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Les invités de Julien Pasquet débattent des grands thèmes de l'actualité dans #180minutesInfoWE

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00:00Il est un petit peu plus de 15h, bonjour à tous, merci de nous retrouver au coeur de 180 minutes info week-end, édition spéciale consacrée bien sûr à ces développements de la matinée et cette arrestation de deux individus dans le cadre de l'enquête sur le cambriolage du loup.
00:15On vous dira tout dans quelques instants, je vous présente les invités qui vont décrypter cette actualité, mais d'abord on fait un point justement sur le JT du jour qui commence,
00:24chère Sandra Chiambo, rebonjour par cette enquête qui s'est donc accélérée une semaine après le vol des bijoux du Louvre, deux suspects sont en garde à vue.
00:32Ils ont été interpellés hier soir, l'un d'eux allait embarquer vers l'Algérie, le second s'apprêtait à rejoindre le Mali, les deux hommes sont soupçonnés d'avoir fait partie du commando qui a dérobé 8 joyaux de la couronne de France estimée à 88 millions d'euros.
00:45On retrouve Malo Stenner et Florent Doré au musée du Louvre. Malo, les touristes sont nombreux à réagir, un temps inquiet, ils sont plutôt ravis aujourd'hui.
00:57Oui, ils sont ravis les touristes, qu'ils soient d'ailleurs français ou étrangers, ils sont nombreux aux abords du musée du Louvre ou dans la file d'attente.
01:05On a pu constater avec Florent Doré que pour eux c'était enfin réalisé qu'ils avaient en tout cas l'esprit tranquille maintenant que deux des suspects avaient été retrouvés.
01:19Alors pour ceux qui ont eu la chance d'avoir des billets puisque le musée du Louvre est rempli aujourd'hui, à savoir maintenant est-ce qu'ils pourront, est-ce qu'ils se rueront en tout cas vers la salle Apollon
01:31ou ont été cambriolés ces bijoux ou alors est-ce qu'ils déambuleront tout à fait normalement dans le musée du Louvre ?
01:38Et autre question que nous nous sommes posées, c'est savoir est-ce que finalement ce cambriolage n'a tout simplement pas donné un coup de projecteur un petit peu plus important sur le musée du Louvre ?
01:48Merci beaucoup Malo Stenner avec Florent Doré et que demande le peuple ? Il y a un peu de soleil aussi du côté de la cour du Louvre cet après-midi.
01:56On enchaîne et on va revenir bien sûr sur cette actualité du Louvre avec les invités dans un instant.
02:00D'abord la semaine qui s'ouvre à l'Assemblée qui s'annonce périlleuse pour le gouvernement Lecornuil doit pour l'heure sa survie seulement à la décision du Parti Socialiste de ne pas le censurer d'emblée.
02:09Et selon Mathilde Panot, la chef des députés insoumis, l'EPS est en train de tout abandonner en proposant une taxe Zuckman homéopathique ou au rendement quasi nul. On l'écoute.
02:22Les socialistes viennent d'inventer une taxe Zuckman homéopathique, c'est-à-dire qui est due lui au point qu'elle ne servira plus à rien. J'explique.
02:28Dans le patrimoine des milliardaires, 90% des patrimoines des milliardaires sont des biens professionnels.
02:34Ce que proposent les socialistes, c'est d'exclure les biens professionnels dits familiaux.
02:39Et ce qu'a dit Gabriel Zuckman très bien hier lorsqu'il analysait justement les propositions qui étaient faites et notamment la proposition socialiste,
02:46c'est que plus vous faites des exemptions, des exonérations à cet impôt, plus derrière vous faites marcher la machine à optimisation.
02:52Donc ce qui va se passer, c'est que vous pouvez dire 7 milliards comme vous voulez, à la fin ce sera un rendement quasiment nul et que le parti socialiste est en train de tout abandonner.
03:02C'est le monde où on vend sa chemise pour emprunter un mouchoir. Enfin, c'est absolument absurde.
03:07Et puis pour finir, l'ouragan Mélissa qui poursuit sa route dévastatrice dans les Caraïbes, il menace désormais l'île de la Jamaïque.
03:12Et devrait balayer l'île pendant plusieurs jours avant de remonter vers le nord. 9 des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge.
03:21Renforcée en catégorie 4 sur une échelle de 5, la tempête a déjà fait au moins 4 morts en Haïti et en République dominicaine.
03:28Merci beaucoup Sandra Chiumbo pour l'essentiel de l'actualité.
03:31Sabrina Birlin-Bouy est avec nous du service police-justice de Céline.
03:34Nous allons retourner vers vous dans une seconde, Sabrina, pour les derniers développements autour de l'enquête du cambriolage du Louvre que l'on va évoquer avec Didier Rickner.
03:40Merci beaucoup d'être présent, historien de l'art, journaliste également.
03:45Pierre Lelouch est avec nous, merci beaucoup cher Pierre, ancien ministre, spécialiste des questions internationales.
03:49Le monde nous regarde depuis une semaine, il n'y a pas de quoi être fier.
03:53On va en parler également avec Elodie Huchard du service politique de CNews.
03:57C'est l'information du jour, donc l'enquête autour du cambriolage du musée du Louvre progresse.
04:02Une semaine après le casse spectaculaire, dans la soirée d'hier, la PJ, la police judiciaire a interpellé deux suspects,
04:07il y a deux hommes soupçonnés de faire partie du commando des cambrioleurs placés en garde à vue pour vol en bande organisée,
04:13association de malfaiteurs en vue de la commission d'un crime.
04:15Ils sont actuellement, Sabrina, interrogés par les services de police.
04:20Deux questions en une, les conditions de l'interpellation et le profil, ce que l'on sait de ces deux individus.
04:25Oui, donc ces deux individus ont été interpellés dans le cadre, vous l'avez dit, de l'affaire du vol au Louvre.
04:30Les deux hommes cherchaient à quitter le territoire.
04:33D'après nos informations, un individu a été interpellé hier, ce samedi, vers 22h.
04:38C'était à l'aéroport de Paris, de Roissy, Charles de Gaulle.
04:42Il comptait fuir vers l'Algérie.
04:44Quant au second suspect, d'après nos informations, lui, tentait d'aller vers le Mali.
04:48Il a été interpellé aussi hier soir, en Seine-Saint-Denis.
04:51Alors, pour le moment, ils sont tous les deux placés en garde à vue, une garde à vue qui peut être prolongée jusqu'à 96h,
04:57puisqu'ici, il s'agit d'infractions commises en bande organisée et donc le délai peut être plus long.
05:03Concernant leur profil, maintenant, ce que l'on sait, c'est qu'ils sont tous les deux suspectés de faire partie de ce commando de quatre individus
05:09qui ont cambriolé le Louvre dimanche dernier.
05:13Les deux suspects sont déjà bien connus des services de police.
05:16L'un en particulier, celui qui était interpellé à l'aéroport Charles de Gaulle,
05:21lui, il est identifié comme un habitué des braquages.
05:24Et je vous rappelle qu'il semblerait que ce soit l'ADN qui ait permis de les identifier,
05:29puisque 150 prélèvements de traces d'ADN, d'empreintes, avaient été réalisés par les enquêteurs.
05:36Et ça aurait pu, en tout cas, c'est ce qu'on pense, que ça ait conduit à interpeller, à identifier ces deux suspects.
05:41C'est une journée très tendue pour les enquêteurs, puisque les opérations sont encore en cours
05:46pour retrouver les deux autres membres du commando et puis élargir, évidemment, les recherches concernant les suspects.
05:51Et on va commenter cela tout au long de cette édition spéciale.
05:54Alors, il y a deux façons de lire l'actualité du jour.
05:56C'est le verre à moitié plein de se dire que c'est allé vite, que deux suspects ont été interpellés.
06:01Et puis le verre à moitié vite, c'est de se dire qu'il y en a forcément au moins deux autres dans la nature
06:03et que surtout, les bijoux restent introuvables.
06:06Frédéric Lauz, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.
06:11Merci d'être avec nous en direct par Visio.
06:12Afin de faire le tour de table, peut-être une ou deux petites questions avec vous.
06:16On a bien compris que l'enquête s'accélérait, que les autorités étaient toujours à la recherche de ces fameux bijoux.
06:23Je vais être un petit peu cynique avec mon premier constat,
06:25mais on peut déjà dire que la police française est un petit peu plus efficace que la sécurité du musée du Louvre.
06:30Écoutez, c'est vrai. La police française, encore une fois, démontre son efficacité,
06:38en particulier en l'espèce la police judiciaire, puisqu'en moins de six jours,
06:43on a déjà deux personnes qui sont en garde à vue, avec des profils intéressants
06:48et effectivement des traces ADN qui apparemment ont matché.
06:54Mais bon, c'est une enquête au long cours.
06:56Je rappelle d'ailleurs votre livre, dernière parution,
07:01« Insécurité, stop à la descente aux enfers »,
07:03que je conseille à tous nos téléspectateurs aux éditions Fayard.
07:06Alors, probablement, et je parle sous le contrôle de Sabrina Birlin,
07:10qui a toutes les dernières informations, c'est a priori l'ADN qui a parlé,
07:14parce que les deux hommes sont connus des services de police,
07:17a priori sur des faits de cambriolage, de bijouterie d'ores et déjà.
07:21On sait que depuis une semaine, il y a pas mal d'objets à Frédéric Loss qui ont été retrouvés,
07:25ces fameux gilets jaunes, ces chasubles qu'ils portaient.
07:28Je crois qu'un casque de moto a été retrouvé également.
07:31Moi, ce qui m'interroge, c'est que ça fait une semaine qu'on parle de « casse du siècle ».
