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Les invités de Julien Pasquet débattent des grands thèmes de l'actualité dans #180minutesInfoWE

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00:00Il est pile 15h, merci de nous rejoindre sur l'antenne de CNews en direct pour décrypter l'actualité comme vous en avez l'habitude.
00:08Nos grands thèmes et nos invités, je vous les présente évidemment dans une poignée de secondes, mais sans perdre de temps, on salue d'abord Sandra Chiumbo pour l'essentiel de l'actualité.
00:15Bonjour Sandra.
00:15Bonjour Julien, on démarre avec cette bonne nouvelle.
00:18Le français Camilo Castro est dans l'avion pour Paris, détenu au Venezuela depuis fin juin dernier.
00:24Il avait disparu au poste frontière séparant le pays de la Colombie où il réside.
00:27Emmanuel Macron a remercié ceux qui ont œuvré à sa libération sans contrepartie, selon les autorités françaises,
00:34avant d'assurer que la France avance parfois sans bruit, mais toujours avec détermination et sans froid.
00:39Trois départements du sud-est de la France restent en vigilance orange jusqu'à 18h ce dimanche.
00:44Les Alpes-Maritimes, la Drôme et l'Isère sont concernés par un épisode pluvieux orageux.
00:49Météo France s'attend à des précipitations très intenses et redoutent des inondations.
00:53Les habitants sont invités à limiter leurs déplacements.
00:56Et puis à l'occasion d'un jubilé des pauvres, ce dimanche, le pape Léon XIV a lancé un appel mondial.
01:01La justice sociale est un thème central de son pontificat.
01:04Il a invité les dirigeants et les catholiques à tendre la main aux personnes marginalisées.
01:09Le souverain pontife parle de créatures abandonnées à leur sort et aux cris souvent étouffées par le mythe du bien-être.
01:15Merci beaucoup Sandra, on vous retrouve à 15h30 pour un nouveau point sur...
01:18Non.
01:19Ou pas.
01:20On vous souhaite un bon dimanche.
01:22On va vous souhaiter un bon dimanche.
01:24Merci beaucoup Sandra Chiumbo et à très vite.
01:27Marie-Victorne Diodonné est avec nous sur le plateau pour les questions de police-justice parce qu'on va revenir sur cette terrible affaire.
01:33Ce gamin de 12 ans, victime de tiers d'armes à feu à Grenoble.
01:35On y vient dans un instant.
01:37Le temps de présenter Mehdi Raich qui est avec nous.
01:39Bonjour.
01:39Analyste politique.
01:40Merci Elodie Huchard de nous avoir rejoint sur le plateau de la rédaction du service politique.
01:44Et Michel Fayette, politologue, qui est avec nous également.
01:47Merci à tous les quatre.
01:48Ce jeune adolescent de 12 ans, donc pour commencer, victime de tiers d'armes à feu la nuit dernière à Grenoble.
01:53Sur un point de deal connu de la cité grenobloise.
01:55Des riverains ont signalé avoir entendu des détonations.
01:58Un véhicule prendre la fuite.
01:59Et la police a découvert quelques minutes plus tard, donc en pleine nuit, ce mineur de 12 ans et demi en arrêt cardio-respiratoire.
02:05Blessé par balle au dos et aux membres inférieurs.
02:09Est-ce qu'on en sait plus ?
02:10Alors peut-être pouvons-nous déjà nous enquérir de l'état de santé de cet enfant.
02:13Je ne sais pas si on a des nouvelles.
02:15Parce qu'on parle d'un enfant.
02:16Et puis le contexte autour de ce qui s'est passé.
02:18Marie-Victoire.
02:18On sait que ce jeune de 12 ans est encore actuellement dans le coma.
02:22Donc son pronostic vital à ce stade est en danger.
02:26Engagé, pardon.
02:27Il faut revenir dans la nuit pour remonter jusqu'aux faits qui se sont déroulés peu avant 9h du matin.
02:33Excusez-moi, peu avant 3h du matin.
02:35Il se situe donc sur l'un des 28 points de deal qui ont été recensés dans la ville de Grenoble.
02:41Comme vous le disiez, ce sont les riverains qui vont d'abord alerter sur le bruit du véhicule de l'agresseur qui va en fait prendre la fuite.
02:48Ce jeune de 12 ans, il a été blessé à la fois au dos et aux jambes par plusieurs coups de feu.
02:53Sur le moment, il est en arrêt cardio-respiratoire.
02:55Les secours vont parvenir à le réanimer, le transporter au CHU.
03:00Sur son profil, on le sait désormais qu'il s'agit d'un mineur isolé.
03:04Son identité n'est pas encore tout à fait établie à ce stade.
03:08C'est pour cela qu'il y avait eu une incertitude sur son âge.
03:11Il avait déclaré au policier avoir 13 ans.
03:13En réalité, ce jeune est âgé de 12 ans et demi.
03:16Et puis évidemment, Julien, c'est une enquête pour meurtre.
03:18Tentative de meurtre plutôt qu'il y ait été ouverte.
03:21La zone, en tout cas, n'est pas couverte par les caméras de vidéosurveillance.
03:24Un mot juste sur ce quartier.
03:26Vous l'avez rapidement évoqué.
03:27Un point de deal fait partie des quartiers sensibles de Grenoble qui sont de plus en plus sensibles, j'ai envie de dire.
03:33Alors oui.
03:33Et en même temps, ce qu'il faut comprendre, c'est que ce quartier, Chaurier-Béria,
03:37il avait été le théâtre de plusieurs fusillades en 2024.
03:40Donc des fusillades liées au narco-trafic.
03:42Mais pour autant, par rapport à d'autres quartiers du centre-ville et de la banlieue,
03:46il s'agit d'un quartier plutôt préservé.
03:49On y trouve par exemple un certain nombre de zones vraiment animées et dynamiques
03:53qui sont fréquentées par beaucoup de jeunes.
03:56Plus largement, depuis le début de l'année,
03:58la préfecture et le parquet avaient vraiment mis en avant une amélioration de la situation
04:02sur l'échelle de l'agglomération.
04:0434 fusillades en 2024, dont 7 morts,
04:07et une dizaine depuis début 2025,
04:09auxquelles il faut donc ajouter celles de la nuit.
04:12Et puis on peut ajouter que du côté de la mission interministériale de la lutte contre la drogue,
04:18il jugeait que sur les 10 000 mineurs qui sont impliqués dans les affaires de trafic de stupéfiants,
04:22l'âge moyen des petites mains employées,
04:24comme cela semble tout à fait être le cas pour cette histoire,
04:27cet âge moyen se situe entre 15 et 16 ans,
04:30avec un usage, un recrutement accru pour les très jeunes mineurs,
04:35par exemple des mineurs de 12 ans.
04:36Un gamin de 12 ans dans la France de 2025,
04:39qui se prend une balle à priori autour,
04:41toujours de ces règlements de compte,
04:44autour du trafic de drogue.
04:46Stéphane Giannazello,
04:47avant de faire un tour de table en plateau,
04:49on voulait vous avoir en direct,
04:50et merci beaucoup d'être sur CNews,
04:52secrétaire départemental adjoint
04:53du syndicat Alliance Police Nationale pour l'ISER.
04:56Grenoble, c'est votre secteur,
04:57vous connaissez parfaitement ce contexte grenoblois,
05:00j'ai envie de dire que le trafic de drogue à Grenoble,
05:03on en parle depuis un moment,
05:04la violence à Grenoble autour de ces trafics,
05:06on en parle beaucoup,
05:07et tout cela fait de plus en plus de dégâts.
05:09Ce gamin de 12 ans blessé par balle,
05:12c'est un symbole terrible.
05:15Oui, bonjour,
05:17encore un fait divers qui fait parler de l'agglomération grenobloise,
05:21comme vous l'avez bien souligné,
05:23depuis 3-4 ans,
05:24ça devient insoutenable sur Grenoble,
05:28ça ne cesse de continuer.
05:30Aujourd'hui, c'est un jeune homme de 12 ans,
05:33comme vous l'avez bien dit,
05:35qui en fait les frais.
05:36Alors encore une fois,
05:37avec parcimonie,
05:39je tiens à prendre des pincettes,
05:41à savoir si c'est lié au trafic de stupes ou pas,
05:44dans le sens où,
05:47si je peux me permettre de vous reprendre,
05:49connaissant particulièrement bien la topographie,
05:52il ne s'agit pas d'un lieu de deal
05:54à proprement dit.
05:56On a un gros quartier,
05:57bien connu sur l'agglomération grenobloise,
06:00qui est Saint-Bruno,
06:01donc le secteur Chorier, Berriard,
06:04est limitrophe à ce quartier.
06:07Donc, est-ce que ce jeune s'y trouvait
06:09et on s'en est écarté,
06:11ou je ne sais pas,
06:12ou il s'agit d'un règlement de compte,
06:14ça nous le verrons.
06:15L'enquête le détermineront,
06:16mes collègues de la Décosse
06:18feront ressortir tous ces éléments,
06:21comme ils savent si bien faire,
06:22malgré les dossiers qui s'accumulent sur Grenoble.
06:24Vous avez raison de prendre des précautions,
06:26et on vous suit évidemment sur ce chemin,
06:29alors que l'enquête est en cours
06:30et en est à ses balbutiements.
06:32Ce que l'on peut dire,
06:33c'est qu'on a un gamin de 12 ans
06:35qui est dans la rue,
06:36dans un quartier qui n'est peut-être pas un point de deal,
06:38mais qui reste assez sensible,
06:40en tout cas à proximité,
06:41entre 2h30 et 3h du matin.
