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  • il y a 9 heures

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00:00Soyez les bienvenus dans la deuxième heure d'Europe 1 Soir Week-end.
00:04J'accueille mes débatteurs de la deuxième heure, un peu dissipés ce soir.
00:08Bonsoir Alexandre Malafaille, fondateur du film Tanks Sinopia.
00:11Bonsoir Stéphanie Demuru.
00:12Vous avez entamé les débats, c'est ça, avec Jean-Michel Salvatore.
00:15Bonsoir, bonsoir Jean-Michel Salvatore.
00:18Bonsoir Stéphanie, oui on est très en forme.
00:19Oui je vois ça, chroniqueur politique et communicant.
00:23Écoutez messieurs, je vais vous donner matière à débattre ce soir.
00:27Elle est l'une des meilleures spécialistes des phénomènes d'entrisme islamiste en France.
00:32Mon invitée à présent, Florence Bergeau-Blacquer, chargée de recherche au CNRS,
00:38auteure du « Djihad par le marché, comment l'islam radical s'empare du marché halal »
00:42aux éditions Odile Jacob.
00:44Bonsoir Florence Bergeau-Blacquer.
00:47Bonsoir Madame.
00:48Alors vous avez été la première à qualifier de charia compatible, la crèche de Noël.
00:53Alors il faut dire maintenant plaisir d'hiver, manifestement en Belgique, on n'a plus le droit de prononcer le mot de Noël.
00:59Cette crèche sans visage installée cette semaine sur la Grand Place à Bruxelles.
01:04Florence Bergeau-Blacquer, vous expliquez la montée de l'entrisme depuis plusieurs années.
01:10D'ailleurs ça vous vaut pas mal de critiques et d'être la cible de certains, notamment à l'université.
01:17Clairement, est-ce que nous sommes selon vous dans l'expression la plus parlante de cet entrisme avec cette crèche à Bruxelles sans visage ?
01:28Alors c'est pas exactement de l'entrisme ici, c'est une forme aussi d'auto-censure ou d'adaptation à un climat politique qui est dominé par les frères musulmans.
01:40Ce que je veux dire par charia compatible, c'est que petit à petit une culture, une société s'accommode de la culture dominante.
01:52Alors ici il s'agit d'une culture religieuse dominante et sans forcément en être consciente, mais en scène quelque chose qui va, disons, au nom de l'inclusivité et du vivre ensemble,
02:10de la possibilité que tout le monde s'y retrouve, en réalité s'adresser à une culture particulière et notamment dominante.
02:18Alors charia compatible, ça ne veut pas dire que la charia est instaurée, bien sûr, ça veut dire que les conditions culturelles, sociales sont prêtes pour que la charia éventuellement s'installe.
02:32C'est ce que visent les frères musulmans depuis 40 ans.
02:34C'est justement le point central, Florence Bergeau-Blackler.
02:38Vous dites, sans y avoir conscience et en même temps, d'une certaine manière, on y consent.
02:43C'est ça, c'est que peu à peu, on consent à un certain nombre de règles sociales, comme, et c'est ce dont il est question dans mon livre,
02:55Le djihad par le marché, aussi des questions de pureté, d'impureté, de réduction de la liberté d'expression, de la liberté de conscience.
03:07Petit à petit, on acclimate cette religion et finalement on s'acclimate à cette religion qui domine.
03:16Et j'insiste, ça peut même être sans l'accord des intéressés, c'est-à-dire qu'il n'y a pas forcément de pression de la part des groupes islamistes,
03:27simplement on s'adapte à ce qu'on pense qu'ils voudraient.
03:30Mais on s'adapte parce que quoi exactement ? Par une forme de lâcheté ?
03:36Alors j'imagine que les motivations peut-être ne sont pas identiques chez chacun,
03:40mais il y a une forme de lâcheté ou d'autres, une forme même d'idéologie, vous avez prononcé le mot d'inclusion.
03:47De quoi est-ce le nom, ce consentement ?
03:49Déjà, il y a le clientélisme politique, en particulier à Bruxelles où plus aucun parti politique ne peut faire sans le vote musulman.