07:34Je trouve que le mot est un petit peu galvaudé quand on voit tout ce qu'ils ont laissé derrière eux.
07:41« Casse du siècle » au regard du butin,
07:44puisque l'estimation, est-ce qu'il peut y avoir une véritable estimation
07:47d'un patrimoine inestimable, qui a une dimension, certes, vénable,
07:53mais surtout symbolique.
07:54Après « casse du siècle », parce que c'est le casse du musée du Louvre,
07:57un casse avec une estimation à 88 millions d'euros.
08:01Alors après, effectivement, six jours après,
08:06ils ont laissé beaucoup d'indices.
08:10Mais il y a eu beaucoup d'audace.
08:11Mais rappelez-vous également, quand on parlait de « casse du siècle »
08:15avec Albert Spadjari, qui avait volé, cambriolé,
08:20en creusant un souterrain, la Société Générale à Nice,
08:23on parlait de « casse du siècle »,
08:24mais Albert Spadjari, finalement, et son équipe ont été identifiées,
08:31ont été retrouvées.
08:32Bon, voilà, on a une police qui est quand même très réactive,
08:36qui est sur le coup, avec la BRI,
08:38pour tout ce qui est, en particulier, surveillance, filature,
08:43la BRB, dont la spécialité est de connaître le monde du grand banditisme,
08:48et puis l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels,
08:52qui est spécialisé dans ce milieu si particulier,
08:55des joailliers, des biens, des œuvres d'art.
08:58Et c'est un succès, clairement, à ce stade.
09:03Ce n'est pas encore un succès définitif,
09:06mais c'est un premier succès pour la police française.
09:09Mais effectivement, on n'a pas la totalité des auteurs.
09:12Il faut voir ce qui va être dit ou pas dit en audition pendant ces gardes à vue
09:16et la confrontation avec les éléments que possèdent les enquêteurs.
09:20Et après, bien sûr, est-ce qu'on va retrouver les bijoux ?
09:23Là, c'est évidemment autre chose,
09:25parce que je parlais d'œuvres d'art,
09:27mais des bijoux, c'est tout petit.
09:28À 200 kilomètres, on a la ville d'Anvers,
09:33où il y a des joailliers qui, pour la plupart, sont honnêtes.
09:35Il y en a qui sont moins honnêtes.
09:36Mais c'est une enquête au long cours.
09:40Il va falloir regarder les complicités.
09:42En termes d'actes préparatoires,
09:44les enquêteurs travaillent sur la traçabilité des actes préparatoires,
09:48parce qu'évidemment, il y a des preuves et des indices numériques.
09:52Et puis, bien évidemment, il y a l'enquête actuelle sur les auteurs,
09:56les bijoux, ceux qui ont fait ça.
09:58Les commanditaires, ce n'est pas un vol d'opportunité.
10:01C'est un vol commandité.
10:02Et puis, il y a la partie recel.
10:04On ne peut pas imaginer qu'une équipe aille casser
10:07et faire un vol en bande organisée au musée du Louvre
10:13sans avoir pensé à l'après.
10:16Moi, par contre, qui me frappe, qui est le plus spectaculaire,
10:20c'est les carences en termes de sécurité autour du Louvre,
10:25c'est-à-dire le fait qu'une nacelle puisse être installée un dimanche,
10:29personne ne s'en aperçoit,
10:31et qu'on puisse, avec une disqueuse,
10:32rentrer en trois minutes dans le musée du Louvre et repartir.
10:35Ça, ça va être le rédébat à côté de l'enquête.
10:39Et ça restera, bien sûr, le gros point noir de ce cambriolage,
10:42toutes ces failles qui ont été identifiées depuis une semaine.
10:45Merci beaucoup, Frédéric Close, d'avoir été avec nous,
10:47secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.
10:51Je voudrais qu'on voit le tweet du ministre de l'Intérieur
10:52qui s'est félicité tôt ce matin de ses deux premières interpellations.
10:57Il y a pas mal de choses à dire sur la communication du ministre de l'Intérieur.
11:00Je me tourne vers vous, Elodie.
11:01Pourquoi pas Pierre Lelouch également ?
11:03Il adresse ses plus vies félicitations aux enquêteurs
11:05qui ont travaillé sans relâche.
11:06Les investigations doivent se poursuivre
11:08en respectant le secret de l'enquête
11:09sous l'autorité de la Géodélection, etc.
11:11Ce sera avec la même détermination.
11:14Deux points d'exclamations.
11:15On continue.
11:15Deux points d'exclamations.
11:17Je trouve que ce tweet avec ces points d'exclamations,
11:19c'est assez rare sur des tweets de ministre
11:21qui sont plutôt plus sobres d'habitude.
11:24Ça se réduit, je trouve, d'une part,
11:26la réjouissance qui est la sienne
11:27et la pression qu'il a sur les épaules
11:29depuis 6-7 jours.
11:31Oui, bien sûr, la réjouissance, la pression
11:32et puis la manière jusque-là dont a travaillé Laurent Nunez
11:35où il est plutôt lui-même d'ailleurs
11:36à gérer des hommes de manière plus concrète.
11:39Il y a énormément de pression politique
11:41autour aussi de cette affaire.
11:43On se rappelle que Rachida Dati,
11:44ministre de la Culture,
11:46c'est elle-même qui a annoncé d'ailleurs
11:47ce cambriolage au Louvre.
11:48Elle a annoncé également que toute la journée,
11:50elle a suivi ce qui se passait
11:51depuis le musée aux côtés de son camarade
11:54de l'intérieur Laurent Nunez.
11:55On nous a dit aussi à l'Élysée
11:57que les deux ministres tenaient évidemment
11:58au courant Emmanuel Macron.
12:00On a beaucoup dit depuis une semaine
12:02que ce cambriolage au Louvre
12:03donnait une image déplorable de la France.
12:06Donc maintenant, il faut trouver un moyen
12:08d'essayer de sortir par le haut.
12:10Je ne sais pas si c'est possible,
12:11mais en tout cas de sauver un petit peu la face.
12:14Ces interpellations sont une première
12:16effectivement bonne nouvelle.
12:17Vous le disiez, il y a aussi beaucoup de choses
12:19encore sans doute à faire.
12:20Mais en tout cas, puisque Laurent Nunez
12:22n'a eu de cesse de rappeler
12:23que tous les moyens étaient mis
12:25pour retrouver les auteurs de cet acte,
12:27il y en a déjà deux qui ont été retrouvés.
12:28Ça montre qu'il y a quand même
12:29une certaine efficacité.
12:30Pierre Lelouch, évidemment qu'il y a
12:32une pression de l'Élysée également.
12:34Il y a cette promesse qui a été faite
12:35par Emmanuel Macron le jour du vol
12:37ou le lendemain, je crois, de traduire en justice
12:40et de mettre la main sur les auteurs.
12:42C'est une première victoire,
12:43même si, encore une fois,
12:44les bijoux restent introuvables
12:45et que depuis une semaine,
12:46quand bien même ces deux arrestations
12:47ont été effectuées,
12:49nous sommes un petit peu
12:50la résée du monde.
12:52Complètement, oui.
12:52Il faut lire la presse étrangère,
12:54c'est catastrophique.
12:55Il y a ceux qui se moquent
12:57carrément de la France.
12:59Ceux qui font des analyses plus profondes,
13:02je pense aux correspondants
13:05du New York Times à Paris
13:07qui n'oublient pas de mentionner
13:09que Macron a commencé sa carrière au Louvre,
13:14lieu symbolique de l'histoire de France.
13:17J'ajoute par rapport à ce que dit ce journaliste
13:20que c'est Macron lui-même
13:23qui parle de braquage.
13:24Je suis entré par effraction.
13:27Il sort sur une effraction,
13:29mais ce n'est pas à lui.
13:29Il est au même endroit.
13:31Il y a comme un signe du destin
13:32à un moment où le pays
13:34est complètement calaminé.
13:36Il n'y a plus de gouvernail,
13:37il n'y a plus de gouvernement,
13:38il y a un parlement éparpillé,
13:41il n'est pas sûr d'avoir un budget.
13:43C'est une situation extraordinairement stressante
13:45pour la totalité du pays.
13:48Et notre image à l'international
13:49est saccagée à un point
13:51qu'il est difficile d'imaginer.
13:53On va revenir à...
13:54Tout ça est d'une grande tristesse.
13:56Ce qui ajoute d'ailleurs
13:57à ce sentiment que la France
13:59est ouverte au pillage
14:00et qu'il n'y a pas de responsable,
14:03c'est le fait que justement
14:04il n'y a pas de responsable.
14:05Alors que la présidente directrice du Louvre
14:09avait produit un rapport l'an dernier
14:11sur le Louvre,
14:12il n'y a pas un mot sur la sécurité.
14:14Le président de la République
14:15se rend en janvier
14:17et se fait filmer avec la joconde derrière lui.
14:19Il faut oser pour expliquer le nouveau Louvre.
14:22Pas un mot sur la sécurité.
14:23Et là, on est vraiment...
14:26Et en plus,
14:27M. Lunez,
14:29lors de son interview
14:30chez Sonia Mabrouk,
14:31en début de semaine,
14:34dit
14:34« C'est une affaire de grand banditisme. »
14:36On va probablement découvrir
14:37que ce sont des petits malfrats
14:39de la Seine-Saint-Denis.
14:40L'enquête le dira.
14:41Avec des complicités intérieures,
14:43on va voir.
14:43Mais c'est plutôt, à mon avis,
14:44ça que ça sent,
14:46cette improvisation,
14:46c'est plutôt ça.
14:47L'enquête le dira.
14:48Et on va revenir avec vous, Sabrina.