06:43Le procureur qui nous précise
06:45qu'il s'agirait donc d'un mineur isolé,
06:47on sait là encore,
06:48malgré les précautions qu'il faut prendre,
06:49à quel point les mineurs isolés
06:50sont enrôlés par les trafiquants,
06:53deviennent de la chair à canon
06:54de ces trafiquants,
06:56parce que maléables,
06:57parce que quasiment indétectables
06:59ou incondamables par la justice,
07:02c'est un fléau sur ce fléau
07:04qu'est le trafic de drogue.
07:08Vous avez parfaitement résumé la situation.
07:11Effectivement, mineurs isolés,
07:12pas d'attache un peu perdue,
07:15de l'argent facile,
07:17ne t'inquiète pas,
07:17tu te mettras là,
07:18tu vas faire 50 ou 100 euros à la journée,
07:21pas de maturité pour en dégager,
07:24à se dire peut-être que le quartier d'à côté
07:27va venir me rafaler.
07:29Et puis parfois,
07:30pardon de vous interrompre,
07:31parfois en relais de force ces mineurs.
07:35Ah oui, ça peut être le cas.
07:37Ça peut être le cas.
07:37Ce n'est pas forcément le cas
07:38de façon régulière,
07:40mais ça peut être le cas.
07:41On a eu effectivement le cas
07:43où certaines personnes
07:45se trouvaient même séquestrées
07:46dans des caves,
07:47à leur insu,
07:48vous vous doutez bien,
07:49et devaient travailler
07:52pour ces narcotrafiquants.
07:54Un dernier mot avant de vous libérer,
07:57Stéphane Gianesselo.
07:58Je repense aux propos d'Éric Piolle,
08:00le maire de Grenoble,
08:01il y a quelque temps,
08:01je crois que c'était en février dernier,
08:03qui disait,
08:03et je le cite mot pour mot,
08:05« L'insécurité, je m'en fous.
08:06La vidéoprotection ne sert à rien. »
08:09Je crois que,
08:10et là, c'est soumis à votre confirmation,
08:11je crois que ce quartier,
08:12précisément,
08:13n'est pas sous vidéoprotection.
08:15Vous avez quelque chose à dire,
08:16au maire de Grenoble ?
08:17Peut-être pas directement,
08:18mais en tout cas,
08:19est-ce que ça vous inspire
08:20un commentaire ?
08:20Écoutez,
08:24je pense que les Grenoblois
08:25ont peu de temps à attendre
08:27et que M. Piolle fera partie
08:29de l'histoire,
08:31pas dans le bon sens,
08:32à mon sens,
08:34et en espérant que son prédécesseur
08:36prenne la mesure
08:37de la problématique grenobloise.
08:40Merci beaucoup.
08:41Merci Stéphane Gianesselo
08:43d'être intervenu sur CNews.
08:44Je rappelle que vous êtes
08:45secrétaire départemental
08:46adjoint Alliance Police Nationale
08:48pour ce département de l'ISER.
08:50C'est l'effondrement de la jeunesse,
08:53c'est l'effondrement
08:53de certains quartiers,
08:54ce sont des scènes
08:55qu'on ne voyait pas
08:56il y a quelques années.
08:57C'est terrible de se dire
08:58qu'aujourd'hui, à 12 ans,
08:59on peut être lié de près
09:01ou de loin au trafic
09:01et surtout, surtout,
09:02en subir des conséquences dramatiques.
09:05Oui, et puis,
09:06ce qui est le plus choquant,
09:07c'est qu'il y a une normalisation
09:09de l'âge terriblement bas
09:11de ces jeunes-là
09:12et ça veut dire que des jeunes
09:14rentrent dans un système
09:15de délagance,
09:16théoriquement,
09:17pour les adultes.
09:18Avant, quand on pensait
09:18les années 90
09:19ou même au début des années 2000,
09:20quand on pensait un délinquant
09:21qui était dans les stupes,
09:22on se disait, allez,
09:23il a 17 ans,
09:24il a quasiment la majorité
09:26de 18 ans.
09:27Non, là, l'âge
09:28ne fait que de baisser.
09:29Et ça pose même une question,
09:30même à l'instar
09:31peut-être de ce qui est devenu
09:33l'ASE aujourd'hui,
09:33c'est que l'État
09:34n'assure même plus
09:35sa mission de protection
09:36de l'enfance.
09:37On parle d'une personne
09:38qui est totalement isolée.
09:39Tout à l'heure,
09:39le monsieur disait que,
09:40finalement, ces enfants-là
09:41étaient utiles pénalement
09:42pour les organisations criminelles.
09:44C'est précisément le cas
09:46auquel on a affaire.
09:47Donc là, c'est un abandon
09:48de l'État, j'aimerais dire,
09:49territorial sur la question
09:50de la sécurité,
09:51la gestion des 28 points
09:52de deal à Grenoble,
09:5328, je ne sais pas
09:54si on se rend compte
09:55du délire,
09:5528 points de deal,
09:56c'est astronomique,
09:57moi ça me choque.
09:58Non seulement la question
09:59de l'enfance
09:59qui n'est plus du tout gérée,
10:00et j'ai même envie de dire,
10:01il y a un abandon institutionnel,
10:02et là, il y a une fracture
10:03républicaine qui est totale
10:04sur ce sujet.
10:05Donc là, on est en état
10:06d'alerte rouge
10:06sur ce type de problématique,
10:08et c'est plus que grave,
10:09c'est dramatique,
10:10parce que là,
10:10on parle d'un enfant,
10:11parce qu'il est rentré
10:12dans un système
10:13de narcotrafic,
10:14devient soit une victime
10:15collatérale,
10:16parce qu'il serait,
10:16mais quoi qu'il arrive,
10:18il est victime.
10:19Il est victime de sa jeunesse,
10:21il est victime peut-être
10:22de sa naïveté,
10:22mais surtout il est victime
10:23d'un système
10:24qui le met à défaut
10:25et aux prises,
10:26ou du moins au moins possible
10:27de ces narcotrafiquants.
10:29Et là, j'ai envie de dire
10:29qu'il est du pire côté
10:30de la barrière,
10:31ce gamin de 12 ans,
10:32mais de l'autre côté,
10:34à la totale opposée,
10:36on peut évoquer aussi
10:37ces gamins de 13, 14, 15 ans
10:39qui deviennent des tueurs à gage
10:40au service, là encore,
10:41de caïd, du narcotrafic.
10:43On va évidemment espérer
10:44de tout cœur
10:45que cet enfant,
10:46parce que c'est un enfant
10:47de 12 ans,
10:48s'en sorte,
10:49et malheureusement,
10:50il est dans un état
10:51très très critique,
10:52c'est plus possible
10:53de voir cette jeunesse
10:54confrontée à cette violence,
10:55qu'elle la provoque
10:56ou qu'elle la subisse.
10:57Mais c'est clair,
10:58mais la question,
10:59encore une fois,
11:00c'est où est le gouvernement aussi ?
11:01On parle,
11:02on tape sur le maire,
11:03mais le maire de Grenoble,
11:05et c'est important de le faire,
11:06mais je veux dire,
11:07le gouvernement,
11:08et Emmanuel Macron,
11:09qui nous promettait
11:10aussi la sécurité
11:11il y a 8 ans,
11:12c'est 8 ans après,
11:14je pense que la situation
11:15s'est détériorée,
11:16surtout à Grenoble,
11:17parce que Grenoble,
11:17on en entend parler
11:19quasi chaque semaine
11:21ou chaque mois.
11:22C'est historique,
11:22Grenoble.
11:23Oui, donc c'est quand même,
11:24c'est pas un nouveau...
11:25Aucun dirait,
11:25c'est le Far West,
11:27Grenoble,
11:27et ça ressemble
11:28à ces villes
11:29qui sont,
11:30mais c'est pas pour tirer
11:31sur la gauche gratuitement,
11:32mais ces villes
11:33comme Nantes,
11:34par exemple,
11:35ou j'en passe,
11:36qui ont une qualité de vie
11:38pour les gens sur place
11:39qui est dégradée,
11:40avec des conditions
11:41de sécurité à Bordeaux,
11:42pourquoi pas aussi,
11:43qui deviennent
11:44de plus en plus compliquées
11:45à vivre.
11:46Oui, et puis il faut,
11:48à mon sens,
11:49revenir à l'essentiel,
11:50c'est-à-dire à la fois
11:51combattre l'insécurité
11:52et à la fois aussi
11:53remettre en cause
11:54peut-être des traités européens
11:56pour empêcher justement
11:57que la drogue rentre
11:59sur notre territoire.
12:01C'est pas le genre de la maison
12:02de remettre en cause
12:03les traités européens.
12:04Ça serait parce qu'il y a
12:04beaucoup de choses
12:05qui seraient faites,
12:06notamment sur la question
12:06de l'immigration dans ce pays.
12:07Oui, mais aussi pour la drogue
12:09et pour les armes.
12:10Aujourd'hui,
12:10la drogue et les armes,
12:11elles sont importées
12:13sur notre territoire.
12:14Et comme elles sont importées,
12:15c'est-à-dire qu'elles passent
12:16les frontières librement.
12:18Donc il faut qu'on fasse
12:18attention à nos frontières
12:19pour qu'on puisse vraiment
12:21efficacement combattre
12:23les problèmes.
12:23Sinon, en fait,
12:25on envoie la police
12:26ou la gendarmerie
12:27faire des opérations
12:28ici et là.
12:30C'est un pansement
12:31sur une jambe de bois.
12:32Absolument,
12:32c'est un pansement
12:33et on règle cet endroit
12:36où il y a du trafic de drogue,
12:37ils en font un autre
12:38et ça va continuer
12:39tant qu'on n'a pas réglé
12:40le problème à la racine
12:41qui est le côté
12:42de l'importation
12:43de la drogue et des armes.
12:44Mais le symbole sociopolitique
12:46est très important
12:46parce que c'est un enfant
12:47qui était tout seul
12:49dehors à 2h ou 3h du matin.