03:59Donc déjà, ça c'est quelque chose qui est important.
04:02Et puis, il y a une valorisation de cette culture islamique au nom de la diversité qui finit par s'imposer.
04:11Et on l'a vu aussi dans les manifestations pro-palestiniennes, qui sont des manifestations pro-Hamas,
04:18au même endroit d'ailleurs, sur la grande place de Bruxelles, où on agite le drapeau palestinien,
04:24comme on agiterait le drapeau des Indiens sioux, etc., en valorisant cette culture qu'on admire
04:33et dont on se sert pour se donner bonne conscience vis-à-vis des malheurs du monde.
04:43Alors, depuis la France, on regarde souvent la Belgique avec un petit peu d'inquiétude,
04:46enfin, selon les cas, mais c'est vrai que là, on voit des crèches qui sont attaquées.
04:52On a vu le maire de Béziers qui résiste, Robert Ménard, qui a voulu installer une crèche à l'hôtel de ville,
04:59ce qui est effectivement illégal. Il y a eu d'ailleurs des condamnations au nom de la laïcité.
05:03Il n'empêche, on a vu une crèche qui a été, comment, je cherche le mot, pardon,
05:11mais qui a eu des problèmes à Amiens, qui a été, bref, aidez-moi messieurs quand même à chercher le mot,
05:17enfin, il y a eu des dégradations, voilà, merci.
05:22C'est vrai que ce qui se passe en Belgique, est-ce que c'est la prochaine étape de ce qui pourrait se passer en France ?
05:29Oui, oui, ce n'est pas du tout impossible.
05:35De toute façon, la Belgique a à peu près 4-5 ans d'avance sur nous.
05:40L'augmentation des voiles, par exemple, si on parle du voilement des jeunes en particulier,
05:47on l'a vu déjà il y a 5 ans.
05:49Moi, quand je faisais des enquêtes là-bas en 2020,
05:51on était à des taux très, très élevés de voilement des jeunes.
05:55Et c'est ce qu'on va retrouver ici.
05:58Un récent sondage de l'IFOP disait qu'à peu près la moitié des jeunes filles maintenant se voilent.
06:04Donc, évidemment, c'est vers ça qu'on va,
06:08et les raisons pour lesquelles on va vers ce modèle,
06:13je les explique dans mon premier livre,
06:15Le frérisme et ses raisons, l'influence, l'infiltration, l'entrisme, etc.
06:22Et puis, je les explique aussi dans ce nouvel ouvrage consacré au halal,
06:28qui est en train de diviser, qui est sorti, bien sûr, des boucheries,
06:33et qui est en train d'imposer un nouveau modèle de convivialité
06:40à partir d'une commensalité séparée,
06:43puisqu'on ne mange plus ensemble.
06:45Ça fait des années que j'avais observé
06:47que les musulmans ne vont pas dans les restaurants,
06:50ils vont dans leurs restaurants,
06:52que ce soit des fast-foods ou des restaurants,
06:55des streets, je ne sais pas comment on appelle ça.
07:00Oui, des street-foods, c'est ça.
07:02Voilà, street-foods, voilà.
07:03Oui, on reprend deux mots aujourd'hui, on cherche nos mots.
07:07Voilà, parce que la question de la pureté s'est installée petit à petit,
07:13et en fait, de plus en plus, on voit que halal,
07:16qui à l'origine veut dire licite,
07:17et qui s'oppose à haram, qui veut dire illicite,
07:20devient de plus en plus une question de pureté.
07:23Oui, sauf qu'aujourd'hui,
07:24oui, voilà, j'allais y venir exactement,
07:26Florence Bergeau-Blacquer à Five Life,
07:29qui va vers, justement, ce type d'instrument de dynamisation normative, finalement.
07:36Voilà, alors comment ?
07:37Eh bien, tout simplement, en supprimant l'alcool.
07:40L'alcool qui est considéré comme impur,
07:43je dirais même moralement.
07:44Et puis, les tranches de bacon qui n'ont pas été supprimées,
07:51mais qui devront être manipulées à part,
07:54avec grande précaution, on nous explique.