14:49Il y a Christian Flech,
14:50l'ancien directeur de la police judiciaire de Paris,
14:52qui va entrer sur ce plateau dans un instant.
14:54On va revenir sur tout ce qui a pu conduire
14:55à l'arrestation de ces deux hommes.
14:57Mais d'abord,
14:58je voudrais me tourner vers vous,
14:59Didier Rickner,
14:59historien de l'art,
15:00je le rappelle,
15:00journaliste.
15:01On peut se demander véritablement
15:03à l'heure où l'on se parle
15:04si les bijoux sont intacts.
15:07Parce que là,
15:07on ne parle pas de pierres.
15:08On parle d'œuvres d'art inestimables
15:11en tant que patrimoine
15:12et d'histoire de France.
15:13Alors, c'est estimable en tant que valeur.
15:15C'est-à-dire qu'on n'a pas grand-chose.
15:17Ça n'a pas beaucoup de valeur maintenant
15:18en tant qu'objet lui-même
15:19puisque tout le monde les connaît
15:21et qu'on ne peut pas négocier avec eux.
15:23On ne peut pas les négocier.
15:25Les pierres,
15:25ça a beaucoup moins de valeur.
15:26J'espère.
15:27C'est surtout ça.
15:28Mon inquiétude et l'inquiétude de tout le monde,
15:29c'est qu'on va les retrouver intacts.
15:31Alors, j'ai le bon espoir quand même
15:32parce qu'il y a d'autres exemples
15:33où on a retrouvé de tels bijoux intacts.
15:36Mais c'est vrai que...
15:37Alors, la police a fait un boulot formidable.
15:39Est-ce que les arrestations du jour
15:40ne font pas peser un risque sur ces joyaux
15:43puisque là, il y a forcément
15:44un empressement qui s'empare
15:46de toutes les personnes
15:48qui ont pris part à ce vol
15:49de près ou de loin
15:49et que forcément,
15:51l'annonce de ces arrestations
15:52crée une sorte de panique générale
15:53chez les malfrats
15:54et c'est un risque aussi
15:55pour les bijoux d'être transportés
15:57ici et là.
15:58La fuite de l'information, tout à fait.
15:59La fuite de l'information
15:59parce qu'a priori,
16:01les enquêteurs auraient préféré
16:02que les médias ne soient pas au courant
16:03de ce qui est en train de se passer.
16:05Alors, oui et non, je ne sais pas.
16:06Alors, je ne suis pas spécialiste
16:07des vols de bijoux.
16:08Mais il est clair qu'il y a un risque,
16:10c'est qu'ils prennent peur
16:11et qu'ils se débarrassent des bijoux
16:12et qu'éventuellement,
16:13même on a vu ça,
16:14parfois on les jette,
16:15on les détruit.
16:16Et puis, il y a aussi la possibilité
16:17que voyant qu'ils risquent
16:18de se faire prendre,
16:19justement, ils les conservent
16:20parce que si on les retrouve intactes,
16:22ils seront moins condamnés
16:25que s'ils les détruisent.
16:27Donc, je ne sais pas.
16:28On ne peut pas faire de politique fiction.
16:30Je ne sais pas.
16:31On va voir ce qui se passe.
16:32En tout cas,
16:33pourvu qu'on les retrouve intactes.
16:34C'est une bonne nouvelle déjà
16:35de voir que ça avance.
16:36Bien sûr, c'est une très bonne nouvelle.
16:38Même s'il reste,
16:38Sabrina a toujours autant de questions.
16:40Le mobile,
16:41le ou les commanditaires,
16:42la localisation des différents bijoux.
16:44Oui, on n'est vraiment pas encore là.
16:46C'est quand même le début de l'enquête,
16:47il faut le dire.
16:48Ça allait relativement vite malgré tout
16:49parce que c'est une enquête exceptionnelle
16:52et qu'il y avait beaucoup de traces d'ADN.
16:55150 prélèvements.
16:56Alors, normalement,
16:56ça prend plus de temps
16:57pour les identifier
16:58et faire des rapports
16:59avec des suspects,
17:00des rapprochements.
17:01Là, ça a été plus rapide.
17:02Pourquoi tous ces prélèvements ?
17:04Où ?
17:04Eh bien, il y avait eu la perte
17:06d'un des casques de moto.
17:07Il y a raison, Pierre.
17:08C'est pour ça que ce n'est pas des pros.
17:09Parce qu'il y a trop de traces.
17:11Il y a trop d'ADN qui a été laissés.
17:12Il y a trop d'objets
17:13qui ont été laissés en route.
17:14Ce qu'on apprend,
17:15c'est que dans un rapport,
17:16il y a beaucoup de vacataires
17:18qui ont travaillé au Louvre.
17:19C'est de là que vient
17:20la complicité interne.
17:21Alors, ça, ce n'est pas vérifié encore.
17:23Non, ce n'est pas vérifié.
17:23C'est une piste pour l'instant.
17:24Mais c'est l'une des pistes
17:24qui est creusée,
17:25la complicité interne.
17:26Pourquoi 1 366 agents
17:29de surveillance dans le Louvre ?
17:30Ça fait beaucoup de personnel.
17:31Il est possible qu'il y ait une faille
17:32sur l'un de ces agents.
17:35Et en effet,
17:36la complicité en interne,
17:37elle pose question aussi
17:40parce qu'il y a cette question
17:40de la fenêtre.
17:41La fenêtre où ont pénétré
17:43les voleurs,
17:45c'est une fenêtre...
17:46Alors, selon les versions officielles,
17:48où il y avait une alarme
17:52qui avait été déclenchée.
17:53Nos sources à nous,
17:54sources proches du dossier,
17:55nous disent que sur cette fenêtre...
17:56Et je me permets de faire entrer
17:57Christian Flech en direct,
17:58ancien directeur de la police judiciaire.
18:00Vous pouvez venir de ce côté
18:00si vous voulez,
18:01ou ici, vous êtes très bien.
18:02Merci, M. Pé.
18:03Je viens vers vous dans un instant.
18:04Les sources que l'on connaît
18:05proches du dossier
18:06nous disent que cette fenêtre
18:07en particulier
18:08n'avait pas d'alarme,
18:09contrairement à ce que disent
18:09les sources officielles.
18:11Et ça, en effet,
18:12ça peut être un élément
18:12qui va plutôt pencher
18:15du côté de la complicité
18:16en interne
18:17pour connaître ce détail.
18:18L'un des deux interpellés
18:20l'a été à l'aéroport de Roissy
18:22en partance pour l'Algérie.
18:24L'autre interpellé
18:25en Seine-Sogni
18:25alors qu'il allait partir
18:26pour le Mali.
18:27Tout cela est confirmé.
18:29Des individus
18:29donc connus précédemment
18:30des services de police,
18:31donc des ADN
18:32déjà dans les fichiers.
18:33Exactement, des ADN
18:34qui ont matché,
18:35qui ont permis d'identifier
18:36ces deux suspects,
18:38ces deux hommes.
18:39L'un qui était déjà
18:40en partance,
18:41il était à l'aéroport
18:42Roissy-Charles de Legault
18:43lorsqu'il a été interpellé.
18:44Il allait en direction
18:45de l'Algérie
18:46et dans la foulée
18:47le même soir
18:48en Seine-Saint-Denis
18:49a été interpellé
18:50un autre individu
18:51qui lui tentait
18:52d'aller se diriger
18:53du côté du Mali.
18:54Christian Flech,
18:55merci beaucoup
18:56d'être sur le plateau
18:56de Seine-Saint-Denis,
18:57ancien directeur
18:57de la police judiciaire
18:58de Paris.
19:00C'est la BRI
19:00qui a participé
19:02à l'interpellation
19:03de cet individu
19:04hier soir
19:04à l'aéroport de Roissy.
19:06Comment ça se déroule
19:06ce type d'intervention ?
19:08Déjà, moi je suis étonné
19:09du fait que ça arrive hier soir.
19:11Il y a un côté
19:11un peu improvisé
19:12parce que généralement
19:13on va taper les individus
19:15à l'aube
19:15à 6h du matin.
19:16Est-ce que c'est une interpellation
19:18forcée
19:18parce qu'il était sur le départ ?
19:19Parce que c'est un succès
19:20de l'ensemble
19:20de la police judiciaire
19:21de Paris.
19:22La BRB était le service
19:23qui était saisi
19:24parce qu'ils ont
19:25des compétences
19:26à la fois en enquête
19:27et en matière
19:28de connaissance
19:30du milieu artistique.
19:32Ils sont capables
19:33de s'appuyer
19:33sur tous les services
19:34de cette maison.
19:35Il y a plus de 2300 personnes
19:37dans la police judiciaire
19:37parisienne
19:38avec des vraies spécialités.
19:40Et donc s'ils ont
19:41un objectif à suivre
19:42voire à interpeller
19:43si ça peut être dangereux,
19:44ils font appel à la BRI.
19:46Ensuite, pourquoi ça s'est fait
19:47de façon précipitée ?
19:49Parce que manifestement
19:50comme vous l'avez dit,
19:51la personne allait partir
19:53à l'étranger
19:53dans un pays
19:54où on n'a pas
19:54les meilleurs rapports
19:55pour récupérer quelqu'un.
19:57Donc je pense
19:58que la décision stratégique
19:59a été prise
20:00en accord
20:01avec le procureur
20:01de la République
20:02de façon à éviter
20:04qu'il parte à l'étranger.
20:05Alors je ne vais pas
20:06m'auto-flageller
20:07et auto-flageller
20:08l'ensemble des médias
20:09mais est-ce que
20:10ce n'est pas une possible
20:11entrave à l'enquête
20:12le fait que
20:13ces interpellations
20:14aient fuité ?