12:51Donc là,
12:51il y a aussi la question,
12:52malheureusement,
12:52c'est un air isolé,
12:54mais dans d'autres situations,
12:56c'est une question,
12:57j'ai envie de dire,
12:57de crise de l'autorité parentale
12:59et là,
13:00on va passer à notre thématique,
13:01mais on va juste entendre
13:03parce qu'il vient de nous parvenir
13:04ce témoignage
13:05d'un riverain
13:06qui a entendu
13:07les coups de feu
13:08cette nuit
13:09et qui nous raconte
13:10comment il a vécu l'événement.
13:12En rentrant de soirée
13:13vers 2h30 du matin,
13:15on a entendu des coups de feu,
13:17plusieurs coups de feu
13:18et on a appelé les pompiers
13:19et la police,
13:20ils sont arrivés direct.
13:22Vous avez entendu aussi
13:22des cris peut-être ?
13:23On a entendu la victime
13:25crier au sol,
13:27du coup,
13:27on a contacté
13:28les secours.
13:30Oui, oui,
13:30je rentrais
13:30et puis j'étais posé
13:31dans le salon
13:32et d'un coup,
13:33on a entendu
13:33des coups de feu.
13:35Voilà.
13:37Avec le déhurlement
13:38juste après,
13:40ça m'a...
13:42J'ai mis la tête,
13:42j'ai vu quelqu'un
13:43allonger par terre,
13:44du coup,
13:45on a appelé les pompiers.
13:47Le quartier Saint-Bruno
13:48à côté,
13:48mais on n'est pas
13:49dans le quartier,
13:50on est quand même
13:51aux alentours,
13:52plutôt tranquille.
13:53Voilà,
13:55c'est le genre
13:55d'événement
13:56qui traumatise
13:56toute une population
13:59et évidemment,
14:00on pense,
14:01et nos dernières pensées
14:01avant de changer
14:02de thématique
14:02vont vers cet enfant
14:04de 12 ans
14:05qui est entre la vie
14:05et la mort
14:06pour...
14:08On se demande
14:09pourquoi d'ailleurs
14:10il était là
14:11à ce moment-là
14:12et l'enquête
14:13le dira.
14:15Nouvelle question
14:16dans notre émission
14:17Ensemble.
14:18Êtes-vous pour ou contre
14:18l'expulsion
14:19de toutes les familles
14:21de délinquants
14:21des logements sociaux ?
14:22Sondage de l'Institut
14:23CSA pour CNews,
14:24le JDD Europe 1
14:25qui démontre
14:26que plus de deux tiers
14:27des Français,
14:2871%,
14:29sont en accord
14:29avec le débat forcé
14:30des familles
14:31de délinquants
14:31qui vivent
14:32dans des HLM.
14:32Plus de détails
14:33dans ce sujet.
14:37Avec la loi
14:38de narcotrafic
14:39promulguée
14:39le 13 juin dernier,
14:41les préfets disposent
14:42de nouveaux pouvoirs
14:43pour faire fermer
14:44des lieux
14:44liés au trafic
14:45de drogue.
14:46À ce jour,
14:47déjà 47 fermetures
14:48de commerce
14:49ont été réalisées
14:50et 52 sont en cours
14:51d'instructions
14:52ou de contradictoires
14:53selon le discours
14:54de Bruno Retailleau
14:55prononcé le 9 octobre dernier.
14:57La loi facilite également
14:58l'expulsion
14:59des locataires
15:00impliqués
15:00dans ces activités.
15:02Les préfets
15:02peuvent désormais
15:03en joindre
15:04les bailleurs sociaux
15:04ou privés directement.
15:0685 injonctions
15:07de saisine
15:08du juge
15:08de l'expulsion
15:09ont été adressées
15:10à des bailleurs
15:11publics et privés
15:11et 115 autres
15:13sont en cours
15:13d'instruction.
15:15Une interdiction
15:15administrative
15:16de paraître
15:17sur les lieux de deal
15:18a aussi été créée
15:19pour empêcher
15:20les trafiquants
15:21et leurs petites mains
15:22de revenir
15:22sur les lieux.
15:23Toujours selon
15:24le discours
15:24de Bruno Retailleau,
15:2633 interdictions
15:27ont été prononcées
15:28et 30 condamnations pénales
15:30pour non-respect
15:30de l'interdiction
15:31dont une à six mois
15:33d'emprisonnement.
15:34Le préfet
15:35Duval d'Oise
15:35confiait sur notre antenne
15:37en septembre dernier
15:37à quel point
15:38cette loi était espérée.
15:40C'est un outil
15:40qui était attendu
15:41par les praticiens
15:42de la lutte
15:43contre la délinquance
15:44et contre le narcotrafic
15:45et cet outil
15:46dit aussi quelque chose
15:47il dit que l'espace public
15:48l'espace public
15:49il appartient aux habitants
15:50et pas aux délinquants.
15:51Cette loi s'inscrit
15:52dans la volonté
15:53de Bruno Retailleau
15:54à l'époque
15:55ministre de l'Intérieur
15:56de faire de la lutte
15:57contre le trafic
15:58de stupéfiants
15:59une priorité.
16:01C'est le ministre
16:02de la Ville
16:02et du Logement
16:03également
16:03qui a relancé
16:04cette idée
16:04il y a quelque temps
16:05il est dans les colonnes
16:05du JDD d'ailleurs
16:06ce dimanche
16:08il rappelle
16:08que les logements sociaux
16:09sont une chance
16:10pas une rente
16:11il faut que
16:12les gens qui en bénéficient
16:14respectent les lois
16:15de la République
16:16et nos règles
16:17l'ambition
16:17Elodie Huchard
16:18en gros
16:18c'est de faire réfléchir
16:20les jeunes à deux fois
16:21avant de commettre
16:22un délit
16:23bonne ou mauvaise idée ?
16:24Applicable ou non applicable ?
16:25Le problème c'est que
16:26l'idée elle semble
16:27évidemment bonne
16:28et quand on lit
16:29dans l'interview
16:29notamment de Vincent Gendroit
16:31elle dit
16:31si vous voulez expulser
16:31quelqu'un une fois
16:32devant le tribunal
16:33c'est long et compliqué
16:33quand vous mettez
16:34trois ans à obtenir
16:35simplement une date de procès
16:36vous envoyez un message
16:37en faveur du délinquant
16:38qui continue à pourrir
16:38la vie des gens
16:39jusque là
16:39évidemment c'est une bonne idée
16:41en revanche
16:41quand on est sur des personnes
16:43qui sont dans des logements
16:44sociaux
16:45en fait vous ne pouvez pas
16:46expulser ces personnes
16:48de tous les logements
16:49sociaux de France
16:50c'est-à-dire que par exemple
16:50si vous avez en plus
16:52des enfants qui sont
16:52scolarisés dans l'école
16:53de la ville
16:54si par exemple
16:54on reprend l'exemple de Grenoble
16:56une famille que vous allez
16:57expulser d'un quartier
16:58en réalité vous allez
16:59plus probablement
16:59la mettre dans le quartier
17:00voisin
17:01parce que vous ne pouvez pas
17:02mettre des gens à la rue
17:03vous avez en plus
17:04évidemment toute cette période
17:04de trêve hivernale
17:05qui ont les choses
17:06encore plus compliquées
17:06et on pourra faire valoir
17:08que les enfants sont
17:08scolarisés à tel ou tel endroit
17:10et que donc il vaut mieux
17:10qu'ils restent près de la vie
17:12qu'ils ont l'habitude d'avoir
17:13donc en réalité
17:14l'idée elle semble
17:15effectivement très bonne
17:16c'est du bon sens
17:16mais c'est surtout de la com
17:18si je vous écoute
17:18le problème c'est que
17:19pour la mise en application
17:21il faut bien comprendre
17:21que expulser quelqu'un
17:22de son logement social
17:24n'est pas expulser quelqu'un
17:25du parc total
17:26des logements sociaux
17:27et la différence
17:27pour le coup
17:28elle vaut le coup quand même
17:29bon après symboliquement
17:30encore une fois
17:31et les français adhèrent
17:32un logement social
17:33ça se mérite
17:34c'est le sens
17:34de cette sanction voulue
17:35Michel Fayad
17:36oui bien sûr
17:38il faut taper sur leur portefeuille
17:40si on ne peut pas appliquer
17:41en fait leur expulsion
17:43du logement
17:43il faut leur dire
17:44vous avez un enfant délinquant
17:46vous allez payer
17:47une amende chaque mois
17:49500 euros
17:501000 euros
17:50ce que c'est
17:51non non
17:51on connaît le taux
17:52de non recouvrement
17:53des amendes dans ce pays aussi
17:54non mais d'accord
17:55mais si vous voulez vraiment
17:56faire
17:56ouais c'est ça
17:57elle est la source quoi
17:58si vous tapez à la porte
18:00vous allez directement
18:01sur le compte en banque
18:02je pense qu'il y a des
18:02sur le compte en banque
18:03directement
18:03c'est légal
18:04et les aides
18:04et les aides
18:053 millions de français
18:08ils tiendront leurs enfants
18:08vous verrez
18:09comment
18:09le jour où vous le ferez
18:11ils tiendront vos enfants
18:12leurs enfants pardon
18:13vous verrez
18:13et est-ce qu'on doit faire
18:14une punition collective
18:15pour une faute individuelle
18:16est-ce que là encore
18:17le débat n'est pas
18:19comment
18:19là c'est renverser
18:20la pyramide
18:21et la philosophie du droit
18:21en France
18:22parce que la sanction
18:23elle est censée être individuelle
18:24en France
18:24on ne punit pas une famille
18:25pour les méfaits
18:26d'un parent
18:27ou d'un enfant
18:27donc là
18:28sauf que quand il s'agit
18:29d'un mineur
18:29c'est le parent
18:30qui est responsable
18:30voilà
18:31oui mais là
18:31ça reste quand même compliqué
18:32parce que si c'est le parent
18:38et c'est aussi un élément
18:39alors c'est pas des termes
18:41que j'aime beaucoup
18:41mais quand on a pensé
18:42le HLM à l'origine
18:43c'était censé être
18:44un endroit temporaire
18:45de mixité sociale
18:46pour qu'ensuite
18:47on puisse accéder
18:48à d'autres logements
18:48sauf qu'il y a une énorme
18:49sédentarité maintenant
18:49dans les HLM
18:50et j'en veux pour pas
18:51c'est environ 3 millions
18:52de ménages en France
18:53qui attendent un logement social
18:54donc en fait
18:55la politique du logement
18:57elle a été ratée à ce niveau
18:57je pense à certains députés
18:59qui avaient des logements sociaux
19:00qui avaient des revenus
19:01qui étaient très conséquents
19:01et qui y vivaient encore
19:02c'est-à-dire qu'aujourd'hui
19:03quand vous pensez HLM
19:04vous pensez peut-être délinquance
19:06vous pouvez penser criminalité
19:09ou du moins incivilité
19:11dans les cages d'escalier
19:12vous pensez aussi
19:12fil d'attente interminable
19:14donc on a sédentarisé des gens
19:15et c'est devenu quelque part
19:16un parc
19:17où en fait
19:18on met en place
19:19enfin on met des gens
19:20qui sont issus
19:21de divers horizons
19:22qui sont de toutes origines
19:23mais qui sont en train
19:24de se paupériser
19:25et ça devient un cercle infernal
19:26donc cette solution
19:27enfin cette proposition
19:29elle peut être intéressante en soi
19:31mais elle va poser la question
19:32et en fait c'est peut-être
19:32un choix cornelien
19:33qu'on va avoir à faire
19:34c'est que soit vous allez devoir
19:36protéger le logement
19:37donc le droit au logement
19:37soit vous allez devoir faire
19:39un arbitrage
19:40entre certaines populations
19:41là c'est parce qu'on a laissé
19:42ce problème-là
19:43ou d'une manière ou d'une autre
19:44il faut durcir les règles
19:45parce que c'est vrai
19:45que vivre dans un logement social
19:47ça veut pas dire
19:47vivre dans un dépotoir
19:48ces gens-là
19:49comme tous les autres
19:49ont droit au calme
19:50au bien vivre
19:51et quand toute cette machine
19:54s'enraye
19:55il faut trouver une solution
19:57mais a priori
19:58la solution miracle
19:58n'existe toujours pas
19:59puisque bon
20:00moi j'ai l'impression
20:01qu'on est vraiment dans de la com
20:02est-ce qu'on a déjà vu
20:03des familles être expulsées
20:04de logements sociaux
20:05ces dernières années ?