07:56Donc, c'est ça, la pureté qui s'installe, en fait,
07:59peu à peu dans la société.
08:01Et ça, on sait, nous, les anthropologues,
08:04que quand un système de pureté s'instaure comme ça,
08:07c'est un système hiérarchique,
08:08holistique, dirait Louis Dumont,
08:11qui, au bout d'un moment,
08:13n'est plus du tout compatible
08:14avec une société individualiste,
08:18égalitaire, comme la nôtre.
08:19Donc, ça va créer des problèmes.
08:21Alors, les gens ont le sentiment
08:22d'avoir à faire un conflit de civilisation.
08:26Et en effet, ça touche la civilité.
08:28Et donc, on est dans quelque chose
08:30qui nous prépare à un conflit très, très dur.
08:33Jean-Michel, ça va tant.
08:34Sur les crèches, moi, je trouve que
08:35je suis frappé par le fait que ça va très, très vite,
08:37quand même, parce qu'il faut se souvenir
08:39qu'il y a une vingtaine d'années,
08:40il y avait encore une crèche
08:41sur la place de l'hôtel de ville à Paris.
08:44Et lorsque Bertrand Delanoé est arrivé à la mairie,
08:47cette crèche a été supprimée,
08:49remplacée par une patinoire.
08:51Et aujourd'hui, on ne parle plus du tout
08:52de crèche dans Paris.
08:55Mais il y a aussi un deuxième combat
08:56qui arrive derrière celui des crèches.
08:58C'est le combat pour effacer, invisibiliser
09:01le terme de Joyeux Noël
09:03et de le remplacer par Joyeuses Fêtes.
09:04Est-ce que vous considérez que ça participe
09:06du même mouvement ?
09:07Alors ça, ça facilite évidemment
09:10le mouvement de conquête culturelle
09:13des frères musulmans,
09:14dont je parle dans le djihad par le marché.
09:18Mais ça n'est pas originaire, en fait,
09:20des frères ici,
09:21puisqu'on a vu ça,
09:23ces formes de politiquement corrects,
09:25où on ne nomme plus les choses,
09:27on essaie de plaire à tout le monde.
09:29Dans les sociétés anglo-saxonnes,
09:32qui étaient il y a déjà dix ans
09:33qu'on parlait du politiquement correct,
09:36de parler des fêtes de fin d'année,
09:39des vacances d'hiver,
09:40et non plus de Noël.
09:41Donc cet effacement,
09:43il ne date pas de...
09:46En tout cas, il n'est pas attribuable
09:48directement et seulement à l'islamisme.
09:50Là, c'est la complicité
09:51du politiquement correct, en fait.
09:53Il va s'en servir.
09:54Oui, c'est ça.
09:55Mais tout ce qui est déconstructeur
09:57de notre société,
09:58le décolonialisme,
10:00tout ce néo-féminisme,
10:04tous ces néos, comme ça,
10:06qui déconstruisent,
10:07qui détricotent nos sociétés,
10:08évidemment, sont favorables
10:09à toutes les idéologies conquérantes.
10:13C'est évident.
10:14Florence Bergeau-Blecler,
10:16vous parliez tout à l'heure
10:17des jeunes femmes voilées.
10:18Le Figaro a dévoilé le contenu
10:20mardi d'un rapport du groupe LR,
10:22du Sénat,
10:23préconisant justement
10:24l'interdiction du voile
10:25pour les moins de 16 ans.
10:26Et aujourd'hui,
10:27le ministre de l'Intérieur,
10:28je crois que vous avez réagi,
10:30j'ai vu sur votre compte Twitter,
10:32Laurent Nunez,
10:32a affirmé ne pas être favorable
10:34dans l'espace public.
10:36Il dit qu'il faut faire attention
10:37aux mesures trop stigmatisantes.
10:39Alors là, on se demande
10:41de quoi est-ce le nom,
10:42ce type de réflexion ?
10:44Bon, il a le droit de le penser,
10:45mais c'est quoi ?
10:45C'est de la naïveté ?
10:46C'est de la lâcheté ?
10:48On s'y accommode, ça y est ?