20:14Parce que là,
20:15il y a à la fois
20:15une satisfaction
20:16d'aller vite,
20:17d'interpeller deux individus
20:19mais de notre côté,
20:20d'informer tous ceux
20:20qui peuvent avoir participé
20:22de près ou de loin
20:23à ce cambriolage
20:24que l'étau s'est resserré
20:25autour d'eux
20:25et qu'il faut filer FISA,
20:28pardon de le dire
20:28de cette façon.
20:29C'est ce qu'a dit
20:29Mme Bécuot.
20:30C'est ce qu'a dit
20:30Mme Bécuot.
20:31Vous pouvez vous déranger
20:31bien sûr.
20:32Ce n'est pas utile
20:33de transmettre
20:35cette information-là
20:36immédiatement.
20:37Il y a un besoin
20:38d'essayer de récupérer
20:39les autres personnes
20:40et surtout,
20:40il y a un vrai besoin
20:41de trouver des bijoux.
20:42Tout ce qui est fait
20:43comme ça,
20:44tout ce qui oblige
20:44la police a précipité
20:46alors que sans doute
20:47il y avait d'autres
20:47investigations en cours
20:48ne peut être que néfaste
20:50pour la réussite
20:51de l'enquête.
20:52Évidemment.
20:53Pierre,
20:54c'est tout sauf un détail
20:54de savoir,
20:55je reste sur ce vol
20:57vers l'Algérie,
20:58de savoir qu'un des suspects
20:59peut se retrouver
21:00dans un pays
21:00avec lequel on n'a plus
21:02aucune relation diplomatique.
21:03Ce n'est pas un détail
21:04dans cette enquête ?
21:05Bien sûr que non,
21:06mais ce que dit
21:07le commissaire
21:07et le directeur,
21:09pardon.
21:10J'étais commissaire aussi.
21:11Je peux dire
21:12commissaire,
21:13directeur,
21:13ou directeur,
21:13commissaire.
21:14Non mais ce que vous dites
21:15est pas...
21:15Regardez le plus haut grade
21:16comme vous,
21:17monsieur le ministre.
21:18Très aimable.
21:20Tout ça est très compliqué
21:22parce que je me demande
21:25d'où vient la fuite en fait.
21:26Il y a un vrai sujet là-dessus.
21:28C'est le parisien,
21:29je crois,
21:29c'est le parisien
21:30qui a donné la fuite.
21:30Alors je crois
21:31que c'est sur nos confrères
21:31du parisien.
21:32A priori,
21:34on n'est pas supide.
21:35Ça vient de services de police
21:36qui communiquent
21:36avec les journalistes.
21:37C'est une affaire
21:37au plus haut niveau
21:38au niveau du cabinet du ministre.
21:40C'est une affaire
21:40extrêmement politique.
21:42Vous imaginez
21:42que le président
21:43de la République,
21:44il est toute la journée
21:45pendu au téléphone
21:46pour savoir si ça avance.
21:47Parce que je disais
21:48tout à l'heure,
21:49c'est-à-dire toute la symbolique
21:50de ce pays
21:51qui part à volo,
21:52qui est ouvert au pillage
21:53et donc tout le monde
21:54se moque.
21:55Donc lui,
21:55il a besoin de résultats.
21:56Le ministre qui vient d'arriver
21:57a besoin de résultats.
21:58Et boum,
21:59il y a une fuite.
22:00C'est une fuite organisée.
22:01C'est assez...
22:02Oui,
22:03vous pouvez toujours imaginer ça.
22:04Maintenant,
22:04celui qui a fait fuiter,
22:05je le connais,
22:06ce n'est pas la première fois.
22:08Ah, vous le connaissez ?
22:09Vous savez personnellement
22:10qui a fait fuiter l'information ?
22:10Non, le journaliste, bien sûr.
22:11Ah, le journaliste, oui.
22:13Et il a des contacts
22:14dans les services de police aussi.
22:15Bon,
22:16je vous propose
22:17de marquer une courte pause
22:18et on va se retrouver
22:19parce qu'il y a plein
22:19de questions à poser,
22:20notamment à vous,
22:22Christian Flech,
22:22à Didier Rickner également,
22:24sur ces bijoux,
22:24sur ce qu'ils peuvent devenir,
22:26sur la façon
22:27de les mettre ou non
22:28sur un marché parallèle.
22:30Et puis,
22:30de l'autre côté,
22:31c'est garde à vue.
22:32On a quatre jours,
22:32à priori,
22:33de garde à vue
22:34pour ces deux individus.
22:35Est-ce qu'ils peuvent parler ?
22:36Est-ce qu'ils ont été interpellés
22:37avec de la téléphonie sur eux ?
22:38Est-ce que là encore,
22:39on peut avoir
22:40des informations à ce propos ?
22:42On continue d'en parler
22:43juste après une courte pause.
22:44Restez avec nous sur CNews.
22:45Oui, ça vient.
22:48Nous sommes de retour.
22:49Je peux vous dire
22:49que depuis cinq minutes
22:50que nous avons quitté l'antenne,
22:52ça discute.
22:53Et c'est dommage
22:54qu'il n'y ait pas des caméras.
22:55Il faut filmer les pubs
22:56parce que c'est presque
22:58plus intéressant
22:58que quand vous êtes à l'antenne.
23:00Je vous taquine.
23:01De retour sur le plateau
23:03de 180 minutes
23:03avec Didier Rickner,
23:04Élodie Huchard,
23:05Pierre Lelouch,
23:05Christian Flech,
23:06l'ancien directeur
23:07de la PJ de Paris.
23:08L'enquête autour du cambriolage
23:09du Louvre
23:10a progressé
23:11ces dernières heures.
23:12Vous le savez sans doute.
23:13Dans la soirée d'hier,
23:14la PJ a interpellé
23:15deux suspects.
23:16Deux hommes soupçonnais
23:16de faire partie
23:18de ce commando
23:19placés en garde à vue
23:19pour vol en bande organisée.
23:21Association de malfaiteurs
23:22en vue de la commission
23:23d'un crime.
23:23Ils sont interrogés
23:24par les services de police.
23:26Retour sur une semaine
23:26d'enquête
23:27avec Charlotte Diry
23:28avant de continuer
23:29notre décryptage.
23:30C'était il y a une semaine,
23:32jour pour jour.
23:33Il est 9h30.
23:34Le Louvre est ouvert
23:35lorsque des malfrats
23:37s'introduisent
23:37dans la galerie Apollon
23:38à l'aide d'un monte-charge.
23:40En seulement 8 minutes,
23:42les cambrioleurs
23:42dérobent 8 trésors nationaux.
23:45Commence alors
23:45une traque
23:46et une enquête hors normes.
23:48Dans la précipitation,
23:50les malfaiteurs
23:50laissent de nombreux indices
23:51derrière eux.
23:52Casques de scooter,
23:54produits inflammables
23:55ainsi que la couronne de génie.
23:57Des objets
23:57immédiatement soumis
23:59à analyse
23:59indiquait la procureure
24:01de Paris
24:01au lendemain du casse.
24:03Mercredi,
24:04après 3 jours
24:05de fermeture,
24:05le musée rouvrait
24:07ses portes
24:07sous haute sécurité.
24:09Un retour des visiteurs,
24:10partagé entre tensions
24:12et émotions.
24:13Alors que l'enquête
24:14se poursuit,
24:15les auteurs des faits
24:16sont toujours introuvables.
24:18Jeudi 23 octobre,
24:19les éléments
24:20s'accumulent.
24:21150 prélèvements
24:22de traces ADN
24:23et papillaires
24:24sont en cours
24:24d'analyse.
24:25L'enquête
24:26s'accélère
24:27ce samedi 25 octobre
24:28où deux suspects
24:29sont interpellés
24:30et placés
24:31en garde à vue.
24:32Au total,
24:33une centaine
24:33d'enquêteurs
24:34est mobilisée
24:34sur ce dossier,
24:36considéré comme
24:36le casse du siècle
24:37dont le butin
24:38est estimé
24:39à 88 millions d'euros.
24:41Je voudrais m'arrêter
24:44sur ces derniers termes
24:45parce qu'on l'a fait,
24:46on l'a dit avant la pluie
24:46mais vous n'étiez pas
24:47encore avec nous
24:47Christian Flech.
24:48Moi je trouve que
24:49plus on avance
24:50dans l'enquête
24:50et plus on a d'informations,
24:51plus ce terme
24:52de casse du siècle
24:53me semble galvaudé
24:55tant une accumulation
24:56de petites erreurs
24:57se sont additionnées
24:59pour arriver
24:59à ces interpellations.
25:00Je pense évidemment
25:01à la couronne
25:01qui est tombée par terre,
25:02à ces ADN
25:03qui sont multiples,
25:04à ces gilets,
25:05ces chasubles
25:06qui ont été retrouvés,
25:07casques de moto,
25:08ce n'est pas très professionnel,
25:09ça ne fait pas très
25:09casse du siècle.
25:10Il y a deux façons
25:11de concevoir le terme
25:12casse du siècle.
25:13Vu le préjudice,
25:14c'est quand même
25:14un casse très important.
25:16Ça peut être
25:16le casse du siècle.
25:17Après, vous,
25:19journalistes,
25:20quand vous trouvez
25:20que c'est trop facile,
25:21vous trouverez
25:22que les types
25:22sont des baltringues.
25:23Non, je ne sais pas
25:24ce que je dis,
25:25je ne me serais pas permis.
25:25La police a fait
25:25un énorme travail,
25:26ils ont mis les moyens
25:27et ils ont joué
25:29sur les faiblesses
25:30des autres.
25:31Mais c'est le boulot
25:32du gendarme et du voleur.