20:07Avec la loi narcotrafic
20:08par exemple
20:08pour les familles de délinquants
20:09ça permet de faciliter
20:10mais une fois de plus
20:12il faut les reloger
20:13vous pouvez pas dire
20:14je décide que telle famille
20:15qui n'a pas des revenus
20:16pour se loger
20:17dans le parc locatif
20:18par exemple privé
20:19et bien en fait
20:20je l'expulse du logement social
20:21et elle va à la rue
20:21c'est strictement impossible
20:22Autre thème
20:24avec une politique migratoire
20:27qui se durcit
20:28en Grande-Bretagne
20:29et est-ce que cela devrait
20:31inspirer nos dirigeants ?
20:33C'est une question
20:33qu'on va se poser
20:34parce que le gouvernement britannique
20:35serre la vis
20:36sur la question migratoire
20:37donc le Royaume-Uni
20:38a annoncé hier
20:39une réforme historique
20:40de sa politique
20:42du droit d'asile
20:42pour la rendre
20:43plus contraignante
20:44moins généreuse
20:45avec l'objectif revendiqué
20:46de lutter
20:47contre l'immigration illégale
20:48les détails
20:49avec Corentin Lantso
20:50Devancé dans les sondages
20:53par le parti réforme
20:54de Nigel Farage
20:56le gouvernement britannique
20:57travailliste
20:58veut réduire l'immigration
20:59Ce pays a une fière tradition
21:01d'accueil des personnes
21:02fuyant le danger
21:03mais notre générosité
21:04attire les migrants
21:05illégaux
21:06à travers la Manche
21:07Grâce à des conditions
21:08bien plus généreuses
21:09au Royaume-Uni
21:10les réfugiés
21:11peuvent actuellement
21:11demander à s'installer
21:12définitivement
21:13sans frais
21:14après 5 ans
21:15au Royaume-Uni
21:16Ces aides seront supprimées
21:39pour ceux qui ont le droit
21:40de travailler
21:40et qui peuvent subvenir
21:41à leurs besoins
21:42mais choisissent
21:43de ne pas le faire
21:44ou pour ceux
21:44qui enfreignent la loi
21:45Depuis le 1er janvier
21:47et malgré la volonté
21:48de fermeté
21:49affichée par le gouvernement
21:50travailliste
21:5139 292 personnes
21:54ont traversé la Manche
21:55et débarqué
21:56sur les côtes anglaises
21:57soit 2000 personnes
21:58de plus
21:59qu'en 2024
22:00Mélodie
22:01deux mesures phares
22:02qui figurent
22:03dans ce plan britannique
22:04la réduction
22:05de la protection
22:05des réfugiés
22:06la suppression
22:06pour certains demandeurs
22:07d'asile
22:08des aides sociales
22:09est-ce qu'on peut dire
22:09que la Grande-Bretagne
22:10prend le taureau par les cornes ?
22:12Elle apprend en tout cas
22:13sans doute
22:13de ses erreurs
22:14c'est que le modèle britannique
22:16a souvent été vendu
22:17comme un modèle
22:18où toutes les populations
22:19se mélangent
22:19où le multiculturalisme
22:21et c'est très vrai
22:21par exemple
22:22à Londres
22:22est véritablement un modèle
22:24et le problème
22:24c'est que c'est un modèle
22:25qu'ils ont totalement
22:25entretenu
22:26et assumé
22:27pendant longtemps
22:28le Royaume-Uni
22:28n'a pas estimé
22:29être débordé
22:30par l'immigration
22:31le problème
22:31c'est que comme souvent
22:32les élites étaient
22:34un petit peu naïves
22:35ou aveugles
22:35et ce sont les populations
22:36qui ont commencé à dire
22:37attention
22:38parce qu'ils ont vu
22:39par exemple
22:39une certaine délinquance
22:40s'installer
22:41parce qu'il y a eu
22:42des règlements de compte
22:42parce qu'il y avait eu
22:43ces fillettes à Southport
22:44qui avaient fait
22:45évidemment beaucoup parler
22:46quand elles avaient été
22:47agressées
22:47et donc le gouvernement
22:49a dû agir
22:50ils doivent agir fort
22:50pour deux raisons
22:51parce que premièrement
22:52leur population
22:53n'en peut plus
22:54et ils craignent véritablement
22:55que la population
22:56finisse par se faire justice
22:57elle-même
22:57et il faut agir fort
22:59parce qu'ils ont
22:59énormément de retard
23:01pendant des années
23:01à l'inverse de la France
23:02qui a beaucoup légiféré
23:03sur l'immigration
23:04sans doute
23:05beaucoup de succès certes
23:06mais le Royaume-Uni
23:07était plutôt au contraire
23:08de se dire
23:08qu'il fallait accueillir
23:09accueillir accueillir
23:10et aujourd'hui
23:10que le vase déborde
23:12et donc ils sont obligés
23:13de prendre des mesures
23:13drastiques
23:14et sans doute dire
23:14que ces mesures
23:15ne suffiront pas
23:16pour endiguer
23:17véritablement le phénomène
23:17Il y a une phrase forte
23:18enfin une phrase
23:19en tout cas symbolique
23:20qui a été prononcée
23:21par la ministre
23:22qui a présenté ce plan
23:23hier outre-Manche
23:25notre générosité
23:26attire les migrants
23:27illégaux
23:28médias riches
23:29des mots qui résonnent
23:30ici aussi bien sûr
23:31Oui parce que
23:33de manière générale
23:35en Europe
23:35je pense que
23:36l'immigration
23:37est devenue
23:37une crise politique majeure
23:38et un élément
23:39de positionnement
23:40politique très fort
23:41que ce soit
23:42gauche ou à droite
23:42ça conditionne même
23:45l'imaginaire politique
23:45et l'imaginaire
23:46des partis politiques
23:47donc ce que dit
23:48cette ministre
23:49est intéressant en soi
23:50mais ce qui est même
23:51plus intéressant
23:52c'est que
23:52c'est pas une question
23:53de xénophobie au fond
23:54c'est une question
23:55de fatigue
23:56d'un système
23:57qui ne fonctionne plus
23:58donc d'accueil
23:59d'intégration
23:59d'assimilation
24:00et le dit par
24:00les multiculturalismes
24:02et ce qu'on voit
24:02en Angleterre
24:03c'est ça
24:03c'est que c'est une fatigue
24:04d'un système
24:05qui ne fait plus sens
24:06pour les individus
24:07les gens ne sont pas
24:07contre le fait
24:08que des migrants
24:09ça fait qu'au final
24:10ça dysfonctionne totalement
24:11donc tu as plutôt
24:12les méfaits
24:12mais c'est pas un gouvernement
24:12de droite
24:13qui met ça en oeuvre
24:15ce sont les travaillistes
24:17il faut insister là-dessus
24:18parce que la question migratoire
24:19elle clive aussi en France
24:21parce que dès que vous émettez
24:22le fait qu'il y ait
24:23une submersion migratoire
24:24ou qu'il faudrait peut-être
24:25maîtriser un petit peu
24:26les frontières
24:27vous êtes un facho
24:28vous êtes d'extrême droite
24:30il faut regarder autour de nous
24:31Michel Fayette
24:32vous avez beaucoup de partis
24:33donc l'exemple
24:34des travaillistes en Angleterre
24:36qui ne veulent pas être débordés
24:37par Nigel Farage
24:39notamment
24:40vous avez beaucoup de partis
24:41de gauche
24:41sociodémocrates
24:42dans beaucoup de pays européens
24:43qui sont en train
24:44de prendre ce virage
24:45pourquoi ?