10:52En fait, il a le droit,
10:53évidemment, de le penser.
10:54Il le dit d'ailleurs,
10:55c'est mon opinion.
10:56Alors, moi qui connais un peu le sujet,
10:59je pense qu'il ne faut pas considérer
11:02que les enfants,
11:03et d'ailleurs de plus en plus jeunes,
11:04parfois dès l'âge de 3 ans,
11:06veulent le voile
11:07parce qu'elles en ont envie
11:08et que ce serait les stigmatiser
11:11d'une certaine manière
11:12que d'intervenir au nom
11:15de justement la protection de l'enfant,
11:18de l'égalité homme-femme.
11:20Il est essentiel, à mon avis,
11:22que l'État intervienne.
11:23Moi, j'ai suivi les travaux
11:25des sénateurs,
11:27et il y avait moult exemples
11:29de cas d'endoctrinement forcés.
11:34Alors évidemment,
11:35ce n'est pas toujours les parents,
11:36ça peut être les pères,
11:37P-I-R-S,
11:38mais c'est quand même des choix.
11:41En fait, je ne sais pas
11:42si les gens comprennent
11:43que le voilement,
11:43ce n'est pas juste un vêtement.
11:45C'est le fait de cacher
11:47l'entièreté de son corps
11:48à part les mains
11:50et l'ovale du visage
11:52pour toute la vie.
11:53C'est ne jamais sentir
11:56le vent dans ses cheveux.
11:57Donc c'est une violence
11:58infligée aux enfants.
12:01Et je ne suis pas sûre
12:02que le ministre,
12:04en l'occurrence,
12:05a pensé à ça.
12:07De façon générale,
12:09ce problème est mal connu.
12:11Ensuite, je pense que
12:12c'est aux familles
12:12de protéger leurs enfants
12:14et d'empêcher que,
12:16souvent, d'ailleurs,
12:17on le voit,
12:18des enfants qui décident
12:19eux-mêmes de porter le voile,
12:21qu'ils soient dans le primaire
12:22ou au collège,
12:24c'est aux familles
12:25de leur dire non
12:26et d'empêcher ça.
12:27Et si elles ne le font pas,
12:29alors c'est à l'état
12:29de protéger l'enfant.
12:33Ce n'est pas interdit.
12:35C'est le fameux débat
12:37de la baïa
12:38avec Gabriel Attal.
12:39Vous pouvez parfaitement
12:40porter le voile
12:43à trois ans
12:44dans une école privée.
12:47Ce la baïa
12:48et le voilement,
12:49ça n'est interdit
12:50qu'à l'école privée.
12:51Oui, c'est ça, c'est ça.
12:52On fait bien le préciser.
12:53Alexandre Malafaye.
12:54C'est seulement dans l'ancêtre
12:55de l'école.
12:56Je reprends volontiers
12:57le terme de Jean-Michel Salvatore
12:59qui parlait de complicité.
13:01Cette complicité,
13:01elle va très loin.
13:02Les marques commerciales
13:04sont aussi
13:04complètement là-dedans.
13:06Je t'ai frappé
13:06ces dernières semaines
13:07de regarder
13:08comme ça
13:09un certain nombre
13:09de calendriers de l'Avent,
13:11y compris de grandes marques
13:13qui vendent,
13:14alors certes,
13:14dans le monde entier,
13:15donc c'est peut-être pour ça,
13:16mais qui finalement,
13:16dans ces calendriers de l'Avent,
13:17effacent tout ce qui est lié
13:19à notre référentiel chrétien,
13:21fête de Noël, etc.
13:22Il n'y a pas de petit Jésus,
13:23il n'y a quasiment pas de sapin.
13:24Alors voilà,
13:24c'est joyeux,
13:25c'est festif,
13:25mais enfin,
13:25on oublie la symbolique
13:26de ce qu'est l'Avent
13:27et on le fait,
13:28j'imagine, à dessein.
13:30Et cet espèce
13:30d'effacement culturel,
13:31c'est vrai que c'est assez fascinant
13:32de voir qu'il y a
13:32la complicité passive
13:34de tout le monde,
13:35en fait,
13:36pour que les choses s'installent.