25:33Pardon de voir le verre
25:33à moitié vide
25:34parce que c'est un peu
25:35notre rôle de journaliste
25:35d'aller creuser
25:37là où ça peut
25:37un peu moins réjouir.
25:40Ce que nous dit
25:40la soirée d'hier
25:41peut-être aussi,
25:42c'est que la police
25:42donc malheureusement
25:44n'a pas tous les cambrioleurs
25:45parce que j'imagine
25:45que quand le go,
25:47comme on dit,
25:47a été donné
25:48pour interpeller
25:50ces deux hommes,
25:51si les quatre éventuels
25:52suspects étaient dans les radars,
25:53les quatre auraient été
25:54tapés hier.
25:55Oui, sans doute.
25:56Mais peut-être
25:57sont-ils en garde à vue
25:58et qu'on ne le sait pas.
26:00Il va s'agir de comprendre
26:01maintenant ce qui s'est passé.
26:02Ces 96 heures
26:03de garde à vue,
26:04elles sont un peu
26:04une course contre la montre.
26:05D'abord,
26:06savoir si ça relève
26:07du crime organisé,
26:07d'un réseau,
26:08d'un cambriolage
26:09d'opportunités.
26:10Ce sont les premières questions
26:11qui vont se poser.
26:12Comment elle s'entame
26:13cette garde à vue ?
26:14Quelle façon
26:14peuvent avoir
26:15les enquêteurs
26:16de déstabiliser
26:17ces deux hommes
26:17qui sont donc
26:18connus des services
26:19à priori
26:19aguerris aux gardes à vue
26:22et autres confrontations
26:24avec les forces de l'ordre ?
26:25Il y a d'abord
26:26toute une partie
26:26de formalité
26:27parce que la procédure pénale
26:28est de plus en plus complexe.
26:30Donc il y a énormément
26:30de formalité
26:31à remplir.
26:32L'entretien avec un avocat,
26:33l'entretien éventuel
26:34avec un médecin
26:35si c'est demandé,
26:36l'avis à famille,
26:37etc.
26:38Et ensuite,
26:38il y a les auditions.
26:40Maintenant,
26:40moi, je trouve
26:41qu'on n'a pas les quatre,
26:43il y en a deux.
26:44Est-ce que c'est leur intérêt
26:45à ces deux
26:45qui sont là
26:46dans les mains
26:46de la police
26:47de prendre le chapeau
26:48et de porter la responsabilité
26:49à deux
26:50sur une affaire
26:51qui va les dépasser
26:52très largement ?
26:53Leur intérêt,
26:54me semble-t-il,
26:54mais c'est aussi
26:55le travail de leurs avocats
26:56de le faire comprendre,
26:57c'est de parler
26:58de...
27:00S'ils ne donnent pas
27:00le nom des deux autres,
27:01qu'ils donnent tous les éléments
27:03qui permettraient
27:03de retrouver les bijoux.
27:04D'expérience,
27:05c'est difficile
27:06de rester muet
27:06pendant 96 heures ?
27:09C'est difficile,
27:09c'est peut-être
27:10pas leur intérêt non plus.
27:11D'autant qu'il y a peut-être
27:12de la téléphonie
27:13parce que je crois
27:13que celui,
27:14en tout cas,
27:14qui a été en partance
27:15vers l'Algérie
27:16a été interpellé
27:17avec un téléphone
27:17sur lui.
27:19On peut confronter
27:19forcément les individus
27:20à des traces,
27:21à des géolocalisations,
27:23à des appels,
27:24des messages
27:24qui auraient pu être
27:25interceptés également.
27:26C'est tout le jeu
27:27de ce face-à-face
27:28avec les forces de l'ordre ?
27:29Si vous parlez
27:30des traces numériques,
27:31n'oubliez pas
27:31qu'il y a deux endroits.
27:32Il y a le Louvre
27:33et la ville de Louvre
27:35où on a volé
27:36la nacelle.
27:37Donc il y a des traces
27:38dans les deux cas.
27:39S'il y a des traces identiques
27:40dans les deux cas,
27:41c'est d'autant plus intéressant.
27:43Sabrina Birlin-Bouillet,
27:45qu'est-ce qu'on sait
27:46du profil
27:46des deux individus
27:47interpellés ?
27:48Si on peut refaire
27:48un petit récapitulatif
27:50avant de s'intéresser
27:51à ces bijoux
27:52et au fait qu'on puisse
27:54les retrouver un jour ou non ?
27:55Les deux hommes
27:56qui ont été interpellés
27:57samedi soir,
27:58tous les deux projetés
27:59de quitter le territoire.
28:01Le premier individu
28:02interpellé samedi
28:04vers 22h,
28:04c'était à l'aéroport
28:05Roissy-Charles-de-Gaulle.
28:07Il comptait fuir
28:08vers l'Algérie.
28:09Le second suspect,
28:10lui,
28:10tentait d'aller vers le Mali.
28:12Il a été interpellé
28:13dans le département
28:14de la Seine-Saint-Denis.
28:17Ce qu'on sait
28:17concernant leur profil,
28:18c'est qu'ils sont tous les deux
28:19bien connus
28:19des services de police.
28:20En particulier celui
28:21qui a été interpellé
28:22à l'aéroport
28:24de Roissy-Charles-de-Gaulle.
28:25Lui,
28:26il semble être
28:27un expérimenté
28:30ou du moins
28:30être plus chevronné
28:31dans des affaires
28:32de braquage.
28:34C'est lui
28:34qui a l'expérience
28:35la plus forte criminelle
28:36dans ce domaine-là.
28:37Ce qu'on sait
28:38à ce niveau-là,
28:39pour l'instant,
28:40à ce stade,
28:40voilà les informations
28:41que l'on a.
28:42On sait aussi
28:42qu'aujourd'hui,
28:43c'est une journée sous tension
28:45parce que, justement,
28:46l'opération est toujours en cours
28:48pour rechercher
28:49les deux autres individus.
28:51Ces deux
28:51qui ont été interpellés
28:52semblent faire bien partie
28:54du commando
28:54qui était à l'intérieur
28:56du Louvre
28:57et qui a volé
28:58les bijoux.
28:58L'enquête,
28:59elle avance,
28:59Didier Reckner,
29:00et c'est très bien.
29:01100 enquêteurs
29:02mobilisés.
29:03Il y a cette interview
29:03de la procureure de Paris
29:04au GDD
29:05qui nous parle
29:05de ce travail de titan,
29:07ces moyens hors normes
29:08qui sont mis
29:08et c'est très vite.
29:10Et l'autre versant,
29:10le paradoxe,
29:11c'est de voir
29:13que le Louvre
29:13reste,
29:14pardon de le dire
29:15comme ça,
29:15mais il reste une passoire
29:16et j'en veux pour preuve
29:17cette information
29:18qu'on dévoilait hier
29:19de nos confrères d'RTL
29:21qui nous expliquaient
29:22que les bijoux,
29:23ce qu'il en restait
29:23en tout cas
29:24de la galerie d'Apollon,
29:25avaient été transférés
29:26en catimini
29:27à 300 mètres de là
29:28dans les sous-sols
29:29de la Banque de France
29:30à 26 mètres de profondeur
29:32là où 90%
29:33de l'or
29:34de la France
29:35est abrité.
29:37J'y ai vu
29:38un formidable aveu
29:39d'impuissance
29:40et une réalité,
29:42c'est que le Louvre
29:42une semaine après
29:43n'est toujours pas
29:44un endroit sûr.
29:44Ça ne me choque pas
29:45outre mesure,
29:46moins que vous en tout cas.
29:47Bah oui,
29:48il faut voir les vitrines
29:49dans la galerie d'Apollon
29:50ne sont plus opérationnelles.
29:52Et vous n'êtes pas capable
29:53en une semaine
29:54de la sécuriser,
29:55du moins avec des moyens humains ?
29:56Non, mais de toute façon
29:57ça n'a pas de sens
29:58parce que les gens
29:58ne pourraient pas venir la voir.
29:59Je pense que sécuriser
30:01les bijoux
30:02pendant un certain temps,
30:04le temps qu'on puisse
30:05trouver un moyen
30:05de le réinstaller
30:07dans le musée
30:08d'une manière
30:08plus sécurisée que celle-ci,
30:09ne me paraît pas absurde.
30:11Il ne faut pas
30:11que ça reste dans un coffre.
30:13Oui,
30:13justement,
30:14il ne faut surtout pas
30:15concevoir la sécurisation
30:17pièce par pièce.
30:18C'est un schéma global
30:19qu'il faut entreprendre.
30:20Il faut savoir
30:21comment sécuriser,
30:22où renvoie les alarmes
30:23et qu'est-ce qu'on fait
30:24une fois qu'il y a une alarme.
30:25Mais tout a fonctionné
30:25Christian Flech ?
30:26Il n'y a pas de problème
30:26au Louvre.
30:27Vous avez entendu
30:28les auditions
30:28de la présidente du Louvre.
30:29D'ailleurs,
30:30Elodie était présente au Sénat.
30:31C'est un auto-satisfait site total.
30:33Elle a raison,
30:34tout a fonctionné,
30:34ça veut dire que le système
30:35n'est pas adapté.
30:37Mais même là,
30:38non,
30:38tout a fonctionné,
30:38je ne suis même pas certain
30:39parce qu'on ne peut pas dire
30:41que la vitrine a fonctionné.
30:42Alors elle dit
30:42que la vitrine
30:43est la plus haute sécurité possible.
30:44Elle a très bien fonctionné
30:45la vitrine
30:45parce qu'elle n'a pas été brisée.
30:48Je ne fais que reprendre
30:49les propos
30:50de la présidente du Louvre.