24:46parce qu'il en va
24:47de leur survie politique
24:48tout simplement
24:49absolument
24:50et aujourd'hui
24:52vraiment la fracture
24:55se tourne au niveau
24:56de l'immigration elle-même
24:57et ce qu'il faut dire
24:59à mon sens aussi
24:59c'est que
25:00quand il y a eu le Brexit
25:01l'idée des Britanniques
25:02c'était que l'immigration
25:04qui posait problème
25:05était l'immigration
25:06de l'Union Européenne
25:07alors qu'en réalité
25:08le problème n'était pas
25:10tant au niveau
25:10de l'immigration française
25:12ou l'immigration belge
25:13ou italienne
25:14mais se situait ailleurs
25:15au niveau du Commonwealth
25:17en général
25:17et notamment
25:18des Pakistanais
25:19et des gens du Bangladesh
25:23et ailleurs
25:23qui eux
25:25pouvaient poser
25:26des problèmes
25:26à la société britannique
25:28et là
25:28il y a un certain
25:29réveil
25:30mais je pense que
25:31en réalité
25:31pour les travaillistes
25:33c'est un peu trop tard
25:34parce que je pense
25:36qu'aux dernières élections
25:37ils n'étaient pas du tout
25:39sur cette ligne
25:39et là
25:40ils le font uniquement
25:40pour des raisons électoralistes
25:42et je pense que
25:43pour le coup
25:44Farage va continuer
25:45à...
25:45Oui ils sont en réaction
25:46à quelque chose
25:47il ne faut pas oublier
25:48qu'il y a eu l'histoire
25:49des grooming gangs
25:49qui avait particulièrement
25:51secoué l'opinion
25:52publique britannique
25:53et ça rentre
25:54dans ce continuum là
25:55c'est que
25:56quand vous avez
25:58des affaires de viol
25:59ou de ce type
26:00ça choque l'opinion
26:01surtout sur des enfants
26:02et la population a des attentes
26:04qui doivent être...
26:05La population a des attentes
26:05elle dit non
26:05il y a une vague anti-immigration
26:07de toute façon
26:08qui est en train de
26:09de se répandre
26:11j'allais dire
26:11de grandir
26:12de grandir
26:13en Angleterre
26:14en Europe
26:14oui pardon
26:14dernier mot avant la pause
26:15oui sans compter
26:16toutes les prières de rue
26:17les manifestations islamistes
26:19en soutien notamment
26:20au Hamas
26:21qui ont eu lieu
26:22donc tout ça
26:23ça pèse sur l'opinion britannique
26:25dans quelques minutes
26:26vous vivrez en direct
26:27sur CNews
26:28la prise de parole
26:29de Jean-Luc Mélenchon
26:30dans ce meeting LFI
26:31à Saint-Pierre-des-Cors
26:33près de Tours
26:34n'est-ce pas
26:34chère Elodie
26:35en Indre-et-Loire
26:37mais avant la prise de parole
26:38du leader de la France Insoumise
26:40on va marquer une pause
26:41on va se retrouver
26:41on a d'autres sujets
26:42en plus j'ai l'impression
26:43qu'il est un petit peu en retard
26:44monsieur Mélenchon
26:45donc ça nous permettra
26:46d'évoquer notamment
26:47les violences
26:48dans le foot amateur
26:49ça devient une gangrène
26:51vraiment dans toute la France
26:52et pas seulement
26:52en Ile-de-France
26:53et puis
26:54ces musiciens juifs
26:55c'est vrai qu'on a mis
26:56beaucoup l'accent
26:57sur des personnalités
26:57comme Enrico Macias
26:58Amir
26:59qui sont des personnalités
27:01extrêmement connues
27:02et reconnues
27:03mais
27:03que vous soyez
27:05un jeune musicien
27:05un intermittent
27:06juif
27:07en France
27:08et bien depuis deux ans
27:09vous connaissez énormément
27:10de difficultés
27:11pour vous produire
27:12et vivre de votre art
27:13on vous explique
27:15tout ça
27:16dans un instant
27:17à tout de suite
27:1715h30
27:22de retour
27:22au coeur de l'après-midi
27:23sur CNews
27:24pour continuer
27:25de décrypter l'actualité
27:26dans quelques minutes
27:27je vous le rappelle
27:27vous aurez rendez-vous
27:28avec le meeting
27:28de Jean-Luc Mélenchon
27:30à suivre en direct
27:31à Saint-Pierre-des-Corts
27:32en Indre-et-Loire
27:33d'ici là
27:33on est toujours
27:34avec Elodie Huchard
27:35Michel Fayad
27:36Mehdi Raich
27:36et on va parler
27:37de la violence
27:38dans le football amateur
27:39c'est un sujet
27:39qui revient régulièrement
27:40et qui est de plus en plus
27:41inquiétant
27:42même s'il reste tabou
27:43pour certains
27:43des acteurs du foot
27:45cette violence
27:46inhérente
27:47au foot amateur
27:47était loin d'être enrayée
27:49notamment en Ile-de-France
27:50fléau tel que la présence
27:51des spectateurs
27:52en tribune
27:52est de plus en plus
27:54restreinte
27:54pour éviter
27:56d'éventuels bombardements
27:58pardon de mâcher mes mots
28:00et d'éventuels débordements
28:02mais je crois
28:02que Jean-Luc Mélenchon
28:03est en train de monter
28:04à la tribune
28:04c'est pour ça
28:04que j'étais un petit peu confou
28:05je vous demande
28:06de m'excuser
28:07donc on va suivre
28:08en direct
28:09sur CNews
28:10ce meeting
28:11en tout cas
28:11les premières minutes
28:12du meeting
28:13de Jean-Luc Mélenchon
28:14à Saint-Pierre-des-Corts
28:15c'est impressionnant
28:17j'adresse aussi
28:19un petit bonjour
28:20très fraternel
28:21à ceux qui
28:21n'ont plus entré
28:22sont dehors
28:24et je veux leur dire
28:25combien nous comprenons
28:26tous ici
28:27nous qui sommes dedans
28:28ce que leur présence
28:30comme la vôtre signifie
28:31vous n'êtes pas là
28:33pour me voir
28:35mais pour démontrer
28:37l'existence
28:38d'une force
28:39d'une volonté
28:41collective
28:42populaire
28:43mixte
28:44tout ce que vous voudrez
28:45et je crois
28:46que je ne mérite pas
28:47tous les compliments
28:48qui m'ont été adressés
28:49et certainement pas
28:51celui d'être prométhée
28:53parce que
28:53comme l'a dit ma voisine
28:55le mythe à la fin
28:56mais enfin
28:59je lui disais aussi
29:00qu'on trouve
29:01dans
29:02une pièce
29:03du 5ème siècle
29:04avant notre ère
29:05c'était Chille je crois
29:06et qui fait dire
29:08à prométhée
29:08pardon pour ceux
29:09que je choque
29:10ce n'est qu'une citation
29:11je hais les dieux
29:12et prométhée
29:14à donner le feu
29:15à l'humanité
29:16et à partir de là
29:18la possibilité
29:19d'exister par elle-même
29:20mais
29:20dans la vision
29:22qu'on en a
29:22ensuite
29:23bien cette liberté
29:24cette capacité
29:25extraordinaire
29:26qu'ont acquis
29:27les êtres humains
29:28par leur intelligence
29:29à s'installer
29:30dans l'histoire
29:31et bien
29:32leur donne
29:33la responsabilité
29:34absolue
29:35non seulement
29:35de leur personne
29:36mais de l'histoire
29:36elle-même
29:37et c'est eux
29:38qui sont les inventeurs
29:40et les fabricants
29:41du mal
29:43et du bien
29:44si bien que nous sommes
29:46peut-être parce que nous sommes
29:48les enfants de prométhée
29:49intellectuellement
29:50responsables de l'histoire
29:52et c'est ce qui nous amène
29:53à nous retrouver
29:54dans une réunion
29:55un dimanche
29:56comme celui-ci
29:57on m'a dit
29:58ah mais
30:00par quoi
30:02commencerez-vous
30:03ben je ferai
30:04comme je l'ai fait
30:04chaque fois
30:05je parlerai en votre nom
30:07pour dire
30:09notre amour
30:10notre solidarité
30:11notre fraternité
30:12avec les malheureux
30:14palestiniens
30:15qui continuent
30:15à être bombardés
30:16jour et nuit
30:17en dépit
30:19d'un cessez-le-feu
30:20qui paraît-il
30:20devait les en protéger
30:22mais
30:23j'y ajoute
30:26une pensée
30:28et une menace
30:30qui cette fois-ci
30:31est destinée
30:32à l'armée
30:33la plus immorale
30:34du monde
30:35qui hier encore
30:36a bombardé
30:37des positions
30:38dans l'état libre
30:39du Liban
30:40autonome
30:41et indépendant
30:42et est accusé
30:43aujourd'hui
30:43par les casques bleus
30:44de leur avoir
30:45tiré dessus
30:46alors que
30:46comme vous le savez
30:47leurs consignes
30:48leur interdisent
30:49la riposte
30:50comme nous avons
30:50700 de nos compatriotes
30:52sous uniforme
30:54et sous casque bleu
30:54je veux dire
30:55que nous autres
30:56tous ici
30:57à cette heure
30:58nous voulons
30:59marquer de la manière
31:00la plus claire
31:01qui soit
31:01notre entière solidarité
31:03avec eux
31:03en les remerciant
31:04pour le travail
31:05qu'ils essayent de faire
31:06au péril de leur vie
31:08et dans des conditions
31:09qui sont considérées
31:10comme perdues d'avance
31:11par la plupart
31:12de ceux
31:12qui n'auraient pas
31:12le courage d'y aller
31:13on m'a dit