13:37Évidemment,
13:37le combat,
13:38il est territorial,
13:38on le voit à Bruxelles.
13:40On voit les problématiques
13:41démographiques qui sont à l'oeuvre,
13:42mais moi j'ai une question,
13:43madame,
13:43parce qu'on a l'impression
13:44qu'on essaie d'apporter des réponses,
13:45aucune réponse
13:46ne produit aucun résultat,
13:49si ce n'est que
13:49le problème continue à se développer.
13:50Est-ce qu'il y a un moyen
13:51d'endiguer le basculement
13:54sans qu'il y ait une submersion,
13:56mais il y a un moment donné
13:56où on va perdre
13:57finalement notre identité,
14:00où on va la diluer ?
14:01Est-ce qu'on peut reprendre
14:02le contrôle de cette dérive ?
14:04Et je rajouterai,
14:04pardonnez-moi,
14:05Alexandre Malafaille
14:06et Florence Bergeau-Blaque-Terre
14:08dans votre livre,
14:09rebondir sur ce que dit Alexandre
14:11chez les commerçants,
14:12les industriels,
14:14les marques.
14:15Vous parlez dans votre livre
14:17du modèle inclusif
14:17prôné justement
14:18par les industriels
14:19et du modèle oumique
14:20par les acteurs islamistes.
14:22Justement,
14:23vous faites cette distinction.
14:25Exactement,
14:26merci de le rappeler.
14:28Effectivement,
14:29les marchands ont dans la tête
14:30un modèle inclusif
14:32qu'ils veulent porter
14:34dans l'espace public
14:35parce que ça fait leurs affaires,
14:37c'est évident,
14:38mais pourtant,
14:39ils ont en face d'eux
14:40un mouvement,
14:42un mouvement islamique
14:43qui voit le halal
14:44sur le plan oumique
14:45et qui se sert en fait
14:47de cet instrument économique
14:49pour avoir de plus en plus
14:52d'influence dans la société.
14:54Et je pense qu'il faut
14:55expliquer tout ça.
14:56Le problème aujourd'hui,
14:58c'est qu'à l'université,
14:59plus personne ne travaille
15:00sur ce sujet.
15:01Au contraire,
15:01on a plutôt
15:02une hégémonie
15:04de la gauche radicale
15:05qui ne veut absolument
15:07pas poser ces problèmes-là
15:08et qui empêche
15:09des chercheurs comme moi
15:10de l'amener.
15:13Voilà.
15:13Et donc,
15:14ça a une incidence
15:15sur le milieu médiatique,
15:17journalistique.
15:19Ça a une incidence aussi
15:20sur les couches intermédiaires
15:22qui vont ensuite
15:23prendre des décisions
15:25politiques,
15:26administratives,
15:26etc.
15:27Ils sont endoctrinés
15:29en fait
15:29par ce modèle inclusif
15:31sans se rendre compte
15:32que la société
15:33est en train de changer
15:34et que ça gronde
15:35aussi dans les familles.
15:36Moi, je rencontre
15:37beaucoup de Français,
15:39musulmans ou non d'ailleurs,
15:40de Français de toutes origines
15:41qui me disent
15:42qu'ils en ont ras-le-bol.
15:44Mais on peut combattre.
15:45Qu'ils n'entendent pas
15:46voir leur culture
15:48se réduire à ce point-là
15:50pour le combattre.
15:51Merci.
15:52Je pense que...
15:53Pardonnez-moi,
15:54on arrive au bout.
15:55Alexandre,
15:55on n'avait pas regardé
15:56le chronomètre.
15:57On est très en retard.
15:58Merci beaucoup.
15:58En tout cas,
15:59on a compris le message.
16:00Florence Bergeau-Blacler,
16:02chargée de recherche
16:03au CNRS
16:03et puis auteure du
16:04Djihad par le marché
16:05ou comment l'islam radical
16:07s'empare du marché halal
16:08aux éditions.
16:09Odile Jacob,
16:09merci d'avoir été avec nous
16:11sur Europe 1.
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