30:50C'est sur l'élite
30:51quand on entend ça.
30:52C'est à mourir de rien.
30:54Elle était folle
30:54cette audition.
30:56C'est franchement désespérant.
30:58Et les Français
30:59n'y comprennent rien.
31:00Ça contribue
31:01au malaise général
31:01et au sentiment
31:03que l'État et la France
31:04n'est plus tenus.
31:05C'est la faute à personne.
31:07C'est tellement français.
31:08C'est un peu la voiture balai
31:09effectivement.
31:10Ils récupèrent
31:11quand ça ne va pas.
31:11Et je répète
31:13que c'est un dysfonctionnement
31:15du Louvre
31:15mais dysfonctionnement au Louvre
31:16il y en a plein
31:17sur plein de sujets.
31:19On a commencé
31:19par mettre des bijoux
31:20à côté de fenêtres
31:21dans la plupart
31:22des musées du monde.
31:23Les endroits
31:24où il y a des choses
31:24vraiment précieuses
31:25il n'y a pas de fenêtres.
31:26Oui après
31:26vous connaissez le Louvre
31:27certainement mieux que moi Pierre.
31:29Vous savez qu'à la base
31:29c'est un château
31:30ce n'est pas créé
31:33ce n'est pas une architecture
31:33de musée à la base.
31:35C'est un endroit
31:36qui a été aménagé
31:37pour devenir un musée.
31:37Après s'il y avait
31:38un service de sécurité au Louvre
31:39ça se saurait
31:40on aurait regardé
31:42qu'est-ce qu'on met
31:42à quel endroit.
31:44Parce qu'il y a
31:45des statues énormes
31:46on peut les mettre
31:46à côté d'une fenêtre
31:47mais des bijoux
31:48c'est quand même
31:49très très risqué.
31:49En tout cas dans cette configuration
31:51on n'a pas fait
31:52ce qu'il fallait
31:53parce qu'en admettant
31:54qu'on le laisse
31:54dans la galerie d'Apollon
31:55ils ne sont pas
31:55depuis si longtemps
31:56dans la galerie d'Apollon
31:56mais en admettant
31:57qu'on les laisse ici
31:58Ils étaient où avant ?
31:59Ils étaient en plusieurs
32:01Parce que la galerie d'Apollon
32:02a déjà été fracturée
32:03en 1976
32:04avec l'épée de Charles X
32:05Oui, l'épée de Charles X
32:05Je ne sais pas
32:07exactement où ils étaient
32:07mais il y a eu
32:08des bijoux qui ont été
32:08re-amenés ici
32:09et puis 7 de ces bijoux
32:10sur 8 n'étaient pas là
32:11puisqu'ils n'étaient pas
32:11au Louvre du tout
32:12avant 85
32:13même avant 2018
32:15il y en a eu
32:15qui ont été achetés
32:16mais ce qui est sûr
32:18c'est que même
32:18si on les laisse ici
32:19il n'y avait pas
32:20les systèmes d'alarme
32:21suffisants
32:22et puis surtout
32:22on a remis
32:26on a remplacé
32:28la vitrine
32:28qui était très sécurisée
32:30alors qu'elle ne fonctionnait plus
32:30il fallait soit les refaire fonctionner
32:32soit refaire des vitrines équivalentes
32:33mais on a mis des vitrines
32:34qui n'étaient pas du tout
32:35aux normes
32:35enfin aux normes peut-être
32:36mais pas aux normes
32:36de ce type de bijoux
32:37Il y a un truc qui fonctionne
32:38au Louvre
32:39Elodie, c'est vous
32:40qui me l'avez rappelé hier
32:40c'est le plan soupe
32:41Le reste, on passe à côté
32:44Dans l'audition justement
32:45Laurence Descartes
32:45a parlé de ces vitrines
32:46puisqu'il avait été évoqué
32:48le fait qu'avant
32:49il y avait une vitrine
32:49où si on touchait à la vitre
32:51cela descendait dans un coffre
32:56le soir et le matin
32:58qu'il y avait les montées
32:59et surtout
33:00qui endommageait visiblement
33:01à force de monter
33:02et de descendre
33:03les bijoux
33:04et le plan soupe
33:04on en parlait justement
33:05c'est que j'ai fait
33:06j'ai assisté à l'audition
33:07de Laurence Descartes
33:08qui a duré deux heures
33:08et donc elle expliquait
33:10que tout avait très bien fonctionné
33:11elle explique que par exemple
33:12le verre auquel vous faisiez référence
33:13elle se satisfaisait du fait
33:15que les vitrines
33:16n'aient pas complètement disparu
33:18il reste un peu de verre
33:19alors oui mais ça a quand même
33:20permis de faire des trous
33:21et c'est justement d'ailleurs
33:22parce que les trous
33:23et elle l'a dit à plusieurs reprises
33:24donc je vous promets
33:26de cela c'est justement
33:28parce que comme les vitrines
33:28ne se sont pas brisées
33:29par exemple la couronne
33:30de l'impératrice
33:31vraisemblablement
33:31a été davantage endommagée
33:33quand ils ont essayé
33:34de la sortir
33:34parce qu'ils n'avaient pas la place
33:35et il y avait ça dispécite
33:37et ils expliquaient
33:38quand on se demandait
33:39mais il n'y avait pas
33:40un schéma justement de sécurité
33:41la présidente du Louvre
33:43expliquait qu'il s'adaptait
33:44aux nouvelles menaces
33:45et qu'il y avait
33:46beaucoup de menaces
33:46notamment d'activistes écologistes
33:48avec de la soupe
33:49donc entre confrères
33:51on a appelé ce petit passage
33:52le fameux plan soupe
33:52c'est à dire
33:53on s'était préparé
33:53à recevoir la soupe
33:54mais on n'avait quand même
33:55pas pensé au Louvre
33:56qu'il puisse y avoir
33:57un vrai cambriolage
33:58alors c'est complètement
33:59si ce n'était pas si triste
34:01on pourrait presque en rire
34:02c'est totalement délirant
34:03d'abord parce que
34:03la soupe ça attaquait
34:04les tableaux
34:05et souvent des tableaux
34:06heureusement protégés
34:07par les verts
34:07quel rapport avec les bijoux
34:08c'est à dire qu'on s'occupe
34:10des tableaux
34:10et pas des bijoux
34:10et deuxièmement
34:11quand on dit
34:12que ce sont des nouveaux modes
34:13j'ai regardé
34:14et j'ai fait un article
34:15que j'ai publié hier
34:16j'ai montré
34:16qu'en 2019
34:18plusieurs fois
34:18on s'est attaqué
34:19à la masse
34:20ou à coups d'instruments
34:21pas du tout
34:22à coups de balle
34:23à coups de pistolet
34:24comme elle avait l'air de le dire
34:25apparemment
34:26les vitrines
34:27devaient résister
34:28à une balle
34:29mais ce n'est pas du tout
34:30comme ça
34:30que pratiquaient avant
34:31les cambrioleurs
34:32donc elle a vraiment raconté
34:34excusez-moi
34:34mais pour l'essentiel
34:36un peu n'importe quoi
34:37le Louvre qui est à côté
34:37de la plaque
34:38en matière de sécurité
34:39c'est une réalité
34:39c'est un fait
34:41l'orbe QO
34:41je voudrais juste
34:42qu'on lise
34:42une partie de cette interview
34:45donnée au JDD
34:45par l'orbe QO
34:46la procureure de Paris
34:48qui s'adresse
34:48d'une certaine façon
34:49directement aux cambrioleurs
34:51aux voleurs
34:52des bijoux
34:53les services sont effectués
34:54alors ça c'est
34:54les prélèvements ADN
34:55elle rappelle que c'est
34:56un travail de titan
34:57pour la police
34:57je le disais
34:58100 enquêteurs mobilisés
34:59des moyens hors normes
35:01parce qu'il faut aller très vite
35:01c'est l'autre volet
35:02que je voulais montrer
35:03sur ces bijoux
35:06justement
35:07et cette façon de s'adresser
35:08si jamais ils lisent le JDD
35:10voilà
35:10qu'ils soient persuadés
35:11qu'ils n'en tireront pas
35:1388 millions d'euros
35:14c'est la valeur estimée
35:15sur le marché
35:16légal des collectionneurs
35:18dit-elle en gros
35:19et on va voir la suite
35:21ils ont fait
35:21ils ont fait une erreur
35:22mais ces objets
35:23à valeur historique
35:23inestimable
35:24font partie de nos patrimoines
35:25de notre histoire commune
35:26cette disproportion
35:27entre le tort commun
35:28et le bénéfice dérisoire
35:30est sidérante
35:31et inacceptable
35:32en fait c'est
35:33ce qui nous interroge
35:34ce qui nous interpelle
35:34c'est pourquoi
35:35s'intéresser
35:36à ces bijoux là
35:37en tant qu'embrioleurs
35:38alors que des méfaits
35:39qui peuvent rapporter
35:40des centaines de milliers d'euros
35:41voire des millions
35:42vous les faites
35:43dans des bijoux triplas
35:45Vendôme
35:45ou de la paix
35:45ou dans je ne sais quel
35:46diamantaire d'Anvers
35:47alors je n'ai pas la réponse
35:48à cette question
35:49il faudra poser la question
35:50au malfrat
35:51quand on les interrogera
35:51je ne sais pas
35:53ma réponse
35:53c'est que c'est plus simple
35:54que le ouvre
35:55alors ça c'est terrible
35:56c'est terrible
35:58mais cette réponse là
36:00vous me la faites aujourd'hui
36:01est-ce que vous me l'auriez faite