31:16vous allez
31:17à jouer les tours
31:20terrain conquis
31:24pardon
31:25j'ai compris
31:27vous y allez
31:32à Saint-Pierre-des-Corts
31:34parce que
31:35vous avez fait
31:3639%
31:37aux élections
31:38présidentielles
31:39non
31:40je ne suis pas venu
31:41pour ça
31:42je suis venu
31:44parce que
31:44nous avons regardé
31:45où ma présence
31:47pouvait être utile
31:48pour mettre le doigt
31:49sur quelque chose
31:51qui fasse très mal
31:51à nos adversaires
31:52tous nos adversaires
31:54qui fasse très mal
31:57à ceux qui parlent
31:58si haut
31:58si fort
31:59contre le peuple
31:59à ceux qui se croient
32:01toujours investis
32:02de je ne sais quelle mission
32:03qui font qu'après avoir
32:04saccagé les finances publiques
32:05c'est à nous
32:06qu'ils viennent en faire
32:07le reproche
32:08alors même
32:09que nous n'avons jamais
32:10gouverné le pays
32:10à tous je dis
32:12voici votre bilan
32:13une ville honnête
32:15composée de braves gens
32:16avec 23%
32:18de taux de pauvreté
32:19voilà le résultat
32:20de vos politiques
32:21dans la septième
32:23puissance économique
32:24du monde
32:25dans la deuxième
32:29puissance économique
32:30de l'Europe
32:31voilà ce que vous avez fait
32:33d'un peuple
32:35qui s'est effrayé
32:36à un chemin
32:36vers le progrès social
32:38vers le mieux vivre
32:39vers le partage
32:41vous en avez fait
32:42une cohue de pauvres
32:44et dites-vous bien
32:46tous
32:46qui m'écoutez
32:47dans cette salle
32:48mais aussi
32:49qui suivez en direct
32:50sur nos propres réseaux
32:52et
32:52sur les trois chaînes
32:54de télévision
32:54qui ont décidé
32:55je les en remercie
32:56de retransmettre
32:58à cet instant
32:59une partie
33:00ou la totalité
33:01de mon discours
33:01dites-vous bien
33:03que de pauvreté
33:05et de malheur
33:05vous êtes tous menacés
33:07si vous laissez
33:08continuer cette politique
33:09vous en êtes tous menacés
33:12et peut-être
33:12que vous n'en prenez pas
33:14complètement la mesure
33:15savez-vous
33:17savez-vous seulement
33:19qu'être pauvre
33:21ce n'est pas seulement
33:23manquer des moyens
33:24de s'offrir une Rolex
33:25être pauvre
33:27c'est supporter
33:29la solitude
33:31les privations
33:32de manger
33:35de se divertir
33:37de fréquenter
33:38d'aller et de venir
33:39et que la pauvreté
33:42c'est tout un mode de vie
33:44fait de privation
33:45que la pauvreté
33:46c'est souvent la solitude obligée
33:49la pauvreté
33:50c'est un français sur quatre
33:52qui ne se soigne pas
33:54c'est 200 000 coupures de courant
33:57en 2024
33:59900 000 réductions
34:01en 2025
34:02c'est l'insécurité
34:05pour 25 000 personnes
34:06qui ont été expulsées
34:07de leur logement
34:08et nous avons entendu
34:10un ministre macroniste
34:12dire l'air fier
34:13comme s'il avait
34:14accompli un exploit
34:15oui c'est vrai
34:17il y en a davantage
34:18qui sont expulsées
34:19et il a dit
34:20j'assume
34:21et bien nous
34:22nous te maudissons
34:23pour ce que tu as fait
34:24nous te maudissons
34:25pour la souffrance
34:26que tu as imposées
34:28à ces femmes
34:29à ces enfants
34:30à ces hommes
34:31séparés
34:32chassés
34:33humiliés
34:34à cause de vous
34:35à cause de vous
34:37maudits
34:38puissants de la terre
34:39qui avaient tous les pouvoirs
34:41tandis que les plus hommes
34:42n'en ont aucun
34:42sauf ceux de la solidarité
34:44et de la lutte
34:46et c'est un monde
34:48qui se resuère
34:49autour des jeunes esprits
34:50oui autour des jeunes esprits
34:53parce qu'étant
34:54les plus neufs
34:55et les plus récents
34:56ayant vécu
34:58dans l'émerveillement
34:59de l'existence
35:00qui est celui
35:00souvent
35:01de la première enfance
35:02auprès de ses parents
35:03veillements
35:04soudain on découvre
35:05que le monde
35:06est fait d'autre chose
35:08et dans cette autre chose
35:09un jeune sur cinq
35:11souffre de dépression
35:13et les tentatives
35:14de suicide
35:15ont augmenté
35:16de 50%
35:17depuis le 2017
35:18dans la jeune génération
35:20ne croyez pas
35:22que ce soit
35:23le sort commun
35:24quand bien même
35:25vous observez
35:26que partout
35:27en Europe
35:28qui était autrefois
35:30la première puissance
35:32du monde
35:32le premier PIB
35:34du monde
35:35la première zone
35:36d'accumulation
35:37de richesse
35:38qu'est-il resté
35:39de cela
35:40à cette heure
35:41voici qui nous sommes
35:42d'où les français
35:43dans ce que nous avons
35:45nous-mêmes créé
35:46et à qui nous avons
35:47refusé
35:48en 2005
35:50à juste titre
35:52qu'on inscrive
35:53dans une constitution
35:55que dorénavant
35:56en Europe
35:57ce serait
35:58le règne
35:59de la concurrence
36:00libre et non faussée
36:01dont nous savions
36:02tous très bien
36:03que ce serait d'abord
36:05le carnage
36:06des délocalisations
36:07et ensuite
36:08la concurrence
36:09libre et non faussée
36:10entre les individus
36:12eux-mêmes
36:12puisqu'on en est arrivé
36:14maintenant
36:14aux travailleurs détachés
36:16qui sont des délocalisations
36:18à domicile
36:19quand viennent des gens
36:20de Roumanie
36:20de Bulgarie
36:22de Hongrie
36:23et dont les charges
36:25sont payées
36:26dans ces pays là-bas
36:28et dont les cotisations
36:29sont payées
36:30dans ces pays là-bas
36:31et non pas ici
36:32et qui viennent à domicile
36:34être moins payés
36:35que les ouvriers
36:36et les ouvrières
36:36qui se trouvent ici
36:37dans le bâtiment
36:39dans la récolte agricole
36:40etc.
36:41etc.
36:42tant et si bien
36:43qu'à la fin
36:43nous autres français
36:45nous sommes
36:46le pays d'Europe
36:47où la pauvreté
36:49a le plus augmenté
36:50depuis 2017
36:51c'est-à-dire
36:52depuis que nous avons
36:54commis l'erreur immense
36:56d'élire quelqu'un
36:57pour qui la valeur
36:58suprême
36:59de l'existence
37:00est l'argent
37:00nous sommes
37:02le pays d'Europe
37:02où on se soigne
37:04le moins
37:05parce qu'on ne peut pas
37:06payer
37:07ou dit autrement
37:08celui où
37:09les besoins de santé
37:10n'ont satisfait
37:12c'est écrit comme ça
37:12dans ma fiche
37:13pour des raisons financières
37:15ont le plus augmenté
37:16depuis 2017
37:18nous sommes le
37:19deuxième pays d'Europe
37:21où le nombre de personnes
37:22vivant dans un logement
37:23insalubre
37:24a le plus augmenté
37:25depuis 2017
37:27nous sommes le deuxième
37:29pays d'Europe
37:29où le nombre de personnes
37:32vivant
37:32dans une passoire
37:34thermique
37:35a le plus augmenté
37:36depuis 2017
37:37je vous ai donné
37:39tous ces chiffres
37:40et maintenant
37:42je vous parle
37:43d'autre chose
37:43à un même sujet
37:45c'est le regard
37:47de mépris
37:47qui se porte
37:49sur les plus pauvres
37:50sur ceux qui sont
37:51le plus
37:52en difficulté
37:53quand vous avez
37:54un président de la république
37:55qui vous dit
37:55que dans un hall de gare
37:57on croise
37:58ceux dont la vie
37:59a été une réussite
38:01et les autres
38:02qui ne sont rien
38:03rien
38:04avant au moins
38:05la droite
38:06disait que nous étions
38:07des gens de peu
38:08voici que nous sommes
38:09des gens de rien
38:10rien
38:11non
38:11chaque personne
38:13qui est là
38:13celui-ci
38:14celle-là
38:15chacun a sa contribution
38:16chacun a le droit
38:18à l'espoir
38:19à la volonté
38:20de participer
38:21au bien commun
38:22nous n'en connaissons pas
38:24qui ne le veuillent pas
38:25et qui renoncent
38:27à sa dignité
38:28voici la vérité
38:30mais vous connaissez
38:31comme moi
38:32vous autres
38:33qui êtes dans cette salle
38:34et qui à cet instant
38:35m'entendez
38:36comme si je ne parlais
38:38qu'à elle
38:38à lui
38:39vous les connaissez
38:41les donneurs de leçons
38:42qui vous regardent
38:44de haut
38:44et qui
38:46jugeant
38:46d'après
38:47votre vêture
38:48ou bien
38:49vos chaussures
38:50ou bien
38:51peut-être
38:51votre manière
38:52d'être coiffé
38:53que vous êtes
38:54ceci ou cela
38:55vous souvenez-vous
38:56de cette phrase
38:57que pour ma part
38:59j'ai entendue
39:00avec une douleur
39:01suffisante
39:02pour que je m'en
39:02souvienne
39:03deux ans après
39:04c'était une chroniqueuse
39:06qui disait
39:08à propos de quelqu'un
39:10qui annonçait
39:11femme solo
39:13maman solo
