
09:22
de son Noël à elle.
09:23
Vous avez bien fait
09:24
de préciser
09:24
que c'était des animateurs
09:25
de la grille d'Europe 1
09:26
parce que là,
09:26
si c'était des animateurs
09:27
de la grille d'RTL ou de RMC,
09:29
on n'aurait quand même
09:29
pas très bien compris.
09:30
Oui, effectivement.
09:32
Boutier Le Bray
09:33
a plus de la maison.
09:34
On parle beaucoup
09:35
de ces news,
09:36
vous les précisez,
09:37
c'est important.
09:37
C'est entendu,
09:38
mais si soyez
09:39
Boutier Le Bray
09:40
va vous apprendre la rigueur
09:42
parce que c'est un jeune journaliste
09:44
qui va vous le transmettre.
09:44
Vous, ça fait 7 ans,
09:45
vous ne m'avez pas appris.
09:46
J'espère que Boutier Le Bray
09:47
a l'air.
09:49
Vous êtes méchant,
09:50
je suis méchant.
09:51
Pas partout.
09:52
Alors là,
09:52
vous êtes chaud.
09:53
Non, mais c'est méchant.
09:54
Alors, je suis méchant aussi.
09:55
Vous trouvez que je ne suis pas
09:55
le plus rigoureux
09:56
des journalistes ?
09:58
A tout de suite,
09:58
il y a la pub là.
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