36:02samedi soir dernier
36:03avant de savoir
36:04que le ouvre
36:04vous saviez que le ouvre
36:05était prenable comme ça
36:06franchement entre nous
36:07mais quand j'ai écouté
36:08l'audition devant la commission
36:10des affaires culturelles
36:11je vois bien qu'il y a des défaillances
36:13et ne serait-ce que la première des défaillances
36:16c'est la capacité
36:16l'incapacité pardon
36:18d'anticiper le fait
36:19qu'un véhicule vienne se garer
36:21à contresens
36:21sur un trottoir
36:23se stabilise
36:23avec des vérins
36:24en plus
36:25développe donc
36:26l'échelle inclinée
36:28mais des
36:28comment dire
36:29des cônes
36:30pour simuler
36:31une zone de chantier
36:32si on avait gagné
36:34ce temps là
36:35d'anticipation
36:36les policiers
36:37auraient été en bas
36:38au moment où les gares redescendaient
36:39et ça comment on l'explique
36:40comment on explique
36:41que cette manœuvre
36:42ait été possible
36:43on est à combien de mètres
36:45de la préfecture de police
36:46parce qu'il n'y a pas de caméra
36:46pas de surveillance
36:48la caméra filme
36:49de l'autre côté
36:50de là où ils se sont positionnés
36:51j'entends bien
36:52j'entends bien
36:53mais bon
36:53il n'y a pas des
36:53il y a des patrouilles
36:55qui circulent
36:55il y a des
36:56il y a ces agents
36:57il y a des vidéos
36:58qui ont circulé
36:59où on les voit
36:59mettre en place
37:00cette passerelle
37:01je suis d'accord
37:02il y a trois minutes
37:02d'intervention
37:03il n'y avait personne
37:03qui était capable
37:04de lever le doute
37:06sur le fait
37:06que ça n'était pas
37:07un vrai chantier
37:08c'était les gens du Louvre
37:09oui
37:09sinon les policiers
37:11qu'est-ce qu'ils auraient fait
37:12ils auraient été
37:12ils auraient été voir
37:13ils auraient demandé au Louvre
37:15si c'était des chantiers
37:16la vérité c'est qu'il n'y avait
37:16ni policiers
37:17ni gardiens
37:17et ce que vous disiez
37:19parfaitement juste
37:20c'est plus facile au Louvre
37:21allez donc place Vendôme
37:22vous allez voir
37:22il y a tout des fois
37:23oui mais ça on le sait
37:24depuis dimanche
37:25il y a des gardiens
37:25en général
37:30mais il y a toujours
37:31des gardiens aussi
37:31cette complicité
37:32qui n'est pas avérée
37:33pour le moment
37:33donc on va prendre
37:34le maximum
37:35de précautions
37:37mais il a bien fallu
37:39que ces malfrats
37:40ces cambrioleurs
37:41aient conscience
37:42de la facilité
37:43de Cambriole Louvre
37:43vous même
37:45en tant qu'ancien
37:47et grand policier
37:48directeur de la PJ
37:49n'aviez pas conscience
37:51avant dimanche dernier
37:51que c'était aussi facile
37:53d'accéder à des bijoux
37:54d'une valeur inestimable
37:55donc forcément
37:56que ça passe par une chaîne
37:57de complicité
37:57et d'informations
37:58au sein du musée du Louvre
37:59les gars ici
38:00c'est n'importe quoi
38:01il y a deux gardiens
38:02les vitres elles sont en carton
38:04donc venez
38:04alors c'est possible
38:05pardon je suis un peu caricatural
38:07mais
38:07sur les bijouteries
38:08à l'époque où j'étais directeur
38:09il y a des bijouteries
38:10qui ont été braquées
38:11de différentes façons
38:12et les bijoutiers
38:14ont mis en place
38:15des sas blindés
38:16avec des agents de sécurité
38:17qui sont à l'extérieur
38:18ça veut dire
38:19qu'ils sont capables
38:20d'anticiper la venue
38:21de personnes suspectes
38:22et ça fonctionne bien
38:23puisqu'on a quand même
38:24moins de braquage
38:25on a eu des braqueurs
38:26qui ont braqué
38:27deux fois la même bijouterie
38:28par exemple
38:28ils sont allés en prison
38:29ils sont sortis
38:30et ils ont braqué la même
38:31il y a sept bijoux
38:33qui sont dans la nature
38:34on est d'accord
38:34huit bijoux
38:35qui sont dans la nature
38:36et le neuvième
38:37donc la couronne
38:37qui a été retrouvée
38:38le jour même
38:39je voudrais qu'on fasse
38:39juste le point
38:40sur les bijoux
38:40qui manquent encore
38:42avec ce sujet
38:43préparé par Julia Ferrand
38:44joyeux français
38:47qui ont traversé
38:48qui ont traversé
38:48deux siècles d'histoire
38:49pendant les sept minutes
38:51de cambriolage
38:52les voleurs se sont concentrés
38:54sur deux vitrines
38:55de la galerie d'Apollon
38:56la première
38:57qui contenait
38:58l'apparure
38:58de la reine Marie-Amélie
39:00et de la reine Hortense
39:01un diadème
39:02un collier
39:03et une paire
39:04de boucles d'oreilles
39:05certies de plus
39:05de 1700 diamants
39:06et de 36 affaires
39:07les cambrioleurs
39:09ont aussi dérobé
39:10une partie
39:11de la parure
39:12de Marie-Louise d'Autriche
39:13un collier
39:14et une paire
39:15de boucles d'oreilles
39:16qui comportent
39:1638 émeraudes
39:17et plus de 1200 diamants
39:19des bijoux
39:20offerts par Napoléon
39:21à sa seconde épouse
39:22Marie-Louise
39:23lors de leur mariage
39:24en 1810
39:25les malfaiteurs
39:28s'en sont par la suite
39:29pris à la deuxième vitrine
39:31qui renfermait
39:32le diadème
39:32et le grand nœud
39:33de corsage
39:34de l'impératrice Eugénie
39:35ainsi qu'une broche
39:36reliquaire
39:36de 94 diamants
39:38la couronne
39:40de l'impératrice Eugénie
39:41l'épouse de Napoléon III
39:42a elle été retrouvée
39:44endommagée
39:44quelques heures
39:45après le cambriolage
39:46abandonnée
39:47non loin du musée
39:48Didier Reckner
39:50on peut en profiter
39:50pour rappeler
39:51que tout l'héritage
39:52de la royauté française
39:53ne se situe pas au Louvre
39:55et donc cet acte
39:57malveillant
39:57ce cambriolage
39:58ça doit permettre
39:59une prise de conscience
40:00des actes forts
40:01mais on a l'impression
40:02que depuis une semaine
40:02on est un peu anesthésié
40:04et qu'il ne se passe
40:04pas grand chose
40:05et c'est d'ailleurs vous
40:06qui me faisiez remarquer
40:07avant que l'émission
40:08ne démarque
40:09que ne serait-ce
40:10que sur le flux
40:11la gestion des flux
40:12des visiteurs
40:13au musée du Louvre
40:14en fait c'est n'importe quoi
40:15rien n'est géré
40:16et pas qu'en termes
40:17de sécurité
40:17on a l'impression
40:18que nos responsables
40:20sont anesthésiés
40:21que notre patrimoine
40:22reste en danger
40:23malgré ce qui s'est passé
40:23il y a une semaine
40:24moi je ne pensais pas
40:25qu'on pouvait aussi facilement
40:26braquer le Louvre
40:26je suis comme des invités ici
40:28mais ça fait des années
40:30que le Louvre
40:31est géré
40:31je suis désolé de le dire
40:33un peu n'importe comment
40:34on parlait aujourd'hui
40:35on disait aujourd'hui
40:35que le Louvre était ouvert
40:37mais qu'on ne pouvait plus
40:38réserver
40:38je crois qu'on a une image
40:39en direct d'ailleurs
40:40on ne pouvait plus réserver
40:41le Louvre
40:41parce qu'on nous dit
40:42qu'il ne faut pas plus
40:42de 30 000 visiteurs par jour
40:44alors que pour le prochain projet
40:45c'est 12 millions
40:46de visiteurs par an
40:47là c'est l'entrée en direct
40:48Maxime Lavandier
40:49va me le préciser
40:49on ne peut pas rentrer
40:51sauf les amis du Louvre
40:52je suis ami du Louvre
40:53depuis très longtemps
40:54je peux rentrer
40:55comme je veux
40:55ami du Louvre
40:56c'est là que vous avez
40:56une carte
40:56qui permet de rentrer
40:58sans réservation
40:59si je rentre aujourd'hui
41:00les amis du Louvre
41:00qui rentrent aujourd'hui
41:01sans avoir réservé
41:02ils peuvent aller
41:03dans la cour carrée
41:03au deuxième étage
41:04ils peuvent voir Vermeire
41:05sans qu'il n'y ait
41:07pratiquement personne
41:08dans les salles
41:08c'est-à-dire que c'est une question
41:09de gestion des flux
41:10la gestion des flux
41:12ça fait des années
41:12ça se travaille
41:13pourquoi il n'y a personne
41:14dans les salles ?
41:15parce que tout le monde
41:15est en train de regarder
41:16la Joconde ?
41:16exactement
41:16tout le monde est dans
41:17la grande galerie
41:18tout le monde est du côté
41:19de la Joconde
41:19et on ne peut pas voir
41:21donc ça veut dire
41:21qu'on ne peut pas réserver
41:22pour aller voir la Rembrandte
41:23alors qu'il n'y a personne
41:24pourquoi ?