39:14comme il y en a
39:16désormais
39:17beaucoup
39:18parce que c'est aussi
39:20une des formes
39:20de famille
39:21de notre pays
39:22qui doit se regarder
39:24avec la bienveillance
39:25que l'on doit
39:26à toute forme
39:27de famille
39:28sans porter
39:29de jugement
39:29sur les êtres
39:30qui vivent
39:31de cette façon
39:32ou de celle-là
39:33et pensant seulement
39:35que dans chacune
39:36deux situations
39:37il n'est question
39:38que d'amour
39:38et de rien d'autre
39:40alors pourquoi
39:41mériter cette phrase
39:42disant
39:43mais comment
39:44cette femme
39:45fait-elle
39:45pour se retrouver
39:46en difficulté
39:47avec deux enfants
39:48elle est au SMIC
39:50mais
39:51qu'a-t-elle fait
39:52pour se retrouver
39:54au SMIC
39:55retrouver au SMIC
39:57mais 3 millions
39:58de personnes
39:594 millions
40:00de personnes
40:00sont au SMIC
40:01et c'est leur salaire
40:02ils ne se retrouvent
40:04pas au SMIC
40:05ils sont payés
40:06au SMIC
40:07alors dites
40:07comment se fait-il
40:09qu'on n'augmente
40:10pas le SMIC
40:11pour qu'on ne soit pas
40:12dans une situation
40:13difficile
40:13lorsqu'on a la charge
40:15de deux enfants
40:15voilà la façon
40:16de dire les choses
40:17qui n'est pas faite
40:18de mépris
40:18et cette même femme
40:20disait
40:20à propos
40:22de l'autre
40:23au SMIC
40:26avec ses deux enfants
40:27a-t-elle bien
40:29travaillé
40:30à l'école
40:30est-ce qu'elle a
40:33suivi des études
40:34et puis
40:36et puis
40:36écoutez
40:37les filles
40:39écoutez
40:39et puis
40:42si on est
40:43au SMIC
40:44et bien
40:46il ne faut
40:47peut-être pas
40:47non plus
40:48divorcer
40:49dans ces cas-là
40:50et ça
40:53c'était sur une chaîne
40:55de télé
40:56une chroniqueuse
40:57qui est toujours
40:58sur une chaîne de télé
40:59elle s'appelle
40:59Julie Graziani
41:00il faut rendre hommage
41:01à la clarté
41:02de son point de vue
41:02mais au moins
41:03que nous connaissions
41:04son nom
41:04et on peut la voir
41:05sur Paris 1ère
41:07elle participe
41:08à un mensuel
41:09d'extrême droite
41:10vous luez
41:12mes amis
41:13mais le vrai problème
41:14qui se pose
41:14ce n'est pas cette femme
41:15des sauts et des sautes
41:19on en a toujours vu
41:20des méprisants aussi
41:23mais
41:23ce qui est devenu
41:25préoccupant
41:26c'est qu'il y en est autant
41:27et partout
41:28en train de parler
41:29du matin au soir
41:30avec mépris
41:32des autres
41:32voilà le problème
41:39qui est posé
41:40à la France
41:40et nous voyons bien
41:41que nous cheminons
41:43vers un moment
41:44où le peuple français
41:46aura à choisir
41:48entre les deux voies
41:49qui se présentent à lui
41:50ou bien
41:52vivre dans l'unité
41:54sans laquelle
41:54il n'y a pas
41:55de peuple français
41:56ni de nation française
41:58l'unité
41:59c'est-à-dire
41:59le fait de vivre ensemble
42:02et sans cesse
42:03de se préoccuper
42:04des autres
42:05d'avoir une constitution
42:06d'avoir des droits sociaux
42:09qui sans être parfaits
42:11du moins
42:11nous font avancer tous
42:13vers l'idéal
42:14qui est qu'étant chacun
42:15à égalité avec les autres
42:17nous soyons les auteurs
42:19d'une œuvre d'art
42:20que serait notre propre vie
42:21parce que nous ne passerions pas
42:23notre temps
42:24à la démêler
42:25dans une lutte
42:26pour la survie
42:27ou bien
42:28se haïr et se détester
42:30détester les uns
42:32les autres
42:33appeler chacun
42:34à maudire l'étranger
42:36qui est à côté de nous
42:38en oubliant
42:39qu'un de nos grands-parents
42:41pour chacun d'entre vous
42:44sur trois
42:44un, deux, trois
42:45toi
42:46un, deux, trois
42:47toi
42:48un, deux, toi
42:49trois
42:49un, deux, toi
42:50trois
42:51chacun d'entre nous
42:53un sur trois
42:55à un ancêtre étranger
42:57et si vous montez
42:58une génération d'avant
42:59ce sera davantage
43:01et bien
43:03telle est la nouvelle France
43:04peuplée
43:06de ce jeune peuple français
43:09je veux dire nouveau
43:10qui pousse
43:12pour prendre sa part
43:14au soleil
43:15du bien commun
43:16cette nouvelle France
43:18et celle des femmes
43:19qui n'avaient pas les droits
43:21auxquels
43:23dorénavant
43:24elles peuvent prétendre
43:25pour en préparer d'autres
43:27de nouveaux
43:28qui nous conduisent
43:29vers l'égalité
43:30lorsqu'en 1958
43:32fut créée
43:34la constitution
43:35de la cinquième république
43:36c'est aussi
43:37une nouvelle France
43:38c'est une nouvelle France
43:40que celle
43:41de notre jeunesse
43:42qui n'aura connu
43:44que cette ambiance
43:45de décadence
43:46qui l'entoure
43:47et de peur
43:49face au futur
43:50dont on annonce
43:51avec certitude
43:53qu'il sera
43:54un monde
43:55entièrement nouveau
43:56parce que le changement
43:58climatique
43:59qui est inéluctable
44:00qui a commencé
44:01et qui ne peut plus
44:03être arrêté
44:04soulèvera
44:05devant les futures
44:06générations
44:07des défis
44:08qu'aucune autre
44:09et aucun d'entre nous
44:10ici
44:10n'a encore jamais
44:11connu
44:12alors elle s'inquiète
44:14mais regardez
44:15comment déjà
44:15elle fait preuve
44:17d'un tempérament
44:18révolutionnaire
44:19quand je vois
44:20ces jeunes gens
44:21bien nantis
44:22par l'existence
44:23et dont les parents
44:23ont fait les sacrifices
44:24suffisants pour cela
44:26se retrouvent
44:27à être titulaires
44:28de grands diplômes
44:29et que disent-ils
44:30nous sommes heureux
44:31d'avoir ce grand
44:32diplôme d'agriculture
44:34mais nous vous prévenons
44:35l'agriculture
44:36à laquelle vous pensez
44:37nous ne la ferons pas
44:38car elle détruit tout
44:39ces jeunes ingénieurs
44:40filles et garçons
44:41qui disent
44:42nous sommes heureux
44:43d'avoir ce diplôme
44:44qui nous permet
44:45de faire tant de choses
44:46mais nous vous prévenons
44:47nous ne ferons pas
44:48ce à quoi
44:49vous êtes habitués
44:50parce que nous ne croyons
44:51pas à ce monde
44:52alors nous ici
44:53de toute génération
44:55nous sommes cette flamme
44:56intacte qui dit
44:57nous ne croyons pas
44:59aux valeurs de ce monde
45:00nous ne croyons pas
45:01aux puissants
45:02qui les dirigent
45:03nous croyons que nous
45:04pouvons tout changer
45:05de fond en comble
45:07et faire un monde neuf
45:08beau
45:09propre
45:09avec un soleil
45:11qui se lève
45:12pour tout le monde
45:13voilà ce que nous voulons
45:16et voilà ce dont nous
45:17portons témoignage
45:19par notre rassemblement
45:20aujourd'hui
45:21alors
45:22sont-ce des paroles
45:24excessives
45:25alors que tous les autres
45:28se distinguent
45:29par leur modération
45:30et bien oui
45:32prononcée par
45:34paraît-il
45:35la personne
45:36la plus détestée
45:37de France
45:37ce qui va
45:39j'en suis sûr
45:40faire un jaloux
45:40qui a beaucoup
45:41travaillé pour ce poste
45:43qui est le président
45:43de la République
45:44mais quand je vous vois
45:50je me dis
45:53ces gens sont bien singuliers
45:55de venir jusqu'à moi
45:57puisqu'il paraît
45:58que je suis aussi
45:58infréquentable
45:59et bien
46:01ce sont des malédictions
46:03qui me réjouissent
46:04car je ne tiens pas compte
46:05de ce qui est dit
46:06mais de qui le dit
46:07et alors
46:08ça me remplit
46:09d'allégresse
46:09j'ai parlé
46:12des leçons de morale
46:14suis-je en train
46:16de vous parler
46:16d'un pays
46:17qui aurait été
46:18dévasté par la guerre
46:19comme le nôtre le fut
46:20non
46:21je vous parle
46:22d'un pays
46:23fort
46:24riche
46:25jamais aussi riche
46:26de toute son histoire
46:27un pays
46:29où les 500
46:30premières fortunes
46:31ont doublé
46:32tout ce qu'ils ont
46:33en l'espace de 10 ans
46:34comme vous d'ailleurs
46:35vos salaires ont doublé
46:36n'est-ce pas
46:37le nombre de vos maisons aussi
46:39et combien d'autres choses
46:41leur fortune a doublé
46:44qui sont-ils
46:46pour penser
46:46qu'ils pourraient
46:49en jouir
46:50sans que cela finisse
46:52par se remarquer
46:53que les uns ont tout
46:54et les autres rien
46:55où se croient-ils
46:58coucher sur leur magot
47:01les oncles piques-sous
47:03qui se baignent
47:03dans les pièces
47:04où se croient-ils
47:07ceci est la France
47:09le pays
47:11de la grande révolution
47:12de 1789
47:14un pays