41:25parce que les réservations
41:25se font par groupe
41:27parce que vous réservez
41:29pour tout le musée
41:30et pas pour des secteurs
41:31particuliers
41:31l'essentiel des groupes
41:34vont au même endroit
41:34oui mais tout le monde
41:35va voir la Joconde
41:36la Vénice de Milo
41:37bien sûr c'est vrai
41:38ce que vous dites
41:38mais toutes les réservations
41:41individuelles
41:41ne sont plus possibles
41:42alors qu'ils pourraient
41:42très bien rentrer
41:43tout simplement
41:44parce qu'on ne sait pas
41:44gérer les flux
41:45on pourrait imaginer
41:46par exemple
41:46d'avoir le Louvre
41:48découpé entre guillemets
41:49de manière virtuelle
41:50entre plusieurs zones
41:52et effectivement
41:53alors là c'est là
41:53que les entrées
41:54les entrées multiples
41:55peuvent être intéressantes
41:56mais plutôt que de faire
41:56une grande entrée
41:57comme ce que veut faire
41:58Laurence Descartes
41:59il existait il y a longtemps
42:0020 ans
42:0030 ans
42:0140 ans avant l'entrée unique
42:02qui était une hérésie
42:03l'entrée unique
42:03je l'avais dit déjà à l'époque
42:04c'était très tout
42:06il y a très longtemps
42:06et bien il y a des entrées
42:08il y avait des entrées
42:09qui existaient sur le côté
42:10qu'on peut faire
42:10des entrées plus légères
42:11qui permettent aux gens
42:12d'aller directement
42:13là où ça les intéresse
42:14voir Rembrandt
42:14voir Vermeer
42:15là ils rentrent
42:16par une entrée unique
42:17et ils sont guidés
42:18ils vont forcément
42:19voir la Joconde
42:19ils restent dans le coin
42:20et il n'y a personne
42:21donc du côté de Rembrandt
42:23et Vermeer
42:24donc on interdit
42:25aux gens d'entrer au Louvre
42:26alors qu'ils pourraient le faire
42:27donc tout ça ne va pas
42:28Idem pour l'Egyptologie
42:29il n'y a jamais personne
42:30alors l'Egypte
42:31il y a quand même
42:31un peu plus de monde
42:32dans l'Egypte
42:32mais moins effectivement
42:34parce que c'est un peu plus loin
42:35donc pourquoi ne pas
42:37mettre à la tête du Louvre
42:38quelqu'un qui serait conscient
42:39de tous ces problèmes
42:40il y a ce problème là
42:41et puis plein d'autres
42:42il y a tellement de questions
42:44qui restent en suspens
42:45et auxquelles on répondra
42:47peut-être pas
42:47Christian Flèche
42:49est-ce que les procédures
42:50avaient identifié
42:52ce type de vol
42:53comme étant possible
42:54est-ce que les caméras
42:54étaient en nombre suffisant
42:56est-ce que le personnel
42:57était suffisamment formé
42:58est-ce que la préfecture
42:59a été alertée à temps
43:01c'est une enquête
43:03au long cours
43:04qui risque de laisser des traces
43:06alors ce n'est pas
43:07l'enquête judiciaire
43:08non non non
43:08je parle vraiment
43:09de l'enquête administrative
43:10sur la responsabilité
43:11c'est que les résultats
43:12soient déjà attendus
43:13pour la semaine prochaine
43:13alors que le sujet
43:14est quand même important
43:15et que ça nécessite
43:16de se poser un petit peu
43:17et de voir un peu l'ensemble
43:19je pense qu'on peut
43:21identifier assez facilement
43:22ce qui n'a pas fonctionné
43:23là sur ce vol
43:24maintenant il y a un schéma
43:25d'ensemble à revoir
43:26donc semble-t-il
43:28la préfecture de police
43:30a été sollicitée
43:31elle a revendu déjà
43:32son expertise
43:32elle est en situation
43:33de donner des éléments
43:34il y a un schéma directeur
43:36qui était prévu
43:37de l'argent
43:38maintenant je comprends aussi
43:40parce que j'ai été aussi fonctionnaire
43:41que c'est très compliqué
43:42de mettre en place
43:43des marchés publics
43:47il faut les faire
43:48il faut les faire intelligemment
43:49et la mauvaise réponse
43:50d'ailleurs ce serait de dire
43:51on va rajouter 100 caméras
43:52200 caméras
43:531000 caméras
43:54il suffit
43:54cette affaire de commissariat
43:55au coeur du Louvre
43:56vous dites
43:57c'est une absurdité
43:58et c'était une bonne chose
43:59bien sûr que ça n'a pas lieu
44:01d'être dans ce musée
44:02et pourquoi pas d'ailleurs
44:03dans d'autres musées
44:04et pourquoi pas ailleurs
44:05que dans des musées
44:06non ça
44:07c'est un conseil
44:08et puis qu'est-ce qu'on aurait fait
44:09avec des
44:09où on aurait mis les policiers
44:11donc devant l'entrée
44:11pour empêcher les actes
44:13de terrorisme
44:13et combien de temps
44:14ils auraient mis en courant
44:15pour arriver à la galerie
44:17pour intervenir
44:18et là ils auraient vu
44:19les gens qui passaient
44:19par la fenêtre
44:20sans voiture
44:20non
44:21tout ça n'est pas sérieux
44:22je pense qu'il y avait besoin
44:23d'avoir une détection périmétrique
44:26d'avoir une action
44:27ce qui était le cas
44:28en liaison directe
44:29avec la préfecture de police
44:30qui devait se déclencher
44:32le plus vite possible
44:33et derrière
44:34les policiers
44:34ils l'ont fait
44:35ils sont intervenus
44:36dès qu'ils ont eu cette alerte
44:37je sais bien que vous ne lisez pas
44:39dans le mar de café
44:40mais du haut de votre expérience
44:41des casses précédentes
44:43que vous avez résolues
44:44ou des interpellations
44:45que vous avez pu mener
44:46des enquêtes
44:46que vous avez pu mener
44:47vous pensez que l'espoir
44:48de retrouver ces bijoux
44:49il est intact aujourd'hui
44:50oui bien sûr
44:51je pense qu'il y a un vrai espoir
44:52parce que moi je pense
44:53à l'épée de Charles X
44:54qui n'a jamais été retrouvée
44:55dans un cas plus récent
44:56un peu différent
44:57mais qu'on peut comparer
44:58c'est les bijoux de K
44:59de Kim Kardashian
45:01donc les malfrats
45:03ont été arrêtés jugés
45:04mais la bague à 4 millions d'euros
45:06elle est partie dans la nature
45:07on ne l'a jamais retrouvée
45:08c'est pour ça que je me pose
45:08cette question en fait
45:09il y a d'autres exemples aussi
45:10où on a retrouvé des bijoux
45:11un peu plus tard
45:12qui avaient été planqués
45:13dans un coin
45:13et qu'on a retrouvé
45:16je crois dans un tube
45:17enterré
45:18dans un pavillon
45:19et c'était les bijoux
45:20d'une bijouterie
45:21parce que des gens en parlaient
45:22ou le hasard a fait que ?
45:24il n'y a pas de hasard
45:25il n'y a pas de hasard
45:26vous vouliez rajouter un mot ?
45:28la responsabilité
45:29parce qu'on dit tous
45:30il y a une enquête administratrice
45:30mais on voit bien
45:31que le président de la république
45:32ne veut pas
45:33que Laurence Descartes démissionne
45:34pourquoi ?
45:35parce que le président de la république
45:36veut mener son grand projet
45:37et que c'est Laurence Descartes
45:38qui lui avait suggéré
45:38qui est la cheville ouvrière
45:41de ce grand projet
45:41qui va coûter extrêmement cher
45:43qui n'est pas financé
45:44pour le moment
45:45et on a déjà lancé
45:46on parlait tout à l'heure
45:47des histoires d'égo en fait
45:48oui oui tout à fait
45:49on n'a pas lancé
45:50on parlait des procédures
45:52qui sont longues
45:53mais pour la sécurité
45:55depuis 2023
45:57on dit que ça sera fini
45:58en 2036
45:59et pour faire cette architecture
46:01et Laurence
46:02on faisait un projet
46:02bien plus important
46:032025
46:03et on ouvre en 2031
46:04on voit bien
46:05que quand on veut
46:07je rajoute
46:09que ce sera le mot de la fin
46:09la cour des comptes
46:10a dit que le schéma
46:11de sécurité incendie
46:12n'avait pas encore été terminé
46:14ah c'est très bien
46:15comme ça
46:15la boucle est bouclée
46:16bon je rappelle
46:18l'info importante du jour
46:19deux suspects interpellés
46:20l'enquête
46:21qui franchit une étape majeure
46:23même si bien sûr
46:24ce qui intéresse
46:26les enquêteurs
46:27c'est ces bijoux
46:28pour l'instant
46:29pas de trace
46:30des joyaux volés
46:31et elle se poursuit
46:33cette enquête
46:34très probablement
46:35que les investigations
46:36du moment
46:36et les gardes à vue
46:38porteront leur feu
46:39en tout cas il faut l'espérer
46:41dans un instant
46:42rendez-vous avec leur inter
46:42Eric de
46:43Eric
46:44pourquoi je l'appelle Eric
46:45Olivier de Caranfleck
46:46évidemment c'est un ami en plus
46:47qu'il m'en excuse
46:48Olivier de Caranfleck
46:49que vous retrouvez
46:50bien sûr qu'il sera question
46:51du regard international
46:52sur ses derniers développements
46:54autour du cambriolage du Louvre
46:55mais pas seulement
46:55je vous souhaite une très belle
46:56fin d'après-midi
46:57merci à tous les cinq
46:58de la participer à cette émission
46:59et merci à vous
47:00de nous suivre fidèlement
47:01à très vite
47:01et merci à tous les deux
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