47:15qui a une passion
47:16de l'égalité
47:17telle
47:17que dans ses phrases
47:18les plus courantes
47:19on la retrouve
47:20quand vous dites
47:21à quelqu'un
47:22à qui vous voulez
47:22reprocher quelque chose
47:23par exemple
47:24de cette mal garée
47:25ou d'être passé devant vous
47:27dans la file
47:27à qui vous direz
47:29ah ben
47:29ça irait bien
47:31si tout le monde
47:31faisait comme vous
47:32ce qui signifie
47:34que ce qui est bien
47:35c'est ce que tout le monde
47:35peut faire
47:36et ce qui est mal
47:37seulement ce qui est
47:38réservé à quelques-uns
47:39c'est un peu excessif
47:40convenons-en
47:41mais ça dit tellement
47:42de choses de notre peuple
47:44tout notre peuple
47:45quel que soit
47:47le lieu d'origine
47:49de son grand-parent
47:51car voyez-vous
47:52pauvre puissant
47:54il y a quelque chose
47:56que vous ne savez pas
47:57c'est que
47:59tous ceux
47:59qui sont venus ici
48:00pour nous aider
48:01à faire la richesse
48:02et la prospérité
48:03de ce pays
48:04ont une caractéristique
48:06ils sont
48:07les enfants
48:08les petits-enfants
48:10de peuples
48:11qui ont été vainqueurs
48:12dans la lutte
48:13contre le colonialisme
48:14et qui ont donc
48:15commencé à penser
48:16dans les termes
48:18de l'égalité
48:19et leurs enfants
48:21comme les nôtres
48:22ont appris
48:24de l'histoire
48:24qu'aucun maître
48:26ne mérite de diriger
48:27s'il n'en a le mérite
48:29et que ce ne peut être
48:31une faveur
48:31qu'on trouve
48:32dans son berceau
48:33après cette donnée
48:34le mal seulement
48:35de sucer son biberon
48:36que c'est par le combat
48:38de la vie
48:39par les actes
48:40que l'on pose
48:41pour se rendre meilleur
48:42et rendre le monde
48:43qui nous entoure meilleur
48:44par l'amour
48:45que l'on donne
48:45que l'on se distingue
48:46et que l'on mérite
48:47et que se retournant
48:49sur soi-même
48:50et regardant sa vie
48:51on se dit
48:52qu'elle a été réussie
48:53ou pas
48:54selon qu'on y est parvenu
48:55plus ou moins
48:56et non
48:56pour les fortunes
48:58qu'on aura amassées
48:59les gloires
49:00et les vanités
49:01qu'on aura empilées
49:02et qui se dispersent
49:04comme feuilles au vent
49:05au premier souffle
49:06de la difficulté
49:07telle est la vie
49:08voici ce que nous avons
49:10tous appris
49:10nous autres
49:12qui sommes
49:12le peuple
49:13qui venons du peuple
49:14et qui ne demandons
49:15aucune autre dignité
49:17que d'être reconnus
49:18comme le peuple
49:19alors quand je vous ai parlé
49:21tout à l'heure
49:22de ces richesses accumulées
49:24d'où viennent
49:24les leçons de morale
49:25combien de fois
49:27disent-ils
49:28notre système
49:30est généreux
49:31pardon
49:32c'est nous
49:33qui sommes généreux
49:34nous qui payons
49:35ceux qui disent
49:37eh bien
49:39aucun système social
49:42n'est aussi favorable
49:44en effet
49:45mais pourquoi
49:46parce que
49:47le syndicalisme ouvrier
49:49y a pourvu
49:49la sécurité sociale
49:51n'est pas une invention
49:52de votre bienfaisance
49:53c'est une lutte
49:54qui a été arrachée
49:55par les travailleurs
49:57à la libération
49:57et qui d'abord
49:59était gérée exclusivement
50:00par le syndicat CGT
50:01figurez-vous
50:02qui tenait lui-même
50:03tout seul
50:03les caisses
50:04pour arriver à les faire fonctionner
50:05jusqu'au point
50:06où nous sommes
50:07le point où nous sommes
50:08et pourquoi nous défendrons
50:09la sécurité sociale
50:11bec et ongle
50:11toute notre vie
50:12pourquoi nous défendrons
50:14le système
50:14par répartition
50:16parce qu'il signifie
50:17que toutes les générations
50:19vont comme ça
50:20pourquoi
50:21parce que la sécurité sociale
50:24c'est le miroir
50:25du collectivisme
50:26auquel nous aspirons
50:27la sécurité sociale
50:29dit
50:29à chacun
50:30selon ses moyens
50:31mais à chacun
50:32ensuite
50:33selon ses besoins
50:34pour être soigné
50:36et devant
50:36les difficultés
50:37de la vie
50:38voilà pour les
50:4020-25 premières minutes
50:41de ce discours
50:43du patron
50:44de la France insoumise
50:45en pré-campagne
50:46d'une certaine façon
50:47dans cette ville
50:49de Saint-Pierre-des-Corps
50:50cher Elodie Huchard
50:51bon
50:52Jean-Luc Mélenchon
50:53on le disait
50:53en écoutant ensemble
50:54les premières minutes
50:55du discours
50:56qui est sur ses fondamentaux
50:57qui commence par
50:57critiquer Israël
50:59qui en met une couche
51:00bien évidemment
51:01sur la Macronie
51:02et le président
51:02de la République
51:03et puis qui parle également
51:05de ce nouveau peuple français
51:07qui lui tient
51:08tant à cœur
51:09Oui on voit qu'il parle
51:10effectivement à son public
51:12vous le rappeliez
51:13en commençant ce meeting
51:14en critiquant la politique
51:15d'Israël
51:16ce qu'il a beaucoup fait
51:17de toute façon
51:18depuis le 7 octobre
51:18et ce qu'il fait mécaniquement
51:19à chaque meeting
51:20soutenir les classes populaires
51:23les ouvriers
51:23en parlant de ceux
51:24qui travaillent au SMIC
51:25en tapant notamment
51:26sur les grandes fortunes
51:27ceux qui dorment
51:28sur leur matelas
51:28de pièces et de billets
51:29comme il l'a dit
51:31et puis ce concept
51:31de nouvelle France
51:32c'est pas la première fois
51:33effectivement qu'il l'évoque
51:34en meeting
51:35où il explique que
51:36dans le public
51:36à peu près une personne
51:37sur trois
51:37a un père
51:38ou un grand-père
51:39qui est d'origine étrangère
51:41il est allé moins loin
51:41cette fois sur ce concept
51:43que d'autres fois
51:44où il expliquait
51:44que justement
51:45c'était une nouvelle France
51:45et que c'était
51:46véritablement bien
51:46que cette nouvelle France
51:47remplace
51:48Il évoque quand même
51:48le nouveau peuple français
51:49Oui
51:50et en général
51:51il ajoute
51:52que c'est très bien
51:52de remplacer finalement
51:53le peuple français
51:55évidemment au passage
51:57quelques pics
51:57pour le président de la république
51:58on voit que Jean-Luc Mélenchon
52:00comme on le disait
52:01est déjà en campagne
52:02et que d'abord
52:02il est en train de parler
52:03véritablement à son socle
52:05Bon il nous reste
52:05vraiment très très peu de temps
52:07avant de donner la place
52:09à Olivier de Caronflet
52:10qui est leur inter
52:10cohérent
52:11Jean-Luc Mélenchon
52:13d'aucun dirant cohérent
52:14dans sa démagogie
52:14mais cohérent
52:15Oui démagogique
52:16j'ai même envie de dire
52:17narcisse prophétique
52:18c'est-à-dire que
52:18finalement il est le peuple
52:20si tu n'es pas d'accord avec lui
52:21tu ne fais pas partie
52:22de ce peuple
52:23qui est d'ailleurs
52:24très mal défini
52:24à part dire
52:25il y a les riches
52:26et il y a les pauvres
52:26ce discours-là
52:27je l'ai entendu toute ma vie
52:28moi j'ai une famille assez pauvre
52:29et il est complètement équilibré
52:30ça ne marche plus
52:31Michel le mot de la fin
52:32Oui il a quand même fait élire
52:34Emmanuel Macron deux fois
52:35il faudrait dire
52:36et puis aussi
52:38Pas trois
52:38ça c'est sûr
52:39c'est la seule certitude
52:41et puis aussi
52:43les dernières minutes
52:44qu'on a entendues
52:44il parlait de collectivisme
52:46et tout
52:46il a fini dans le marxisme
52:48en réalité
52:48et on a vu
52:49où nous a conduit
52:51cette idéologie
52:52qui est en réalité
52:53dans le mur
52:53Très courte pause
52:54voilà pour les premières minutes
52:56de ce discours
52:56de Jean-Luc Mélenchon
52:57en pré-campagne
52:59on l'a tous compris
53:00la pause je le disais
53:01Olivier de Caronfleck
53:01qui arrive
53:02je le vois juste
53:02derrière la petite porte
53:03vous n'avez pas le loisir
53:05chers téléspectateurs
53:06mais il attend impatiemment
53:07derrière la porte
53:08Olivier de Caronfleck
53:09venez rapidement
53:09rapidement rapidement
53:10très très très vite
53:11Laurent Terre
53:12Laurent Terre
53:13c'est tout de suite
53:13chers amis
53:14vous restez
53:14ça va être passionnant
53:15le Royaume-Uni
53:16bien évidemment
53:16la vie bici
53:16le scandale
53:17Donald Trump
53:18oui
53:18pas la peine de me tapoter
53:19comme ça
53:19merci à tout de suite
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